élections - Page 164
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Valérie Laupies : l'amour de la France et de Tarascon
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LREM : La Retraite En Moins pour les mères de famille
Édouard Philippe a martelé au cours de son allocution pour présenter le projet de réforme des retraites : « Les femmes seront les grandes gagnantes ».
Aujourd’hui, les pensions des femmes sont inférieures de près de moitié à celle des hommes. Ce qui est une demi-vérité : c’est la pension des mères de famille qui est inférieure de près de moitié à celle des hommes… et des femmes qui n’ont pas eu d’enfant.
Le système actuel prévoit une majoration de huit trimestres d’assurance-vieillesse en compensation d’un arrêt d’activité dû à la maternité et à l’éducation d’un enfant. Il prévoit également un bonus de majoration de 10 % pour chaque parent à partir du troisième enfant.
Le nouveau système propose de favoriser les parents dès le premier enfant avec une majoration des droits à la retraite de 5 % par enfant, dès le premier. Ces 5 % pourront être partagés entre les deux parents et seront par défaut attribué à la mère. Ce qui signifie que les mères de 3 enfants et plus seront pénalisées par le nouveau système. Ce mercredi, Édouard Philippe a proposé d’ajouter aux 5 % de majoration par enfant, une majoration supplémentaire de 2 % (donc 7 %) à partir du troisième enfant.
Concernant les pensions de réversion, sachant que dans 9 cas sur 10, ce sont les femmes qui en bénéficient à la mort de leur conjoint., le projet présenté par le Premier ministre prévoit d’harmoniser les règles de réversion à 70 % des ressources du couple, sans condition de ressources (contre 60 % maximum dans le système actuel). Mais il n’a pas précisé à partir de quel âge cette pension pourra être reversée au conjoint survivant. Dans le rapport de Jean-Paul Delevoye, cela devait être à partir de 62 ans. Ce qui constitue un désavantage par rapport à l’ancien système, dans lequel certaines personnes pouvaient la toucher à partir de 55 ans.
Enfin, Édouard Philippe assure que la revalorisation du minimum de retraite à 85 % du smic net (1000 euros) bénéficiera aux femmes, plus souvent sujettes aux faibles revenus. Mais cette mesure ne vaut que pour les carrières complètes, et beaucoup de femmes n’ont justement pas de carrière complète.
Le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le 22 janvier. Juste après la grande manifestation du 19 janvier pour demander le retrait de la loi sur la bioéthique.
https://www.lesalonbeige.fr/lrem-la-retraite-en-moins-pour-les-meres-de-famille/
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DERNIÈRE HEURE; BORIS JOHNSON ET LES CONSERVATEURS SE DIRIGENT VERS UNE VICTOIRE ÉCLATANTE!
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20 grandes villes partiront aux prochaines municipales sous le label “Droite Populaire”
L’ancien ministre sarkozyste Thierry Mariani, élu député européen sur la liste du Rassemblement national, avait relancé avec un autre eurodéputé élu sur la liste RN venu de LR, Jean-Paul Garraud, et le maire et ancien député Nicolas Dhuicq, en septembre le courant de la Droite populaire, nouveau satellite du RN pour y attirer militants et cadres de son ancien parti Les Républicains. Ce courant au sein de LR était né en juillet 2010 autour des partisans d’une union des droites et d’une politique davantage sécuritaire et ferme contre l’immigration.
Lundi 2 décembre, la Droite Populaire a annoncé la constitution de 20 listes d’union pour les élections municipales :
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Les élections sont-elles pleinement libres en France ?
Non selon Jean-Yves Le Gallou :
Prenons l’élection présidentielle. Son accès est limité aux candidats recueillant 500 parrainages de maires et de grands élus. En théorie pour garantir le sérieux des candidatures. En pratique les parrains sont exposés à de multiples pressions : des pressions violentes de la part des « antifas » et plus suaves de la part des autorités préfectorales, départementales et régionales qui accordent (ou refusent) des subventions. Sans parler des pleutres, dont la devise est « pas de vague ». Pour certains candidats, la recherche des parrainages est une coûteuse course d’obstacles, en même temps qu’un handicap pour accéder aux médias et aux financements de la campagne. Quant aux salles de réunions pour les meetings, elles ne sont pas toutes également disponibles pour Mélenchon, Macron ou Marine. Et quand elles le sont ce n’est pas forcement au même prix…
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Sur Sud Radio avec André Bercoff, Jérôme Sainte-Marie : "Pour l'instant, le bloc populaire se constitue autour du RN"
Aujourd’hui, André Bercoff reçoit le politologue Jérôme Sainte-Marie pour son livre « Bloc contre bloc » (aux Éditions du Cerf).
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Allemagne : 10ème congrès de l’AfD. Un exemple de parti politique démocratique
Le congrès de l’AfD, et c’est comme ça depuis le début à l’AfD, ne se contente pas de dénoncer la politique en place et d’égrener les discours enflammés.
C’est un vrai parlement composé de délégués élus au préalable dans leurs fédérations respectives. Avant de voter pour renouveler intégralement leur direction, ces délégués votent sur le programme et les statuts, qui ont fait l’objet de dépôt d’amendements, lesquels sont défendus par leurs auteurs.
Le vote se fait ensuite à main levée, ou par voie électronique.
Pour les germanophones :
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Municipales 2020 – Constitution d’une liste : qui démarcher, comment convaincre ?
Civitas poursuit sa publication de fiches pratiques à destination de celles et ceux qui envisagent de se présenter aux élections municipales de mars 2020 pour reconquérir l’échelon local et servir le bien commun.
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L’Etat français réclame 11 millions d’euros de dommages et intérêts au Front National !
L’Etat, seul partie civile au procès, a réclamé mercredi la somme de onze millions d’euros de dommages et intérêts dans l’affaire des kits de campagne électorale remboursés par les deniers publics. Le parti à la flamme comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris depuis le 6 novembre pour « complicité d’escroqueries », « tentatives d’escroqueries » et « recel d’abus de biens sociaux ». Une affaire judiciaire qui pourrait viser à affaiblir le Rassemblement National de Marine Le Pen à quelques mois des élections municipales… le financement de la campagne d’Emmanuel d’Emmanuel Macron, lui, n’a pas fait l’objet d’une enquête…
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Les députés LREM commencent à douter d’Emmanuel Macron
Dans une note envoyée au chef de l’Etat, le président du groupe LRM à l’Assemblée, Gilles Le Gendre, l’alerte sur la dégradation de sa relation avec les 303 députés macronistes (contre 314 en début de mandat).
Si le Gendre refuse de commenter, l’un des lecteurs de cette note déclare :
« Le Gendre met en garde sur la nécessité de recréer un lien fort entre le président et le groupe ». « Elle est dans le constat négatif. Il n’y a pas beaucoup de propositions ». « Il n’est pas malsain qu’un “warning” soit lancé ». « Cela a un peu tangué dans le groupe en cette rentrée ».
Le 16 septembre, Emmanuel Macron s’est adressé aux parlementaires de la majorité réunis au ministère des relations avec le Parlement au sujet de l’immigration. Plusieurs députés ont critiqué cette intervention.
« Ce moment a marqué une rupture : avant, les députés ne s’en prenaient jamais au président ».
L’entretien accordé en octobre sur le même sujet à Valeurs actuelles a un peu plus déstabilisé les troupes.
Le 13 novembre, le député du Nord Jennifer de Temmerman a quitté le groupe macroniste pour protester contre un « discours politique à charge contre les migrants ».
Le gouvernement a en tout cas été « battu » à plusieurs reprises ces dernières semaines par sa propre majorité. Ainsi du vote sur un amendement favorisant fiscalement l’huile de palme, rejeté le 15 novembre par les « marcheurs » contre l’avis de l’exécutif ; ou du maintien du prêt à taux zéro, le même jour.
« Ce n’est plus comme lors de la première année du quinquennat où les députés votaient comme un seul homme. La majorité challenge le gouvernement désormais. »
Le député LRM du Rhône Bruno Bonnell ajoute :
« La première année, on a appris la technique de notre métier. La seconde a été une formation à la politique, accélérée grâce aux “gilets jaunes”. Désormais, chaque député se sent légitime à dire ce qu’il pense, y compris s’il n’est pas d’accord ».
Le député de la Somme Barbara Pompili note :
« Il y a un vrai blues dans les rangs. Après avoir été en première ligne face aux “gilets jaunes”, de plus en plus de députés de la majorité vivent mal de ne pas être écoutés par l’exécutif. Certains le disent bruyamment, en partant ou en émettant des critiques ; d’autres viennent de moins en moins à l’Assemblée. »
Un absentéisme croissant aussi bien lors des réunions de groupe que lors des votes dans l’Hémicycle.
Et cela ne va ps s’arranger, avec les élections municipales de mars 2020, qui provoquent des rivalités et des frustrations. Le Monde note que la 2e partie du quinquennat risque d’être compliquée. La réélection aussi.
https://www.lesalonbeige.fr/les-deputes-lrem-commencent-a-douter-demmanuel-macron/