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économie et finance - Page 540

  • La "troisième voie"

    Edouard Tétreau, enseignant à HEC,  estime dans Le Figaro du 22 mai 2015 que notre système économique est au bord d’une crise majeure, et voit dans le recours à la doctrine sociale de l’Eglise une "troisième voie", un moyen de s’en sortir (Ichtus) :

    [...]"Ce nouveau modèle économique et social, nous allons le trouver du côté de la troisième voie. Cette troisième voie est celle de la doctrine sociale de l’ Eglise, qui rejette autant le socialisme empreint de lutte de classes et de haine de l’autre (le « riche »), que le capitalisme d’aujourd’hui. Un capitalisme où « tout entre dans le jeu de la compétitivité et de la loi du plus fort, où le puissant mange le plus faible.(…)(Où) on considère l’être humain en lui-même comme un bien de consommation ,qu’on peut utiliser et ensuite jeter. » Ce capitalisme-là, celui de la «culture du déchet » humain, qu’exacerbent la financiarisation et la digitalisation de nos économies, est dénoncé en ces termes par le pape François, dans son encyclique Evangelii Gaudium. De la recherche et la mise en œuvre du bien commun à l’option préférentielle pour les pauvres ; du principe de subsidiarité (priorité aux actions concrètes et locales, plutôt qu’aux Léviathan bureaucratiques, privés comme publics) à celui de participation (participation de tous aux fruits du travail – et au capital), cette doctrine montre une extraordinaire modernité, et propose des solutions concrètes pour sortir des impasses. Ces solutions passent par la priorité absolue à donner aux éléments les plus fragiles de nos sociétés : qu’il s’agisse de l’enfant à naître comme de chacun de nous qui peut connaître la maladie, le handicap, les accidents de la vie – contrairement à un algorithme. Elles passent aussi par « une réforme financière qui n’ignore pas l’éthique ».

    Lors de son voyage, historique, aux Etats-Unis en septembre 2015, le Pape aura l’occasion d’aborder frontalement ces questions, avec le Congrès américain à Washington, mais aussi à l’ONU à New York. Il y est très attendu. Vingt-cinq ans après Jean-Paul II qui a fait chuter le mur de Berlin et le communisme, le pape François réussira-t-il à ouvrir une brèche dans le mur implacable, et de plus en plus déshumanisant, de Wall Street ?

    Voilà un espoir que peuvent partager et contribuer à mettre en œuvre, non seulement tous les acteurs catholiques de nos économies, mais aussi tous ceux, croyants ou non, qui espèrent voir vite émerger un capitalisme plus humain que le système mortifère que nous laissons se déployer sous nos yeux."

    Marie Bethanie

  • A Argenteuil, le maire PS finance la construction d'une nouvelle mosquée

    ...en ne faisant pas payer le loyer, d'un montant estimé à 82 000€ à ce jour, du local de substitution prêté par la mairie pendant les travaux de construction d'un nouvelle mosquée. Il y a pourtant déjà plus de 10 mosquées à Argentueil :

    "À Argenteuil, le maire PS sortant Philippe Doucet fait partie de ces élus qui ont une double lecture de la loi de 1905, notamment lorsqu’il s’agit du culte musulman (...) Il existe aussi de nombreux lieux de culte protestants, une synagogue, ainsi que la plus grande mosquée d’Europe, dans le quartier Val d’Argent Nord. Inaugurée le 29 juin 2010 par l’ancien Premier ministre François Fillon, la mosquée Al-Ihsan compte 3 000 m2 aménagés dans un ancien garage Renault. Onze ans de travaux ont été nécessaires à ce bâtiment orné d'une façade mauresque typique coiffée d’un dôme et d’un petit minaret, comme dans les pays arabes (...)

    En tout, plus de dix lieux de culte musulmans ont été référencés sur la ville. À Argenteuil, on estime que près d’un tiers de la population est musulmane [Mais comment le savent-ils ?]. De quoi pousser l’ancien maire PS à lancer le chantier d’une nouvelle mosquée en 2013. Afin de satisfaire les fidèles, il a signé, le 3 octobre 2013, un contrat de location avec le responsable de la future mosquée pour mise à disposition d’un local appartenant à la mairie. Le loyer annuel est de 60 000 euros. Pourtant, à ce jour, pas un centime n’a été perçu par la mairie d’Argenteuil.

    En caméra discrète, Séverine Lebrun a interrogé le futur gérant de la mosquée, dans les locaux gracieusement prêtés par l’ancien maire PS.Celui-ci, un peu pris de court, s’explique sur les 82 000 euros de loyers impayés : "Ce n’est pas une question de loyer. On avait un accord entre nous et eux [la mairie d’Argenteuil, ndlr]. Ils nous prêtent le local jusqu’à la construction de la mosquée." Mais qu’en est-il alors de la convention signée par les deux parties portant sur le montant d’un loyer mensuel ? "On a signé une convention, mais après j’ai dit non, je ne paye rien. Donc il [ndlr, Philippe Doucet] nous a dit : "vous restez jusqu’à nouvel ordre", a affirmé le futur responsable de la mosquée As Salam."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Secret des affaires : les lobbies économiques poussent l’Union européenne à la régression

    Au début de l’année, les députés français tentaient vainement, au nom du « secret des affaires », d’étendre la mainmise des entreprises sur toute information les concernant, au détriment des salariés, des journalistes et des lanceurs d’alerte. Le sujet refait aujourd’hui surface au niveau des institutions européennes, à travers un projet de directive concocté en concertation étroite avec le petit monde des lobbies bruxellois, et dont le principe est identique : que le secret soit la règle, et l’accès à l’information l’exception. Au risque de remettre en cause les fondements même de l’Union.

    En début de l’année, la majorité parlementaire socialiste a souhaité consacrer dans le droit français un principe de protection quasi absolue du « secret des affaires ». Ce projet, qui allait jusqu’à prévoir des peines de prison ferme et des centaines de milliers d’euros d’amende pour les contrevenants, a suscité une forte opposition, notamment parmi les journalistes (lire notre article). Selon les critiques, les dispositions envisagées par les députés faisaient en effet peser des risques énormes sur la liberté d’information en matière économique, la protection des sources et des lanceurs d’alerte et les droits des salariés – le tout pour des bénéfices douteux puisque l’arsenal judiciaire existant pour lutter contre la concurrence déloyale ou l’espionnage industriel est déjà bien fourni.

    Devant une telle levée de boucliers, le gouvernement français a fini par reculer. C’était la troisième fois qu’un projet de loi sur le « secret des affaires » était mis à l’ordre du jour du Parlement en France en quelques années, toujours avec aussi peu de succès.

     

    Mais le sujet tient manifestement à cœur à de puissants intérêts économiques. Aujourd’hui, il refait surface au niveau des institutions européennes, à travers un projet de directive sur le secret des affaires présenté par la Commission et examiné en ce moment par le Parlement. La démarche est certes moins ouvertement répressive que ce n’était le cas dans le projet des socialistes français (il n’est plus question de peines de prison…), mais elle est tout aussi dangereuse dans ses implications ultimes. Il s’agit de consacrer l’idée que le secret des affaires doit être la règle, et l’accès à l’information sur la vie des entreprises, de quelque type qu’elle soit, l’exception – une exception chèrement acquise et toujours susceptible d’être remise en cause. Avec pour conséquence de fragiliser tout l’édifice (pourtant imparfait) de normes et de régulations sur lequel s’est construit l’Union européenne, et dont elle tire ce qui lui reste encore de légitimité parmi les citoyens du continent.

    Comment les lobbies font la loi en Europe

    Une enquête conjointe menée par le Corporate Europe Observatory, une ONG basée à Bruxelles, le collectif britannique Bureau of Investigative Journalism et Mediapart [1] lève le voile sur le processus d’élaboration du projet de directive sur le secret des affaires.

    Cette enquête s’appuie sur l’analyse d’une masse considérable de documents et de courriels obtenus – est-ce que cela sera encore possible demain ? – suite à une demande officielle de divulgation auprès de la Commission européenne.

    Elle illustre de manière exemplaire et quasi caricaturale le travail d’influence des lobbies économiques et la manière dont ils parviennent à peser sur la législation européenne. Les protagonistes de cette histoire appartiennent à un petit monde de cabinets d’avocats, d’associations professionnelles et de firmes de relations publiques. Ils ont réussi à créer artificiellement en quelques années le « besoin » de légiférer sur le secret des affaires et à se retrouver étroitement associés à l’élaboration de la directive par la Commission, sans que la société civile soit jamais consultée avant les étapes ultimes.

    Une facilité qui contraste avec les difficultés sans nombre que doivent affronter les eurodéputés ou les associations qui cherchent à faire aboutir à Bruxelles de modestes propositions de réforme ou de régulation des acteurs économiques.

    Bien entendu, derrière ce petit monde, il y a aussi et surtout les intérêts de puissantes multinationales. L’une des forces motrices de cette campagne de lobbying est une organisation très discrète (elle n’a pas même de site internet) appelée Trade Secrets and Innovation Coalition(« Coalition pour le secret des affaires et l’innovation »). Grâce aux documents divulgués par la Commission, on sait que ses membres incluent un petit groupe de multinationales parmi lesquelles Alstom, Michelin, Solvay, Safran, Nestlé, DuPont, GE et Intel. « Tout apparaît essentiellement être en fait une affaire franco-américaine, remarque Martine Orange dans ses articles pour Mediapart. Tous les autres pays paraissent beaucoup plus en retrait. » Autre acteur clé : le Conseil européen des industries chimiques (Cefic), le plus important lobby bruxellois, dont le président n’est autre que le Français Jean-Pierre Clamadieu, PDG de Solvay (groupe franco-belge qui a absorbé Rhodia), et qui compte dans son conseil d’administration des représentants de Total et d’Arkema ainsi que des grands groupes chimiques allemands et américains.

    L’information devenue propriété exclusive

    Initialement, il ne s’agissait que d’harmoniser les législations européennes existantes. La plupart des pays – dont la France – disposent en effet déjà de moyens juridiques pour lutter contre l’espionnage industriel, dans le cadre du droit relatif à la concurrence déloyale. Ce qui a l’avantage de restreindre d’emblée les poursuites au cercle des concurrents commerciaux d’une entreprise. Le coup de force des lobbies est d’avoir réussi à convaincre la Commission du besoin de faire passer la protection du secret des affaires sous un régime juridique comparable à celui de la propriété intellectuelle [2]. De sorte que n’importe qui – salarié, syndicaliste, militant associatif, chercheur, journaliste, lanceur d’alerte… – pourrait désormais être mis en cause dès lors qu’il aura révélé ou pris connaissance d’une information que l’entreprise concernée jugera détenir une valeur commerciale.

    L’aspect à bien des égards le plus inquiétant du projet de directive européenne actuellement discuté au Parlement est justement qu’il ne comprend pas de véritable définition du secret des affaires. C’est ce qui lui permet de couvrir d’emblée toute information, de quelque nature qu’elle soit et sans limitation a priori. « Le secret des affaires apparaît comme l’outil parfait pour la protection de la propriété intellectuelle parce qu’il n’existe pas de limitation générale pour les sujets concernés », résume l’un des avocats chargé d’accompagner le travail de la Commission. Une liste suggérée par le Cefic illustre l’étendue des informations potentiellement concernées : « les plans et les stratégies de recherche et développement ; les rapports et analyses, les comptes rendus de recherche ; les pilotes et les plans commerciaux ; les données opérationnelles, les concepts et les projets des nouveaux produits, le design d’un produit ou d’un procédé, la formulation ou la composition d’un produit ; les méthodes de production et l’application des savoir-faire ; les dessins de production et de procédés ; les analyses méthodologiques ; les méthodes d’analyses pour les impuretés, l’outil industriel, le degré de pureté et l’identité des impuretés et des additifs, les plans stratégiques, les plans d’affaires, les outils informatiques, les logiciels, les données sur les vendeurs, les distributeurs, les clients, les informations sur les ventes ».

    Les premières victimes de cette volonté d’accaparement sont les salariés eux-mêmes, dont le travail, l’expérience, les réseaux et le savoir-faire sont réduits au statut de « supports » d’informations commerciales exclusives appartenant à leur employeur.

    La réglementation européenne attaquée dans son fondement

    Le projet de directive ne discute pas non plus explicitement les limites à apporter au secret des affaires et la manière d’arbitrer entre ses exigences et les libertés fondamentales des citoyens européens, le droit à la mobilité des salariés, ou les besoins de transparence et de régulation. Ce sont dès lors des pans entiers de la législation européenne, dans des domaines comme la santé, la sécurité alimentaire, l’environnement et la protection des consommateurs, qui se trouvent menacés. Même les contrats de marchés publics – qui touchent pourtant à l’argent des contribuables – seraient eux aussi couverts [3] ! Tout serait décidé au cas par cas, au sein des institutions européennes ou devant les tribunaux. Dans les documents soumis à la Commission, le Cefic ne cache pas son désir de voir ainsi réduits au maximum ses obligations de divulgations lors du dépôt de demandes d’autorisation auprès des agences de l’Union.

    Demain, les informations relatives aux impacts environnementaux ou sanitaires d’un médicament, d’un aliment ou d’une substance chimiques commercialisés par une multinationale pourraient-ils se retrouver soustraits au regard du public, des chercheurs et de la société civile, en raison de leur valeur commerciale ?

    Le droit à l’information économique et la protection des lanceurs d’alerte sont déjà précaires, particulièrement en France ; ils pourraient se trouver encore considérablement affaiblis. L’ampleur des conséquences potentielles du projet de directive explique que celui-ci ait fini par susciter, en réponse, une mobilisation inédite associant syndicats, écologistes, défenseurs de la liberté d’expression et des lanceurs d’alerte, militants de la santé, de l’alimentation et de la consommation. Un appel conjoint circule depuis décembre, désormais assorti d’une pétition en ligne à l’adresse stoptradesecrets.eu.

    Cette mobilisation commence à porter ses fruits puisque, malgré le lobbying ininterrompu des entreprises, les eurodéputés ont introduit en commission plusieurs amendements qui restreignent fortement la portée de la directive. La transparence des informations sanitaires et environnementales pourrait en sortir sauvegardée, la protection des lanceurs d’alerte préservée, et les possibilités de poursuites judiciaires fortement limitées. Ces amendements doivent cependant encore être formellement adoptés (le vote final du Parlement devrait intervenir cet automne), et de nombreux observateurs se demandent si ce projet de directive est véritablement « réformable » et si ce n’est pas son principe même – l’affirmation du secret des affaires comme catégorie passe-partout opposable à toute obligation de transparence – qui doit être refusé, sauf à s’exposer à de graves menaces futures.

    Retournement historique

    La présence des intérêts américains au cœur du processus d’élaboration de la directive montre en effet que l’affaire va en réalité bien au-delà de la défense de la « compétitivité » et de l’« innovation » européenne face à l’espionnage industriel. Elle est indissociable des négociations en cours en vue d’un accord de commerce et d’investissement entre Europe et États-Unis (connu par les acronymes TAFTA ou TTIP) [4].

    L’objectif explicite des industriels est que le secret des affaires, s’il est adopté en Europe, soit intégré au TAFTA, et ainsi encore renforcé grâce à la possibilité de recourir à des tribunaux d’arbitrage privés pour protéger leurs intérêts.

    À rebours de l’image d’Épinal qui voit dans le « grand marché transatlantique » une invasion de l’Europe par les multinationales américaines, ce à quoi on assiste est plutôt une offensive concertée des grands groupes européens et américains pour remettre en cause les principes même sur lesquels se sont construits plusieurs décennies de régulations sociales, environnementales ou sanitaires. En s’alignant sur les intérêts des grands groupes, la Commission et les gouvernements du continent prennent le risque de laisser s’éroder les valeurs fondamentales de la construction européenne, à savoir la primauté des droits fondamentaux, les normes de transparence et la régulation environnementale et sanitaire.

    Un « retournement historique » auquel contribue aussi, par exemple, le programme d’« optimisation » des régulations européennes que doit bientôt annoncer la Commission. Selon des fuites récentes, celui-ci pourrait inclure la mise en place d’un comité de six membres, dont trois « extérieurs aux institutions européennes » (comprendre : issus des milieux économiques), chargé de vérifier que les nouvelles régulations ne représentent pas une charge démesurée pour les entreprises, et doté d’un droit de veto [5]…

    Dans tous ces cas, l’objectif ultime paraît aller bien au-delà de la remise en cause de telle ou telle régulation. L’enjeu est plus fondamental : il s’agit de donner aux intérêts économiques une légitimité juridique équivalente ou supérieure à celles des droits fondamentaux et des pouvoirs publics. Quant à la reconnaissance du travail, elle a totalement disparu de l’horizon.

    À travers le secret des affaires, les tribunaux d’arbitrage privés ou encore l’obtention d’un droit de regard sur toute nouvelle régulation, les multinationales cherchent somme toute à se doter d’une quasi souveraineté. Si l’on pousse à bout cette logique, cela s’appelle un coup d’État. On ne peut que s’affliger de voir la Commission européenne, comme avant elle les socialistes français, y prêter aussi allégrement la main.

    Notes :

    [1] Lire ici et  les articles de Mediapart (abonnement), ici le rapport du Corporate Europe Observatory et  l’article du Bureau of Investigative Journalism (tous deux en anglais).

    [2] Ce qu’ils ont réussi à faire en s’appuyant sur un nombre extrêmement réduit d’exemples, comme cela avait été le cas pour le projet de loi français au début de l’année, ainsi que le note encore Martine Orange :« Plus surprenant encore : alors que la violation du secret des affaires est censée être une menace grandissante pour les entreprises, que les méfaits se multiplieraient de façon exponentielle, ce sont les mêmes cas – quatre au total – qui sont cités de colloques en réunions, de documents préparatoires en communiqués officiels, entre 2011 et 2014. Des cas qui sont d’ailleurs déjà couverts par les législations existantes sur le vol, l’espionnage industriel ou la protection de la propriété intellectuelle. (…) Ainsi, la directive européenne sur le secret des affaires s’est construite à partir de cinq noms de groupes : DuPont de Nemours, Alstom, Michelin, Air Liquide, Intel, et d’une entreprise innovante AMSC. » De manière similaire, le Bureau of Investigative Journalism indique avoir demandé au Cefic de lui citer un seul exemple de vol d’informations commerciales sensibles dans le cadre d’une procédure d’autorisation de mise sur le marché d’un produit, ce que le Cefic n’a pas été en mesure de faire.

    [3] On rappellera au demeurant que c’est déjà le cas en France en ce qui concerne les contrats dits de « partenariats public-privé » (PPP). L’État français a par exemple accepté de verser presque une milliard d’euros de compensation au consortium Ecomouv suite à l’abandon de l’écotaxe, sans que le contrat ait jamais été rendu public…

    [4] Un effort similaire de lobbying en vue du renforcement du secret des affaires est d’ailleurs en cours aux États-Unis, avec pour parties les mêmes acteurs.

  • « 1 % des Terriens est plus riche que les 99 % restants. À quand un peu de justice sociale ? »

    Entretien avec Alain de Benoist

    À en croire un récent sondage Cevipof, publié par Le Figaro, un adhérent sur deux du Front national voudrait « établir la justice sociale en prenant aux riches pour donner aux pauvres » et serait favorable à une « réforme en profondeur » du système capitaliste. Révolution ?

    Les électeurs du FN, dont beaucoup proviennent des classes populaires, ne sont pas totalement aveugles. Comme beaucoup de Français, ils constatent que les inégalités économiques ne cessent de croître entre les pays comme à l’intérieur des pays, ce qui montre qu’elles n’ont plus rien à voir avec les capacités ou les mérites.

    La richesse cumulée des 1 % les plus riches de la planète est aujourd’hui en passe de dépasser celle détenue par les 99 % restants. Dans les pays développés, les salaires n’ont cessé de stagner ou de diminuer depuis un quart de siècle, obligeant les salariés à s’endetter toujours plus conserver leur niveau de vie, avec les résultats que l’on sait. Aux États-Unis, où l’inégalité économique a atteint son niveau le plus élevé depuis les années 1930, la somme des bonus octroyés à Wall Street en 2014 a représenté à elle seule le double du total des revenus de tous les salariés américains travaillant à plein temps au salaire minimum. En France, la seule Société générale a distribué l’an dernier 467 millions d’euros de bonus à ses salariés, soit en moyenne une prime équivalente à ce que gagne en dix ans un salarié au Smic. Tout récemment encore, le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, déjà rémunéré 450 000 euros par an, s’est vu accorder un parachute doré d’au moins 200 000 euros, tandis que l’ancien patron de PSA Peugeot-Citroën, Philippe Varin, bénéficiait d’une retraite chapeau de 299 000 euros par an.

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  • La Grèce a fait sa part, à l’Europe de faire la sienne

    Négociations entre la Grèce et les créanciers : la Grèce a fait sa part, à l’Europe de faire la sienne, selon le Premier ministre grec Alexis Tsipras.

    Les négociations marathon entre la Grèce et ses créanciers pourraient enfin déboucher sur un accord… ou pas. Le gouvernement Tsipras négocie pour obtenir les 7,2 milliards d’euros d’une tranche d’aide bloquée neuf mois par ses créanciers internationaux, l’Union européenne, la banque centrale européenne et le Fonds Monétaire International.

    Le gouvernement grec a fait sa part pour arriver à un compromis sur sa dette, et c’est à « l’Europe de faire la sienne », a déclaré samedi le Premier ministre grec.

    « Nous sommes dans la dernière ligne droite d’une période douloureuse et difficile », a expliqué M. Tsipras au comité central de son parti, Syriza. Néanmoins, a considéré le Premier ministre grec, « nous avons fait ce que nous avions à faire, c’est maintenant au tour de l’Europe ».

    Il a toutefois accusé

    Certains représentants des créanciers de profiter de l’asphyxie de liquidités dont souffre la Grèce pour renverser l’accord du 20 février.

    Le gouvernement grec ne « répondra pas à des demandes irrationnelles » et « n’acceptera pas de directives humiliantes » a averti Alexis Tsipras. Il a précisé devant les cadres son parti que « Nous ne discuterons pas d’une dérégulation majeure du système salarial. Nous n’accepterons pas une nouvelle réduction des retraites »,

    De leur côté, les créanciers européens semblent moins optimistes. Après la rencontre vendredi à Riga entre le Premier ministre grec, François Hollande et Angela Merkel, cette dernière insisté sur le fait que « beaucoup reste à faire » et « qu’il faut travailler très, très intensivement ».

    La France, par la voix de son ministre des Finances, Michel Sapin, joue la dramatisation ou la menace à peine voilée :

    Ce serait une catastrophe pour la Grèce que de sortir de la zone euro

    http://fr.novopress.info/188068/grece-fait-part-leurope-faire-sienne/

  • Climat : Un marché à 100 milliards de dollars pour la finance

    Financer des transports urbains propres, des centrales photovoltaïques, des fermes éoliennes, des programmes de reforestation, des réseaux d’assainissement… Les enjeux climatiques qui visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre deviennent prioritaires dans les projets de développement économique et social. À neuf mois de la conférence de l’ONU sur le climat, les banques privées et publiques sont conviées à Bercy.

    Ils prennent encore plus d’importance dans la perspective de la conférence climat, la COP21 – 21e conférence des Nations unies sur le changement climatique -, qui se tiendra en décembre, à Paris. Les acteurs publics se mobilisent à l’instar de l’International développement finance club (IDFC) – instance réunissant 22 institutions publiques du Nord et du Sud, nationales et régionales, dont l’Agence française de développement – qui organise ce mardi, au ministère des Finances un forum sur la «Finance climat».

    Sur 370 milliards d’euros de financement en 2013, l’IDFC a engagé 80 milliards sur des projets «verts». «L’objectif est d’adopter un langage commun sur ce qu’est un projet climat, d’adopter les bonnes pratiques et d’associer le secteur privé, banques, assurances ou fonds de pension, explique la directrice générale de l’AFD, Anne Paugam. Nous sommes pionniers dans ce volontarisme, en terme d’objectifs et de méthodes!»

    Depuis 2005, l’AFD a financé 18 milliards d’euros sur des projets ayant un bénéfice sur le climat, dont 2,9 milliards en 2014.
    Verdir l’image

    L’agence a mis en place une grille d’évaluation pour mesurer l’empreinte carbone des projets, une méthode qu’elle veut mettre en avant lors du forum. La difficulté est de mesurer l’impact réel sur le réchauffement de la planète, qu’il ne s’agisse pas seulement un effet d’annonce pour verdir l’image d’une entreprise.

    Un levier de financement qui mobilise le secteur privé est l’émission d’obligations dites «vertes». Le Crédit agricole est l’une des premières banques privées à s’être lancée sur ce créneau, dès 2010.

    «La demande pour ce type de produits s’est beaucoup développée depuis deux ans. Côté émetteurs, cela a commencé avec les banques de développement puis les collectivités publiques et maintenant avec des entreprises privées ; côté investisseurs, les plus intéressés sont les grands investisseurs institutionnels», explique Stanislas Pottier, directeur du développement durable de Crédit agricole SA.

    D’ici à fin 2015, les obligations «vertes» devraient représenter à l’échelle mondiale 100 milliards de dollars. Le groupe Crédit agricole, qui détient 14 % de part de marché, s’est fixé un objectif de 20 milliards d’euros.

    Au-delà des questions d’éthique émerge la notion de risque. Ainsi, Amundi, la société de gestion d’actifs du Crédit agricole, propose des fonds de placement «bas carbone», c’est-à-dire sur des valeurs émettant moins de carbone. «Les investisseurs prennent conscience que cela va devenir de plus en plus risqué d’être exposé au carbone, avec peut-être la fixation d’un prix du carbone ou des réglementations plus strictes», commente Stanislas Potier. C’est l’idée que ces entreprises plus polluantes seront moins performantes.

    Source

    http://fortune.fdesouche.com/383037-climat-un-marche-100-milliards-de-dollars-pour-la-finance#more-383037

  • La république des copains…

    Valeurs actuelles reprend des informations publiées par Le Monde cet après-midi, Agnès Saal, ancienne directrice de l’Institut National Audiovisuel (INA), a été recasée au ministère de la Culture.

    L’ancienne directrice de l’INA avait dû démissionner après le scandale des notes de frais de taxi, qui avaient atteint plus de 40 000€. Mais il semblerait que le chômage ait été de courte durée pour Agnès Saal. Ainsi, Le Monde explique qu’elle est désormais « attachée au secrétariat général de ce ministère (…) » pour « un titre de chargée de mission sur les questions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ».

    Et, toujours selon les informations du Monde, « ce poste aurait été créé spécialement pour l’occasion… »

    http://www.contre-info.com/

  • L’or noir devrait rester moins cher longtemps

    Les stratégies de conquête des grands opérateurs modifient les équilibres entre l’offre et la demande de pétrole. Face à cette tendance de fond, le marché devrait rester abondamment approvisionné, et les cours de l’or noir pourraient se maintenir autour de leur niveau actuel.

    Les acteurs sur le marché du pétrole sont confrontés à de nouvelles équations liées à la baisse du prix du baril, une tendance engagée au milieu de l’année 2014 et qui n’apparaît plus comme un soubresaut saisonnier.

    Même s’il s’est un peu redressé par rapport au plancher de janvier, le prix du baril est encore 42% plus bas qu’en juin 2014, et la surabondance de l’offre le fait osciller à la mi-mai autour de 60 dollars.

    L’excès d’offre fait chuter les prix

    C’est d’ailleurs le niveau auquel les cours du pétrole devraient se stabiliser, d’après les experts de l’OCDE, devant l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef). Plus personne n’évoque à moyen terme les sommets de 140 dollars le baril et les projections au-delà. L’hypothèse d’un retour à court terme à un baril à 100 dollars est même évacuée. Pourquoi?

    D’une part, les États-Unis, devenus premier producteur mondial en 2014 grâce au pétrole non conventionnel, sont confrontés à des coûts de production plus élevés qu’au Moyen-Orient. Ce qui les empêche de participer à la compétition internationale lorsque les cours sont trop bas. C’est ce qui explique que, en avril notamment, l’extraction de pétrole brut américain a marqué le pas: les producteurs, sous les 60 dollars, ne gagnent plus d’argent.

    Si le prix du baril devait grimper à nouveau, les États-Unis augmenteraient les quantités de pétrole mises sur le marché, recréant un excédent d’offre. Ce qui déclencherait mécaniquement un nouveau reflux des cours. La régulation du marché devrait donc s’opérer plus ou moins au niveau actuel.

    D’autre part, les pays ont renouvelé leurs stocks et les opérateurs ne s’attendent donc pas à une demande accrue. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit dans son rapport d’avril une production moyenne pour 2015 de 93,6 millions de barils/jour, en hausse de 1%. Les pays producteurs ne devraient pas aller plus loin, même si la production globale en mars a atteint 95 millions de barils/jour dont 32% pour les pays de l’Opep.

     Enfin, l’Arabie saoudite qui fournit plus de 10% du pétrole mondial et ajustait jusqu’à présent sa production à la demande internationale pour soutenir les cours, a fait savoir  fin 2014 qu’elle ne jouerait plus ce rôle et continuerait d’alimenter le marché pour conserver ses parts de marché quel qu’en soit le prix. Cette décision est liée à plusieurs facteurs.
     
    L’Arabie saoudite consolide ses positions

    Premièrement, Ryad réagit à l’attitude d’autres producteurs qui, pour compenser la perte de recettes à l’exportation liée à la chute du prix du baril, poussent les feux dans l’approvisionnement du marché.

    Ce fut notamment le cas de la Russie et de l’Irak. Ainsi, en mars par rapport à l’an dernier selon l’AIE, la production mondiale de pétrole aurait été supérieure de 3,5 millions de barils/jour (dont 1,8 million provenant de pays non-Opep) à celle de mars 2014, alors que, dans l’intervalle, le prix du baril s’est effondré.

    Ryad refuse de fermer les robinets quand d’autres les ouvrent. D’où la surabondance et la chute des cours, particulièrement préjudiciable pour la Russie qui puise dans les hydrocarbures plus de 50% de ses recettes budgétaires.

    Deuxièmement, si l’Arabie saoudite est l’alliée des États-Unis au Moyen-Orient, Ryad ne peut suivre Washington sur le dossier iranien qui vise à mettre fin à l’embargo qui pèse sur ce pays.

    L’affrontement au Yémen entre les chiites houthis soutenus par l’Iran et la coalition emmenée par l’Arabie saoudite est un nouvel épisode du bras de fer entre les deux pays, avec Téhéran qui aspire à étendre son influence au Moyen-Orient et Ryad qui se considère comme le gendarme de la région.

    Dans ces conditions, s’agissant de pétrole, Ryad n’a aucune intention de risquer de perdre des parts de marché en réduisant son offre pour que son rival iranien puisse en conquérir de nouvelles.

    Dans ces conditions, alors que la production de l’Irak a grimpé à près de 3,7 millions de barils/jour en mars et que celle de l’Iran se maintient à 2,8 millions au même niveau que le Koweit, l’Arabie saoudite n’a pas faibli, dépassant 10 millions de barils:jour sur un marché déjà en excédent.

    L’abondance de l’offre pourrait même s’amplifier dans le cas où le processus de levée des sanctions aboutiraient, l’Iran ayant un potentiel de production de 3,4 à 3,6 millions de barils/jour, estime l’AIE qui rappelle que ces niveaux ont été atteints en 2012.

    Reste à savoir si l’Opep parviendra à faire respecter les quotas attribués à ses membres. Et au cas où certains dérogeraient trop, l’Arabie saoudite dispose encore d’une capacité de 2 millions de barils/jour disponible pour inonder le marché et contraindre ses concurrents à une plus grande discipline.

    L’avertissement de Ryad vaut d’ailleurs aussi pour d’autres pays qui pourraient être tentés de produire et d’exporter plus. Qui, à ce jeu, tiendra le plus longtemps?

    Les États-Unis dans une stratégie de conquête

    Troisièmement, les relations entre les États-Unis et l’Arabie saoudite évoluent forcément du fait de la percée des États-Unis sur le marché mondial du pétrole. Au cours des dernières décennies, le premier consommateur d’hydrocarbures entretenait des liens étroits avec le premier producteur.

    Et, plaçant la sécurité énergétique au premier plan de ses préoccupations, Washington avait privilégié l’indépendance en interdisant l’exportation de pétrole brut.

    Mais l’exploitation du pétrole de schiste a changé la donne. Les États-Unis sont devenus l’an dernier le premier producteur de pétrole de la planète, et les pressions des producteurs ont été fortes pour recouvrer l’autorisation d’exporter. Aussi, au 31 décembre dernier, Washington aassoupli la règlementation, ouvrant la porte à une libéralisation des exportations.

    Déjà premiers exportateurs de produits raffinés comme l’essence et le gazole, les États-Unis peuvent maintenant placer des produits très peu raffinés sur le marché international. Ils deviennent par là des concurrents directs de leurs alliés saoudiens, qui n’ont plus les mêmes raisons qu’autrefois de les ménager.

    Toutefois, l’Arabie saoudite dispose d’une arme imparable: ses bas coûts d’extraction, deux à trois fois plus bas que ceux des États-Unis. Ce qui explique la stratégie Ryad pour sauvegarder ses parts de marché, entraînant un repli de l’extraction de pétrole non-conventionnel américain. Le recul est limité; il n’en est pas moins symbolique des nouvelles relations entre grands opérateurs sur le marché international du pétrole.

    Une concurrence jusque dans l’Arctique

    D’autres évènements montrent que le marché pétrolier est en pleine évolution, et que les équilibres qui ont prévalu depuis quelque quarante ans sont remis en question. La récente décision du gouvernement américain d’autoriser de nouveaux forages au large de l’Alaska dans l’Arctique est un nouvel épisode dans le panorama pétrolier qui aura des conséquences à long terme.

    La décision a d’autant plus surpris que, à la fin 2014, le président Barack Obama a interdit les forages dans l’une des baies de l’Alaska pour préserver une région écologiquement fragile.

    Mais malgré les précédents accidents tels le naufrage du pétrolier Exxon Valdez en 1989, les pollutions dues à une maintenance défaillante des pipelines, ou l’échouage d’une plateforme pétrolière en 2013, Shell va pouvoir exploiter une concession.

    Celle-ci est ancienne, mais la compagnie avait été obligée de surseoir à ses projets à cause d’un moratoire instauré par Barack Obama après la catastrophe de la plateforme Deepwater Horizon exploitée par BP dans le golfe du Mexique.

    D’autres difficultés étaient apparues ensuite. Néanmoins, l’extraction de pétrole est déjà importante en Alaska, puisqu’elle assure 8% de l’approvisionnement du marché américain.

    Dans le droit fil de la politique initiée au départ par ses adversaires républicains, le président démocrate ouvre ainsi la voie à une exploitation plus importante des réserves de l’Arctique, évaluées à 84 milliards de barils, selon les estimations de l’Institut français du pétrole (IFP). Ce qui devrait décomplexer d’autres pays également intéressés par l’or noir sous la calotte glaciaire, comme le Canada et surtout la Russie, qui a déjà engagé des opérations.

    Toutefois, compte tenu des coûts élevés d’extraction du pétrole en off-shore profond dans une région où les conditions de travail sont particulièrement délicates, la production en Arctique ne pourra vraiment se développer que lorsque les prix de l’or noir seront revenus à des niveaux plus hauts qu’aujourd’hui. Mais d’ores et déjà, les États-Unis prennent date.

    Slate

    http://fortune.fdesouche.com/383173-lor-noir-devrait-rester-moins-cher-longtemps

  • UE : 27.6 millions d’euros de primes de départ pour les députés européens

    allocations_transitoires_dep_euro.jpgEn plus de nous imposer leur diktat, les apparatchiks de Bruxelles se goinfrent sur notre dos ! Ces cochons ne cessent de demander des efforts aux peuples d’Europe (à cause de leur mauvaise gestion financière) mais ils s’allouent des primes de départ astronomiques !

    Le montant des primes de départ des députés européens qui ont perdu leurs sièges ces deux dernières années devrait atteindre 27,6 millions d’euros. C’est plus que l’aide européenne allouée aux victimes du tremblement de terre au Népal.

    Les sommes allouées aux politiciens quittant le Parlement européen, appelées “allocations transitoires”, ont coûté 40,8 millions d’euros depuis 2009, un montant qu’Euronews révèle au public.

    Les comptes du Parlement européen révèlent que 13.2 millions d’euros ont été payés entre 2009 et 2013 alors que 27.6 millions d’euros doivent l‘être pour la période 2014 – 2015.

    L’aide consentie pour venir en aide au Népal, après le tremblement de terre, est passée de 3 millions, fin à avril, pour atteindre finalement 22.6 millions d’euros.

    Le salaire des députés européens est de 96 000€ par an (NDCI : sans compter les 51 840€ d’indemnité de frais généraux par an). À la fin de son mandat, chaque député reçoit une indemnité de départ égale à un mois de salaire par année de présence.

    L’allocation transitoire minimum est de six mois de salaire pour un maximum de deux ans.

    Source : Euronews

    http://www.contre-info.com/