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économie et finance - Page 879

  • Quand l’antiracisme rapporte gros…

    La demande de levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen par le ministère de la Justice m’intéresse au plus haut point.

    En effet, le 10 décembre 2010, la présidente du FN faisait un parallèle entre les prières de la rue Myrha, à Paris, que dénonçait, vidéos à l’appui, Riposte Laïque, et l’Occupation.

    Dans la foulée, notre journal publiait un édito intitulé : « Bien sûr que les prières dans la rue, les voiles, le halal et les mosquées sont des symboles d’occupation et de conquête ! »

    Quelques jours plus tard, la Ligue des droits de l’homme (LDH) annonçait son intention de déposer plainte contre la députée européenne, mais aussi contre ce dernier édito de Riposte Laïque, et un autre, plus ancien.

    Nous avons été jugés, le 3 février 2012, Pascal Hilout et moi, devant la trop célèbre 17e chambre correctionnelle, après que des Michel Houellebecq ou Brigitte Bardot y eurent été traînés. Le premier avait eu le tort de dire que « la religion la plus con, c’est quand même l’islam ». Il fut acquitté. La deuxième, qui a consacré sa vie à défendre la cause animale, a eu le malheur de s’indigner de la barbarie de l’égorgement halal. Elle sera lourdement condamnée, à cinq reprises. [...]

    Pierre Cassen - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • Poutine promeut une politique nataliste : « 3 enfants par famille au moins ! »

    Vladimir Poutine, le président russe, s’adressait mercredi à la Nation. Il veut que son pays puisse, sur le long terme, « préserver son territoire » : et pour cela, il a exhorté son peuple à concevoir plus d’enfants, au moins trois par famille.

    « Il faut mettre en place des conditions favorables, tout d’abord pour les femmes, afin qu’elles n’aient pas peur que la naissance d’un deuxième et d’un troisième enfant ne mette un frein à leur carrière« , a déclaré le président russe. Pour cela, il entend mettre en place une politique familiale et nataliste, afin d’encourager, notamment financièrement, les familles choisissant d’avoir un troisième enfant.

    Évoquant « un pays pauvre, vieillissant et incapable de préserver son indépendance et même son territoire« , Poutine a avertit que « si la nation n’est pas capable de se préserver et de se reproduire , alors on n’a même pas besoin d’un ennemi extérieur, car tout s’écroulera tout seul« , poursuivant : « pour que la Russie soit souveraine et forte, nous devons être plus nombreux« .

    La Russie compte actuellement un peu plus de 143 millions d’habitants : elle en a perdu plus de cinq millions depuis la chute de l’URSS en 1991. Un rapport de l’agence de notation financière S&P estimait en 2011 que la Russie pourrait perdre encore 24 millions d’habitants d’ici à 2050…

    Si nous voulons que l’Occident soit pérenne et que les vagues migratoires massives ne remplacent pas nos populations autochtones, il n’y a qu’un levier : la famille. Si nous voulons continuer à vivre libre sur la terre de nos pères, le renouvellement des générations ne doit pas être confié à des populations extra-européennes, mais assumé en France  par des familles françaises ; en occident , par des familles occidentales !

    http://www.contre-info.com/

  • Paul Jorion : "Le travail disparaît" CSOJ

  • OGM : Comment une étude bidonnée par Monsanto a été validée par les autorités sanitaires

    La recherche scientifique menée par Gilles-Eric Séralini sur un OGM de Monsanto a été violemment critiquée dans sa méthodologie. Mais qu’en est-il des tests menés par les firmes elles-mêmes ? Un rapport montre les dissimulations et extrapolations bien peu scientifiques qui accompagnent l’évaluation du seul OGM autorisé à la culture en Europe, le Mon810. Des extrapolations reprises à leur compte sans vérification par les autorités sanitaires européennes.

    Avant d’être commercialisés, les OGM sont-ils vraiment évalués avec la plus grande rigueur scientifique, comme leurs promoteurs le prétendent ? Toute entreprise sollicitant une autorisation de mise sur le marché de son OGM doit produire une évaluation censée démontrée que sa semence transgénique est inoffensive. Ces analyses sont réalisées par des laboratoires que les entreprises de biotechnologie rémunèrent directement.

    Les autorités sanitaires qui étudient ensuite le dossier, comme l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA [1]), ne disposent ni de temps ni de crédits pour pratiquer leurs propres analyses. Elles se contentent donc de lire le dossier de l’entreprise et la littérature scientifique sur le sujet. D’un côté, la firme est juge et partie. De l’autre, des instances d’évaluation placent dans cette firme une confiance quasi absolue.

    Que doivent évaluer les experts ? Que l’OGM ne diffère pas d’une semence non transgénique dont l’utilisation commerciale a déjà été jugée sans risque. La firme va donc chercher à démontrer « l’équivalence en substance » : comparer les composants d’une plante transgénique (nutriments, protéines, glucides…) avec des plantes conventionnelles. Si les écarts enregistrés correspondent à des écarts connus entre variétés de la même espèce, la plante transgénique est considérée comme étant équivalente en substance, donc a priori inoffensive. L’évaluation se fait en deux étapes : une analyse comparative pour identifier des différences avec la plante non modifiée génétiquement, et une évaluation des impacts nutritionnels, sanitaires et environnementaux de ces différences.

    Le Mon810 « aussi sûr » qu’un grain de maïs conventionnel ?

    Concernant son maïs Mon810, Monsanto a affirmé en 2007 : « Comme il a été démontré dans ce dossier de renouvellement d’autorisation, Mon810 est équivalent à un maïs conventionnel à l’exception de sa protection contre certains papillons parasites ». Son OGM serait donc comparable à un banal grain de maïs « naturel ». Une affirmation « d’équivalence » que les autorités sanitaires européennes reprennent à leur compte : « Le maïs Mon810 est aussi sûr que ses équivalents conventionnels au regard de ses effets potentiels  », conclut l’EFSA en 2009. Une conclusion pour le moins hâtive…

    Problème : sur quels éléments démontrés scientifiquement repose cette affirmation ? Lorsque l’on teste la toxicité d’un produit, on extrait deux échantillons de rats d’une certaine lignée, et on regarde s’il est statistiquement raisonnable de penser que l’échantillon « essai » a été modifié par l’OGM par rapport à l’échantillon « témoin ». « Si quelque chose est vu (ici, une différence), cela existe. Si ce n’est pas vu, cela ne veut pas dire que ça n’existe pas, mais juste que, dans les conditions de l’expérience, on ne l’a pas vu », explique le biologiste Frédéric Jacquemart, président d’Inf’Ogm, une veille citoyenne d’information sur les OGM. Une absence de preuve n’est pas une preuve d’absence.

    Des extrapolations pas très scientifiques

    Affirmer que « le maïs Mon810 est aussi sûr que ses équivalents conventionnels » est donc une extrapolation sans preuves irréfutables. D’autant qu’aucun test d’équivalence n’a en fait été réalisé ! Un tel test nécessite des protocoles assez lourds à mettre en œuvre, avec un nombre de cobayes élevés, pour prouver l’innocuité du produit. Si le test ne s’appuie que sur un faible nombre de cobayes (des rats en l’occurrence), il s’agit en fait d’un test « de différence », visant à établir que sur tel ou tel aspect, l’OGM ne semble pas produire des effets différents qu’une banale graine. Mais cela ne prouve pas l’innocuité de l’OGM.

    Alors que le Mon810 est aujourd’hui cultivé en Europe, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a reconnu que 80 % des effets constatés lors des tests n’étaient pas significatifs ! Affirmer que le Mon810 est « aussi sûr » que les autres maïs est donc, au mieux, une extrapolation sans fondements, au pire, mensonger. Aucun effet toxique ne peut en fait être exclu. Cette extrapolation des résultats, qui rend un OGM équivalent à une autre semence, est sévèrement jugée par le biologiste Frédéric Jacquemart :« Lorsque deux populations sont comparées, les tests statistiques ne peuvent faire qu’une chose : réfuter, au risque statistique choisi près, une hypothèse ». On peut donc réfuter un risque précis, mais en aucun cas affirmer une absence totale de risques.

    Dissimulations et conclusions hâtives

    Dans son rapport intitulé « Expertise des OGM, l’évaluation tourne le dos à la science », l’association Inf’Ogm a ainsi pris le parti d’éplucher le dossier du Mon810. L’association dénonce une série considérable de dissimulations scientifiques dans l’étude de ce maïs insecticide. A commencer par l’entorse à une règle de base en méthodologie scientifique : trier les données pour les présenter de manière « avantageuse » plutôt que de les soumettre telles quelles.

    Dans le dossier de sa demande d’autorisation du Mon810, Monsanto fournit toute une littérature scientifique analysant différentes variétés et cultures de maïs (dont des analyses souvent anciennes, remontant avant 1982, dont la méthodologie est aujourd’hui dépassée). Si Monsanto ne constate pas de différence significative avec son OGM cultivé aujourd’hui, la firme estime que tout va bien. En revanche, lorsque des différences sont observées, elles sont présentées comme « non biologiquement significatives » ou « sans valeur informative » ! La comparaison n’est utilisée que lorsqu’elle sert les intérêts de Monsanto et permet de conclure à une composition similaire entre un maïs OGM et une plante témoin non génétiquement modifiée.

    Quand « similaire » devient « identique »

    « En se basant sur ces données, nous avons conclu que les grains du Mon810 et ceux du contrôle sont de composition similaires et sont représentatifs des grains de maïs actuellement sur le marché », assure la firme. Par dérive sémantique « similaire » devient ensuite « de composition équivalente », puis…« identique » ! Finalement, « on peut conclure que le Mon810 est aussi sain et nutritif que le maïs conventionnel »… Une conclusion qui excède de toute évidence la portée des données. « Si l’on ne prend en compte que les données qui soutiennent la conclusion souhaitée et qu’on néglige les autres, on aboutira fatalement à ce que l’on a envie de montrer », rappelle Inf’OGM. Si cette pratique est scientifiquement irrecevable, Monsanto semble particulièrement adepte de cet exercice.

    « Tout cela est validé par l’[EFSA] sans que cela ne fasse tousser personne », déplore Frédéric Jacquemart. Malgré des extrapolations non étayées, une faiblesse des tests, un tri des données, les conclusions de Monsanto quant à l’innocuité de son maïs Mon810 ont été reprises par des experts qualifiés d’agences officielles, censées être « neutres », comme l’Agence européenne de sécurité des aliments. Les recommandations de cette Agence concernant les méthodes statistiques à utiliser sont pourtant très claires, et parfaitement contradictoires avec les pratiques des firmes dépositaires d’un dossier de demande d’autorisation d’OGM. Le panel OGM de l’EFSA indique notamment que les deux tests, de différence et d’équivalence, doivent être faits. Elle met également en garde contre l’usage de données prises hors de l’expérience elle-même.

    Conflits d’intérêts

    Comment expliquer le laxisme de l’EFSA sur le dossier Mon810 ? Frédéric Jacquemart y voit une« parfaite mauvaise foi ». Cette Agence, censée être un organisme de contrôle indépendant, a été décriée ces derniers mois après la révélation de plusieurs conflits d’intérêt au sein de la structure. Un rapport de la Cour des Comptes publié le 11 octobre épingle l’EFSA pour sa mauvaise gestion des conflits d’intérêts.

    Deux ans plus tôt, l’Observatoire européen des entreprises (CEO) avait déjà apporté les preuves de liens entre plusieurs membres du conseil d’administration de l’EFSA et l’Institut international des sciences de la vie (ILSI, International Life Science Institute), financé par l’industrie agro-alimentaire (lire un précédent article). La présidente de l’EFSA avait été contrainte de démissionner de l’ILSI où elle siégeait comme membre du Conseil des Directeurs.

    Cette affaire a révélé la manière dont l’industrie des biotechnologies est parvenue à influencer les décisions de l’agence européenne en plaçant dans ses instances décisionnelles des personnalités scientifiques qui reprennent ses analyses et partagent ses objectifs. C’est pourtant sur la base des avis de l’EFSA que la Commission européenne prend les décisions d’autoriser ou non les OGM…

    Expertises : deux poids, deux mesures

    Les autres dossiers de demande d’autorisation d’OGM ne vaudraient en général pas mieux. Deux dossiers en cours d’instruction (la pomme de terre Modena et le maïs MIR604) [2] en vue d’autorisations dans l’UE ont fait l’objet d’avis plus que sévères par le Haut Commissariat aux Biotechnologies, souligne Inf’Ogm. Au même moment, l’étude du Professeur Gilles-Eric Séralini sur la toxicité du maïs transgénique NK603 et du Round up était jugée non valable scientifiquement par l’EFSA.

    « Alors que l’EFSA vient de réagir dans un délai ridiculement court à la dernière étude de G.-E. Séralini, en prétendant qu’elle n’avait aucune portée, cette agence ferait mieux de faire son travail sérieusement et de s’assurer que les dossiers de demande d’autorisation d’OGM sont réalisés avec la meilleure rigueur scientifique possible », juge François Veillerette, porte-parole de Générations Futures« L’EFSA n’est manifestement qu’une des instances qui fonctionnent comme des chambres d’enregistrement destinées à rassurer le public, au sujet des OGM, mais non à en assurer la sécurité », conclut le rapport d’Inf’Ogm.

    Les critiques formulées à l’encontre du protocole de Gilles-Eric Séralini pourraient concerner les protocoles de l’ensemble des dossiers déposés par les entreprises de biotechnologie pour obtenir les autorisations commerciales de leurs plantes génétiquement modifiées (PGM). Inf’OGM avait remis en 2011 au ministère de l’environnement une pétition pour demander la révision de l’évaluation de l’ensemble des PGM, autorisées et en cours d’autorisation. Une demande restée sans réponse à ce jour, du moins pour les 46 OGM autorisés en Europe.

    Sophie Chapelle pour bastamag

    Via les brinsdherbe  http://lesmoutonsenrages.fr/

  • Franck Abed parle des Secrets de la Réserve Fédérale


    Des livres, des revues à découvrir (48) par... par GENERATIONFA

  • Clap d’exil fiscal

    Clap d’exil fiscal La France, ses vins, ses fromages, ses fraudeurs fiscaux et ses exilés célèbres… La semaine dernière, c’était le ministre à la rose Jérôme Cahuzac qui devait répondre d’un éventuel compte en banque suisse… Ces derniers jours, c’est le comédien Gérard Depardieu qui est cloué au pilori médiatique pour s’être installé à moins d’un kilomètre de la frontière, mais outre-Quiévrain où l’Impôt sur la fortune est inconnu.

    L’acteur a rejoint les 27 % de Français déjà inscrits à Estaimpuis, « entité belge la plus française de Belgique », selon les dires de son bourgmestre Daniel Senesael qui vante pour l’occasion « (l’)entité, (le) caractère rural, champêtre et bucolique » de l’endroit. Et sa « motivation fiscale aussi », reconnaît-il.(1) On s’en doute.

    Dans la classe politique française, c’est, depuis la nouvelle connue, à qui vitupèrera le plus fort contre ce « mauvais contribuable » : de Marine Le Pen, présidente du Front national à Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte Ouvrière, en passant par Jean-François Copé, président de l’UMP, Bertrand Delanoë, maire PS de Paris ou Chantal Jouanno, vice-présidente de l’UDI… tous mettent la star du 7e Art plus bas que terre.

    Il n’en tient pourtant qu’aux partisans de la construction européenne d’uniformiser la fiscalité de tous les pays membres de l’Union européenne. Cela réglerait une fois pour toute le problème… Trop simple, sans doute !

    Du coup, Yann Galut, député socialiste du Cher, jugeant que l’occasion est bien belle pour se faire connaître au-delà de sa circonscription, va proposer dans les prochains jours, à la représentation nationale : « (d’) adopter une loi, à l’image de ce qui se fait pour les ressortissants américains, soumettant à l’impôt les exilés fiscaux. »

    Pourquoi pas !

    Mais n’écoutant que son indignation de « patriote économique », le député à la rose propose dans la foulée de déchoir l’acteur de sa nationalité française, si nécessaire.

    Un député qui, très probablement, s’étouffe d’indignation de « patriote droit-de-l’hommiste » quand il en entend d’autres préconiser de faire de même aux délinquants français d’origine étrangère.

    Mettre dans le même sac d’opprobre un « salaud de riche » comme Gérard Depardieu avec une « chance pour la France », quelque peu négligeante des lois de la République, n’est évidemment pas concevable.

    Comme quoi le patriotisme peut se concevoir à deux vitesses.

    Philippe Randa http://www.voxnr.com

    notes : (1) propos rapportés par le site RTL.be.

  • Pauvreté en France : les cinq chiffres qui alarment

    La ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a donné lundi le coup d’envoi de la conférence nationale de lutte contre la pauvreté. Retour sur les chiffres les plus marquants de la pauvreté en France.

    “Il est temps, plus que temps, de dire non à banalisation de la pauvreté”. Marisol Touraine s’est voulue ferme en ouvrant la conférence nationale de lutte contre la pauvreté au palais d’Iéna. “L’engagement du gouvernement doit être non seulement combattre la pauvreté mais aussi la faire reculer”, a insisté la ministre des Affaires sociales.

    Soupe populaire à Gennevilliers – 1965

    Les chiffres sont, en effet, particulièrement alarmants :

    8.6 millions. C’est le nombre de Français vivant avec moins de 964€ par mois. Selon l’INSEE, la France comptait en 2010 environ 8,6 millions de personnes pauvres, vivant avec moins de 964 euros par mois. Soit une augmentation de 350.000 par rapport à 2009.

    800.000 personnes. C’est le nombre de personnes qui ont recours à l’aide alimentaire. Plus de 800 000 personnes bénéficient de l’aide alimentaire tout au long de l’année, soit l’équivalent de 133 millions de repas. Plus de 2 700 salariés et bénévoles permanents s’impliquent dans l’action menée par les Banques Alimentaires.

    1 Francais sur 5 a renoncé à des soins médicaux, selon une enquête du Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique. Le renoncement aux soins, montre cette étude, tient plus à des raisons financières qu’à des raisons de proximité avec les professions de santé.

    3,6 millions. C’est le nombre de personnes mal-logées en France, selon la Fondation Abbé-Pierre qui chiffre plus largement à 8 millions celles concernées par la crise du logement. Le mal-logement s’est “profondément enraciné” en France dénonce la Fondation.

    1 Français sur 2 se voit pauvre. Interrogés sur leur “situation sociale personnelle”, 11 % des Français pensent aujourd’hui qu’ils sont pauvres et 37 % qu’ils sont en train de le devenir, selon un baromètre de l’institut CSA. Une certitude qui touche surtout les employés et les ouvriers.

    BFMTV  http://fortune.fdesouche.com/

  • Le Parlement russe s’apprête à examiner un projet de loi dirigé contre les Etats-Unis dans le dossier “Magnitski”

    MOSCOU (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation) — Les tensions montent entre les parlementaires américains et russes.  Jeudi 6 décembre, le Sénat américain a voté, à 92 voix contre 4, la “loi Magnitski”. Cette loi prise à la suite de la mort d’un juriste du fonds d’investissement Hermitage capital décédé dans une prison de Moscou faute d’avoir reçu des soins médicaux, prévoit des sanctions contre les fonctionnaires russes que Washington accuse de violer les droits de l’homme. Elle interdit, en particulier à ces derniers l’entrée aux Etats Unis et prévoit le blocage de leurs avoirs dans les banques américaines.

     

    L’assistant du président russe, Iouri Ouchakov, a donné suite aux menaces du ministère des Affaires étrangères de ces dernières semaines. Il a affirmé que l’adoption de la “loi Magnitski” oblige Moscou à prendre des mesures de rétorsion. La Douma (chambre basse du Parlement russe,) a prévu d’examiner dans la semaine un projet de loi prévoyant ès représailles des sanctions contre les Américains ayant violé les droits de citoyens russes, en particulier des enfants russes adoptés. Des sanctions économiques ont d’ores et déjà été prévues dans une quasi unanimité.

    Néanmoins, un jeu diplomatico-parlementaire subtil s’est mis en place. En effet, d’un côté des mesures agressives sont prises par le Parlement américain, de l’autre ce dernier lève les derniers obstacles qui empêchaient une pleine intégration de la Russie dans l’OMC.

    En tout état de cause, nous ne pouvons que nous étonner que cette mesure américaine ne concerne que les Russes et non tous les étrangers violant les droits de l’homme comme le prévoyait le texte initial. Un petit parfum de guerre fraîche !

    http://fr.novopress.info

  • Relance...

    ... de la planche à billet.
    Certains sont marrants, comme chez Natixis, ils redécouvrent l'eau froide. En réalité, passé un certain seuil, la seule option, c'est de monétiser

    Tout, en bloc et en détail, parce que, simplement, on a franchi la limite, de ce qui était "gérable", et "ingérable".
    C'est vrai que dans un certain cadre, c'est à dire monnaie stable, étalon or, l'intolérable est vite atteint. On a donc supprimé ces "archaïsmes", et décider que le dollar était "as good as gold", que la libre entreprise fixerait la valeur de la monnaie (et qu'un jour, ce serait zéro, mais c'était un non-dit). 

    Les économistes sont des gens idiots et marrants à la fois. Ils font des schémas très complexes et sortent des tas de conneries, pour faire "plus mieux bien", et dire des choses très basiques et d'évidence.

    La suppression de la loi de 1973, en outre qu'elle pénalisait l'investissement, a donc finalement changé des doses homéopathiques de création monétaire, en doses massives et léthales.

    Comme ce n'est pas une politique délibérée, mais celle du chien crevé au fil de l'eau, le phénomène d'emballement n'aura donc pas de fin.
    J'avais indiqué ce qu'il fallait faire. Sacraliser le stock, et monétiser le flux. Les plus gros détenteurs n'y auraient pas perdu, ou peu, mais c'est un pacte faustien.

    Il faut tout, et en fin de compte, le diable vient tout prendre à l'heure prévue.

    Autre image évocatrice : celui qui s'enfile trop de pinard, finit toujours par le dégueuler. Certains peuvent en boire plus que d'autre, mais en persévérant, on y arrive toujours.

    Donc les rachats de dette par la FED vont passer de 40 à 85 milliards. Certains disent que les banques centrales sont des banques pourries, c'est vrai et faux.
    Ses actifs sont pourris, mais c'est sans importance, puisqu'elles fabriquent ce qu'elles veulent comme monnaie, et plus c'est pourri, plus elles vont en fabriquer.

    Mais bon, comme Natixis, ne nous arrêtons pas en chemin, demandons une politique de compression salariale à la France, histoire de passer du chômage "classique", au chômage "keynésien".
    Parce qu'il y a peu, les pays du sud souffrent aussi de chômage classique, c'est à dire que l'insuffisance de l'offre est masquée par l'insuffisance de la demande...
    Il n'y a qu'à voir les balances commerciales de ces pays ces dernières années, hier catastrophiques, aujourd'hui en amélioration, de par la dépression.
    En réalité, l'économiste, c'est comme le chien qui jappe, parce qu'il ne sait que japper. Il se croit autorisé à donner un avis, qu'il ferait mieux de mettre dans son mouchoir, et son mouchoir dans sa poche.
    C'est tout ce qu'ils ont à proposer ? Rajouter de la crise à la crise ? Pour ne pas avoir à changer de logiciel, mettre globalisation et libre échange aux poubelles de l'histoire ?

    http://lachute.over-blog.com/