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économie et finance - Page 539

  • L’Euro, poison de l’Europe

    L’Union européenne est en crise ; c’est aujourd’hui une évidence. Les accords de Schengen sont sur le point d’être révoqués, si ce n’est dans le droit du moins dans les faits. Le désastre crée par le « marché unique » non équilibré par des capacités d’action à la mesure de ce dit marché est aujourd’hui patent. Mais, plus que tout, l’origine de cette crise trouve sa source dans l’Euro. Il agit tel un acide qui corrode les fondations économiques et sociales des pays qui l’ont adopté. Il met à mal la démocratie et suscite, peu à peu, la montée de pouvoirs tyranniques. C’est en partie la thèse du livre écrit par Lord Mervyn King, l’ancien gouverneur de la Bank of England ou Banque Centrale du Royaume-Uni (de 2003 à 2013) [1]. Il faut ici souligner la portée de cet ouvrage. C’est la première fois qu’un ancien banquier central prend de manière si claire et si directe position contre l’Euro. Il n’est pas le seul. On annonce pour le 31 mai 2016 la sortie d’un nouvel ouvrage de Joseph Stiglitz, ancien prix Nobel d’économie, entièrement consacré au risque que l’Euro fait peser sur l’économie de l’Union européenne[2]. La sortie de ces deux ouvrages est très symptomatique. Les langues se délient, et la parole se libère.
    L’Euro, cet acide puissant de l’idée européenne
    L’Euro, on le sait, provoque des dysfonctionnements de plus en plus importants dans les économies des pays qui l’ont adopté, sauf peut-être l’Allemagne. La Zone Euro se heurte en fait à la nécessité de l’existence de taux d’inflation différents selon les pays, quand leur démographie et leur situation structurelle sont trop différentes. C’est d’ailleurs là l’un des arguments de King. J’avais développé ce même argument dans mon livre Faut-il sortir de l’Euro publié en 2012[3]. L’Union Monétaire implique que la même politique monétaire sera conduite sur l’ensemble des pays de la zone, ce qui implique qu’elle sera soit trop restrictive soit trop accommodante suivant les différents pays. Il ne faut donc pas s’étonner que la monnaie unique soit à l’origine de crises répétées.
    Ces crises ont des conséquences sociales importantes, directes avec la montée du chômage et en particulier du chômage des jeunes dans les pays d’Europe du Sud ou indirectes avec les politiques budgétaires adoptées pour « sauver l’Euro ». Il provoque des crises à répétition entre les pays, les dresse les uns contre les autres, et menace la nécessaire coopération européenne. L’Euro constitue donc une menace pour directe pour l’état d’esprit européen, tel qu’il s’était développé depuis le traité franco-allemand de 1963 et jusqu’à la chute du mur de Berlin. Mais il y a plus. L’existence de l’Euro implique le sacrifice de la souveraineté, et ce sacrifice entraine la fin de la démocratie. Un des grand lecteurs de Jean Bodin, Pierre Mesnard, l’a écrit de manière très claire : « Posons la souveraineté, nous instaurons la République »[4]. Nous en avons la démonstration par l’absurde ; la suppression de la souveraineté entraîne la crise du projet républicain. Cela se traduit par la rébellion démocratique des peuples de l’Europe du Sud auxquels les institutions de l’Union Européenne et celles de la zone Euro cherchent sans cesse à arracher plus de richesse au profit de l’Allemagne et de ses satellites. Mervyn King prédit alors, une crise tant économique que politique si les pays membres de la zone Euro s’obstinent dans la voie folle et suicidaire de la monnaie unique, et on peut montrer que cet « oubli » du problème de la souveraineté est à la base de la crise politique qui monte[5].
    Ce constat est partagé par de nombreux économistes, dont plusieurs prix Nobel, mais aussi par des hommes politiques de premier plan comme Oskar Lafontaine (ex dirigeant du SPD er fondateur du parti de la gauche radicale allemande Die Linke)[6], Stefano Fassina, ancien ministre du gouvernement de centre-gauche en Italie[7], ainsi que bien d’autres. Pourtant, il n’a pas conduit – du moins dans notre pays – à une remise en cause de l’Euro. Une remise en cause qui aujourd’hui s’impose pourtant. Et cela aboutit à poser la question : pourquoi donc l’Euro a-t-il été mis en place ?
    Pourquoi l’Euro?
    Le projet est ancien. On peut dater le début d’une réflexion sur une monnaie unique européenne de la fin des années 1960, et en particulier du rapport Werner[8]. Mais, les obstacles étaient, eux aussi, bien connus. En 1977, le président de la Commission européenne, le Britannique Roy Jenkins, proposa la création d’une monnaie unique pour les pays qui composaient alors la Communauté économique européenne. Mais il liait sa proposition à un budget communautaire se montant à 10 % du produit intérieur brut (PIB) des pays membres. Cette idée était techniquement logique, mais fut politiquement rejetée par la totalité des pays concernés. Elle l’est toujours aujourd’hui où le budget de l’Union européenne ne dépasse pas les 1,25% du PIB. Or, sans budget fédéral, il était clair que l’Euro ne pourrait fonctionner. Pourtant, on a fait l’Euro et on l’a fait sans se donner les moyens de la faire fonctionner. Cela demande explication.
    Depuis la fin des années 1980 s’est affirmé un projet politique : celui de mettre en place des institutions fédérales. Or, ces institutions avaient été, et sont toujours, refusées par les peuples européens chaque fois que l’on consent à leur demander leur avis. Il fallait donc ruser. Les dirigeants européens ont donc consciemment construits des institutions incomplètes, dont l’Euro est le meilleur exemple, en espérant que les crises naissant de cette incomplétude amèneraient les peuples à consentir dans l’urgence à ce à quoi ils s’étaient refusés de manière raisonnée. Mais, cette ruse a failli. Les crises se sont multipliées, les unes après les autres. Pourtant, aucune n’a engendrée ce dépassement fédéral que les pères de l’Euro appelaient de leurs vœux. Le gouvernement français est bien seul, aujourd’hui, à porter le projet fédéral. Même le gouvernement allemand, qui fut longtemps son meilleur allié, se détourne désormais d’une logique politique qui ferait peser sur les épaules de la seule Allemagne le fardeau de la mise en place de ce fédéralisme et se contente de défendre un statuquo qui l’avantage à l’évidence.
    Nous sommes dans une impasse. Ne pouvant aller au-delà, et n’osant pas retourner en deçà, nous sommes condamnés à la crise. Et les crises se multiplient dans la zone Euro, que ce soit la crise de la Grèce, à laquelle aucune solution n’a été apportée, la crise des banques (et de l’économie) italienne, celle de l’Espagne et du Portugal, mais aussi la crise qui couve au sein de l’une des plus importantes banques d’Allemagne, la Deutsche Bank. Au-delà, l’Euro détruit lentement les vieilles nations au sein desquelles s’était construite et consolidé la démocratie. Avec le traité sur la coopération et la gouvernance, le TSCG que François Hollande fit ratifier en septembre 2012, c’est le budget qui est en passe d’être retiré aux élus de la Nation. Les politiciens ont ainsi organisé leur propre impuissance pour fuir leurs responsabilités et, quand ils l’ont fait, ils sont partis pantoufler à Bruxelles, comme on le vit pour Pierre Moscovici.
    Le saut du réel au religieux
    De fait, le débat sur l’Euro est sorti du domaine de la raison et il est entré dans l’espace du religieux. Si vous vous opposez à l’Euro, on ne cherchera pas à débattre ou à argumenter, mais à vous déconsidérer, à vous excommunier. Les arguments renvoient alors à dogme : l’Euro protège. Mais, de quoi, et comment, cela n’est jamais dit, et pour cause. L’Euro favorise la croissance est un autre point du crédo, que démentent pourtant les faits les plus évidents. Attaquez l’Euro sur un point et, si l’on consent à vous répondre, ce sera sur tout autre chose. Nous sommes donc sortis du débat rationnel, et il y a une raison à cela : c’est que l’Euro n’est pas – et ne peut pas être – un objet économique. Il n’est même pas un objet politique. Il est devenu un fantasme, celui qui dévoile en réalité ce grand désir de nombreux responsables et dirigeants politiques de se fondre dans une masse indifférenciée pour échapper à leurs responsabilités, à courir en toute impunité vers l’enrichissement personnel. Mais il s’agit d’un fantasme inconscient. Car nul ne peut objectivement avouer de telles pulsions. Il faut les enjoliver sous une forme où elles auront les habits de la décence. Et cela explique bien la violence des réactions que provoque toute critique de l’Euro.
    Mais, l’Euro ne s’est pas contenté d’être un fantasme. Il est une réalité tragique. Il faut comprendre son œuvre mortifère et comment il détruit et la France et l’Europe. Tous ceux qui veulent défendre l’idée européenne devraient s’en convaincre. L’Euro est aujourd’hui non un atout mais un obstacle à la construction européenne. Et, la tentative de vouloir à tout prix l’imposer est en train de provoquer l’éclatement de l’Union européenne.

    Jacques Sapir

    Russeurope :: lien

    [1] King, Mervyn A., The End Of Alchemy: Money, Banking And The Future Of The Global Economy, Londres, Little, Brown (à paraître)
    [2] Stiglitz Joseph E., The Euro: And its Threat to the Future of Europe, New Yok, Allen Lane, 31 mai 2016, (à paraître)
    [3] Sapir J., Faut-il sortir de l’Euro ?, Paris, Le Seuil, 2012.
    [4] Pierre Mesnard, (1952) L’essor de la philosophie politique au XVIième siècle, Paris, Vrin, p. 494.
    [5] Sapir J., Souveraineté, Démocratie, Laïcité, Michalon, Paris, janvier 2016
    [6] La déclaration se trouve dans le journal Neues Deutschland: http://www.neues-deutschland.de/artikel/820333.wirbrauchen-wieder-ein-europaeisches-waehrungssystem.html ainsi que sur le blog d’Oskar Lafontaine :http://www.oskar-lafontaine.de/linkswirkt/details/f/1/t/wir-brauchen-wieder-ein-europaeischeswaehrungssystem/
    [7] Fassina S., « For an alliance of national liberation fronts », article publié sur le blog de Yanis Varoufakis par Stefano Fassina, membre du Parlement (PD), le 27 juillet 2015, http://yanisvaroufakis.eu/2015/07/27/foran-alliance-of-national-liberation-fronts-by-stefano-fassina-mp/
    [8] Aris M. et N. M. Healey, « The European Monetary System », in N. M. Healey, The Economics of the New Europe, Londres-New York, Routledge, 1995, p. 45-67.

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVZEyyVlucngMHggG.shtml

  • Le « label bio » dans le viseur de l’Union européenne et des lobbys ?

    C’est la santé de nos enfants qui est désormais en cause.

    L’Union européenne s’apprêterait à « assouplir » sa législation en matière d’agriculture biologique. Autrement dit, introduire une brèche au sein d’un label économiquement porteur, vers lequel un nombre croissant de nos concitoyens se tournent en dépit de son coût, susceptible de peser sur de nombreux foyers. Ou comment la technocratie pourrait détourner les efforts de la société civile, au sein de laquelle croît pourtant la volonté d’un changement.

    Alors que les produits issus de l’agriculture biologique représentent en moyenne un surcoût de 57 %, l’Agence BIO note une spectaculaire augmentation de près de 20 % de leur consommation entre 2012 et 2014. C’est dire qu’une profonde transformation des mentalités est en cours, susceptible de porter la reconversion de nombreuses exploitations et de renforcer l’économie nationale. Risquant pourtant de se heurter aux intérêts des lobbys et au manque de vision des élites de l’Union, susceptibles de court-circuiter d’une directive et d’une loi les aspirations populaires.

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  • Le Parti Socialiste lutte contre le Front National… à coup de subventions

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Un reportage de France 2 a dévoilé comment le groupe socialiste à l’Assemblée nationale a utilisé une partie de sa réserve parlementaire pour financer la Ligue de l’Enseignement, un réseau d’associations ouvertement hostiles au Front National.
    À titre d’exemple, lors des élections régionales, ils avaient appelé à faire barrage au Front National, un parti qui renvoie « aux années les plus soooombres de l’histoire de notre pays ».
    Le groupe PS ne s’est pas caché de vouloir abonder un fonds « qui sera destiné au soutien du tissu associatif dans les communes administrées par le Front National ».
    Les élus socialistes ont ainsi été invités à donner au moins 1 000 € à la Ligue de l’Enseignement « dont le Parti Socialiste est proche » a précisé France 2. Sauf avis contraire, l’allocation de 1 000 € serait réalisée automatiquement. Au final, 201 députés sur 287 ont accordé une partie de leur réserve parlementaire, pour un montant total de 268 300 €.

    http://fr.novopress.info/

  • La France sous Hollande, médaille d'argent... des pays les plus taxés.

    Pour celui qui se disait parti en guerre contre la finance,le résultat est plutôt bien nul : 

    6a00d83451619c69e201b8d1a72541970c-300wi.png"Aussi, un bon exemple vaudra mieux que de longs discours.

    Partons de l’hypothèse suivante : un débutant décide de réaliser son premier investissement immobilier. Son choix s’arrête sur un bien présentant les caractéristiques suivantes :

    • prix d’achat de l’appartement : 60 000 euros
    • frais d’agence : 5500 euros
    • frais de notaire : 6000 euros
    • financement de l’opération : fonds propres, ce qui, évidemment, est à proscrire !
    • loyer : 500 euros
    • base du calcul : 20 ans

    Dans cet exemple, vous allez voir que celui qui gagne facilement de l’argent n’est pas celui que l’on croit !

    Notre investisseur est plutôt content de son acquisition qui lui permet de dégager une rentabilité d’environ 10 % brute : il conserve donc cet appartement durant 20 ans.

    Durant ce laps de temps, voici ce que cette opération va rapporter au fisc :

    • TVA sur commission d’agence = 1078 euros (si TVA à 19,6%)
    • frais de notaire (part du fisc) =  3 900 euros, soit environ 65 % des frais dits « de notaire »
    • taxe foncière = 550 euros / an soit 11 000 euros au bout de 20 ans
    • impôts sur les revenus locatifs + prélèvements sociaux = 1200 euros par an ; partant du principe que notre investisseur laissera environ 20 % de ses revenus locatifs en impôts, soit 24 000 euros. Ceci sera évidemment fonction de la composition du ménage, des autres revenus, des éventuels crédits et réductions d’impôts…
    • taxe d’habitation 500 euros par an soit 10 000 euros, réglée par le locataire

    Soit au total près de 50 000 euros ! À 10 000 euros près, c’est le prix de l’appartement ! C’est pourtant bien l’investisseur, personne privée, qui a pris le risque !!!

    Il y aura encore une taxe sur la plus-value si, au bout de 20 ans, il décide de revendre, les biens n’étant exonérés de cette taxe qu’au bout de 22 ans et de 30 ans pour les prélèvements sociaux. Tout dépendra du prix de revente, de la plus-value réalisée, des éventuels travaux à déduire… Complexité fiscale oblige !"

    Lahire

  • Un ancien ministre de Margaret Thatcher appelle les Britanniques à sortir de l'Union européenne

    Et il ne s'agit pas de n'importe quel ministre. Il s'agit de Nigel Lawson, ancien ministre de l’économie et des finances de Margaret Thatcher et son appel est publié dans le Daily Telegraph. Extrait de la traduction trouvée sur le site de l'UPR :

    "Le Premier ministre a clairement échoué à accomplir ses objectifs, et le moment est venu pour nous de quitter l’UE.

    Dans 4 mois, les Britanniques seront vraisemblablement appelés à prendre la décision la plus importante de leur vie pour l’avenir de notre pays.

    Ce n’est pas une décision par rapport à l’Europe en elle-même. C’est une décision pour savoir si nous voulons rester dans une institution profondément troublée et dévoyée connue sous le nom d’Union Européenne. Et personne n’aurait pu être plus clair sur la définition de ce problème que David Cameron, dans son discours à Bloomberg il y a trois ans, quand il s’était engagé à garantir une « réforme fondamentale et de grande portée » de l’UE. Il y a visiblement échoué.

    Il s’était personnellement engagé à mettre fin à l’effet cliquet tristement célèbre, en assurant que «le pouvoir refluerait vers les États membres, et ne resterait pas éloigné d’eux ». Il a visiblement échoué sur ce front aussi :pas un seul pouvoir n’a été rendu au Royaume-Uni ; et la doctrine du prétendu « acquis communautaire », qui pose que les pouvoirs une fois transférés à l’Union Européenne ne peuvent plus lui être retirés, reste encore fermement en place.

    Il avait également promis que tout ce qu’il voulait obtenir dans ses négociations impliquerait « un changement complet et approprié des traités », sans lequel ces décisions ne pourraient pas être juridiquement contraignantes. Aucun changement de traité n’a été obtenu.

    Le Premier ministre ne peut pas être tenu pour responsable de son échec lamentable à atteindre ses objectifs. L’Union Européenne s’oppose de façon inflexible à tout autre changement qu’une intégration toujours accrue. Ce qui est en revanche inacceptable, c’est qu’il présente comme des succès les prétendues concessions qu’il a obtenues, alors que celles-ci vont du totalement inapproprié au complètement absurde (...)

    Lorsque j’étais Chancelier, j’étais devenu de plus en plus conscient du fait qu’en termes économiques, l’appartenance à l’UE nous faisait plus de mal que de bien. Et encore était-ce avant l’arrivée de l’union monétaire européenne, qui est arrivée après que je quitte mes fonctions, et qui a eu un effet tellement désastreux sur l’économie de l’UE.

    Mais il n’est pas surprenant que cela n’apporte aucun avantage économique puisque l’Union Européenne n’a jamais été un projet économique. Ça a toujours été un projet politique, avec un objectif politique que nous, au Royaume-Uni, ne partageons pas. Telle est la raison fondamentale, qui prime sur toutes les autres, pour laquelle nous devons voter en faveur de la sortie.

    Cet objectif est la création d’une union politique en bonne et due forme, les États-Unis d’Europe.

    Voilà le but de cette « union toujours plus étroite ». Comme la Déclaration solennelle de 1983 sur l’Union Européenne l’a explicité, il ne s’agit pas simplement d’une union des peuples d’Europe. Il s’agit carrément d’une union politique des États membres. Voilà aussi le but de l’union monétaire. Le père de l’Union monétaire européenne fut Jacques Delors, un ancien président de la Commission européenne (...) Il avait très bien compris que l’on ne peut pas avoir d’union monétaire viable sans union fiscale, et pas d’union fiscale sans union politique. C’était tout le but de la manœuvre. D’où la proposition, formulée dans le rapport de la Commission européenne de juin 2015, surnommé « Rapport des cinq présidents », de mettre en place un seul ministre et un seul ministère des finances pour l’ensemble de la zone euro d’ici à 2025.

    Ce n’est clairement pas bon pour nous, et nous devons sortir. Sinon, même si nous avons une clause de retrait théorique de l’union politique, nous serons tout de même obligés d’accepter les lois de l’Union Européenne conçues avec cet objectif à l’esprit.

    On me demande : « Quelle est donc pour vous l’alternative à être dans l’Union européenne ? » Une question plus insensée est difficile à imaginer.L’alternative à être dans l’Union européenne est de ne pas être dans l’Union européenne. La plupart des pays du monde ne sont pas dans l’Union européenne – et la plupart des pays du monde se portent mieux que l’Union européenne.

    S’agissant des détails, nous abrogerions la loi de 1972 sur les Communautés européennes, qui établit la primauté du droit communautaire sur le droit britannique. Le marais de la réglementation européenne, – dont la plus grande partie est coûteuse, inutile et indésirable -, deviendrait la réglementation britannique, que nous serions alors libre d’accepter, d’abroger ou de modifier en fonction de notre intérêt national.

    Et nous continuerions à commercer avec les pays de l’UE, comme le reste du monde le fait aujourd’hui, et selon toute probabilité dans le cadre d’un accord de libre-échange bilatéral, dont ils ont beaucoup plus besoin que nous.

    Par-dessus tout, nous redeviendrions une démocratie indépendante, avec une perspective véritablement mondiale plutôt qu’étroitement européenne. Nous prospérerions, nous serions libres, et nous nous tiendrions debout. C’est tout ce sur quoi porte ce referendum."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La vie d’immigré payée par le contribuable français

    Une famille de neuf réfugiés roumains vit depuis plus de cinq ans dans une résidence hôtelière : 5 300 euros par mois payés par le Samu social, donc le contribuable. Au plus grand bénéfice du propriétaire, qui touche avec toutes les familles « relogées » dans sa résidence plus de deux millions d’euros par an. Extrait d’Envoyé spécial du 25 février 2016. Un document à ne pas montrer aux agriculteurs…


    Envoyé spécial. Logés à l'hôtel depuis plus de 5 an pour 5 300 euros par mois.
    Envoyé spécial. Logés à l’hôtel depuis plus de 5 an pour 5 300 euros par mois.

    http://www.medias-presse.info/la-vie-dimmigre-payee-par-le-contribuable-francais/50037

  • Crise de l’élevage : Intermarché accepte d’acheter plus cher, l’Union européenne refuse !

    « La Commission européenne a ouvert une enquête sur Intermarché, car elle estime que le choix de l’enseigne d’acheter la viande plus cher aux éleveurs français est une entrave à la concurrence étrangère.

    Le groupement de distributeurs indépendants Intermarché (Les Mousquetaires) est sous le coup d’une enquête de la Commission européenne, après s’être accordé l’an dernier avec son concurrent Leclerc pour acheter du porc à un prix plancher, a affirmé vendredi son président Thierry Cotillard.

    « Sur le porc, l’été passé, Intermarché s’était accordé avec Leclerc pour acheter le kilo (de porc) 1,40 euro (…). Mais ça n’a pas tenu. Maintenant, Bruxelles nous tombe dessus et enquête« , a déclaré le patron d’Intermarché, dans un entretien au quotidien Libération mis en ligne vendredi soir.

    Le libre marché avant tout

    « L’Europe considère que cet accord était discriminant vis-à-vis des pays tiers. Donc maintenant, nous sommes très prudents pour trouver des solutions« , poursuit le dirigeant, précisant que son groupe risque une amende potentielle « à hauteur de 5% de notre chiffre d’affaires ».

    Il est urgent d’en finir avec l’Union européenne… Il faudra en finir avec les hypermarchés aussi d’ailleurs !

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Non, ça ne coûte pas plus cher de consommer mieux et local !

    Repenser notre façon de consommer en se passant de la grande distribution pourrait être une solution à la crise agricole. Une journaliste de la rédaction du Figaro.fr a relevé le défi des internautes de ne plus se rendre dans les grandes surfaces. Les premières conclusions de l’expérience participative sont sans appel.

    Sur le marché des producteurs de pays

    En pleine crise du secteur agricole, j’ai décidé de relever un défi lancé par les internautes : celui de ne plus mettre les pieds dans un supermarché pendant un mois. L’expérience gustative et participative vise à privilégier les circuits courts pour soutenir les producteurs. Repenser notre façon de consommer en se passant de la grande distribution pourrait en effet être une solution à la grave crise que traverse le secteur. Mais est-ce réaliste, compliqué, coûteux de bannir les grandes surfaces de notre quotidien ?

    À en croire certains habitués des circuits courts, rien de plus simple. Sauf que, comme beaucoup de consommateurs français, j’étais accro aux grandes surfaces ! Hormis quelques achats sur le marché le dimanche, j’achetais absolument tout au supermarché (je n’en suis pas fière)… et je me faisais livrer (en achetant quelques produits estampillés bio pour me donner bonne conscience). Mais ça, c’était avant. Car après une semaine d’expérience, je ne pourrais plus revenir en arrière.

    Oui, c’est possible de vivre hors des sentiers de la grande distribution

    Au lancement du défi, nous vous avions sollicités pour récolter vos conseils, bons plans, astuces pour trouver des alternatives aux supermarchés. L’expérience participative a suscité un réel engouement sur Twitter et Facebook, ce qui m’a été d’une grande aide.[....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Non-ca-ne-coute-pas-plus-cher-de