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économie et finance - Page 378

  • Economie : les populistes meilleurs gestionnaires que les libéraux

    9173-20180811.jpgD'Olivier Bault dans Présent :

    "[...] Quand la croissance française est retombée à un rythme annuel de moins de 1% au premier semestre de cette année, la croissance hongroise atteignait un rythme annuel de 4,7% contre 5,1% pour la croissance polonaise. En 2017, le PIB hongrois a crû de 4%, le PIB polonais de 4,6% (la deuxième plus forte croissance de l’UE, après la Lettonie) et le PIB français de 2,2%. Chose intéressante, la croissance des économies hongroise et polonaise s’est accélérée depuis l’arrivée des « populistes » au pouvoir. Les politiques de la coalition des socialistes et des libéraux au pouvoir à Budapest jusqu’en 2010 avaient réussi à réduire la croissance à des taux quasi nuls de 2007 à 2010, avec même une contraction de près de 7% en 2009 sous l’effet de la crise financière de l’automne 2008. Depuis 2013, les politiques « populistes » d’Orbán ont fait revenir la croissance économique, avec des taux compris entre 2,1 et 4% par an. En Pologne, où le PiS est arrivé au pouvoir à l’automne 2015, la croissance atteinte en 2017 était la plus forte depuis 2011.

    Et le chômage dans tout ça ? En France, selon les statistiques Eurostat, il était encore de 9,2% de la population active en juin 2018, et le deuxième trimestre a marqué une légère hausse par rapport au premier trimestre. En Hongrie, selon les mêmes statistiques (et donc selon la même méthode de calcul), le taux de chômage en juin était de 3,6% contre 3,7% en Pologne. Dans les deux pays de l’ex-Europe de l’Est, le chômage n’avait jamais été aussi bas. En Hongrie, le chômage était à 11% à l’arrivée du Fidesz au pouvoir. En Pologne, il faut remonter à l’époque communiste pour trouver des taux de chômage plus bas.

    Les déficits publics, me direz-vous ! Tout le monde sait bien que les libéraux sont de bons gestionnaires tandis que les populistes dépensent sans compter. Eh bien, non. Malgré la mise en place par le Fidesz et le PiS de politiques natalistes qui coûtent cher par rapport aux capacités financières de leur pays, la Hongrie comme la Pologne ont fortement réduit leurs déficits depuis que les libéraux ont été remerciés par les électeurs. Viktor Orbán avait hérité à son arrivée au pouvoir en 2010 d’une dette publique équivalant à plus de 80% du PIB. Cette dette a depuis été réduite à 72% du PIB, avec un déficit des finances publiques à 2% du PIB en 2017. Quant aux gouvernements de Beata Szydło et de Mateusz Morawiecki en Pologne, ils ont, grâce à une lutte efficace contre la fraude à la TVA qui avait pris une ampleur énorme sous les gouvernements de Donald Tusk, ramené sur deux ans la dette publique de 54 à 50% et réduit le déficit des finances publiques de 2,6% en 2015 à 1,7% en 2017. La recette donnée par Mme Szydło aux libéraux pour réduire les déficits : « il suffisait de ne pas voler ». Dans la France de Macron, pourtant plus riche, le déficit des finances publiques a été de 2,6% du PIB en 2017 avec une dette publique équivalant à 97% du PIB, contre 96,6% en 2016 !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le gouvernement veut faire disparaître l’argent liquide d’ici 2022 – Macron au service de Big Brother

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    En octobre 2017, le Premier ministre Edouard Philippe, assisté du ministre de l’Action et des Comptes Gérald Darmanin, annonçaient la mise en place d’un Comité d’action publique 2022 constitué de soi-disant experts et chargé d’émettre un rapport proposant des réformes à mettre en œuvre d’ici à 2022.

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    Il s’agissait, selon le Premier ministre, de moderniser les  » politiques publiques  » et les  » services publics « .

    Mais le rapport publié s’avère beaucoup plus invasif qu’annoncé, envisageant des réformes aux conséquences catastrophiques pour l’ensemble des Français.

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    Dissimulée dans la partie 3, intitulée Transformer les services publics, la proposition 16 est une bombe dont rêvent depuis longtemps les grandes banques internationales :

    « Aller vers une société « zéro cash  » pour simplifier les paiements tout en luttant mieux contre la fraude fiscale. »

    Comme toujours, le mal se présente sous l’apparence d’un bien. Le rapport précise qu’il faut donc « réduire progressivement la circulation d’espèces vers une extinction complète « .

    Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? La disparition de l’argent liquide (pièces et billets) est la façon la plus sûre pour le Nouvel Ordre Mondial de vous contrôler de A à Z. S’il n’existe plus aucun autre moyen de payement que la forme électronique, l’Etat et les organismes bancaires pourront vous suivre à la trace, savoir en temps réel où vous vous situez, savoir ce que vous mangez, savoir ce que vous lisez, savoir à quel mouvement vous cotisez, savoir à quelle conférence vous assistez,…

    C’est aussi une terrible épée de Damoclès suspendue au-dessus de votre tête : toute personne un peu trop gênante pourra voir son compte en banque vidé en un clic.

    Big Brother s’occupe de vous !

    http://www.medias-presse.info/le-gouvernement-veut-faire-disparaitre-largent-liquide-dici-2022-macron-au-service-de-big-brother/96429/

  • - RÉGLER LE PROBLÈME DE LA DETTE : LOI JANVIER 1973

  • Les Bestofes – Politique-Eco

    En attendant la rentrée, TV Libertés vous présente les meilleurs morceaux de l’émission “Politique-Eco”. Du journaliste Pierre Jovanovic au financier Charles Gave en passant par l’économiste Philippe Simonnot, les invités d’Olivier Pichon dévoilent les tenants et aboutissants d’un monde économique en ébullition.

     
  • Retour sur le krach boursier de 1929

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    Reportage sur le krach boursier de 1929 dont bien peu d’enseignements ont été tirés.

  • Pour survivre, le Rassemblement national ne peut compter que sur ses électeurs

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    Le Rassemblement national devra attendre le 26 septembre pour savoir si la Justice confirme ou non la saisie de deux millions d’euros d’aide publique, ordonnée par deux juges d’instruction dans l’enquête sur des emplois d’assistants d’eurodéputés. Ces deux millions représentent une partie de l’acompte, qui devait lui être versée en juillet, au titre de l’aide d’État calculée selon ses résultats aux législatives, soit environ 4,5 millions d’euros par an.

    N’ayant pas accès au dossier et dans le respect de la présomption d’innocence, nous ne porterons aucun jugement sur cette affaire. Les dirigeants du Rassemblement national allèguent qu’il est difficile de distinguer les activités politiques des activités spécifiques auprès du Parlement européen. Force est de constater que l’ex-Front national est l’objet d’une attention particulière de la part de la Justice : François Bayrou, qui avait dû renoncer à son portefeuille ministériel en juin 2017, après la révélation d’une affaire similaire, a récemment indiqué qu’il n’avait pas de nouvelle de la Justice. Deux poids deux mesures ?

    Enfin, si ce n’est pas la première fois que des partis politiques sont soupçonnés, à tort ou à raison, de malversations financières, c’est la première fois que la Justice prend de telles mesures conservatoires, qui vont peser sur le fonctionnement, voire la survie du Rassemblement national. Cette saisie est d’autant plus injustifiée que l’affaire n’a pas encore été jugée et qu’il serait toujours possible, en cas de condamnation, de prélever des sommes à venir, les subventions publiques étant versées pendant cinq ans. Par son comportement, la Justice elle-même (ou, du moins, les deux juges d’instruction concernés) alimente les doutes sur son indépendance.

    « Nous allons serrer les dents, mais l’atteinte démocratique liée à cette décision de saisie est historique et gravissime dans ses conséquences », a tweeté Marine Le Pen, lundi soir. Malgré les 500.000 euros de dons récoltés, le RN devra limiter ses activités cet été. D’autant plus que le monde de la finance semble se coaliser pour lui refuser les prêts qu’il accorde aux autres partis. Et, en novembre 2017, n’a-t-on pas vu la Société générale décider de clôturer tous les comptes qu’elle détenait pour le FN ?

    Il faut constater aussi que la presse écrite, elle-même largement subventionnée, n’est guère solidaire, en général, du Rassemblement national. À titre d’exemple, selon les chiffres publiés par le ministère de la Culture en mars 2018, Libération a touché 6.376.144 € en 2016, Le Figaro5.778.283 €, Le Monde 5.088.915 €, La Croix 4.340.722 € et L’Humanité 3.689.447 €. Si le pluralisme de la presse doit être défendu (mais avec équité, ce qui est loin d’être toujours le cas), que dire de la pluralité des partis politiques ? Un parti pour lequel onze millions de Français ont voté au second tour de l’élection présidentielle mérite-t-il d’être privé de ressources et mis au rancart ?

    Dans son édition du 9 juillet, Libération s’interrogeait même sur l’intérêt de faire disparaître le Rassemblement national en lui coupant les vivres : « Ce n’est pas l’intérêt de la majorité macronienne ou même celui de la gauche socialiste », estimait-il. Selon ce quotidien, dont on connaît l’objectivité à sens unique, cette affaire permettrait surtout au parti de Marine Le Pen de se victimiser une fois de plus. D’ici qu’il accuse Mme Le Pen d’avoir tout manigancé !

    Tout laisse à penser, au contraire, que les médias et les politiciens de tous poils cherchent à affaiblir un courant de pensée qui pourrait faire un score important aux européennes et, selon les sondages, reste solide aux présidentielles. À défaut des institutions publiques, c’est sur la fidélité de ses électeurs que le Rassemblement national peut compter.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/pour-survivre-le-rassemblement-national-ne-peut-compter-que-sur-ses-electeurs/

  • L’heure de la libération ?

    caspar-david-friedrich.jpgLa bêtise, la basse propagande, la partialité ne prennent décidément pas de vacances.  Dans Le Point, Fabien Roland Lévy relatait il ya quelques jours  que Lucette Destouches, née Lucie  Almansor, âgée de 106 ans et  veuve de Louis-Ferdinand Destouches, alias Louis-Ferdinand Céline, venait de vendre leur maison de Meudon (Hauts-de-Seine)  en viager afin d’éponger ses dettes et de pouvoir y finir ses jours. Le journaliste  indique que  « le pavillon Second Empire, passablement décati, ne devrait donc pas se transformer un jour en musée Céline. D’autant qu’il ne reste rien à montrer, ni objets ni souvenirs de l’écrivain, après les ravages causés par deux incendies.» «Une manière aussi d’éviter» , tient-il à préciser, « que le lieu ne devienne un but de pèlerinage pour des admirateurs du pamphlétaire antisémite de Bagatelles pour un massacre ou Les Beaux Draps.»  Une réflexion caricaturale et pavlovienne, comme le fut l’attitude récente du ministre de la Culture  ( voir  ici et ici) ,   qui consiste très bêtement à  réduire Céline,  un  des plus grands écrivains français, aux trois pamphlets susnommés et le cercle de ses admirateurs à des nostalgiques des heures les plus sombres.  D’une  indignation l’autre, la gauche , les ONG politisées, Soros, les médias progressistes, bref le camp du bien, se sont émus de ce qu’un navire commercial italien (le ravitailleur Asso Ventotto) aurait enfreint le 31 juillet les règles du droit international en ramenant sur les côtes libyennes 108 immigrés clandestins (« migrants ») recueillis dans les eaux internationales au large de Tripoli.

    «La Libye n’est pas un port sûr et cela peut conduire à une violation du droit international», a affirmé le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).  Bref, il eut fallu  débarquer  ces immigrés illégaux  en Europe ont assuré  les pleureuses et autres donneurs de leçon(s)  professionnels qui tentent de donner mauvaise conscience aux Européens. Les Italiens, comme les autres habitants de la rive nord de la Méditerranée,  sont eux  très majoritairement en phase avec les propos du ministre de l’Intérieur  et chef de la Ligue Matteo Salvini qui s’est félicité la semaine dernière  sur twitter   « les garde-côtes libyens (aient) secouru et  ramené 611 migrants en Libye. » «Les ONG protestent et les trafiquants perdent leur business? C’est bien, nous continuons. »

    M. Salvini est bien évidemment dans le vrai affirme Bruno Gollnisch et Marine Le Pen rapportait  à bon escient en fin de semaine le cri d’alarme devant l’immigration illégale hors-contrôle, poussé  par  José Ignacio Landaluce Calleja, membre du Parti Populaire, député de Cadix,   maire de la ville espagnole d’Algésiras,  située à l’extrémité est du détroit de Gibraltar. M.  Landaluce Calleja a lancé   « un  appel au secours et pense que sa ville est en train de devenir le nouveau Lampedusa  : le seul moyen de mettre fin à cette embolie migratoire, c’est la fermeté totale, à l’italienne ou à l’australienne !»  a rappelé la présidente du RN.

    Mais cette prise de conscience là par les peuples de notre continent est-elle seulement permise et envisageable par les gardiens du dogme cosmopolite?  A l’heure ou Le Figaro relayait une étude réalisée par trois économistes d’Harvard  tendant à prouver que les Français auraient une vision   plus juste de la réalité quantitative de l’immigration musulmane,  dont l’ampleur serait exagérée par les autres occidentaux, l’Italie plongerait dans la violence raciste. Pour preuve  emblématique de ce climat dégradé, les médias français et internationaux ont abondamment commenté  le fait que les exactions contre les immigrés auraient augmenté chez nos voisins transalpins  de 10% par rapport à l’an dernier.  A l’appui de cette thèse,  a été évoqué ce triste fait divers qui a vu  l’athlète d’origine nigériane  Daisy Osakue,  lanceuse de disque dans l’équipe d’Italie, très méchamment blessée à l’œil par un jet d’ œuf lancé depuis une voiture près de Turin. Le Huffington Post qui cite deux autres cas  d’agressions,  indique que pour la  jeune femme de 22 ans « il n’y a pas de doute: son ou ses agresseurs cherchaient une cible noire car l’attaque a eu lieu dans une zone fréquentée par des prostituées africaines,  des femmes sans défense qu’ils pensaient viser selon elle.»

    Ce même article donne aussi la parole à Matteo Salvini qui a apporté son soutien à cette jeune athlète lui souhaitant un prompt rétablissement et indiqué  sa volonté très ferme de faire respecter  l’état de droit:  «Toute agression sera punie et condamnée, je serai toujours au côté de qui subit des violences. »  L’ensemble du gouvernement italien a fait bloc derrière le ministre de l’Intérieur qui a rappelé un  certain nombre de vérités:  «Alerte au racisme en Italie? Ne disons pas de bêtises! La nouveauté c’est que les médias évoquent les épisodes de ce genre même si le nombre d’agressions n’a pas évolué (…). Qui les utilise contre le gouvernement ne s’attaque pas vraiment au problème du racisme. » « Je rappelle qu’il y a environ 700 délits commis chaque jour en Italie par des immigrés, soit près d’un tiers du total, et ceci est la seule vraie urgence pour laquelle je me bats en tant que ministre. »

    « Son ministère a confirmé lundi: sur les quelque 857.000 personnes arrêtées et/ou dénoncées depuis le début de l’année, tous chefs confondus, 30% étaient de nationalité étrangère (33% des détenus au 30 juin (pour plus de la moitié Marocains, Albanais, Roumains ou Tunisiens), alors que les étrangers représentent 8,3% de la population en Italie.»

    Oui mais voilà est-il encore indiqué,  « le discours antimigrants de Salvini lui vaut aussi les foudres catholiques, résumées par la une du magazine Famiglia Cristiana la semaine dernière: Vade retro Salvini. Mais l’intéressé, adepte des provocations constantes sur les réseaux sociaux, a répondu à ces critiques à sa manière: Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur (Molti nemici, molto onore, NDLR)  a-t-il écrit  (le 29 juillet), en ajoutant l’émoticône d’un baiser. Cette variante d’un slogan de Benito Mussolini très connu des Italiens, utilisée le jour de l’anniversaire de la naissance du Duce, a fait sensation. » 

    Rappelons pour l’anecdote qu’il fut  reproché  à Jean-Marie Le Pen d’avoir lui aussi utilisé cette devise en févier 2012 ce qui l’avait contraint, s’adressant aux « aux incultes et aux ignares », d’expliquer que « la paternité » de celle-ci  «  n’est pas attribuable à Mussolini mais,  quatre  siècles plus tôt, au chevalier Georg Von Freundsberg, au service de l’Armée d’Espagne, qui la prononça lors de la bataille de Vicence en 1513 ». « Que cette maxime devenue populaire depuis lors ait été reprise par Mussolini lui en donne-t-il l’exclusivité et l’empêcherait-elle d’être citée jusqu’à la fin des temps ?»

    Certes, le Français Jean-Marie Le Pen n’est pas  l’Italien Salvini et dans la bouche du ministre de l’Intérieur  le clin  d’œil aux années mussoliniennes est lui très certain et évident. Il peut surprendre ou choquer si l’on ne connait pas le sentiment souvent  très ambivalent des Italiens sur l’ex instituteur  socialiste  qui joua le rôle que l’on sait entre sa prise de pouvoir en 1922 et son assassinat en 1945.

    On rappellera  à  ce sujet cette réflexion (en janvier 2013)   de Silvio Berlusconi , ancien président du conseil italien et chef de file du parti «Peuple de la Liberté» (PDL) qui avait horrifié les grandes consciences bruxelloises. En marge d’une cérémonie à Milan à l’occasion de la journée (internationale) de la mémoire de l’holocauste, M. Berlusconi avait dénoncé  les « lois raciales » antisémites, « la pire faute de Benito Mussolini », édictées par le pouvoir fasciste en Italie en 1938.  Mais il avait tenu à préciser   que l’Italie « (n’avait) pas les mêmes responsabilités que l’Allemagne », et que « Mussolini (avait) aussi  fait de bonnes choses dans tant d’autres domaines. »

    Un sentiment partagé par une nette majorité  d’Italiens  comme en attestent des sondages récurrents.  Italiens qui mettent notamment  au crédit des années noires du fascisme  les  politiques  sociales, familiales qui furent alors édictées,  certes beaucoup plus avancées que celles conduites en France par un Front Populaire au bilan très majoritairement négatif, mais toujours chez nous  très largement mythifié.

     Nous l’avons déjà écrit sur ce blogue, coller le mistigri du totalitarisme noir, brun, voire rouge-brun   aux   défenseurs des identités, des souverainetés nationales, des valeurs traditionnelles,dénoncer leur inhumanité,   reste une méthode éprouvée  de diabolisation. Il s’agit de  rendre infréquentables et illégitimes les courants patriotiques. Une démonisation de l’adversaire politique qui est d’ailleurs le ressort de tous les totalitarismes…Stigmatisation qui touche ainsi en premier lieu les opposants au totalitarisme bruxellois. Dénoncer les ravages de l’idéologie mondialiste, aimer son peuple, défendre l’authentique civilisation européenne, c’est de facto être suspect de  fascisme belliciste.

    Tout sursaut identitaire doit donc être frappé d’infamie, et les Européens qui entendent le rester sont invités à faire leur autocritique et à se laisser « châtrer » sans moufter…Oui mais voilà, les peuples se réveillent et les Père fouettard du microcosme politico-médiatique qui agitent de mauvais fantasmes pour leur faire plier l’échine et les faire rentrer dans le rang  sont  de moins en moins craints et  écoutés.Nous pouvons encore gagner cette course contre la montre… l’heure de la libération est peut-être plus proche qu’on ne le croit! 

    https://gollnisch.com/2018/08/07/lheure-de-la-liberation/

  • La grève SNCF a coûté 790 millions d’euros

    Si en croit La Tribune du 20 juillet, la grève perlée qui a durée du 22 mars au 28 juin a coûté à la compagnie quelque 790 millions d’euros, soit plus que le bénéfice net enregistré par le groupe sur l’année 2017 (679 millions d’euros). Selon un communiqué de la SNCF :

    « Le coût total de la grève reflète à la fois les pertes de chiffre d’affaires subies par l’entreprise mais aussi le montant sans précédent de 160 millions d’euros de mesures commerciales décidées par la SNCF pour accompagner ses clients et limiter l’impact financier de la grève sur ces derniers ».

    Sur ce total, 600 millions de recettes ont été perdues pour les activités voyageurs, de nombreuses personnes ayant renoncé à prendre le train en raison des perturbations de trafic. En outre, 60 millions de ventes ont été perdues dans le fret, certaines entreprises préférant se tourner vers d’autres modes de transport. Le reste provient d’une diminution de contributions de la part des autorités organisatrices de transports liées à des baisses de refacturation des péages. Aux recettes perdues s’ajoute également un coût de 160 millions d’euros pour les mesures commerciales mises en œuvre par la société des chemins de fer afin de réduire le préjudice subi par ses clients. La SNCF a notamment accordé des dédommagements sur leurs abonnements aux usagers des TGV, Intercités, TER et Transilien. Les mesures commerciales incluent aussi des abonnements TGV Max gratuits pour le mois d’avril, des billets à prix réduits, le service de covoiturage IDVroom gratuit les jours de grève… Ces remises ont coûté 120 millions d’euros. Toujours parmi les mesures commerciales, de nombreux bus de substitution ont été mis en place durant les grèves, pour un coût de 40 millions d’euros. A cette somme, il faut soustraire une réduction des charges de l’entreprise pour 140 millions d’euros. Cette baisse provient des retenues sur salaires pour 100 millions d’euros et de moindre dépenses (en électricité notamment) liées au plus faible nombre de trains roulants.

    Mais la grève de la SNCF n’a pas impacté que la compagnie : elle a certes bénéficié aux compagnies pétrolières et aux sociétés gérant les autoroutes, mais le coût par ruissellement se chiffrerait entre 2 et 4 milliards d’euros. En effet, le mouvement social a eu des conséquences sur les transports, mais aussi sur la consommation, l’hôtellerie et le tourisme, la grève s’étant déroulée durant les vacances de printemps et les ponts de mai. La grève des cheminots impacte également le fret ferroviaire, et donc l’approvisionnement des entreprises qui doivent être livrées par containers. L’industrie lourde et la livraison de voitures ont été les plus impactées. La grève dépasse le record de 2016, qui avait été de 300 millions d’euros de pertes pour l’entreprise ferroviaire.

    Selon Michel Lebanc dans le mensuel dissident Lectures Françaises,

    « les grévistes avaient préparé et lancé des « caisses de secours solidaires » pour aider les grévistes à « tenir jusqu’au bout ». Depuis avril et organisée le 23 mars, une pétition revendiquée par le sociologue Jean-Marc Salmon et ses amis, une trentaine de chercheurs, « créateurs », universitaires, seraient parvenus à remplir une cagnotte de plus d’un million d’euros (1 174 901 €). En deux mois ! Pour gérer ces dons, fut mise en place une association « Solidarité cheminots grévistes 2018 ». Le bureau de ladite association est administré par des responsables des quatre syndicats principaux de la SNCF : la CGT-Cheminots, Sud-Rail, CFDT-Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire. À l’origine il fut prévu de remettre l’argent de cette énorme quête aux fédérations syndicales. Pour résorber les difficultés, il fallut établir des règles exposées par la CGT : être un cheminot en grève, s’inscrire sur les préavis définis par l’intersyndicale. Signalons que furent pris en compte d’autres éléments (composition de la famille, niveau de salaire…). Les demandeurs devaient remplir un dossier clair. Le démarrage fut lent ; en mai on put atteindre 4 000 dossiers traités. Toutes ces étapes débouchaient sur un remboursement de 20 euros par jour versé sur le compte bancaire du bénéficiaire. Jusqu’à l’épuisement de la cagnotte. Plusieurs syndicats ont en effet lancé des cagnottes, ce qui explique des annonces variées. Sur le site Le Pot commun, Sud-Rail a reçu, dans un premier temps, 91 995 euros. L’UNSA-Ferroviaire annonça sur la page Leetchi 16 010 euros. Dès les premiers jours d’avril, la CGT avait organisé des cagnottes de « solidarité » dans tout le pays visant à récolter des dons « pour toutes les luttes de 2018 ». Une des raisons du succès a été donnée par le patron de la CGT. M. Martinez a fini par reconnaître que sa centrale avait mis en place une caisse depuis la loi El Khomri en 2016. Une sorte de rodage. Cette année la CGT, lors de la manifestation des cheminots, a pu brandir un chèque d’1 million d’euros comme signalé plus haut. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a dit sur RMC que sa confédération disposait déjà d’une « caisse de solidarité » de 125 millions ! Il a assuré que cet argent provenait des seuls adhérents (?). Pourtant l’on sait que les cotisations des salariés ne représentent que de 3 à 4 % des budgets syndicaux. »

    Notons que les grèves à Air France au printemps ont coûté à la compagnie la bagatelle de 335 millions d’euros dans les résultats du premier semestre 2018, dont 260 millions d’euros pour les seules grèves du second trimestre.

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/la-greve-sncf-a-coute-790-millions-deuros/95965/

  • « Pour rester en Syrie, Lafarge a financé Daech et sacrifié ses salariés syriens »

    Entretien avec l'avocate Marie Dosé

    D’après les révélations du Monde, de juillet 2012 à septembre 2014, le groupe cimentier français Lafarge aurait maintenu son usine syrienne de Jalabiya en payant un tribut à divers groupes djihadistes dont l’Etat islamique. Poursuivi pour complicité de crimes contre l’humanité et travail incompatible avec la dignité humaine, Lafarge doit aujourd’hui prendre des comptes. Entendu comme témoin fin juillet, l’ex-ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius dit tout ignorer du dossier. Pour nous aider à y voir plus clair, Marie Dosé, avocate de l’association Sherpa, partie civile dans l’affaire, a répondu à nos questions. Entretien.

    Daoud Boughezala. Vous défendez l’association Sherpa qui se fixe pour mission de « protéger et défendre les populations victimes de crimes économiques ». Mais dans le procès contre le groupe cimentier Lafarge en Syrie, il s’agit carrément de complicité de crimes contre l’humanité perpétrés par l’Etat islamique. Que reprochez-vous à Lafarge ?

    Marie Dosé. Il est établi qu’entre juillet 2012 et septembre 2014, le cimentier Lafarge ne pouvait pas rester en Syrie sans financer plusieurs groupes terroristes, dont Daech. Pour que la cimenterie de Jalabiya maintienne ses activités, il a bien fallu, par exemple, qu’elle achète du pétrole à Daech. En commerçant avec l’État islamique, Lafarge lui a fourni des moyens de commettre des crimes contre l’humanité.

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  • Bernard Lugan : « Les investisseurs n’ont pas confiance dans l’avenir de l’Afrique »

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    Par Bernard Lugan, historien et spécialiste de l’Afrique ♦

    Découvrez ci-dessous l’éditorial du numéro 103 (juillet 2018) de L’Afrique Réelle, lettre d’information proposée par Bernard Lugan.

    Selon le rapport de mai 2018 de la Banque africaine de développement (BAD), l’Afrique a besoin annuellement de 170 milliards de dollars (mds) d’IED (Investissements étrangers directs) dans le seul domaine des infrastructures. Or, en 2016, pour le total de tous ses postes, elle n’en a reçu que 59 mds, un volume dérisoire qui plus est, en baisse de 3% par rapport à 2016 (Banque mondiale).

    Selon le rapport de juin 2018 de la CNUCED, pour l’année 2017, le total en projection des IED mondiaux s’est élevé à environ 1800 milliards de dollars – entre 1670 et 1870 mds – (CNUCED, World Investment Report 2017). Avec ses 60 mds – 65 mds en projection pour 2017), l’Afrique, dans son ensemble continental, et avec son 1,2 milliard d’habitants, a donc reçu presque autant d’IED que Singapour (61,6 mds pour 6 millions d’habitants), et moins que l’Irlande (79,2 mds pour 5 millions d’habitants).

    La raison de ce désintérêt de la part des investisseurs est qu’ils n’ont pas confiance dans l’avenir de l’Afrique où, ce qui y fonctionne aujourd’hui peut exploser du jour au lendemain. Et cela parce que tous les pays africains connaissent les mêmes problèmes d’inadéquation entre les réalités humaines (ethniques) et le placage institutionnel importé.

    Les exemples de la Côte d’Ivoire et de la Sierra Leone sont éloquents à ce sujet : voilà deux pays qui, à la fin du siècle dernier, étaient présentés comme deux miracles africains et qui, l’un et l’autre se sont effondrés en quelques semaines avant de sombrer dans deux terribles guerres ethno-civiles.

    Quant à l’Afrique du Sud, avec à peine 1,3 md de dollars d’IED en 2017 contre 2,3 mds en 2016, son cas est emblématique de la faillite d’un pays dont les dirigeants ont consciencieusement dilapidé et pillé l’immense héritage légué par les Blancs.

    Alors, laissons les adeptes de la méthode Coué à leurs nuées pour nous en tenir au seul diagnostic :

    1) A l’exception de quelques matières premières, rien de ce que produit l’Afrique n’est stratégique.

    2) Pour les investisseurs qui sont tout sauf des philanthropes, il n’y a guère d’intérêt à investir en Afrique où les infrastructures sont à faire ou à refaire périodiquement, et où la corruption fausse toutes les règles du marché.

    Voilà qui explique pourquoi, en dehors d’enclaves quasi exterritorialisées et tournées vers l’exploitation et l’exportation de matières premières à forte valeur, la quasi-totalité du continent africain, au sud du Sahara, n’attire pas les IED.

    Les lamentations et les discours incantatoires ne changeront rien à cette réalité.

    Résultat, l’Afrique retourne peu à peu à l’économie de traite… Comme au XVIIIe siècle, car, si l’investissement n’y est pas rentable, le commerce l’est, lui qui n’a en effet pas besoin de lourds investissements dont la rentabilité est à long terme. Ses perspectives étant à court terme, il ne recherche pas cette visibilité que l’Afrique est incapable de donner aux investisseurs qui exigent une triple sécurité financière, politique et existentielle.

    Au sommaire du numéro :

    Actualité :

    – Sahel : Ces attentats qui masquent l’échec des jihadistes

    – Afrique du Sud : Les raisons idéologiques de l’expropriation sans compensation des fermiers blancs

    Economie :

    Pourquoi la BAD joue-t-elle du pipeau à l’Afrique ?

    Histoire :

    Génocide du Rwanda : L’évolution de l’historiographie

    Bernard Lugan 04/08/2018

    Source : L’Afrique Réelle

    https://www.polemia.com/bernard-lugan-investisseurs-confiance-avenir-afrique/