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économie et finance - Page 261

  • Édouard Philippe : son plan rantanplan pour la Seine-Saint-Denis

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    « 10.000 € à celui qui réussit à tenir cinq ans dans le département de la  ! Approchez, Mesdames, Messieurs les fonctionnaires ! Par ici, les téméraires, par ici, les valeureux ! Qui veut tenter sa chance ? »

    Pour les besoins de son plan pour la Seine-Saint-Denis, Édouard Philippe se fait bateleur de fête foraine. À la manière de ces attractions d’antan où, juché sur une estrade, un bonimenteur faisait miroiter une prime mirobolante à toute personne qui parviendrait à terrasser le colosse maison, debout à ses côtés en maillot léopard, le Premier ministre promet monts et merveilles aux agents des services publics qui réussiront à survivre cinq ans dans l’enfer de la banlieue nord.

    Dans sa version moderne, l’annonce peut s’apparenter à une épreuve de « Fort Boyard ». En plus difficile. Le colosse, les tigres, les araignées et le saut à l’élastique réunis en un seul lieu. À la porte d’Aubervilliers, Olivier Mine retournera la clepsydre remplie d’eau bleutée et les malheureux entreront dans le département maudit. Sur un écran, quelques collègues restés au dehors encourageront les concurrents… « Allez, tu peux y arriver ! Plus que quatre ans et demi ! »

    Vidéosurveillance renforcée, installations des médecins prises en charge jusqu’à 100 %… Des ponts d’or pour les inconscients prêts à s’aventurer en ce territoire hostile. Matignon passe en mode « Française des jeux » : 100 % des gagnants ont tenté leur chance dans le 93. Certains en reviennent indemnes ! Et cousus d’or !

    Une fois de plus, le satané Zemmour vient dire tout haut ce que beaucoup osent à peine penser tout bas : « Le problème de la Seine-Saint-Denis, c’est l’immigration, pas la police ou le logement. » Face à lui, sur le plateau de CNews, les mêmes faux-semblants. Pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents, revoici la faute à l’urbanisme, la faute aux transports, la couleur des murs, l’âge du capitaine… À venir : la faute au dérèglement climatique.

    En tant que copier-coller des gouvernements précédents, la Macronie perpétue le folklore désormais bien établi du plan banlieue. À défaut d’en finir avec le laxisme ambiant, avec la peur de l’embrasement et autres terreurs de poules mouillées, le gouvernement Philippe ressort le biniou cracheur de fric. Cette finance miraculeuse qui, d’un seul coup d’un seul, transformera le loup en agneau, le cannabis en pâte à modeler et la mosquée salafiste en temple bouddhiste.

    Dans son numéro de pyromane qui finance la caserne des pompiers, Édouard Philippe fut impeccable. Plan, plan, plan, rantanplan… Et quel sens du rythme !

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/edouard-philippe-son-plan-rantanplan-pour-la-seine-saint-denis/

  • Argent public : Emmanuel Macron fait déraper les dépenses de l’Elysée

    VOITURES, REPAS, MÉNAGE… COMMENT EMMANUEL MACRON FAIT DÉRAPER LES DÉPENSES DE L’ÉLYSÉE

    […]

    En 2018, 89.669 euros supplémentaires ont été déboursés pour l’achat de nouvelles voitures.

    […]

    Autre poste de dépenses important : les frais alimentaires. La facture est cette fois plus élevée de 500.000 euros. Le palais présidentiel explique cette fois avoir dû organiser beaucoup plus de repas de travail…

    […]

    Concernant les frais de ménage, ils ont eux aussi explosé depuis l’arrivée de Macron à l’Élysée, note L’Obs.

    […]

    À cela s’ajoutent les travaux entrepris dans le Palais. La salle des fêtes en tête. Sa rénovation qui a duré cinq mois a pesé lourd dans les finances, en particulier la nouvelle moquette rouge et or qui a elle seule a coûté pas moins de 300.000 euros.

    […]

    Capital

    http://www.fdesouche.com/1288023-argent-public-emmanuel-macron-fait-deraper-les-depenses-de-lelysee

  • Bientôt la fin de l'argent pas cher ?

    6a00d8341c715453ef0240a4c09fdd200d-320wi.jpgLa passation de pouvoir, de Mario Draghi à Christine Lagarde, ce 28 octobre à Francfort s'est déroulée dans la plus parfaite courtoisie. Plus de 400 personnes saluaient le départ de celui qui avait tenu la barre alors même que l’Eurozone aurait dû exploser, sous la pression de la crise des dettes souveraines. Et en particulier ce sont deux dirigeants politiques, Mme Merkel et son homologue parisien, qui soulignaient son rôle de sauveteur d'une monnaie élaborée dans un contexte non moins politique, celui des négociations de Maastricht de 1991, et conservée en référence pour des raisons, elles aussi politiques : la volonté des États de maintenir le cap sur le projet d'Union européenne selon les procédures définies à l'époque de Kohl, Mitterrand et Delors.

    Lorsque la nouvelle dirigeante entrera en fonction, à la tête de la banque centrale européenne, le 1er novembre un nouveau temps s'ouvrira, incluant un regard peut-être plus économique et, éventuellement moins laudateur, sur le bilan, à ce jour, de la Banque centrale européenne.

    Mme Lagarde a jusqu'ici laissé entendre qu'elle continuerait la politique d'argent pas cher, d'argent quasi subventionné par la banque centrale, de son prédécesseur. Elle n'a pas cependant indiqué combien de temps durerait cette continuité…

    On va peut-être ouvrir les yeux, en effet, sur l'augmentation, à hauteur de quelque 2 600 milliards d'euros de ce qui pourrait porter le nom de fausse monnaie, par rachat des dettes souveraines, et par de prêts systématiques à des taux désormais négatifs à des technocraties bancaires incapables de distribuer des crédits à des activités productives, rémunérant raisonnablement les prêteurs.

    Peut-être fallait-il faire, durant les 10 dernières années ce qu'a fait Draghi pendant le temps de son mandat, de 2011 à 2019, afin de sauver la monnaie unique. On désirait, en effet, à tout prix appliquer à l'élaboration des institutions européennes la recette de Helmut Kohl. Elle avait fort bien réussi à l'unification allemande lors de l'effondrement du bloc soviétique. L'échange, à une parité absolument factice, du mark de l'est contre le mark de l'ouest avait permis d'absorber les Länder, gouvernés jusque-là par les communistes, dans la république fédérale : le même procédé, basé sur un demi-siècle de réussite monétaire ouest-allemande allait permettre, croyait-on, de créer à marche forcée une Europe fédérale.

    N'oublions pas cependant que, pendant quelque 15 ans, la situation de l'emploi dans les Länder de l'est a été désastreuse, et qu'il a fallu les mesures courageuses du gouvernement Schröder et notamment les lois Hartz de 2003-2005, pour en sortir.

    À l'échelon européen, nous vivons, depuis bientôt 30 ans, les conséquences de ce choix de nos gouvernants successifs et le Brexit n'en constitue, à certains égards, qu'une péripétie.

    À noter d'abord, fondamentalement, que l'idée de procéder en commençant par la monnaie a relégué au second rang de mesquines considérations régaliennes telles que : la défense commune, l'identité culturelle, la sauvegarde des frontières extérieures, etc.

    À noter également que, lorsqu'en 2015, la chancelière Merkel a cru bon de prononcer son fameux "wir schaffen das", aux conséquences calamiteuses, peut-être pensait-elle que, pour la question migratoire, son excellent deutsche mark devenu euro suffirait à résoudre tous les problèmes. Elle se trompait. Comme elle s'est trompée dans ses choix énergétiques catastrophiques.

    Merkel a fait son temps comme Draghi a fait son temps.

    Sur le plan économique, les conséquences des taux d'intérêt artificiellement bas commencent à apparaître dans toute l'Europe.

    La veille de la gentille petite cérémonie de Francfort, on votait en Thuringe et en Ombrie. Dans le vieux Land, toujours dirigé par les ex-communistes de die Linke, est arrivé en tête, avec 24 % des voix, Alternativ für Deutschland. Ce parti n'est pas né à "l'extrême droite" contrairement à ce qu'on entend répéter sur tous les médias désinformateurs : il est apparu, en fait, en rupture avec la politique monétaire de Draghi, puis, subsidiairement avec les lubies migratoires de Merkel. Dans la patrie de saint François d'Assise, on a assisté au triomphe de cette Lega que l'on disait morte, à la suite de l'erreur d'aiguillage récente de son principal dirigeant.

    L'histoire sonne à la porte. Elle tambourine. Elle ne s'endormira pas.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/

  • Gilets jaunes : trois quarts des Français estiment que le mouvement n’est pas fini

    Presque un an après le début des manifestations, le mouvement des gilets jaunes n’est pas définitivement et totalement arrêté, jugent 76% des Français, selon le baromètre mensuel Odoxa d’octobre 2019 pour la presse régionale, France Inter et L’Express, publié ce mardi.

    L’Express

    https://www.tvlibertes.com/actus/gilets-jaunes-trois-quarts-des-francais-estiment-que-le-mouvement-nest-pas-fini

  • Ils vont tuer le nucléaire français


    « La France fabriquera des t-shirts pendant que la Chine produira des voitures électriques » (Laurent Alexandre).
    Si la France avait depuis 25 ans ne serait-ce que gardé au même niveau son industrie, il y aurait aujourd’hui entre 1,5 et 2 millions d’emplois de plus en France et notre balance commerciale serait excédentaire.
    Nous étions les champions mondiaux dans l’aviation (Airbus l’est resté), les TGV, le nucléaire. Imprégnés de l’idéologie écologiste rétrograde et réactionnaire hostile à tout ce qui est vitesse et nucléaire, les gouvernements socialistes successifs ont abandonné l’industrie, la vérolant par une nuée de normes souvent irréfléchies, ou vendant ses meilleurs morceaux, comme les turbine Alsthom passées sous contrôle américain, ou encore en laissant partir ses meilleurs ingénieurs, comme ceux d’Areva, en Chine qui est maintenant à la pointe du nucléaire mondial.
    C’est ce domaine que l’un de ses meilleurs spécialistes défend dans cette interview réalisée par Le Point, où il dit qu’il est encore temps de sauver le nucléaire, seul espoir authentique et sûr d’une décarbonisation de l’atmosphère, ce que le GIEC reconnaît dans son dernier rapport de 2018.
    Il n’y a pas de ministre de l’industrie en France.
    C’est une secrétaire d’État qui en est chargée.
    Sciences Po-ENA comme il se doit, dont l’expérience professionnelle se limite aux voitures et stations de ski !
    Aucune formation scientifique, comme son patron Bruno Le Maire.
    Yves Bréchet, ingénieur, a été Haut commissaire au nucléaire jusqu’en 2018, membre de l’Académie des sciences et du Conseil scientifique de Framatome.
    Sa retraite le libère de son obligation de secret professionnel et défense, et ce qu’il dit est pour le moins surprenant.
    L’Imprécateur 27 octobre 2019

    Le Point : Nouveau dépassement de budget de 1,5 milliard d’euros pour l’EPR de Flamanville, arrêt du projet Astrid…
    Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour le nucléaire en France.
    La filière est-elle en mauvaise passe ?
    Yves Bréchet : En France, le nucléaire a des difficultés, c’est vrai.
    Mais connaissez-vous une filière industrielle qui n’en aurait pas quand son principal client, l’Etat, ne sait pas ou n’ose plus dire ce qu’il veut et que l’on s’évertue à rendre le nucléaire honteux ?
    Dans les médias, on parle ainsi de manière obsessionnelle des déboires du nucléaire, on tresse des lauriers à ses concurrents énergétiques et on accumule des contrevérités sur les déchets, sans jamais se soucier de vérifier ces informations.
    Je ne connais pas beaucoup de filières industrielles qui pourraient survivre à ça.
    Dès qu’un chat se coince la queue dans la porte d’une centrale, c’est un accident nucléaire !
    Il ne s’agit pas de dire que tout va bien.
    Aujourd’hui, l’industrie a du mal à se remettre en marche après vingt ans (une génération !) sans avoir eu de grands projets.
    Ce n’est pas la même chose d’entretenir un parc nucléaire et d’en construire un nouveau.
    Dans les années 1970, l’industrie nucléaire construisait cinq centrales par an.
    Quand on parle aux vétérans, on se rend compte qu’à l’époque aussi, les débuts étaient compliqués. Mais l’Etat savait ce qu’il voulait.
    On était alors capable de mobiliser des capacités industrielles de haute valeur pour une mission qui était claire et durable.
    Le Point : C’est ce qui explique pourquoi la Chine est capable de construire des EPR alors que nous accumulons les difficultés ?
    Yves Bréchet : Les deux EPR de Taishan, construits en partenariat avec la France, ont eu des surcoûts de 50 %, liés à l’augmentation du prix de la main-d’œuvre chinoise.
    Mais les surcoûts des EPR en Europe, comme à Flamanville, n’ont rien à voir avec cela.
    Ils sont dus à une accumulation de bourdes.
    Dans le premier projet de Flamanville, il y avait par exemple 17 largeurs de porte différentes.
    Vous imaginez ça chez Ikea ?
    Quand vous n’avez plus construit de chantier depuis vingt ans, il faut réapprendre.
    Ces déboires sont la conséquence de la perte de compétences industrielles.
    Le nucléaire n’est que la partie émergée de l’iceberg.
    Nous avons complètement détruit notre industrie depuis trente ans.
    Dans les ministères, ils ont ainsi oublié que fabriquer des choses ce n’est pas juste concevoir des applis pour votre iPhone.
    Mais la situation pour le nucléaire n’est pas désespérée si on en prend conscience !
    Et, pour cela, il faut une ligne de conduite claire avec des réglementations qui ne changent pas tous les six mois au fil de la construction, ainsi qu’une vision sur plusieurs années.
    Le Point : Que pensez-vous de la lettre envoyée au président d’EDF par le gouvernement, qui évoque la construction de six EPR ?
    Yves Bréchet : Si c’est vrai, c’est une lueur d’espoir – et un courage politique.
    On ne peut avoir une industrie fiable et rentable que si elle a une perspective et qu’on standardise les nouvelles centrales.
    Mais j’attends de voir les actes suivre les discours, car j’ai l’habitude de voir des manœuvres de jésuite autour du nucléaire…
    Le Point : Sommes-nous passés d’un pays capable de grands projets industriels à une vision à court terme ?
    Yves Bréchet : Nous assistons à la lente dégradation de l’Etat stratège.
    La capacité de l’Etat à mener une vision à long terme se délite, alors qu’en même temps il bavarde de plus en plus.
    Bien sûr, l’Etat ne peut pas être stratège en tout.
    A titre personnel, cela ne me dérange pas que les avions fassent des vols privés.
    Mais l’énergie, comme la santé, ce n’est pas n’importe quoi.
    L’énergie nécessite de se projeter dans trente ans, car il n’y a pas de retour sur investissement immédiat.
    Nous sommes par exemple dans un pays où 90 % de l’électricité (nucléaire + hydraulique) dépend des turbines, et on vend ces turbines conçues par Alstom à une entreprise américaine, General Electric.
    En apprenant cela, l’ingénieur et le citoyen que je suis tombe de sa chaise.
    On a longtemps reproché à l’Etat français de s’appuyer sur des élites techniques (Polytechnique) et administratives (l’Ena).
    Mais songez que, de 1947 à 1975, Louis Armand, père de la SNCF et d’Euratom, donnait un cours fabuleux sur les technologies de l’industrie française à l’Ena.
    Ces élites avaient au moins conscience des compétences qui leur manquaient !
    Inutile de préciser que tout cela a disparu.
    Robert Dautray, qui a travaillé sur la bombe H, me confiait que, quand on sortait du corps des Mines, c’était un honneur d’aller d’abord dans les mines.
    On n’aurait pas confié des missions de conseil à ces élites avant qu’elles n’aient fait leurs armes sur des sujets concrets.
    Aujourd’hui, des jeunes gens frais émoulus donnent des conseils dans des domaines qu’ils ne connaissent pas, essentiellement pour remplir leur carnet d’adresses.
    Je le sais, car je suis un pur produit du système.
    La génération qui a construit le parc nucléaire français a aussi élaboré le TGV ou la filière aéronautique.
    Elle savait qu’il fallait reconstruire le pays et assurer sa souveraineté à la suite des chocs pétroliers, là où nos élites actuelles n’ont plus qu’à construire leur carrière.
    Le Point : Aucun membre du gouvernement ne trouve-t-il grâce à vos yeux ?
    Yves Bréchet : Agnès Buzyn est l’une des rares ministres compétentes et courageuses.
    Il faut la mettre sous cloche pour la préserver !
    Sinon, si vous cherchez une réflexion un peu construite sur l’industrie chez les politiques, il faut aller voir Jean-Pierre Chevènement.
    C’est quand même inquiétant que, dans un pays comme la France, ce soit un octogénaire qui ait la vision la plus claire sur l’énergie.
    Et je précise que je ne suis pas politiquement proche de lui.
    Le Point : Pourtant, avec le réchauffement climatique, il y a urgence…
    Yves Bréchet : L’urgence climatique n’autorise pas les effets de manches.
    Et nous sommes en plus dans une guerre économique qui a succédé à la guerre froide.
    Dans cette configuration, on a plus que jamais besoin d’un Etat stratège.
    La problématique est de décarboner notre énergie.
    Mais, aujourd’hui, on s’évertue à décarboner une électricité déjà décarbonée !
    Remplacer le nucléaire décarboné par les énergies renouvelables ne réduit en rien le dioxyde de carbone.
    L’Allemagne avait 20 % de nucléaire, mais a décidé d’en sortir, rouvrant ainsi ses usines à charbon, sans parler des milliards par an que coûte cette transition énergétique.
    Vous pensez que la France peut se permettre d’investir 1 200 milliards d’euros dans un parc de production éolien, avec des turbines à gaz pour pallier les absences de vent quinze jours par an ?
    Tout ça sans aucune diminution des gaz à effet de serre ?
    C’est autant d’argent qui n’ira pas dans la rénovation du bâtiment et dans l’électrification des transports.
    Mais plutôt que de se demander : « Qu’est-ce qu’on peut faire d’efficace ? », on se demande : « Qu’est-ce qu’on peut annoncer ? »
     Les énergies renouvelables locales font sens.
    Mais les mettre sur le réseau électrique, c’est beaucoup plus compliqué.
    Il faut pour cela des investissements massifs dans la recherche sur le stockage.
    Au lieu de cela, on subventionne des panneaux photovoltaïques importés de Chine…
    Le Point : Les coûts de l’éolien ne sont-ils pas aujourd’hui moins élevés que ceux du nucléaire ?
    Yves Bréchet : L’EPR coûte cher et nécessite des délais.
    A supposer qu’il coûte 13 milliards – ce qui est bien trop cher –, il faut cependant avoir conscience qu’il va durer soixante ans.
    Il produira 600 millions de mégawatt/heures et rapportera près de 60 milliards d’euros.
    Non seulement nous sommes myopes en ne voyant plus le long terme, mais nous avons aussi des verres déformants.
    Le prix au pied de l’éolienne est certes légèrement moins élevé que celui du nucléaire, mais les éoliennes auront une durée de vie deux à trois fois plus courte et fonctionnent un tiers du temps, ce qui multiplie le prix par cinq ou six.
    Et je ne vous parle pas des problèmes de stabilité du réseau.
    Le Point : Regrettez-vous l’abandon du projet Astrid, prototype de réacteur de quatrième génération ?
    Yves Bréchet : Le nucléaire est une énergie qui consomme une matière inutile, l’uranium, et qui, en plus, la consomme mal.
    Il crée ainsi des déchets à longue durée de vie dont le plus problématique est le plutonium (90 % des déchets à vie longue).
    L’uranium appauvri laisse 300 000 tonnes de déchets qui ne sont pas nocifs, mais inutiles.
    L’idée des réacteurs à neutrons rapides, dont Astrid devait être le démonstrateur, c’est de transformer le plutonium et l’uranium appauvri en combustible : on multiplie par 500 les réserves uranifères et on divise par 10 les déchets à longue durée de vie.
    C’est la technologie industrielle la plus mature pour fermer le cycle, c’est-à-dire aboutir à un recyclage complet des matières.
    Arrêter Astrid, c’est nous priver de la souveraineté en termes de ressources.
    Ce n’est pas un hasard si de grandes nations comme la Chine, mais aussi Bill Gates, financent d’importants travaux de recherche sur ces réacteurs à neutrons rapides.
    En France, c’est un summum d’hypocrisie, car on nous dit que les études papier vont continuer et qu’un jour on saura faire, comme par magie.
    Mais les gens qui prennent ces décisions n’ont pas la moindre idée de ce qu’est une industrie !
    Ce n’est pas le même métier que de faire des fusions-acquisitions dans une banque, si vous voyez ce que je veux dire…
    Le Point : Comment expliquez-vous les incompréhensions sur le nucléaire ?
    Selon un récent sondage BVA, 69 % des Français pensent que le nucléaire participe à la production de gaz à effet de serre.
    Yves Bréchet : Le nucléaire rejette 200 fois moins de dioxyde de carbone que le charbon, soit 100 fois moins que le gaz et autant que l’éolien.
    Même le Giec a rappelé, dans son rapport de 2018, qu’on ne fera pas l’économie du nucléaire.
    Par ailleurs, on sait parfaitement démanteler des centrales en fin de vie : plus de 40 d’entre elles ont été rendues « au vert » dans le monde.
    Si on n’arrive pas à achever le démantèlement de celle de Brennilis, c’est pour des raisons d’obstruction juridique !
    On sait aussi parfaitement gérer les déchets nucléaires par vitrification puis entreposage géologique profond en sous-sol argileux.
    Et pourtant, on nous répète des désinformations ad nauseam, selon le principe d’Herriot qui explique qu’un mensonge qui a longtemps servi devient une vérité.
    Ce qui est choquant, ce ne sont pas tant les contrevérités propagées par les associations antinucléaires et véhiculées par les médias que le fait que l’Etat s’en désintéresse.
    Après un tel sondage, le gouvernement aurait dû réagir pour rappeler que le nucléaire ne contribue pas au réchauffement climatique.
    Mais nos responsables préfèrent acheter la paix dans les dîners mondains plutôt que de remplir leur devoir d’information.
    Dans une démocratie, le vrai poison est le mensonge toléré et, dans le cas du nucléaire, c’est presque un mensonge instrumentalisé.
    Le Point : Est-ce un problème d’éducation scientifique ?
    Les journalistes, comme les politiques, ne brillent pas forcément dans cette matière…
    Yves Bréchet : Un journaliste scientifique comme Sylvestre Huet, qui est l’honneur de votre profession, n’est à ma connaissance pas un scientifique de formation.
    Ce n’est pas une question de formation, mais de temps passé à comprendre.
    Si la pratique de la science est un métier, la rationalité scientifique, elle, relève du bien commun. Je ne suis pas un adepte d’une scientocratie, c’est-à-dire de l’idée que les scientifiques prennent toutes les décisions.
    En revanche, il faut apprendre à distinguer ce que l’on sait de ce que l’on croit, ne pas confondre le fait d’être concerné et d’être compétent.
    Nous sommes dans une période où la science est omniprésente, mais où les obscurantistes ne se sont jamais fait autant entendre.
    Le nucléaire n’est que le révélateur d’un mal du siècle : la disqualification des experts.
    Il témoigne par ailleurs du mépris qu’on peut avoir pour les citoyens tout en faisant mine de les écouter.
    En Suède, ils ont ainsi organisé un vrai débat citoyen sur le sujet, et le responsable de la gestion des déchets n’a pas hésité à discuter avec la population très régulièrement, et toujours avec des groupes inférieurs à 20 personnes.
    Comme remède, il faut développer une éducation au raisonnement qui commence dès l’école primaire, reconnaître que la connaissance scientifique est un bien commun essentiel, prendre le temps de parler avec les citoyens, et pas uniquement avec ceux qui confisquent leur parole en s’autoproclamant « représentatifs et non gouvernementaux ».
    Le Point : Mais que répondez-vous à ceux qui disent que le nucléaire civil est dangereux ?
    Yves Bréchet : Par kilowattheure produit, le nucléaire tue 1 700 fois moins que le charbon, 350 fois moins que le pétrole et 4 moins que le solaire ou l’éolien, si l’on compte les chutes lors de la pose et de l’entretien.
    Une centrale n’explosera pas comme une bombe.
    Ce qui ne veut pas dire que ce n’est pas un secteur intrinsèquement dangereux.
    Chaque accident – Three Mile Island, Tchernobyl, Fukushima – a conduit au développement de nouvelles mesures de sûreté.
    J’aimerais qu’on puisse en dire autant de toutes les industries dangereuses.
    Le nucléaire est très contrôlé, avec en France une Autorité de sûreté nucléaire qui compte un millier de personnes, totalement indépendantes – vous pouvez demander à EDF.
    Mais je pense surtout que les citoyens devraient aller visiter les centrales, et que ce soit les gens qui y travaillent qui les accueillent et non pas des communicants.
    Nos concitoyens verraient des grands professionnels fournissant une électricité deux fois moins chère qu’en Allemagne avec une stabilité d’approvisionnement inégalée, alors même qu’on les traîne dans la boue.
    Et ils réaliseront qu’on a là un fleuron industriel, qui mérite d’être apprécié à sa juste valeur, loin des manœuvres électorales qui le prennent comme victime expiatoire.

    https://www.minurne.org/billets/21879

  • Mario Draghi s’en va et le krach se rapproche : l’assurance-vie sous pression

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    Marc Rousset

    « Super Mario » quittera la BCE le 1er novembre sans rendre le casque à pointe prussien que lui avait offert le journal Bild, après s’être bien payé la tête de l’Allemagne, puisqu’il a pratiqué une politique monétaire diamétralement opposée à celle de rigueur sur laquelle il avait été élu. « Donner, c’est donner », a-t-il pu même ironiser au sujet du cadeau de Bild, dans la langue de Goethe. Il est vrai que « le comte Draghila » a sauvé momentanément la France et l’Italie de la faillite, mais ce n’est que partie remise en pire. Le président de la Bundesbank Jens Weidmann est le cocu magnifique de l’histoire, d’autant plus qu’il s’est fait voler le poste de président de la BCE par Christine Lagarde, une diplomate juriste sans formation économique.

    Mario Draghi a fait acheter par la BCE, durant son mandat, 2.600 milliards d’euros de titres souverains payés par création monétaire, soit le quart des dettes publiques des États de la zone euro. Sa politique monétaire laxiste l’a amené à taxer les liquidités excédentaires des banques avec des taux négatifs qu’il vient d’abaisser à -0,5 %, tout en annonçant la reprise par la BCE, à partir du 1er novembre, « aussi longtemps que nécessaire », d’un programme de rachat d’actifs de 20 milliards d’euros par mois. Le conseil sublime de Mario Draghi à Lagarde dans son testament : « Ne jamais abandonner. »

    Les taux négatifs mettent les assureurs-vie sous pression, avec la faillite comme seule perspective à terme. En France, après Suravenir, filiale de Crédit mutuel Arkéa, c’est au tour d’AG2R La Mondiale d’annoncer un emprunt obligataire non subordonné de 500 millions d’euros, pour renforcer ses fonds propres. Le spectre de la fin des fonds en euros traditionnels apparaît et l’on cherche des « épargnants suicidaires » prêts à prendre plus de risques, à la veille d’un krach, pour compenser les taux bas… qui pénalisent le rendement du portefeuille des assureurs.

    La célèbre association française des épargnants AFER, avec 750.000 adhérents, demande déjà un pourcentage minimum de 30% d’unités de compte (c’est-à-dire des actions au lieu des obligations des fonds euros) pour les nouveaux contrats de plus de 100.000 euros (entre 35% et 70% pour AG2R la Mondiale selon les montants versés). Les compagnies tentent de dissuader les épargnants de se « ruer » sur les fonds en euros, dont le rendement baisse, mais qui peuvent encore rester positifs quelques années, en raison de l’inertie des portefeuilles, car il faut environ quinze ans pour remplacer en totalité les obligations contenues dans les portefeuilles d’assureur en fonds euros.

    Selon le cabinet de conseil international McKinsey, alors qu’on nous explique que tout va bien, plus d’une banque sur trois pourrait disparaître dans le monde, 47 % de ces dernières se trouvant en Asie et 37 % en Europe de l’Ouest. Les taux bas diminuent, aussi les marges des banques, suite à des crédits de plus en plus risqués et de moins en moins rémunérateurs, tandis que le coût des dépôts reste stable. Le spectre de la perte de confiance dans le Système apparaît… tandis qu’on nous annonce une croissance chinoise bientôt sous les 5 %.

    Aux États-Unis, les bénéfices des entreprises US stagnent depuis 2012 alors que les cours s’envolent. La dette publique et privée des États-Unis s’élève à 73.000 milliards de dollars, soit plus de trois fois le PIB américain, dont 25.000 milliards de dollars ont été ajoutés ces des dix dernières années, d’où, à terme, une charge de la dette insupportable. Le 24 octobre, la Fed a dû injecter une somme anormale de 134 milliards de dollars pour éteindre un nouvel incendie sur le marché monétaire du « repo », ce qui montre qu’il y a des limites à l’endettement. Une récession à venir est plus que probable tandis que la Fed songe, pour la troisième fois, en 2019, à abaisser son taux d’intérêt, tout en ayant repris le dangereux rachat laxiste de 60 milliards de dollars de dettes par mois.

    Le drame, c’est que l’Italie et la France de Macron ne font absolument rien pour améliorer l’état des finances publiques. Nous nous dirigeons vers un krach financier et une énorme crise monétaire comme étape ultime. Dans le pire des cas, tout va exploser ; dans le meilleur des cas, la BCE imprimera tellement de monnaie que cette dernière, à terme, ne vaudra plus rien.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/27/mario-draghi-s-en-va-et-le-krach-se-rapproche-l-assurance-vi-6185863.html

  • Le montant des prestations sociales en 2018 s’élève à 741 milliards d’euros

    741 milliards. C’est le montant total des prestations de protection sociale (santé, retraite, famille, chômage) établi en 2018, soit une augmentation de 1,8 % en un an, selon une étude publiée mardi par la Drees, le service statistique des ministères sociaux.

    Cette somme représente 31,5% du produit intérieur brut (PIB), une proportion en léger recul par rapport à 2017, mais qui demeure parmi les plus élevées du monde. Le millésime 2018 a été marqué par un rebond des prestations de « vieillesse-survie » (+2,4% à 339 milliards), lié à « la hausse du nombre de départs à la retraite » qui « ne sont plus freinés par l’effet du relèvement progressif de l’âge légal », passé en quelques années de 60 à 62 ans.

    Les dépenses de santé ont poursuivi leur croissance supérieure à la moyenne (+2,1% à 261,2 milliards), portée par l’augmentation des arrêts de travail, mais aussi des bonus versés par la Sécu aux médecins libéraux.

    Les prestations familiales ont à l’inverse marqué le pas (+0,3% à 55,4 milliards), en raison de la « stagnation du nombre de foyers bénéficiaires » des allocations familiales et du « recul du nombre de naissances depuis 2014 ». […]

    news.yahoo

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/10/le-montant-des-prestations-sociales-en-2018-s-eleve-a-741-milliards-d-euros.html

  • Philippe Pascot sur le référendum ADP: «Tout est fait pour qu’on n’en parle pas»

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    896.000 soutiens au référendum contre la privatisation d’ADP, ont été enregistrés mercredi 23 octobre par le Conseil constitutionnel. Sputnik a interrogé Philippe Pascot, figure des Gilets jaunes et l’un des plus fervents partisans de cette consultation.

    La mobilisation avait débuté sur les chapeaux de roue le jeudi 13 juin. 125.000 soutiens avaient signé dès le premier jour la consultation par Internet en faveur de la tenue d d’un référendum d’initiative partagée (RIP) sur la privatisation du groupe Aéroports de Paris (ADP).

    Ceux-ci déchantent quelques mois plus tard. Car ce 23 octobre, le Conseil constitutionnel annonçait avoir enregistré 896.000 signataires, soit moins de 20% des suffrages requis le 12 mars 2020, c’est-à-dire 4.717.396 noms. Des chiffres globalement corroborés par les compteurs indépendants comme celui de CheckNews ou du site de l’adrip.

    De nombreux partisans du référendum se sont plaints de l’opacité et du manque d’information qui entourent cette consultation. Philippe Pascot, auteur de Mensonges d’État (éd. Max Milo) et Gilet jaune régulier, en fait partie et ne mâche pas ses mots envers le gouvernement. Il a répondu à nos questions.

    Sputnik France: Comment expliquer la maigre mobilisation en faveur du référendum sur la privatisation d’ADP?

    Philippe Pascot: «D’abord, ce n’est pas un maigre résultat. Partout dans le monde, aucun RIP, aucun RIC ne demande plus de 900.000 signatures. Déjà de dépasser le million de signatures, comme on va les dépasser, c’est déjà une victoire. Comme il n’y a aucune transparence sur la façon dont Internet gère les signatures, on s’est aperçu, preuves à l’appui, que des gens qui s’inscrivaient disparaissaient soudainement des chiffres. Aujourd’hui, on ne peut plus faire confiance au Conseil constitutionnel. Quand on voit les décisions qu’il a prises, on se pose vraiment des questions sur son indépendance. Je pèse mes mots sur l’indépendance du Conseil constitutionnel, qui, quelque part, de plus en plus, est à la botte du pouvoir.»

    Sputnik France: Appelez-vous le gouvernement à réduire le chiffre requis de 4,7 millions de signatures?

    Philippe Pascot: «Oui, j’appelle à une modification de ce chiffre et à prouver à ces gens-là que ce sont des menteurs en continuant massivement à signer pour ADP. Même si on sait de toute manière que c’est un leurre, si on atteignait quatre millions de signatures, ces gens-là ne respecteraient pas le vote populaire. Depuis quelque temps, ils ne respectent rien de ce que demande le peuple.»

    Sputnik France: Difficile de nier néanmoins que la mobilisation médiatique et populaire n’est pas au rendez-vous?

    Philippe Pascot: «Parce que tout est fait pour qu’on n’en parle pas. Tout est fait pour que les gens n’y aillent pas. Tout est fait, quelque part, pour que la population se détourne de ce problème pour pouvoir dire: “vous voyez, vous vouliez la démocratie, vous ne savez même pas vous en servir”. Le problème, c’est qu’ils ne donnent pas aux gens les moyens de se servir de la démocratie. Donc ils disent “servez-vous de la démocratie”, mais ils font tout pour que les gens ne puissent pas s’en servir. C’est un vrai parcours du combattant de remplir le formulaire ADP.»

    Sputnik France: Les Gilets jaunes ne font plus état de cette mobilisation? Est-ce que vous appelez à une mobilisation sur ce référendum?

    Philippe Pascot: «Ce n’est pas qu’ils n’en parlent plus trop, les Gilets jaunes, c’est qu’on leur a tellement tapé sur la tête, on les a tellement manipulés, on les a tellement montrés comme des terroristes de gauche ou de droite, selon l’humeur gouvernementale, que ces gens-là sont un peu désorientés pour l’instant, mais ne vous inquiétez pas, ça va revenir.

    Des actions, il y en a toutes les semaines, il y a des gens qui, toutes les semaines, descendent dans les marchés pour faire signer les gens. Ils font remplir ça sur papier, parce que sur Internet, c’est un vrai parcours du combattant. Il faut enregistrer les signatures, ils regardent une semaine après si les signatures ont été enregistrées. Et deux semaines après, il y a des signatures qui disparaissent.» 

    Sputnik France: Quel nombre de signatures espérez-vous atteindre avant la mi-mars?

    Philippe Pascot: «On va dépasser le million, quoi qu’ils fassent, malgré le fait qu’ils maquillent les chiffres, nous allons dépasser le million. Rien que le fait de dépasser le million de signatures, c’est une victoire populaire. À mon avis, ils vont annoncer 1,5 million.»

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/10/philippe-pascot-sur-le-referendum-adp-tout-est-fait-pour-qu-on-n-en-parle-pas.html

  • Un langage prophétique contre le gaspillage : des paroles de 1974 toujours valables - et même plus - aujourd'hui...

    (Vu - et apprécié - sur la page facebook de notre ami Jean-Philipe Chauvin)

    Ecoutez cet entretien prophétique des années 1970 : il est véritablement annonciateur des problèmes que la société de consommation et de croissance crée, entretient et propage !

    "La France devra peu à peu cesser une économie basée sur le gaspillage des matières premières et de l’énergie." : nous sommes en 1974 et Claude Guillemin, géologue et spécialiste de la gestion des ressources, tient un discours anti-gaspillage qui n’a pas pris une ride.

    Il n'est pas encore top tard pour réagir !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/24/un-langage-prophetique-des-paroles-de-1974-valables-aujourd-6185079.html

  • Zoom – Pierre Jovanovic – Récession : une 3ème vague pour le 1er trimestre 2020 !

    Journaliste et écrivain à succès, Pierre Jovanovic refuse catégoriquement le statut de lanceur d’alerte. Et pourtant, depuis de très nombreuses années, celui qui est interdit de passage sur les chaînes publiques, alerte les opinions publiques. Il dénonce les agissements de certaines banques et annonce la situation économique catastrophique de pays comme la France. Dans ce Zoom, Pierre Jovanovic tire la sonnette d’alarme. Son message est simple : les gouvernements peuvent truander l’indice des prix et les chiffres du chômage mais pas ceux des licenciements ! Et le journaliste de faire la liste des licenciements en France et en Europe : dans le secteur automobile mais aussi dans le secteur bancaire, ou plus inattendu au cœur de la presse mainstream. Pierre Jovanovic affirme que l’on avance vers une sécession colossale et que tous les indices sont en place pour qu’une troisième vague de récession touche la France au 1er trimestre 2020 !

    https://www.tvlibertes.com/zoom-pierre-jovanovic-recession-une-3eme-vague-pour-le-1er-trimestre-2020