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économie et finance - Page 680

  • Le silence et la trahison qui valaient 3 milliards de dollars

    Mais pourquoi donc l’Arabie saoudite a t-elle décidé d’équiper l’Armée libanaise de 3 milliards d’armement français, alors que durant les dernières semaines ses relais au Liban ne cessaient de dénoncer le slogan « Peuple-Armée-Résistance » et de mettre en cause la collusion entre militaires et Hezbollah ? Et si cette soudaine générosité était le prix du silence libanais, celui de l’oubli des centaines de victimes du terrorisme saoudien au pays du Cèdre, et de la trahison française de ses engagements au Proche-Orient ?

    La visite de François Hollande —accompagné de 30 patrons de grandes entreprises— en Arabie saoudite, les 29 et 30 décembre 2013, devait porter principalement sur des questions économiques et sur l’avenir de la Syrie et du Liban. Les questions de politique internationale devaient être discutées à la fois entre Français et Saoudiens, mais aussi en présence de leaders libanais, le président Michel Sleiman et l’ancien Premier ministre libano-saoudien Saad Hariri (considéré comme membre biologique de la famille royale), ainsi que le président de la Coalition nationale syrienne, le Syro-Saoudien Ahmad Assi Jarba [1]

    Au cours de la visite, l’Arabie saoudite annonça soudainement offrir 3 milliards de dollars d’armement français à l’Armée libanaise. Cette générosité intervient hors du calendrier pré-établi, alors qu’une conférence internationale doit, en février ou mars, collecter de l’argent pour le Liban en général et son armée en particulier. Jamais le Liban n’avait reçu un tel don.

    L’annonce a été faite solennellement par le président libanais, Michel Sleiman. Ce général, qui était devenu chef d’état-major de l’Armée libanaise pour que d’autres n’accèdent pas à ce poste, a été imposé président pour les mêmes raisons par la France et le Qatar. Son élection par le Parlement est anticonstitutionnelle (article 49 [2]) et ses fonctions ne lui furent pas remises par son prédécesseur, mais par l’émir du Qatar. Lors de son intervention télévisée au peuple libanais, le président Sleiman se réjouit du « makrouma » royal, c’est-à-dire du don que le souverain avait fait à son serviteur et, de manière incongrue, il conclut par un « Vive l’Arabie saoudite ! ».

    Cette annonce a été vivement saluée par l’ancien Premier ministre Saad Hariri qui s’est efforcé d’y voir le premier pas vers un futur désarmement du Hezbollah.

    La décision de Riyad ne peut que surprendre : en effet, au cours des derniers mois, le camp pro-saoudien du 14-Mars, Saad Hariri en tête, n’a cessé de critiquer la proximité entre l’Armée et le Hezbollah.

    Dans les jours suivants, une vaste campagne d’affichage sur les murs de Beyrouth célébrait l’amitié entre le Liban et l’Arabie saoudite, qualifiée de « Royaume du Bien » (sic).

    À vrai dire, cette affaire n’a aucun sens.

    Pour la comprendre, il aura fallu attendre quelques jours.

    Le 1er janvier 2014, soit quatre jours après l’annonce saoudienne, on apprenait que l’Armée libanaise avait arrêté Majed al-Majed, un ressortissant saoudien chef des Brigades Abdallah Azzam, une branche d’Al-Qaida au Liban.

    Mais on apprenait un peu plus tard que cette arrestation avait eu lieu grâce à une alerte de l’Agence de renseignement de la Défense états-unienne (DIA), le 24 décembre. Washington avait alors informé l’Armée libanaise que Majed al-Majed venait d’être hospitalisé pour subir une dialyse. L’Armée libanaise fut rapide à le localiser à l’hôpital Makassed, et l’aurait arrêté lors de son transport en ambulance vers Ersal, le 26 décembre, c’est-à-dire trois jours avant l’annonce saoudienne.

    Durant plus d’une semaine, l’arrestation du leader d’Al-Qaida au Liban fut un secret d’État. Le Saoudien était officiellement recherché par son pays pour terrorisme, mais officieusement il était considéré comme un agent des services de renseignement saoudiens placé sous les ordres directs du prince Bandar Ben Sultan. Il avait reconnu publiquement avoir organisé de nombreux attentats, dont celui contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth, le 19 novembre 2013, qui avait fait 25 morts. C’est pourquoi, l’Armée libanaise informa Riyad et Téhéran de sa prise.

    Parmi les affaires intéressant le Liban, Majed el-Majed joua un rôle important dans l’organisation d’une armée jihadiste, le Fatah al-Islam.
    En 2007, ce groupe tenta de soulever les camps palestiniens du Liban contre le Hezbollah et de proclamer un émirat islamique au Nord du pays. Cependant, son commanditaire, l’Arabie saoudite, le laissa tomber sans préavis à la suite d’une rencontre entre le président Ahmadinejad et le roi Abdallah. Furieux, les jihadistes se présentèrent eux-mêmes en armes à la banque des Hariri pour y être payés. Après quelques affrontements, ils se replièrent au camp de Nahr el-Bared, dont l’Armée libanaise fit le siège. À l’issue de plus d’un mois de combats, le général Chamel Roukoz [3] donnait l’assaut et les écrasait. Durant cette guerre anti-terroriste, l’Armée libanaise perdit 134 soldats [4].

    Majed al-Majed était en contact personnel, direct et secrets, avec de nombreux dirigeants politiques arabes et occidentaux. Devant les enquêteurs, il a eu le temps de confirmer son appartenance aux services secrets saoudiens. Il est clair que ses aveux pouvaient être de nature à bouleverser la politique régionale. Particulièrement s’il avait incriminé l’Arabie saoudite ou le 14-Mars libanais.

    Le vice-président de la Commission parlementaire iranienne de la Sécurité nationale évoquait une proposition saoudienne de 3 milliards de dollars pour ne pas enregistrer les aveux de Majed al-Majed et pour l’extrader vers Riyad [5]. Le quotidien Al-Akhbar, avançait que le détenu était de toute manière en danger de mort et risquait d’être supprimé par ses commanditaires pour s’assurer qu’il ne parle pas [6].

    Le lendemain de cet éditorial, l’Armée libanaise annonçait sa mort. Le corps de Majed el-Majed était autopsié, mais contrairement à la procédure pénale, par un seul médecin. Celui-ci concluait à un décès des suites de sa maladie. Sa dépouille était transférée en Arabie saoudite et enterrée en présence de sa famille et de celle des Ben Laden.

    L’Iran exige des explications plus claires du Liban sur l’arrestation et la mort de Majed al-Majed. Mais sans trop d’insistance car le président Rohani tente par ailleurs de se rapprocher de l’Arabie saoudite.

    C’est la sixième fois que le chef d’une organisation terroriste pro-saoudienne opérant au Liban échappe à la justice. Ce fut ainsi le cas de Chaker Absi, d’Hicham Kaddoura, d’Abdel Rahmane Awadh, d’Abdel Ghani Jawhar et plus récemment d’Ahmad al-Assir.

    Quoi qu’il en soit, si le roi Abdallah a bien déboursé 3 milliards de dollars, bien peu arriveront à l’Armée libanaise.
    - Premièrement, cette somme inclut traditionnellement les « libéralités » royales à ceux qui ont servi le souverain. Ainsi, conformément au Protocole, le président Michel Sleiman a t-il immédiatement reçu, à titre personnel, 50 millions de dollars, et le président François Hollande une somme proportionnelle à sa fonction, dont on ignore le montant ainsi que s’il l’a acceptée ou non. Le principe saoudien de la corruption s’appliquera identiquement à tous les dirigeants et hauts-fonctionnaires libanais et français qui ont participé et participeront à la transaction.
    - Deuxièmement, l’essentiel de la somme sera versé au Trésor public français, charge à la France de transférer au Liban des armes et de la formation militaire. Il s’agit là de la rétribution de l’engagement militaire secret de la France, depuis 2010, pour fomenter des troubles en Syrie et renverser l’alaouite Bachar el-Assad que le Serviteur des Deux Saintes Mosquées ne peut accepter comme président d’une terre à majorité musulmane [7]. Cependant, comme il n’existe pas de catalogue des prix, Paris évaluera selon son bon vouloir ce que représente cette donation. De même que Paris choisira le type d’armes et de formation qu’il donnera. D’ores et déjà, il n’est pas question de fournir de matériel qui puisse ultérieurement être utilisé pour résister efficacement à l’ennemi principal du Liban, Israël.
    - Troisièmement, si cet argent n’est pas fait pour aider l’Armée à défendre le pays, c’est qu’il est destiné au contraire à la diviser. L’Armée libanaise était jusqu’ici le seul corps à la fois intègre et multi-confessionnel du pays. Les formations qui seront dispensées par la France viseront à « franciser » les officiers, plus qu’à leur transmettre un savoir-faire. L’argent restant sera utilisé à construire de belles casernes et à acheter de belles voitures de fonction.

    Toutefois, la donation royale risque de ne jamais parvenir du tout au Liban. En effet, selon l’article 52 de la Constitution [8], pour être perçu, le don doit être approuvé d’abord par le Conseil des ministres, puis soumis au Parlement. Or, le cabinet démissionnaire de Najib Mikati ne s’est pas réuni depuis 9 mois et n’a donc pas pu transmettre cet accord au Parlement pour qu’il le ratifie.

    Présentant l’accord aux Libanais, le président Michel Sleiman a cru bon de préciser, sans qu’on lui demande, que les négociations de Riyad n’ont aucunement porté sur un possible ajournement de l’élection présidentielle et une prorogation de son mandat, ni sur la composition d’un nouveau gouvernement. Cette précision fait sourire, tant il est évident que ces points étaient au centre des discussions.

    Le président s’est engagé auprès de ses interlocuteurs saoudiens et français à former un gouvernement de « technocrates », sans chiites, ni druzes, et à l’imposer au Parlement. Le terme « technocrate » s’applique ici à de hauts-fonctionnaires internationaux qui ont fait leur carrière à la Banque mondiale, au FMI etc. en montrant leur docilité à la doxa états-unienne. Il faut donc comprendre que le gouvernement sera composé de pro-US, dans un pays où la majorité résiste à l’Empire. Mais ne peut-on pas se trouver une majorité au Parlement avec 3 milliards de dollars ?

    Malheureusement, le prince Talal Arslane, héritier des fondateurs de la principauté du Mont-Liban au XIIe siècle et président du Parti démocratique, a immédiatement pris à parti le président Sleiman en lui rappelant que, conformément à l’Accord de Taëf [9], l’Exécutif est aujourd’hui le monopole du Conseil des ministres [10] et que celui-ci doit refléter la composition confessionnelle du pays [11]. Dès lors, un gouvernement de technocrates constitue une violation de cet accord et le président Sleiman serait considéré comme un putschiste, indépendamment de sa capacité à corrompre le Parlement.

    L’affaire ne se termine probablement pas là : le 15 janvier, l’Armée libanaise arrêtait dans un raid à la frontière syrienne, Jamal Daftardar, un des lieutenants de Majed al-Majed.

    Le président François Hollande sera certainement désolé de l’échec de son homologue libanais à vendre son pays pour 50 millions de dollars, mais vu de Paris, la seule chose qui compte c’est la répartition des 2 995 000 000 dollars restants.

    [1] Ahmad Assi Jarba est membre de la tribu bédouine des Chamar, dont le roi Abdallah est issu. Avant les événements, il avait été condamné pour trafic de drogues en Syrie. Les Chamar sont des nomades qui évoluent dans le désert d’Arabie et de Syrie.

    [2] « Les magistrats et les fonctionnaires de la première catégorie ou son équivalent dans toutes les administrations publiques, établissements publics et toute autre personne morale de droit public ne peuvent être élus au cours de l’exercice de leur fonction et durant les deux années qui suivent la date de leur démission et de la cessation effective de l’exercice de leur fonction ou de la date de leur mise à la retraite. »

    [3] Le général Roukoz, sans aucun doute le militaire le plus prestigieux du Liban, aurait dû être nommé chef d’état-major. Mais il se trouve être le gendre du général Michel Aoun, président du Courant patriotique libre, allié au Hezbollah.

    [4] « Le dossier des mercenaires du Fatah al-Islam est clos », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 août 2007.

    [5] “S. Arabia Offers $3bln to Lebanon In Return for Infamous Terrorist”, Fars News, 4 janvier 2014.

    [6] “Don’t Let Majed al-Majed Be Killed” par Ibrahim al-Amin, Al-Akhbar (version anglaise publiée le 4 janvier 2014).

    [7] Depuis la signature du Traité de Lancaster House, la France et le Royaume-Uni sont intervenus en Libye et en Syrie pour y organiser de pseudos-révolutions et en renverser les États. Toutefois, l’opération syrienne s’avérant être un échec, Londres s’en est retirée, tandis que Paris continue à soutenir activement la « Coalition nationale » dirigée par le Saoudo-syrien Ahmad Assi Jarba.

    [8] « Le Président de la République négocie les traités et les ratifie en accord avec le Chef du gouvernement. Ceux-ci ne seront considérés comme ratifiés qu’après accord du Conseil des ministres. Le Gouvernement en informe la Chambre des députés lorsque l’intérêt du pays et la sûreté de l’État le permettent. Les traités qui engagent les finances de l’État, les traités de commerce et tous les traités qui ne peuvent être dénoncés à l’expiration de chaque année ne peuvent être ratifiés qu’après l’accord de la Chambre des députés. »

    [9] « Accord de Taëf », Réseau Voltaire, 23 octobre 1989.

    [10] « Le Conseil des ministres représente le pouvoir exécutif »

    [11] « Tout pouvoir qui contredit la charte de vie commune est illégitime et illégal ».

  • Mesures d'urgences : l'UMP "oublie" la famille

    Le conseil national de l’UMP doit arrêter aujourd'hui les grandes mesures d’urgence pour l’alternance. Or, pas une seule ne concerne la famille. Hervé Mariton explique

    "J’ai proposé que nous fassions état de nos propositions sur la famille, de notre vision du modèle familial. Mais je me suis incliné devant le sentiment majoritaire : l’UMP a considéré qu’il ne fallait pas cliver trop fort, trop tôt, que la question n’était pas suffisamment stabilisée pour que nous l’abordions dès ce conseil national. Mais nous y reviendrons, je m’y engage. Les sujets liés aux valeurs sont centraux dans le débat politique. L’UMP est trop prudente sur ces questions : j’assume par exemple le mot «abrogation»de la loi Taubira. Je manifesterai le 2 février avec «La manif pour tous», car plus François Hollande donnera le sentiment d’être aimable à l’égard des entreprises, plus, en contrepartie, il offrira sur les questions sociétales des gages à EELV, à la gauche du PS et à l’ultragauche."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le libéralisme contre les Peuples

    La culture industrialisée formate les esprits 
    A la fin du XXe siècle, il était devenu impossible de poursuivre la réalisation de profits dans les pays civilisés sans attenter à la conscience des consommateurs solvables par l’industrie culturelle (cinéma, musique, art et ainsi de suite). On est passé à la consommation culturelle à cours forcé.

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    Qu’en « libéralisme », la crétinisation par la culture industrialisée soit désormais obligatoire ne heurte pas du tout les consciences. C’est dire ce qu’est réellement le « libéralisme » : une terrifiante aliénation généralisée par une économie de gros argent, une économie accaparée. On observe la généralisation de nouveaux types de mentalités. Mais ces mentalités donnent l’étrange impression d’être comme induites automatiquement, téléguidées.
    L’industrie culturelle peut-elle « fabriquer » et former à distance des types humains ? En tous cas, sont apparus en quelques années notamment le masochiste occidental ahuri d’une part et l’immigré rebelle crétin d’autre part. Ahuri et crétin qui ne savent précisément pas comment ils sont formés et à quels mécanismes politiques et économiques ils participent. Ces types humains totalement mécanisés sont bel et bien des fabrications.
    Explication. Les bourgeois de la « nouvelle gauche », les bourgeois du catholicisme social, les petits bourgeois convertis à l’activisme mondialiste, les artistes et cultureux participent tous du capitalisme culturel et de son prosélytisme. Populations ahuries, méchantes, hargneuses, ne comprenant pas leur triste état mental et développant une haine insensée vis-à-vis du petit peuple français.

    Les industries culturelles en France :

    Jacques-Yves Rossignol

    http://metamag.fr/

  • Une annonce importante sera faite à l'issue du Jour de Colère

    Communiqué du Jour du Colère :

    "La préfecture de police a rendu son verdict : les manifestants du Jour De Colère n’auront pas le droit de défiler dimanche 26 janvier jusqu’à la place de l’Opéra, comme nous l’avions demandé depuis le 7 janvier dernier.

    C’est donc de la place de la Bastille jusqu’à la place Vauban que nous marcherons, avec un motif de colère supplémentaire, celui d’une nouvelle atteinte à nos libertés.

    Menaces prétendues de troubles à l’ordre public, zones difficiles à sécuriser, lieux sensibles à proximité : ces arguments sont de faux prétextes. La police de Manuel Valls se range une fois de plus du côté des censeurs. Liberté d’expression ? Droit à manifester ? Ces mots ne veulent plus dire grand-chose aujourd’hui dans la France de François Hollande.

    Alors nous marcherons, déterminés, pour dire notre colère. Nous la crierons sur la place Vauban comme nous l’aurions criée sur la place de l’Opéra. De même, nous ne cèderons pas aux éventuelles provocations policières par lesquelles l’Etat entend justifier la condamnation des Français qui refusent une politique injuste : Manuel Valls n’aura pas raison du Jour De Colère.

    Outre cette interdiction arbitraire, il semble que la préfecture ait dévoilé publiquement des informations personnelles sur les organisateurs de la manifestation. A l’atteinte aux libertés s’ajoute une atteinte à la vie privée de certains militants du Jour De Colère.

    C’est pourquoi notre avocat vient d’adresser une lettre au préfet de police, pour signaler ces manquements grave à la déontologie.

    A deux jours de la manifestation, ce changement de programme est une difficulté supplémentaire à surmonter sur le plan logistique mais nos équipes sont déjà mobilisées pour que le Jour De Colère soit historique.

    Le trajet sera plus long que prévu, merci donc d’être à 14h au plus tard place de la Bastille pour que le cortège puisse partir rapidement. N’oubliez pas vos drapeaux français, sifflets, mégaphones et cornes de brumes… pour vous faire entendre.

    Enfin, une annonce importante sera faite en fin de manifestation, à l’issue de l’intervention des porte-paroles du Jour De Colère. Nous vous invitons dès maintenant à prévoir de rester jusqu’au bout !

    La coagulation redoutée par François Hollande voit le jour et notre colère ne se taira pas tant qu’il n’aura pas démissionné. RDV le 26 janvier dès 13h30 place de la Bastille !

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/une-annonce-importante-sera-faite-%C3%A0-lissue-du-jour-de-col%C3%A8re.html

  • Les Français rognent sur leur budget santé

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – L’explosion fiscale conjuguée à une inflation générée par l’euro a eu raison des dépenses de santé des Français.

    Selon une étude, le budget moyen d’un Français a baissé de 8 % pour l’année 2013. Les auteurs de l’enquête dressent un constat alarmant : « Que les Français renoncent de plus en plus aux soins et recherchent plus systématiquement des solutions alternatives, en France comme à l’étranger, pour optimiser leur budget et réduire leurs dépenses ». Les postes de dépenses les plus contraints par cette rigueur budgétaire concernent au premier chef les lunettes, les lentilles et les prothèses dentaires. 45 % des personnes interrogées déclarent avoir renoncé à en acheter.

    Pour pallier le manque de moyens, les Français se tournent malgré eux vers les traitements génériques. Ces médicaments bien que peu onéreux ne proposent pas toutes les garanties en termes de qualité et sécurité lorsqu’ils sont fabriqués dans des pays qui ne répondent pas aux critères européens, et notamment français.

    http://fr.novopress.info/153850/les-francais-rognent-budget-sante/

  • En trois ans, près de 900.000 personnes sont devenues pauvres en France

    En 2011, 8,7 millions de personnes vivaient en-dessous du seuil de pauvreté, qui s’élevait à 977 euros par mois. Soit 893.000 de plus qu’en 2008. Les chômeurs et les jeunes sont les populations les plus fragiles.

    Les conséquences de la crise de 2008-2009 se précisent au fil du temps. On connaissait déjà les effets de la crise sur l’activité – le PIB a reculé de 2,5% en 2009 selon l’Insee -, sur les défaillances d’entreprises – 65.000 en 2009, un record – et sur les destructions d’emplois qui se sont élevées à 331.000 en 2009 selon une étude du Trésor. Une étude de l’Insee publiée ce lundi nous éclaire sur l’impact de la crise sur la pauvreté.

    Seuls les plus aisés voient leur niveau de vie augmenter

    Selon l’enquête Revenus fiscaux et sociaux, le niveau de vie médian des Français s’est stabilisé entre 2010 et 2011 à 19.550 euros annuels. Les 10 % des personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10.530 euros par an. Les 10 % les plus aisés disposent d’au moins 37 450 euros par an, soit 3,6 fois plus. En 2011, les niveaux de vie ont augmenté uniquement pour la moitié la plus aisée de la population. En revanche, pour la moitié la plus modeste, ils reculent, mais moins que les deux années précédentes.

    Résultat, le taux de pauvreté, c’est-à-dire la proportion de personnes dont le niveau de vie se situe en-dessous du seuil du niveau de pauvreté, progresse de 0,3 point pour s’établir à 14,3%. A titre de comparaison, il atteignait 13% en 2008. En 2011, le seuil mensuel de pauvreté, qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, s’établissait à 977 euros mensuels en 2011, contre 985 euros en 2008.

    ” Cette hausse est la troisième consécutive, même si elle est plus modérée que celles enregistrées lors des deux années précédentes “, observe l’Insee. Résultat, 8,7 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté en 2011 contre 7,8 millions en 2008. Soit 900.000 personnes supplémentaires !

    Les chômeurs et les jeunes, les plus fragiles

    Qui sont les populations les plus touchées par la montée de la pauvreté ? La pauvreté s’accroît davantage parmi les chômeurs et les jeunes âgés de 18 à 29 ans. ” Dans un contexte où le chômage est resté relativement stable en moyenne annuelle entre 2010 et 2011, la diminution du niveau de vie des chômeurs provient en partie de l’augmentation des durées de chômage. Elle s’accompagne d’une légère hausse du nombre de ceux qui ne perçoivent plus d’indemnisation. (…) Par ailleurs, les revalorisations des allocations chômage ont été inférieures à l’inflation “, explique l’Insee.

    L’augmentation des difficultés financières de jeunes s’explique par le fait que la part des jeunes ayant un emploi recule (- 1,4 point à 55,4 %) et aussi parce qu’ils sont proportionnellement plus souvent au chômage (+ 0,4 point à 12,2 %) ou inactifs (+ 0,9 point à 32,3 %). ” En outre, ceux qui ont un emploi en 2011 sont plus souvent en contrat à durée limitée ou à temps partiel qu’en 2010.”

    La Tribune

    http://fortune.fdesouche.com/325962-en-trois-ans-pres-de-900-000-personnes-sont-devenues-pauvres-en-france#more-325962

  • La République est devenue la propriété privée d'un groupe

    Tribune d'Henri Hude dans Le Figaro (cliquer sur l'image pour l'agrandir) :

    Article HH, Le Figaro, 23 janvier 2014

     

    Michel Janva

  • Et pendant ce temps, la trahison finale se prépare

    Pendant que la face PS de l'oligarchie de trahison tente de terroriser les opposants à ses ultimes transgressions, en coulisse les tractations vont bon train pour livrer définitivement les ultimes restes de nos patries à la finance apatride, en levant les dernières régulations qui s'opposent à la toute puissance de Mamon. Dans ce domaine aussi, on assiste à la réalisation finale d'intentions échaffaudées de longue date. Le Monde Diplomatique fait sur les négociations de l'accord de partenariat transatlantique un point de situation très intéressant et précis, repris par Fortune de souche. Extraits.

    "Parce qu’elles visent à brader des pans entiers du secteur non marchand, les négociations autour de l’APT et du TPP se déroulent derrière des portes closes. Les délégations américaines comptent plus de six cents consultants mandatés par les multinationales, qui disposent d’un accès illimité aux documents préparatoires et aux représentants de l’administration. Rien ne doit filtrer. Instruction a été donnée de laisser journalistes et citoyens à l’écart des discussions : ils seront informés en temps utile, à la signature du traité, lorsqu’il sera trop tard pour réagir."

    "Officiellement, ce régime devait servir au départ à consolider la position des investisseurs dans les pays en développement dépourvus de système juridique fiable ; il leur permettait de faire valoir leurs droits en cas d’expropriation. Mais l’Union européenne et les Etats-Unis ne passent pas précisément pour des zones de non-droit ; ils disposent au contraire d’une justice fonctionnelle et pleinement respectueuse du droit à la propriété. En les plaçant malgré tout sous la tutelle de tribunaux spéciaux, l’APT démontre que son objectif n’est pas de protéger les investisseurs, mais bien d’accroître le pouvoir des multinationales."

    Exemple

    "Les normes de qualité dans l’alimentation sont elles aussi prises pour cible. L’industrie américaine de la viande entend obtenir la suppression de la règle européenne qui interdit les poulets désinfectés au chlore. A l’avant-garde de ce combat, le groupe Yum !, propriétaire de la chaîne de restauration rapide Kentucky Fried Chicken (KFC), peut compter sur la force de frappe des organisations patronales. « L’Union autorise seulement l’usage de l’eau et de la vapeur sur les carcasses », proteste l’Association nord-américaine de la viande, tandis qu’un autre groupe de pression, l’Institut américain de la viande, déplore le « rejet injustifié [par Bruxelles] des viandes additionnées de bêta-agonistes, comme le chlorhydrate de ractopamine ».

    La ractopamine est un médicament utilisé pour gonfler la teneur en viande maigre chez les porcs et les bovins. Du fait de ses risques pour la santé des bêtes et des consommateurs, elle est bannie dans cent soixante pays, parmi lesquels les Etats membres de l’Union, la Russie et la Chine. Pour la filière porcine américaine, cette mesure de protection constitue une distorsion de la libre concurrence à laquelle l’APT doit mettre fin d’urgence."

    Préparer ce genre de chose, en trahissant les principes démocratiques que l'on proclame par ailleurs, c'est de la trahison. Contribuer à ces projets fondamentalement contraires au Bien Commun, autre expression de la culture de mort, c'est de la collaboration de la pire espèce, pire que celle des "heures les plus sombres", car aucun pistolet n'est posé sur la tempe des Collabos d'aujourd'hui.

    Et la collaboration, un jour ou l'autre, ça se paie.

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/et-pendant-ce-temps-la-trahison-finale-se-pr%C3%A9pare.html

  • La gauche veut mettre la femme aux travaux forcés

    Lu dans L'Homme Nouveau :

    "L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) estimait à 2,1 millions le nombre de femmes au foyer en 2011, contre 3,5 millions en 1991. [...] Le premier motif invoqué par celles ayant cessé de travailler pour rester à la maison est la fin d’un contrat précaire, alors qu’il y a 20 ans les « raisons personnelles » primaient à 59 %, selon cette étude publiée l’an dernier. Elles ne sont plus que 21 % en 2011 à faire valoir ce choix personnel derrière la raison purement économique : la fin d’un CDD (35 % contre 10 % en 1991). [...]

    La vérité est que beaucoup de mères seraient heureuses d’éduquer leurs propres enfants et s’y épanouiraient pour le bien commun de tous si on leur attribuait un statut digne de ce nom. Mais un certain conditionnement idéologique les en dissuade en même temps qu’une politique (anti-)familiale, allergique au salaire maternel, les condamne aux travaux forcés. Il n’y a pas si longtemps, 80 % des femmes travaillant rêvaient aussi d’avoir un enfant de plus mais en étaient empêchées en raison des conditions matérielles et financières présumées.

    N’est-ce pas Nicolas Sarkozy lui-même qui avait parlé d’un « immense gâchis » (sic) à propos des mères qui préfèrent éduquer leurs tout-petits à la maison plutôt que d’aller travailler ? Parité idéologique oblige ! Comme si ces mères n’exerçaient pas le plus beau métier qui soit ! Plutôt que de leur attribuer une allocation parentale de libre choix, l’État préfère aider exclusivement les femmes qui travaillent en payant très cher des assistantes maternelles et des crèches pour garder les enfants des autres. Élever des enfants est un emploi sauf si ce sont les vôtres !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/