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économie et finance - Page 675

  • Goldman Sachs a aidé la Grèce à truquer ses comptes pour mieux spéculer sur son dos !

    Entretien avec Alexandre Leraître réalisé par Nicolas Gauthier

    À en juger de Grèce en état de choc (kontrekulture.com), votre dvd documentaire consacré à la crise grecque et co-réalisé avec David Gendreau, deux faits ressortent : les Grecs ont été plus que légers en s’endettant au-delà du raisonnable, mais la banque Goldman-Sachs aurait comme une sorte de responsabilité, elle aussi. Pouvez-vous faire le point pour nos lecteurs ?

    La banque Goldman Sachs a, en fait, surtout aidé les Grecs à maquiller leurs comptes pour pouvoir entrer dans l’euro. Par la suite, sachant pertinemment que la Grèce ne pourrait pas survivre avec une monnaie trop forte, elle a spéculé sur son effondrement.

    Sur l’endettement, on explique que l’euro l’a largement favorisé puisque cette monnaie, tout en étant néfaste, pouvait s’emprunter à des taux très bas. Les « plans d’aide » ont permis de prolonger ce processus un peu plus longtemps. Donc, au-delà des dérives budgétaires de l’État grec qui sont bien réelles, nous montrons, avec David Gendreau, mon coréalisateur, que le pays a été inclus dans un système qui favorise structurellement les dérives en question.

    Parmi les personnalités rencontrées : à droite, le souverainiste anglais Nigel Farage, président du parti UKIP, et à gauche, le musicien Míkis Theodorákis. Et les deux tiennent aujourd’hui le même discours patriote. Étrange, ou logique ?

    Au-delà des sensibilités de chacun, tous s’accordent à constater que l’Union européenne les prive de l’essentiel de leurs marges de manœuvre. Le vrai clivage se situe plutôt là : entre européisme et souverainisme, plus d’Europe ou plus d’État.

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  • Industrie : Quand la France perd ses fleurons

    Plusieurs groupes tricolores sont récemment allés chercher leur salut à l’étranger, sans provoquer beaucoup d’émoi du côté des pouvoirs publics…

    Alstom lorgné par les Américains , le cimentier Lafarge qui va installer son siège en Suisse,Publicis qui se cherche un double point de chute fiscal à l’étranger pour sceller ses noces avec l’américain Omnicom, PSA Peugeot Citroën qui vient d’accueillir son nouvel actionnaire de référence chinois et jusqu’aux marques de cochonnailles Justin Bridou-Cochonou désormais dans le panier du chinois WH, numéro un mondial du porc : en quelques mois, plusieurs groupes tricolores sont allés chercher, d’une façon ou d’une autre, leur salut à l’étranger.

    N’en déplaise au discours ambiant sur le patriotisme économique, ces opérations se sont souvent conclues sans opposition particulière des pouvoirs publics, voire parfois avec des encouragements officiels.

    A lire aussi : Alstom dans le viseur de l’américain General Electric

    Créé dès 1833 en Ardèche, Lafarge avait jusqu’à présent grandi à coup d’acquisitions à l’étranger (Redland et Blue Circle en Angleterre, Orascom Cement en Egypte…). Mais cette fois-ci, la course à la taille critique passe par une fusion avec son rival suisse Holcim. Une opération qui fait craindre aux syndicats des coupes dans les effectifs en France et qui se soldera par le départ du siège de Lafarge à Zurich, soit hors de l’Union européenne.

    Côté Publicis-Omnicom, où « l’optimisation fiscale » semble tenir une place centrale dans les modalités de la fusion, les deux fiancés ont fait un subtil distinguo entre le siège social du futur géant mondial de la pub, qui atterrirait aux Pays-Bas, et sa « résidence fiscale », qui pourrait revenir au Royaume-Uni. Mais outre le nécessaire aval des autorités françaises, ils doivent aussi recueillir celui des autorités bataves, un point qui semble plus compliqué que prévu, à en croire les récents propos du patron d’Omnicom. Car la Commission de Bruxelles semble, de plus en plus, réticente à voir les Pays-Bas servir d’aimant fiscal à toutes les grandes multinationales européennes.

    Dans d’autres cas, le gouvernement français est moins gêné aux entournures, et n’hésite pas à jouer un rôle actif dans les discussions. Chez PSA, il était même prévu un temps que le Chinois Dongfeng prenne 30 % du capital, à parité avec l’État français. Mais l’amélioration des conditions de marché, fin 2013, a permis de réduire ces parts respectives à 14 %, la famille Peugeot conservant également 14 %.

    Quant à l’électroménager de FagorBrandt, lâché par son ex-actionnaire basque Mondragon, il passe sous pavillon algérien, en l’occurrence le groupe privé Cevital, avec la bénédiction d’Arnaud Montebourg et même un chèque de bienvenue de 47 millions d’euros de l’État français.

    Les Échos

    http://fortune.fdesouche.com/337327-industrie-quand-la-france-perd-ses-fleurons#more-337327

  • Le PS encourage le détournement de fonds

    Malgré ce qu'en dit la presse. Si 55% des Français sont favorables à la dénaturation du mariage, 48% sont favorables à l'adoption par deux personnes de même sexeLa loi Taubira concerne la dénaturation du mariage ET l'adoption.

    Michel Janva

  • Le maire FN d'Hénin-Beaumont baisse les impôts locaux

    Steeve Briois a annoncé une baisse de 10% de la taxe d'habitation, avec effet immédiat. Un foyer sur deux sera concerné par cette mesure, qui va coûter 517.000 euros à la ville, toujours très endettée.

    Il faut rappeler, pour ceux qui n'ont pas suivi nos études sur la gestion économique des villes, que, sous l'ancienne équipe municipale, la taxe d’habitation est passée de 19,6% en 2007 à 24,8% en 2009, soit 26,5% d’augmentation. Les charges financières sont en moyenne 3 fois plus importantes à Hénin-Beaumont que dans les villes de même strate.

    Michel Janva

  • Le maire FN d'Hénin-Beaumont baisse les impôts locaux

    Steeve Briois a annoncé une baisse de 10% de la taxe d'habitation, avec effet immédiat. Un foyer sur deux sera concerné par cette mesure, qui va coûter 517.000 euros à la ville, toujours très endettée.

    Il faut rappeler, pour ceux qui n'ont pas suivi nos études sur la gestion économique des villes, que, sous l'ancienne équipe municipale, la taxe d’habitation est passée de 19,6% en 2007 à 24,8% en 2009, soit 26,5% d’augmentation. Les charges financières sont en moyenne 3 fois plus importantes à Hénin-Beaumont que dans les villes de même strate.

    Michel Janva

  • Pour financer son pacte, Matignon veut piocher dans les cotisations retraites

    Le coup de pouce promis cette semaine par Manuel Valls pour les salariés payés au Smic, pourrait être financé par une partie des cotisations retraites, a expliqué Jean-Claude Mailly à la sortie de son entretien avec le Premier ministre.
    Cela ne devait être qu'une simple prise de contact. Mais si les organisations syndicales défilent depuis ce matin à Matignon, certaines comme Force ouvrière, n'ont pas manqué d'interroger le Premier ministre sur ses intentions. Et en premier lieu, sur la question du pouvoir d'achat. 
    François Hollande avait déminé le terrain en annonçant un "pacte de solidarité" pour compenser son désormais fameux "pacte de responsabilité". Mais dans son discours de politique générale prononcé mardi devant l'Assemblée nationale, Manuel Valls a annoncé une baisse des cotisations salariales "pour les salariés payés au Smic". Sans toutefois en préciser lesquelles, ni l'assiette. 
    "L'Etat compensera" affirme Matignon
    Et c'est justement cette question qu'a posée Jean-Claude Mailly ce vendredi matin à Manuel Valls. Réponse de Matignon: il s'agira des "cotisations vieillesses". Ce qui a fait bondir le secrétaire général de Force ouvrière qui a jugé cette idée "un peu stupéfiante". Les cotisations d'assurance-vieillesse sont partagées entre le salarié et l'employeur. Elles servent de base pour le calcul des droits à la retraite.
    "Quand on demande comment tout ça va être compensé, il n'y a aucune réponse", a déploré Jean-Claude Mailly sur le perron de Matignon, pointant des "risques sérieux pour des prestations sociales". Dans le viseur du syndicaliste, l'avenir d'une partie des cotisations sur les accidents du travail et les maladies professionnelles qui devraient, elles aussi, baisser, a ajouté Jean-Claude Mailly. Pour lui, "le plus simple" auraient été "d'augmenter le Smic" plutôt que de baisser des cotisations sociales et d'"ouvrir le front de la Sécurité sociale". 
    Dans la foulée des déclarations du secrétaire général de Force ouvrière, l'entourage du Premier ministre s'est empressé d'apporter des précisions. D'abord, ces exonérations n'auront "évidemment aucune incidence sur les droits à la retraite de salariés". Enfin, "l'Etat compensera" ces baisses de cotisations a assuré Matignon. Comment ? Il faudra encore patienter. 

    Source : L'Expansion.com avec AFP : http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/pour-financer-son-pacte-matignon-veut-piocher-dans-les-cotisations-retraites_1508086.html

  • Nos otages en Syrie ? Une classique affaire de « gangsterrorisme »…

    Nos quatre journalistes retenus otages en Syrie sont enfin libres. Qui les a enlevés ? Pour quelles raisons, politiques, religieuses, ethniques ou simplement financières ? Et, surtout, y a-t-il eu rançon versée par la France ?

    D’abord, le fondamental. 

    La guerre civile syrienne est la parfaite prolongation de celle qui sévit au Liban voisin (1975-1990), les fondamentaux de cette guerre civile fondatrice valant toujours aujourd’hui. Or, depuis, une constante – en fait, l’unique bouée de sauvetage du régime alaouite des Assad, de père en fils – est celle-ci : un contrôle systématique, au pire une « influence » sur tout groupe terroriste, guérilla, groupe insurgé opérant dans la région. Ce, grâce aux redoutables et forts experts des services spéciaux du régime de Damas. En son temps, ces services ont manipulé des groupes palestiniens, jihadis sunnites, chiites et chrétiens libanais, arméniens chrétiens (ASALA) – même la « légion étrangère » (commandement des opérations spéciales à l’étranger) du FPLP, avec bien sûr Carlos, mais aussi des Japonais, des Allemands, etc. À l’époque, le responsable de ces « opérations spéciales » était le colonel Haïtham Saïd, du SR de l’armée de l’air syrienne.

    Aujourd’hui, les services d’Assad fils opèrent toujours de même – demandez-vous pourquoi des groupes jihadis, mobilisés pour abattre le régime hérétique des Assad, s’entretuent aujourd’hui avec férocité –, pas vraiment l’effet du hasard. Donc, dans la libération d’otages détenus par des fanatiques sunnites, le régime alaouite laïc des Assad joue aussi un rôle…

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