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économie et finance - Page 381

  • 17 novembre … MANIPULATION ???

    Jamais depuis l’ affaire Charlie, les média n’auront fait autant de battage  autour du rassemblement du 17 novembre. Permettez moi d’abord d’étayer mon analyse à l’aide de quelques observations.

    1) Rappeler que ces mêmes média soutiennent Macron et ses complices est un euphémisme. En réalité ils sont simplement à sa botte.  Depuis son élection, on est même plus dans la courtisanerie, on a plongé dans des abîmes de servilité. On est plus dans la complaisance on a sombré dans la bassesse.

    Leur comportement habituel est abject !

    2) Comme je l’évoque dans mon titre, ce revirement à 180 degrés dans leur attitude m’apparaît plus que suspect !!! Ces média serviles, baveux  et larmoyants, se prendraient ils soudain de sympathie pour une population de jaune vêtue et très hostile à l’ imposteur de l’ Élysée ?

    3) On y perdrait presque son latin  … Sauf si l’on se souvient du cinéma médiatique de l’ affaire Charlie Hebdo, où en réalité tout fût minutieusement préparé, le slogan et les  T Shirt « je suis Charlie » auraient même été imprimés avant l’ attentat.

    4) L ‘ évidence est là, très simple. Grogne il y a, les français en on marre d’ être pressés comme des citrons et tondus comme des moutons. Le prix du carburant n’est qu’un prétexte. En réalité les Français ne supportent plus les atteintes à leur liberté, ils n’acceptent plus le « politiquement correct » ni la police de la pensée. Ils refusent de voir assassiner notre société  sous leurs yeux. Ils refusent l’invasion barbare orchestrée pour notre disparition. Même s’ils ne se l’avouent pas, ils en sont conscients au fond d’eux même. Ils ressentent au plus profond de leur âme, l’immense mépris que leur voue la caste dirigeante.

    5) Le fait est que le gouvernement est évidement particulièrement bien informé de l’ état d’esprit de la population. La DGSI ayant supplanté les bons vieux RG, la délation s’effectue maintenant avec des moyens modernes ! Sous Macron, le flicage est devenu universel. En plus, ce ne sont pas les collabos qui manquent en France. 

    6) Or, si l’état peut imposer pratiquement ce qu’il veut, l’immigration, les impôts, les taxes, les lois liberticides et mémorielles en revanche malgré les efforts de leurs complices des média, il ne peut pas empêcher les gens de penser par eux même… Du moins pas encore, Georges Orwell n’est plus très loin !

    7) C’est pour contrer cette lassitude, ce mécontentement, qu‘ ils ont décidé de prendre le contrôle de ce mouvement du 17 novembre.Spécialistes de longue date de la manipulation d’opinion ils tentent à présent de le canaliser. En voici quelques preuves :

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  • Déficits : la spirale infernale

    3742641690.jpgJean-François Touzé

    Délégué national du

    Parti de la France 

    Le déficit budgétaire français s'est creusé de 10,8 milliards d'euros en septembre par rapport au même mois de 2017, pour atteindre 87,1 milliards. Les dépenses du budget général de l'État ont augmenté de 4,1 milliards d'euros en un an, atteignant 246,5 milliards d'euros, contre 242,4 milliards d'euros en août 2017. On le voit, les promesses d'Emmanuel Macron et Édouard Philippe d'un déficit à 2,3 % en 2018 sont désormais inatteignables (Il sera sans doute de 2,6 % ou 2,7 % et la perspective d'un nouveau franchissement de la barre des 3 % en 2019 est de plus en plus plausible, même si le gouvernement usera de tous les maquillages cosmétiques pour éviter de contrevenir officiellement aux critères imposés par la Commission européenne).

    Malgré la hausse incessante des taxes, et en dépit des transferts de l’État vers les collectivités locales, le gouffre budgétaire n'est donc pas près d’être comblé. En cause, les dépenses publiques qui ne cessent d'augmenter (1 291,9 milliards d'euros en 2017). La France connaît un niveau de dépenses publiques particulièrement élevé : 56,4 % du PIB, un record, puisque la moyenne des pays de l'UE se situe à 47 % et celle de la zone euro à 48,0 %. L'Allemagne en est à 43,6 %, et les États Unis à 37,0 % seulement. Un niveau de dépenses qui oblige l'État à exercer sur l'économie du pays une pression fiscale extrêmement forte, en sorte que notre pays est devenu champion en Europe des prélèvements obligatoires et que le recours aux taxes (celles, emblématiques, sur le carburant sous prétexte d’écologie, n’étant qu’un exemple parmi tant d'autres, l'imagination et la « créativité » gouvernementale ne connaissant, à cet égard, aucune limite. Prochaine taxe à venir déjà votée par le Parlement : une taxe « vacances ».) est devenu un automatisme.

    Certains objecteront que les déficits n’interdisent nullement le dynamisme économique en citant pour exemple les États-Unis qui, tout en pratiquant l'arme budgétaire avec un déficit ayant frisé les 10 % de PIB, enregistrent une croissance de 3 % et taux de chômage de 4 %. Ce serait oublier que l’économie américaine est basée sur la force du dollar, ce qui permet la nôtre aux autres pays, et que Donald Trump, lui, a véritablement relancé la consommation par une baisse réelle de la fiscalité : la Tax Cuts and Jobs instaurée en 2017 ayant réduit les impôts sur les ménages de 86 milliards de dollars en 2018 et de 82 milliards pour 2019, les entreprises quant à elles voyant leurs charges baisser de 58 milliards.

    En France, les rentrées fiscales ne suffisant pas, l'État recourt, chaque année, à l'endettement pour boucler son budget : (72,3 milliards en 2016 et de 69,3 milliards en 2017). Avec pour conséquence la dépendance de la France, voire sa soumission aux marchés : qui paye commande.

    Pour le Parti de la France, seule une baisse significative de la fiscalité qui étrangle les classes moyennes et des charges qui asphyxient nos petites et moyennes entreprises permettra aux familles de retrouver un pouvoir d'achat suffisant pour que soit relancée la consommation, stimulée la compétitivité économique et libérée l'énergie entrepreneuriale.

    La réduction drastique des dépenses de l’État et du nombre de fonctionnaires hors domaine régalien et de santé publique en est la condition.

     
  • Nouvelle hausse du budget de l’Aide Médicale d’Etat

    Nouvelle hausse du budget de l’Aide Médicale d’Etat

    Voila à quoi sert la hausse du carburant : les Français vont financer les soins des “étrangers en situation irrégulière” pour 943 millions d’euros.

    Et pour rappel, le mois dernier, 3 maternités ont été fermées faute de moyens.

    Le budget de l’aide médicale d’État (AME) augmentera de 53 millions d’euros en 2019 pour atteindre près de 943 millions d’euros. Le dispositif soutenu par le gouvernement a été adopté dans le cadre du projet de loi de finances, avec le soutien des élus de gauche. Le Rassemblement national a fortement contesté ce dispositif. Il a défendu trois amendements visant à « la suppression de 95 % de sa ligne budgétaire » pour ne conserver que « les 5 % dédiés aux soins urgents »« L’AME fait partie des pompes aspirantes de l’immigration. Son budget augmente d’année en année. On voit bien qu’il y a une volonté de laisser les robinets totalement ouverts », a accusé Marine Le Pen.

    Le député RN Bruno Bilde a déposé un amendement pour supprimer l’AME, expliquant :

    L’aide médicale d’État représentera, cette année, près de 1 milliard d’euros de dépenses. Ce montant, qui est en constante augmentation, couvre l’ensemble des soins prodigués aux immigrés clandestins. Cet amendement vise à mettre fin à ce dispositif, tout en maintenant le remboursement, pour les clandestins, des soins urgents, c’est-à-dire ceux mettant en jeu le pronostic vital. Il représente une économie de près de 1 milliard d’euros par an pour la branche maladie sans pour autant mettre quiconque en danger.

    Voici le résultat du scrutin :

    • 3 pour (Louis Aliot, Bruno Bilde et Emmanuelle Ménard)
    • 49 contre

    Seuls 2 députés LR étaient présents et ils ont voté contre (Thibault Bazin et Geneviève Levy)

    Embedded video
    Bruno Bilde
     
    @BrunoBilde

    A l’Assemblée nationale, j’ai proposé la suppression de l’Aide médicale d’Etat réservée aux clandestins (1 milliard d’euros par an !).

    Alors qu’ils prétendent sur tous les plateaux télé s’opposer à l’AME, les députés LR présents ont voté CONTRE notre amendement !  

    781 personnes parlent à ce sujet
     

    https://www.lesalonbeige.fr/nouvelle-hausse-du-budget-de-laide-medicale-detat-2/

  • LOI SUR LE COPYRIGHT - EURODÉPUTÉS INCONSCIENTS (ou idiots) ?

  • Alexandre Langlois : « La hausse du diesel est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ! »

    Le syndicat de police VIGI appelle à manifester le 17 novembre. Son Secrétaire général Alexandre Langlois s’en explique.

    Il réagit, par ailleurs, à l’annonce, dans la presse, de l’interpellation de six individus d’extrême droite suspectés de préparer un attentat contre Emmanuel Macron.

    Votre syndicat a appelé, le 17 novembre, à la mobilisation avec les citoyens français pour protester contre la hausse du prix du diesel. Manifestez-vous contre la hausse du prix du diesel ou pour d’autres sujets ?

    Nous manifestons pour beaucoup de sujets. La hausse du prix du diesel est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Mais au-delà de cela, les fonctionnaires de police ont eu le point d’indice gelé, une augmentation de la CSG comme tout le monde, mais non compensée, contrairement au secteur privé.
    Certains collègues ne sont pas indemnisés lorsqu’ils sont blessés en service pour des raisons d’économie. D’autres ont gagné au tribunal, mais ne sont pas payés, parce que le ministère de l’Intérieur refuse de payer ou dit qu’il n’en a pas les moyens.
    En revanche, les policiers doivent payer le prix de l’essence plus cher alors qu’ils ne sont pas payés de tout ce à quoi ils ont droit.
    De plus, nous ne pouvons pas habiter sur notre lieu de travail. Les quartiers sont trop chics et nous n’avons pas les moyens d’habiter dans ces quartiers. Ou alors ils sont tout à fait abordables, mais nous ne pouvons pas habiter à côté des délinquants, à cause des menaces qui pèsent sur nos familles. Nous prenons donc nos voitures et faisons de longs trajets. Cela a un impact très sérieux sur notre pouvoir d’achat.

    Vous avez envoyé un 2e communiqué « Payer les policiers ou payer la vaisselle neuve de l’Élysée ». Selon vous, l’argent employé pour le service de l’Élysée aurait pu être employé à payer ses policiers…

    On a fait un 2e communiqué sur le ton de l’humour, parce qu’on sait que la vaisselle de monsieur Macron a coûté une fortune. L’État ne manque pas d’argent, il est mal réparti. Nous pensons qu’il est important d’indemniser les gens pour le travail qu’ils ont effectué, pour les blessures qu’ils ont subies et pour des collègues qui ont été maltraités par l’administration, alors qu’ils ont gagné au tribunal. Malheureusement, l’argent ne vient pas. Il est dépensé pour des choses qui ne sont, a priori, pas primordiales si on est vraiment en crise budgétaire.

    Six individus ont été interpellés. Ils préparaient visiblement une attaque violente contre Emmanuel Macron. La menace vous paraît-elle sérieuse ?

    Je n’en sais pas plus que les articles parus dans 20 Minutes et L’Express.
    Les mots employés sont embryonnaires, avec l’emploi du mot « projet », par exemple. On ne sait pas bien l’état de la menace. Cela me fait penser à cet été, la DGSI avait dit qu’on avait arrêté des gens de l’ultra-droite. Oui, c’est mieux de les arrêter au stade embryonnaire, mais il faut encore qu’ils aient fait quelque chose et que la menace soit réelle et sérieuse, et pas juste pour faire le buzz médiatique.
    C’est surtout la suite, qui serait intéressante, dans toutes ces histoires. C’est normal que la presse s’en saisisse et fasse son travail. Mais après, il n’y a plus de communication de la part de la police.
    Il serait donc intéressant que notre ministère communique sur la dangerosité réelle et effective de ces individus pour que les gens puissent juger le travail de la police non pas sur des effets d’annonce et de buzz, mais sur la profondeur du travail mené.

    Alexandre Langlois

    http://www.bvoltaire.fr/alexandre-langlois-la-hausse-du-diesel-est-la-goutte-deau-qui-fait-deborder-le-vase/

  • Le Rassemblement National Var appelle à participer aux manifestations du 17 novembre

    Le Rassemblement National Var appelle à participer aux manifestations du 17 novembre

    Communiqué de Frédéric Boccaletti, Président du Groupe Rassemblement National – Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Délégué Départemental du RN Var :

    De nombreux rassemblements sont prévus ce 17 novembre afin de protester contre le véritable racket fiscal que vivent les automobilistes et motards depuis le début de la mandature d’Emmanuel Macron.

    En augmentant sans fin les taxes sur les carburants sous couvert d’« écologie », le gouvernement montre qu’il méconnaît les difficultés qu’éprouvent nombre de nos compatriotes. Coupé du monde réel, bien loin du quotidien des 75% de Français qui doivent utiliser leur véhicule pour aller travailler, le gouvernement persiste en continuant cette folle politique.

    Contrairement à ce que certains peuvent prétendre, le Rassemblement National n’est pas à l’initiative de ces manifestations spontanées, fruit de l’exaspération de simples citoyens ayant décidé d’agir. Mais nous appelons sans réserve chacun à y participer. J’appelle donc nos élus, cadres et militants à se rendre massivement aux différents événements organisés dans notre département le 17 novembre.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-rassemblement-national-var-appelle-a-participer-aux-manifestations-du-17-novembre/

  • La France, ce pays pauvre – Journal du jeudi 8 novembre 2018

    Politique / La France, ce pays pauvre
    Le rapport annuel du Secours Catholique interpelle sur la montée de la pauvreté dans le pays. Les femmes isolées et les plus de cinquante ans sont de plus en plus exposés.

    Economie / Emploi des jeunes : la mobilité à marche forcée
    Une situation économique terne, un marché de l’emploi en berne… face aux difficultés rencontrées, les travailleurs et tout particulièrement les jeunes, sont amenés à changer d’emploi ou même de métier !

    International / Qatar : le blocus heureux

    Patrimoine / Benfeld : patrimoine en danger 
    Benfeld, symbole du patrimoine en péril. Alors que la petite commune alsacienne est connue pour sa richesse patrimoniale, la municipalité a engagé des travaux en centre-ville et menace de détruire deux maisons anciennes.

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • L’État paniquerait-il devant le blocage national du 17 novembre ?

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    Face à cette montée du ras-le-bol, l'État s'agite et cela se ressent à travers trois faits marquants…

    Impossible, aujourd’hui, de ne pas sentir monter la grogne de nos compatriotes, en premier lieu celle qui concerne le prix de l’essence et qui doit aboutir à un blocage du pays le 17 novembre. Mais ce qui est piquant c’est d’observer l’inquiétude du gouvernement et son affolement face à ce phénomène. Car, pour la première fois, une démonstration d’ampleur nationale, opérée par les classes populaires rurales et citadines confondues, se met en place sur l’ensemble du territoire national.

    Face à cette montée du ras-le-bol de la majorité, jusque-là silencieuse, l’État s’agite et cela se ressent à travers trois faits marquants.

    Le premier est la demande de renseignements concernant les rassemblements formulée par le gouvernement. Ainsi peut-on affirmer que, comme toujours en pareilles circonstances, la direction de la gendarmerie, sur ordre du gouvernement, a mobilisé ses 3.500 brigades départementales (communautés de brigades et brigades autonomes) qui couvrent la totalité du pays pour en apprendre un maximum sur la future manifestation du 17 novembre et ses 500 points de rencontre prévus. Autre demande de la hiérarchie à ces petites unités de terrain : profiter de sa proximité avec les habitants pour analyser l’état d’esprit actuel de nos concitoyens, leur ressenti et leur niveau potentiel de mobilisation. Ce que les gendarmes traduisent dans des fiches de renseignements.

    Le deuxième est la montée au créneau de très nombreux membres du gouvernement, mais aussi du chef de l’État. Il ne se passe pas un jour sans que les ministres martèlent leurs arguments sur le prix de l’essence (« le prix du brut est le grand responsable » et « respect de la transition écologique »). De manière identique, notre Président manie le froid et le chaud à la télévision, à la radio et dans la presse régionale. Cela faisait longtemps que l’on ne l’avait pas autant vu dans les médias – un hasard, certainement. De plus, tout en assumant la hausse des carburants, il n’écarte plus la possibilité de prendre des mesures pour atténuer l’augmentation des taxes.

    Le troisième est l’apparition d’un projet d’action violente contre Emmanuel Macron. Six personnes liées à l’ultra-droite ont été interpellées et une enquête criminelle a été diligentée par le parquet de Paris. Cette enquête « vise un projet, imprécis et mal défini à ce stade, d’action violente contre le président de la République », selon une source proche du dossier.

    J’ai été enquêteur et j’avoue que je suis surpris de la manière dont ont été décidées ces arrestations. Car si, comme l’indique la source, le projet criminel est imprécis et mal défini c’est qu’il n’y a pas de début d’exécution, et s’il n’y a pas de début d’exécution, il ne peut y avoir d’infraction. De plus, pourquoi la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) n’a pas poursuivi la surveillance de ces cinq hommes et une femme, âgés de 22 à 62 ans (vous noterez les différences d’âge et de territoire géographique : Moselle, Ille-et-Vilaine et Isère) pour les prendre sur le fait et non les stopper alors qu’ils n’en étaient qu’à élaborer leurs projets. Enfin, M. Castaner, pourquoi parlez-vous de « menaces concrètes qui nous ont inquiétés » alors que les sources proches du dossier citées par Le Figaro parlent de flou et d’imprécision ?

    Comment, M. le Ministre de l’Intérieur, des menaces peuvent-elles être, en même temps, concrètes, tout en étant floues et mal définies ?

    Avouez qu’il n’y a pas loin à se demander si ces arrestations ne sont pas un écran de fumée pour désorienter l’opinion et contrecarrer la mobilisation du 17 novembre.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/letat-paniquerait-t-il-devant-le-blocage-national-du-17-novembre/

  • Monsieur Macron, le 17 novembre, je serai dans la rue pour dénoncer votre politique

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    Non, Monsieur le Président, je n’exhibe pas mon gilet de sécurité jaune derrière le pare-brise et je ne manifesterai pas le 17 en bloquant la France, simplement parce que vous avez osé mettre le gazole au prix de l’essence, tout en promettant une prime pour ceux qui travaillent à plus de 30 km de leur domicile. Ça, c’est votre « en même temps ». Prendre d’une main et redonner de l’autre !

    Non, je manifesterai aux côtés de centaines de milliers de vos sujets parce qu’en dix-huit mois, vous avez tué tout espoir de sortir la France du marasme et que vous êtes en train de l’éloigner de ses valeurs les plus fondamentales. Et vous n’avez pas eu tort, mardi matin, au micro d’Europe 1, de dénoncer ceux qui appellent à manifester « car on trouve souvent derrière beaucoup de choses qui n’ont rien à voir ensemble des gens qui veulent mettre le pays à l’arrêt ». Sauf que ces « colères légitimes », comme vous les décrivez, sont déclenchées par votre mauvaise gouvernance.

    La TICPE (anciennement TIPP) avec laquelle votre gouvernement joue si allègrement n’est, en fait, qu’un prétexte pour vous montrer que les sondages sont le reflet exact de ce que la majorité des Français pensent de vous, de vos actions, de vos bla-bla, de votre gouvernement. De votre laisser-faire. L’état de grâce dont vous avez bénéficié s’est effacé avec votre façon d’être, avec vos billevesées à répétition. Et je doute que votre pèlerinage sur les champs de bataille assaisonné de vibrantes déclarations change la donne.

    Donc, oui, M. Macron, nous allons être très, très nombreux (en tout cas, je le souhaite) à manifester notre mécontentement et à exiger l’abandon d’une politique sociétale, économique, européenne qui se révèle être désastreuse pour la France. Une politique qui divise la nation, qui nous oppose les uns aux autres. Une politique qui favorise l’immigration – pour bonne partie islamisée – et dont vous n’avez pas évalué les dangers : imposer dans dix, vingt, trente ans la charia, comme elle a commencé à le faire chez nos voisins belges et britanniques, dans de nombreux quartiers, voire des villes entières. Une politique qui, ne vous en déplaise, donne le sentiment permanent de favoriser les criminels aux dépens des victimes. Une politique qui a fait tragiquement disparaître la peur du gendarme, et ce n’est pas le couple Castaner-Nuñez qui réglera le problème des banlieues où la guerre civile couve, attendant patiemment son heure. Et que dire de votre projet d’amender la loi de 1905 au profit du seul islam, de l’adoption prochaine de la PMA, qui sera immanquablement suivie de la GPA…

    Oui, Monsieur Macron, nous serons le 17 dans la rue, sur les routes, aux péages, autour des ronds-points, pour vous faire enfin comprendre notre profonde déception. Votre entêtement, votre orgueil, votre façon d’avoir toujours raison ne peuvent pas durer encore trois ans.

    Le peuple français, dont vous voulez renier le patriotisme au profit d’une Europe technocratique, ne veut plus de votre arrogance.

    Nous envions les Hongrois d’avoir élu Viktor Orbán, qui défend son peuple malgré vos insultes.

    Puisse la raison l’emporter sur votre suffisance.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/monsieur-macron-le-17-novembre-je-serai-dans-la-rue-pour-denoncer-votre-politique/

  • Pire que la gauche : LR veut des taxes

    Pire que la gauche : LR veut des taxes

    Minute dénonce les folles idées confiscatoires de politiciens qui se croient de droite. Extrait :

    Un autre qui perd en crédibilité, si tant est qu’il lui en restait, et, plus grave, en fait perdre encore un peu plus à la « droite de gouvernement », c’est Guillaume Peltier. L’ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy – et ex-FN, et ex-MNR, et ex-MPF, et décidément bien parti pour finir dans une quelconque formation social-démocrate qui se voudra la championne de l’Etat providence – se veut désormais le héraut de la France rurale.

    Le député LR du Loir-et-Cher, qui s’est récemment défini comme « travailliste », a-t-il voulu prouver qu’il marchait sur les traces du parti britannique – avant l’ère Tony Blair – et sur celles de Jacques Chirac, qui s’était lui aussi, dans les années 1970, défini ainsi ? Il a eu l’idée de proposer un « chèque carburant »– sur le modèle des « tickets restaurant » – de 100 euros mensuels au profit des salariés qui verraient ainsi une partie de leur plein d’essence payé par leur entreprise. Il s’agit en fait d’élargir aux automobilistes la prise en charge, déjà obligatoire, de la moitié du coût de l’abonnement pour les transports en commun. Cent euros par mois pour les 13 millions de Français qui prennent leur voiture tous les matins pour aller bosser, voilà une idée qu’elle va être populaire !

    En avril dernier, un texte de même teneur avait été présenté à l’Assemblée nationale par le groupe Les Républicains, à l’initiative, déjà, de Guillaume Peltier. Il visait à instaurer un« ticket carburant » d’un montant maximum de 15 euros par jour de travail et financé par l’employeur à hauteur de 60 % ! Le raisonnement de la droite serait-il donc devenu, non plus qu’il faut alléger les charges des entreprises mais qu’il faut les alourdir à proportion que l’Etat augmente les charges pesant sur les salariés ? Etonnante évolution qui voit les entreprises appelées à remédier aux carences de l’Etat, en plus de subir les conséquences de sa politique ! Le dispositif était facultatif, laissé à libre appréciation des entreprises, mais qui d’autre que les grosses structures aurait pu l’accepter ?

    Par 64 voix contre 42, le texte avait été rejeté, mais Peltier, sûr de tenir là une vraie bonne idée, avait persévéré. Et promis d’obtenir de son ex-ami politique Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, de faire usage dans son cher Loir-et-Cher du « droit d’expérimentation » pour tester la mesure « qui s’adresse aux salariés vivant ou travaillant en dehors d’une agglomération de 100 000 habitants », avait-il expliqué, celles-ci étant réputées disposer de transports en commun suffisants.

    Le mois dernier, en sa qualité de président du « groupe de l’Union de la droite et du centre » au conseil régional du Centre-Val de Loire, Guillaume Peltier a donc proposé que la région« soit candidate à l’expérimentation de la mise en place d’un ticket carburant que proposeraient des entreprises volontaires ». Par 38 voix contre 37, la proposition a été rejetée, la gauche s’y étant opposée.

    Faute d’avoir abouti, il revient donc par la voie législative, en compagnie, cette fois, de Damien Abad, député de l’Ain et vice-président des Républicains. Avec une trentaine de députés LR, des sénateurs, une flopées de maires, conseillers départementaux ou régionaux, ils ont même lancé un « appel des territoires » :« Près de 13 millions de travailleurs ne bénéficient ni de réseaux de mobilité, ni de prise en charge de leur frais de transport. Nous proposons de créer pour les salariés des territoires un chèque carburant d’un montant de 100 euros par mois. »

    Toujours financé par les entreprises ? Pas totalement. Ou moins. Ou plus du tout. Ce n’est pas clair. Guillaume Peltier, de plateau de télévision en plateau de télévision, explique qu’il a trouvé un moyen de financer son « chèque carburant » : la création d’une taxe – on se disait bien ! – sur les bénéfices des sociétés d’autoroutes, autoroutes, qui rappelons-le, ont été privatisées… par la droite. Depuis la privatisation en 2006, explique Peltier, « elles se sont distribué près de 15 milliards de dividendes. Il s’agit donc d’un monopole et d’une rente excessive. Il est légitime que les plus fortunés et les plus puissants contribuent à l’effort collectif. […] Nous voulons récompenser la France qui travaille, celle des classes moyennes, des milieux de cordée. »

    La proposition garde cependant une faiblesse que Peltier s’est bien gardé de soulever. Les sociétés d’autoroutes – Vinci par exemple – ne sont pas connues pour être philanthropes. Si elles sont taxées sur leurs bénéfices, elles vont en répercuter le coût sur le prix des péages acquitté par les automobilistes. Tant sur ceux qui empruntent l’autoroute pour leurs loisirs, que sur ceux qui l’utilisent pour aller travailler et auront perçu le « chèque carburant » de leur entreprise. Faudra-t-il alors légiférer pour instaurer un « chèque autoroute » ?

    https://www.lesalonbeige.fr/pire-que-la-gauche-lr-veut-des-taxes/