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La Cour des comptes a épinglé de nouveau les comptes de la branche famille de la Sécurité sociale, vendredi, évaluant à 5,5 milliards d’euros “le montant des erreurs non corrigées par les actions de contrôle interne“. Elle se déclare donc “dans l’impossibilité de certifier” les comptes de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) pour 2023.
C’est une constante de l’histoire, depuis que les gouvernements existent : ils sont irrémédiablement fâchés avec leurs dettes.
[…] Un ouvrage publié par les économistes Reinhard et Rogoff (This time is different) en 2008, étudie 66 pays sur plus de 800 ans. Il nous révèle que tous les États ont connu des problèmes de dette publique. Pis, quelle que soit la région du monde, les défauts de paiement des États endettés sont plus fréquents statistiquement que le remboursement à la date prévue !
Précautions d’usage : les lignes qui suivent ne viennent pas d’un article du Gorafi, site certes parodique, mais dont les canulars pourraient être tenus pour plausibles, tant, aujourd’hui, la réalité a tendance à dépasser l’affliction. Ainsi Emmanuel Macron s’est-il longuement « entretenu, ce mardi dernier, avec Samia Suluhu Hassan, présidente de la République unie de Tanzanie, et Jonas Gahr Stare, Premier ministre du royaume de Norvège ».
Selon un sondage de l’institut CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, dévoilé ce jeudi 16 mai, 68% des Français sont favorables à ce que les associations qui viennent en aide aux migrants illégaux ne soient plus subventionnées.
Selon les dernières données publiées par la Réserve Fédérale de New York, la dette des ménages américains vient d’atteindre un nouveau record absolu à 17 690 milliards de dollars au 31 Mars 2024.
C’est 5 010 milliards de plus que le record qui avait été enregistré au troisième trimestre 2008 à 12 680 milliards $, au plus fort de la crise des subprimes.
Dans une étude publiée en exclusivité par Le Figaro (source ici), le directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop fait le constat de l’impasse absolue du modèle économique français.
Pour Jérôme Fourquet : « L’État-guichet, un modèle à bout de souffle dans une France qui a cessé de produire ».
C’est exactement ce que je dis et dénonce depuis des années. L’Etat devenu obèse étouffe absolument tout le pays, y compris la volonté individuelle en produisant à la chaine chaque année de plus en plus de gens qui attendent la becquée de la nounou étatique. Une nounou qui n’a pas d’argent !
On nous avait annoncé en 2017 une Start-Up Nation à grands renforts de NovLangue, images « disruptives » et jeunisme assumé. Notre Économie est, dix ans plus tard, une machine épuisée dont les moteurs se grippent, un à un, derrière un décorum communicationnel en trompe-l’œil, particulièrement au moment de la tenue du sommet des investisseurs, Choose à Versailles, au cours duquel l’État a coutume d’annoncer la création de milliers d’emplois grâce à des investissements étrangers, sans jamais rendre de compte sur la réalité de ces annonces.
La panique du camp présidentiel est palpable, à moins d’un mois des élections européennes. Macron qui annonçait régulièrement qu’il allait envoyer des soldats français en Ukraine, histoire d’apparaître comme un chef de guerre et de rassembler, semble avoir compris que personne dans ce pays, à part lui et quelques « consultants », sans doute rémunérés pour donner du corps aux analyses présidentielles, n’avait envie d’aller mourir sur un front russe. Même Ménard, l’air sentencieux, appelait les jeunes de ce pays à accepter d’aller mourir en Ukraine, pour défendre nos « valeurs européennes ». Lesquelles ? Celles, bien visibles, en action au concours de l’Eurovision, dégenrées, dégénérées, sataniques ? Non, les valeurs européennes, ça ne prend pas. Macron change alors de discours, peine décidément à se placer comme président, au dessus des partis et veut absolument participer à la campagne de Hayer, qu’il ne cesse pourtant de couler, comme si elle n’y arrivait pas assez bien toute seule.
Choose France, deux mots anglais pour camoufler, dans le décor somptueux d’un pays qui fut grand, un triste rétrécissement. Débat Attal-Bardella et peut-être Macron-Le Pen pour faire oublier, dans la fièvre des slogans, la passion du jeu médiatique, le vide des caricatures, une situation économique et sociale proche de l’auto- destruction. En 2003, Nicolas Baverez publiait La France qui tombe, constat accablant sur notre dette, nos déficits, notre bureaucratie. Aujourd’hui, Jérôme Fourquet, dans une note pour Le Figaro qui fera date, décrit la France qui a dégringolé. Il y a vingt et un an, le poids de la dette publique, ramené au PIB, atteignait 63 %, aujourd’hui nous en sommes à près de 110 %.
Pour l’économiste Shahin Vallée chercheur au Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (Conseil allemand des relations étrangères, un institut de recherche), dans le cadre du débat sur la dette française : « On ne pourra pas faire l’économie d’un nouveau débat sur les retraites » ! (Source ici)
Et il a raison !
Non pas que je sois en train de dire qu’il est normal et moral de faire baisser les retraites, notamment celles des fonctionnaires (plus de 62 milliards payés chaque année par le gouvernement directement), mais que quand les caisses de l’Etat sont vides, elles sont vides.