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économie et finance - Page 381

  • Plan banlieues : conférence de presse de Marine Le Pen à l'Assemblée nationale (23/05/2018)

  • L’affaire Kohler éclabousse Macron

    Comme Cahuzac les yeux dans les yeux, Kohler nous dira “je suis clean de chez clean”! MDR! HaHaHa!

    Selon les documents de la commission de déontologie que nous publions, le secrétaire général de l’Élysée n’a jamais révélé à cette instance ses liens familiaux avec la société MSC. Pour faciliter son pantouflage controversé en 2016, Emmanuel Macron a signé une attestation qui n’évoque pas la situation de conflit d’intérêts de son ami et plus proche collaborateur.

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  • Demain, la grande expropriation

    853060743.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Voir Macron. 8 scénarios pour un quinquennat (NDLR : Michel Drac, Le retour aux sources, 17 € cliquez ici) comporte une terrifiante hypothèse pour les contribuables français qui viennent de remplir leur déclaration annuelle. Dans un troisième scénario intitulé « La grande spolation », Michel Drac envisage qu’à la suite de conflits locaux et de coups d’État financiaristes, des « ajustements financiers sont opérés dans tous les pays de la zone [Euro] par confiscation pure et simple des propriétés, via le plus souvent des moyens insidieux et indirects. En France, par exemple, l’État est maintenant copropriétaire de toutes les propriétés immobilières. Il perçoit donc une redevance de copropriété (p. 144) ». « Fumisterie ! Exagération anxiogène ! Complotisme ! » réagit le Système.

    Pourtant, l’ISF transformé en Impôt sur la fortune immobilière (IFI) ne concerne plus les valeurs mobilières. Typiquement bougiste, ce nouvel impôt convient bien à la finance anonyme et vagabonde. Pendant la crise de l’euro, les Grecs ont vu leurs retraits bancaires hebdomadaires limités tandis que les comptes courants des Chypriotes subissaient une forte ponction de la part des organismes financiers. L’Union pseudo-européenne prévoit la généralisation de ce prélèvement non consenti à l’ensemble des titulaires des comptes courants de l’Eurolande en cas de situation grave.

    La chronique dans Libération du 15 mai 2018 d’Iona Marinescu, enseignante en économie à l’Université de Pennsylvanie, évoque Radical Markets, un ouvrage d’Eric Posner et Glen Weyl. Les deux universitaires de Chicago dénoncent la propriété privée qu’ils jugent criminelle parce que monopolistique. Ils suggèrent de fiscaliser toutes les formes de propriété, « sauf peut-être, précise la chroniqueuse, les effets personnels ». Cette proposition obligerait ainsi les propriétaires à vendre leur bien si une tierce personne souhaite l’acquérir. Par exemple, une personne déclare au fisc la valeur de sa maison, soit 70 000 €. Si un acquéreur souhaite l’acheter à ce prix, il l’obtiendra sans aucune discussion possible.

    Iona Marinescu pense que les rentrées fiscales qui en découleront pourraient alimenter un revenu universel. Bref, cet impôt sur la propriété « est radical, parce qu’il transforme la notion de propriété privée en une notion de propriété collective qu’on loue au plus offrant ». Déjà les cartes bancaires de retrait et les cartes magnétiques de transports tels Navigo en Île-de-France sont la propriété des banques et du STIF… Une nouvelle fois se manifeste un « communisme de marché », titre de l’ouvrage prémonitoire de Flora Montcorbier paru en 2000. Eric Posner et Glen Weyl confirment l’inquiétante convergence entre certains pans de la pensée libertarienne et un gauchisme économique le plus égalitariste, soit l’immense marchandisation de la vie, de la nature et du monde.

    Financiers, banquiers et autres cloportes du Capital planétaire nous préparent vraiment un monde affreux. Faisons donc cesser leurs manigances infernales, de gré ou de force !

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°80, diffusée sur Radio-Libertés, le 25 mai 2018.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Taxes américaines sur l’acier, l’aluminium et les automobiles : qui seront les perdants ?

    La volonté du Président Donald John Trump de taxer les importations d’acier à hauteur de 25 %, d’aluminium à hauteur de 10 % et d’automobiles à hauteur de 25 % (rappelons qu’en 1975, les USA étaient 2e producteur mondial d’acier avec environ 20 % de la production mondiale, 1er producteur mondial d’aluminium avec environ 30 % et 1er producteur mondial d’automobiles avec environ 30 %) va léser plusieurs pays, essentiellement en Europe. Voici qui sont les principaux pays exportateurs vers les Etats-Unis dans ces trois domaines :

    Acier : En 2015, les Etats-Unis sont 4e producteur mondial. 12 pays se partagent l’essentiel de la fourniture des Etats-Unis en acier. Le Canada (e producteur mondial) est le premier fournisseur avec 16,4 %, devant le Brésil (8e producteur mondial) avec 13,5 % et la Corée du Sud (5e producteur mondial) avec 9,83 %. Viennent ensuite : 4 – Mexique (13e producteur mondial) avec 9,12 % ; 5 – Russie (6 e producteur mondial) avec 8,28 % ; 6 – Turquie (9e producteur mondial) avec 5,71 % ; 7 – Japon (2e producteur mondial) avec 4,99 % ; 8 – Allemagne (7e producteur mondial) avec 3,98 % ; 9 – Taïwan (12e producteur mondial) avec 3,26 % ; 10 – Inde (3e producteur mondial) avec 2,15 % ; 11 – Chine (1e producteur mondial) avec 2,14 % ; 12 – Vietnam (24e producteur mondial) avec 1,96 %. Les importations d’acier aux Etats-Unis représentent un marché de 138,4 milliards de $.

    Aluminium : En 2015, les Etats-Unis sont 7e producteur mondial. 15 pays se partagent l’essentiel de la fourniture des Etats-Unis en aluminium. Le Canada (17e producteur mondial) est le premier fournisseur avec 36,3 %, devant la Chine (1er producteur mondial avec 15,1 %. La Russie (2eproducteur mondial) est 3e fournisseur avec 7 %, devant les Emirats Arabes Unis (4e producteur mondial) avec 6,5 %. Viennent ensuite : 5 – Mexique avec 4,3 % ; 6 – Bahreïn (9e producteur mondial) avec 2,7 % ; 7 – Argentine (18e producteur mondial) avec 2,4 % ; 8 – Allemagne (16eproducteur mondial) avec 2,4 % ; 9 – Inde (5e producteur mondial) avec 2,1 %, 10 – Afrique du Sud (13e producteur mondial) avec 1,5 % ; 11 – Qatar (14e producteur mondial) avec 1,3 % ; 12 – Japon avec 1,3 % : 13 – France (19e producteur mondial) avec 1,3 %, 14 – Thaïlande avec 1,1 % et 15 – Italie avec 1 %. Notons que l’industrie d’aluminium du Mexique était insignifiante en 2015 mais en 2017, le Mexique pèse 1,6 % de la production mondiale, ce qui le place aux alentours du 10e rang mondial. De même, l’Italie et le Japon ne produisant plus d’aluminium depuis 2012, il s’agit probablement d’aluminium produit ailleurs et réexporté. Notons l’absence de l’Australie, 6eproductrice mondiale. Les importations d’aluminium aux Etats-Unis représentent un marché de 23,4 milliards de $.

    Automobiles : En 2015, les Etats-Unis sont 2e producteur mondial. 10 pays se partagent l’essentiel de la fourniture des Etats-Unis en automobiles. Le Mexique (7e producteur mondial) est le premier fournisseur avec 24,5 %, devant le Canada (10e producteur mondial) avec 22,2 %. Le Japon (3eproducteur mondial) est 3e fournisseur avec 20,7 %, devant l’Allemagne (4e producteur mondiale) avec 10,5 %. Viennent ensuite : 5 – Corée du Sud (5e producteur mondial) avec 8,2 % ; 6 – Royaume-Uni (13e producteur mondial) avec 4,5 % ; 7 – Italie (18e producteur mondial) avec 2,5 % ; 8 – Suède avec 1 % ; 9 – Slovaquie (19e producteur mondial) avec 1 % ; 10 – Chine (1er producteur mondial) avec 0,8 %. La Suède est très basse dans le classement mondiale (un peu plus de 150.000 voitures construites par an, alors que le 20e producteur mondial, l’Iran, en produite presque 1 million…). Les importations de voitures aux Etats-Unis représentent un marché de 191,7 milliards de $.

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/taxes-americaines-sur-lacier-laluminium-et-les-automobiles-qui-seront-les-perdants/92349/

  • LES AUTOMOBILISTES EN ONT MARRE D’ÊTRE DES VACHES À LAIT

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    Bonne nouvelle… pour les caisses de l’État : d’après un rapport de la Cour des comptes, les PV pour infractions routières ont atteint, en 2017, le chiffre record de 1,97 milliard d’euros. Un beau pactole ! Ce sont les recettes générées par les radars qui ont rapporté le plus. Et ce n’est pas fini ! Avec la mise en place de radars privés et la prochaine limitation de vitesse à 80 km/h, on peut prévoir qu’elles augmenteront encore. Mais beaucoup d’automobilistes en ont ras le bol qu’on les prenne pour des vaches à lait.

    La Cour des comptes souligne que la politique gouvernementale a permis de faire baisser la mortalité routière, après trois années consécutives de hausse. C’est aussi l’argumentation du gouvernement pour justifier ses mesures pour limiter la vitesse. Mais rien ne prouve qu’elles soient efficaces : il faut aussi prendre en considération l’état des routes, la consommation d’alcool et de toutes sortes de drogues, dont le cannabis… dont la vente pourrait être légalisée. Il paraît que ça allègerait le travail des policiers, qui n’auraient plus besoin de faire des rondes dans les quartiers sensibles. Et, en plus, cela rapporterait de la TVA !

    Le sentiment l’emporte que le gouvernement a trouvé là une bonne méthode de ramasser de l’argent sans trop de peine. D’autant plus que toutes les recettes ne sont pas reversées dans la sécurité routière : près de 500 millions d’euros sont affectés au désendettement ou vont dans le budget général de l’État.

    Ce n’est pas une simple affaire d’impression. Objectivement, les contraintes et taxes assomment ceux qui ont le malheur de se déplacer en voiture. Faut-il parler des péages des autoroutes, imprudemment concédées à des sociétés privées ? Certes, dans les accidents de la route, la vitesse est parfois en cause, mais des aménagements routiers permettraient d’éviter bien des accidents. L’État est responsable de 21.000 kilomètres de routes, les autoroutes concédées représentent environ 9.000 kilomètres, le reste est à la charge des départements – qui manquent de moyens.

    Va-t-on voir l’État se désengager davantage ? C’est un bon moyen d’équilibrer son budget que de reporter sur d’autres ses propres responsabilités et de les montrer ensuite du doigt.

    Tout se passe comme si le gouvernement, de plus en plus impuissant sur les sujets régaliens, voulait montrer qu’il sert à quelque chose, en ponctionnant les Français, par tous les moyens, dans leur vie quotidienne. Dans ce domaine, il ne manque pas d’imagination. Lors des émeutes du 6 février 1934, les ligues de droite et l’Action française criaient : « À bas les voleurs ! » Nous ne sommes pas dans le même contexte, mais si le gouvernement continuait dans cette voie, ce mot d’ordre pourrait retrouver toute son actualité.

    http://www.bvoltaire.fr/automobilistes-ont-marre-detre-vaches-a-lait/

  • La guerre USA-IRAN motivée par la dédollarisation des transactions pétrolières ?

    Le souhait de l’Iran et des pays européens de remplacer le dollar par l’euro dans les transactions pétrolières peut pousser les Etats-Unis à déclarer la guerre à l’Iran, estime un expert interrogé par Sputnik. Selon lui, l’intervention américaine en Irak et le conflit libyen ont été déclenchés pour une seule et même raison.

    Alexander Azadgan, professeur et expert en géopolitique, interrogé par Sputnik, estime que l’idée d’utiliser l’euro pour payer le pétrole iranien peut servir de motif aux États-Unis pour déclarer la guerre à l’Iran, comme ce fut le cas en Irak et en Libye.

    «Il ne faut pas oublier que Saddam Hussein menaçait au début des années 2000 de vendre son pétrole en euro au lieu du dollar. La même idée avait été lancée par Mouammar Kadhafi concernant le dinar-or, monnaie commune africaine qu’il avait conçue», a-t-il précisé.

    M. Azadgabn a également commenté les dernières déclarations du secrétaire d’État américain Mike Pompeo qui avait promis lundi que son pays introduirait de sévères mesures financières en vue d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.

    «Rien de ce que M. Pompeo a dit n’est surprenant […] Nous avions prévu cette image impérialiste vilaine qu’ils tentent toujours d’incarner et de projeter sur le reste du monde sans se rendre compte que ce modèle n’a jamais marché, en étant actuellement à bout de souffle», a-t-il précisé.

    Interrogé sur la réaction des alliés des Etats-Unis au rétablissement des sanctions contre l’Iran, l’expert a expliqué qu’il y aurait «une bataille de souveraineté» aux niveaux différents.

    «Désormais ils [les pays européens, ndlr] veulent poursuivre leur propre politique au niveau national souverain, en particulier l’Allemagne. Nous observons la montée de l’Allemagne et sa volonté de ne pas être un pays vassal de Washington», a-t-il ajouté.

    Selon lui, les sanctions américaines ne visent pas seulement l’Iran.

    «Les sanctions américaines ne sont pas en réalité contre l’Iran […] En principe, elles s’appliquent à n’importe quelle compagnie, qu’elle soit européenne, chinoise ou russe», a-t-il expliqué.

    Le 8 mai, le Président américain a annoncé sa décision de retirer les États-Unis de l’accord de Vienne sur le programme nucléaire iranien. Le Plan d’action global commun (PAGC) est un accord signé à Vienne, le 14 juillet 2015, par les huit parties suivantes: les pays du P5+1: les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) et l’Allemagne, ainsi que l’Union européenne et la République islamique d’Iran. Le locataire de la Maison-Blanche a également annoncé le rétablissement de toutes les sanctions levées suite à l’adoption de cet accord.

    https://fr.sputniknews.com/international/201805231036496238-dedollarisation-guerre-iran-usa/

  • LOGEMENT : LES EFFETS PERVERS DE L’IMMIGRATION

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    Depuis deux mois, maintenant, j’ai quitté Paris pour le soleil du midi. Sans regret aucun, sinon pour y avoir laissé des êtres chers, mais je ne supportais plus de voir une ville où j’ai passé quatre décennies devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Je « remonte » à la capitale régulièrement, et plus le temps passe, plus cela m’est pénible !

    Outre la qualité de vie – une expression pleine de sens –, je cherchais de la place. De l’espace. Je l’ai trouvé. De quoi, très largement, me faire entrer dans les catégories de l’INSEE dont je vous parlais l’autre jour : je vis désormais dans un appartement en « sous-peuplement très accentué ». Très très accentué, même. Pire que ces égoïstes qui « ont tendance à conserver leur logement après le départ des enfants du domicile familial ou le décès du conjoint », j’en ai acquis un tout exprès pour y recevoir la famille et les amis, et j’espère bien pouvoir en profiter.

    C’est mesquin, honteux sans doute car dénué de charité chrétienne, mais c’est ainsi. Ayant passé mon enfance provinciale dans une longère où nous dormions à trois par chambre, et vingt ans à quatre dans un modeste appartement parisien, je m’offre aujourd’hui ce grand luxe qu’est l’espace.

    Passé ce petit préambule, j’aimerais justement vous livrer quelques réflexions sur le logement. Une question qui peut sembler secondaire en regard de tant d’autres problèmes mais qui est, incontestablement, la cause de la frustration de bien des Français.

    Voilà, pour illustrer, trois histoires qui touchent des proches et disent, sans qu’il soit besoin de commentaires, toute l’absurdité de notre système.

    Une amie vend à la frontière des XVIIe et XVIIIe arrondissements de Paris un appartement de 76 m2 pour la coquette somme de 780.000 euros. Elle part dans le IXe où, pour 760.000 euros, elle va s’installer dans un appartement de 64 m2 où il lui faut faire des travaux.

    Un couple d’amis avait acheté, voilà dix ans, un appartement de 65 m2 dans les immeubles neufs qui font face à la gare RER d’Évry, la bonne ville de Manuel Valls. La location arrivant à son terme, ils souhaitent le vendre. Il est en parfait état. Acheté 175.000 euros, ils ne trouvent pas, aujourd’hui, preneur à 130.000.

    Madame X., âgée, est partie en maison de retraite. Pour payer les frais, ses enfants ont vendu l’appartement dans lequel elle s’était installée après son veuvage. (Ex)-beaux quartiers de Poitiers, belle prestation : 70 m2, salle d’eau et salle de bains, parties communes bien entretenues, deux chambres. Ils l’ont très péniblement vendu… 70.000 euros ! Pourquoi ? Parce que la municipalité a installé en face des logements sociaux pour y abriter des populations « allogènes » venues de la capitale avec ses mœurs et ses trafics.

    Paris ne compte plus, désormais, que des gens « très riches » – soit parce qu’ils sont depuis longtemps propriétaires d’un logement dont les prix flambent de façon délirante, soit parce qu’ils appartiennent à une classe sociale extrêmement aisée ; face à eux, des logements sociaux. Entre ces deux extrémités, on ne trouve plus personne. Les cadres moyens fuient vers la banlieue, qui se met elle aussi à flamber. Un jeune couple qui s’est installé voilà cinq ans à Montreuil dans une maison d’à peine 90 m2 où il a fallu faire de lourds travaux, payée 347.000 euros, s’en voit proposer aujourd’hui 650.000 !

    J’ai discuté avec mes déménageurs. Ils parcourent la France, doivent souvent dormir à l’hôtel. Seulement voilà, ils ne trouvent plus d’hôtels à bas prix : tous ou presque, en périphérie des grandes villes, sont réquisitionnés pour y loger à l’année des immigrés.

    Les déménageurs sont payés au SMIC. Que croyez-vous qu’ils pensent lorsque le patron les engueule parce qu’ils n’ont pas trouvé une chambre en dessous de 100 euros la nuit ?

    Les beaux esprits nous serinent que « les populistes » se trompent ou, pire, qu’ils vivent dans le fantasme : faux, l’immigration ne coûte pas cher à la France ! Reste qu’elle coûte probablement très cher aux Français en qualité de vie, en pertes individuelles, en désespoir parfois.

    http://www.bvoltaire.fr/logement-effets-pervers-de-limmigration/

  • LA COUR DES COMPTES JUGE SÉVÈREMENT LE PREMIER BUDGET GÉRÉ PAR M. MACRON

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    La Cour des comptes va sortir, le 23 mai, son rapport sur le budget 2017, mais Le Monde a pris connaissance à l’avance de son contenu. Ce rapport juge férocement la politique du gouvernement sortant et les débuts du nouveau.

    M. Hollande et ses ministres, MM. Sapin et Eckert, sont accusés d’insincérité, c’est-à-dire que leurs chiffres étaient faux et qu’ils camouflaient, par des artifices comptables, l’augmentation du déficit. M. Macron a hérité, en mai 2017, d’un budget qu’il avait en partie préparé, bien qu’il eût démissionné avant son adoption par le Parlement. Les dépenses avaient déjà été engagées, mais il avait tout loisir d’imprimer sa marque par un collectif budgétaire et une réorientation des crédits. Or, il n’a rien fait et la Cour des comptes lui reproche d’avoir laissé les dépenses filer. Elles ont, en effet, augmenté de 4,8 % (progression la plus forte depuis 2007) ! Un chiffre énorme si on le compare à l’inflation, qui stagne autour de 1 %. (En principe, si la gestion était saine, un budget ne devrait jamais augmenter plus que l’inflation !)

    Or, le retour inespéré de la croissance est venu au secours de M. Macron (mais c’est la principale caractéristique de notre nouveau Président : être servi par une chance insolente !). Le PIB a augmenté, en 2017, de 2,3 %, le chiffre le plus fort depuis vingt ans (mais qui reste modeste si on le compare aux performances des autres nations européennes). Résultat : les recettes ont bondi de 5 %, permettant une toute petite baisse du déficit, de l’ordre de 1,4 milliard. Une paille, car nous dépensons encore 67 milliards de plus que nous ne percevons ! Nous ne couvrons que 80 % de ce que nous dépensons, un déficit colossal qu’il faudrait, en principe, éliminer car la dette a atteint des sommets qu’elle ne peut plus dépasser. Comme les recettes ne sont pas extensibles (il est impossible de les augmenter de 20 %, sauf à assommer les Français), la seule voie de salut consiste à comprimer sérieusement les dépenses, et c’est ce que n’a pas fait le gouvernement de M. Macron.

    Certes, la croissance camoufle ces mauvais résultats : le déficit a baissé de 3,4 % à 2,6 % du PIB, uniquement parce que celui-ci s’est accru. Pour la même raison, la dette représente 96,9 % du PIB (chiffre qui est resté stable), mais elle n’est pas plus soutenable qu’autrefois et nous frisons toujours la faillite. Or, celle-ci nous est interdite, car les pays qui se sont retrouvés dans cette situation (l’Argentine et la Grèce) avaient un excédent des finances publiques, hors service de la dette. Nous empruntons non pas pour rembourser ce que nous devons, mais pour finir nos fins de mois, et si nous faisions défaut sur la dette (comme certains le préconisent), nous serions dans une situation épouvantable, car il nous manquerait 40 milliards par an, même si nous ne remboursions plus les intérêts des emprunts. M. Macron va-t-il enfin redresser la barre ? Va-t-il enfin faire 20 milliards d’économies ? Nous le verrons bientôt !

    http://www.bvoltaire.fr/cour-comptes-juge-severement-premier-budget-gere-m-macron/

  • Prélèvement à la source : le voile se lève…contre les familles

    6a00d83451619c69e20224e03b9c6e200d-800wi.jpgDe la CFTC Métallurgie des Yvelines :

    "Nous l'avons dit plusieurs fois sur ce blog, le prélèvement à la source cache une mesure anti-familles, sous couvert de modernité numérique et de simplification administrative des services de l'Etat. Quelle est cette mesure anti-famille? Elle est que le contributeur est un individu (la fiche de paie est individuelle) et non plus le foyer fiscal. On nous a rétorqué que la déclaration de ressources serait toujours celle du foyer fiscal, et que par conséquent, nos craintes étaient infondées.

    Pourtant, depuis la semaine dernière, l'information publicitaire du ministère (sur les deniers publics) inonde nos radios : vous pouvez déclarer des taux séparés si il y a trop de disparités entre les revenus de votre foyer.

    Qu'est-ce à dire?

    1/ que l'Etat lui-même pousse à l'optimisation fiscale. Il ne s'agit pas d'une niche pour dons aux œuvres ou employé de maison déclaré, niche qui est plutôt un abondement de l'Etat aux pratiques vertueuses, mais d'un véritable encouragement à contribuer moins à la vie publique..

    2/ nous assistons à l'offre de séparation fiscale des deux conjonts : ce n'est pas rien. une séparation fiscale, c'est à dire devant la Nation, c'est la définition du divorce

    3/ on assiste donc à une dé-solidarisation partielle entre conjoints, une maille du tricot qui lâche et qui pourrait emporter tout l'ouvrage.

    Rappelons que la famille est un corps intermédiaire naturel où se joue comme dans un creuset la qualité des relations entre les personnes, aujourd'hui et demain dans nos entreprises. Lui supprimer des devoirs, c'est lui supprimer des droits et amoindrir son existence.

    Quant à la simplification administrative supposée, elle sera peut-être réelle pour l'Etat, mais elle est, in globo, fictive, car de toutes façons, c'est quelqu'un qui fait le travail : votre employeur, les banques (pour les outils informatiques de prélèvement-reversement), et vous-mêmes.

    Que peut faire la CFTC contre cela? Pas grand chose, à la vérité, si ce n'est sensibiliser les salariés par voie de tracts lors des premières fiches de paie avec prélèvement à la source, rencontrer les députés de leurs circonscription, initier une pétition. Et se rapprocher des A.F.C. qui les premières ont soulevé le lièvre."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/pr%C3%A9l%C3%A8vement-%C3%A0-la-source-le-voile-se-l%C3%A8vecontre-les-familles.html