économie et finance - Page 680
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La Barge // Fin de l'Euro: Quelle alternative? (EP 1/4)
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Italie : Kyenge laisse une ardoise de 54.000 euros en voyages et restaurants
127.143,64 euros de voyages, d’hôtels et de restaurants : c’est la note laissée à leurs successeurs par l’ancien Premier Ministre italien, Enrico Letta, et les membres de son gouvernement. Près de la moitié sont dus à l’ex-ministre de l’intégration, la fameuse Italo-congolaise Kyenge-Kashetu : 53.895,47 euros d’impayés à elle toute seule (20.000 euros de plus que le Premier Ministre), dont 42.740,74 euros de frais de transport et 11.154,73 euros de nuitées et de repas.
Les factures de Kyenge correspondent notamment à des déplacements à Turin (pour rencontrer les joueurs noirs de l’équipe italienne de football), à la Mostra de Venise, et surtout en Amérique. En septembre, après escale à New York pour un banquet organisé en son honneur (où, on le présume, elle n’avait pas eu à payer sa part), Madame le ministre s’était rendue en Colombie, à Cali, pour « le sommet mondial des descendants d’Africains ». Elle y était la seule personnalité politique, avec le pasteur américain Jessie Jackson. « Les autres participants étaient des maires, des hommes de lettres, des scientifiques, des musiciens et des sportifs ». « Autant de dépenses, commente Il Giornale, qui devront à présent être réglées avec l’argent des Italiens ».
Ces impayés ne représentent qu’une petite partie des dépenses totales du ministre – le reste a déjà été payé. Franco Bechis, dans Libero, souligne que Kyenge a été l’unique membre du gouvernement Letta à présenter des notes de frais pour ses voyages tous les mois, sans exception, jusqu’à la fin janvier.
Même ensuite, alors qu’elle était censée expédier les affaires courantes jusqu’à la prise de fonction du gouvernement Renzi, Kyenge a épuisé jusqu’à la lie tous les privilèges de sa fonction. Letta avait présenté sa démission le 14 février dernier. Le 18 février, Kyenge est encore allée en voiture officielle, escortée de quatre gardes du corps dans une seconde voiture, habiller son élégante personne dans une boutique de haute couture du centre de Rome. Mais elle n’avait pas pris garde qu’il y avait à quelques mètres une manifestation des commerçants et artisans d’Emilie-Romagne, victimes des tremblements de terre de 2012, auxquels le gouvernement italien n’a jamais versé les aides promises. Reconnue, Kyenge a été copieusement huée aux cris de « Honte, honte ».
Et à présent ? Rassurons-nous, quoique finalement exclue du gouvernement Renzi, Kyenge est à l’abri du besoin. Le Parti Démocrate va la recaser comme tête de liste aux prochaines élections européennes. Elle vient aussi de publier un livre intitulé Ho sognato una strada (« J’ai rêvé un chemin »), pour faire penser à l’inévitable I have a dream de Martin Luther King. L’éditeur est Piemme, du groupe Mondadori, le plus important groupe de presse italien, dont le propriétaire n’est autre que Silvio Berlusconi. « Quelqu’un pourrait se demander, écrit avec une fausse naïveté un journaliste, comment l’ex-ministre a trouvé le temps d’écrire un livre pendant qu’elle était membre d’un gouvernement appelé à affronter une situation d’urgence nationale ». Sans parler du temps passé dans l’avion et au restaurant.
Être une icône antiraciste, c’est décidément le bon plan.
Flavien Blanchon pour Novopress
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Les Français financent les innombrables recours des clandestins
Un article paru dans Nice Provence Info s’émeut du tsunami du nombre de demandes d’aides juridictionnelles par les clandestins, sous lesquelles croulent les tribunaux administratifs, et particulièrement celui de Nice proche de la frontière italienne, au détriment forcément des affaires courantes.
Lors d’une audience qui s’est tenue fin janvier, la Présidente de ce Tribunal a déclaré que le contentieux des étrangers, en hausse constante, représentait 41 % de l’ensemble des contentieux sur Nice, allant même jusqu’à parler de « croissance exponentielle », d’autant que cette hausse spectaculaire s’ajoute à celle liée au DALO montant elle aussi « en puissance », a t-elle précisé.
Un rapport de l’IGA (Inspection Générale de l’Administration), titré « L’évolution et la maîtrise des dépenses de contentieux » et mis en ligne à la fin de l’année 2013, indique que les demandes ont augmenté de plus de 25% en 3 ans, et qu’entre 2008 et 2012 les litiges spécifiques aux ressortissants étrangers ont fait doubler les frais des préfectures, passant de 8,5 à 15,6 millions d’euros. Et ce, d’autant plus que ces étrangers peuvent cumuler une dizaine de contentieux les uns à la suite des autres.
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Publication des comptes des médias : Minute appuie Copé
L'hebdomadaire est d'accord avec la proposition de Jean-François Copé, concernant la presse subventionnée :
"[...] Jean-François Copé veut que « les principaux dirigeants et salariés de ces groupes qui utilisent des fonds publics soient désormais soumis aux mêmes règles et obligations de déclarations d’intérêts et de patrimoine que celles des parlementaires ». Le texte s’appliquerait à tout média percevant des subventions, de la publicité étatique ou de collectivités, etc. Bref, à tout le monde ou presque.
A « Minute », notre position est claire et se résume en un mot: banco ! A l’appel de Copé – « J’appelle toutes celles et tous ceux qui sont, comme moi, attachés à une véritable transparence et à une véritable démocratie à soutenir dès aujourd’hui ma proposition et à faire entendre leur voix » –, nous répondons présent. Et nous appelons tous nos confrères à faire de même. En se mettant quelques instants dans la peau des politiques, quels qu’ils soient. Suivant la voie ouverte, dans les années 1960, par « Le Canard enchaîné », « Minute » et « L’Express », tous les médias se sont peu à peu engouffrés dans l’investigation – ou, pour certains, dans la publication de dossiers pré-fournis mais c’est une autre histoire. La quasi-totalité des médias est maintenant en quête de « révélations » et exige – c’est le terme – des hommes politiques une totale transparence. Les seuls qui ne soient pas sommés de s’expliquer sur leurs liens avec tel groupe de pression, leurs collusions avec telle entreprise ou tel parti politique, leur train de vie: les médias et leurs principaux collaborateurs – leurs dirigeants. La presse n’enquête pas sur la presse. Ou alors à la marge, par « nécessité » économique ou dans un but politique. L’argent coule-t-il moins à flots dans les rédactions, télévisées par exemple, que dans les partis politiques ? Les journalistes en vue, qui n’ont de comptes à rendre à personne, sont-ils moins influencés dans leurs prises de position que les hommes politiques qui, eux, ont au moins à rendre compte à leurs électeurs ? De récentes études d’opinion indiquent que, pour les Français, les journalistes ne sont plus crédibles. Voilà une occasion de regagner un peu du discrédit qui les frappe… à moins, évidemment, que ce soit plutôt l’occasion, pour une partie d’entre eux, de perdre définitivement tout crédit…"
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L’UMP joue la transparence sur sa comptabilité… dès que les magouilles seront terminées
PARIS (Bulletin de réinformation) - L’UMP se trouve mêlée à un nouveau scandale avec des accusations du journal Le Point en raison de prestations surfacturées par des prestataires de communication qui seraient proches de Jean-François Copé. Ce dernier se prétend victime d’une chasse à l’homme et annonce la mise à “disposition de l’intégralité de la comptabilité” de l’UMP.
Il a aussi annoncé déposer une proposition de loi pour soumettre les “principaux dirigeants et salariés des médias” bénéficiant d’aides ou de fréquences attribuées par l’État à des contrôles comparables à ceux des parlementaires. Courageux, mais pas téméraire, il attend l’issue du vote sur ces textes pour mettre à disposition la comptabilité de son parti.
http://fr.novopress.info/158607/lump-joue-transparence-comptabilite-les-magouilles-seront-terminees/
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Les USA sont prêts à soutenir économiquement l’Ukraine
Les Etats-Unis sont prêts à apporter “autant de soutien que nécessaire” à l’Ukraine pour l’aider à restaurer sa stabilité financière, dans le cadre d’un programme du FMI accompagné de réformes, a assuré dimanche le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew.
“Les Etats-Unis sont prêts à travailler avec leurs partenaires bilatéraux et multilatéraux pour fournir à l’Ukraine autant de soutien que nécessaire pour restaurer la stabilité financière et le retour à la croissance économique, si le nouveau gouvernement met en place les réformes nécessaires“, a dit M. Lew, selon le texte d’un discours qu’il devait prononcer lors de la conférence annuelle du groupe de pression américain pro-israélien AIPAC.
L’Américain a précisé qu’un programme du Fonds monétaire international (FMI) devrait être “le coeur” d’un éventuel plan d’aide international. “Les Etats-Unis sont prêts à compléter l’aide du FMI pour rendre la mise en oeuvre fructueuse des réformes plus probable et amortir l’impact des réformes sur les Ukrainiens vulnérables“, a-t-il ajouté.M. Lew a souligné avoir parlé plusieurs fois au Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, qui lui a assuré que son gouvernement était “prêt à prendre les mesures nécessaires pour construire une base solide pour l’économie, y compris des réformes de marché urgemment nécessaires“.
Les nouvelles autorités ukrainiennes, qui ont succédé au président déchu Viktor Ianoukovitch, ont lancé jeudi un appel à l’aide du FMI, qui s’est aussitôt déclaré “prêt à y répondre“. Les discussions sur un plan d’aide ne devaient toutefois débuter que la semaine prochaine.
Parallèlement, l’Ukraine est en train de perdre le contrôle de la Crimée, alors que la Russie a décidé d’y déployer ses troupes, provoquant l’une des plus graves crises avec l’Occident depuis la fin de la Guerre froide.
M. Lew a réaffirmé dimanche que Washington surveillait “de près” et “avec grande inquiétude” la situation en Ukraine, répétant des propos du président Barack Obama selon lesquels “la claire violation par la Russie de la souveraineté et de l’intégrité du territoire de l’Ukraine est une violation de la loi internationale“.
AFP (via Bilan)
http://fortune.fdesouche.com/331341-les-usa-sont-prets-soutenir-economiquement-lukraine
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Olivier Delamarche : « La Chine suit le même chemin que le Japon des années 90 »
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Pompe aspirante
Lu ici :
"la police parisienne a réussi a démanteler un réseau d'immigrés clandestins qui se faisaient passer pour des malades afin de bénéficier d'un titre de séjour provisoire et de médicaments remboursés par la Sécurité sociale.
Les immigrés concernés prétendaient souffrir d'une grave maladie, incurable dans leur pays natal, afin de pouvoir rester en France et d'utiliser les services sociaux. Les fraudeurs ont donc utilisé à chaque fois un vrai malade qui a ainsi passé des dizaines d'examens médicaux en présentant à chaque fois un dossier rempli sous une nouvelle identité, correspondant au nom d'un clandestin. Les fraudeurs faisaient payer leurs services 3.000 euros, tandis que les médicaments étaient revendus au marché noir." -
Myret Zaki répond à nos questions en vue d'une potentielle nouvelle conférence avec Etienne Chouard
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Rome, la grande faillite
Le néo-gouvernement de Matteo Renzi vient d’adopter en urgence un décret-loi, « Salva Roma », pour sauver le budget de la capitale italienne au bord de la faillite.
Il était très énervé, Matteo Renzi, la semaine dernière : son compagnon de route du PD (Partito Democratico, gauche), le maire de Rome Ignazio Marino, menaçait de bloquer les services municipaux de la ville – éclairage et transports publics, voirie – et de présenter sa démission (c’était plutôt une bonne nouvelle) si le gouvernement ne volait pas à son secours.
Prendre en otages les Romains qui n’en peuvent plus et, au passage, menacer de saboter les canonisations de Jean Paul II et Jean XXIII, pour lesquelles sont attendus des millions de catholiques fin avril : la stratégie d’Ignazio Marino, le Delanoë local, a payé. Le gouvernement de Matteo Renzi, arrivé au pouvoir sans élections mais à coups de promesses d’allégements fiscaux, ...