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économie et finance - Page 267

  • « Enquête sur la loi du 3 janvier 1973 » de Pierre-Yves Rougeyron

    Loi3janv600.jpgL’Enquête sur la Loi du 3 janvier est un livre choc.

    Il montre, point par point, comment la France a été mise en esclavage par la dette avec juste un simple texte anodin.

    Il montre comment, en l’espace de 40 ans, chaque Français s’est retrouvé avec une dette de 30.000 euros sur le dos au nom du pays.

    Il montre comment l’élite des hauts fonctionnaires a renoncé, pas à pas, à la Nation française, à son âme et à son indépendance. C’est l’histoire des manipulations successives, organisées et pilotées pour ne profiter qu’à une seule entité : les banques privées.

    Grâce à cette loi, la France a été conquise sans bruit, sans une balle tirée et sans aucune résistance : chaque semaine, ce sont 4 nouveaux milliards, empruntés par l’Etat pour payer retraites, salaires et aussi… intérêts de la dette, qui s’ajoutent aux 1700 milliards déjà dus, alors qu’au même moment 800 emplois industriels sont détruits chaque jour.

    Ce livre est le récit de la pire trahison de l’Histoire de France.

    Il doit être lu par tous les Français.

    Prix : 21€

    http://cerclearistote.com/2019/11/enquete-sur-la-loi-du-3-janvier-1973-de-pierre-yves-rougeyron/

  • Les agriculteurs montent à Paris – Journal du mercredi 27 novembre 2019

     

    Les agriculteurs montent à Paris

    Les agriculteurs prennent d’assaut la Capitale. Après avoir dénoncé leurs conditions financières difficiles et un sentiment critique de la population à leur égard, la FNSEA a exhorté les agriculteurs à faire remonter leur colère jusqu’à Paris. Nous étions sur place !

    La France rend hommage à ses soldats

    La France esseulée au Sahel

    Après la mort de 13 militaires en opération contre des djihadistes au Mali, les démonstrations de soutiens se multiplient partout en France. Un drame qui replace au centre de l’actualité l’action contre le terrorisme de l’armée française au Sahel avec l’opération Barkhane.

    Actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/les-agriculteurs-montent-a-paris-journal-du-mercredi-27-novembre-2019

  • Et maintenant Latécoère. La France veut encore abandonner un de ses fleurons à l’Etranger

    lat.jpg

    Par Charles du Geai

    L’adage est bien connu  : quand la naïveté est permanente, elle ressemble à s’y méprendre à de la trahison. L’attentisme du gouvernement et des services de sécurité français devant les velléités américaines de rachat de Latécoère est au moins un abandon en rase campagne sinon une capitulation sans avoir combattu.

    Histoire d’un crime géopolitique.

    Quand un fond d’investissement américain spécialisé dans les nouvelles technologies de pointe cherche à détenir le principal d’une entreprise française essentielle à la souveraineté nationale, la raison commande de lui fermer les portes du marché français. Searchlight Capital Partners (SCP)  est entré massivement au capital de Latécoère en avril 2019, obtenant plus d’un quart des droits de vote de la structure. 

    La holding n’allait pas s’arrêter en si bon chemin et a prévenu de sa volonté de porter une OPA sur Latécoère en juin dernier. Elle détiendrait alors les trois quarts des droits de vote de l’entreprise. Liberté capitaliste répondront certains. C’est douteux quand on sait que l’aimable fondateur de SCP n’est autre qu’Oliver Haarmann, ancien partenaire majeur de KKR, dont l’un des principaux décideurs et David Patreus, ancien directeur…de la CIA  ! KKR avait d’ailleurs déjà réussi un énorme coup contre les entreprises françaises en se portant acquéreur de Morpho, filiale de l’entreprise Safran, spécialisée dans l’identification biométrique ou dans le secteur de l’électronique de défense d’Airbus. Autant allouer directement les impôts des Français et les concours financiers gouvernementaux dans la Recherche et Développement au Pentagone  !

    Latécoère, au cœur de la souveraineté numérique.

    Emmanuel Macron et Bruno Le Maire répondront certainement qu’il en va là de la concurrence commerciale normale dans l’économie de marché. Un peu comme le président de la République vient de l’affirmer à Amiens. Toutefois, ils ne tromperont personne. Latécoère développe actuellement la technologie qui devrait remplacer la WiFi d’ici quelques années notamment en matière de protection des données et des réseaux…intéressant pour la souveraineté numérique, n’est-ce pas  ?  La LiFi (Light Fidelity) emploie en effet des savoirs photoniques pour augmenter par 160 la rapidité de la WIFi, réduire les ondes et rendre la bande passante gratuite et moins facilement espionnable.

    Comment penser que la France puisse maintenir une autonomie stratégique internationale si elle abandonne une firme qui travaille pêle-mêle  : au système d’inter-connexion de ses satellites, à la sécurité des réseaux d’Airbus, au Rafale ou à l’avion de transport de troupes militaires Airbus A400 M  ? Oncle Sam sera ravi d’avoir les détails de ces technologies clefs en main.

    Demeure une question  : pourquoi aucune campagne de presse n’est organisée pour faire connaître ce danger aux Français  ? Comment expliquer qu’aucune parole politique ne soit mobilisée afin de défendre ce fleuron national  ? L’Action Française appelle tous les patriotes à la mobilisation pour dévoiler ce nouveau scandale industriel.

    Charles du Geai, rédacteur-en-chef Le bien commun

    https://www.actionfrancaise.net/2019/11/23/et-maintenant-latecoere/

  • J-P. Garraud va signaler de vastes détournements de fonds publics au Procureur national financier !

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    Des consignes de nos dirigeants pour passer les 45 milliards de fraudes aux seules prestations sociales sous silence ? Un SCANDALE D'ÉTAT !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/25/j-p-garraud-va-signaler-de-vastes-detournements-de-fonds-pub-6193218.html

  • Elections municipales et monnaies locales

    Le groupe des Gilets Jaunes Constituants s’intéresse aux élections municipales de mars 2020. Cette vidéo est une réflexion sur les monnaies locales.

  • Krach boursier de 30 % début 2020 : le Titanic ou le Hindenburg en 2021

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    Wall Street a terminé en très légère hausse, ce vendredi 22 novembre, porté par un indicateur de confiance des consommateurs jugé satisfaisant, mais oublieux des messages contradictoires en provenance de Chine ainsi que des taux de croissance peu rassurants. Les boursiers américains se raccrochent à la moindre hirondelle, pensant qu’elle fait le printemps…

    À Paris, la semaine a été morne, avec des volumes très faibles de 3 milliards d’euros par séance, signe d’un manque d’entrain, après les envols frénétiques des semaines précédentes vers les 6.000 points. La hausse s’est cristallisée sur les seules grandes valeurs du CAC 40, car faciles à revendre, l’indice des petites et moyennes entreprises étant, au contraire, très stable, à 13.000 points, certaines accusant des chutes spectaculaires sur 12 mois : -60 % pour Showroomprivé, -55 % pour Marie-Brizard, -45 % pour Haulotte Group, -34 % pour Bic.

    Le système financier, avec ses bulles boursières, obligataires et immobilières, se dirige tout droit vers l’hyperinflation et un effondrement monétaire pour apurer l’hyper-endettement impossible à rembourser, ce qui constituera l’étape ultime d’une crise qui a commencé en 2008. Pourquoi la Serbie vient-elle d’acheter 9 tonnes d’or ? « En cas de crise », répond son président, tandis que Le Revenu titre « Assurance-vie : faut-il sortir des fonds en euros », car l’argent des épargnants placé en obligations d’État ne rapporte plus rien, et que le quotidien économique Les Échos titre « Avis de tempête sur le secteur européen de l’assurance ».

    Quelques experts viennent de déterrer deux « indicateurs techniques » de derrière les fagots avec des noms à faire trembler les foules : l’indicateur « Présage Hindenburg », faisant référence au krach du zeppelin Hindenburg, en mai 1937, à New York, et l’indicateur « Syndrome du Titanic », les deux clignotant au rouge. Le premier indicateur se base sur le fait que beaucoup de valeurs atteignent leur plus haut durant l’année, ou bien que ces valeurs atteignent toutes leur plus bas ; le deuxième indicateur clignote lorsque, avec un indice au plus haut depuis un an, le nombre des « nouveaux plus bas » des valeurs boursières dépasse le nombre des « nouveaux plus hauts » pendant sept jours de suite.

    Les indicateurs techniques et les méthodes graphiques sont à manier avec précaution, mais ne serait-ce pas un signe de ce qui nous attend ? Lorsque la perte de confiance dans le système aura encore augmenté ? Nous pensons plutôt, tant que les banques centrales peuvent encore réagir en abreuvant le marché de liquidités, à un krach-correction de 20 à 30 %, début 2020, semblable à la correction de 20 à 30 %, fin 2018, avant que la Fed n’intervienne.

    Aux États-Unis, le moment de vérité approche. Les nouvelles injections de liquidités ont poussé les marchés américains vers de nouveaux records, tandis que les facteurs sous-jacents de l’économie réelle continuent de se dégrader. Sans les opérations record sur le marché monétaire du « repo » et le nouveau QE de la Fed, Wall Street aurait déjà dérapé. La croissance américaine ne sera que de 0,3 % au quatrième trimestre, selon la Fed, tandis que les Bourses ignorent les déficits publics et commerciaux qui explosent ainsi que la dédollarisation en cours. Un krach des marchés de 30 %, en 2020, et un cours de l’once d’or à 1.900 dollars sont du domaine du possible.

    Henry Suttmeier, du magazine Forbes, reproche à Jerome Powell, le président de la Fed, de ne pas voir les bulles qui se forment, et plus particulièrement une nouvelle bulle immobilière, tandis que les dettes des ménages continuent de gonfler dangereusement et que l’OCDE s’inquiète d’un risque de stagnation, à long terme, de l’économie mondiale, avec des taux de croissance qui diminuent partout dans le monde, sauf en Inde.

    Le bilan de la BCE est à 4.680 milliards d’euros. Christine Lagarde doit en finir avec la politique monétaire insensée du « QE » et des taux négatifs, quitte à déplaire aux marchés, à Macron et à l’Italie, car ces taux sont contraires au bon sens économique, porteurs de bulles ainsi que d’une catastrophe en 2021, semblable à celles du Titanic et du Hindenburg.

    Marc Rousset

    https://www.bvoltaire.fr/krach-boursier-de-30-debut-2020-le-titanic-ou-le-hindenburg-en-2021/

  • 5 décembre 2019 : journée à très haut risque pour la Macronie si la convergence des luttes se poursuit

    5 décembre macron edouard philippe castaner manifestation police gendarmerie.png

    Le 12 décembre 1995, au plus fort de la contestation, deux millions de Français étaient descendus dans les rues pour dire NON au Plan Juppé.Vingt quatre ans plus tard, le premier ministre Edouard Philippe exhume les cendres d’une politique massivement rejetée par les Français de l’époque.
    La Macronie espère bien réussir ce qu’Alain Juppé, « droit dans ses bottes », avait partiellement raté en 1995..
    Imposer aux Français une politique d’austérité pendant qu’ultras-riches et politiciens s’en mettent toujours plus dans les poches..
    Au prix d’une terrible répression ayant infligé des blessures de guerre à des manifestants, le gouvernement a tenu bon malgré une année de contestation des Gilets jaunes, bien aidé, il faut l’avouer, par des casseurs ayant largement affaibli le mouvement.
    Mais il va être beaucoup plus délicat pour l’exécutif de réprimer de la même manière des grévistes, surtout si leur nombre est important.
    Paralysie des transports routiers, ferroviaires, aériens et maritimes, blocage des raffineries..
    Il n’en faut pas davantage pour totalement scléroser un pays et son économie.
    Non structurés sur le plan syndical, les Gilets jaunes ne peuvent manifester qu’en dehors de leur temps de travail, sur leur temps libre personnel.
    C’est toute la différence avec des grévistes qui utilisent leur emploi, leur temps de travail, comme un moyen de lutte.
    Une grève bien menée est un moyen particulièrement efficace pour faire plier un gouvernement.
    Ce n’est pas pour rien que les personnels actifs de la police nationale n’ont pas le droit de grève et que ce droit de grève, de manière générale, est très régulièrement attaqué.
    Les grandes centrales syndicales et notamment la CFDT jouent, tout comme les syndicats de police, au poker menteur, tant avec le gouvernement qu’avec les Français.
    Ils posent un ultimatum sachant qu’à deux semaines du jour J, on ne peut plus rien obtenir de sérieux de la part de cet exécutif, si ce n’est des miettes.
    Soit les syndicats vont encore une fois se coucher devant quelques pseudos concessions faites par le gouvernement et trahir à nouveau les Français tout en criant victoire, soit ils vont devoir aller jusqu’au bout du bras de fer engagé.
    Il n’y a pas d’autre alternative possible.
    Pour des millions de Français, la qualité de vie et le pouvoir d’achat ont disparu comme pour une majorité de policiers, au bout du rouleau..
    La fracture sociale de 1995 est devenue un gouffre abyssal en 2019..

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/5-decembre-2019-journee-tres-haut.html

  • « Bruxelles encore fâchée par les dettes de la France, de l’Italie et de l’Espagne » L’édito de Charles SANNAT

    « Bruxelles encore fâchée par les dettes de la France, de l’Italie et de l’Espagne » L’édito de Charles SANNAT
     
    Mes chères impertinentes, chers impertinents,
    L’UE est inquiète des dettes françaises, italiennes et espagnoles.
    Voici le titre pudique et bien politiquement correct du site pro-européen (et passionnant) Euractiv.fr.
    En effet, comme vous le savez le traité dit de Maastricht fixe dans le marbre quelques règles de fonctionnement budgétaires dans le cadre d’un pacte de stabilité.
    Bref, derrière tout ce blabla technique et technocratique, se cache une idée importante.
    Si nous faisons maison commune monétaire, nous devons avoir ue cohérence financière et budgétaire entre les membres.
    C’est disons-le … logique et parfaitement compréhensible d’un point de vue économique.
    Quand on part en vacances entre amis, généralement, on abonde chacun par parts égales à un « pot commun » qui sert à régler les courses communes.
     Parfait. Sauf que si Pierre boit 10 bouteilles de bon vin, là où Charles ne boit que de l’eau (pétillante les jour de fête), que Jean mange des pâtes (au beurre quand le mois est bon) mais que Paul, lui ne mange que du saumon et des mets délicats, il va y avoir un moment où ceux qui ne mangent pas grand grand-chose ne voudront pas payer les courses de ceux qui s’engraissent…
    C’est là que cesse la comparaison, car lorsque l’on parle d’une zone monétaire il y a tout de même des choses un peu plus compliquées.
    Nous y reviendrons.
    Quels sont les critères de « stabilité » pour faire monnaie ensemble ?
    Simple.
    Une dette qui ne doit pas dépasser 60 % du PIB… bon la France est à 100 %, enfin presque, l’Italie je n’en parle même pas.
    L’Espagne un poil mieux mais ce n’est guère brillant.
    Un déficit qui ne doit pas dépasser les 3 % du PIB chaque année…
    Et comme chaque année, nous explosons plus ou moins gravement les seuils.
    Les déficits de l’année en cours, se transforment évidemment en dette pour l’année suivante et viennent dégrader notre ratio de dette sur PIB ces fameux 60 % que nous avons un tantinet dépassés.
    Du coup, comme tous les ans, Bruxelles pas content !
    Bruxelles pas content, mais j’ai comme l’impression que tout le monde s’en contre-fiche au-delà de Bruxelles et de Berlin !
    « La Commission n’a pas réclamé d’ajustements des plans budgétaires français et italien, mais la Belgique et l’Espagne ont été sommées d’apporter des modifications au leur.
    Étant donné que Madrid et Bruxelles n’ont envoyé aucun projet révisé à l’exécutif européen, les deux pays devront présenter un exercice comptable à jour et complet le plus rapidement possible. Le plat pays et la péninsule ibérique œuvrent actuellement à la formation d’un nouveau gouvernement après la tenue d’élections législatives plutôt cette année.
    Les feuilles de route envoyées par le Portugal, la Slovénie, la Slovaquie et la Finlande ne respectent pas non plus la réglementation budgétaire. La Commission leur a donc demandé de « prendre les mesures nécessaires » sans attendre afin d’aligner leur plan budgétaire sur le pacte de stabilité et de croissance ».
    Imaginez un peu Macron, notre mamamouchi en chef dont la cheffitude ne tient plus qu’à un fil (jaune), mettre en place un plan de rigueur non pas pour réduire la dette de la France, mais juste pour faire un budget pour une fois à l’équilibre !
    Il faudra couper les dépenses de 3 points de PIB et encore je suis gentil, en réalité il en faudrait un peu plus, mais disons 3 points de PIB.
    Soit un PIB d’environ 2 300 milliards d’euros (c’est un poil moins mais ce n’est pas important), soit 3 pour cent de 2 300 milliards = 69 milliards d’euros d’économies de dépense à faire.
    Avec 50 milliards d’euros pour l’Education nationale qui est notre premier poste de dépense, je propose de fermer toutes les écoles séance tenante et de renvoyer les gamins à la maison…
    Bon même comme ça il va manquer encore 19 milliards pour faire plaisir à Bruxelles…
    On peut donc fermer la justice, tous les tribunaux, les avocats et autres trucs de ce genre… voici de quoi économiser 7 milliards…. mazette ! Il en manque encore !
    Vous voyez où je veux en venir n’est-ce pas ?
    N’imaginez pas une seule seconde que je sois sérieux et veuille fermer les écoles et les tribunaux.
    Réduire la dette ce n’est pas possible !
    Tourner le truc dans tous les sens.
    Secouez le problème. Agitez les idées que vous voulez.
    Réduire la dette et nos dépenses n’est pas possible.
    Et si Macron veut trop réduire la dette, les mamamouchis se feront réduire les têtes, ce qui n’est jamais une option humainement agréable ni même souhaitable évidemment.
    Du coup au lieu de faire – 69 milliards, c’est plutôt plus de déficit.
    La faute aux vilains Gilets Jaunes, mais en réalité, si Bruxelles nous laisse à peu près en paix, c’est grace aux Gilets Jaunes.
    Macron sauvé par les Gil et John !
    Entre une révolution saignante et sanglante, et un déficit budgétaire, même Bruxelles (et ses technocrates qui ne brillent pas par leur conscience aiguë de ce qu’endure le petit peuple comme nous), devrait choisir le déficit et la dette.
    Et c’est pour cela que Bruxelles ne dit rien à Macron et à notre doudou normand Edouard Philippe.
    Ce qui permet de tirer une première conclusion.
    Macron ne doit surtout pas éteindre le mouvement des Gilets Jaunes, car sinon Bruxelles voudra réduire la dette et le peuple français réduira les têtes.
    Donc, il faut une juste de dose de Gilets Jaunes.
    Seconde conclusion, et c’est au delà de la plaisanterie de la conclusion précédente, évidemment la plus importante.
    D’abord la seule manière de payer les dettes est de le faire par la monnaie et par l’ajustement monétaire (en France c’était les dévaluations).
    Si l’on ne peut pas le faire au niveau européen avec la BCE alors le coût social est celui d’une révolution qui sera dévastatrice pour tous les mamamouchis.
    Ce coût n’est pas acceptable.
    Il vaut mieux donc un retour aux monnaies nationales qui sera tout de même douloureux puisque l’euro a empêché les ajustements progressifs pour remplacer cela par un ajustement brutal en cas d’explosion de l’euro.
    L’idéal serait une politique d’ajustement menée par la BCE mais dont les Allemands ne veulent pas puisqu’ils seraient les plus couillonnés dans une telle hypothèse (ce qu’avait prévu Mitterrand).
    Enfin, si les traités c’est important, fondamental et essentiel, la réalité montre que cela fait 20 ans que l’on s’assoit sur les règles.
    Nous sommes la France.
    Et si la France ne veut pas, alors la France ne veut pas.
    Les traités sont faits pour être changés, négociés, et révisés.
    Quand c’est impossible, nous pouvons même les déchirer.
    Ainsi va l’Histoire.
    Nous sommes la France.
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
     
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/bruxelles-encore-fachee-par-les-dettes.html

  • AU-DELÀ DU POPULISME : UN TEXTE DE GABRIELE ADINOLFI

    2753196623.jpgLes récents succès du populisme en Europe, s’ils doivent être considérés comme un pas dans la bonne direction, ne constituent qu’un point de départ et doivent être complétée par une action plus approfondie, celle, en particulier, que mène le réseau européen des Lansquenets, créé et animé par notre camarade Gabriele Adinolfi. Celui-ci vient de mettre les choses au clair dans le texte que nous publions ci-dessous-ForumSi

    « AU-DELÀ DU POPULISME »

    « La forte percée de Vox en Espagne débouche sur un gouvernement minoritaire de gauche qui accentue la tension. Ce n'est pas si différent de ce qui se passe en Italie, en France, en Allemagne.

    Nous assistons aujourd'hui à une “crise de représentativité” de la classe dirigeante (progressistes et bourgeois), face aux exigences de déçus de la mondialisation s’exprimant dans le “populisme”. Entre la première et les seconds, se situe le pouvoir économique, qui n’est pas complètement unitaire et s’articule en fonction des besoins du moment historique.

    Cette divergence à trois niveaux crée une impasse apparente. Sur le plan du pouvoir réel qui, plus que des stratégies, exprime des orientations, nous avons la classe politique vétuste et obsolète, laquelle, ancrée sur l'”Etat profond”, livre une guerre civile abstraite mais constante, évoquant et provoquant des fantasmes et des climats d’urgence, et les représentants du populisme, qui avancent dans les urnes mais sans rien exprimer de concret.

    Le précédent socialiste

    Dans les cours et recours historiques, les analogies offrent parfois des scénarios inversés.

    Avec des différences dues notamment à la démographie, nous nous trouvons un peu dans la situation d’il y a cent ans. À l'époque, la rébellion était vaguement prolétarienne et socialiste ; aujourd'hui, elle est populiste et petite-bourgeoise. Mais le manque de préparation de ses représentants politiques est le même.

    Le socialisme a erré entre deux chimères. Il y a eu les revendications maximalistes (c'est-à-dire la révolution, et rien de moins) qui, faute de réalisme, se sont réfugiées dans le mythe de l'effondrement du système. Il en va de même pour les populistes, qui attendent à tout moment la capitulation des banques et des structures en place. Il y avait aussi le réformisme, qui reposait sur cette illusion que la négociation allait transformer progressivement le capitalisme en socialisme. Mais il n'a même pas eu la force de négocier, les représentants syndicaux n'étant ni les représentants de l'ensemble du prolétariat, ni organisés comme il aurait dû l'être.

    Aujourd’hui, les politiciens populistes espèrent, avec le vote, changer des relations de pouvoir consolidées, alors que le succès électoral ne peut à lui seul atteindre cet objectif, comme l’a prouvé l’après-guerre 14-18, lorsque les socialistes étaient majoritaires en Allemagne et en Italie, et ont fini par perdre toute confrontation politique.

    La leçon de Lénine et Mussolini

    Seuls deux révolutionnaires ont émergé à cette époque.

    L'un d’ eux, Lénine, expliqua même aux représentants d'autres nations de l'Internationale communiste combien les deux voies empruntées jusqu'alors étaient fallacieuses et comment un processus révolutionnaire devait être accompagné par la création d'un parti-stratège capable de se doter des moyens de confrontation, de bataille et de négociation, et, surtout, de ne pas se diluer dans sa dialectique avec le front opposé.

    L'autre, Mussolini, est allé beaucoup plus loin, en comprenant que le schéma élémentaire de la lutte des classes était invalidant et qu'il devait être remplacé par le conflit entre producteurs et parasites, pour l'introduire dans le concept révolutionnaire de la nation.

    En l’occurrence, les producteurs ne sont pas ici seulement les petits entrepreneurs, mais toutes les forces impliquées dans un processus de production.

    Mussolini, comme Lénine, théorisa la stratégie du parti et lui permit de pratiquer l'organisation des producteurs, comme le faisait le Russe avec le seul prolétariat.

    Sans les mettre au même niveau, il ne faut pas oublier qu'ils ont tous deux gagné et que les faits leur ont donné raison.

    Le rôle joué par les Lansquenets

    Telle est la leçon à tirer avant qu'il ne soit trop tard.

    Il faut, en Europe, un  parti-stratège, de cadres plutôt que de masse, qui se mette en relation avec les composantes sociales de producteurs par le biais de leur organisation politico-économique, et qui puisse donc jouer un rôle positif d'avant-garde stratégique et porteuse de propositions.

    Notre tâche principale est d’aller dans cette direction.

    Je peux dire avec une pointe de fierté que cette ligne, que j'essaie d'étayer depuis quelques années maintenant, commence à être mise en œuvre dans plusieurs pays européens. Il ne s’agit pas de construire un parti (ou un mouvement) qui s'impose aux autres, mais d’opérer là où les éléments favorables existent déjà, de les diriger et de leur donner corps et âme, en les retirant des illusions maximaliste et réformiste.

    Il ne s'agit donc pas de recruter des personnes dans un nouveau conteneur, mais de les activer dans des synergies opérationnelles partageant une “cosmovision”, ainsi qu’une mentalité pratique et clairvoyante. » 

    Gabriele Adinolfi

    http://forumsi.fr/2019/11/au-dela-du-populisme-un-texte-de-gabriele-adinolfi.html?fbclid=IwAR0q82niVDDEF4SpisOn_WWE3ssK-pn4a9kMDJp54Fqd0DdNoUVFqxnSEtE

  • Faillite des retraites : ils n’ont rien voulu savoir…

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    C’était dans les années 70. La cigale contre la fourmi. Lorsque le démographe Alfred Sauvy alertait les écomomistes : si nous ne faisons pas plus d’enfants, le système des retraites va s’effondrer !

    Claude Sarraute, dans Le Monde, balayait d’un revers de main les réflexions du « radoteur » : je paie mes cotisations, j’aurai droit à une pension ! Cette génération de fourmis trop gâtée par les efforts de ses parents n’a rien vu venir, rien entendu, rien compris. Elle s’est voulue consommatrice, bénéficiaire et non redevable de l’avenir.

    50 après, on y est ! L’implacable réalité économique frappe les baby-boomers de plein fouet. On l’a appris cette semaine : en 2025, notre système de retraites passe dans le rouge avec un déficit programmé de 10 milliards d’euros. Qui va payer ?

    Bien sûr, des solutions sont envisagées sur la pointe des pieds pas le gouvernement : rallongement du temps de travail, du nombre de trimestres nécessaires, baisse des pensions, recul de l’âge pivot.

    Pour Emmanuel Macron, la priorité c’est la manière de présenter le menu aux Français.
    La crise sociale, les syndicats en embuscade contraignent le président de la République, Édouard Philippe et Jean-Paul Delevoye à souffler le chaud et le froid et à brouiller les pistes.

    Personne n’y comprend rien mais personne n’est dupe : le coup du système à points servira de variable d’ajustement. C’est François Fillon qui a lâché, en 2016 : « Le système par points, ça permet une chose qu’aucun politique n’avoue : baisser chaque année la valeur des points et donc le niveau de pension. »

    Aux politiques, donc, de se contorsionner et d’inventer des techniques de com’ pour désamorcer la bombe sociale ; aux Français de se serrer la ceinture. Sans qu’aucune solution pérenne ne soit jamais envisagée pour l’avenir de toute une génération à la manière d’Alfred Sauvy : la nécessaire relance de la natalité française.

    Mécaniquement, compte tenu de l’allongement de la durée de vie, l’équilibre n’est plus possible. Le nombre de retraités ne va cesser d’augmenter (16,3 millions en 2018 pour 24,5 millions en 2070), tandis que les Françaises font de moins en moins d’enfants (moins de 1,88 par femme). Les actifs de demain ne seront pas assez nombreux.

    Loin d’encourager la natalité, le rapport Delevoye aggrave la situation des familles nombreuses. Grandes perdantes de la réforme, elles sont laissées sur le bord de la route, comme si elles ne comptaient pour rien dans le système. Elles sont pourtant l’investissement nécessaire dans l’avenir. Pas d’enfants, pas de retraites !

    Les mères de famille seront sacrifiées : leurs trimestres acquis lors de la mise au monde de leurs enfants rayés d’un trait de plume (4 à 8 trimestres par enfant, selon le secteur privé ou public). Les bonifications de 10 % allouées aux familles nombreuses sont également supprimées. Remplacées par une majoration de 5 % par naissance. Au bénéfice des familles monoparentales moins nombreuses.

    Nos politiques s’adaptent au paysage sociologique, les familles à enfant unique sont majoritaires en France : 44,9 %, contre 3,8 % pour les familles de 4 enfants ou plus, mais ne cherchent pas à inverser la tendance. Même si c’est, objectivement, une bonne chose pour l’avenir des Français. Constater, remédier plutôt qu’agir dans l’intérêt de tous.

    L’encouragement et le soutien à la natalité sont sujets à proscrire. Sauf s’il s’agit de PMA. L’intérêt national est concentré sur la procréation de quelques couples de lesbiennes ou quelques femmes isolées. Pas sur l’avenir des Français.

    Rien n’a changé depuis Claude Sarraute. L’aveuglement du vieux monde ne cherche qu’à satisfaire la génération présente. Sans souci de ses enfants. Personne ne souhaite inverser la vapeur. Malgré la réalité économique qui se révèle à travers la faillite des retraites.

    La submersion migratoire suffira-t-elle pour remédier au financement des retraites ? C’est sans doute là-dessus que certains comptent. Jeu dangereux aux conséquences incalculables pour les générations à venir.

    Sabine de Villeroché

    https://www.bvoltaire.fr/faillite-des-retraites-ils-nont-rien-voulu-savoir/