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économie et finance - Page 266

  • Allemagne : 40 % des allocations sociales sont versées à des étrangers

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    Au moins 40 % de tous les bénéficiaires d’aides sociales en Allemagne sont des étrangers, ce qui coûte aux contribuables allemands plus de 4 milliards d’euros par mois pour payer la nourriture, l’éducation, les médicaments et le logement de 2,7 étrangers qui ne cotisent pas et résident dans ce pays, selon de nouvelles informations officielles disponibles.

    Selon de nouveaux chiffres publiés par l’Agence fédérale allemande pour l’emploi, trois Syriens en âge de travailler sur quatre vivant en Allemagne sont entièrement ou partiellement soutenus par le système de protection sociale Hartz IV du pays, a rapporté Die Welt.

    En juin 2018, le taux de chômage officiel des Syriens en Allemagne était de 44,2 %, en légère baisse par rapport à l’an dernier (49,6 %). Cependant, comme le souligne le rapport, ce chiffre n’est pas tout à fait exact car les migrants syriens qui suivent des « cours d’intégration » ou des « cours de langue professionnelle » financés par l’État ne sont pas considérés comme des chômeurs, mais plutôt comme des « personnes sous-employées ».

    Ceux qui assistent à ces cours sont également payés un certain montant par le système Hartz IV.

    Les chiffres du rapport sont d’autant plus faussés que les chiffres de Hartz IV n’incluent pas tous les « demandeurs d’asile » arrivés mais pas encore « acceptés » ou « recensés » qui peuvent bénéficier de ces prestations.

    Ces personnes peuvent collecter des fonds à partir du budget de la loi sur les prestations aux demandeurs d’asile et ne sont pas incluses dans les chiffres de Hartz IV.

    Selon les chiffres de l’Office européen des statistiques, près de 900 000 « demandeurs d’asile » dans l’Union européenne attendent toujours que leur demande soit traitée. Près de 44 % de ces  » demandeurs d’asile  » en attente de traitement se trouvent en Allemagne.

    Ainsi, près de 396 000  » demandeurs d’asile  » vivant actuellement en Allemagne perçoivent des prestations en attendant que leur demande soit traitée.

    Suite à une demande d’information du député fédéral d’Alternative for Germany (AfD), René Springer, le rapport fédéral a révélé qu’à ce jour, près de 63,6 % des bénéficiaires de Hartz IV sont des « citoyens allemands ».

    En général, un bénéficiaire de Hartz IV avec une femme et un enfant reçoit environ 1 500 euros par mois en espèces. Au total, le nombre de personnes recevant Hartz IV s’élève à 6,73 millions. Si 40 % de ces bénéficiaires sont des étrangers, cela signifie que 2,7 d’entre eux demandent actuellement des prestations Hartz IV.

    Ainsi, les contribuables allemands productifs dépensent plus de 4 milliards d’euros chaque mois pour nourrir, loger, éduquer et soigner des étrangers non contributeurs.

    D’après ces chiffres, il est tout à fait clair que le grand nombre d’étrangers qui sont venus en Europe et en Allemagne ces dernières années n’a pas contribué à enrichir la société, n’a pas créé de richesse et n’a pas contribué à stimuler l’économie. En fait, ils ont fait tout le contraire.

    René Springer, de l’AfD, a souligné à juste titre que la seule « intégration » qui se produit actuellement est « l’intégration systématique dans les systèmes de protection sociale allemands ».

    Source: Voice of Europe, le 23 septembre 2019 – Traduction par Nouvelordremondial.cc

    https://www.alterinfo.ch/2019/09/24/allemagne-40-des-allocations-sociales-sont-versees-a-des-etrangers/

  • Cette mécanique infernale qui mène les agriculteurs au suicide

    Tabou de la profession, le suicide des agriculteurs est pourtant un véritable fléau. Chaque jour, un agriculteur décide de mettre fin à sa vie.

    Au départ, il n’y a qu’une passion, qu’un héritage familial à chérir. Et puis, malgré les 70 heures de travail hebdomadaires, l’impression de devenir plus comptable qu’agriculteur. De prendre le temps de compter chaque centime qui vous échappe, de parler plus aux banquiers qu’à sa propre famille. Un quotidien qui use, et qui tue. Selon la sécurité sociale agricole (MSA), un paysan se suicide tous les jours. Une réalité taboue longtemps cachée. Aujourd’hui, les langues se délient. Le sujet est même à l’affiche d’un film, « Au nom de la terre », en salle ce mercredi. Deux veuves et un agriculteur ont accepté de nous raconter leur histoire.

    Lire la suite sur Le Parisien

    https://www.tvlibertes.com/actus/cette-mecanique-infernale-qui-mene-les-agriculteurs-au-suicide

  • La Cour des comptes dresse un bilan accablant de la fusion des régions

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    Quatre ans après la fusion des régions, c'est un bilan accablant que publie la Cour des comptes. 

    La Cour des comptes estime que le passage de 22 à 13 régions n'a pas permis de réduire les budgets. Bien au contraire, il y aurait notamment des surcoûts sur la question des salaires des agents. C'est le cas en Occitanie.

    Retrouver toutes les infos sur la vidéo sur : 
  • « Crise de liquidité. Mais où est donc le cadavre ? » L’édito de Charles SANNAT

     
    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
    Comme vous le savez, il se passe quelque chose.
    La banque centrale américaine n’est pas obligée d’injecter des centaines de milliards de dollars par hasard.
    Il y a une raison, ou éventuellement, une conjonction de raisons qui montre que le système financier reste d’une fragilité inouïe comme d’ailleurs l’ensemble de notre système « monde » dans la globalité.

    Premier élément le pétrole !

    Comme je vous le rapporte dans cette édition, la production saoudienne de pétrole retrouvera son niveau normal d’ici quelques jours.
    Mais, jusqu’à quand ?
    Car ce que montre cette histoire, c’est que quelques camarades gueux (comme nous par rapport aux grands mamamouchis de ce monde) appelés Houthis ont réussi à faire péter les installations pétrolières du géant saoudien, ce qui a fait péter le marché des dérivés de pétrole en une seconde ou presque.
    Les Saoudiens vont réparer. Fort bien.
    Les Houthis recasseront le tout… puis cela pourra durer longtemps ainsi.
    Si tous les mois, les Saoudiens mettent un mois à réparer le truc cassé le mois d’avant, nous allons avoir un problème durable.
    Nous avons donc comme mèche qui alimente la crise de liquidité et de confiance, cette histoire de dérivés de pétrole.
    Bien évidemment les marchés dérivés même si les montants en jeu sont colossaux, sont censés être des jeux à sommes nulles.
    Ce que je perds, tu le gagnes… certes.
    A ceci près que s’il y a un gros béta (comme le gus de Mitsubishi) qui a joué à la baisse quand il ne fallait pas, on peut se trouver avec une grosse main, une institution, une grande banque qui aurait un énorme trou…
    Du coup, qui dit trou, dit crainte et syndrome Lehmann… personne ne sachant qui a perdu quoi, plus personne ne veut plus prêter à personne.

    Deuxième élément le déficit budgétaire américain

    Tout ceci arrive effectivement à un moment, où la FED a globalement cessé ses rachats d’actifs, donc ses injections.
    Du coup, c’est le marché (censé le faire librement) qui finance le déficit budgétaire de l’État fédéral qui compense allègrement les non-injections de la FED par un énorme déficit qui assèche en partie le marché des liquidités.

    Troisième élément les impôts

    C’est vrai que tout ceci arrive comme le dit la thèse officielle au moment où il faut (comme tous les ans) payer les impôts, et chaque année quand il faut payer les impôts ce n’est pas la FED qui fait le chèque pour chaque contribuable.
    Cela a beau être la thèse officielle, c’est difficilement crédible.

    Quatrième élément le cadavre en décomposition dans une banque

    Cela fait des mois que circulent des rumeurs insistantes de faillite d’une énorme banque dans le monde.
    Tous les regards se portent sur… la Deutsch Bank qui est la nominée à l’Award du bilan bancaire le plus moisi.
    Il se pourrait que la banque allemande particulièrement active sur les marchés des dérivés connaissent quelques déconvenues amplifiées par la forte hausse suivi d’une baisse des cours du pétrole.
    Enfin, l’Allemagne est frappée de plein fouet par la récession industrielle qui pointe le bout de son nez et qui touche en particulier le secteur automobile.
    Et justement, le secteur automobile en Allemagne c’est 50%, oui la moitié, de l’excédent commercial allemand !
    Si le monde entier cesse d’acheter les bagnoles allemande, nous aurions un voisin nettement moins arrogant sur la force de son industrie… profondément « mono secteur ».
    Or nous vivons avec la transition écologique, un changement majeur des usages autour de la voiture qui frappe de plein fouet cette immense industrie chez nos voisins.

    Cinquième élément… les zombies…

    Les zombies, c’est quoi ?
    C’est toutes ces entreprises qui ne sont encore vie que parce que les taux sont négatifs, la dette pas cher et qui vivent de la liquidité abondante.
    Mais la multiplication des faillites récentes et la dernière en date avec Thomas Cook, est un signal faible qui matérialise probablement le fait, que les entreprises zombies sont arrivées en bout de cycle de vie, et qu’elles seront de plus en plus nombreuses à chuter dans cette récession, quand bien même la récession serait « douce ».

    Sixième élément… la confiance !

    Du coup, on boucle la boucle et on en revient à la confiance qui sous-tend tout le système économique.
    Personne ne sachant plus qui est exposé à quoi et qui pourrait perdre combien, les systèmes de refinancement se grippent.
    Les marchés couinent, les craquements se font entendre.

    A quoi s’attendre dans les prochaines semaines ?

    Les autorités monétaires agissent et irrigueront autant que nécessaire.
    Elles viendront pallier les éventuelles faillites si nécessaire pour éviter un risque systémique.
    Elles ne diront rien, et il nous faudra deviner ce qu’il se passe.
    Pourquoi ?
    Parce que quand survient une crise de liquidité une perte de confiance brutale et généralisée de la confiance des agents économiques peut entraîner l’effondrement du système en quelques heures. C’est donc potentiellement cataclysmique.
    Il ne faut pas attendre des autorités une transparence par définition presque impossible.
    La vérité sera connue, mais … plus tard, une fois la crise réglée et dépassée.
    Il va nous falloir naviguer à vue, et prendre des décisions sur des éléments d’informations partiels et des hypothèses de travail.
    Quand on ne sait pas, on applique la stratégie dite du canard de mon pépé !
    On se dirige tranquillement et sans panique vers les abris. Puis on laisse un bout du museau dépasser pour voir ce qu’il se passe et on attend !
    Patrimonialement, on reste dans les grosses banques, on répartit ses avoirs entre les banques, on continue à diversifier son patrimoine et à sur-pondérer les actifs tangibles.
    Bref, en réalité rien de nouveau, si ce n’est que cet épisode de tensions financières permet de rappeler à chacun, que le système financier est fragile, parce qu’en réalité il s’est déjà effondré il y a 10 ans et que depuis, rien n’est plus et ne sera plus jamais comme avant.
    Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vue, voici la vidéo du samedi 21 consacrée à ce sujet. 
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/crise-de-liquidite-mais-ou-est-donc-le.html
  • Les cinglés de Bercy

    Les cinglés de Bercy

    C’est la journée des déséquilibrés (et je ne parle pas de ceux qui cherchent le bar…). Ceux-là sont gratinés.

    A trois mois de Noël (et oui déjà), la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher, a signé mardi 24 septembre une charte avec les différents acteurs du secteur. Le texte vise à promouvoir la mixité entre filles et garçons et à lutter contre les préjugés de genre.

    À ses yeux, cette segmentation par genre est plus particulièrement marquée dans les jouets à connotation scientifique, très souvent dédiés aux petits garçons. Conséquence selon elle : les filles se dirigent peu vers les carrières scientifiques !

    «Aujourd’hui, vous avez 10% de femmes qui codent. Cela fait 90% d’hommes qui font les algorithmes de demain».

    Pour y remédier, les signataires de la charte s’engagent à faire évoluer ses jouets pour mieux y intégrer les filles.

    La charte liste 34 engagements, parmi lesquels :

    • «Préférer les formulations “pour faire comme les grands” à “pour faire comme maman” dans le cas d’un kit de ménage».
    • supprimer la catégorisation entre jouets filles et garçons dans les catalogues ou les magasins.
    • privilégier les emballages neutres ou mixtes.
    • Un travail de formation doit également être fait auprès des commerçants pour les sensibiliser sur leur manière d’aborder le client.

    Les brocantes et les sites de revente en ligne n’ont pas fini d’avoir du succès.

    Agnès Pannier-Runacher @AgnesRunacher

    Ce sujet est tout sauf anecdotique : l’égalité femmes-hommes commence avec les jouets. L’enjeu, c’est que les petites filles et les petits garçons puissent s’épanouir et aient le choix de se projeter sur les rôles modèles qui leur permettent de réaliser au mieux leur potentiel. https://twitter.com/agnesrunacher/status/1176496962977325056 

    Agnès Pannier-Runacher
    @AgnesRunacher

    L’imaginaire véhiculé par les #jouets 
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  • Après la CSG, le gouvernement voudrait continuer de dépouiller les seniors !

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    Un senior sur deux a subi l’augmentation de 1,9 % de la CSG (perte moyenne annuelle : 400 €), ne recevant en échange qu’un simple merci de la part d’Emmanuel Macron. Malgré ce mépris, selon les sondages qui valent ce qu’ils valent, nos aînés continuent de plébisciter le chef de l’État et lui permettront sans doute de triompher à nouveau de Marine Le Pen en 2022.

    Or, en l’espace de cinq jours, on vient d’apprendre que le pouvoir médite trois nouveaux mauvais coups envers les seniors. D’abord, on va supprimer l’exonération des charges pour les femmes de ménage, les jardiniers et les services à la personne employés par des personnes âgées de plus de 70 ans et non dépendantes. Le prétexte donné par l’inénarrable porte-parole du gouvernement Mme Ndiaye est risible : employer un jardinier serait abusif. Outre que cette remarque est contestable (faire entretenir son jardin à moindres frais alors qu’on est trop âgé pour le faire soi-même permet de maintenir les seniors chez eux le plus longtemps possible), il suffisait de retirer le jardinage de la liste des métiers dont les charges sont supprimées ! En fait, Mme Ndiaye a pris sciemment cet exemple pour faire passer la pilule auprès des 80 % de Français qui ne vivent pas en pavillon individuel et ne seront pas concernés.

    Quoi qu’il en soit, le coup porté par le pouvoir est terrible pour les finances de nos seniors. Nos aînés qui ne sont pas assez malades pour être assistés tous les jours, mais plus assez valides pour se passer d’aide, devront débourser au minimum trois euros de plus par heure de ménage. En estimant au plus juste à trois heures d’aide ménagère par semaine, un couple de personnes âgées perdra 470 euros par an ! Une nouvelle saignée dont ils auront du mal à se remettre. De plus, être déclaré dépendant par une administration tatillonne est tout sauf une formalité : il faut marcher avec difficulté, voire être incapable de se laver seul pour être reconnu dépendant.

    Outre cette attaque sur les charges, deux autres mesures odieuses sont en préparation : jusque-là, la grande majorité des personnes âgées propriétaires de leur logement et placées en EHPAD étaient exonérées de l’impôt sur les plus-values immobilières pour leur ancienne résidence principale, du moment qu’ils la vendaient dans les deux années qui suivaient leur départ. Ils ne le seront plus ! Or, l’entrée en EHPAD se fait souvent en catastrophe, soit parce qu’une place se libère, soit parce que l’état de la personne âgée s’est brusquement dégradé. Dans la plupart des cas, il est impossible de vendre le logement avant l’entrée en maison de retraite parce qu’il faut du temps pour trouver un acheteur solvable ou parce qu’il faut demander l’autorisation au juge des tutelles.

    Dernier mauvais coup : quand un PEA sera dénoué en rente, celle-ci ne sera plus défiscalisée. En plus de la CSG à 17,2 % qu’on payait dans tous les cas, le contribuable sera taxé au taux de l’impôt sur le revenu, donc le plus souvent à 14 %. Le pire est que le paiement en rente d’un PEA se base sur le capital et les plus-values réalisées. On sera donc taxé sur ses propres économies. Honteux !

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/apres-la-csg-le-gouvernement-continue-de-depouiller-les-seniors/

  • Au tour des personnes âgées...

    De la même façon que je n’aimerais pas trop être un catho qui aurait voté Macron aux Européennes et qui se retrouverait Gros-Jean comme devant à devoir batailler comme un beau diable contre la PMA, la future GPA et autres tripatouillages anthropologiques en cours, j’avoue ma compassion envers toutes ces personnes âgées qui ont soutenu LREM par peur du désordre populaire et qui se retrouvent en première ligne dans le viseur de la secte de Bercy qui désormais seule dirige ce pays en l’absence de réelle représentation parlementaire nationale et dont le Président Macron n’est qu’une métastase.
    Ainsi, l’on apprend ce matin par la porte-parole Sibeth N’Diaye que les aides à domicile pour les personnes âgées au-dessus de 70 ans vont être diminuées voire supprimées dès lors que ces bénéficiaires ne seront pas handicapés ou en situation de dépendance
    Sympa hein ?
    Outre la stupidité pour le coup économique du pingre coup de rabot, puisque ce secteur est en pleine expansion et satisfait tant l’offre que la demande, on aimerait savoir pourquoi de tels arbitrages sont sérieusement envisagés à l’encontre de nos retraités alors que, dans le même temps, on apprenait que le gouvernement relevait la prime au retour des étrangers à 2500€, tandis que le budget de l’Aide Médicale d’État permettant l’accès aux soins pour les sans-papiers a doublé en 10 ans, passant à près d’1 Milliard d’euros.
    Pourquoi nos retraités devraient-ils être traités si mal, après avoir cotisé toute leur vie et contribué à l’activité de leur collectivité nationale quand on dilapide ainsi les ressources pour de lâches raisons idéologiques ?
    Et si l’on veut être généreux, pourquoi alors choisir de taper sur les uns pour donner aux autres ? Serait-ce la preuve que nous n’en avons pas les moyens ?
    Ne marche-t-on pas un peu sur la tête ?
     J’ajouterais au passage que c’est d’autant plus stupide y compris en termes d’intégration que les personnes d’origine étrangère sont particulièrement actives dans ce secteur de l’aide à domicile...
    Comme quoi, il n’est pas nécessaire d’être âgé avec un Alzheimer pour manquer de discernement.

  • De Nicolas Baverez dans Le Point : L’Allemagne, meilleure ennemie de l’Europe ?

    De Nicolas Baverez dans Le Point : L’Allemagne, meilleure ennemie de l’Europe ?

    Nicolas Baverez, éditorialiste au Point entre autres talents, dresse dans le numéro du 19 septembre 2019 un état à la fois structuré et instructif des orientations de la politique allemande.

    Rappelant que l’Allemagne s’est reconstruite après la Seconde Guerre mondiale autour de la démocratie, de l’économie sociale de marché, de la garantie de sécurité américaine et de la construction européenne, N.Baverez fait ensuite la liste de ses oppositions systématiques à ses partenaires européens dans un monde qui change :

    • « Non au rééquilibrage de la politique économique de la zone euro», par refus d’une relance budgétaire. Et ses réserves accumulées grâce à ses excédents commerciaux sont investies en bons du Trésor américains et pas en Europe. Rappelons que, grosso modo, la France a un déficit annuel de sa balance commerciale de 50 milliards d’euros pendant que l’Allemagne a un excédent de 250 milliards d’euros ; cinq fois en valeur le déficit français ! Question annexe : comment dans ces conditions avoir une politique économique équilibrée entre les pays de la zone euro ?
    • « Non à l’assainissement des banques» : les banques allemandes seraient moins capitalisées que leurs concurrentes des pays de l’Ouest de l’Union européenne, représentant ainsi un risque systémique en cas de choc financier.
    • « Non à la révision des règles du grand marché et de la stratégie énergétique européenne», en refusant de changer les règles de la concurrence, avec sa stratégie nucléaire ayant abouti à un recours massif au charbon et sa volonté de protéger l’industrie automobile allemande. Sans parler d’une politique d’approvisionnement énergétique en lien (trop étroit ?) avec la Russie depuis la nomination de l’ancien chancelier allemand G.Schröder à la présidence d’un consortium germano-russe (Gazprom) en 2005, et qui est toujours à la fois à la tête d’une société d’actionnaires contrôlée par Gazprom et président du conseil d’administration de l’entreprise russe de pétrole Rosneft.
    • « Non à une politique européenne de l’immigration», avec les décisions unilatérales d’Angela Merkel (la même qui disait en octobre 2010 : « le multiculturalisme a échoué, absolument échoué. Nous nous sentons liés aux valeurs chrétiennes. Celui qui n’accepte pas cela n’a pas sa place ici ») dans un espace Schengen sans frontières et sa négociation avec la Turquie qui met les pays européens à la merci d’un chantage.
    • « Non au réinvestissement dans la défense et la sécurité» avec un budget militaire à peu près égal à celui de la France en valeur (35 à 40 milliards d’euros) et donc très inférieur en pourcentage du PIB (1,3% contre 1,8% ; les 28 membres de l’OTAN s’étant par ailleurs engagés en 2014 à y affecter 2% du PIB d’ici 2024). Mais le point peut-être le plus important encore dans le cadre d’une union européenne est la soumission des exportations de matériel militaire embarquant quelque équipement produit en Allemagne que ce soit à un veto toujours possible de la part du Bundestag. Ce qui refroidit légèrement les projets de développements communs.

    Voilà quelques défis à la hauteur d’une Europe qui voudrait enfin protéger et d’un Président de la République française. Pour ce dernier, il y faudra quelque talent au-delà de savoir faire des papouilles prolongées et parler de ce qu’il croit.

    https://www.lesalonbeige.fr/de-nicolas-baverez-dans-le-point-lallemagne-meilleure-ennemie-de-leurope/

  • En avant toute, direction l’effondrement monétaire !

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    Suite à un manque soudain de liquidités dans le système financier, pour des raisons techniques, la Fed a dû injecter, pour la première fois en dix ans, le mardi 17 septembre dans la matinée, 53 milliards de dollars pour contenir des taux d’intérêt qui s’étaient brusquement élevés jusqu’à 10 % (« marché du repo »). Et le lendemain, la Fed a de nouveau baissé ses taux de 0,25 %, tout en envisageant de reprendre la politique non conventionnelle du « QE » (assouplissement quantitatif), ce qui correspondrait à un retour au laxisme monétaire.

    Les Bourses dans le monde continuent donc de grimper en raison des politiques des banques centrales et des taux ridiculement faibles, voire négatifs car il n’y a pas d’alternative selon les marchés (TINA = « There Is No Alternative »). La seule autre option, c’est le krach immédiat des actions et des obligations, la récession, le chômage, la déflation. Alors, encore un petit moment, Monsieur le Bourreau ! Le Système ne fait que gagner du temps en prenant la voie plus longue de l’effondrement monétaire.

    L’OCDE appelle à la mobilisation générale pour éviter la crise. Elle s’attend désormais, pour 2019, à une croissance mondiale « la plus faible depuis la crise financière », soit 2,9 %, c’est-à-dire la croissance de 2008, avant de plonger à 0,5 % l’année suivante. « L’exacerbation des conflits commerciaux pèse de plus en plus sur la confiance et l’investissement. » L’institution craint aussi « l’ampleur de la dette privée dont la qualité se dégrade et qui pourrait amplifier les effets de chocs éventuels ». Elle omet de préciser que le degré de confiance dans l’économie est si élevé que, malgré le paiement sous forme numérique, le nombre de billets en circulation entre 2009 et 2018 a augmenté, en zone euro, de 50 %, soit 440 milliards d’euros, pour être cachés sous forme d’espèces par les Européens dans les lieux les plus divers.

    En Chine, Pékin prépare les esprits à une croissance inférieure à 6 %, avec un ralentissement inédit à 4,4 % de la production industrielle depuis 17 ans. Certains experts sont même persuadés que ces chiffres sont surévalués, en dépit des mesures de soutien de l’État chinois. Suite aux attaques de drones en Arabie saoudite, Patrick Pouyanné s’est déclaré « profondément inquiet de l’escalade », persuadé que cela « aura des conséquences ». L’étincelle mettant le feu aux poudres avec un baril à 150 dollars pourrait bien venir du Moyen-Orient…

    Dans la France de Macron, qui brille par des élucubrations sur le réchauffement climatique, une immigration de 460.000 personnes par an, un taux de chômage à 8,5 % de la population active, une balance commerciale négative de 2,2 % du PIB, un déficit, une dépense publique et une dette publique de respectivement 3,2 %, 56 % et 99,6 % du PIB, la banque privée Lombard Odier, tout comme certaines banques allemandes, suisses et danoises, va taxer pour la première fois les dépôts de ses clients avec des taux d’intérêt négatifs. Cela signifie que la monnaie euro commence déjà à se déprécier, à perdre de sa valeur, à ne plus intéresser les banquiers, suite à un excès de création monétaire par les banques centrales.

    La cause de tous nos maux et de nos malheurs à venir porte un seul nom : endettement gigantesque mondial tous azimuts de la plupart des agents économiques dans la plupart des pays ! Les entreprises mondiales continent d’emprunter 150 milliards de dollars par semaine. L’économiste suisse Egon von Greyerz estime l’endettement mondial à 250.000 milliards de dollars, les engagements hors bilan à 250.000 milliards et le marché bancaire des produits dérivés à 1.500.000 milliards de dollars. La triste réalité, c’est que la planète économique est à la dérive car les décideurs n’ont toujours pas tiré les leçons de la crise de 2008. Au lieu de remettre de l’ordre dans les finances, de prendre des mesures drastiques et structurelles, ils ont préféré la fuite en avant, continuant à s’endetter, pratiquant le laxisme monétaire, ce qui se terminera par la perte de confiance, un effondrement monétaire et un krach économique et boursier d’ici un an à deux ans au plus tard.

    Marc Rousset

    https://www.bvoltaire.fr/en-avant-toute-direction-leffondrement-monetaire/

  • Géostratégie : Trump et les jeteurs de sort qui se trompent tout le temps

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    Qu’on ne se méprenne pas sur le sens de ces lignes : un patriote cherche simplement le mieux pour sa nation ; s’il choisit un camp pro-russe ou pro-américain, anti ou pro-Trump, c’est en fonction du seul intérêt national. Or, le clapot des actualités quotidiennes ne doit pas dissimuler que, dans l’Atlantique et le Pacifique, s’installe le fort « courant Trump », qui renverse les axes diplomatiques et économiques américains anciens.

    Trump veut rendre sa puissance économique aux États-Unis, et donc :
    – faire des économies de dépenses de fonctionnement militaire improductives, de l’OTAN aux OPEX meurtrières, et réinvestir dans la recherche de supériorité stratégique ;
    – casser la tentative chinoise d’hégémonie mondiale qui détruit le tissu économique américain et sape les alliances asiatiques ;
    – empêcher l’Iran d’avoir la bombe et de disséminer ses énormes milices religieuses surarmées partout dans le Moyen-Orient.

    Ceci, simple et de bon sens pour les États-Unis, important et clair pour les tiers, est enseveli par les paresseux de la pensée sous des fatras de tweets, de ragots de caniveau. Des « sorts » – vite oubliés – sont lancés contre le « milliardaire » (sic). Rappelons-les : Trump ne serait pas élu ; il serait destitué ; il trahirait les États-Unis avec la Russie ; il provoquerait à court terme un chaos économique (selon trois Nobel d’économie discrédités à jamais) ; il provoquerait une crise avec le Canada et le Mexique ; il ne ferait pas « son mur » à la frontière mexicaine ; il serait un va-t-en-guerre incohérent et instable ; il ne sera pas réélu… Comme on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps sans perdre lecteurs et auditeurs (New York TimesWashington PostCNN…), on tente alors une nouvelle rhétorique, que les médias français se contentent de traduire.

    Désormais, Trump n’aurait pas tort, mais se tromperait de méthode diplomatique (on ne parle plus économie par crainte du ridicule) et sa diplomatie aurait même déjà échoué. Et cela, selon l’inquisition, car son fameux « art of deal » aurait échoué en Corée du Nord, Iran, avec les talibans : Trump ayant proclamé qu’il ne ferait pas la guerre, plus personne ne le craint, et ses sanctions économiques sont impuissantes. Il est simpliste et hâtif de dresser un constat d’échec au bout de 34 mois sur des dossiers calcifiés depuis 66 ans (Corée), 39 ans (Iran), 18 ans (Afghanistan), 17 ans (entrée de la Chine dans l’OMC) !

    Sur l’Iran – sujet brûlant –, Trump n’a pas épuisé la gamme de sanctions visant à anémier l’Iran, le diviser, voire le soulever ou conduire ses dirigeants à commettre une autre faute qui sera sanctionnée, en cas de réélection dans 14 mois, impitoyablement. L’Iran n’a aucun allié militaire (même pas la Chine) et le catalogue des sanctions américaines comporte encore une gradation : blocus sélectif du Golfe, blocus des lignes aériennes, embargo sur les avions et les navires civils, et même tirs de rétorsion et d’avertissement sur des cibles symboliques stratégiques (raffineries, ponts, voies ferrées), ne faisant aucune victime et n’engageant pas les boys. On n’en est heureusement pas là mais Trump, qui est aussi un homme de télé, connaît bien les réactions de son public électoral : dans les séries, les westerns, les combats de catch, quand le « gentil pacifique » a été longtemps injustement malmené, tout le monde applaudit lorsqu’il se rebelle et vainc le « méchant » : happy end et justice immanente.

    Les Français doivent anticiper et se demander comment tirer le meilleur profit de cette situation géostratégique inédite. Il est difficile de croire que la France, avec trois bases militaires aux Émirats, à 200 km de l’Iran, radars et satellites, ne sache pas d’où venaient les missiles tirés sur les raffineries arabes.

    Henri Temple

    https://www.bvoltaire.fr/geostrategie-trump-et-les-jeteurs-de-sort-qui-se-trompent-tout-le-temps/