Conseiller économique de Marine Le Pen et tête de liste du Front national aux élections européennes (région Centre), Bernard Monot estime que le nouveau premier ministre est dans une impasse.
LE FIGARO. - Vous estimez que le nouveau gouvernement de Manuel Valls se trouve dans une impasse économique. Pourquoi ?
Bernard MONOT. - Le premier problème est celui de la compétitivité de la France, mais aussi celle de l'Europe. Aujourd'hui, le monde entier est en situation de dévaluation compétitive - que ce soit au niveau du dollar, du yen ou de la livre sterling - et seuls les pays de la zone euro ne peuvent pas agir sur le taux de leur monnaie. Tous les gains de compétitivité que nous pourrions imaginer via les sacrifices des Français (réductions de prestations et hausses d'impôts) permettront au mieux de gagner 4%, mais cela ne vaudra jamais une dévaluation interne de la monnaie, qui permettrait de gagner immédiatement 20% de gains de compétitivité. C'est cela qui pourrait entraîner une reprise économique et un retour à l'emploi.
Vous vous interrogez également sur la possibilité pour ce gouvernement de désendetter la France. Pourquoi ?
Comment vont-ils pouvoir désendetter le pays ? La dette ne cesse de croître depuis quarante ans. Quant aux déficits, cela fait trente ans que la France n'a pas de budget en excédent. Malgré tous les efforts, et même si l'on atteignait un déficit zéro, nous n'avons pas encore commencé à rembourser un seul euro du stock de dette. Je rappelle que nous allons atteindre 2000 milliards d'euros !
Que pensez-vous du pacte de responsabilité ?
C'est la tenue de camouflage de l'austérité. Il faudra bien trouver les 50 milliards d'euros quelque part. En 2012, nous avions modélisé l'irrémédiable évolution de la dette publique et prévu sa croissance suivant cette politique ultra-libérale.
Que répondez-vous à ceux qui observent pourtant des signes de reprise en Europe, comme en Espagne par exemple ?
Peut-on appeler cela une reprise, dans ce pays, quand le système bancaire européen privé est au bord du gouffre ? On a oublié aussi l'ensemble des pertes non résorbées depuis la crise de 2008 et qui sont passées hors bilan. Si les banques ne se prêtent pas entre elles aujourd'hui, c'est bien qu'il existe un risque majeur de défaut. On met en place l'union bancaire de toute urgence parce qu'on sent que certaines banques risquent de basculer.
Quels sont les principaux défis pour Manuel Valls ?
D'abord l'emploi. Avec une inflation aussi basse, le chômage ne peut qu'exploser. C'est l'analyse faite par le FN en posant la problématique de l'euro. En taux réel, cette inflation n'a jamais été aussi basse depuis très longtemps. Actuellement, la zone euro est à 0,5% d'inflation. Nous ne sommes donc pas loin de passer en déflation, synonyme de catastrophes sociales. Le deuxième défi sera celui du pouvoir d'achat des Français qui va diminuer. Dans le prolongement, on peut imaginer les problèmes de sécurité apparaissant dans un pays qui s'appauvrit.
Comment analysez-vous cette nomination à Matignon ?
J'ai l'impression de voir un gouvernement de cohabitation entre un président social-démocrate et un Manuel Valls qui pourraient très bien faire partie du personnel de l'UMP. La politique macroéconomique de cette coalition UMPS sera la feuille de route d'une Union européenne inféodée aux marchés financiers.
Selon vous, quelles actions prioritaires la France devrait-elle lancer sans attendre ?
Ouvrir un sommet de la zone euro avec les dix-huit pays membres. Il faut mettre sur la table le problème de la monnaie surévaluée qui obère la croissance économique et provoque la désindustrialisation, à l'exception de l'Allemagne qui fait de la dévaluation compétitive territoriale. Ce sommet permettrait de passer aux monnaies nationales, dans la douceur et pas dans la douleur, tout en gardant un euro monnaie commune. Il faut absolument avoir la possibilité d'agir, au niveau national, sur la politique monétaire et sur la politique de change.
Source
économie et finance - Page 672
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Monot (FN) : «Valls se heurtera rapidement aux obstacles économiques»
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Combien coûte l’ enfant de François Hollande et Anne Hidalgo aux contribuables ?
« Dans un entretien accordé au site internet suisse lesobservateurs.ch, Xavier Kemlin s’interroge sur le coût de l’enfant de François Hollande et Anne Hidalgo pour les contribuables français.
Xavier Kemlin s’était déjà illustré pour avoir porté plainte contre François Hollande dans le cadre de différentes affaires, notamment celle du statut de l’ex-compagne présidentielle Valérie Trierweiler. Xavier Kemlin souligne aujourd’hui le grand silence de la presse française concernant le coût pour les contribuables de l’enfant que François Hollande a eu avec Anne Hidalgo, notamment le coût de sa protection. Il pointe également du doigt tout le système de copinage et de passe-droits mis en place par François Hollande, allant même jusqu’à parler d’une oligarchie. » -
La BCE, ou la politique de l’inaction
La confiance est l’ingrédient primordial de la croissance ; aussi, lorsque les perspectives sont mauvaises, le discours officiel est à prendre avec précaution.
La Banque centrale européenne a la haute main sur les taux d’intérêt en euros, ce qui signifie, dans un monde où les flux spéculatifs dépassent (et de loin) les échanges de biens réels, une influence certaine sur le taux de change de la monnaie. Ces dernières semaines, toute une série d’indicateurs économiques avaient laissé penser que la zone euro était en train de s’enliser dans la déflation, d’où une attention toute particulière portée à la réunion mensuelle de la BCE qui s’est déroulée hier à Francfort.
Celle-ci avait le choix a) de ne rien faire, c’est-à-dire laisser son taux directeur (taux courts) à son niveau actuel de 0,25 %, b) l’abaisser une nouvelle fois à 0,15 % voire à 0,10 %, c) faire descendre exceptionnellement ce taux en dessous de zéro ou enfin d) porter son effort sur les taux obligataires (taux longs) en engageant, à l’instar de la Fed, un programme de rachat d’obligations souveraines (QE) 1. Seules ces deux dernières mesures auraient pu avoir un effet significatif (à la baisse) sur l’euro.
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Radio Courtoisie : Chine, la guerre des monnaies (Audio)
Libre journal de la Résistance française, diffusé le mercredi 02 avril 2014 sur Radio Courtoisie. Emmanuel Ratier recevait Jean-François Goulon et Lucien Cerise pour leur traduction de l’ouvrage de HongBing Song “La guerre des monnaies, la Chine et le Nouvel Ordre Mondial “.
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Sortir du mondialisme et de la république antisociale :
L’ancien Régime vécu des siècles en communauté avec les organisations ouvrières qu’il protégeait. Le pouvoir royal, sans aucun contrôle arbitraire laissa les corps de métiers s’organiser librement, dans l’intérêt commun, avec le principe de subsidiarité, cher aux Etats chrétiens. La République détruisit tout l’édifice protecteur. Elle supprima les corps de métiers et interdit aux ouvriers de s’associer pour « leur soi-disant intérêt commun ». Elle pilla les milliards accumulés pendant des siècles par les corporations, servant de primitives caisses d’assurance et de maladie, de retraite et de formation et d’aides diverses…Un vol manifeste et honteux quand on connaît la misère du peuple entrant dans l’effroyable révolution industrielle du XIXe siècle. Mais le scandale de la République naissante ne s’arrête pas là, suppression de toutes les fêtes religieuses et des dimanches qui constituaient des temps de repos. La semaine du « Décadi » fut instauré, dix jours d’affilés de travail, sans repos, tout âge confondu et pour tout sexe, voilà pour l’égalité. Durant le siècle qui suivit, ceux qui se battront pour soulager cette misère, ne seront pas de gauche ni libéraux mais d’ardents royalistes dont la volonté est résumé par ce que disait au début du XXe siècle le Père de Pascal : « Social parce que Royaliste ». Peuple et Roi ont une histoire commune qui vient du fond des âges, presque mystique. D’autant qu’à la différence de la gauche qui deviendra sociale dans le but d’utiliser la misère pour en faire des bataillons de contestataires, les royalistes aideront pour l’humanisme et sans attendre un quelconque remerciement, par chevalerie.
La Tour du Pin :
La Tour du Pin construisit durant sa vie, une doctrine sociale en vue de restaurer un système où le citoyen reprendrait ses pouvoirs usurpés par la République. De la famille au plus proche du pouvoir, par le principe des « Etats Généraux ». Une organisation qui prouva son efficacité et qui, empirique peut demain par ses expériences positives de participation décentralisée, faire de la France un pays humaniste et puissant. L’homme décidera de nouveau dans sa commune et son métier de tout ce qui le touche : congés, retraite, impôt, votes, famille, commune…Une Libération Nationale des citoyens redevenus responsables de leur destin, contre l’emprise des partis donnant leurs directives. Il existe encore certains cantons Suisses qui votent à main levée sur la place du village. C’était ainsi, en France avant la révolution et l’enseignement républicain s’est bien gardé de le relater… Qu’est ce que la vie ? Doit-elle être dirigé par d’autres, parlant en notre nom ? Un corporatisme caricaturé sera utilisé pendant les années 40, dans notre pays occupé, sans grand résultat mais ayant apporté, quand même un peu de réconfort au monde ouvrier. L’expérience doit servir de canevas pour en tirer des lois salutaires pour une réelle politique sociale. La justice et la paix sociale réclament une organisation communautaire calqué sur le principe des anciennes corporations qui, seules garantissaient des réalisations sociales, justes et durables. Ecoutons Antoine Murat :
« Cette organisation exige des institutions qui soient enracinées dans les lieux où s’exercent les activités professionnelles : communes, pays, départements, provinces, nation.»
Une saine décentralisation devra être le préalable indispensable pour la réalisation de ce projet. Un véritable régionalisme serait le terreau d’où pourrait naître des organisations autonomes dans leurs administrations et seraient reconnues par les pouvoirs publics. Il faut donc recréer les corps intermédiaires : communaux, provinciaux, professionnels…
Ceux-ci devront informer les instances supérieurs de leurs besoins jusqu’à l’Etat : « Ils représentent les intérêts qu’ils gèrent. Un régime représentatif est en place, habile à instruire l’Etat, des besoins et des droits des diverses communautés qui forment aux différents niveaux de la vie nationale, la société française. L’ordre corporatif suit l’ordre naturel des activités sociales. L’organisation corporative, décentralisée et représentative, éclaire l’Etat, organe suprême du bien commun. En même temps qu’ils instruisent ainsi le pouvoir, les corps intermédiaires le décharge de multiples tâches dont ils ont la charge.» (A. Murat)
Tout cela à la condition que le pouvoir soit indépendant (absolu en latin) débarrassé des tâches subalternes pour laisser le pays s’administrer pendant qu’il se charge des hautes responsabilités diplomatiques, de la haute justice, de l’armée…Le pouvoir royal :
Enfin un pouvoir possédant la durée pour reconstruire ce que deux cents ans de République aura détruit d’humanisme dans la société française. Seule, la Monarchie peut concilier autorité et libertés, comme dit Maître Murat : « Le roi héréditaire est le mainteneur de l’unité et des diversités, dans l’espace comme dans le temps…La restauration des associations professionnelles, dans le monde nouveau, avait ses exigences. La constitution des corps de métiers, leur fonctionnement, leur représentation de même que la rénovation des communes, des « pays », des provinces risquaient d’être fragiles, sans grande efficacité, voire dangereux, sans un Etat souverain qui collabore avec eux, qui les encourage, les écoute, les protège, au besoin les corrige. » Seul un roi peut être fédérateur des républiques françaises réellement libérées de l’Etat centralisateur jacobin qui malgré tout subsiste. La décentralisation socialiste ne fut qu’une déconcentration administrative, où les luttes partisanes trouvèrent de nouveaux lieux de conflits et donnèrent finalement naissance à de nombreux petits mandarins locaux… « Les républiques françaises, territoriales et professionnelles, ont besoin d’un fédérateur. On ne sauve une nation qu’en respectant, ou bien en retrouvant, le principe qui a présidé à sa naissance.» (A.Murat)
La Tour du Pin, par l’observation, comme Le Play et plus tard Maurras, mit comme préambule, l’homme social (école d’Aristote…) ayant besoin de vie communautaire par l’association. « La France était hérissée de libertés » disait l’historien Frantz Funck Brentano, dans des formes multiples et variées : clans, cités, guildes, franchises, bourgs, communes, confréries, compagnons, maîtrises, jurandes, universités, ordres, sociétés… « Le corporatisme conjugue l’organisation professionnelle à la décentralisation, au régionalisme à la représentation des intérêts et des droits. Il ne s’agit pas seulement d’un syndicalisme plus parfait qui se prolongerait et s’achèverait dans un organisme plus étendu et plus puissant. Ce ne sont pas de simples corps socioprofessionnels s’interpénétrant et s’échelonnant qui couvriraient le territoire et s’élèveraient en pyramides suivant un plan rationnel dans un mécanisme logique et complexe » (A. Murat)
Tout cela pour préciser que ces corps de métiers légifèrent dans tout ce qui concerne la profession que ce soit dans les fêtes chômées, les conditions de travail, les heures de travail, le salaire, la justice professionnelle, la formation, les assurances et retraites, la qualité…Nous entrerons ainsi dans le modernisme où l’homme reprend son destin en main. Le sens des réformes doit aller comme le définissait Henri V comte de Chambord :
« la constitution volontaire et réglée des corporations libres deviendrait un des éléments les plus puissants de l’ordre et de l’harmonie sociale, et que ces corporations pourraient entrer dans l’organisation de la commune et dans les bases de l’électorat et du suffrage ? Considération qui touche un des points les plus graves de la politique de l’avenir». On touche là, peut être, une des causes essentielles de l’échec de la Restauration. Les rois sont revenus dans un système républicano-bonapartiste administratif, véritable gaufrier sur la France …Le pays aspirait à une réforme en profondeur mêlée de décentralisation et de reconstitution de corps professionnels…Le parlementarisme ne vit que de passions éphémères à coup de publicités, la foule change d’opinion du jour au lendemain...
Ecoutons La Tour du Pin : « Il est fatal que les électeurs corrompent leur député par leurs exigences et que celui-ci corrompe ses électeurs par ses complaisances depuis que, de contrôleur du gouvernement, il est devenu participant. Les lois n’en sont pas moins viciées que les mœurs, parce que dans le système une question ne se présente jamais à la délibération par son principe, mais par les conséquences du vote qu’elle entraînera.»
Le parlementarisme est donc un système dangereux, artificiel et dépassé. L’individu roi au détriment de la famille entraîne la société vers le totalitarisme. C’est pour cela que la Révolution de 89 dans son fondement rousseauiste porte en germe tous les totalitarismes qui ont suivis, qu’ils soient robespierristes, fascistes, communistes ou autres…La racine du mal est dans la volonté de faire de l’individu un absolu et de construire la société avec cette abstraction anti-naturelle. Le temps n’est pas loin où se dresse l’échafaud et où la moindre originalité disparaît au nom du « Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté ». Le fondement individualiste détruit la société et amène le despotisme et la dictature. Le «Contrat Social» et le «Code Civil» de Napoléon détruisirent toutes les libertés (corps intermédiaires, franchises, droits…). Il suffit pour le prouver de relire la lettre de Napoléon à son frère en Italie lui conseillant d’y mettre le fameux Code civil… «Cet Etat tient à la merci de sa loi les personnes et les biens. Chacun se trouve seul contre l’Etat » (A.Murat)
L’établissement d’un régime représentatif où chaque personne serait active en tant que citoyen par sa famille, dans sa commune, par son métier. Des élections multiples où gravirait non des partis politiques mais des compétences. Il faudrait alors choisir un digne représentant tant dans le métier que dans la commune. On arriverait alors à un système organique et naturel d’organisation de la cité.Notre Jour Viendra…
Frédéric WINKLER
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Énergies : vers un contrat russo-chinois de fourniture de gaz ?
BRUXELLES (NOVOpress) - Les partisans de sanctions contre la Russie, notamment le Commissaire européen à l’énergie Günther Oettinger et une grande partie de « l’élite » bureaucratique européenne, se plaisent régulièrement à souligner la dépendance économique et financière de la Russie des importations européennes, et par conséquent sa vulnérabilité économique.
Lien de cause à effet auquel Günther Oettinger n’a peut-être pas réfléchi, l’UE ne dispose de réserves de gaz que pour quelques jours si la Russie impose un arrêt de livraison, comme l’indique une étude réalisée par Steffen Bukold (politologue allemand, spécialiste des questions énergétiques).
En outre, la Russie semble avoir déjà trouvé des alternatives au marché européen : il se pourrait qu’il y ait un contrat d’approvisionnement de 30 ans avec la Chine. L’analyste de Citigroup Ronald Smith pense qu’un tel accord russo-chinois sera mis en place cette année.
Sans transition rapide vers les sources d’énergies renouvelables, l’UE est toujours dépendante des livraisons de gaz russe. Si l’Union européenne poursuit sa politique hostile à l’égard de la Russie, une hausse des prix ou des pénuries d’approvisionnement pourraient frapper l’économie européenne massivement… Non sans raison, l’ancien chancelier allemand Helmut Schmidt a appelé les sanctions contre la Russie un “non-sens” (“dummes Zeug”).
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Qui a dit « Si une crise profonde se produisait, nous quitterions la présidence » ?
François Hollande a-t-il seulement réalisé - ne serait-ce qu’un instant - qu’il avait été investi de la fonction suprême ?
« Moi, triste président »… Tel est apparu François Hollande lors de son allocution télévisuelle post-élections municipales. Mine de chien battu, ton désabusé et gigotant d’un pied sur l’autre comme souffrant d’une envie pressante, faute d’avoir pris ses précautions… On attendait un mea culpa, une fuite en avant ou un indice d’espoir : on a eu droit à un peu tout cela à la fois, mais ânonné sans grande conviction. Lui-même n’y croyant plus tellement, à l’évidence.
Lui qui se targuait de vouloir être un président normal, au moins aura-t-il pleinement réussi, reconnaissons-le : il est bien un président dans la lignée de ses prédécesseurs, et même beaucoup plus – aussi incompétent, aussi bonimenteur, seulement un peu plus rapidement décevant !
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La France devient un pays pauvre
La Tribune le constate en observant le marché automobile :
"la France prend des allures de pays pauvre. Les petites voitures d'entrée de gamme ont représenté 55% des immatriculations totales de voitures neuves au premier trimestre, selon les données du CCFA (Comité des constructeurs français d'automobiles). Et ce, contre 52% il y a un an et 51% en 2012. Un poids énorme et démesuré. La France s'éloigne de la moyenne ouest-européenne, où les "petites" (type Renault Twingo, Peugeot 208) représentent à peine 43% des ventes.
Toutes les autres catégories de voitures chutent en France (proportionnellement) dans l'Hexagone. Les "compactes" (genre Renault Mégane, Peugeot 308) ne sont plus qu'à 30% du total, contre 31% un an auparavant. [...] Les familiales (gamme "moyenne supérieure" type Peugeot 508) pèsent seulement 12% du marché total en France, contre 13% en 2013 et... 16% en Europe occidentale. Enfin, le "haut de gamme", spécialité des constructeurs allemands que les français ne concurrencent plus, il est réduit à presque rien: 4% à peine du marché français, contre 5% il y a deux ans et 11% en moyenne pour l'Europe occidentale [...]
Favorisés par les pouvoirs publics à coup de bonus-malus et de discours et mesures anti-automobiles, ces petits modèles à zéro marge - sauf les Dacia à bas coûts - sont en grande partie produits... hors de France! L'orientation vers le bas du marché hexagonal est donc une mauvaise nouvelle pour le "made in France". [...]"
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Comment quitter la Sécurité sociale: Réunion d’information à Lille
Comment quitter la Sécurité sociale ( URSSAF, RSI, CARMF etc.)
Réunion d’information ouverte aux professions libérales, aux artisans et commerçants, aux salariés
à Lille
le samedi 12 avril 2014
à 14 heures
Hôtel Mercure de Lesquin – Lille Aéroport
110 rue Jean Jaurès
59810 LESQUIN
avec le Dr Claude Reichman,
président du MLPS,
et les représentants du mouvement
“Les médecins ne sont pas des pigeons”
Contact et inscription :
lapierre.scalabre@gmail.com
Une participation de 10 euros par personne est demandée pour la location de la salle, payable sur place -
Familles : la mauvaise blague de ce 1er avril
L'essentiel de la réforme des allocations familiales, présentée en juin 2013, entre en vigueur ce mardi 1er avril. Et ce n'est pas un poisson. Pour redresser les finances de la Sécu, le gouvernement a mis à contribution les familles. 3,5 millions d'entre elles sont touchées. Les couples élevant plus de trois enfants perdront en moyenne 790 euros par mois. Les jeunes familles, composées d'enfants entre zéro et trois ans, souffriront beaucoup. Les coupes se concentrent largement sur les aides à la petite enfance.