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DERNIÈRE HEURE; BORIS JOHNSON ET LES CONSERVATEURS SE DIRIGENT VERS UNE VICTOIRE ÉCLATANTE!
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20 grandes villes partiront aux prochaines municipales sous le label “Droite Populaire”
L’ancien ministre sarkozyste Thierry Mariani, élu député européen sur la liste du Rassemblement national, avait relancé avec un autre eurodéputé élu sur la liste RN venu de LR, Jean-Paul Garraud, et le maire et ancien député Nicolas Dhuicq, en septembre le courant de la Droite populaire, nouveau satellite du RN pour y attirer militants et cadres de son ancien parti Les Républicains. Ce courant au sein de LR était né en juillet 2010 autour des partisans d’une union des droites et d’une politique davantage sécuritaire et ferme contre l’immigration.
Lundi 2 décembre, la Droite Populaire a annoncé la constitution de 20 listes d’union pour les élections municipales :
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Les élections sont-elles pleinement libres en France ?
Non selon Jean-Yves Le Gallou :
Prenons l’élection présidentielle. Son accès est limité aux candidats recueillant 500 parrainages de maires et de grands élus. En théorie pour garantir le sérieux des candidatures. En pratique les parrains sont exposés à de multiples pressions : des pressions violentes de la part des « antifas » et plus suaves de la part des autorités préfectorales, départementales et régionales qui accordent (ou refusent) des subventions. Sans parler des pleutres, dont la devise est « pas de vague ». Pour certains candidats, la recherche des parrainages est une coûteuse course d’obstacles, en même temps qu’un handicap pour accéder aux médias et aux financements de la campagne. Quant aux salles de réunions pour les meetings, elles ne sont pas toutes également disponibles pour Mélenchon, Macron ou Marine. Et quand elles le sont ce n’est pas forcement au même prix…
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Sur Sud Radio avec André Bercoff, Jérôme Sainte-Marie : "Pour l'instant, le bloc populaire se constitue autour du RN"
Aujourd’hui, André Bercoff reçoit le politologue Jérôme Sainte-Marie pour son livre « Bloc contre bloc » (aux Éditions du Cerf).
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Allemagne : 10ème congrès de l’AfD. Un exemple de parti politique démocratique
Le congrès de l’AfD, et c’est comme ça depuis le début à l’AfD, ne se contente pas de dénoncer la politique en place et d’égrener les discours enflammés.
C’est un vrai parlement composé de délégués élus au préalable dans leurs fédérations respectives. Avant de voter pour renouveler intégralement leur direction, ces délégués votent sur le programme et les statuts, qui ont fait l’objet de dépôt d’amendements, lesquels sont défendus par leurs auteurs.
Le vote se fait ensuite à main levée, ou par voie électronique.
Pour les germanophones :
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Municipales 2020 – Constitution d’une liste : qui démarcher, comment convaincre ?
Civitas poursuit sa publication de fiches pratiques à destination de celles et ceux qui envisagent de se présenter aux élections municipales de mars 2020 pour reconquérir l’échelon local et servir le bien commun.
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L’Etat français réclame 11 millions d’euros de dommages et intérêts au Front National !
L’Etat, seul partie civile au procès, a réclamé mercredi la somme de onze millions d’euros de dommages et intérêts dans l’affaire des kits de campagne électorale remboursés par les deniers publics. Le parti à la flamme comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris depuis le 6 novembre pour « complicité d’escroqueries », « tentatives d’escroqueries » et « recel d’abus de biens sociaux ». Une affaire judiciaire qui pourrait viser à affaiblir le Rassemblement National de Marine Le Pen à quelques mois des élections municipales… le financement de la campagne d’Emmanuel d’Emmanuel Macron, lui, n’a pas fait l’objet d’une enquête…
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Les députés LREM commencent à douter d’Emmanuel Macron
Dans une note envoyée au chef de l’Etat, le président du groupe LRM à l’Assemblée, Gilles Le Gendre, l’alerte sur la dégradation de sa relation avec les 303 députés macronistes (contre 314 en début de mandat).
Si le Gendre refuse de commenter, l’un des lecteurs de cette note déclare :
« Le Gendre met en garde sur la nécessité de recréer un lien fort entre le président et le groupe ». « Elle est dans le constat négatif. Il n’y a pas beaucoup de propositions ». « Il n’est pas malsain qu’un “warning” soit lancé ». « Cela a un peu tangué dans le groupe en cette rentrée ».
Le 16 septembre, Emmanuel Macron s’est adressé aux parlementaires de la majorité réunis au ministère des relations avec le Parlement au sujet de l’immigration. Plusieurs députés ont critiqué cette intervention.
« Ce moment a marqué une rupture : avant, les députés ne s’en prenaient jamais au président ».
L’entretien accordé en octobre sur le même sujet à Valeurs actuelles a un peu plus déstabilisé les troupes.
Le 13 novembre, le député du Nord Jennifer de Temmerman a quitté le groupe macroniste pour protester contre un « discours politique à charge contre les migrants ».
Le gouvernement a en tout cas été « battu » à plusieurs reprises ces dernières semaines par sa propre majorité. Ainsi du vote sur un amendement favorisant fiscalement l’huile de palme, rejeté le 15 novembre par les « marcheurs » contre l’avis de l’exécutif ; ou du maintien du prêt à taux zéro, le même jour.
« Ce n’est plus comme lors de la première année du quinquennat où les députés votaient comme un seul homme. La majorité challenge le gouvernement désormais. »
Le député LRM du Rhône Bruno Bonnell ajoute :
« La première année, on a appris la technique de notre métier. La seconde a été une formation à la politique, accélérée grâce aux “gilets jaunes”. Désormais, chaque député se sent légitime à dire ce qu’il pense, y compris s’il n’est pas d’accord ».
Le député de la Somme Barbara Pompili note :
« Il y a un vrai blues dans les rangs. Après avoir été en première ligne face aux “gilets jaunes”, de plus en plus de députés de la majorité vivent mal de ne pas être écoutés par l’exécutif. Certains le disent bruyamment, en partant ou en émettant des critiques ; d’autres viennent de moins en moins à l’Assemblée. »
Un absentéisme croissant aussi bien lors des réunions de groupe que lors des votes dans l’Hémicycle.
Et cela ne va ps s’arranger, avec les élections municipales de mars 2020, qui provoquent des rivalités et des frustrations. Le Monde note que la 2e partie du quinquennat risque d’être compliquée. La réélection aussi.
https://www.lesalonbeige.fr/les-deputes-lrem-commencent-a-douter-demmanuel-macron/
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La purge continue chez LR
Pourtant, Maël Camerlynck voulait constituer une liste d’union des droites contre le maire sortant Guillaume Delbar, LR rallié LREM.Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, élections, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Voile, communautarisme, immigration : la présidentielle 2022 en ligne de mire ?
Le professeur de droit Christophe Boutin analyse la situation migratoire en France et la stratégie d’Emmanuel Macron sur cette question en vue de sa potentielle réélection en 2022.
De ce que les polémiques concernant les réponses présidentielle et gouvernementale à l’immigration se multiplient, certains n’hésitent pas à imaginer que nous serions déjà dans la précampagne des élections présidentielles de 2022, où l’on nous annonce comme quasi-inévitable un nouvel affrontement au second tour entre Marine Le Pen et l’actuel locataire de l’Élysée. Outre que les prévisions à si long terme doivent toujours être prises avec infiniment de précautions, ce serait oublier, d’abord, que le président doit faire face à une visibilité accrue de l’immigration, avec des interactions entre des questions différentes, et qu’il peut aussi faire des choix politiques résultant d’échéances électorales plus proches. Le premier point de cette visibilité accrue de l’immigration relève en effet de l’impact des obligations vestimentaires que s’imposent certains fidèles de la religion musulmane, et qui, quoi qu’en aient des commentateurs qui n’hésitent pas à convoquer pour cela l’image des vestales de la Grèce antique ou celle des nonnes de nos couvents, ne relèvent pas des pratiques usuelles dans notre aire culturelle – et moins encore de nos jours. On sait que depuis quelques années la France tente de réglementer ces pratiques, se lançant dans un jeu du chat et de la souris dans lequel l’État est nécessairement perdant lorsque les provocations de ceux qui entendent braver les normes reçoivent un large soutien médiatique et politique.
Au nom de la lutte contre l’islamophobie, ce mot que tentent d’imposer les courants islamistes les plus directement politiques, qu’il s’agisse de ceux qui sont proches des Frères musulmans ou de ceux soutenus par des États wahhabites, il s’agit, d’une part, d’imposer une législation sur le blasphème et, d’autre part, de pouvoir en finir avec des mesures restrictives. Mais à raison de l’importance de la population musulmane présente sur le territoire français, cette revendication rend plus visible, en même temps que plus conflictuelle, la question de l’immigration. D’une part, parce que cette dernière n’est clairement plus pensée en termes d’intégration des migrants à une communauté culturelle leur préexistant, mais bien comme devant faire coexister sur le même territoire des groupes communautaires différents ; d’autre part parce qu’il ne s’agit pas ici de quelques dizaines de bouddhistes en robes safran, vus alors avec amusement, mais de groupes devenus territorialement majoritaires dans certaines zones.
Cet aspect de contrôle territorial lié à une immigration rendue plus visible par l’appartenance religieuse l’est tout autant si l’on évoque la violence qui sévit dans ce que l’on nomme par euphémisation les «quartiers difficiles». Cette dernière aboutit on le sait à l’interdiction d’action des services publics de l’État – services de sécurité, bien sûr, mais aussi pompiers, ambulances ou médecins –, dans des zones passées sous le contrôle effectif de groupes de délinquants dans lesquels la proportion de personnes issues de l’immigration semble plus élevé que la moyenne nationale – même si l’interdiction de statistiques ethniques peut laisser planer un doute.
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