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élections - Page 164

  • Un grand retournement se prépare, en travaillant les alternatives

    Un grand retournement se prépare, en travaillant les alternatives

    Pierre de Lauzun (X et ENA), ancien directeur général de la Fédération bancaire française et délégué général de l’Association française des marchés financiers (AMAFI),  vient de publier “Pour un grand retournement politique. Faces aux impasses du paradigme actuel“. Nous l’avons interrogé :

    Dans votre ouvrage, vous proposez “un grand retournement politique” sur les bases de la pensée classique. Mais pensez-vous que notre société puisse sortir de ce que vous nommez “le paradigme actuel” ? Suffira-t-il de créer des médias alternatifs, des écoles libres, de manifester massivement… ? 

    Un paradigme, c’est ce qui structure la pensée collective et son expression publique. Le paradigme actuel date de plus de trois siècles, mais il n’a atteint le plein développement qui est désormais le sien que dans les années 60-70 du siècle dernier – notamment dans ce mélange de relativisme au niveau des idées, de reniement de la culture collective et de l’attachement national, et de sape en matière de mœurs, qui caractérise désormais notre vie publique. Le ‘politiquement correct’ qui domine nos médias (et de plus en plus nos lois) en est une expression. Mais changer de paradigme est une opération lourde, un grand retournement, et cela suppose la constatation collective explicite de son échec. Nous n’en sommes pas encore là. Mais ce qui est sûr, c’est que ce grand retournement se prépare, en travaillant les alternatives. Notamment à deux niveaux. Le culturel d’abord, et l’éducation et l’école sont ici essentiels, car il faut des outils de pensée et des références pour remplacer celles qui dominent. Et le politique, plus exactement les batailles politiques, même quand la prédominance du paradigme rend la victoire difficile – comme on le voit avec le mariage pour tous ou la PMA. Car par là au minimum la prise de conscience se renforce, on mesure la profondeur de ce qui sépare une société saine de celle qui s’étale sous nos yeux, et donc l’ampleur du changement nécessaire.

    C’est pourquoi je plaide dans ce livre pour le retour à la pensée politique classique, celle d’Aristote et de Thomas d’Aquin. Non seulement parce que c’est la pensée la plus équilibrée et la plus juste pour comprendre le fonctionnement sain des sociétés humaines. Mais surtout parce qu’un retournement de pensée en profondeur suppose aussi, à côté des mouvements dans la société, le recours à une pensée forte et construite, enracinée dans le réel. D’autant qu’une telle pensée civilisée aide à éviter d’autres dérives, plus ou moins barbares, que l’échec probable à terme de nos sociétés peut tout aussi bien susciter.

    Au vu de l’immigration, ne pensez-vous pas que nous risquons de sortir du paradigme actuel pour tomber aux mains de l’islam ?

    C’est un des points les plus inquiétants de notre situation actuelle. On peut être tenté de trouver long le temps nécessaire à la reconversion en profondeur des esprits qui est à mon sens nécessaire, si on le compare avec l’accélération des mouvements migratoires et de leurs effets. Selon J. Fourquet de l’IFOP, notre pays compte environ 20% de personnes suffisamment peu assimilées pour donner à leur enfant un prénom arabo-islamique. Ce pourcentage était négligeable il y a 30-40 ans. Une simple extrapolation des données actuelles conduirait à prévoir une majorité d’enfants similaires dans un peu plus d’une génération. D’autant que l’explosion démographique africaine combinée à une bien plus grande familiarisation des candidats avec la situation de nos pays a bien des chances d’accélérer les migrations. Or dans le cas de la France les pays de départ sont en majorité musulmans. Ce sont des extrapolations mais elles sont assez suggestives pour montrer l’importance d’agir.

    Mais inversement on voit bien que sans changement en profondeur de nos priorités collectives, de notre esprit public, nous sommes hors d’état de réagir. Comme d’ailleurs de proposer une véritable assimilation à la partie des immigrés qui voudrait s’orienter en ce sens.

    Cela dit, les migrations bouleverseront de façon croissante la problématique de nos sociétés et la position de notre paradigme relativiste. Les migrants viennent d’une horizon radicalement différent ; l’idéologie dominante chez nous ne vient évidemment pas d’eux, même si elle favorise leur arrivée tout en inhibant tout réflexe de défense. Mais au fur et à mesure que la proportion s’élèvera et que les problèmes se multiplieront, la contradiction éclatera entre l’idéologie actuellement dominante et cette population nouvelle qui lui est totalement étrangère. En clair, dans la figure limite d’une France qui s’islamiserait largement, nos progressistes auraient de moins en moins de place. L’Islam leur fera la peau. Leur contradiction est totale.

    Dit autrement, la question de la migration est le cas le plus évident de l’échec de ce paradigme à résoudre un problème majeur. Or c’est comme cela que de tels paradigmes sont historiquement dépassés : quand on a compris qu’ils mènent à des impasses, et qu’il faut chercher ailleurs.

    En exposant la diversité des régimes politiques, vous écrivez qu’un peuple peut retirer le pouvoir à quelqu’un qui l’exerce mal. A l’heure des gilets jaunes et des grandes contestations “populistes”, pensez-vous que cette situation soit actuelle ?

    Deux choses sont vraies en même temps, que la pensée classique a toujours soulignées. D’un côté, la méthode révolutionnaire pour changer de régime politique s’est avérée historiquement contre-productive et souvent catastrophique. D’un autre côté, la légitimité ultime, même des régimes monarchiques, est dans le peuple, non au niveau des votes mais dans la conviction que ce peuple a de la légitimité du régime politique, lui reconnaissant pleinement le droit d’exercer son pouvoir. Quand la situation se dégrade au point que le régime en place n’a plus les ressources pour assurer les services qu’on attend de lui, il est alors normal et justifié d’envisager de la changer. Mais dans la pensée classique cela suppose, comme pour la guerre juste, non seulement d’être sûr de sa cause, mais aussi qu’on soit convaincu que le changement apportera une amélioration réelle, avec des chances élevées de succès. Ce qui suppose une alternative crédible et construite.

    Manifestement les Gilets jaunes n’étaient pas dans ce cas de figure. Outre leur relative ambiguïté sur le fond, le point central est leur refus obstiné et structurel, dès le début, de se construire comme mouvement politique. Ce n’était donc pas une alternative crédible. Quant aux populismes, leur faiblesse dans l’analyse, les programmes et les politiques proposées ne leur permettent pas, ou pas encore, d’être une alternative d’ensemble. Du moins en Europe occidentale.

    Vous n’hésitez pas à effectuer un rapprochement entre nazisme et transhumanisme. Cette analyse ne pêche-t-elle pas par excès (le fameux point Godwin) ou faut-il vraiment s’inquiéter du militantisme en faveur d’une nouvelle race supérieure ?

    Le rapprochement n’est évidemment que partiel : il s’agit notamment de mettre en évidence ce qu’on refuse communément de voir, à savoir la profonde modernité du nazisme dans ses côtés les plus monstrueux. Certes sa prétendue base scientifique était inconsistante. Mais il adhérait à l’idée d’un usage massif de la science pour créer une humanité nouvelle. Ce faisant il n’était pas isolé : par exemple l’eugénisme, la sélection orientée de l’espèce humaine, était populaire à l’époque, notamment dans une partie de la gauche qui se voulait ‘progressiste’. D’où aussi l’euthanasie, pièce majeure du dispositif nazi, commune à ce régime et à cette gauche.

    Le transhumanisme part évidemment d’un base historique et politique radicalement différente par bien des aspects. Mais lui aussi ambitionne d’agir par des moyens qui se veulent scientifiques afin de transformer l’espèce humaine, comprise essentiellement comme un fait biologique. L’affinité avec le nazisme est sur ce plan réelle.

    Sur le libéralisme, vous appelez au discernement en distinguant libéralisme philosophique, par nature relativiste, et le libéralisme économique, avec lequel nous pouvons être parfois en accord. Vous vous démarquez ainsi d’une analyse qui estime que l’on ne peut pas séparer ces deux aspects du libéralisme, lequel doit donc être rejeté en bloc. Ou alors y a-t-il plusieurs libéralismes économiques ?

    La question est d’abord ici de vocabulaire. Le libéralisme philosophique se fonde sur le refus de la vérité et du bien objectifs qui sont au cœur de la pensée classique, et il glisse naturellement vers le relativisme : chacun se fabrique ses vérités et ses valeurs comme il l’entend.

    En politique comme en économie la situation est en partie différente. Il y a un libéralisme politique qui est la conséquence dans ce champ du libéralisme philosophique dans un sens relativiste. Ainsi dans la PMA et la GPA. Mais il y a aussi un usage du mot libéral en politique qui recouvre des réalités positives, comme l’état de droit ou le souci des libertés. Un Tocqueville est très représentatif de ce positionnement intermédiaire, qui se dit libéral, mais qui est très proche des classiques par certains traits. De même, un certain libéralisme économique, refusant tout souci éthique ou culturel en économie, toute action politique, et prétendant n’avoir pour seul guide que le jeu du marché, prolonge évidemment dans ce champ le libéralisme économique. Mais on peut aussi dans le langage usuel parler d’économie libérale pour désigner une économie d’entreprise fondée sur l’initiative des personnes et leur confrontation sur des marchés, admettant une certaine régulation publique et surtout la nécessaire orientation des choix économiques en référence à des valeurs éthiques et culturelles. Comme celle que promeut la Doctrine sociale de l’Eglise : Jean-Paul II avait d’ailleurs très bien fait la distinction.  Critiquer ‘le’ libéralisme suppose donc de s’assurer qu’on s’est bien compris : la critique d’un corpus idéologique d’ensemble se justifie à condition de ne pas être entraîné par le vocabulaire à rejeter des biens essentiel.

    https://www.lesalonbeige.fr/un-grand-retournement-se-prepare-en-travaillant-les-alternatives/

  • Espagne – VOX pourrait doubler son nombre de députés ce 10 novembre

    Plongée dans l’instabilité politique après les élections législatives du 28 avril 2019, l’Espagne votera à nouveau ce 10 novembre.

    Les résultats risquent de ne pas résoudre le problème de la formation d’un gouvernement. Mais le parti populiste VOX pourrait bien, selon les différents sondages, doubler son nombre de députés et passer de 24 à 46 sièges.

    C’est le résultat de la campagne nationaliste menée par son dynamique président Santiago Abascal qui multiplie ces jours-ci les meetings et les débats télévisés.

    Le vote VOX est à la fois l’occasion de dire non au séparatisme, non à l’immigration, et oui à la conservation des traditions espagnoles.        

    https://www.medias-presse.info/espagne-vox-pourrait-doubler-son-nombre-de-deputes-ce-10-novembre/113908/

  • Zoom – Marie d’Armagnac : Salvini, le recours pour l’Italie

    La victoire récente de Matteo Salvini et de ses alliés dans la terre traditionnellement de gauche d’Ombrie relance le débat sur l’arrivée inéluctable au pouvoir du leader de la Ligue. Marie d’Armagnac, journaliste indépendante, publie aux éditions L’Artilleur : « Matteo Salvini, l’indiscipliné ». Un ouvrage pour comprendre l’ascension de l’ancien ministre de l’Intérieur italien, qui, après avoir démissionné du gouvernement, attend patiemment son heure de gloire.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-marie-darmagnac-salvini-le-recours-pour-litalie

  • Sondages : Macron et Le Pen tous les deux à 29 % en 2022. Vous y croyez ?

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    Le sondage Elabe pour BFM sur la prochaine présidentielle a quelque chose de désespérant : à la moitié du mandat d’Emmanuel Macron, il nous annonce le remake de l’élection de 2017 avec le même face-à-face de second tour – Macron-Le Pen. En effet, les deux sont donnés dans une fourchette très haute, entre 27 et 29 % des voix. Derrière eux, très loin derrière, le troisième homme serait Jean-Luc Mélenchon, à 12-13 %, puis Yannick Jadot, à 6-7 %. Un autre sondage IFOP, pour le JDD paru ce dimanche, donne quasiment les mêmes chiffres et le même ordre. Pourquoi désespérant ? Parce que cette situation est celle dont rêvent Emmanuel Macron et tous ses soutiens, dans les médias, car elle lui assurerait une réélection automatique.

    Évidemment, on redira qu’un sondage n’est qu’une photographie à un instant t, et que cette photographie – désespérante, elle aussi – ne dit en fait qu’une chose : l’absence d’alternative crédible. À gauche comme à droite (entendez : la droite qui n’est ni Macron ni Le Pen). Même si la seconde est dans un état beaucoup plus inquiétant que la première : en effet, quel que soit le candidat LR testé – Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ou François Baroin –, aucun ne dépasserait les 10 % ! Eux qui imputaient à la ligne conservatrice et droitière de Wauquiez incarnée par Bellamy le score humiliant de 8 % aux dernières européennes devront, à leur tour, assumer ce score à un chiffre. Remarquons que Nicolas Dupont-Aignan ferait un score d’outsider supérieur à celui de 2017 et devancerait même Valérie Pécresse. La crise des LR a encore de l’avenir.

    Mais ce sont surtout les très hauts scores attribués à Macron et Marine Le Pen qui laissent sceptiques. Et pour tous les deux. Pour Marine Le Pen, l’expérience a montré qu’elle était capable d’atteindre 28 %… dans les sondages. C’était déjà le cas en 2017, et elle finit à 21 %… dans les urnes. Mais la performance sondagière d’Emmanuel Macron interroge tout autant : comment le même homme, dont l’impopularité, bien réelle, ne cesse de croître, notamment depuis cette année gilets jaunes, pourrait-il atteindre de tels sommets à un premier tour de présidentielle ? Certes, on en revient toujours à l’élection par défaut, à l’absence d’alternative à gauche comme à droite. Mais on a tout de même du mal à y croire.

    Ces sondages seraient donc désespérants pour tous, sauf pour eux deux. Erreur : Emmanuel Macron comme Marine Le Pen devraient, au contraire, s’en inquiéter. D’abord, ils doivent se souvenir que les duels prévus deux ans avant l’élection n’ont jamais eu lieu : les mésaventures de MM. Barre, Balladur, Strauss-Kahn, Juppé ou Fillon nous le rappellent. Ensuite, cette situation peut se révéler anesthésiante si ces candidats – notamment Marine Le Pen – croient pouvoir se dispenser de travailler enfin sur leurs handicaps structurels : alliances, stratégie, crédibilité.

    Mais finalement, celui qui a le plus à perdre de cette situation de favori, c’est bien sûr Emmanuel Macron. D’abord, car il est le sortant. Ensuite, car toute candidature crédible à gauche comme à droite l’affaiblirait lui, et pas elle. D’ailleurs, il s’effrite dès que le candidat LR monte un peu, comme le montre le dernier sondage IFOP. Et, plus inquiétant pour lui encore, au second tour (55/45), il perd deux points quand Marine Le Pen en gagne deux… Ce qui fait entrer l’élection dans la zone de tous les possibles.

    À deux ans et demi de l’échéance, la stratégie du face-à-face exclusif avec Marine Le Pen pourrait se révéler un piège pour Emmanuel Macron. Après Benalla, Goulard et quelques autres, ce ne serait pas la première fois qu’il commet une grosse erreur de casting.

    Pascal Célérier

    https://www.bvoltaire.fr/sondages-macron-et-le-pen-tous-les-deux-a-29-en-2022-vous-y-croyez/

  • Batdaf 1 : Je présente la liste Gavé Bordelais aux élections municipales de Bordeaux

  • Les rassemblements électoraux de VOX en vue des élections législatives du 10 novembre 2019 font le plein.

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    Espagne. Les rassemblements électoraux de VOX en vue des élections législatives du 10 novembre 2019 font le plein. Cette fois, à Santander :

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    Le leader de Vox Santiago Abascal harangue ceux qui n'ont pas pu entrer

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  • Têtes à Clash n°58 avec le sénateur Jean-Louis Masson : Faut-il interdire les listes communautaires ?


    Franck Tanguy reçoit le sénateur Jean-Louis Masson, François Bert, Christian Vanneste et François de Voyer, un proche de Marion Maréchal. Au programme des débats :
    – Listes communautaires aux municipales, fait-on bien de vouloir les interdire ?
    – Brexit : une sortie impossible ?
    – Ouvrir les commerces alimentaires jusqu’à minuit ?

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n58-avec-le-senateur-jean-louis-masson-faut-il-interdire-les-listes-communautaires

  • POPULISME : LA GROSSE BÊTE QUI MONTE, QUI MONTE…

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    Pierre Vial, président de Terre et peuple

    En Italie, les élections en Ombrie ont marqué un grand succès pour la Ligue de Matteo Salvini, dont la candidate, Donatella Tesci, a écrasé , avec 57,5 % des suffrages, son concurrent de la liste Parti-Démocrate- Mouvement des 5 étoiles. 

    En Allemagne, l’AFD (Alternative pour l’Allemagne) est arrivée en deuxième position dans les élections régionales de Thuringe. Avec 23,5% des suffrages, elle double son score du scrutin précédent et, plus important encore, elle est en tête chez les électeurs de 18 à 59 ans. La CDU de Merkel est en chute libre (21,8% des voix). Le candidat de l’AFD, Björn Höcke, représente l’aile la plus identitaire de son mouvement.

    Macron a déclaré à La Réunion : « Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire ». Il pratique ainsi la politique de l’autruche car chacun sait que le port du voile est un signe d’appartenance proclamée à l’islam et donc un défi à tous ceux qui refusent l’islamisation de la France, qui se fait sous une forme rampante mais aussi sous une forme provocatrice – car il s’agit de tester la capacité de résistance des Infidèles. Pendant ce temps, les Gaulois ne font plus confiance au Système en place. D’après un récent sondage Ipsos, 75 % d’entre eux estiment que les partis traditionnels et les politiciens ne se soucient pas d’eux. Cette défiance ne peut qu’être augmentée par l’incohérence des propos gouvernementaux : ainsi Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Egalité entre les hommes et les femmes (!), a déclaré : « Je ne suis pas favorable à interdire le voile dans les sorties scolaires (…) Ce qui est primordial pour moi, c’est de protéger les enfants du fait religieux dans l’école ». Donc le voile n’est pas « un fait religieux » ? C’est décidément une marque du macronisme : tout et le contraire de tout.

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  • Emmanuel Macron et Marine Le Pen au coude-à-coude en 2022, selon un sondage

    Selon un sondage « L’Opinion en direct » diffusé ce mercredi par BFMTV, seuls 39% des Français estiment qu’Emmanuel Macron serait réélu en 2022 s’il se représentait. Toujours selon cette étude, l’actuel président récolterait entre 27% et 29% des voix, au coude-à-coude avec Marine Le Pen (RN) qui récolterait entre 29% et 27,5% des intentions des vote, loin devant les autres candidats. Des chiffres qui démontrent que la polarisation politique entre les deux finalistes de l’élection présidentielle de 2017 continue donc de s’accentuer et de structurer le débat politique.

    La polarisation politique entre les deux finalistes de l’élection présidentielle de 2017 continue donc de s’accentuer
    Source : Bfmtv
    https://www.tvlibertes.com/actus/emmanuel-macron-et-marine-le-pen-au-coude-a-coude-en-2022-selon-un-sondage
  • Raz-de-marée patriotique sur l’Ombrie rouge : Salvini et Meloni triomphent

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    Lors des élections régionales de ce dimanche 27 octobre, en Ombrie, une région italienne située au nord de Rome et aux mains de la gauche depuis la mise en place du conseil régional en 1970, la candidate du centre droit, regroupant les partis patriotiques la Ligue de  et Frères d’ de Giorgia Meloni et la formation conservatrice de Silvio Berlusconi Forza Italia, Donatella Tesei, de la Ligue, est élue présidente de la région avec 57,5 %.

    Pour l’élection de l’assemblée régionale, la Ligue décroche 37 % et 8 sièges sur 19, Frères d’Italie 10,4 % et 2 sièges, Forza italia 5,5 % et un siège, alors que la liste Donatella Tesei presidente récolte, avec 3,9 %, 1 siège et une autre composante du centre droit local Umbria Civica reçoit 2,1 % et pas de siège.

    Le candidat de l’alliance électorale entre la formation politique anti-système Mouvement 5 étoiles (M5S) et le Parti démocrate (PD) de centre gauche à la présidence de la région Vincenzo Bianconi obtient 37,5 %. Pour l’élection de l’assemblée régionale, le PD récolte 22,3 % et 5 sièges et le M5S 7,4 % et 1 siège, alors qu’une autre liste de cette alliance reçoit 1 siège.

    Ce scrutin anticipé, organisé à la suite d’un scandale dans le système régional de santé, constituait le premier test électoral pour le gouvernement national de Rome entré en fonction au début du mois de septembre 2019 et qui regroupe le M5S et le Parti démocrate.

    La presse de la péninsule décrit l’importance de ce changement en Ombrie et ses conséquences au niveau national. Le Corriere della Sera titre « Salvini triomphe, un coup pour le gouvernement »La Repubblica écrit « Il était une fois l’Ombrie “rouge” » alors qu’il Fatto Quotidiano indique « Le M5S paie l’alliance avec le PD »Il Mattino « Ombrie, KO du pacte M5S-PD » et Il Giornale « Ensevelis ».

    La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni écrit sur les réseaux sociaux : « Nous avons libéré l’Ombrie. Libérons maintenant l’Italie. »

    Alors que les responsables gouvernementaux tentent de persuader le public que ce scrutin régional n’a pas de conséquences au niveau national, la déroute de l’alliance M5S-PD en Ombrie constitue un précédent dangereux pour l’alliance gouvernementale et conduit l’Italie vers un scénario « à l’allemande », qui voit la coalition en place à Berlin subir des défaites lors d’élections au sein de divers États fédérés, tout en s’accrochant désespérément au pouvoir au niveau national et en ne tenant pas compte des avertissements électoraux.

    Au sein du centre droit italien, ce scrutin consacre une nouvelle fois un scénario qui voit les deux partis patriotiques, la Ligue et Frères d’Italie, récolter une immense majorité des votes, alors que la formation conservatrice de Silvio Berlusconi, Forza Italia, est réduite à une portion congrue.

    L’Italie, éternel laboratoire de la politique en Europe, indique le retour du patriotisme et du nationalisme, en tant que réaction d’une partie de la population à l’agression contre le peuple et la société, conduite par les mondialistes ultralibéraux, visant à détruire le peuple, via l’immigration de masse, et la famille, en utilisant les droits des minorités sexuelles et certaines formes de féminisme, tout en précarisant et flexibilisant le travail.

    Un vent de nostalgie, de l’époque à laquelle l’État national régnait en maître et les frontières protégeaient la société et les travailleurs, souffle sur le vieux Continent.

    Lionel Baland

    https://www.bvoltaire.fr/raz-de-maree-patriotique-sur-lombrie-rouge-salvini-et-meloni-triomphent/