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économie et finance - Page 264

  • Mercosur : la forêt en flammes qui cache Macron

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    Personne n’aime, autant que moi, la nature sans pesticides, les paysages sans éoliennes, l’agriculture familiale de terroirs, les identités régionales et nationales qui garantissent nos traditions humaines. Je suis néanmoins suspicieux à l’égard des monomaniaques, ultra-minoritaires, de la manif sociétale lorsqu’ils personnalisent sélectivement le débat : les gentils contre les vilains. Et je suis carrément agacé quand n’importe quel politicien démagogue se saisit de vrais problèmes pour essayer de recoller son image déchirée et quand les médias en font du bla-bla à vendre.

    L’« affaire du Mercosur » est symbolique de cet abaissement du débat public. Pourtant, nous aurions pu être vaccinés : les têtes de Turc favorites depuis des mois, voire des années, sont Poutine, Trump, Orbán, désormais, aussi, Salvini et Bolsonaro. C’est Guignol. Parfois Erdoğan, quand il n’est pas assez anti-el Assad. Étrangement, Xi, Maduro, Hossein Salami bénéficient d’une relative neutralité. Malgré leurs échecs, les politiciens, tentant de plaire, tarabiscotent leurs positions politiques en recherchant la communication débridée plus que le fond et deviennent illisibles. Ce qui s’est passé à Biarritz illustre parfaitement ce risque de prise d’options politiques inconsistantes. L’essentiel est de s’agiter et de bien montrer à quel point on s’agite bien au jeu de « Étonnez la galerie ». Quelles seront les retombées de la venue surprise du premier des diplomates perses ? Sans doute aucune si ce n’est qu’il y a désormais unanimité des démocraties pour constater que l’accord Obama sur le nucléaire iranien est insuffisant pour garantir que la bombe islamique ne verra pas le jour. Alors qu’il y a quelques semaines, il fallait le sauver à tout prix.

    Et il y a l’affaire du Mercosur. Les hommes politiques pensent qu’ils pensent mais ils sont presque toujours ignares, n’ayant pas fait de recherche universitaire, tout en étant très catégoriques sur le bien-fondé de leurs options. Pour plaire à leurs sponsors des grandes entreprises, ils chantent les mérites du mondialisme, du multilatéralisme, du commercialisme mondial, de la monnaie unique, de la finance. Et condamnent en chœur le fameux « repli frileux ». Les spécialistes universitaires, économistes et juristes qui ont étudié ces phénomènes sont écartés des médias. On préfère répéter ensemble ses mantras : le CETA (adopté par le troupeau LREM en juillet) sera bon pour notre économie. On s’alarme du protectionnisme qui mènera à la récession. Et Valeurs actuelles titre anonymement : « Accord UE Mercorsur : la France va-t-elle s’isoler ? » Le Mercosur, c’est le Marché commun de l’Amérique du Sud (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay et Venezuela). L’idée (évidemment fausse) que le commerce totalement libre ferait le bonheur de l’humanité est vieille de 200 ans et vient de David Ricardo (1817), du temps de la marine à voile et de l’esclavage. Ricardo, qui tint des propos immondes sur la classe ouvrière, était intellectuellement au centre d’un conflit d’intérêts puisqu’il se disait philosophe et économiste tout en étant aussi agent de change, politicien, et spéculateur en marchandises. Mais si Emmanuel Macron dit refuser l’accord UE-Mercosur, c’est parce qu’il accuse le président brésilien Bolsonaro d’avoir menti sur ses engagements climatiques. Personne pour faire remarquer que plus on échange, plus les avions, les porte-conteneurs polluent et plus on accroît la taille des mégafirmes pour ruiner les petites exploitations. Norvège, Espagne, Grande-Bretagne, Allemagne prennent leurs distances avec cette position : « L’accord UE-Mercosur pourrait être une pomme de discorde entre les pays européens ? » Gageons qu’après avoir fait des pantomimes sociétales, tout rentrera dans l’ordre du meilleur des mondes mondialisés. Après les bordées d’insultes Brasilia-Paris, le G7 s’entend pour « aider au plus vite les pays frappés » par les incendies. C’est ce qu’a annoncé Emmanuel Macron à la presse, évoquant des « contacts en cours » pour prendre en compte « des engagements très concrets ».

    Henri Temple

    https://www.bvoltaire.fr/mercosur-la-foret-en-flammes-qui-cache-macron/

  • Ce que la réforme des retraites va changer

    retraites.jpgEmmanuel Macron a indiqué ce lundi ses préférences pour la réforme des retraites à venir. Entre passage au système par points et individualisation de l'âge d'équilibre, voici ce cette réforme pourrait changer.

    https://www.peupledefrance.com/2019/08/ce-que-la-reforme-des-retraites-va-changer.html#more

  • Macron un cheval de Troie américain à l’Élysée par Wayne Madsen – les 7 du quebec

    Même Dieu vous avait prévenu!

    Bon c’est le dessinateur, Sébastien Dieu, qui officie souvent chez P. Jovanovic, et dont je me suis servie pour illustrer ce billet qui traite de la liste des licenciements mondiaux, mais quand même… Parce qu’ici on sait depuis le début de qui Macronest le N.O.M. Dès le 31/01/2016 on avait lu ceci ; En pleine polémique, Clara Gaymard quitte General Electric – La patronne du groupe américain en France officialise son départ quelques jours après avoir été convoquée à l’Élysée pour s’expliquer sur les suppressions de postes chez Alstom. Mission accomplie pour Clara Gaymard. Trois mois à peine après avoir bouclé l’acquisition de la branche énergie d’Alstom, la patronne française de General Electric a annoncé à notre confrère « Challenges » qu’elle s’apprêtait à quitter le groupe américain, confirmant des informations de « L’Obs ». L’annonce doit en être officialisée demain par un communiqué interne. Mercredi, Clara Gaymard a dû se rendre à l’Élysée pour s’en expliquer auprès de François Hollande et d’Emmanuel Macron, en compagnie de Jeffrey Immelt le patron américain de General Electric. Lire l’intégralité de l’article, source NouvelObs ► Copains Comme Cochons !

    Politique française sous influence : Macron seconde taupe yankee à l’Élysée

    Et çà continue, Sarko était déjà une taupe de la CIA au sommet de l’État français, Hollande un sbire des roitelets du Golfe, le gugusse Macron « Young Leader » de chez Rothschild va parachever le marasme au profit de ses payeurs de l’empire sis à la City de Londres…

    ~ Résistance 71 ~

     Macron un cheval de Troie américain à l’Elysée

    Wayne Madsen | 17 mai 2017 | URL de l’article en français ► http://lesakerfrancophone.fr/macron-un-cheval-de-troie-americain-au-palais-de-lelysee

    URL de l’article source en anglais ► http://www.strategic-culture.org/news/2017/05/17/macron-american-trojan-horse-elysee-palace.html

    URL de l’article R71 ► https://resistance71.wordpress.com/2017/05/24/politique-francaise-sous-influence-macron-seconde-taupe-yankee-a-lelysee/

    Le nouveau président français, Emmanuel Macron, qui a été poussé dans la course présidentielle française en tant que contrepoids pro-Union européenne pour empêcher l’élection de la leader du Front national Marine Le Pen, semble avoir plus qu’une relation décontractée avec les États-Unis. Alors qu’il travaillait au sein du ministère de l’Économie, successivement comme inspecteur spécial et comme ministre, Macron a supervisé le vol virtuel des industries françaises stratégiques, par des entreprises américaines ayant des liens solides avec la communauté américaine du renseignement.

    Le piratage des ordinateurs du mouvement de campagne En Marche ! de Macron par des hackers inconnus a fourni un matériel intéressant. Les défenseurs de Macron affirment que les fichiers informatiques publiés sont soit faux, soit des informations externes. Cependant, un ensemble de fichiers portant sur le vol virtuel du géant de la technologie de l’information en France, par des personnes connectées à la CIA, est exactement le type de fichiers que l’on s’attend à trouver lors de la campagne de Macron. Le premier travail de Macron dans le gouvernement français était de protéger les intérêts des entreprises françaises de la concurrence et surtout des acquisitions étrangères.

    Le travail des services de renseignement américains pour acquérir le leader de la technologie des cartes à puce français Gemplus International a débuté en 2001 et l’opération était en grande partie terminée en 2004, l’année où Macron est devenu inspecteur des finances au ministère de l’Économie française. L’industrie française a longtemps été une cible pour la surveillance et / ou l’acquisition par des entreprises américaines. La CIA a joué un rôle important dans ces opérations de guerre économique. Par exemple, la société française d’électronique Thomson-CSF était une cible majeure pour l’Agence de sécurité nationale des États-Unis (NSA) et la surveillance de la CIA.

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  • Grande puissance agricole mondiale pendant longtemps, la France est désormais en déclin dans ce domaine. Voici comment elle en est arrivée là.

     En 2023, la France importera davantage de produits agricoles qu’elle n’en exporte.
    En 2023, la France importera davantage de produits agricoles qu’elle n’en exporte. (Reuters) 
    Il semble bien loin le temps où la France était la grande puissance agricole et agroalimentaire mondiale, aux côtés des États-Unis.
    De deuxième exportateur dans les années 1990, le pays est passé à la quatrième place, derrière les États-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas, voire à la sixième aujourd’hui, hors produits transformés.
    À ce rythme, en 2023, la France importera davantage de produits agricoles qu’elle n’en exporte, pointe un récent rapport du Sénat.
    Même tendance dans l’agroalimentaire.
    Pour la première fois depuis la guerre, notre balance commerciale avec les pays européens a été négative en 2018!
    Comment expliquer un tel recul? 
    Le déclin de notre compétitivité est une des réponses. 
    Les charges salariales ont bondi ces dernières années, tandis que des distorsions de concurrence majeures se sont instaurées avec nos voisins. 
    Dans le secteur de la viande, l’Allemagne n’avait pas de salaire minimum jusqu’en 2015. 
    Grâce à la main-d’œuvre bon marché, le pays s’est hissé en tête de la production européenne en quinze ans, reléguant la France au huitième rang, souligne le cabinet Xerfi. 
    Même phénomène pour les fruits et légumes, avec l’Espagne, devenu le champion dans ce domaine. Résultat, pour compenser leurs coûts, les Français ont coupé dans les investissements, entraînant retards techniques et absence d’innovations. Un cercle vicieux.
    Un manque de stratégie
    Ce déclin s’explique aussi par un manque de stratégie. 
    Longtemps, les Français n’ont pas eu de politique à l’export, se contentant de vendre le surplus de leurs productions sans se soucier des attentes. 
    Dans le secteur du porc, la France est restée sur du milieu de gamme, quand le marché s’est tourné vers le premium. 
    Le Danemark est devenu leader du bio, tandis que l’Espagne a misé sur le haut de gamme avec le jambon ibérique ou pata negra. 
    Les vins et spiritueux, les céréales et le sucre sont encore notre force à l’international.
    Mais pour combien de temps ? 
    Depuis peu, nos vins souffrent à l’export, pâtissant de leurs appellations complexes et de leurs prix élevés, nos blés font face à une redoutable concurrence des pays de la mer Noire et notre production de betteraves sucrières sera amputée de quatre usines l’an prochain.
    lejdd

  • Rubrique : pire, on ne peut pas.

    Alors comme ça, Pierre Moscovici va devenir président de la Cour des Comptes ?
     Ce choix est tellement significatif de la réalité logique du macronisme, qu’effectivement il n’était pas possible de faire pire.
    On ne va pas s’attarder sur la personnalité de quelqu’un qui a toujours montré dans tous ses actes qu’il était à l’extrême droite du social libéralisme voulu par le Parti Socialiste. 
    Suffisamment incompétent pour être nommé ministre par Hollande, et suffisamment nul pour que cela se voie quand même un peu trop. 
    Il sera rapidement exfiltré à la Commission Européenne pour y défendre bec et ongles les intérêts de l’Allemagne et passer son temps à exiger des sanctions contre son propre pays.
    Mais le fait que Macron le propulse à la présidence de la Cour des Comptes dès son retour dévoile une fois de plus et s’il en était besoin un des ressorts du fonctionnement du système mis en place avec « l’élection » présidentielle de 2017. 
    La réussite dans la durée de l’opération politique propulsant Macron à la présidence impliquait que les organes républicains de contrôle du pouvoir acceptent de couvrir la mise en place du régime néolibéral autoritaire et policier voulu par les commanditaires du coup d’Ėtat. 
    La fusion du bloc élitaire à l’origine du vote Macron (11 % des inscrits) l’a permis.
    • L’Assemblée nationale composée d’une majorité d’analphabètes caporalisés a complètement abdiqué de ses responsabilités de contrôle.
    • Le Conseil Constitutionnel est présidé par Laurent Fabius qui vient d’être rejoint par son jumeau en calvitie Alain Juppé dit Nestor. 
    Les décisions sur les lois « fake news » et « anticasseurs » montrent clairement leur souci de ne faire aucun chagrin au petit Emmanuel, fût-ce au prix de nos libertés publiques.
    • Le Conseil d’État, depuis 30 ans cheval de Troie de l’européisme néolibéral, sera dirigé maintenant par Bruno Lasserre, spécialiste des questions de « concurrence libre et non faussée » et qui se présente lui-même comme un « libéral convaincu ». 
    De ce côté-là, Macron sera tranquille.
    • La Cour de cassation qui depuis 15 ans a couvert quand elle ne les approuvait pas toutes les évolutions jurisprudentielles liberticides, est présidée depuis le mois de juillet par Chantal Arens auparavant présidente de la Cour d’appel de Paris. C’est dire…
    • Et maintenant la Cour des Comptes ou Pierre Moscovici va pouvoir aider à la mise en œuvre de son credo austéritaire : « à un moment donné la dette se vengera, et ce sont les services publics essentiels qui seront frappés ». 
    Après la Libération, quand Macron et sa bande se seront vus infliger 261 années d’indignité nationale, quand lui et ses pareils ramasseront la fleur de sel à Salins de Giraud, nous nous dirons « mais qui étaient ces gens et comment avons nous fait pour les supporter » ?

  • Le vaisseau Allemagne tangue, et cette fois d'une façon qui commence à inquiéter...

    Si l'on prend note de tout ce que l'on entend sur les chaînes de radio/télévision, et de tout ce que l'on peut lire de ci, de là dans la presse écrite, une tendance semple s'imposer, en ce qui concerne la santé économique de l'Allemagne : précisément, le fait qu'elle n'est peut-être pas, ou plus, en si bonne santé que cela. Et la question qui vient tout de suite à l'esprit est : cela est-il vraiment fondé ? Et cela peut-il, va-t-il durer..

    Le ministre du Travail (Hubertus Heil, membre du SPD) multiplie les visites d'entreprise et prépare des mesures au cas où le ralentissement de l'économie se transforme en crise : "Je veux que l'Allemagne puisse mettre en oeuvre du chômage partiel plus rapidement en cas de récession de l'économie", explique-t-il, car  la récession est bien, non seulement "sa" crainte mais la crainte du pays tout entier, car, à en croire les chiffres, l'Allemagne produit moins de richesse : au deuxième trimestre, son PIB a perdu 0,1%. Cela signifie-t-il la fin d'une décennie dorée ?

    Ce qui est certain, c'est que les exportations ont chuté, notamment (mais pas seulement) à cause des tensions entre les Etats Unis et la Chine; et même assez fortement chuté : alors que - c'est bien connu - l'Allemagne tire le principal de sa force des exportations, celles-ci ont chuté de 8% en juin 2019. Mais les tensions internationales n'expliquent pas tout, et l'économie allemande a des problèmes structurels, en particulier du côté de son industrie automobile qui a mal pris le virage de l'électrique...

    Si l'économie allemande recule encore ce trimestre, le pays sera officiellement en récession et, de faiot, en ce moment, la première économie européenne est à l'arrêt. La difficulté, le problème, l'inquiétude viennent de cette sourde angoisse : cela va-t-il durer ?

    Le PIB a reculé légèrement : -0,1%, un recul du aux tensions économiques liées au Brexit, mais surtout la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine qui plombe les exportations de produits allemands. 

    "L'économie allemande est très ouverte, très dépendante des exportations que'elle va faire en Europe, aux États-Unis et surtout en Asie. On a vu cette dynamique des échanges ralentir très fortement au cours des derniers mois et l'Allemagne est directement impactée", explique l'économiste Philippe Waechter.

    Résultat : dans les usines, les patrons s'alarment, car les commandes sont en chute libre...

    Autre son de cloche, mais qui confirme les précédents :

    "On est inquiets - dit Volker Treier, porte-parole de la Chambre du Commerce et de l'Industrie -; l'affaiblissement de notre notre économie a des causes extérieures; nos entreprises sont confrontées aux conflits internationaux commerciaux, à la guerre des monnaies, aux incertitudes sur les fournitures de pétrole..."

    Mais les tensions internationales n'expliquent pas tout : l'économie allemande a des problèmes structurels, en particulier soin industrie automobile qui, on l'a vu, a mal anticipé le virage de l'électrique, mais aussi, paradoxalement, sa trop grande dépendance aux exportations : ce qui fait (faisait ? ) sa force pourrait-il, demain, devenir son tendon d'Achille ?

    En visite dans son fief, la Chancelière a du rassurer, sans y parvenir outre mesure :

    "C'est vrai que nous entrons dans une phase difficile, mais pour le moment je ne vois pas de nécessite - enfin, je l'espère... - de prendre des mesures pour soutenir la conjoncture..."

    Une explication alambiquée, et une hésitation publique qui, bien loin de rassurer, ont plutôt confirmé les craintes...

    Tenons-nous donc en aux faits seuls, pour l'instant : les commandes sont en chute libre (- 8,6% sur un an, et même - 22% au 2ème trimestre pour les machines-outils, l'un des piliers traditionnels de l'économie allemande.

    Conséquence : l'Allemagne rejoint les mauvais élèves de l'Europe, comme le Royaume-Uni (-0,2 de croissance au 1er trimestre) et l'Italie (O%). Même la France, où tout est très loin d'être rose, on s'en sort mieux, du moins pour l'instant : +0,2...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/18/le-vaisseau-allemagne-tangue-et-cette-fois-d-une-facon-qui-c-6170529.html#more

  • La Récession, annonciatrice du déluge, à nos portes

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    Le lingot d’or a coté 44.049 euros à Londres ce vendredi 23 août tandis que les bourses continuent de chuter. L’énarque politiquement correct Alain Minc avoue que « ses certitudes sur l’économie s’effondrent » et ne trouve rien de mieux dans le Figaro du samedi 24 août que d’implorer un nouveau Keynes ou Friedman pour nous sortir miraculeusement d’affaire alors que nous l’avons déjà trouvé depuis longtemps avec le courageux, humble et génial Maurice Allais qui a été rejeté et même moqué par les médias. Alain Minc n’hésite même pas à manger publiquement son chapeau en recommandant l’immobilier, l’or et l’art comme placement !

    Pas besoin d’un nouveau pape médiatique d’une nouvelle théorie monétaire moderne « bidon » pour aggraver la situation, ni d’un ridicule « aggiornamento complet de la pensée économique » comme le demande naïvement Alain Minc, mais tout simplement, comme en matière d’immigration, besoin impérieux de retour au bon sens, à la règle de trois et aux réalités ! Les peuples vont tout simplement payer la note effroyable, suite au manque de courage et à l’irresponsabilité des élites technocratiques qui ont pratiqué la fuite en avant du comblement du déficit public par la « planche à billets » (QE), ce que reconnait enfin Alain Minc, ces mêmes élites qui n’ont pas maîtrisé les dépenses publiques, tandis que les Etats et les entreprises continuent à s’endetter d’une façon irresponsable en raison de la baisse artificielle des taux par les banques centrales et des taux d’intérêt négatifs.

    Suite aux pressions de Trump, il est probable que la Fed baissera encore de 0,25  ou 0,5 % son taux d’intérêt le 18 septembre. La guerre commerciale de Trump avec Pékin semble maintenant irréversible avec sa décision de frapper de taxes douanières élevées (30 % et 15 % selon la catégorie de produits), à partir des 1er septembre et 1er octobre, la totalité des 550 milliards de produits chinois importés aux États-Unis. La Chine avait en effet manifesté son intention d’imposer de nouveaux droits de douane, en représailles, aux 75 milliards d’importations américaines. Trump a 100 % raison vis-à-vis de la Chine, mais il risque d’échouer, car il devrait en fait taxer tous les pays émergents pour obliger les industriels américains à relocaliser aux Etats-Unis plutôt qu’au Vietnam.

    Pour la troisième fois en huit jours, la courbe des taux d’intérêt sur les bons du trésor américain à 10 ans et 2 ans s’est inversée avec un écart irrationnel de -0,5 %, signe qui a toujours préfiguré une crise économique dans les 12 mois. Les marchés financiers sont déboussolés puisque « l’indice Vix de la peur » qui mesure la volatilité, s’est envolé brusquement de 12 à 25. Même l’Allemagne qui espérait obtenir 2 milliards d’euros sur des obligations à 30 ans et à coupon zéro, n’a finalement récolté qu’un peu plus de 800 millions d’euros.

    Aux États-Unis, l’indice Markit d’activité manufacturière est passé en territoire négatif pour la première fois depuis la récession de 2009. Trump envisage déjà des baisses d’impôt face au spectre de la récession.Et l’Allemagne, selon la Bundesbank, pourrait entrer en récession, dès le 1er octobre, si la prévision de recul, pour le troisième trimestre, du PIB se confirme. Au premier semestre, les commandes allemandes de machines-outils ont chuté de 9 %. Les cours mondiaux des métaux industriels (cuivre, cobalt, lithium), signes de récession, sont en train de plonger (15 % pour le cuivre).

    De plus, les entreprises gèlent leurs investissements partout dans le monde et seraient assises, selon Standard & Poor’s, sur une trésorerie gelée de 6.000 milliards de dollars, alors que 16.000 milliards de dollars d’obligations à rendement négatif ont déjà été émises. Dans les 8.000 milliards de dollars d’obligations émises par les entreprises américaines, il y a aujourd’hui 3.000 milliards de dollars de la catégorie à haut risque BBB, et 1.000 milliards de dollards d’obligations pourries, soit plus que le double de 2007. Dans les bilans des banques centrales, il y a pour 14.000 milliards de dollars d’obligations, suite au « QE » non conventionnel et ces dernières n’ont plus rien sous le pied pour relancer le crédit et baisser les taux d’intérêt lorsque la récession viendra.

    Quant aux dépenses du gouvernement américain, elles ont augmenté de 30 % en un an avec un déficit supplémentaire chaque année de 1.000 milliards de dollars. Malgré des taux d’intérêt ridicules, le coût de la dette américaine va bientôt éclipser le budget militaire US le plus élevé du monde, (soit la moitié des dépenses militaires dans le monde). La récession est à nos portes et il ne manque plus qu’une étincelle italienne, iranienne, bancaire ou boursière pour déclencher le déluge !

    Marc Rousset

    https://www.bvoltaire.fr/la-recession-annonciatrice-du-deluge-a-nos-portes/

  • Faillite imminente de General Electric, l’entreprise à qui Macron a vendu Alstom

    « Expert en comptabilité frauduleuse, Harry Markopolos est le lanceur d’alerte qui a révélé l’affaire Madoff.Aujourd’hui, il annonce la faillite imminente de General Electric, l’entreprise qui a racheté Alstom avec l’aide d’Emmanuel Macron ; l’entreprise américaine qui, depuis, contrôle notre « indépendance » nucléaire.
    Harry Markopolos est un commissaire aux comptes américain à la réputation bien établie. Pendant neuf ans, il alerta la Commission des Opérations de Bourse de Wall Street au sujet de ce qui allait devenir l’affaire Madoff, la plus grande escroquerie jamais réalisée à Wall Street. La Commission a ignoré ses conclusions. 
    Bernard Madoff était entre autres le président de la deuxième bourse de New York après Wall Street. Lorsque les propres fils de Madoff ont alerté le FBI, il fallait se rendre à l’évidence : Bernard Madoff avait escroqué de plus de 64 milliards de dollars des investisseurs aussi cupides que naïfs. Son arnaque était vieille comme un roman de Dickens. Elle a été rendue célèbre par un escroc notoire, Charles Ponzi ; il lui a d’ailleurs depuis donné son nom. L’arnaque de Ponzi consiste ni plus ni moins à faire ce que font toutes les banques privées : Proposer un taux attractif de rémunération du capital… et espérer que les clients ne réclament pas tous en même temps leur argent. Les investissements des derniers paient les revenus des investissements des premiers. Bernard Madoff fut arrêté et condamné à 150 de prison. Son propre fils se suicidera ainsi qu’un de ses partenaires français, ex-PDG de la filiale américaine du Crédit Lyonnais, René-Thierry Magon de La Villehuchet.
    Aujourd’hui Harry Markopolos alerte sur une autre escroquerie : les comptes falsifiés de General Electric.
    Il s’agirait d’une escroquerie encore plus grande que celle qui a mené à la faillite d’Enron, la plus grosse société américaine à l’époque. Elle porterait sur 38 milliards de dollars. Harry Markopolos prévoit que la firme américaine dépose son bilan au plus tard en 2020.
    Pourquoi cette faillite nous concerne tous ? Parce que General Electric a racheté Alstom dans des conditions plus que discutables. Il suffit d’écouter Frédéric Pierucci ou Arnaud de Montebourg pour comprendre l’arnaque.
    Mais surtout il est important de réaliser qu’une grande partie de feu notre « indépendance » nucléaire dépend aujourd’hui de General Electric.
    Bruno Lemaire serait bien inspiré de profiter du besoin en liquidités de l’entreprise General Electric pour faire une offre de rachat d’Alstom afin de retrouver la maîtrise de nos centrales nucléaires, de nos sous-marins nucléaires, de notre fameux porte-avion à propulsion nucléaire, le très mal-nommé Charles de Gaulle.
    Quand les Américains découvrent l’intérêt d’une sécurité sociale publique
    Les Américains ont pris l’habitude d’apprendre que leurs plus importantes entreprises ont des comptes falsifiés comme ce fut le cas pour Enron, Worldcom, Lehman Brothers ou encore la société de Jeffrey Epstein tout récemment.
    Dans un rapport disponible en ligneHarry Markopolos se veut encore plus alarmant : « En fait, la fraude comptable de 38 milliards de dollars de General Electric (GE) représente plus de 40% de la capitalisation boursière de GE, ce qui la rend bien plus grave que les fraudes comptables d’Enron ou de WorldCom. »
    Comme son nom ne l’indique pas, General Electric (GE) vend aussi des assurances santé. Et c’est cette unité qui risque de faire couler l’entreprise. 8 contrats de couverture d’assurance médicale longue durée représentent au moins 95% du déficit. Et Harry Markopolos est catégorique : « Soit ces 8 compagnies d’assurances ont déposé de faux bilans, soit le bilan financier de GE a été falsifié. » ERAC est l’une des sociétés d’assurance médicale de GE Capital, celle qui enregistre les pertes les plus importantes. 
    L’âge moyen de ses souscripteurs est de 75 ans. GE a alloué une réserve de 15 milliards de dollars pour faire face aux demandes de remboursement de soins médicaux. Malheureusement, la tranche d’âge des 76/80 ans devrait afficher une augmentation de 77% de la demande de remboursements des frais médicaux. Les pertes de GE devraient alors connaître une croissance exponentielle, de l’ordre de 750% à 1 000%.
    En fait, GE aurait besoin de 29 milliards de dollars pour couvrir ces pertes, dont 18,5 milliards immédiatement. Or GE manque cruellement de liquidités ; ils avouaient posséder 495 millions de dollars en 2018. Et ils ont déjà dû demander une dérogation spéciale du Kansas Insurance Department (KID) pour pouvoir financer sur 7 ans la réserve supplémentaire de 15 milliards de dollars.Et, d’après les équipes de Harry Markopolos, cette réserve supplémentaire ne sera pas suffisante pour éviter la faillite ».
    Yamine BoudemaghLe Club de Mediapart, le 22 août 2019

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/faillite-imminente-de-general-electric.html

  • Immigration : l'Aide médicale d'Etat bientôt réformée ?

    C'est Le Monde qui en a parlé, le jeudi 1er août :  le gouvernement a commandé à deux services étatiques un rapport sur l'aide médicale d'État (un milliard d'euros versé chaque année pour soigner les migrants illégaux, soit 300.000 étrangers : un comble, qui revient à favoriser ceux qui se mettent hors-la-loi et qui envoie un curieux message à tous : plutôt que de respecter la loi, les lois, bravez-les, vous ne serez pas perdants...).

    Le gouvernement, nous dit Le Monde, a commandé à l’inspection générale des finances (IGF) et à l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) un rapport sur l'aide médicale d'État; les conclusions de ces travaux, débutés cet été, doivent être rendues en octobre (moment de l’examen parlementaire du budget de l’État).

    La mission a déjà procédé à plusieurs auditions; elle est composée de trois inspecteurs de l'IGF et d'une inspectrice de l'IGAS : "Ils répondent à une commande politique, qui est de réformer l’AME pour en limiter les abus", explique au Monde l'une des personnes auditionnées; "Ils estiment que la France a le système le plus généreux en Europe. Ils posent des questions sur les filières d’immigration et nous ont parlé des Géorgiens, des Albanais et des Algériens qui viennent se soigner, notamment pour des pathologies coûteuses comme le cancer et l’hépatite B."

    Une autre de ces personnes auditionnées déclare : "J’étais étonné de constater à quel point le discours des inspecteurs était politique. Ils veulent rendre le dispositif plus acceptable pour éviter que le Rassemblement national ne s’empare du sujet."
    Parmi les pistes envisagées, écrit Le Monde, "la mise en place d’un ticket modérateur (un reste à charge pour le patient), des centres de santé dédiés ou encore la réduction du panier de soins pris en charge". La dernière mesure pourrait inclure, par exemple, l'exclusion des soins psychiatriques de l'AME.
    Pour nous, tout ceci n'est, de toutes façons, que scandale et/ou poudre aux yeux : c'est l'AME elle-même, dans son principe, qu'il faut supprimer, et renvoyer immédiatement tout clandestin vers son pays d'origine.
    Quand "le tam-tam de Jonathan" - pour reprendre le titre du livre de Jean Raspail - avertira les candidats au départ en Afrique ou ailleurs que "en France, c'est fini", la pression migratoire diminuera forcément, chez nous...
  • Les radars tourelles déjà en feu : Macron, Philippe et Castaner n’ont décidément rien compris !

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    Ici même, il y a quinze jours, Jean-Luc Tari vous informait de l’implantation des nouveaux radars tourelles, plus performants, plus sûrs, plus, plus… et terminait par la question que les concepteurs et les décideurs auraient dû se poser avant toute implantation : « Quelle sera la réaction des Gaulois réfractaires au changement ? »

    Certes Christophe Castaner avait donné aux préfets des consignes d’extrême discrétion pour cette opération de remise en état du parc de radars détruit aux deux tiers à l’occasion de la révolte des gilets jaunes, qui, faut-il le rappeler, partit de là.

    Un début de réponse vient d’être apporté par des Gaulois de…Savoie. Le Parisien, dans un article au titre éloquent (“Les «invincibles» radars tourelles déjà vandalisés“), rapporte qu’en une nuit, du 12 au 13 août, sur 6 nouveaux radars, l’un a été incendié et deux autres détruits avant même leur installation. Mais il n’y a pas que la Savoie à abriter d’irréductibles Gaulois : dans l’Aude, ce ne sont pas moins de huit radars tourelles sur 14 qui ont été dégradés ou incendiés ! Le Parisien ajoute sobrement que « partout en France, les actes de vandalisme se multiplient. Masse, essence, peinture… tout est bon pour neutraliser ces serial flasheurs. »

    Il y a un an jour pour jour, en plein cœur du mois d’août, j’indiquais ici même que les attaques contre les radars partout en France annonçaient une véritable révolte.

    Un an après la crise des gilets jaunes, les mêmes responsables, Emmanuel Macron, Edouard Philippe et Christophe Castaner, sont toujours à leur poste et commettent les mêmes grossières erreurs. Au moment où il a de nouveau le feu à ses radars perchés, le Président Macron, tweete en anglais sur la forêt amazonienne : “Our house is burning“. N’a-t-il pas vu que ses “serial flasheurs are also burning in his own house” ? Mais peut-être faudrait-il qu’il se mette enfin à l’apprentissage intensif du gaulois pour la rentrée.

    Au fait, à ce stade d’aveuglement, de bêtise et d’imprudence dans la conduite d’un peuple et d’un pays en crise, vous diriez que ce sont des “serial” quoi, nos trois amis ?

    Dominique Monthus

    https://www.bvoltaire.fr/les-radars-tourelles-deja-en-feu-macron-philippe-et-castaner-nont-decidement-rien-compris/