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économie et finance - Page 218

  • L’EXPROPRIATION DES FERMIERS BLANCS CAUSERA LA RUINE DE L’AGRICULTURE SUD-AFRICAINE !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    C’est un sujet récurrent qui prend de plus en plus de consistance. Sous prétexte de réparer un préjudice, le gouvernement de Pretoria, - pardon, désormais il faut dire Tswané ! -, envisage sérieusement d’exproprier sans indemnités les fermiers blancs, principalement afrikaners, qui nourrissent le pays et lui apportent des devises grâce aux exportations. Sans que cela ne provoque la moindre indignation au plan international, si ce n’est l’Australie par la voix de son Premier ministre, et les Etats-Unis par celle du Président Trump.

    Le plus consternant est que le contre-exemple spectaculaire du Zimbabwe ne semble pas avoir servi de leçon. On assiste là, dans cette affaire, à une vraie séquence à caractère racial, discriminante, qui ne vise que les fermiers blancs. Ces derniers, qui assurent l’essentiel de la production agricole et qui exportent les surplus de leurs productions, déjà menacés par la sécheresse et souvent victimes d’assassinats ciblés dans des conditions d’une barbarie inimaginable, vont devoir, peut-être, rendre leur tablier.

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  • L’endettement et la création monétaire ne pourront pas durer indéfiniment

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    Marc Rousset

    Le CAC 40 remonte à la verticale à 5 198, ce vendredi 5 juin, soit 40% de hausse depuis le plus bas de 3 755 du mois de mars et 20% de hausse depuis le début du déconfinement, et une baisse qui n’est plus que de 14% depuis début janvier 2020. Wall Street se sent également pousser des ailes avec un NASDAQ en progression de 12% depuis le début de l’année et un S&P 500 au plus haut. Le recul de la pandémie, conjugué à la folle création monétaire des banques centrales et aux relances budgétaires gouvernementales dans le monde, galvanise les boursiers, avec une hausse spectaculaire de Renault de 47% en un mois, de 40% pour Airbus, de 38% pour la BNP, de 30% environ pour les foncières Klépierre et Unibail-Rodamco. Les investisseurs parient sur une reprise en V.

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  • Douze auteurs pour repenser l'économie

    Dans les pages qui suivent, les collaborateurs d'Éléments vous invitent à découvrir des auteurs et des écoles souvent qualifiés d'« hétérodoxes » : leurs réflexions se tiennent en effet à l'écart des sentiers balisés depuis deux siècles par l'économie politique classique, puis néoclassique. Théoriciens peu connus comme Jacques Duboin et Nicolas Georgescu-Roegen ou Prix Nobel comme Maurice Allais et Amartya Sen, ces économistes partagent au moins une conviction : les mécanismes du libre-échange marchand ne parviennent pas à instaurer de manière durable l'équilibre économique entre productions de valeur, revenus et dépenses monétaires, entre offre et demande de travail, entre l'épargne et l'investissement -, et moins encore l'équilibre social et écologique dont toute communauté humaine a besoin.

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  • Sibeth : c’est encore pire que ce que vous pouvez penser

    Sibeth : c’est encore pire que ce que vous pouvez penser

    Beaucoup n’ont plus depuis longtemps aucune illusion à propos du porte-parole du gouvernement français. Beaucoup aussi ont pu néanmoins être encore un peu surpris au vu ce tweet de BFMTV à propos d’un entretien de Mme.Ndiaye (la meilleure pour ce poste dixit M.Macron) avec M.Bourdin (« JJB ») le 29 mai 2020.

    A écouter le passage considéré, on s’aperçoit que la réalité est encore pire :

    « SN : Je ne suis pas ministre de Bercy, bien que j’aie une vision panoramique de l’action publique[ !]

    JJB : [Chez Renault] Combien de suppressions de postes ?

    SN : Il me semble avoir entendu sur votre antenne, mais sous toutes réserves, qu’on était à 4500 suppressions

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  • Les 750 milliards de l’Union européenne : plus de dettes et de fédéralisme technocratique pour la France

    1624555301.3.JPGMarc Rousset

    Les 750 milliards du plan de relance (Le Monde) empruntés par l’Union européenne devront être remboursés un jour par les États au prorata de leur richesse respective ou par de nouveaux impôts européens. Si les États doivent rembourser, la France sera alors amenée à emprunter davantage.

    La France devrait donc bénéficier exclusivement de « dons » de 38,8 milliards d’euros sans aucun prêt de la part de l’UE, mais emprunter environ 127 milliards d’euros pour rembourser les emprunts de l’UE, si l’on tient compte de sa participation dans le PIB de l’UE d’environ 17 % après la sortie du Royaume-Uni. Quel serait l’intérêt de l’opération pour le coq gaulois, si ce n’est un cadeau fédéraliste de Macron à l’UE par une France ruinée, exsangue, hyperendettée, avec un taux de chômage très élevé, en progression accélérée ?

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  • La grande transformation

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    Ci-dessus : travaux des champs et de la forge, bois gravés du XVe siècle.

    À en croire ses partisans, l'économie de marché serait aussi naturelle qu'universelle. Elle aurait existé de tous temps, depuis le troc du bon sauvage jusqu'au raids boursiers des traders. Les travaux de l'économiste Karl Polanyi ont montré l'inanité de cette croyance et la grande diversité des systèmes économiques dans l'histoire.

    Selon la vision libérale de l'histoire économique qui fait aujourd'hui office de doxa, le marché représenterait une forme naturelle et universelle de l'échange économique.

    La naturalisé du marché repose sur une conviction d'ordre anthropologique : tout individu serait porté à rechercher son meilleur intérêt. L'échange intéressé de biens ou de services est dès lors conçu comme un attribut de la rationalité, une qualité consubstantieile à tout individu « normal », donc à toute société humaine. L'économie, au sens formel, se définit selon cette perspective comme le choix rationnel parmi des moyens rares en vue de satisfaire une fin. Le marché est alors interprété comme un mécanisme auto-émergent qui permet, dans son état idéal, à tous les individus de confronter leurs demandes et leurs offres. Ce mécanisme est supposé « neutre », puisqu'il se contenterait de régenter l'allocation optimale des moyens sans se prononcer sur les fins.

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  • Crise sanitaire: 32 % des Français voient leur situation financière se dégrader, selon un sondage (YouGov)

    Selon une étude d’opinion réalisée par YouGov pour Le HuffPost, un Français sur trois (32%) a affirmé avoir vu la situation financière de son foyer se dégrader. Ce résultat est la conséquence directe de la hausse du nombre de chômeurs au mois de mars, soit +7,1 %. Quant aux chiffres du mois d’avril, ils sont attendus pour la fin de cette semaine. Ils s’annoncent durs pour beaucoup de salariés, rapporte huffingtonpost.fr.

    15 % des 1 011 personnes sondées ont déclaré avoir été mises au chômage partiel durant ces cinq dernières semaines. 11 % des interrogés ont déclaré une réduction de leurs heures de travail, et 6 % ont dû prendre des congés (sans solde).

    58 % des sondés sont très ou assez inquiets de voir leurs finances toucher par cette crise sanitaire. Ceux qui se disent très inquiets ont aussi augmenté de deux points. « À l’échelle nationale, 78 % d’entre eux anticipent une récession pour les 12 prochains mois et 79 % se disent inquiètes par la récession mondiale« , indique l’étude.

    Pour rappel, officiellement, environ 8,6 millions de salariés ont été placés en activité partielle au mois d’avril. En principe, le chômage partiel ne touche que légèrement les revenus d’un salarié, qui perçoit jusqu’à 84% de son salaire net au-delà, voire plus si son entreprise complète la différence. Mais ce n’est pas toujours le cas, précise le site d’information.

    Linfo

    https://www.tvlibertes.com/actus/crise-sanitaire-32-des-francais-voient-leur-situation-financiere-se-degrader-selon-un-sondage

  • Ceux qui discutent du « monde d’après » et ceux qui le font

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    Par Eric Le Boucher

    Le débat politique sur le « monde d’après » s’enlise dans des propositions qui nous feraient plutôt retourner vingt ou trente ans en arrière.  Sur le terrain des entreprises en revanche, la prise de conscience que l’environnement et la dimension sociale sont incontournables, devient de plus en plus forte, en tout cas en Europe.

    Est né un sentiment qu’il faudrait « profiter du coronavirus » pour changer ce qui ne va pas. Mais surplombe d’abord une volonté générale de reprendre le cours normal de son existence. L’hésitation des individus entre innovation et protection s’agrège nationalement et le résultat penche nettement en faveur de la seconde. On assiste à des changements, le manger local, mais surtout à un grand conservatisme comme le reflète l’épargne des ménages. Changeons ?  Attendons.

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  • Économie sociale et projets de société, par Philippe Kaminski.

    Source : https://www.profession-spectacle.com/

    Où notre chroniqueur s’interroge sur les liens entre économie sociale et utopie, mettant en garde contre la volonté de certains de confondre indifféremment l’une et l’autre, surtout dans la perspective d’un hypothétique « monde d’après »…

    Actualité de l’économie sociale

    On associe volontiers l’Économie Sociale et l’Utopie. C’est un débat sans fin, et j’irais jusqu’à dire, sans grand intérêt. D’un côté, l’Histoire est riche de ces initiatives trop exclusivement utopiques qui ont lamentablement échoué, comme le phalanstère texan de Victor Considérant ; de l’autre, on n’en finit pas de reprocher aux coopératives et aux mutuelles qui ont réussi de s’être « banalisées », d’avoir « trahi leur âme », en clair d’avoir perdu leurs velléités utopiques d’origine.

    Or il faut savoir distinguer les entreprises humaines, par nature diverses et faillibles, des principes qui les sous-tendent. Et c’est une grave erreur que de vouloir restreindre les principes de l’Économie Sociale à leur seule composante utopique. Tout autant et sinon plus que de construire un monde meilleur, l’objet premier de l’Économie Sociale a été, et reste, de nourrir ses sociétaires, et de leur assurer de façon pérenne un revenu de survie et si possible de croissance.

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  • Plan de relance de l'UE : qui paye commande !

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    L'avis de Jean-François Touzé
    L'annonce faite mercredi par la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen (NDLR : photo ci-dessus) de la mise en oeuvre d'un plan de relance communautaire destiné à mutualiser les dettes engagées par les pays membres pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire du COVID-19, plan de 750 milliards d'euros, soit 250 de plus que ce que proposaient Macron et Merkel la semaine dernière, constitue un pas de plus sur la voie du fédéralisme et de l'effacement des Nations au profit de la technostructure mondialisée  bruxelloise.
    C'est une très mauvaise nouvelle pour les peuples européens et en particulier pour la France.
    D'abord parceque ces sommes vertigineuses empruntées directement par l'UE en bénéficiant des taux actuels, faibles, voire négatifs, devront un jour être remboursées. Elles le seront par les États non pas en fonction de ce qu'ils auront reçu, mais par rapport à leur PIB. À ce jeu, la France sera nécessairement confrontée à une perte sèche qui pèsera lourdement sur les contribuables le moment venu.
    Ensuite parce que, ce faisant, la Commission renforce son pouvoir. Qui paye, commande. Comme ce fut le cas il y a dix ans avec la Grèce, l'UE disposant des fonds et des leviers de leurs distribution, sera à la fois arbitre et acteur principal, pesant sur les orientations, intervenant et décidant des budgets nationaux, imposant ses choix politiques et ses lois d'austérité.
    Une Europe nouvelle, puissante, identitaire et libérée des tutelles intercontinentales, est pour nous, nationalistes, qui ne ne nous reconnaissons pas dans le souverainisme  moisi, un objectif majeur, mais encore lointain. Sa construction ne se fera que par les victoires politiques des mouvements nationaux au sein de chaque Etat, victoires qui ouvriront alors la voie à des changements de paradigmes permettant des transferts structurels librement consentis. Nous n'y sommes pas.
    Le fédéralisme globaliste, antagoniste à toutes nos aspirations et négateur des volontés des peuples européens, vient malheureusement, quant à lui, de marquer un point décisif.