Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 676

  • A l’heure de la réunion du FMI, la grogne monte contre Washington

    L’Amérique avait poussé à la refonte de l’institution pour la renforcer. Aujourd’hui, c’est le seul pays qui empêche sa mise en œuvre.

    À l’heure où s’ouvre ce vendredi à Washington et jusqu’à dimanche la réunion de printemps du Fonds monétaire international (FMI) qui célèbre ses 70 ans d’existence, les Américains vont-ils raser les murs de l’institution ?

    Car l’obstructionnisme des Etats-Unis suscite une grogne croissante. ­Depuis que le président américain, Barack Obama, a donné, lors du G20 de Séoul en 2010, son accord à une réforme du FMI, le ­Congrès fait de la résistance. Il bloque la refonte de l’institution, au grand dam de tous les pays qui l’ont déjà ratifiée.

    Le blocage est d’autant moins compréhensible que ce sont les Etats-Unis eux-mêmes qui ont fait pression pour inciter à réformer le Fonds monétaire. Aujourd’hui, les dirigeants du G20 et les banquiers centraux exhortent Washington à ratifier la réforme au plus vite afin de permettre au FMI de doubler ses ressources permanentes (à 767 milliards de dollars) et d’avoir une assise plus solide en cas de grave crise financière.

    Aux Etats-Unis, une centaine de décideurs et d’universitaires ont adressé une lettre au Congrès le sommant de donner le feu vert à la réforme : « Le refus de le faire, souligne la missive, diminuerait le rôle des Etats-Unis dans l’élaboration de politiques économiques au plan international et saperait [leurs] efforts visant à promouvoir la croissance et la stabilité financière. » La crédibilité de la première puissance de la planète est en jeu au sein du G20 et d’autres institutions.

    L’administration démocrate a bien tenté de lier l’approbation d’une loi d’aide pour l’Ukraine après le coup de force du Kremlin en Crimée à l’approbation de la réforme du FMI. Mais le refus obstiné des républicains du Capitole a eu raison de ces efforts, même s’il n’a pas empêché Washington de promettre 1 milliard de dollars de crédit à Kiev.

    Directrice gé­nérale du FMI, Christine Lagarde est furieuse. Face à la crise ukrainienne, le sénateur républicain Ted Cruz n’en a cure. Pour lui, il n’est pas possible d’accepter une réforme qui accroîtrait les droits de vote de la Russie de 2,5 à 2,8%.

    Le Grand Vieux Parti ne voit pas la nécessité d’adapter le Fonds monétaire international à la nouvelle donne mondiale et d’accorder davantage de poids (6% de quotes-parts en plus) à la Chine, à l’Inde, au Brésil et à d’autres pays émergents.

    Exemple de déséquilibre : deuxième économie mondiale, la Chine ne dispose que de 3,8% des droits de vote, contre 3,3% pour l’Italie. Avec la refonte, Pékin deviendrait le troisième plus grand contributeur du FMI derrière les Etats-Unis, qui disposent d’une minorité de blocage (17%), et le Japon. L’Europe occidentale perdrait du poids, devant renoncer à deux postes de directeur au sein du conseil d’administration de l’organisation.

    Le jeu des républicains, qui met une nouvelle fois en évidence les dérives politiciennes de Washington, risque de desservir les intérêts américains. Les Etats-Unis pourraient contribuer à faire perdre au Fonds monétaire sa légitimité en tant qu’institution financière internationale, voire à enterrer la réforme. Leur attitude risque de marginaliser le FMI et d’encourager Pékin à imaginer une alternative au Fonds monétaire pour venir en aide aux pays en difficulté.

    C’est d’autant plus étonnant que, par la refonte, Washington renforcerait son influence au sein de l’institution de Bretton Woods sans devoir grever davantage le budget fédéral. Elle augmenterait sa quote-part par le biais d’un transfert de 63 milliards de dollars à partir d’un prêt de 100 milliards déjà effectué.

    Le Temps

    http://fortune.fdesouche.com/336167-a-lheure-de-la-reunion-du-fmi-la-grogne-monte-contre-washington#more-336167

  • Union Européenne : Comment le lobby financier pèse sur Bruxelles

    120 millions d’euros : il s’agit du montant, en euros, dépensé chaque année par l’industrie financière en actions de lobbying à Bruxelles, auprès des institutions européennes.

    C’est ce que révèle le think tank européen Corporate Europe Observatory (CEO), mercredi 9 avril. Selon ce dernier, la finance emploie 1 700 lobbyistes dans la capitale belge, soit bien plus que tous les autres secteurs.

    Le rapport de CEO, intitulé « The Fire Power of the Financial Lobby », est publié à la veille des élections européennes et alors que nombre de régulations, comme celle visant à instaurer une taxe sur les transactions financières, sont encore en négociation à Bruxelles.

    Pour obtenir ces estimations, les experts de CEO ont passé au crible le « registre de transparence » instauré en 2008 sous la pression des eurodéputés, et où toutes les organisations exerçant du lobbying sont censées s’enregistrer.

    « Comme l’enregistrement est volontaire, le véritable nombre de lobbies est sans doute plus élevé », remarque le rapport.

    Les chercheurs ont également épluché des dizaines d’autres documents, comme les « Lobbying contact reports », ou « rapports des contacts avec les lobbies », des Conservateurs Britanniques.

    On y découvre que sur les six premiers mois de 2013, les 25 députés européens Conservateurs du Royaume-Uni ont rencontré 74 représentants de l’industrie financière ou assimilés.

    « Les régulations en cours, comme celle des produits dérivés, ont été discutées lors de ces réunions, explique le rapport. Parmi les organisations actives, JP Morgan, Citigroup et Goldman Sachs étaient également présentes ».

    Agenda européen sous influence

    Dans le « registre de transparence », CEO a identifié 208 organismes déclarant officiellement s’adonner à du lobbying relatif aux « services financiers », et 700 au total en ajoutant ceux non enregistrés. Ils exercent leur influence essentiellement auprès du Parlement européen et de la Commission européenne.

    « C’est le jeu démocratique : tout le monde fait cela », remarque un banquier parisien, soulignant que des associations œuvrant pour faire contrepoids à la finance, comme l’ONG Finance Watch, sont également présentes dans la capitale belge. C’est vrai, mais elles restent minoritaires, souligne toutefois le rapport.

    Ainsi, sur les 906 organisations consultées par Bruxelles pour réfléchir aux régulations à mettre en place après la crise, 55 % représentaient la finance, contre 12 % pour les autres secteurs et 13 % pour les ONG, syndicats et associations de consommateurs.

    De plus, sur les 700 lobbies recensés, 140 sont originaires du Royaume-Uni, ce qui en fait le pays le plus présent.

    « Il est évident qu’en déployant de tels moyens, ces organisations ont largement réussi à influencer l’agenda européen sur les réformes financières, conclut CEO. Nous estimons qu’il est dangereux qu’un secteur qui a provoqué autant de dégâts puisse avoir une telle influence sur les législations qui le concerne. »

    Le Monde

    http://fortune.fdesouche.com/336143-union-europeenne-comment-le-lobby-financier-pese-sur-bruxelles#more-336143

  • La fin du dollar, la Russie, la Chine et l’émergence de l’or

    « L’effondrement du dollar se fera en 2 phases : d`abord graduellement, puis soudainement. Cette formule, utilisée par Hemingway pour décrire une faillite, est une description fidèle des dynamiques d`un système complexe subit. De façon graduelle comme un flocon qui recouvre la couche de neige d`un flanc de montagne, tandis que la phase subite est l`avalanche qui finit par en découler. Le flocon de neige est un événement anodin qui ne porte pas à conséquence, pourtant l`avalanche est inévitable.

    Comme j`en ai déjà parlé, les voix qui critiquent l`hégémonie du dollar sont de plus en plus nombreuses. Il semblerait que de plus en plus de pays soient désireux de détrôner le dollar. La Chine, la Russie, l`Inde ainsi que le Japon ont tendance à augmenter les transactions qui sont faites dans leur propre devise afin de se passer du dollar. Cela marque clairement l`émergence d`un nouveau paradigme, d`autant plus important que 2/3 des dollars américains sont détenus à l`étranger.

    Une attaque financière contre les États-Unis pourrait détruire la confiance dans le dollar et dans les obligations américaines. Cela a été clairement confirmé par le conseiller présidentiel russe, Sergei Glazyev, lorsqu`il a mentionné les possibilités de représailles de la Russie si John Kerry mettait à exécution ses menaces de sanctions économiques. Son conseil serait de balancer tous les bons du trésor américain si l’Amérique venait à geler les avoirs russes (de l`État, des entreprises mais aussi des particuliers) sur son sol, de se débarrasser du dollar.

    Nous sommes certains que l`axe Pékin Moscou pourrait encore se renforcer. Les 2 pays ont pour objectif de n`utiliser que leur devise pour leurs échanges bilatéraux. Fin 2010, le renmibi (ou yuan) a fait son entrée sur la bourse des devises de Moscou (MICEX). Pour la première fois, la monnaie chinoise sortait de Chine ou de Hong Kong. Aujourd`hui, son internationalisation grandit de jour en jour.

    La Russie veut que le système financier international attache plus d`importance à l’or. Par exemple, Arkady Dvorkevich, l`ancien conseiller financier numéro 1 du Kremlin et actuellement premier ministre de réserve, a répété que la Russie soutiendrait l`inclusion de l`or dans un panier de devises pour créer une nouvelle monnaie globale. Les droits de tirages spéciaux du FMI sont censés servir de base cette nouvelle monnaie. Il a aussi déclaré qu`il serait logique pour le rouble, le yuan et l’or de jouer un plus grand rôle sur la scène internationale. De notre côté, nous estimons que les droits de tirages spéciaux ne pourraient pas être utilisés en pratique ; s`agissant de dérivés sur des produits dérivés, ils ne disposent pas du capital confiance nécessaire pour remplir ce rôle.

    Pour le moment, nous pouvons assister à de lents progrès de l’or dans sa remonétarisation (rôle en tant que monnaie). Nous pensons que les fondations à un retour d`une monnaie stable sont en train d`être établies.

    L’or, à l`opposé des monnaies fiduciaires, reste une excellente protection contre les pires scénarios. Les taux d`intérêt bas et les risques élevés fournissent un environnement parfait pour l`or. Nous sommes exactement dans une telle situation, et nous pensons qu`elle va durer. Vu les taux actuels, l`or est une alternative évidente au dépôt sur compte en banque et obligation d`État à court terme. Après une si longue période de taux d`intérêt plancher, nous ne voyons pas comment elle pourrait augmenter substantiellement sans provoquer l`effondrement du système. »

    Source : http://or-argent.eu/la-fin-du-dollar-la-russie-la-chine-lemergence-de-lor/#.U0oImaJWgr4

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFAZFypVuuzVuSIGBZ.shtml

  • Le socialiste Pascal Lamy prône la suppression du Smic

    Pascal Lamy, membre du Parti socialiste et proche de François Hollande, souhaite voir appliquer les recommandations de Goldman Sachs. – La semaine dernière, l’ancien commissaire européen Pascal Lamy déclarait : « Il faut, à ce niveau de chômage, aller davantage vers la flexibilité et vers des boulots qui ne sont pas forcément payés au Smic. Un petit boulot, c’est mieux que pas de boulot ».

    Pascal Lamy, ancien patron de l’Organisation mondiale du commerce et participant régulier à la conférence de Bilderberg est un ultra‑libéral totalement assumé. En 2009, en pleine crise financière, il n’avait pas hésité à réclamer une augmentation de 32 % de son salaire de directeur de l’OMC. Il est membre du Parti socialiste depuis 45 ans ainsi que du comité d’orientation scientifique de A gauche en Europe, club de réflexion fondé par Michel Rocard et Dominique Strauss‑Kahn.

    La déclaration de Pascal Lamy est à mettre en parallèle avec le rapport fourni par la banque Goldman Sachs à la commission européenne début 2013. Dans ses recommandations, la banque d’affaires prônait une baisse de 30 % des salaires des Français « pour une meilleure compétitivité face à leurs voisins européens », allemands entre autres.

    http://fr.novopress.info/162650/socialiste-pascal-lamy-prone-suppression-du-smic/

  • De grands économistes pour une sortie urgente du "piège mortel" de l'euro

    Deux économistes américains parmi les plus respectés, le "Prix Nobel" d'économie Paul Krugman et Dani Rodrik, ainsi que le chroniqueur du Financial Times Gideon Rachman, viennent de conclure différents articles souhaitant la fin rapide de l'euro : "l'élite européenne, de toute son arrogance, a bloqué le continent en un système monétaire qui a recréé la rigidité du modèle d'excellence, et - tout comme le modèle d'excellence des années 30 - celui-ci s'est transformé en piège mortel (...) l'Europe se porterait sans doute mieux s'il s'écroulait plutôt aujourd'hui que demain." écrit Krugman dans un jugement sans appel.

    Revenir au franc devient urgent

    L'article de Krugman est traduit en français par la RTBF.

    Un passage incomplet : "Des décombres de la guerre, les Européens ont construit un système de paix et de démocratie, et ce faisant, ont bâti des sociétés qui, bien qu'imparfaites - quelle société ne l'est pas ? - sont probablement les plus décentes de l'histoire de l'humanité.

    Pourtant, cette réussite est menacée parce que l'élite européenne, de toute son arrogance, a bloqué le continent en un système monétaire qui a recréé la rigidité du modèle d'excellence, et - tout comme le modèle d'excellence des années 30 - celui-ci s'est transformé en piège mortel."

    C'est incomplet parce que, en un mouvement suicidaire incompréhensible, ce ne sont pas que les élites qui soutiennent l'euro : Mélenchon s'y accroche en expliquant que cela facilitera un RMI européen, Chevènement vante des plans A, B et C risibles dans une union monétaire à 17, Marine le Pen continue d'enfumer les populations avec son "plan concerté " pour sortir de l'euro...

    Les opppositions censément populistes sont finalement très respectueuses des élites.

    Krugman conclut pourtant ainsi son papier sur le "système euro" : "vu comme le système se comporte, l'Europe se porterait sans doute mieux s'il s'écroulait plutôt aujourd'hui que demain."

    Dani Rodrik est professeur d'économie à Harvard et vient de publier un article sur son blog expliquant la différence entre Grèce et Californie en cas de failite. En Californie l'état de Californie peut faire faillite, les californiens sont soutenus individuellement par l'état fédéral. En Grèce l'état va à la faillite mais aucun transfert de l'Union européenne ne bénéficie aux grecs en tant qu'individus, pour compenser leurs pertes de revenus. Ils vont donc êtredans une situation encore moins facile après le plan "d'aide" européen.

    Rodrik conclut son papier en jugeant peu probable un sursaut d'intégration politique européen tel que des transferts d'un budget européen, qui n'existe pas, à des individus, puisse être mis en place. Il termine donc ainsi : "le mieux pour la zone euro serait que son éclatement soit le plus possible anticipé et préparé" (the more orderly and premeditated the coming break-up of the Eurozone, the better it will be).

    Ca s'appelle revenir au franc. Ca n'est pas du populisme, c'est une nécessité, si l'on veut éviter de glisser entièrement dans une spirale déflationniste.

    Après Rodrik et Krugman, un troisième avis clair demandant qu'on en finisse avec l'euro. Gideon Rachman est chroniqueur pour le Financial Times. Son papier est titré "sauver l'euro n'est pas un objectif ". 

    Idées :

    Défendre l'euro est devenu un objectif en soi, à tort (The euro is not an end in itself.)

    L'idée d'une monnaie unique pour tous n'est pas viable, et il est vain de chercher des causes ailleurs que dans l'euro lui-même. (After roughly a decade we are discovering that a single currency area, uniting different countries with different levels of economic development – and very different political cultures – is inherently flawed.)

    Dire par ailleurs que le fédéralisme permettra de surmonter la crise est un leurre. Construire un état fédéral prendra des décennies alors même que les réactions à la crise montrent que la volonté fédérale n'existe pas ('"On the political side, the long-term fix to the euro’s malaise is said to be a fiscal union, a true political federation. But this is a solution that will take decades to implement, for a crisis that is escalating by the week. The final destination is, in any case, inherently implausible, given the lack of pan-European solidarity revealed by the current mess.") 

    Conclusion : "au lieu d'affirmer que l'éclatement de l'euro est impensable, les responsables européens feraient mieux de commencer à le préparer." (Rather than insisting that the break-up of the euro is unthinkable, Europe’s leaders need to start planning for it.)

    Source : http://www.observatoiredeleurope.com/De-grands-economistes-pour-une-sortie-urgente-du-piege-mortel-de-l-euro_a1655.html

    Edgar

    http://www.lalettrevolee.net/

    Mardi 8 Novembre 2011

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFAZFpZuZZvIsIYgRM.shtml

  • La dette des pays riches reste à des niveaux “historiques”

     

    La dette des pays riches montre des signes de stabilisation mais se maintient à des “niveaux historiquement hauts” nécessitant de réduire les dépenses publiques, a affirmé mercredi le Fonds monétaire international (FMI).

    Dans les économies développées, les récentes mesures politiques ont généralement permis de stabiliser les ratios de dette mais les perspectives à moyen terme restent incertaines et la dette se maintient à des niveaux historiques“, souligne l’institution dans son rapport semestriel de surveillance budgétaire.

    En moyenne, la dette publique des pays riches devrait, comme en 2013, atteindre cette année 107,1% de leur produit intérieur brut avant de décliner très légèrement de 0,2 point en 2015, selon les prévisions du Fonds.

    En comparaison, celle des pays émergents devrait atteindre seulement 33,7% de leur PIB cette année.

    Avec un ratio de dette/PIB de 243,5% prévu en 2014, le Japon devrait encore figurer en tête du peloton des pays développés les plus endettés, suivis par la Grèce (174,7%), sous assistance financière depuis 2010, et l’Italie (134,5%).

    Selon le FMI, ce poids pourrait encore s’alourdir en cas de déflation (baisse prolongée des prix à la consommation) qui aurait des “effets nocifs” en renforçant la charge de la dette payée par les Etats à leur créanciers.

    Sur le court terme, le FMI note que les cures d’austérité budgétaire devraient ralentir leur rythme “dans la plupart des pays industrialisés“, et moins peser sur la reprise économique.

    Mais à plus longue échéance, le Fonds appelle les pays riches à concocter des plans “crédibles” de réduction des déficits et assure que la baisse des dépenses publiques pourrait s’avérer “inévitable” étant donné la faible marge de manoeuvre fiscale.

    Sans donner de pistes précises, le Fonds affirme que les salaires de la fonction publique et les aides sociales comptent pour 30% du PIB des pays riches et pour 80% de leurs dépenses hors charge de la dette.

    Il semble y avoir une possibilité de gagner en efficacité dans de nombreux domaines, dont la santé et l’éducation“, écrit également le FMI, se démarquant ainsi de son précédent rapport sur les finances publiques publié en octobre.

    Tranchant avec ses positions traditionnelles, le FMI jugeait alors “possible” de faire davantage contribuer les plus fortunés et les multinationales à la réduction des déficits. Il avait même envisagé une taxe exceptionnelle de 10% sur le patrimoine des ménages dans la zone euro mais avait dû faire machine arrière face au tollé généré par cette proposition.

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/336157-la-dette-des-pays-riches-reste-des-niveaux-historiques#more-336157

     

  • La situation financièrement DRAMATIQUE des hôpitaux français

    Voilà les effets du désengagement de l’État dans le domaine de la santé ! Un beau scandale ! On comprend mieux la baisse de qualité des soins et la rogne du personnel hospitalier.. Il n’y a plus de sous ! Par contre, les banques…..

    Comment les hôpitaux sont aussi touchés par les « emprunts toxiques »

    30 milliards d’euros

    La Cour des comptes a rendu public, vendredi 11 avril, un rapport sur la dette des établissements publics de santé (EPS), alertant sur le triplement en dix ans de cette dette, qui atteignait près de 30 milliards d’euros, dont 20 % d’emprunts « sensibles » Dexia, à la fin de 2012. Une responsabilité partagée, selon la Rue Cambon :

    « D’une part, les pouvoirs publics ont privilégié le levier de la dette pour financer un plus grand nombre d’opérations, sans instaurer de procédures rigoureuses de choix des investissements, tout en allégeant leurs contrôles. 

    D’autre part, les gestionnaires hospitaliers n’ont pas suffisamment inscrit leurs investissements dans une logique d’efficience et ont fait preuve d’une vision trop optimiste de l’évolution de leurs recettes dans le cadre de la tarification à l’activité. »

    Lire notre décryptage : Tout comprendre des emprunts toxiques en 10 questions

    http://lesmoutonsenrages.fr/2014/04/12/la-situation-financierement-dramatique-des-hopitaux-francais/

  • Electricité : le Conseil d’Etat impose une hausse rétroactive

    Une hausse rétroactive ! Avec une telle formule, ils peuvent vous faire payer tout et n’importe quo i!!!

    Le Conseil d’Etat a contraint vendredi le gouvernement à faire payer une facture d’électricité rétroactive à la plupart des foyers français. Une décision «très regrettable», a commenté la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal, jugeant qu’il fallait «réformer le mode de calcul» des tarifs.

    La Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative, avait déjà pris plusieurs décisions similaires pour le gaz, a cette fois retoqué les tarifs réglementés d’électricité d’EDF pour les particuliers, pour la période allant de fin juillet 2012 à fin juillet 2013.

    En juillet 2012, peu après le retour de la gauche au pouvoir, le gouvernement Ayrault avait limité à 2% l’augmentation de ces tarifs (auxquels souscrivent plus de 28 millions de Français), alors même que la Commission de régulation de l’énergie avait calculé qu’une hausse de 5,7% était nécessaire.

    Vingt-et-un mois plus tard, retour de boomerang: le Conseil d’Etat a jugé que les tarifs «bleus» des particuliers étaient «manifestement inférieurs au niveau auquel ils auraient dû être fixés en application des principes s’imposant aux ministres».

    Ces tarifs «ne permettaient pas de répercuter les hausses prévisionnelles des coûts de production pour l’année 2012», indique-t-il.

    Le Conseil d’Etat a donné deux mois au nouveau gouvernement Valls — la question des tarifs d’énergie est généralement du domaine de compétences de Matignon et des ministères de l’Energie de Ségolène Royal et de l’Economie d’Arnaud Montebourg — pour prendre un nouvel arrêté conforme.

    Surcoût de 20 ou 40 euros

    L’inconnue principale porte désormais sur le niveau de la hausse rétroactive. Le régulateur, la Commission de régulation de l’énergie, avait initialement estimé à 5,7% la hausse nécessaire des tarifs pour les particuliers en 2012, avant de la réévaluer dans un second temps à 9,6%.

    Dans le premier cas, la facture rétroactive moyenne devrait être de l’ordre de 20 euros, de 40 euros dans le second. Cette somme serait probablement lissée sur les prochaines factures.

    Dans sa décision, le Conseil d’Etat se réfère à l’évaluation «prévisionnelle» de la CRE (soit les 5,7%), ce qui privilégie l’hypothèse d’une «petite» hausse.

    Mais l’Anode, le regroupement de petits concurrents d’EDF (Direct Energie, Eni, Lampiris…) à l’origine du contentieux, a d’ores et déjà appelé le gouvernement à prendre en compte «l’ensemble des coûts du passé», qui devront selon elle de toutes façons être réglés un jour ou l’autre.

    «Il est absolument indispensable de solder, dès à présent, la totalité des dettes, en évitant qu’à l’avenir les charges d’hier ne pèsent, à nouveau, sur les factures de demain des Français», écrit l’Anode dans un communiqué où elle salue la «décision logique» du Conseil d’Etat.

    Article complet sur  liberation.fr

    http://lesmoutonsenrages.fr/2014/04/11/electricite-le-conseil-detat-impose-une-hausse-retroactive/#more-61531