élections - Page 163
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Batdaf 1 : Je présente la liste Gavé Bordelais aux élections municipales de Bordeaux
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Les rassemblements électoraux de VOX en vue des élections législatives du 10 novembre 2019 font le plein.
Espagne. Les rassemblements électoraux de VOX en vue des élections législatives du 10 novembre 2019 font le plein. Cette fois, à Santander :
Le leader de Vox Santiago Abascal harangue ceux qui n'ont pas pu entrer
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Têtes à Clash n°58 avec le sénateur Jean-Louis Masson : Faut-il interdire les listes communautaires ?
Franck Tanguy reçoit le sénateur Jean-Louis Masson, François Bert, Christian Vanneste et François de Voyer, un proche de Marion Maréchal. Au programme des débats :
– Listes communautaires aux municipales, fait-on bien de vouloir les interdire ?
– Brexit : une sortie impossible ?
– Ouvrir les commerces alimentaires jusqu’à minuit ? -
POPULISME : LA GROSSE BÊTE QUI MONTE, QUI MONTE…
Pierre Vial, président de Terre et peuple
En Italie, les élections en Ombrie ont marqué un grand succès pour la Ligue de Matteo Salvini, dont la candidate, Donatella Tesci, a écrasé , avec 57,5 % des suffrages, son concurrent de la liste Parti-Démocrate- Mouvement des 5 étoiles.
En Allemagne, l’AFD (Alternative pour l’Allemagne) est arrivée en deuxième position dans les élections régionales de Thuringe. Avec 23,5% des suffrages, elle double son score du scrutin précédent et, plus important encore, elle est en tête chez les électeurs de 18 à 59 ans. La CDU de Merkel est en chute libre (21,8% des voix). Le candidat de l’AFD, Björn Höcke, représente l’aile la plus identitaire de son mouvement.
Macron a déclaré à La Réunion : « Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire ». Il pratique ainsi la politique de l’autruche car chacun sait que le port du voile est un signe d’appartenance proclamée à l’islam et donc un défi à tous ceux qui refusent l’islamisation de la France, qui se fait sous une forme rampante mais aussi sous une forme provocatrice – car il s’agit de tester la capacité de résistance des Infidèles. Pendant ce temps, les Gaulois ne font plus confiance au Système en place. D’après un récent sondage Ipsos, 75 % d’entre eux estiment que les partis traditionnels et les politiciens ne se soucient pas d’eux. Cette défiance ne peut qu’être augmentée par l’incohérence des propos gouvernementaux : ainsi Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Egalité entre les hommes et les femmes (!), a déclaré : « Je ne suis pas favorable à interdire le voile dans les sorties scolaires (…) Ce qui est primordial pour moi, c’est de protéger les enfants du fait religieux dans l’école ». Donc le voile n’est pas « un fait religieux » ? C’est décidément une marque du macronisme : tout et le contraire de tout.
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Emmanuel Macron et Marine Le Pen au coude-à-coude en 2022, selon un sondage
Selon un sondage « L’Opinion en direct » diffusé ce mercredi par BFMTV, seuls 39% des Français estiment qu’Emmanuel Macron serait réélu en 2022 s’il se représentait. Toujours selon cette étude, l’actuel président récolterait entre 27% et 29% des voix, au coude-à-coude avec Marine Le Pen (RN) qui récolterait entre 29% et 27,5% des intentions des vote, loin devant les autres candidats. Des chiffres qui démontrent que la polarisation politique entre les deux finalistes de l’élection présidentielle de 2017 continue donc de s’accentuer et de structurer le débat politique.
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Raz-de-marée patriotique sur l’Ombrie rouge : Salvini et Meloni triomphent
Lors des élections régionales de ce dimanche 27 octobre, en Ombrie, une région italienne située au nord de Rome et aux mains de la gauche depuis la mise en place du conseil régional en 1970, la candidate du centre droit, regroupant les partis patriotiques la Ligue de Matteo Salvini et Frères d’Italie de Giorgia Meloni et la formation conservatrice de Silvio Berlusconi Forza Italia, Donatella Tesei, de la Ligue, est élue présidente de la région avec 57,5 %.
Pour l’élection de l’assemblée régionale, la Ligue décroche 37 % et 8 sièges sur 19, Frères d’Italie 10,4 % et 2 sièges, Forza italia 5,5 % et un siège, alors que la liste Donatella Tesei presidente récolte, avec 3,9 %, 1 siège et une autre composante du centre droit local Umbria Civica reçoit 2,1 % et pas de siège.
Le candidat de l’alliance électorale entre la formation politique anti-système Mouvement 5 étoiles (M5S) et le Parti démocrate (PD) de centre gauche à la présidence de la région Vincenzo Bianconi obtient 37,5 %. Pour l’élection de l’assemblée régionale, le PD récolte 22,3 % et 5 sièges et le M5S 7,4 % et 1 siège, alors qu’une autre liste de cette alliance reçoit 1 siège.
Ce scrutin anticipé, organisé à la suite d’un scandale dans le système régional de santé, constituait le premier test électoral pour le gouvernement national de Rome entré en fonction au début du mois de septembre 2019 et qui regroupe le M5S et le Parti démocrate.
La presse de la péninsule décrit l’importance de ce changement en Ombrie et ses conséquences au niveau national. Le Corriere della Sera titre « Salvini triomphe, un coup pour le gouvernement », La Repubblica écrit « Il était une fois l’Ombrie “rouge” » alors qu’il Fatto Quotidiano indique « Le M5S paie l’alliance avec le PD », Il Mattino « Ombrie, KO du pacte M5S-PD » et Il Giornale « Ensevelis ».
La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni écrit sur les réseaux sociaux : « Nous avons libéré l’Ombrie. Libérons maintenant l’Italie. »
Alors que les responsables gouvernementaux tentent de persuader le public que ce scrutin régional n’a pas de conséquences au niveau national, la déroute de l’alliance M5S-PD en Ombrie constitue un précédent dangereux pour l’alliance gouvernementale et conduit l’Italie vers un scénario « à l’allemande », qui voit la coalition en place à Berlin subir des défaites lors d’élections au sein de divers États fédérés, tout en s’accrochant désespérément au pouvoir au niveau national et en ne tenant pas compte des avertissements électoraux.
Au sein du centre droit italien, ce scrutin consacre une nouvelle fois un scénario qui voit les deux partis patriotiques, la Ligue et Frères d’Italie, récolter une immense majorité des votes, alors que la formation conservatrice de Silvio Berlusconi, Forza Italia, est réduite à une portion congrue.
L’Italie, éternel laboratoire de la politique en Europe, indique le retour du patriotisme et du nationalisme, en tant que réaction d’une partie de la population à l’agression contre le peuple et la société, conduite par les mondialistes ultralibéraux, visant à détruire le peuple, via l’immigration de masse, et la famille, en utilisant les droits des minorités sexuelles et certaines formes de féminisme, tout en précarisant et flexibilisant le travail.
Un vent de nostalgie, de l’époque à laquelle l’État national régnait en maître et les frontières protégeaient la société et les travailleurs, souffle sur le vieux Continent.
https://www.bvoltaire.fr/raz-de-maree-patriotique-sur-lombrie-rouge-salvini-et-meloni-triomphent/
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FRÉQUENCE OCCIDENT Express 01 - ITALIE: Résultats des élections régionales du 27 Octobre 2019
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Paris croule sous la délinquance – Journal du mardi 29 octobre 2019
Paris croule sous la délinquance
La criminalité explose dans la Capitale. Les chiffres de la préfecture de Paris viennent de tomber et le verdict est implacable : les attaques aux personnes sont en hausse depuis janvier. Sans surprise, les 18 et 19èmes arrondissements sont les plus criminogènes.
Criminalité : le gouvernement veut cacher la vérité
Alors que la sécurité demeure l’une des préoccupations majeure des Français, le gouvernement a annoncé la suppression de deux instituts régaliens : l’INHESJ et l’ONDRP. Une décision sous couvert d’économie budgétaire qui cacherait, en réalité, une dérive bien plus importante. Le criminologue, Xavier Raufer, et l’avocat Stéphane Maître, témoignent dans cette édition.
La revanche de Matteo Salvini
Deux mois après son départ du gouvernement, Matteo Salvini revient plus fort que jamais. Dimanche, la Ligue a remporté haut la main les élections régionales en Ombrie infligeant, par la même occasion, une claque à l’alliance gouvernementale.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/paris-croule-sous-la-delinquance-journal-du-mardi-29-octobre-2019
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Ombrie, Thuringe... Les droites nationales européennes vers la reconquête.
Magnifique succès de Matteo Salvini en Ombrie. La coalition de droite formée autour de la Lega, avec Forza Italia et nos amis de Fratelli d'Italia écrase la gauche et emporte la région.Ceux qui espéraient que le départ de Salvini du gouvernement scellerait la fin de l'ambition qu'il nourrit pour l'Italie en seront pour leurs frais. Pour le Système auquel s'est rallié le Mouvement 5 étoiles, le compte à rebours a commencé.On notera que le hasard — ou le destin — a voulu que ce résultat soit connu ce 28 octobre, jour anniversaire du début de la Marche sur Rome de 1922.Ombrie aujourd'hui, l'Italie toute entière demain.Cette victoire, acquise au lendemain du grand succès en Thuringe de l'AFD qui, avec presque 24% des suffrages double ses voix par rapport à l'élection précédente, témoigne de ce que le vent porte désormais les forces de la droite nationale européenne vers de nouveaux horizons.Tout est maintenant possible. La France ne devra pas être en reste. -
Frémissements populistes au Portugal
Georges Feltin-Tracol
Le 6 octobre 2019 se tenaient des élections législatives au Portugal. Au cours des jours précédant ce scrutin, la grosse presse cosmopolite ne cessa pas de vanter la clique politicienne locale.
Bien qu’arrivée en tête aux élections de 2015, la droite modérée qui se désigne « sociale-démocrate », bel aveu de modération avancée, est incapable de s’entendre au point de laisser le pouvoir aux forces de gauche. Le Parti socialiste d’Antonio Costa négocie âprement avec son ennemi historique, le Parti communiste, et avec le Bloc de gauche, une sorte de condensé lusophone de Mélenchon et de Besancenot. Costa constitue un gouvernement socialiste homogène qui bénéficie du soutien parlementaire des communistes et des gauchistes. Cette alliance inédite n’empêche pas le Portugal d’appliquer une politique économique décidée par la troïka FMI – BCE – Commission de Bruxelles. La violence économique de l’austérité néo-libérale s’édulcore seulement de mesures progressistes d’ordre sociétal.
La médiacratie hexagonale s’extasie surtout de l’absence de tout signe de populisme. Le discours national-identitaire n’est guère audible dans l’opinion portugaise malgré une immigration croissante due à la conjonction de deux phénomènes : l’installation de plus en plus fréquente de ressortissants d’anciennes colonies ultra-marines et l’arrivée des retraités francophones et anglophones. Leur présence favorise la hausse rapide des prix de l’immobilier aux dépens des Portugais eux-mêmes.
Les résultats électoraux voient le vote socialiste croître de 4,3 points et remporter vingt sièges supplémentaires. Antonio Costa est sûr de retrouver son poste de Premier ministre. Le Bloc de gauche garde ses dix-neuf sièges tandis que la Coalition démocratique unitaire, un regroupement de diverses formations dont les communistes et les Verts, n’en a plus que douze, soit cinq de moins. L’alliance gouvernementale est reconduite avec une préférence – implicite – accordée au Bloc de gauche.
La politique sociétaliste de Costa suscite cependant une forte défiance populaire. Outre une abstention élevée (46,5 %), le mouvement environnementaliste et proto-animaliste de centre-gauche Personnes – Animaux – Nature s’emparent de trois autres sièges, soit un total de quatre élus. Mouvement de droite nationale, le Parti national rénovateur ne recueille que 15 272 suffrages (0,3 %), une perte de 0,2 point. Cet échec cuisant s’explique par le (modeste) succès de CHEGA !.
Fondé le 9 avril 2019, CHEGA !, c’est-à-dire « ASSEZ ! », est dirigé par un professeur de droit de 36 ans, André Ventura. Il entre au Parlement avec 66 442 voix (1,30 %). Cet ancien adhérent du Parti social-démocrate entend importer au Portugal les méthodes du voisin espagnol Vox et, lusophonie oblige, l’activisme du président brésilien Jair Bolsonaro. CHEGA ! ne verse pas dans l’euroscepticisme et pencherait plutôt vers l’Alliance des conservateurs et réformateurs européensdorénavant dominée par le PiS polonais. Hostile à l’islam et au mariage gay, ce jeune parti politique promeut une ligne nationale-libérale conservatrice. Il s’affiche libéral en économie, nationaliste sur le plan culturel et conservateur dans le domaine sociétal. À l’instar de Vox, il se déclare irréprochable sur certains sujets supposés controversés et prend par conséquent bien soin de ne pas être confondu avec le RN français, la Lega italienne et l’AfD allemande.
Par cette élection surprise, l’illusion d’une Lusitanie préservée de tout affreux populisme, se dissipe enfin. Faut-il y voir une conséquence indirecte de la polémique de l’été ? En août dernier, le maire socialiste de Santa Comba Dao, Leonel Gouveia, proposa l’édification d’un musée, ou plutôt d’un centre d’étude et d’interprétation du régime de l’enfant de la commune, Antonio Salazar, le président du Conseil de l’« État nouveau » (1933 – 1974). Le 11 septembre suivant, à l’initiative du groupe communiste, le Parlement vota grâce à l’abstention d’une « droite » toujours aussi pleutre, une condamnation de ce projet qui offenserait la mémoire des « victimes » du salazarisme.
André Ventura est bien seul. Et alors ? Pendant près de vingt-huit ans, Jair Bolsonaro fut un député fédéral isolé et méprisé. En dépit d’un changement fréquent d’étiquette partisane, cet isolement politique le préserva des compromissions politicardes. Le président de CHEGA ! a-t-il commencé une longue marche qui en fera un jour le Bolsonaro du Portugal et de la Vieille Europe ?
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°144, mise en ligne sur TVLibertés, le 21 octobre 2019.