Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 536

  • Politique & Eco n°47: Xavier Raufer - Explosion de la criminalité, une volonté politique

  • Loi Macron: un millier d'amendements de députés pour l'hémicycle

    Plus d'un millier d'amendements ont été déposés par les députés en vue de l'examen à partir de mardi du projet de loi Macron par l'Assemblée, notamment sur la réécriture de la loi Evin, a-t-on appris lundi de source parlementaire.

    Mais ces amendements pourraient ne pas être débattus en cas de recours par le gouvernement dès mardi ou mercredi à l'article 49-3 de la Constitution, qui permet de faire adopter un texte sans vote en engageant la responsabilité du gouvernement. Celui-ci peut ainsi soumettre le texte issu de la commission en y ajoutant ses propres amendements ou des amendements de députés qu'il accepte.

    Le projet de loi du ministre de l'Economie, qui arrive en nouvelle lecture et a été adopté en commission jeudi par les députés, est à ce stade prévu à l'ordre du jour mardi à 21H30 pour une semaine de débats avant un vote solennel le 24 juin.

    Dans un communiqué, l'ancienne ministre socialiste Michèle Delaunay a indiqué qu'elle avait déposé un amendement pour supprimer l'article controversé, introduit au Sénat et validé en commission à l'Assemblée, modifiant la loi Evin sur la publicité pour l?alcool.

    Cet article "propose une définition de la publicité qui rendra de facto la loi Évin inapplicable", estime l'élue de Gironde, pour qui "cette faille dans la loi Évin, loi structurante de santé publique, ouvre la porte à toutes les stratégies de communication dont il y a fort à craindre qu?elles bénéficient davantage aux grands groupes et aux multinationales qu?aux viticulteurs".

    "C?est un mauvais signal d?affaiblir une loi de santé publique par le biais d?une loi économique", a insisté Mme Delaunay, dont l'amendement est cosigné par une vingtaine de députés, dont Dominique Lefebvre, vice-président de la commission des Finances et ancien conseiller social de Michel Rocard au moment de la loi Evin en 1991.

    Cependant la réécriture de la loi Evin est soutenue par un grand nombre de parlementaires. Le patron des députés PS Bruno Le Roux a souhaité lundi une "mission rapide" sur la question pour préciser "utilement" la législation.

    Aucun amendement du gouvernement au projet de loi n'a encore été rendu public.

    Par ailleurs, le député Benoît Hamon, figure de l'aile gauche du PS, a indiqué sur Twitter qu'il proposait "un amendement de suppression du plafonnement des indemnités en cas de licenciement abusif", mesure qu'a fait voter le gouvernement en commission la semaine dernière.

    Source : Afp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFuFZZypFATTRbHAI.shtml

  • La France aurait en réalité 5 200 milliards de dette

    L'économiste Jean-Yves Archer nous explique pourquoi :

    "Le citoyen en qualité d'électeur tout autant que de contribuable sait largement qu'il existe une dettegénérée par les gouvernements de gauche et de droite, qui dépasse les 2035 milliards et frôle par conséquent les 100% de notre PIB.

    Mais, il y a une dette immergée qui s'invite à bien des évènements de la vie de la sphère publique. Lorsque l'État apporte une garantie aux prêts bancaires de l'UNEDIC (dont la dette atteint 20 mds), cela ne se retrouve pas dans son bilan. Quand l'État soutient à bout de bras la situation de la banque DEXIA, cela n'est pas inscrit au bilan mais dans les cautions accordées. Lorsque l'État employeur prévoit la future retraite de ses agents, le montant des provisions pour pensions est inscrit ailleurs qu'au budget annuel approuvé par le Parlement.

    Autrement dit, ces trois exemples illustrent l'importance de ce que l'on nomme «les engagements hors-bilan» de la France dont le montant total est égal à près de 3.200 milliards d'euros.

    Dans cette question de dette publique, je dois observer que l'on abreuve les médias d'informations sur les quelques 2.000 milliards de dette au sens de Maastricht mais que la dette immergée n'est que très rarement évoquée (...) Si l'on aime la rectitude, il faut poser que notre dette totale est de 5.200 milliards.

    La dette immergée est comme le diabète ou le glaucome une maladie silencieuse et indolore jusqu'au jour où il est trop tard (...)

    Si toute cette dette implicite ou immergée conserve sa dynamique, elle pourrait représenter près de 166% du PIB lors de l'année électorale de 2017."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marine Le Pen : "Qu’on arrête de les loger, qu’on arrête l’Aide médicale d’État"

    Alors que Nicolas Sarkozy vient encore de changer d'avis à propos du droit du sol, voici la réponse de Marine Le Pen à la question de l'immigration clandestine :

    "Qu’on arrête de les loger, qu’on arrête l’Aide médicale d’État qui coûte un milliard d’euros par an.

    Il faut suspendre immédiatement Schengen, comme d’ailleurs les traités le prévoient lorsqu’il existe un danger important, et retrouver la maîtrise de nos frontières. Mais ça ne suffira pas. Il faut aussi lancer un signal à l’ensemble de ces immigrants clandestins : Nous ne voulons pas que vous veniez vous installer chez nous, nous n’en avons plus les moyens.

    Le problème, c’est que c’est une question de volonté de nos dirigeants (...) Il faut changer notre politique internationale alors qu'il y a une guerre internationale qui nous est menée, ça c’est évident. Ce que je propose, c’est de tourner le dos à la politique internationale qui a été menée par Hollande et Sarkozy (…) Il faut s’appuyer sur des pays qui luttent contre l’islamisme, comme l’Égypte" 

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Électricité : Les clients d’EDF vont-ils payer le sauvetage d’Areva ?

    L’amalgame est inévitable entre les hausses réclamées par le patron d’EDF en vue d’un rattrapage tarifaire et le sauvetage d’Areva, pour lequel EDF est sollicité.

    Jean-Bernard Lévy, président d’EDF, aura-t-il la main moins lourde que ses prédécesseurs dans ses prétentions de relèvement tarifaire? Alors que, en 2009, Pierre Gadonneix réclamait à l’État une hausse de 20% sur trois ou quatre ans et que Henri Proglio, en 2013, estimait qu’une remise à niveau de 5% chaque année sur trois ans était nécessaire, l’actuel patron du groupe d’électricité s’en tiendrait à une augmentation de 2,5% par an sur trois ans, portant la hausse cumulée à un près de 8% sur la période. Ce qui n’est malgré tout pas négligeable, surtout en période d’inflation quasi nulle.

    Des formules sont établies, et les tarifs réglementés sont arrêtés par les ministres en charge de l’Énergie et de l’Économie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Le politique a le dernier mot dans cette entreprise contrôlée à 85% par l’État. Ainsi, les précédentes demandes de hausses n’ont jamais été intégralement accordées.

    En fait, rien ne sert de vouloir pousser le bouchon trop loin. Les tarifs de l’électricité, auxquels les consommateurs sont très sensibles, ont une dimension trop politique pour que l’État s’en remette aux souhaits des patrons d’EDF.
    En euros constants, d’après la CRE, les prix de l’électricité en tarifs résidentiel avaient même baissé de 25% entre 1996 et 2008. Depuis, des réajustements ont été opérés (de l’ordre de 20% en cinq ans), mais jamais au niveau de ce qu’avaient réclamé les directions d’EDF. Certaines  augmentations ont été gelées comme en août 2014, impliquant par la suite des rattrapages au moins partiels.

    De sorte qu’aujourd’hui, selon la CRE, le tarif réglementé de l’électricité pour les ménages est environ, en euros constants, 8% plus bas qu’en 1996. Ce qui laisse un peu de marge à Jean-Bernard Lévy pour espérer que sa demande de hausse, qui viserait à revenir au niveau d’il y a vingt ans, soit prise en considération…

    Un «rattrapage» qui se superpose au sauvetage d’Areva

    Le patron d’EDF devrait bénéficier d’une oreille d’autant plus attentive que, confortant le rôle leader d’EDF de la filière nucléaire française, François Hollande, entouré de Manuel Valls, Segolène Royal, Emmanuel Macron, Michel Sapin et Laurent Fabius, a décidé le 3 juin que l’opérateur historique servirait de levier pour sortir Areva de ses problèmes financiers. «EDF a vocation à devenir actionnaire majoritaire de la filiale commune Areva NP qui rassemble les activités industrielles de construction de réacteurs, d’assemblage de combustible et de services», précise le communiqué de l’Elysée.

    L’opération est d’envergure: ce sont 37% du chiffre d’affaires d’Areva, soit 2,5 milliards d’euros, qui vont passer sous le contrôle d’EDF lorsque les modalités de l’opération auront été définies.

    Certes, EDF a le dos large: avec un chiffre d’affaires qui approche 73 milliards d’euros, le groupe a dégagé l’an dernier un résultat positif de 3,7 milliards d’euros. Mais l’électricien doit aussi faire face à de lourds programmes d’investissements, auxquels il a consacré 12 milliards d’euros l’an dernier.

    Et avec la mise à niveau des 58 réacteurs nucléaires français aux normes de sécurité établies par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) après la catastrophe de Fukushima, pour un montant évalué au moins à 10 milliards d’euros, il serait bien imprudent de se lancer dans des aventures dispendieuses.  D’autant qu’EDF supporte déjà une dette de plus de 34 milliards d’euros.

    Et pourtant, c’est une affaire à deux milliards d’euros au moins qu’EDF va devoir boucler avec Areva.

    Officiellement, il n’est pas question de laisser croire que la demande de revalorisation de Jean-Bernard Levy ait un lien quelconque avec la reprise de l’activité d’Areva dans les réacteurs… même si l’information a été relayée par les médias quelques jours avant la réunion de l’Élysée.

    On en déduirait que l’opération serait financée par les consommateurs qui, eux, n’en tireraient aucun avantage. Ce qui pourrait déclencher une levée de boucliers, les ménages n’ayant pas vocation à supporter le coût des erreurs de gestion des entreprises publiques, c’est à dire, en l’occurrence, le sauvetage d’Areva.

    Aussi la direction d’EDF met-elle sur le compte d’un «rattrapage tarifaire» la demande de 2,5% par an sur trois ans. Ce qui, si l’on considère que 55% du chiffre d’affaires d’EDF est réalisé auprès des ménages et industriels de l’Hexagone, correspond à une rentrée additionnelle de l’ordre de 1 milliard d’euros par an.

    Autrement dit, en trois ans, le rattrapage en question couvrirait l’investissement dans les réacteurs d’Areva. Difficile de ne pas établir de corrélation. Une aubaine pour les opposants de tous poils! Mais pour Jean-Bernard Lévy, il s’agit de corriger une situation dans laquelle EDF vend sa production «en dessous de ses coûts de revient».

    Une électricité bon marché… sauf pour un Français sur cinq

    Pourtant, même avec l’application de cette hausse, la France continuerait de figurer en bonne place en Europe parmi les pays où l’électricité est bon marché. Selon les relevés opérés par Eurostat en 2014 sur les tarifs pratiqués pour les ménages, ils seraient en Allemagne supérieurs de 88% à ceux de la France, même chose pour le Danemark, alors qu’ils seraient plus élevés de 54% en Italie, 36% en Espagne, 21% au Royaume-Uni…

    La France n’est pas le pays où l’électricité est la moins chère, puisqu’elle l’est encore moins dans les pays d’Europe centrale et dans les pays baltes, mais la moyenne des prix des 28 membres de l’Union européenne reste supérieure de 28% au niveau français.

    Et même en tenant compte de l’augmentation de 2,5% appliquée au début 2015, une hausse de quelque 8% sur trois ans n’empêcherait pas les ménages français de continuer à profiter de tarifs toujours compétitifs de l’électricité comparativement aux autres ménages européens.

    Mais il n’est pas certain que l’argument fasse mouche dans le pays. Car en France, plus de 5 millions de ménages –soit 11,5 millions de personnes, représentant près d’un Français sur cinq– sont en situation de précarité énergétique. Tout relèvement tarifaire ne peut que les enfoncer un peu plus dans cette précarité, quelles que soient les comparaisons européennes que l’on puisse établir.

    Slate

    http://fortune.fdesouche.com/384971-electricite-les-clients-dedf-vont-ils-payer-le-sauvetage-dareva#more-384971

  • Vallsgate : désolé, MM. Valls et Hollande, la polémique n’est pas close !

    Abus de bien social, mensonge, mépris, voilà ce que les Français pensent de l’affaire du voyage privé de Manuel Valls à Berlin. Lui parle d’erreur de communication, Hollande essaie maladroitement de tourner la page.

    Quand on lui demande si Manuel Valls n’a pas abîmé son image dans cette affaire, François Hollande coupe court: “Cette polémique est désormais close. Il a lui-même dit ce qu’il fallait. Il n’y a rien à ajouter.”
    Et pourtant, il y a ! Non seulement la vague d’indignation à l’encontre de M. Valls ne retombe pas, mais une association anti-corruption, le Front républicain d’intervention contre la corruption (Fricc), devrait saisir formellement la justice pour détournement de fonds publics après son déplacement en avion à Berlin pour la finale de la Ligue des champions.

    Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 77 % des Français étaient choqués du voyage de Manuel Valls à Berlin à bord du Falcon officiel en présence de ses deux enfants pour assister à la finale entre la Juventus et le Barça.
    Le sondage n’évoque pourtant pas les autres aspects de l’affaire qui choquent les Français :
    • Le mensonge au plus haut niveau de l’État pour couvrir le Premier ministre, avec Hollande qui évoque un rendez-vous officiel avec Platini
    • La bêtise dudit mensonge, alors que l’agenda de la FIFA est sur leur site web et qu’une minute de consultation suffit à lever le pot aux roses
    • Le mépris pour le peuple qu’induit l’attitude consistant à finalement n’avouer qu’une faute de communication et à annoncer qu’il remboursera la part de ses enfants.

    Et comme il n’apprend pas vite, après avoir utilisé les moyens de l’État à des fins récréatives, il affiche une fois de plus son mépris de l’argent public en allant faire un tour à la Réunion, suivi un jour plus tard par Najat Vallau Belkacem. Deux avions en 24 h ? Décidément, oui, le gouvernement est “exemplaire” !
    Le premier ministre tentera de démontrer, selon un conseiller de Matignon, que « le gouvernement a beaucoup fait pour l’outre-mer et que l’outre-mer est une priorité pour le gouvernement ». Bref, il est en campagne aux frais de l’État.

     

    Voici le quintuple scandale racontée au travers des réactions des internautes.

    Lire la suite 

  • Le Qatar, grand argentier du terrorisme islamique

    Florian Philippot n’a pas de souci à se faire dans son éventuel procès contre le Qatar. C’est une agence officielle américaine qui livre dans un Nième rapport les preuves du financement de mouvements terroristes par le Qatar.

    Péché par action, péché par omission, c’est en substance ce que révèle le rapport du « Congressional Research Service » à propos du financement de mouvements terroristes par le Qatar.
    Cette agence, dépendante du Congrès des Etats-Unis pointe ainsi du doigt le manque de vigilance du Qatar vis-à-vis du financement des activités terroristes.

    Si l’Emirat dispose d’un cadre juridique approprié pour identifier et empecher les mouvements financiers vers des entité terroristes, l’application effective de la lutte contre le blanchiment d’argent en faveur du terrorisme fait défaut

    Mieux, certains personnalités sont pointées du doigt dans des opérations de financement du terrorisme et notamment d’Al-Qaïda. Le rapport cite nommément Salim Hassan Khalifa Rashid al Kuwari et Abdallah Ghanem Mafuz Muslim al-Khawar comme généreux donateurs de la cause du djihad. Rashid al Kuwari est apparenté à l’ancien ambassadeur du Qatar en France, maintenant en poste à Washington.

    Des preuves à la pelle
    Le document vient appuyer une pléthore d’autres rapports, dont celui publié en septembre 2014, par le Trésor américain. On y découvrait le nom de grands argentiers des mouvements fondamentalistes, dont l’État islamique ou le Front Al-Nosra.
    En décembre 2013, Abderrahman Bin Umayr Al Nuaymi, un qatarien, militant des droits de l’homme et président d’Al KaramaFoundation , basée en Suisse, est désigné comme un Global Terrorist, agissant pour le compte d’Al-Qaïda. D’autres bailleurs de fonds, comme Salim Hassan Khalifa Rashid al Kuwari et Abdallah GhanemMafuzMuslim al-Khawar, des personnages vivant au Qatar ont été signalés par les agents américains.
    Les pays occidentaux financent eux-même indirectement des groupes terroristes par l’intermédiaire du Qatar. En effet, ce pays joue souvent le role d’intermédiaire pour la libération d’otages en payant les rançons aux organisations terroristes. Mais chut ! La France ne négocie pas avec les terroristes. Ce n’est que par méchanceté que New York Times nous pointe du doigt comme le pays qui verse le plus de rançons pour libérer ses otages.  

     

    Une stratégie, trois objectifs
    A noter que dans un pays comme le Qatar, il ne s’agit pas forcément que d’une politique d’État monolithique, chaque clan ayant ses protégés, une caractéristique commune à tous les Émirats du Golfe. Mais tous concourent au même triple objectif du Qatar :

    • Contrer l’influence du grand rival souadien dans la région, en sponsorisant des groupes concurrents de ceux soutenus par Ryad. Ainsi, le Qatar a choisi de soutenir l’EI contrairement à l’Arabie Saoudite qui continue de financer le Front Al-Nosra.
    De même, le Qatar soutient-il les Frères musulmans, qui n’ont pas bonne presse à Ryad.

    • Lutter contre le croissant chiite, un objectif stratégique partagé par toutes les pétro-monarchies. Le financement du terrorisme et la déstabilisation de la région vont dans le sens de la lutte contre l’influence de l’Iran, de la Syrie des Alaouites – le régime de Bachar El Assad-, des zones chiites d’Irak et du Hezbollah au Liban.

    • Et naturellement, répandre sa vision de l’Islam dans le monde. Cela passe par le financement de mosquées et d’Imams un peu partout, mais aussi par le soutien au Frères Musulmans en Egypte et en Tunisie lors des « Printemps Arabes ».

    Le Qatar, bailleur de fonds de la France
    Tout cela n’est finalement pas très grave pour nos gouvernants. Si Sarkozy a pu être raillé pour ses affinités avec les émirs qataris, son successeur a joyeusement chaussé ses babouches, grâce à quoi le Qatar achète

    des Rafale et plein d’autres coûteux jouets et investit massivement dans notre pays. Le fonds souverain qatarien était notamment propriétaire en 2013 de 12,8 % de Lagardère, de 7,5 % d’EADS, de 5,6 % de Vinci, un peu moins de 5 % de Veolia, de 3 % de Total, un peu moins de 2 % de Vivendi et de.

    En novembre 2013, le Qatar a indiqué vouloir investir 10 milliards d’euros « pour prendre des parts dans des grands groupes français, monter des projets ensemble ou faire des partenariats dans des pays tiers ». En outre, un fonds franco-qatari à destination des PME françaises, dont le montant total atteindra 300 millions d’Euros a été lançé à cette période.

    Nous vous épargnerons enfin la pléthore d’investissements immobiliers qataris sur le territoire, pour souligner à quel point l’Émirat a fait un travail formidable avec le PSG et la lutte contre l’homophobie. D’ailleurs, le Qatar soutient les lumières et la démocratie dès qu’il le peut, ainsi, l’ancien ambassadeur (le cousin du type qui finance le terrorisme) avait récompensé d’un prix de dix mille euros des hommes aussi remarquables que Jean Daniel ou Emmanuel Todd, Régis Debray, Jean Plantu et une brassée de politiciens français de tous bords…

    Est-ce pour toutes ces bonnes raisons que nos services de sécurité affirment n’avoir jamais trouvé de preuve de financement des terroristes par le Qatar, ce qui permet à notre diplomatie de continuer à frayer avec les sympathiques Qataris en toute bonne conscience ?
    Seules de mauvaises langues se permettraient de tels amalgames stigmatisants !

    http://fr.novopress.info/188792/le-qatar-grand-argentier-du-terrorisme-islamique/#more-188792

  • Rappel : La France a payé 58 millions de dollars à Al-Qaïda depuis 2008

    Selon une enquête du New York Times du 29 juillet 2014, Al Quaïda a reçu depuis 2008, plus de 125 millions de dollars !!! Quoi ? Comment ? Et oui, 125 millions de dollars récoltés uniquement grâce aux rançons payés par les occidentaux pour obtenir la libération de leurs otages. 
    Toujours selon cette enquête, la France est le principal pourvoyeur de fonds de l’organisation terroriste. Elle aurait versé à elle seule 58 millions de dollars. Ces sommes, toujours selon le New York Times seraient versées directement par l’état ou alors par des intermédiaires comme Areva ou les pays amis du golf, au premier rang desquels le Qatar. 
    Dans cet article, Vicki Huddleston, ancienne ambassadrice des États-Unis au Mali dénonce : « Les Européens ont beaucoup de comptes à rendre. Ils mènent une politique hypocrite. Ils paient des rançons et ensuite nient les avoir payées. Le danger n’est pas seulement que ça fait grandir le mouvement terroriste, c’est aussi que ça rend tous nos citoyens vulnérables ». Déclaration effroyablement prémonitoire. Le 13 septembre 2014, très énervé par l’exécution de 3 otages anglo-saxons, Barack Obama lui-même confirme: « Le président français, François Hollande, dit que son pays ne paie pas de rançons aux terroristes, alors qu’en réalité, il le fait »
    Dimanche, la plupart des dirigeants européens vont venir verser des larmes de crocodile sur les morts provoqués par des mouvements terroristes qu’ils ont largement contribué à financer. François Hollande, accusé par Obama de payer des rançons aux terroristes sera à la tête de cette grande marche contre… le terrorisme. Comprenne qui pourra. 
    Inconséquence ou incompétence ? 
    Quoi que… Cette fois, ce n’est pas seulement une minute de silence qu’on va nous demander, mais plutôt 2 ans et demi de silence, le temps d’arriver aux prochaines élections. Avec un « Patriot Act » à la française si besoin. Hollande n’est pas plus bête que Bush et les français ne sont pas plus intelligents que les américains. 
    Nous sommes tous des charlots. 
    Vive la République, Vive la France, Vive l’hypocrisie

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Grèce : on ne peut plus se taire

    Ces lignes sont écrites, à leur date, ce 11 juin, au lendemain de cette réunion de Berlin, paraît-il si cordiale, et où, une fois de plus M. Tsipras, qui n'a toujours pas pris le temps d'acquérir, ou de voler, une cravate, est venu dire à Mme Merkel et à François Hollande le contraire de ce qu'il proclamait encore à la Vouli le 5 juin.

    Ces allers retours du double langage ne trompent plus personne. Ils ne lassent même plus l'Europe occidentale, ils l'exaspèrent. Et ils détruisent tout potentiel de sympathie. On s'en est rendu compte avec un Juncker, faisant tout pour maintenir le contact, mais que le sous-ministre gauchiste des affaires étrangères Chountis ose traiter désormais de "philhellène touristique".

    Quand on connaît la réalité et quand on aime la Grèce, vue de l'étranger, quand on aime son histoire millénaire, sa terre et son peuple, non ! on ne peut plus se taire devant le spectacle de son gouvernement actuel et artificiel, gauchiste et démagogique.

    Le jour même de sa [demie]victoire électorale si funeste du 25 janvier, je ne m'étais trompé que d'un degré dans ce qu'on pouvait percevoir de la nouvelle catastrophe grecque(1)⇓ . Sachant dès 4 heures du matin les résultats déplorables, les 36 % présentés comme un triomphe, on pouvait penser, ou espérer, le choix de l'allié le plus raisonnable, celui du "Potami" de centre gauche.(2)⇓

    Non, on l'a su quelques heures plus tard c'est avec la frange poutinienne de la droite, comme par hasard, avec les "Grecs indépendants" : dès lors la boucle était bouclée. C'était avec les adversaires de l'Union européenne que les petits gauchistes allaient constituer leur lamentable cabinet.

    Tout devait se passer comme si cette crise-là était destinée à faire, contre l'Europe occidentale, le pendant de la crise ukrainienne, comportant d'ailleurs les mêmes tactiques de pourrissement.

    À partir de cela, je résolus de ne plus écrire pendant quelque temps sur ce sujet, me contentant de répondre aux amis Français qui croient que je connais le dossier et m'interrogent depuis bientôt 5 ans. Invariablement je leur ai dit que "la Grèce en a vu d'autres". Les dégâts d'une crise comme celle-là, c'est à peu près comme ceux d'une guerre.

    Sachant aussi que les soi-disant "amis [gauchistes] de la Grèce" sont en France les mêmes ennemis des réformes, ceux-là même qui refusent de voir que la France est "une Grèce qui s'ignore<"a href="#_ftn3">(3)⇓, le même combat pour l'assainissement financier et pour la libre entreprise est à faire ici même dans ce pays où je paye mes impôts.

    Malheureusement aussi certains dégâts sont irrémédiables. En moins d'un siècle on peut y réfléchir.

    On voudrait que l'image internationale du pays ne soit pas définitivement ternie. Et cela ne se limite pas seulement à la note d'évaluation des titres d'État des marchés financiers. Triple C en français cela veut dire aussi triple crétin.

    Il se trouve que l'alternative existe bel et bien en Grèce, elle est représentée par ceux qui avaient commencé en 2012 à accomplir un mandat de 4 ans, et dont les résultats avaient commencé à apparaître au cours de l'année 2014. Le scrutin artificiellement anticipé de janvier 2015 l'a court-circuité mais l'opinion européenne ne le sait pas.

    Quand l'opinion française croit entendre un écho de ce que sont censés penser "les Grecs" –  comme si en Grèce depuis trois mille ans tout le monde pensait pareil – ils entendent les insupportables discours propagandistes d'une Angélique (!?) Kourounis, correspondante à Athènes de deux ou trois feuilles gauchistes bien parisiennes, et ils ne peuvent que s'en détourner, comme ils se détournent d'un Mélenchon indéfectible soutien de "l'espérance Syriza".(4)⇓

    Mediapart a traduit intégralement le discours de Tsipras du 5 juin. À peine les journaux non-gauchistes de Paris et d'ailleurs ont-ils même remarqué la réponse très nette du chef de l'opposition. En effet, lors du débat du 5 juin, Antonis Samaras, mis en demeure théâtralement par le premier ministre, a répondu clairement et sèchement. Il a démontré que le nouveau gouvernement avait non seulement dilapidé les acquis de la période 2012-2014 [aboutissant à des excédents primaires, un retour modeste de la croissance et un début de décrue du chômage], mais bien plus grave que pendant 4 mois, ce gouvernement irresponsable n'a pas négocié, ceci aboutissant à une attitude du FMI plus rigide encore.

    Il est tellement plus commode pour les technocrates internationaux d'avoir en face d'eux des pantins caricaturaux que certains les encouragent. Jusqu'au jour où les malappris viennent détruire la maison.

    Alors non, on ne peut plus se taire. Et on l'on doit le dire clairement : le cirque doit quitter la ville.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. cf. L'Insolent du 26 janvier 2015  "Une nouvelle catastrophe grecque" 

    2. en tout état de cause le vieux KKE, qui connaît bien le personnage dénonce, en Tsipras, ex(?)-communiste, le représentant du "lobby de la drachme" (ont-ils vraiment tort sur ce point nos affreux staliniens ?) 

    3. cf. "La France, une Grèce qui s’ignore" par Arnaud Leparmentier in "Le Monde" daté du 9 avril

    4. on a pu le constater une fois encore lors de l'émission "C'est dans l'air" du 9 juin "Grèce/Le scénario du pire" au cours de laquelle même le très gauchiste Philippe Frémeaux d'Alternatives Économiques était obligé de se désolidariser des outrances de notre "Angélique".

    http://www.insolent.fr/2015/06/grece-on-ne-peut-plus-se-taire.html

  • 3.200 milliards d’euros : La dette française cachée dont on ne parle pas

    Si la dette publique française fait l’objet de nombreuses polémiques, peu évoquent la dette hors bilan de l’état. L’économiste Jean-Yves Archer dénonce notamment les 50 milliards d’euros du poste Logement. Le citoyen en qualité d’électeur tout autant que de contribuable sait largement qu’il existe une dette, générée par les gouvernements de gauche et de droite, qui dépasse les 2035 milliards et frôle par conséquent les 100% de notre PIB.

    Mais, il y a une dette immergée qui s’invite à bien des évènements de la vie de la sphère publique. Lorsque l’État apporte une garantie aux prêts bancaires de l’UNEDIC (dont la dette atteint 20 mds), cela ne se retrouve pas dans son bilan. Quand l’État soutient à bout de bras la situation de la banque DEXIA, cela n’est pas inscrit au bilan mais dans les cautions accordées. Lorsque l’État employeur prévoit la future retraite de ses agents, le montant des provisions pour pensions est inscrit ailleurs qu’au budget annuel approuvé par le Parlement.

    Autrement dit, ces trois exemples illustrent l’importance de ce que l’on nomme «les engagements hors-bilan» de la France dont le montant total est égal à près de 3.200 milliards d’euros.

    Dans cette question de dette publique, je dois observer que l’on abreuve les médias d’informations sur les quelques 2.000 milliards de dette au sens de Maastricht mais que la dette immergée n’est que très rarement évoquée sauf par le désormais sénateur honoraire Philippe Marini et par son collègue socialiste Gaëtan Gorce ou le député Charles de Courson. Si l’on aime la rectitude, il faut poser que notre dette totale est de 5.200 milliards.

    La dette immergée est comme le diabète ou le glaucome une maladie silencieuse et indolore jusqu’au jour où il est trop tard.

    En pages 71 et 72 du récent rapport de la Cour des comptes sur la certification des comptes de l’État pour l’exercice 2014, il est reproduit «le tableau de synthèse des principaux engagements hors-bilan» à l’exception des montants unitairement inférieurs à un milliard d’euros. L’annexe chiffrée fournie n’est donc pas exhaustive. À regret car «si c’est flou, c’est qu’il y a un loup» pour reprendre le mot désormais fameux de Madame Martine Aubry.

    À titre informatif, au sein des 3200 mds, les engagements liés au légitime paiement futur des pensions des fonctionnaires civils et militaires représentent 1561 mds auxquels il convient d’ajouter les retraites des fonctionnaires de la Poste, soit 128 mds.

    La moitié de la dette immergée vient donc des futures pensions et présente un caractère incontournable.

    Le poste intitulé «Subventions aux régimes de retraites et subventions d’équilibre aux régimes spéciaux» qui se situe à hauteur de 274 milliards dont 137 pour la seule SNCF pourrait être analysé différemment. Tous ces chiffres offrent la caractéristique d’être assez stables dans le temps à l’exception très notable des «Aides au logement et contribution de l’État au financement du FNAL» qui passent de 106 mds en 2012, à 109 en 2013 puis 164 en 2014.

    Chacun observera le silence qui entoure ce dérapage de 50 milliards pour le poste du logement!

    L’ancien Secrétaire d’État américain Henry Kissinger avait émis une boutade acide: «L’Europe? Quel est son numéro de téléphone?». On serait tenté, face à 50 milliards de glissement de dette hors-bilan lui aussi acide, de demander le numéro de portable de l’omniprésente Madame Cécile Duflot dont le «track-record» est empli de records dont les professionnels du logement se souviendront des années durant. Chacun observera le silence qui entoure ce dérapage de 50 milliards pour le poste du logement!

    La dette hors-bilan comporte donc des variations qui interpellent l’entendement mais aussi de légitimes motifs: ainsi, on relève 412 mds d’engagements liés à la «garantie de protection des épargnants» ( livrets d’épargne réglementés ) au sein de la sous-rubrique «Garanties liées à des missions d’intérêt général».

    Dans une «communication» (et non un rapport ce qui n’est pas neutre) de 215 pages de fin avril 2013 adressée à la Commission des finances du Sénat, la Cour des comptes a décrit «Le recensement et la comptabilisation des engagements hors-bilan de l’État». Convenons que ce travail très conséquent et méthodique n’a guère atteint les oreilles du public. Tout d’abord, un certain flou l’entoure car le TIGRE («Tableau d’inventaire des garanties recensées par l’État» page 78) est toujours en cours d’élaboration par la Direction générale du Trésor.

    En République, être pudique sur des chiffres du secteur public n’est jamais gage d’éthique. Le gouvernant mise sur la crédulité ou sur l’hypoalgésie tandis que le mal perdure et enfle. Un simple chiffre: avec 3.200 milliards d’euros, le hors-bilan représente 158% du PIB. Quant à sa dynamique, elle est nette: en dix ans, ce hors-bilan a été multiplié par 3,5.

    En République, être pudique sur des chiffres du secteur public n’est jamais gage d’éthique. Le gouvernant mise sur la crédulité ou sur l’hypoalgésie tandis que le mal perdure et enfle.

    D’autant que la crise a évidemment un impact: ainsi, les différents mécanismes de sauvetage de la zone euro (MES) pèsent pour près de 130 mds au sein du passif hors-bilan.

    Dans ce panorama qui invite au sérieux et à la componction, il faut noter que l’État ne perçoit plus qu’un milliard en 2012 (contre 4 en 2006) au titre des garanties qu’il consent. «Plus la protection de l’État a été recherchée, moins elle a été rétribuée par les entités qui en bénéficiaient». ( rapport de 2013 sous l’élaboration du président de la première Chambre: M. Raoul Briet)

    Ainsi, le tableau de la page 41 nous apprend que le «démantèlement des matériels militaires, destruction de munitions, dépollution de sites militaires, engagements de nature fiscale» ne sont pas encore exhaustivement quantifiés et ont précisément fait l’objet, en 2015, d’une réserve de la Cour sur les comptes 2014 de l’État.

    De surcroît, les engagements au titre du commerce extérieur (Assurance-crédit COFACE) appellent à la vigilance (85 mds), il est crucial de relever que la dette garantie directement par l’État atteint 194 mds.

    Si toute cette dette implicite ou immergée conserve sa dynamique, elle pourrait représenter près de 166% du PIB lors de l’année électorale de 2017.

    Le Figaro

    http://fortune.fdesouche.com/384891-3-200-milliards-deuros-la-dette-francaise-cachee-dont-ne-parle-pas#more-384891