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économie et finance - Page 377

  • L’économiste Charles Gave en est convaincu : l’Italie va quitter l’euro

    L’économiste et analyste financier Charles Gave prédit que l’Italie quittera l’euro et répond à quelques questions sur les conséquences d’un tel scénario.

  • Marchandages sur l'effort de défense

    6a00d8341c715453ef022ad38062fd200d-320wi.jpgLes rencontres atlantiques de ces 11 et 12 juillet, entre Européens et Américains portent sur l'avenir de l'Otan. Peut-être convient-il de mieux situer le contentieux qu'elles s'apprêtent à gérer. Avant même de remonter aux premières années de l'Alliance et à ses principes historiques reportons-nous à 2014.

    Le débat remonte en effet à cette année-là. Les pays limitrophes de la Russie avaient assisté, au printemps, à l'affaire de Crimée, puis au développement d'une guerre hybride que Moscou mène dans l'est de l'Ukraine en soutien aux séparatistes.

    Les menaces de la Russie poutinienne ressenties dans l'Est européen vont au-delà de la question de frontières théoriquement sanctuarisées par les accords d'Helsinki de 1975. Elles portent sur l'unité, et même sur l'indépendance des pays issus en 1991 de l'Union soviétique. Et cela a conduit à légitimer la marche vers un impératif comptable accepté par tous les alliés.

    Il a été situé à échéance de 10 ans, c'est-à-dire pour 2024, à hauteur de 2 % du Produit intérieur brut de chaque pays, à investir dans les moyens matériels de défense. 20 % de cet effort devra être consacré à l'acquisition de nouveaux équipements majeurs, comprenant les dépenses de recherche et développement.

    On peut parfaitement s'interroger sur la pertinence de tels ratios statistiques.

    En France, par exemple, l'opinion peut désormais paraître majoritairement, sinon unanimement, acquise à la préoccupation militaire. Or, les services de l'Otan en mesurent la concrétisation à seulement 1,81 % en termes de PIB. La Cour des comptes estime, au contraire, que le seuil de 2 % est atteint ou dépassé.

    Tout dépend en effet, d'abord, d'une donnée quantitative fluctuante, celle de la richesse produite dans le pays ; et d'autre part une notion qualitative interroge quant à la nature des missions définies par les lois de finances.

    Faudra-t-il ainsi incorporer ou non le symbolique projet de service national restreint que la présidence de la république entend instituer et dont l'impact sur la capacité opérationnelle du corps de bataille tendra, de toute évidence, vers zéro ?

    Depuis 1960, aussi, la force nucléaire hexagonale a absorbé une part considérable du budget des armées : faut-il la comptabiliser dans le contexte de l'Otan ?

    De telles questions font autant de digressions dans un débat où devraient primer celles de l'esprit de défense et de l'effort matériel qu'il suscite.

    À y regarder de près, on se rend ainsi compte que seuls quelques gouvernements ont vraiment tenu l'engagement à hauteur de 2 % fixés en 2014. La Grande Bretagne, alliée indéfectible, et à certains égards cavalier du cheval américain, la Grèce dont la préoccupation stratégique est déterminée par la menace d'une Turquie juridiquement alliée mais militairement ennemie, restent hors concours avec respectivement 2,10 % et 2,27 %. Viennent ensuite de manière significative les pays voisins de la Russie : Estonie à 2,14 %, Lettonie à 2 %, Pologne 1,98 %, Lituanie 1,96 %, Roumanie 1,93 %, c'est-à-dire là où les peuples, légitimement et directement, se sentent menacés par la velléité russe affirmée par la maître du pouvoir, de reconstruire l'espace soviétique.

    Ce beau résultat de la politique grimaçante de Vladimir Poutine et de ses exactions sanglantes contre la Géorgie en 2008 et contre l'Ukraine depuis 2014, de son ambition de parler comme l'URSS le faisait, d'égal à égal avec l'Occident, doit être mis en perspective avec la réalité d'un budget militaire russe, certes considérable en pourcentage de la richesse effectivement produite par l'économie de ce pays, mais 15 fois plus modeste que celui de l'Otan dont les 2/3 sont assumés par l'Amérique.

    Ne perdons pas de vue la part des faux-semblants dans la présentation de cette négociation entre Eurocrates et bureaucrates atlantiques.

    Les gros intérêts de l'industrie militaire des États-Unis sont dans de nombreuses circonstances une motivation aussi importante que la nécessaire défense du monde libre.

    N'esquivons donc pas non plus la part de bluff dans les propos, et dans les raccourcis sur Twitter, du président Trump. Observons-le désireux de faire pression sur l'Allemagne. On se préoccupe en effet, désormais, après plus de 70 ans de statut punitif, de la faire contribuer plus durement. Rappelons enfin qu'après avoir tenté de resserrer les liens au sein de son propre bloc, l'homme de la Maison Blanche rencontrera le 16 juillet dans la bonne ville d'Helsinki, à défaut de pouvoir le faire à Yalta, son partenaire du Kremlin.

    JG Malliarakis 

    http://www.insolent.fr/2018/07/marchandages-sur-leffort-de-defense.html

  • Les dangers du financement public de la vie politique

    Dans les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy revient sur l'injustice dont est victime le Rassemblement National, privé sans procès de ses subventions publiques :

    Capture d’écran 2018-07-09 à 20.08.19

    Michel Janva

  • Le Rassemblement national privé de 2 millions d’euros – La colère de Marine Le Pen

    marine-rassemblement-national-2-300x170.jpgDans l’affaire des assistants d’eurodéputés, les juges d’instruction financiers parisiens ont retenu 2 millions d’euros de subvention publique qui devaient être versés au Rassemblement national ce lundi 9 juillet.

    Cette décision arrive dans le cadre de l’enquête sur les présumés emplois fictifs au parlement européen. Pour les juges, l’ancien Front national aurait organisé un système rodé pour dévier les fonds européens destinés aux assistants parlementaires. Le dommage serait estimé à environ 7 millions d’euros.

    Le parti RN a annoncé vouloir présenter un recours contre cette décision. La présidente Marine Le Pen a exprimé sa colère sur twitter et dans un courrier aux militants. « En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo-affaire des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort “à titre conservatoire”. La volonté d’assassiner le premier parti d’opposition est un coup de force inédit contre la démocratie », a-t-elle tweeté.

    Et d’écrire aux membres du RN : « Le caractère politique de l’initiative ne fait aucun doute, puisque l’un des deux juges est membre du Syndicat de la magistrature », classé à gauche, « et l’autre est un de ses compagnons de route ».

    Marine Le Pen
     
    @MLP_officiel

    En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire-des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort "à titre conservatoire".
    La volonté d’assassiner le 1er parti d’opposition est un coup de force inédit contre la démocratie ! MLP

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/sequestres-2-millions-deuros-au-rassemblement-national-la-colere-de-marine-le-pen/94528/

  • IMPOTS 2019 : A VOS RANGS, FISC !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Une fois de plus, une fois de trop, Macron et son gouvernement, confondant sans doute autorité et autoritarisme, quasiment sans concertation, ont arbitrairement décidé d’imposer aux entreprises et aux contribuables le prélèvement à la source et ce, dès janvier 2019.

    Outre le fait que transformer les entreprises en collecteurs d’impôts devrait mener le Conseil constitutionnel à sanctionner cette mesure en raison d’une dangereuse confusion des genres, - comme d’ailleurs le transfert à des sociétés privées de la mission d’observation et de sanction par l’amende des comportements dangereux sur la route -, le prélèvement à la source va bouleverser le « ronrons » des ménages qui ne sont pas mensualisés.

    Premier inconvénient, premier scandale : les employeurs, qu’ils soient de grandes entreprises transnationales, des PME ou des TPE, auront la lourde tâche de prélever l’impôt sur le revenu de leurs salariés. Conséquence immédiate, elles devront embaucher du personnel pour cette mission ou la déléguer à des cabinets comptables, avec les frais supplémentaires correspondants. Et rien ne nous dit qu’elles auront , par ailleurs, des compensations, ni que Bercy diminuera dans la France entière ses effectifs. Sans compter que l’employeur aura une petite idée des ressources annexes de son salarié, prétexte  peut-être pour lui refuser une augmentation. On nous dit qu’il n’en sera rien, mais quelles garanties auront nous sur l’étanchéité de ce système ? D’autre  part, l’employé, psychologiquement, en voudra à son patron lorsque, à la fin du mois, ce dernier lui servira, forcément, un salaire amputé de l’impôt mensualisé même si, bien évidemment, ce n’est pas de sa faute. Malaises dans les relations sociales et… revendications salariales à terme !

    « Pas folle la guêpe ! »

    Cette révolution fiscale est tout bénéfice pour l’État qui disposera ainsi d’une alimentation monétaire continue et régulière, une avance substantielle par rapport à l’actuel système, d’autant que les erreurs, si erreurs il y a, ne seront rectifiées et compensées qu’en fin d’année. « Pas folle la guêpe ! ». Nombre de citoyens-contribuables ont plusieurs sources de revenus, comme les retraités notamment, «  quel casse-tête pour y retrouver ses petits ! ».

    Autre inconvénient  collatéral à cette réforme, un frein à l’embauche, surtout pour les petites « boites ». Comme pour les seuils à franchir, ou pas, dans les effectifs  en matière d’élection de délégué du personnel ou de comité d’entreprise, certains petits patrons rechigneront à prendre un employé de plus si la facture de ce transfert de charge est trop élevée, et nous savons que c’est chez les artisans/commerçants et autres TPE/PME que gisent les potentiels emplois à pourvoir dans la lutte contre le chômage.

    Une infecte « tambouille » fiscale

    Macron, faute de pouvoir asseoir l’autorité de l’État dans les banlieues, d’arrêter l’immigration et de donner une image respectable de la fonction présidentielle autre que celle offerte à l’Élysée le jour de la fête de la musique, veut repeindre la façade de la maison « France » de bas en haut, sans demander l’avis des occupants sur le choix des couleurs !

    Il révolutionne la fiscalité locale en supprimant la taxe d’habitation sans prévoir, initialement, une source de remplacement pour les communes. On nous annonce un transfert total vers ces dernières de la taxe foncière sans que les départements, partie prenante, aient eux-aussi, une compensation. Au menu ces prochains mois, une  infecte tambouille dont la pénalisation des retraités, avec « le coup » de la CSG, n’est qu’un avant-goût de cette « nouvelle cuisine ». Un micmac fiscal mitonné par les cuistots de Bercy qui ne sont pas avares d’idées lorsqu’il s’agit toujours  et toujours, de prendre et de prendre encore de la monnaie  dans la poche des Français. Il est vrai qu’il en faut de l’argent, pour entretenir un État pléthorique, un mille-feuille territorial indigeste et  nourrir et loger  « toute la misère » du monde qui franchit nos frontières.

    Espérons que les entreprises, les grosses comme les petites, se mobiliseront « vent debout » contre cette « nouveauté » arbitrairement assénée sur la tête des travailleurs comme sur celles de leurs patrons. IRPP 2019 ? Non, non et non à la retenue à la source !

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  • Les dessous de l’économie du 9 juillet 2018 avec Natasha Koenigsberg

     

  • Double victoire énergétique de Poutine en Europe et en Turquie !

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    Lors de la récente réélection d’Erdoğan, Poutine, adepte de la « Real Politik », a été un des premiers à le féliciter, en insistant sur le classement prioritaire des grands projets énergétiques avec la Turquie. La Russie aura fini de construire en 2023 la première centrale nucléaire turque d’Akkuyu, soit quatre réacteurs d’une capacité de 4.800 MW avec une durée de vie de 60 ans, d’une valeur de 20 milliards de dollars. Tout cela alors qu’elle aura avancé à la barbe des États-Unis, le déploiement, inopérable dans le cadre de l’OTAN, du redoutable système anti-missile russe S-400.

    La Russie continuera de construire également le gazoduc « Turkish Stream », lancé en juin 2017, qui livrera sous la mer Noire le gaz russe à la Turquie. Divisé en deux branches, il livrera du gaz aux consommateurs turcs, mais en acheminera aussi vers les pays du sud et du sud-est de l’Europe tels que la Bulgarie. Ce projet avait été annoncé en septembre 2014 en remplacement du gazoduc russo-européen « South Stream » sous la mer Noire, empêché par Bruxelles, qui devait alimenter le Sud-Ouest européen jusqu’en Italie et vers l’Europe Centrale.

    Bruxelles et les États-Unis étaient, en effet, fous de rage de voir que le projet européen concurrent Nabucco, qui devait relier l’Iran et l’Europe centrale en passant par la Syrie et la Turquie, avait dû être annulé suite à la guerre en Syrie ! L’itinéraire des gazoducs et des oléoducs est un facteur important de la géopolitique, une autre raison cachée de la guerre en Syrie. De plus, Poutine, habile stratège et tacticien a réussi à faire du sultan d’Ankara son obligé. Si les Américains, comme ultimes représailles, se refusent à livrer les chasseurs F-35 déjà commandés par la Turquie, Erdoğan leur a déjà fait savoir qu’il a d’autres fournisseurs intéressés pour les remplacer.

    Vainqueur en Turquie et dans le Sud-Est européen, Poutine semble aussi avoir déjà remporté la bataille pour la construction du gazoduc Nord Stream 2, qui doit relier directement, via la mer Baltique, la Russie et l’Europe. Les travaux préparatoires dans la baie de Greifswald en Allemagne ont déjà commencé. Trump, avec sa politique « Amérique d’abord » est de plus en mal placé pour donner des conseils désintéressés à l’Europe sur sa sécurité énergétique, alors qu’il veut vendre en fait égoïstement du gaz naturel liquéfié américain. Malheureusement, comme l’a rappelé Poutine, 25 % à 30 % plus cher que le gaz russe. Le projet Nord Stream 2 devrait donc aboutir en 2019 et permettre d’augmenter les capacités de livraison de gaz russe par la route baltique de 50 milliards de mètres cubes. Afin de calmer l’Ukraine, la Russie pourrait s’engager à livrer 20 à 30 milliards de m3 par les tuyaux ukrainiens, mais seulement « si c’est économiquement pertinent », a précisé Poutine.

    Les États-Unis ont même envisagé de renoncer à leurs taxes sur l’acier et l’aluminium européen contre l’abandon par l’Allemagne du projet Nord Stream 2. Le projet est, en effet, considéré par l’OTAN comme une menace pour l’Ukraine et la Pologne, cette dernière le comparant au Pacte germano-soviétique de 1939 ! Comme ultime tentative, les États-Unis ont été amenés à lancer l’ITM, l’Initiative des Trois Mers (Baltique, Mer Noire, Adriatique) qui consiste tout simplement à vendre leur gaz de schiste liquéfié à la Pologne. Ils ont ameuté tout un ensemble hétéroclite de pays : la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie et la Croatie, qui représentent 22 % de la population de l’UE, mais seulement 10 % du PIB.

    La Pologne vient donc de signer deux gros contrats d’une durée de 20 ans, pour couvrir un quart de ses besoins en gaz, soit 5,5 milliards de m3, avec du GNL américain après 2022, date de la fin des contrats russes actuels, à partir de terminaux gaziers au Texas et en Louisiane, à destination du port polonais de Świnoujście, en mer Baltique.

    L’heureuse réalité, nonobstant les efforts de l’Amérique, c’est que la consommation de gaz russe en Europe ne cesse de croître, sa part de marché représentant, en 2017, 35 % dans l’UE et 60 % en Allemagne !

    Marc Rousset

    http://www.bvoltaire.fr/double-victoire-energetique-de-poutine-en-europe-et-en-turquie/

  • Lettre ouverte de Marine Le Pen : Le Rassemblement National menacé de mort par les juges !

    Lettre ouverte de Marine Le Pen, Présidente du Rassemblement National

    Madame, Monsieur, chers compatriotes,

    Dans le cadre des sommes attribuées par ses électeurs au vu de leurs votes aux législatives, le Rassemblement National est en droit de toucher de l’Etat 4,5 millions d’euros par an durant la mandature. Cette dotation attribuée annuellement à tous les partis est indispensable à leur fonctionnement.

    Avec déjà un retard de six mois, le RN devait percevoir ces jours-ci une avance de 2 millions sur sa dotation 2018, vitale pour son fonctionnement courant comme le paiement des salaires ou du loyer du siège.

    Or, le 5 juillet deux juges d’instruction ont procédé à la confiscation de ces deux millions dans le cadre de la pseudo affaire des assistants parlementaires. Dans ce dossier vide qui n’est qu’au stade de l’instruction, les personnes physiques et morales mises en cause par l’Olaf, c’est-à-dire par la police politique de la Commission de Bruxelles, ont toujours contesté les faits, des faits qui, après trois ans d’enquête, ne sont nullement établis.

    Deux juges d’instruction dans leurs bureaux exécutent le Rassemblement National sans aucun jugement. En somme on lui applique la peine de mort à titre conservatoire !

    Le caractère politique de l’initiative ne fait aucun doute, puisque l’un des deux juges est membre du Syndicat de la Magistrature et l’autre est un de ses compagnons de route. Notons aussi que la décision intervient sur réquisition du parquet. Or, les pouvoirs publics qui n’ignorent rien de la difficulté financière de tous les partis politiques savent que cette décision de blocage de ses moyens de subsistance signifie pour le Rassemblement National la cessation de paiement à la fin du mois d’août et donc pour un parti politique sa disparition programmée.

    L’ordonnance des juges qui intervient évidemment au cœur de l’été et opportunément dans la période de trêve sportive de la coupe du monde, s’appuie sur une violation manifeste et incontestable du droit :

    – Violation de la présomption d’innocence : le RN se voit appliquer une exécution d’une peine qui n’a pas été prononcée dans une affaire qui n’est pas encore jugée, mais qui est au stade de l’instruction. Cela est d’autant plus choquant que les faits sont formellement contestés

    – Violation du texte invoqué : les juges font application d’une disposition légale applicable au grand banditisme qui vise à confisquer les fruits de l’infraction (ex : biens acquis avec le trafic de drogue). Or, dans le cas d’espèce, il n’existe aucun lien entre la somme due par l’Etat et l’infraction supposée.

    – Violation de toute proportionnalité : les juges ont décidé de saisir deux millions, somme qui excède très largement, par son montant insensé, les amendes encourues et les préjudices prétendus.

    Il est à noter que l’appel n’étant pas suspensif, cette décision inique est d’application immédiate. Ainsi des juges habituellement si laxistes avec les vrais délinquants se croient autorisés à procéder à l’exécution de peines avant même tout jugement. L’histoire nous enseigne que toutes les dictatures se réfugient derrière le droit pour justifier leurs atteintes aux droits.

    Ce coup de force prétendument juridique ou judiciaire vise, on le voit bien, à la disparition du principal parti d’opposition par la privation de ses moyens d’existence. Nul doute que les désaveux électoraux dans toute l’Europe comme la perspective d’un raz de marée du courant national aux élections européennes ont aujourd’hui fait perdre tout sens commun à nos adversaires.

    Au-delà de la perspective de la disparition d’une grande force politique et du courant d’idées qu’elle incarne, cette affaire met en lumière une gravissime atteinte à notre démocratie, à nos libertés fondamentales et à notre Constitution.

    Face à cette infamie, j’appelle les Français à une résistance pacifique et citoyenne mais à une résistance active et militante.

    La première force d’opposition se trouve dans une situation inédite. Un mouvement arrivé au second tour de l’élection présidentielle se trouve contraint à compter de ce jour de cesser toute activité politique puisqu’il ne peut plus les financer.

    Le RN appelle tous les Français épris de liberté et de démocratie quelles que soient leurs convictions à faire échec à ce coup de force des juges.

    Un site dédié alertedemocratie.fr est mis en place à 20 heures pour sauver financièrement le mouvement national.

    Sur cette spoliation arbitraire de la subvention de fonctionnement, j’alerte tous les autres responsables des partis politiques sur le danger d’un procédé vil qui les exposera, à leur tour, tôt ou tard.

    Je prends à témoin les opinions publiques des pays démocratiques. Aujourd’hui en France les partis d’opposition ne sont plus seulement ignorés dans les instances parlementaires ou bientôt privés du droit d’amendement, pas seulement harcelés par exemple par des interdictions bancaires injustifiées ou des persécutions judiciaires, mais aujourd’hui mis à mort par des artifices juridiques grossiers.

    La liberté et la démocratie acquises si chèrement sont l’affaire de tous.

    Marine Le Pen
    Député
    Présidente du Rassemblement National

  • Nouvelles Routes de la Soie : Russes et Chinois construisent la voie maritime arctique vers l’Europe

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    Moscou/Beijing : On le sait : les tensions s’accumulent entre la Chine, qui gagne en puissance, et ses concurrents américains, étrangers à l’espace asiatique. Ces tensions sont particulièrement fortes dans la Mer de Chine du Sud. Chinois et Américains s’y livrent une bataille propagandiste toujours plus virulente.

    Mais le site de la confrontation sino-américaine le plus important pourrait être demain le gigantesque littoral au Nord de la masse continentale eurasienne. En effet, les Chinois et les Russes travaillent à créer en cette zone une nouvelle voie conduisant de l’Asie extrême-orientale vers l’Europe, un tracé complémentaire aux fameuses « Routes de la Soie » que la Chine entend promouvoir, à grand renforts d’investissements depuis quelques années. La voie arctique serait la route commerciale la plus rapide et la plus sûre entre l’Extrême-Orient et l’Extrême-Occident européen. Comparons ce tracé avec la route maritime principale actuelle entre la Chine et l’Europe, qui passe par le Détroit de Malacca et le Canal de Suez et prend 35 jours : la route arctique, elle, serait plus courte de 6500 km, ferait gagner énormément de temps, au moins deux semaines.

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    De surcroît, la voie maritime arctique aurait l’avantage de permettre l’exploitation des énormes réserves de matières premières de la plate-forme continentale face aux côtes russes. Il y a quelques semaines, la Russie a envoyé l’Akademik Lomonossov, la première centrale nucléaire flottante, dans l’Arctique, au départ de Mourmansk avec, pour destination, la presqu’île des Tchouktches, où elle jettera l’ancre dans le port de Pewel. A partir de ces installations portuaires, la station énergétique flottante pourra fournir de l’énergie à ces régions éloignées de tout et à des plates-formes pétrolières.

    L’Arctique est très riche en énergies fossiles. Les scientifiques américains estiment qu’un cinquième des réserves de pétrole du monde s’y trouve, de même qu’un quart des ressources en gaz naturel. Il y a là-bas, en plus, d’énormes réserves d’or, d’argent et de terres rares.

    Récemment, le Président russe Vladimir Poutine a accompagné une délégation chinoise lors d’une visite à un chantier de gaz de schiste sur la presqu’île sibérienne de Iamal, où les Chinois sont partie prenante. Poutine a exhorté ses hôtes : « La Route de la Soie est arrivée dans le Grand Nord. Raccordons-là à la voie maritime arctique et, alors, nous aurons ce dont nous avons besoin ».

    La Chine, entre-temps, vient de publier un livre blanc sur l’exploitation future de l’Arctique, où l’on peut lire que Beijing souhaite, « avec le concours d’autres Etats » (mais il est évident qu’il s’agit surtout de la Russie), ouvrir des voies maritimes dans la région arctique et de créer ainsi une « Route de la Soie polaire ».

    Il va de soi que les activités arctiques des deux grandes puissances eurasiennes suscitent l’hostilité de Washington. L’ancienne vice-ministre des affaires étrangères américaine, Paula Dobriansky, a demandé avec insistance à l’OTAN de renforcer ses positions dans l’Arctique. Les Etats-Unis, conseille-t-elle vivement, devraient mettre sur pied une infrastructure militaire dans la Grand Nord, comprenant un quartier général. Car les Etats-Unis doivent montrer qui est le « véritable chef d’orchestre dans l’OTAN et dans le reste du monde ». Les Etats-Unis ne doivent plier devant rien ni personne et doivent imposer leur domination économique et politique contre tous. Une nouvelle zone de turbulences et de conflits vient de voir le jour.

    Ex : http://www.zuerst.de

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Scandale judiciaire : sans jugement, deux juges décident de saisir 2 millions d'euros de subventions publiques du RN

    Quoique l'on pense du RN, il faut admettre que cette intrusion du judiciaire dans le politique est scandaleuse et digne d'un totalitarisme.

    Gilbert Collard
    @GilbertCollard

    2 juges viennent de saisir l'avance de 2 millions d'euros de subventions publiques du Rassemblement National. Tous les démocrates devraient s'indigner de cette asphyxie judiciaire qui étouffe la liberté politique.

    Lettre ouverte de Marine Le Pen :

    Madame, Monsieur, chers compatriotes,

    Dans le cadre des sommes attribuées par ses électeurs au vu de leurs votes aux législatives, le Rassemblement National est en droit de toucher de l’Etat 4,5 millions d’euros par an durant la mandature. Cette dotation attribuée annuellement à tous les partis est indispensable à leur fonctionnement.

    Avec déjà un retard de six mois, le RN devait percevoir ces jours-ci une avance de 2 millions sur sa dotation 2018, vitale pour son fonctionnement courant comme le paiement des salaires ou du loyer du siège.

    Or, le 5 juillet deux juges d’instruction ont procédé à la confiscation de ces deux millions dans le cadre de la pseudo affaire des assistants parlementaires. Dans ce dossier vide qui n’est qu’au stade de l’instruction, les personnes physiques et morales mises en cause par l’Olaf, c’est-à-dire par la police politique de la Commission de Bruxelles, ont toujours contesté les faits, des faits qui, après trois ans d’enquête, ne sont nullement établis.

    Deux juges d’instruction dans leurs bureaux exécutent le Rassemblement National sans aucun jugement. En somme on lui applique la peine de mort à titre conservatoire !

    Le caractère politique de l’initiative ne fait aucun doute, puisque l’un des deux juges est membre du Syndicat de la Magistrature et l’autre est un de ses compagnons de route. Notons aussi que la décision intervient sur réquisition du parquet. Or, les pouvoirs publics qui n’ignorent rien de la difficulté financière de tous les partis politiques savent que cette décision de blocage de ses moyens de subsistance signifie pour le Rassemblement National la cessation de paiement à la fin du mois d’août et donc pour un parti politique sa disparition programmée.

    L’ordonnance des juges qui intervient évidemment au cœur de l’été et opportunément dans la période de trêve sportive de la coupe du monde, s’appuie sur une violation manifeste et incontestable du droit :

    – Violation de la présomption d’innocence : le RN se voit appliquer une exécution d’une peine qui n’a pas été prononcée dans une affaire qui n’est pas encore jugée, mais qui est au stade de l’instruction. Cela est d’autant plus choquant que les faits sont formellement contestés

    – Violation du texte invoqué : les juges font application d’une disposition légale applicable au grand banditisme qui vise à confisquer les fruits de l’infraction (ex : biens acquis avec le trafic de drogue). Or, dans le cas d’espèce, il n’existe aucun lien entre la somme due par l’Etat et l’infraction supposée.

    – Violation de toute proportionnalité : les juges ont décidé de saisir deux millions, somme qui excède très largement, par son montant insensé, les amendes encourues et les préjudices prétendus.

    Il est à noter que l’appel n’étant pas suspensif, cette décision inique est d’application immédiate. Ainsi des juges habituellement si laxistes avec les vrais délinquants se croient autorisés à procéder à l’exécution de peines avant même tout jugement. L’histoire nous enseigne que toutes les dictatures se réfugient derrière le droit pour justifier leurs atteintes aux droits.

    Ce coup de force prétendument juridique ou judiciaire vise, on le voit bien, à la disparition du principal parti d’opposition par la privation de ses moyens d’existence. Nul doute que les désaveux électoraux dans toute l’Europe comme la perspective d’un raz de marée du courant national aux élections européennes ont aujourd’hui fait perdre tout sens commun à nos adversaires.

    Au-delà de la perspective de la disparition d’une grande force politique et du courant d’idées qu’elle incarne, cette affaire met en lumière une gravissime atteinte à notre démocratie, à nos libertés fondamentales et à notre Constitution.

    Face à cette infamie, j’appelle les Français à une résistance pacifique et citoyenne mais à une résistance active et militante.

    La première force d’opposition se trouve dans une situation inédite. Un mouvement arrivé au second tour de l’élection présidentielle se trouve contraint à compter de ce jour de cesser toute activité politique puisqu’il ne peut plus les financer.

    Le RN appelle tous les Français épris de liberté et de démocratie quelles que soient leurs convictions à faire échec à ce coup de force des juges.

    Un site dédié alertedemocratie.fr est mis en place à 20 heures pour sauver financièrement le mouvement national.

    Sur cette spoliation arbitraire de la subvention de fonctionnement, j’alerte tous les autres responsables des partis politiques sur le danger d’un procédé vil qui les exposera, à leur tour, tôt ou tard.

    Je prends à témoin les opinions publiques des pays démocratiques. Aujourd’hui en France les partis d’opposition ne sont plus seulement ignorés dans les instances parlementaires ou bientôt privés du droit d’amendement, pas seulement harcelés par exemple par des interdictions bancaires injustifiées ou des persécutions judiciaires, mais aujourd’hui mis à mort par des artifices juridiques grossiers.

    La liberté et la démocratie acquises si chèrement sont l’affaire de tous.

    Marine Le Pen
    Député
    Présidente du Rassemblement National

    Lahire

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