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économie et finance - Page 540

  • La crise grecque sera bénéfique si elle rend nos dirigeants avisés avant d'emprunter

    D'Alain Dumait dans Les 4 vérités à propos de la crise grecque :

    "[...] Si la Grèce n’honore pas les échéances de remboursement de ses prêts et des obligations émises à son profit par le FMI et la BCE, elle ne sera pas la première dans l’histoire, mais elle sera la première au sein de la zone euro. Ce qui aura un coût, au final, pour les contribuables de la zone. La solidarité n’est jamais gratuite… Cela constituera aussi une première : sortir de l’euro ne sera plus tenu pour impossible, ni forcément épouvantable. La première victime de cette crise – après les contribuables – est donc l’idée même de l’euro, dont la pérennité est contestée dans l’esprit de tout un chacun. Que pèsent d’ailleurs 13 ou 14 années de monnaie commune à l’échelle de l’histoire ? Dont on sait qu’elle se venge toujours de ce qu’on prétend bâtir sans elle…

    La seconde victime est cette notion, sans légitimité, de crédits faits à des États, qui plus est malhonnêtes. Le gouvernement grec consulte ses concitoyens sur l’austérité. Bien.Mais ont-ils été consultés sur les engagements que prenaient en leur nom les politiciens précédents ?Pour que ces emprunts fussent légitimes, il eût fallu qu’ils soient avalisés par chaque citoyen grec, qui aurait été alors responsable en dernier ressort sur ses biens propres… Il ne faut prêter aux États qu’autant que ceux-ci sauront, pour rembourser, fouiller dans les poches de leurs contribuables. Ce que les gouvernements grecs ont toujours fait assez mal…

    Mais au fait, à quoi ont servi ces 250 milliards d’euros de dettes accumulées, d’abord par les banques commerciales, puis reprises par des entités dont les caractéristiques communes sont d’être désincarnées ?Pour l’essentiel, à booster la consommation et l’investissement public.Et presque pas à booster l’investissement productif. Quand un particulier ou une entreprise cherche un crédit, sa banque veut en connaître l’usage. Elle veut un « business plan ». Quand il s’agit d’un État, des pseudo-économistes, toujours keynésiens, prennent leurs règles à calcul, font des hypothèses de croissance, échafaudent des scénarios de prélèvements obligatoires, et font signer des politiciens qui risquent à tout moment d’être renversés, mais qui prétendent engager plusieurs générations de leurs concitoyens. Prêteurs et emprunteurs sont également coupables d’engagements abusifs, sans légitimité réelle pour signer…

    Au-delà de cette crise – qui pourrait être salutaire, si elle rendait nos dirigeants plus avisés –, le problème qui point est celui de la monnaie : sa création, sa gestion, son échange… Deux observations crèvent les yeux des observateurs lucides : une monnaie internationale est encore plus utile au temps de la mondialisation qu’avant ; une telle monnaie doit échapper aux manipulations des États et être rendue aux citoyens. Seul l’or répond à ces deux exigences. Il suffit de cesser d’interdire aux banquiers de demain de faire des opérations de crédit « en or ». Ce serait assez comique qu’un gouvernement grec d’extrême gauche ouvre la voie à la banque libre et à la monnaie d’or ! D’une façon ou d’une autre, les monopoles monétaires tomberont. Comme celui des taxis et pour les mêmes raisons !"

    Michel Janva

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  • Crise grecque et acharnement "thérapeutique" du système financier

    De Guillaume de Prémare, d'Ichtus, à propos de la crise grecque :

    "Il est vrai que le peuple grec n’est pas l’innocent aux mains pures. Il a péché par insouciance, cru trop longtemps que pourrait perdurer cette folie qui consiste à vivre à crédit de manière démesurée, le cas échéant en comptant sur la solidarité supposée de ses voisins de l’Union. Rattrapé par la réalité, il est entré dans une phase d’intenses souffrances. Mais cette insouciance grecque n’est-elle pas la nôtre aussi, à un degré peut-être moindre ? Croyons-nous que nous soyons, en France, à l’abri d’un scénario comparable, dans sa nature sinon dans son ampleur ? Comme les choses seraient simples s’il s’agissait simplement d’un « mauvais élève » qui a triché aux dépens des autres et mis ainsi en danger un système prospère et pérenne. Non, le fond de l’affaire n’est pas là, il est bien plus large : non seulement ce système économique et financier n’est pas pérenne, mais encore est-il fou et prédateur, pas seulement à l’échelle de l’Union européenne, mais à l’échelle mondiale. Nous le savons au fond de notre conscience mais nous acceptons, selon les mots du pape, « son empire sur nos êtres et nos sociétés ». Le pape est pourtant explicite quand il écrit, au paragraphe 61 de Laudato si’ : « Il est certain que l’actuel système mondial est insoutenable de divers points de vue, parce que nous avons cessé de penser aux fins de l’action humaine ». Mais peut-être avons-nous peur de ce que pourrait-être la vie sans ce « système mondial », sans la dette, sans cette incessante injection massive de liquidités fabriquées, éventuellement sans l’Euro etc.

    [...] Haro sur les Grecs, haro sur la Grèce : le processus du bouc émissaire est en marche. Ce n’est pas raisonnable car le problème de fond est ailleurs : l’affaire grecque est le symptôme d’un dérèglement global. [...] Ce système est en soins intensifs depuis 2008, sous perfusion, en situation active d’acharnement thérapeutique. Et la poursuite de cet acharnement se pratique au prix d’une tyrannie : quand un « patient » mal en point demande l’arrêt de soins dépourvus de sens, on voudrait les lui imposer. [...]

    Ce qui se passe avec la Grèce est à observer avec attention : c’est un laboratoire vivant d’une tentative de retour du politique face à l’économique, face au technocratique. Que Tsipras échoue ou réussisse, il y aura des leçons à tirer pour tous les pays aujourd’hui soumis à « la dictature d’une économie sans visage », parce qu’il n’y aura pas de solution sans un retour puissant du politique. [...]"

    Michel Janva

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  • Pierre LECOMTE acheteur d’argent ! « Pourquoi avons-nous commencé à acheter l’argent-métal et les matières premières mais pas l’or ? »

    Une news très importante : le monétariste Pierre LECOMTE repasse acheteur sur l’argent , et quand on connaissait sa position depuis des années …. ! Notez qu’il dit comme moi à court -moyen terme (pas sur l’or) C’est vrai que l’argent est trés sous évalué et arrive à des prix trés bas .

    Voici ses raisons : 

    Indépendamment des caractéristiques propres de chacun des deux métaux précieux tenant à leur offre et à leur demande différenciées répondant à des motifs eux-aussi différents (l’argent-métal étant un métal plus sujet à une demande industrielle que l’or qui est un métal plus sujet à une demande de placement) comme de leur évolution différente depuis leurs plus hauts de 2011 (l’argent-métal, ayant beaucoup plus baissé que l’or en pourcentage, est actuellement bien meilleur marché que ce dernier), nous avons commencé à acheter MODÉRÉMENT le métal blanc (via le ZKB Silver USD ETF) mais pas le métal jaune. Et cela pour trois raisons:

    1/ D’une part, parce qu’historiquement le plus haut des métaux précieux a généralement coïncidé avec le plus haut du ratio argent-métal/or (ou le plus bas du ratio or/argent-métal si l’on préfère), ce qui signifie que l’or ne peut remonter que si l’argent-métal remonte d’abord;

    Le graphique ci-dessous montre que le plus haut des deux métaux précieux en 2011 a coïncidé avec le plus bas du ratio or/argent-métal à 32 et que le plus bas des deux métaux précieux en 2008 a coïncidé avec le plus haut du même ratio à 80:

    ratio

    2/ D’autre part, parce que l’or étant beaucoup plus politisé que l’argent-métal, du fait de sa fonction toujours actuelle de réserve de change des banques centrales alors que l’argent-métal a été presque complétement démonétisé, il y a moins de manipulations d’origine étatique ou publique affectant le métal blanc que le métal jaune;

    3/ Sans compter que le volume des transactions sur l’or en terme de quantité de monnaie concernée étant beaucoup plus important que celui de l’argent-métal, ce qui explique la plus forte volatilité du dernier par rapport à celle du premier de nature à attirer les spéculateurs (donc exagère ses fluctuations), mais aussi le fait que lorsque les bullion banks s’en détournent comme actuellement (son bas niveau de prix présentant sans doute un risque trop grand pour aller massivement short), l’argent-métal est moins sujet que l’or à la pression baissière.

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  • France: la dette publique bondit de 51,6 milliards d'euros

    La dette publique de la France a augmenté de 51,6 milliards d'euros au premier trimestre pour atteindre 97,5% du PIB. Fin mars, elle s’élevait à 2.089,4 milliards d'euros, selon les statistiques publiées mardi par l'Insee.

    Cette hausse du premier trimestre est la plus forte depuis les trois premiers mois de 2012. Elle se situe au-dessus des objectifs de la trajectoire des finances publiques adoptée au printemps. Cette dernière prévoyait que la dette publique atteindrait 96,3% du PIB fin 2015, après 95% en 2014, et culminerait à 97,0% en 2016 avant de revenir à 96,9% en 2017.

    Le ministère français des Finances estime que cette flambée de la dette "est fréquente en début d'année" car le volume d'émissions d'OAT (obligations de l'Etat français) est plus concentré sur les deux premiers trimestres. "Aussi, ce chiffre apporte peu d'information sur le niveau de la dette en fin d'année", a-t-on déclaré à Bercy.

    Dominique Barbet, économiste de BNP Paribas CIB, pense, pour sa part, que les chiffres de la dette du premier trimestre ne sont pas significatifs de la tendance de l'année au vu de la faiblesse des amortissements d'OAT, plus conséquents sur les autres trimestres.

    Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/france/20150630/1016784878.html#ixzz3eYq6NeqX

  • La France rurale est plus pauvre que les banlieues mais on n’y brûle pas de voitures…

    Un criminologue tient à l’antenne des propos de bons sens qui font du bien. Il a analysé la répartition de la pauvreté en France et constate que les zones les plus pauvres ne sont pas les banlieues mais la France rurale, notamment le Cantal. Et pourtant on n’y brûle pas de voitures et on n’y constate pas d’augmentation de la délinquance.

    Expliquer la délinquance des personnes d’origine immigrée par la pauvreté est donc bien un mensonge et une manipulation.

    http://www.medias-presse.info/la-france-rurale-est-plus-pauvre-que-les-banlieues-mais-on-ny-brule-pas-de-voitures/34316

  • Financement de mosquées par la mairie de Paris

    Communiqué de Wallerand de SAINT JUST, Secrétaire de la fédération FN-RBM de Paris, Tête de la liste FN-RBM aux élections régionales en Île de France :

    "Alors qu’il manquait 400 millions d’Euros dans le budget municipal de cette année et qu’un trou de 300 millions est déjà annoncé pour le prochain exercice, la Mairie de Paris déclare réfléchir à de nouveaux moyens pour financer la seconde phase des travaux de l’Institut des Cultures d’Islam.

    Que l’on ne s’y trompe pas, derrière cette hypocrite dénomination culturelle, il s’agit bien de la construction de mosquées dont la ville de Paris est le maitre d’œuvre dans le XVIIIe arrondissement de la capitale.

    Conçu au départ pour régler le scandale des prières de rues de la Goutte d’Or, le projet initial prévoit la construction de deux bâtiments avec au rez-de-chaussée une vocation culturelle et à l’étage, la véritable raison de ce projet immobilier public, des salles de prières destinées à être revendues à des associations cultuelles. Un seul des deux bâtiments a pour l’instant vu le jour. Le second, et par conséquent la seconde mosquée, se cherche un moyen de financement, public bien évidemment.

    Le bâtiment actuel a déjà coûté officiellement 13,5 millions d’Euros aux contribuables parisiens. On parle pour l’ensemble du projet d’un coût final de 22 à 28 millions d’Euros. Des ajouts, sous forme de subventions, ont dès maintenant été votés ces derniers mois en Conseil de Paris, à l’exemple de cette rallonge de 600 000 Euros pour que les sanitaires prévus soient remplacés par un modèle « à la turc », convenant mieux aux usagers. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Référendum en Grèce : Tsipras appelle à voter « non », la crainte d’un « Grexit » s’accentue

    Le premier ministre grec Alexis Tsipras, a appelé samedi son peuple à dire « un grand non à l’ultimatum » des créanciers de la Grèce lors du référendum proposé par son gouvernement et qui aura lieu le 5 juillet.

    Dimanche, plusieurs responsables européens se sont émus des conséquences d’une telle éventualité, et de la rupture des négociations, la veille, avec l’Eurogroupe. « Il est évident que, s’il y avait une réponse négative [au référendum], il y a un risque réel (...) de sortie de la zone euro », a alerté le premier ministre Manuel Valls lors du « Grand Rendez-vous » Europe 1, iTélé, Le Monde. Le chef du gouvernement a toutefois assuré que l’économie française ne serait pas touchée par un « Grexit » :

     

    « Une sortie de la Grèce serait grave pour le peuple grec, mais l’économie française ne serait en revanche pas affectée. Mais je ne veux pas me résoudre à ce scénario, il faut tout faire pour que la Grèce [reste dans l’euro]. »

    Samedi, devant la Vouli, le Parlement grec, Alexis Tsipras a estimé que « le peuple grec dira un grand non à l’ultimatum mais en même temps un grand oui à l’Europe de la solidarité », et s’est dit persuadé qu’« au lendemain de ce fier non, la force de négociation du pays sera renforcée » avec ses créanciers — Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international. « Dans le pays où est née la démocratie, nous ne demanderons pas l’autorisation à M. Dijsselbloem [le président de l’Eurogroupe] et à M. Schaüble [le ministre des finances allemand] » de tenir un référendum, a encore déclaré le premier ministre. « Ni les menaces, ni le chantage, ni les tentatives d’instaurer la panique ne changeront la volonté du peuple grec de vivre dans la dignité », a-t-il insisté.

    La suite dans Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Referendum-en-Grece-Tsipras

     

  • Les licences de taxis : une rente pour privilégiés

    L'essayiste Robin Rivaton réagit à l'affaire Uber pop :

    "[...] L'idée d'Uber serait d'ailleurs née à Paris du fait de la pénurie de taxis. Autorisés à circuler avec une licence, cinq fois moins nombreux par rapport au nombre par habitant qu'à New York ou à Londres, les taxis parisiens sont en effet un fringant monopole quasi centenaire qui a épinglé une dizaine de gouvernements à son tableau de chasse. Alors qu'en province la quasi-totalité des chauffeurs sont des artisans-indépendants, à Paris le marché un chauffeur sur quatre est locataire de sa licence et génère une faible marge. Convaincus d'avoir acheté un bien de valeur et de n'avoir rien à changer sur la qualité de leurs prestations, la concurrence n'a jamais plu aux brutes qui y répondent par des jets de pierre et des véhicules saccagés. 

    Parmi les victimes de la brute, il y a les VTC, voitures de transport avec chauffeur qui prospèrent grâce à une qualité de service bien supérieure aux taxis. Ce sont les bons. Ils s'adaptent sans sourciller à un législateur qui a déjà tenté deux tentatives d'homicide contre eux. Un décret pris le 28 décembre 2013 imposait aux VTC un délai totalement arbitraire de quinze minutes entre le moment où le client commande le véhicule et le moment où celui-ci est pris en charge. Le conseil d'État l'a suspendu au nom d'une atteinte illégale au principe du droit de la liberté du commerce et de l'industrie. En septembre 2014, la loi Thévenoud est venue restreindre fortement l'activité des VTC en augmentant les barrières à l'entrée, formation de trois mois obligatoires, fin de la géolocalisation et tarifs fixés à l'avance. Las, la qualité l'emporte toujours et les VTC, qui ont les mêmes contraintes fiscales et sociales que les taxis, continuent de prospérer.

    Enfin il y a ceux qui sont devenus les truands par la main d'un préfet zélé, les services de mise en relation entre particuliers. Il s'agit de particuliers qui conduisent avec leur véhicule personnel de manière complémentaire à une activité principale. Les tarifs sont plus faibles et il n'y a pas de respect des règles fiscales et sociales. Ce service ouvre un nouveau segment de marché à la qualité de service réduite pour des utilisateurs sensibles au prix. Il n'est pas une concurrence directe pour les taxis. Le leader du marché UberPop revendique 400 000 utilisateurs, le challenger Heetch, 200 000. Jeudi 25 juin, sur demande du ministre, le zélé préfet de Paris invoquant des troubles à l'ordre public (sic) a publié un arrêté interdisant toutes les plateformes sur Paris et l'agglomération parisienne. Outre l'absolue inapplicabilité matérielle de l'arrêté - comment désinstaller ces applications de centaines de milliers de smartphones, cela souligne l'ineffectivité de la loi Thévenoud qui rend sur le papier ces chauffeurs sanctionnables depuis le 1er janvier 2015. 

    [...] En autorisant la vente et la location de licences de taxis données gratuitement, il a fait d'un bien public une rente pour quelques privilégiés. En refusant de préparer le terrain à une augmentation de la concurrence, il a créé une bulle au détriment de l'attractivité de la métropole. En interdisant les services de conduite par un particulier au lieu de leur faire déclarer leurs revenusil détruit de l'activité économique et de l'emploi. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La crise financière de 2008 était-elle un coup d’État ? | Entretien avec Michel Drac.

    Michel Drac présente son livre Crise ou coup d’État ? (Le Retour aux sources, 2009)


    Michel Drac revient pour Kontre-Kulture sur la genèse et le contenu de son livre Crise ou coup d’État ?, publié en 2009 aux éditions Le Retour aux sources puis réédité dans le recueil Essais, regroupant cinq textes de l’essayiste.


    Michel Drac présente son livre "Crise ou coup d... par kontrekulture

    http://www.scriptoblog.com/