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économie et finance - Page 219

  • La note qui dézingue le plan de relance français

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    « Quoiqu’il en coûte » avait affirmé Emmanuel Macron. Et bien, il va nous en coûter. Une étude cosigné par l’économiste Gaël Giraud, chercheur en économie au CNRS et Willy Bourgeois, conseiller régional PS de Bourgogne France-Comté, relativise grandement l’ambition présidentielle.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Voici comment les Français rembourseront l’emprunt européen, même si Macron le nie

    Voici comment les Français rembourseront l’emprunt européen, même si Macron le nie

    Sur TF1, Emmanuel Macron a affirmé que les Français n’auraient pas un euro à débourser pour rembourser l’emprunt européen de 750 milliards d'euros du plan post-Covid. Une affirmation bien audacieuse, selon l'essayiste Eric Verhaeghe .
    Hier soir, c’est un Emmanuel Macron triomphal qui est apparu en duplex à l’antenne de TF1. L’obtention d’un accord à Bruxelles lui donne un peu de grain à moudre dans une actualité morose où les déconvenues, notamment sociales et économiques, ne vont pas tarder à s’enchaîner. Mais c’était aussi l’occasion de lancer quelques affirmations bien téméraires sur la «gratuité» des coronabonds pour le portefeuille des Européens, et singulièrement des Français.
    Penser l’accord historique du 20 juillet 2020
    Le président français ne pouvait évidemment manquer la célébration de ce «travail historique» qu’il a mené pendant plusieurs années en affrontant Angela Merkel pour imposer une étape nouvelle dans l’intégration budgétaire en Europe. Conforme à la doctrine en vigueur dans les élites françaises, l’achèvement de l’Europe passe par le dépassement d’une simple union monétaire, comme le conçoit l’Allemagne (héritière du Zollverein prussien), et par la mise en place d’une union budgétaire avec des impôts communs.

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  • Le gouvernement fait la publicité d’une action de Génération identitaire

    Le gouvernement fait la publicité d’une action de Génération identitaire

    Plusieurs militants de Génération Identitaire se sont regroupés devant la permanence (fermée) du député LaREM de Seine-Maritime Sira Sylla, à côté de Rouen, pour dénoncer le courrier adressé par l’élu au ministère de l’Economie demandant une baisse des frais sur les transferts d’argent en direction de l’Afrique.

    « Aidez les Français, pas les Africains », « Pensez à nos emplois, pas à la dispora ».

    Ces quelques pancartes ont suffi à faire vriller l’ensemble du gouvernement. Nous aurions aimé la même réactivité pour Axelle, tuée il y a quelques jours à Lyon par quelques racailles issues de l’immigration ! Malheureusement, il ne s’agissait que de la vie d’une Française, quantité négligeable à leur yeux.

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  • Financial Afrik : “Ce sont les Africains eux-mêmes qui sont responsables de leur misère économique et sociale”

    Le journal Financial Afrik publie un article intitulé Les Africains organiseraient-ils leur propre sous-développement ? qu’il faut faire lire aux Africains qui vivent en Europe en jouant à la victimisation permanente.

    Extrait :

    Quarante ans après les indépendances, le continent africain continue toujours de faire l’objet d’un débat. Des spécialistes du développement (africains et non africains) publient des chiffres alarmants sur l’État du continent en terme de croissance économique et de progrès social. Force est cependant de reconnaître que malgré quelques avancées notoires en matière d’ouverture démocratique (tenue d’élections libres et démocratiques, société civile dynamique), les clignotants sont pratiquement tous au rouge).

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  • Avec quel argent ?

    6a00d8341c715453ef0263e957fa48200b-320wiBonne nouvelle penseront ceux qui ignorent tout du problème ferroviaire de l'Hexagone, lancinant depuis la réforme Juppé de 1997 : le ministre délégué aux Transports annonçait ce 23 juillet dans un entretien publié par Le Figaro un soutien de "plusieurs milliards à la SNCF."

    Quoique le rafistolage comptable soit incompréhensible, on parle de 6 milliards, un peu moins que pour Air France. Cette dernière compagnie a été resubventionnée à hauteur de 7 milliards… en même temps, on veut lui imposer la fermeture des lignes intérieures, et même une limitation de ses vols au départ de Strasbourg, théoriquement capitale européenne…

    Jean-Baptiste Djebbari réaffirme ainsi, dans la foulée, avec ce que Barrès appelait un joli mouvement du menton, que l’État compte "redévelopper le fret et relancer d’ici 2022 deux lignes de train de nuit supplémentaires."Cette ambitieux programme ne fait que prendre le relais de déclarations présidentielles de Jupiter en personne.

    Or, tout est à l'avenant.

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  • Le ballet des milliards

    tc3a9lc3a9chargement-2.jpgLa surenchère d’enthousiasme fait rage pour qualifier le plan de relance européen et ses 390 milliards de subvention, un plan « historique », « sans précédent », « fondateur » etc. Voilà enfin le remède magique à la tragédie économique du covid-19. Pour la première fois, l’Europe s’engage dans la voie d’une « dette commune » supposée donner un nouvel élan à l’émergence de la souveraineté européenne. Mais qu’est-ce que la dette? Un emprunt que les générations futures devront financer. A-t-on jamais vu une cohésion politique fondée sur l’endettement massif? La dette publique française représente déjà 120% du PIB. Désormais, s’y ajouterait une dette européenne, comme une sorte de Graal ou de baguette magique. Mais qu’est-ce d’autre que des remboursements futurs imposés aux générations futures de contribuables. Pour se réjouir de l’accroissement vertigineux d’une dette, il faut avoir atteint un certain degré de dérèglement intellectuel ou un cynisme sans fin. « Ah les cons, s’ils savaient... » Et d’ailleurs, un plan de relance massif n’est pas de nature à régler les problèmes de fond. Le ballet des centaines de milliards enivre et donne le vertige. Mais les problèmes demeurent à l’identique et les centaines de milliards distribués n’y changeront rien. Les éléments de la tragédie sont dans l’état mental et intellectuel d’une société. Il faudrait des dirigeants politiques responsables, non démagogues, inspirant la confiance à une vaste majorité de citoyens, des institutions privilégiant le bien commun plutôt que le narcissisme et la mégalomanie, le sentiment de vivre dans une société rassemblée, paisible et sûre, une éducation nationale qui forme des jeunes gens et filles à un métier et à l’esprit critique, le sentiment général d’un destin partagé. Bref, la confiance dans l’avenir. Qui sera assez dupe pour penser qu’une poignée d’artistes télévisés jonglant avec les centaines de milliards empruntés – que les générations futures, nos enfants, devront rembourser, est de nature à restaurer la confiance?

    Maxime TANDONNET

    https://maximetandonnet.wordpress.com/

  • La défaite en chantant

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    La crise qui se dessine risque d'être pour la France un pas de plus vers la perte de ses capacités productrices. Analyse de Natacha Polony sur ce qui s'est réellement passé à Bruxelles lors de la négociation de la dette. L'Allemagne, comme d'habitude s'en tire bien. Les Pays-Bas n'en parlons pas. Pour ce qui concerne  la France, Emmanuel Macron est un joueur aux petits pieds.

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  • La France de Macron dindon de la farce bruxelloise

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    Sur tous les médias, télés, journaux, radios, c’est le soulagement. Cocorico ! Macron a arraché, avec Merkel, un accord à Bruxelles à propos du plan de relance européen. Les journalistes annoncent la nouvelle un sourire aux lèvres, alléluia, nous sommes sauvés.

    En réalité, derrière les congratulations unanimes des observateurs autorisés se cache une réalité bien plus inquiétante pour la France. Ce plan de relance européen est, en effet, historique : c’est la première fois que l’Union mutualise des prêts et subventions à son niveau. Un peu comme avait réussi à le faire Hamilton, au XIXe siècle, achevant ainsi de fédéraliser les États-Unis, jusqu’alors en ordre dispersé. Sur les 750 milliards du plan de relance, dont 390 milliards de subventions et 360 milliards de prêts, précise LCI, certains vont beaucoup recevoir, d’autres peu ou pas du tout, mais tout le monde finira par payer.

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  • Ce cynique libéralisme des affaires, soutien de la Chine communiste.

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    Le libéralisme économique n’est pas forcément corrélé au libéralisme politique compris dans son acception démocratique, et la liberté des affaires n’est pas, loin de là, la liberté des citoyens ou des travailleurs, selon le domaine considéré : les lois libérales de mars et de juin 1791, celles de d’Allarde et Le Chapelier, vantaient la « liberté du travail » tout en écrasant, concrètement, celles des ouvriers et des corps intermédiaires professionnels, les corporations. Mais, aujourd’hui, quelques partisans du libéralisme économique, qui ne jurent que par la liberté des affaires (ou par les affaires tout court), sacrifient purement et simplement l’idée politique de liberté sans que cela ne fasse réagir au-delà de quelques cercles politiques ou humanitaires. Ainsi, David Baverez, dans un article publié ce mercredi 22 juillet dans L’Opinion (journal libéral et européen, et qui s’affiche tel), n’hésite pas à se faire l’allié objectif de la Chine communiste contre les étudiants démocrates de Hong Kong, avec des arguments révélateurs et qui nous renvoient aux pires heures de la Révolution française, pas forcément celles de la Terreur, mais plutôt des lendemains du coup d’État antiroyaliste de Fructidor et de la nouvelle dictature républicaine qui se parait des attributs du plus grand libéralisme économique… (1)

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  • Taxes, dettes… : un jour historique pour l’Europe…

    Taxes, dettes… : un jour historique pour l’Europe…

    Emmanuel Macron s’est félicité du plan de relance européen, signé à Bruxelles par les 27 Etats membres de l’UE. 

    Les 27 membres de l’Union européenne ont validé le principe d’un fonds de relance de 750 milliards d’euros. Ce plan crée une dette commune et s’adosse à un budget pluriannuel de l’UE (2021-2027) de 1 074 milliards d’euros. Il se compose en partie de 390 milliards de subventions qui seront données aux Etats les plus touchés par la pandémie. Outre ces subventions, 360 milliards d’euros sont envisagés pour des prêts, remboursables par chaque pays bénéficiaire. Le remboursement de cet argent se fera en commun, selon la richesse de chacun, et non pas selon ce qu’il utilise. En ce sens, il s’agit d’un progrès de l’intégration européenne (que l’on soit pour ou contre) et donc d’une nouvelle atteinte à la souveraineté nationale.

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