économie et finance - Page 537
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Pierre Jovanovic "Nous sommes tous des esclaves des banques"
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Violents affrontements entre agriculteurs et forces de l’ordre dans l’Ouest
De violents affrontements se sont déroulés pendant plus de 4 heures entre agriculteurs et forces de l’ordre à Saint-Lô devant les bâtiments administratifs de la préfecture de la Manche.
Les restes de la manifestation agricole devant la Direction départementale des territoires et de la mer à Saint-Lô dans la Manche. (Crédit photo/ AFP / Charly Triballeau).La rencontre au sommet entre le président de la République, François Hollande, et celui de la FNSEA, Xavier Beulin, ce mardi matin à Paris n’aura pas réussi à calmer la colère des agriculteurs. Bien au contraire, sur le terrain, la mobilisation s’est étendue à toute la France avec des opérations escargots, comme à Boulogne-sur-Mer avec plus de 500 tracteurs mobilisés ou dans le Tarn-et-Garonne. C’est à Saint-Lô dans la Manche, premier département laitier français, que la tension entre agriculteurs et force de l’ordre a été la plus vive. Environ 250 agriculteurs, venus à bord de 60 à 80 tracteurs avec leurs bennes pleines de détritus, ont participé à une manifestation qui a démarré peu avant midi devant la préfecture de la Manche pour se finir dans une ambiance de gaz lacrymogène plus de 4 heures après devant la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer). « L’ambiance a été très tendue parce que le préfet nous a envoyé dès le départ de la manifestation les CRS, indique au Figaro Ludovic Blin, président de la branche laitière de la FNSEA dans la Manche, lui-même éleveur. On attend des mesures à la hauteur de la situation dramatique des agriculteurs. Les gens tirent la langue et le désespoir est à son comble ». Ce dernier déplore d’ailleurs deux suicides d’agriculteurs lors de ces derniers jours dans le sud du département et qui ont été confirmés par les pouvoirs publics. « On a l’impression que le gouvernement n’a rien d’autre à répondre que la force, ajoute Jean-Hugues Lorault, président des JA (Jeunes Agriculteurs ) de la Manche. Cela a mis tout le monde sur les nerfs ». [....]
La suite sur Le Figaro
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Violents-affrontements-entre
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Dans la famille des sympathiques pratiques de Nozamizaméricains, je voudrais, ...
... le cas Alstom !
Au bilan: bêtise, démission voire trahison républicaine, face à un "ami" dont le comportement faisait dire à François Mitterrand, alors président :
«La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort.»
On n'a pas entendu depuis un de ses successeurs faire preuve d'un tel réalisme, ...
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Bernard Monot présente le Bulletin économique du Front National - 29/01/2016
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L’indemnisation chômage au bord de l’implosion
Alors que le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi haut, les partenaires sociaux sont priés de trouver des économies. Vite, car le système menace d’imposer sous le poids de la dette.
Le gouvernement aux abois met la pression sur les partenaires sociaux pour trouver des économies dans le régime d’indemnisation chômage. L’UNEDIC croule en effet sous le poids de ses 8,1 milliards d’euros de déficit. Sa dette a doublé en cinq ans et devrait atteindre 29 milliards d’euros d’ici la fin de l’année.
En cause, la fameuse courbe du chômage qui n’a cessé de flirter avec les records, négatifs bien sûr. Rien que sur les deux dernières années, ce sont 280.000 chômeurs supplémentaires qui ont dû être pris en charge et l’on compte 3,59 millions de demandeurs d’emploi sans activité en métropole fin 2015.Alors qu’il revient aux partenaires sociaux de définir le mode d’indemnisation des chômeurs, la ministre du Travail Myriam El Khomri s’invite dans le débat pour remettre sur la table une option controversée, la dégressivité des allocations. « Cela fait partie des choses qui seront discutées par les partenaires sociaux », a renchéri Michel Sapin, ministre des Finances. Emmanuel Macron, ministre de l’Économie en a remis une couche en précisant que « la dégressivité » des allocations chômage faisait partie des options « dont les partenaires sociaux auront à discuter ».
Les règles d’indemnisation arrivent à échéance le 1er juillet. Syndicats et patronat, qui se retrouvent autour du 20 février pour négocier la prochaine convention, sont pour une fois unanimes : que le gouvernement nous laisse négocier en paix.L’option de la dégressivité des allocations chômage, déjà expérimentée avant entre 1992 et 2001, n’a pas démontré son efficacité : en septembre 2001, une étude de l’Insee a conclu qu’elle avait ralenti le retour à l’emploi, indépendamment de la conjoncture économique. À la CFDT, Véronique Descacq tacle la mesure « La dégressivité pourrait avoir un effet incitatif dans une période de plein emploi, mais avec notre chômage élevé, c’est humainement stupide et économiquement un non-sens ».
Aujourd’hui, les demandeurs d’emploi bénéficient d’une allocation fixe (environ 57 % de l’ancien salaire brut, 70 % du net) tout au long de leur indemnisation (pour un montant moyen de 1 057 € net par mois fin 2014), qui peut durer jusqu’à deux ans, et trois ans pour les seniors, avant de basculer dans le régime de solidarité financé par l’État. Un système qui est supposé généreux, mais seuls quatre chômeurs sur dix (43,1 %) sont actuellement indemnisés, une proportion en net recul, rappellent les syndicats.
À défaut de favoriser l’emploi, le gouvernement en est donc réduit à faire pression sur les partenaires sociaux pour faire des économies. Bercy a prévu, avant même de connaître l’issue des négociations, que l’assurance chômage devait économiser 800 M€ cette année. Une contribution réclamée au régime des chômeurs, pour réduire le déficit public de la France à 3,3 % du PIB et montrer patte blanche à Bruxelles. Le risque, pour le gouvernement, serait que les négociateurs se déchirent sans aboutir, laissant à Manuel Valls le soin de prendre la main pour décider, lui-même, d’un tour de vis aux chômeurs à quelques mois de l’élection présidentielle…
http://fr.novopress.info/197722/lindemnisation-chomage-au-bord-limplosion/#more-197722
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Au sujet du coup de poignard infligé à l'institut Civitas.
Une fois de plus, la mouvance est lâchement attaquée. Cette fois ci, c'est l'institut Civitas qui est lâchement attaqué. Alain Escada, président de Civitas a besoin d'aide.
Dès que j'ai su le fait, j'ai par sympathie, immédiatement adhéré à Civitas. J'invite le lectorat à faire de même ou à faire un don


Civitas: le site Philippe Delbauvre (Voxnr) http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVukEAulkSLpVCiCn.shtml -
Philippe de Villiers soutient la Fondation Jérôme Lejeune – Savoureux extrait de son interview

La fondation Espérance du Grand Parc Français du Puy-du-Fou a offert un chèque de 50 000 euros à la fondation Jérôme Lejeune. Une fois de plus Philippe de Villiers manifeste sa fidélité à ses objectifs de transmission des valeurs chrétiennes de la France, parmi lesquelles la vie est la plus attaquée actuellement. Philippe de Villiers a donné un entretien à cette occasion à Jeanne Smits, dont voici un large extrait particulièrement savoureux:
— Le Puy-du-Fou, qui est un lieu d’enracinement et même de réenracinement dans l’Histoire, est-il naturellement à sa place dans ce réenracinement de l’amour paternel, maternel, de l’amour des enfants ? Faites-vous un lien, là aussi ?
— Oui, bien sûr ! C’est le dernier texte que j’ai écrit : « Peut être les enfants sauront ils deviner dans les humeurs du jour, et portée par le vent, de collines en collines, la voix d’autres enfants qui chantent et se souviennent. »
Le Puy-du-Fou est fondé sur l’idée de la transmission, l’idée de la génération, dans une société saccagée par le mondialisme qui prépare un être désaffilié, désinstitué. Toute la respiration du Puy-du-Fou se fait à travers l’idée de génération, l’idée de transmission, l’idée d’héritage et donc de réenracinement. C’est normal que l’enfant y ait la première place.
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Euro(pe), orientations pour des années décisives
Lors d’une conférence de presse tenue le 15 janvier, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, faisait part de son pessimisme sur l’avenir de la monnaie unique, et implicitement de l’Union européenne bruxelloise sous sa forme actuelle. M. Juncker constate ce que chacun peut voir: sur fond de croissance en berne ,le ras le bol populaire croissant devant des oukases de la commission, la montée en puissance des mouvements souverainistes, nationaux patriotiques, les craintes des Européens, ô combien légitimes, devant la submersion migratoire et les menaces terroristes. La remise en cause de la libre circulation au sein de l’UE, suite à l’invasion des migrants, est un signe avant-coureur de graves dangers…pour la position dominante occupée par M. Juncker et ses amis frayant dans les mêmes eaux idéologiques. «Personne ou presque personne ne parle de ce rapport entre Schengen et l’Union économique et monétaire» affirmait le président de la Commission. «A quoi bon avoir une monnaie unique si nous ne pouvons pas voyager librement ? Schengen (les clauses de l’accord qui permettent un rétablissement aux frontières nationales, NDLR) risque de mettre fin (à l’euro)». «L’Union ne se trouve pas dans un bon état» constatait M. Juncker, avant d’ajouter, lucide: «Ma génération n’est pas une génération de géants »…
Cette question de l’euro est bien évidemment centrale. Elle sera débattue lors du séminairequi réunira les dirigeants du FN et quelques personnalités extérieures entre le 5 et le 7 février pour discuter des orientations stratégiques, tactiques, programmatiques de notre Mouvement et de la campagne de Marine en 2017.
Les médias s’interrogent aussi sur la voie qui sera suivie par le FN dans son appréhension de lamonnaie unique, sujet qui fait débat car très clivant au sein de l’électorat. Là ou la grille de lecture frontiste sur l’immigration, l’insécurité, la défense des valeurs traditionnelle est très largement validée par nos compatriotes, notre analyse sur l’euro est perçue moins nettement et moins favorablement au sein d’une partie non négligeable des Français, y compris chez certains électeurs frontistes.
Le site d’Europe 1 croit même savoir que « la sortie de l’euro est devenue la phobie (sic) des cadres du parti frontiste, qui ne veulent plus être interpellés sur cette question. Cette proposition avait pourtant été centrale lors de la campagne de Marine Le Pen en 2012. A l’époque, la présidente du Front National prônait une renégociation des traités européens pour abandonner la monnaie unique. »
«Mais cette idée a coûté de nombreuses voix (au FN), notamment aux dernières élections régionales. Tout comme les CSP+, les retraités, inquiets pour leur épargne, sont très réfractaires à la sortie de l’euro. Pour élargir sa base électorale, le parti doit donc infléchir son programme économique. Le 20 janvier, Louis Aliot, vice-président du Front National, annonçait dans un entretien au Figaroattendre un changement important». Le vice-président du FN Florian Philippot, a cependant rappelé que la souveraineté ne se divisait pas et que «le retour à une monnaie nationale est une mesure indispensable. Le Front National ne se dirige donc pas vers un enterrement brutal de la mesure, mais devrait opter pour davantage de pédagogie et de communication», tout en mettant en avant des « propositions plus libérales » en matière économique.
La semaine dernière, lors de sa visite amicale aux militants réunis à Onzain (Loir-et-Cher) autour de Michel Chassier, Mathilde Paris, et Miguel de Peyrecave, Bruno Gollnisch a rappelé le discours frontiste sur la nécessité de «protéger les grandes entreprises françaises contre les appétits de la mondialisation». Mais il aussi précisé que ce souhait n’est pas antinomique avec «notre attachement à la liberté économique», «notre refus du fiscalisme» et des dérives de la «bureaucratie.» Là aussi il nous faudra certainement l’expliquer plus en détail.
Sur le site Atlantico, Raul Magni Berton, professeur de sciences politiques, à l’IEP de Grenoble, affirme que «le Front National fait face à un dilemme. D’un côté il se présente comme le parti de la protection des citoyens français» et «de l’autre côté, il offre des solutions de rupture forte avec le statu quo qui sont présentés par les autres partis et perçues par l’opinion comme extrêmement risqués. La sortie de l’Euro, notamment, est perçue comme un risque considérable».
« Or, la protection est l’inverse du risque. Tant que le programme du FN sera vu comme risqué, le message principal ne touchera pas assez de citoyens pour gagner une élection. Donc, en résumé, l’abandon de la sortie de l’euro pourrait entrainer une diminution, notamment chezla classe moyenne, de la peur des conséquences d’un vote FN ».
En revanche, poursuit-il, «l’euro est l’outil central de la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux. Il est difficile d’accepter l’euro et, dans le même temps, de promouvoir un discours protectionniste et nationaliste. A vrai dire, je crois même que l’abandon de l’euro va plutôt produire une importante faiblesse dans la cohérence et la solidité du discours tenus par leurs membres, et je ne crois pas qu’ils vont retenir cette option. »
Aussi suggère-t-il au FN de défendre «l’option soutenue notamment par le Premier ministre britannique David Cameron. Au lieu d’insister sur la sortie de l’euro, les conservateurs britanniques ont insisté sur le rôle démocratique que les citoyens devraient retrouver au sein de l’Union européenne. Le référendum systématique sur toute question liée à l’UE est alors mis en avant. »
« Cette solution de recours au référendum – qui à mon avis va être retenue par le FN – a plusieurs avantages. D’une part, la dureté du message de sortie de l’euro s’assouplit. D’autre part, cela vadans le sens de la demande forte de plus de démocratie en France et en Europe. Enfin, cela permet d’avoir des comparaisons avec d’autres pays de l’UE très respectables, comme leRoyaume-Uni ou le Danemark. L’option référendaire (…) permet au votant de se dire qu’il auraune seconde chance avant la sortie de l’euro, et qu’on votant FN, cela ne s’enchainera pas inéluctablement. Pour cette raison, cette option sera plus apaisante pour lui. »
Précisons à l’adresse de M. Berton que la mise en place d’un référendum sur la sortie de l’euro, mais aussi sur d’autres grands sujets centraux, engageant l’avenir de notre pays, figure déjà en bonne place dans le programme du FN. Ce recours à la démocratie directe a d’ailleurs été expliqué et avancé par Marine régulièrement ces dernières années…
Dans Marianne, en février 2014, l’économiste Philippe Simonnot détaillait pour sa part les raisons de cet attachement viscéral de la Caste à la monnaie unique : «En France, ce n’est pas seulement la bourgeoisie, c’est toute une classe de politiciens, de gauche comme de droite, dont le sort est lié à l’euro, et c’est donc cette même classe qui sombrerait corps et biens si l’euro explosait. Je compare cette erreur collective à celle qui a fait croire après la Grande Guerre, pour justifier les sacrifices énormes exigés du peuple français, que l’Allemagne paierait – et d’une certaine manière, les deux erreurs, à quatre-vingts ans d’intervalle, se rejoignent puisqu’il s’agit dans l’un et l’autre cas de faire payer l’Allemand, même si on ne l’appelle plus le boche. Dans l’un et l’autre cas, il est impossible à cette classe politique de reconnaître son erreur et ses mensonges, sauf à perdre soit le pouvoir qu’elle détient soit l’espoir de le reconquérir. Et cette persévérance dans l’erreur conduit à la catastrophe. »
Une catastrophe qu’il s’agit d’anticiper. Bruno Gollnisch a exposé sa position personnelle par rapport à l’euro : « Je ne suis pas d’avis que l’on provoque notre sortie de la zone euro, mais qu’on la prépare. » Gouverner c’est prévoir.
http://gollnisch.com/2016/02/02/europe-orientations-pour-des-annees-decisives/
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Allemagne : les immigrés pourraient coûter 50 milliards aux contribuables
A noter : l’argument de la sauvegarde des régimes de retraite par l’immigration massive n’est pas recevable.
Si les cotisations des réfugiés qui travaillent allègent provisoirement le déficit, c’est oublier que les immigrés restent et touchent eux-même une pension retraite. Ça ne fait que déplacer et amplifier le problème. C’est la raison pour laquelle le C.O.R (Conseil d’orientation des retraites) prend en compte le paramètre de l’immigration pour faire des hypothèses sur la baisse des pensions de retraite.Combien va coûter aux contribuables allemands l’accueil massif de migrants qui depuis 2015 cherchent refuge dans la première économie d’Europe? C’est la question à laquelle un think tank proche du patronat a tenté de répondre dans une étude qui fait grand bruit outre-Rhin.
Révélées par le quotidien Rheinisches Post, les conclusions des experts de l’Institut estiment en effet ce coût à 50 milliards d’euros ainsi répartis: 17 milliards d’euros en 2016, puis 22,6 milliards d’euros en 2017 pour l’hébergement et les repas servis dans les centres d’accueil, auxquels s’ajoutent les cours de langue et d’intégration évalués pour les deux années à 10 milliards d’euros.
http://www.contre-info.com/allemagne-les-immigres-pourraient-couter-50-milliards-aux-contribuables
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Politique et Eco n° 76 : L’Echec des politiques collectivistes.