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  • Élections allemandes : jusqu'où ira l'AfD ?

    Aux deux scrutins régionaux - Saxe et Brandebourg - qui se tenaient le1er septembre dernier en Allemagne, l’Alternative fur Deutschland (AfD) a connu une nouvelle progression que d’aucun qualifient d’historique.

    Dans ces deux Lander de l'Est, l'AfD, six ans après sa création, arrive en seconde position - et ce, alors même que la participation au scrutin était en hausse. Au Brandebourg, l’AfD est passé de 12,2 % à 23,5 % deuxième derrière le SPD. En Saxe, de 9,7 % à 27,8 %, deuxième derrière la CDU La progression, on le voit, est d'autant plus importante, que les partis habituels connaissent un tassement de voix plus de sept points de moins pour la CDU aux alentours de cinq pour le SPD.

    Aussi, malgré toutes les protections oratoires avec lesquelles, tant chez nous qu'en Allemagne, les média arrivent à évoquer une défaite de l'AfD, les politiques s'inquiètent. Car l'AfD, c'est le parti anti-immigration, anti-islam, antiBruxelles. Bref, c'est le parti qui s’oppose à la politique européiste, et qui exprime, de plus en plus nettement, la volonté de nos voisins allemands de ne pas subir les oukases des apparatchiks européistes.

    Face au verbiage crispé de ses adversaires, l'AfD exulte. « Ça peut difficilement aller mieux », a commenté, de façon laconique mais très claire, Jôrg Meuthen, co-président du tout jeune parti qui s'attend à un résultat similaire en Thuringe où des élections se tiendront le 27 octobre.

    En face, l'inquiétude croît, multipliant les points d'interrogation. Les habituels partis n'ont - semble-t-il - pas encore compris que, trente ans après la chute du Mur, les Allemands de l'Est ont toujours la désagréable impression de n'être que des citoyens de seconde zone. Et, lorsque, en outre, on ouvre les frontières à des millions d'étrangers, le déclassement est total !

    Cela dit, il va bien falloir, en attendant d'écrire la suite de l'histoire, gouverner en Saxe et au Brandebourg. Inconcevable de le faire avec l'AfD, impossible désormais de le faire à deux. Il va falloir réaliser des coalitions à trois, entre partis que tout (ou presque) oppose, et que seule leur horreur de « l'extrémisme » rassemble. C'est peu de dire qu'un tel assemblage sera hétéroclite, et qu'il aura, ici et là, bien du mal à gouverner. Mais, au-delà de la situation de ces deux Lander, le résultat de ces élections pose la question du devenir de la « grande coalition » - la « GroKo » - d’Angela Merkel. De justesse, conservateurs et sociaux-démocrates ont évité le pire, qui aurait été de disparaître derrière l'AfD. Mais, tant à la CDU et plus encore au SPD, les tenants de l'orthodoxie idéologique, déjà mal à l'aise avec l'actuelle coalition, ruent plus encore qu'à l'accoutumée dans les brancards. Et, de part et d'autre, les « centristes » voient leur équilibre s'amenuiser comme peau de chagrin.

    Sujets délicats pour frères ennemis

    Les prochaines semaines seront d'autant plus délicates que deux textes - sur le climat et sur le projet de retraite minimum - doivent être débattus qui opposent déjà les partenaires de la coalition. Le climat électoral devrait pesamment rajouter à l'électricité, déjà tangible, des débats.

    De son côté, l'AfD peut être sereine. Si les partis classiques vont trouver, malgré tout ce qui les oppose, moyen de s'entendre au Brandebourg et en Saxe, l'avenir s'annonce sous de beaux auspices. Déjà présente au sein de la Chambre des députés, et des assemblées des seize États qui composent le pays, l'AfD pourra certes protester contre le traitement réservé à ses électeurs. Mais, à terme, son succès ne fait guère de doute.

    Comme le souligne en effet Die Welt, les deux principales formations politique du pays - à savoir la CDU et le SPD - n'ont dû d'éviter une totale défaite dans les deux Lander de l'Est ( 12 % du corps électoral allemand tout de même) qu'au « vote de la vieille génération ». Selon les études, en effet, les plus jeunes électeurs se sont très majoritairement détournés du rapport habituel entre droite et gauche pour donner leur vote à l'AfD. Et exprimer ainsi ce qu'ils veulent que soit leur pays, l'Allemagne.

    L'Allemagne avant tout ! Et surtout avant une politique européenne de plus en plus perçue comme indigeste.   

    Par Hugues Dalric monde&vie  12 septembre 2019

  • Elections municipales et monnaies locales

    Le groupe des Gilets Jaunes Constituants s’intéresse aux élections municipales de mars 2020. Cette vidéo est une réflexion sur les monnaies locales.

  • Benalla, futur Sarkozy de Saint-Denis ?

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    Et maintenant les municipales ?

    Le feuilleton Benalla reprend de plus belle. Là où on ne l’attendait pas forcément : sur le terrain des prochaines élections municipales. Le Mondial d’athlétisme à Doha en plein cagnard, ce n’était pas possible, question de délais de préparation. Et puis Alexandre, c’est plutôt la boxe, son sport à lui. Présider les funérailles religieuses de Chirac, pareil, pas possible, vu que c’est Macron qui s’y est collé. Donc, les municipales. L’un des événements dont il faudra être dans les prochains mois. Pour Macron, c’est trop tard, il a sauté l’épreuve en surdoué qu’il est, comme chacun sait, mais pour Benalla, à 28 ans, l’âge où Nicolas Sarkozy devint maire de Neuilly, tout est possible. Mis en examen n’empêche pas de se présenter à une élection, que l’on sache. Amusant, d’ailleurs, l’évocation de Sarkozy : finalement, ce dernier termine sa carrière publique là où Benalla l’a commencée, aux marches du palais… de justice.

    Donc, Alexandre Benalla pourrait se lancer dans la bataille des municipales. C’est L’Opinion qui l’affirme. Où ? Pas à Issy-les-Moulineaux, où il résidait au plus fort de l’affaire qui porte son nom. Mais à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), nécropole des rois de France et l’un des derniers bastions communistes, et non l’inverse. Alexandre Benalla, donc, y réfléchit, nous dit L’Opinion. Il faudra quand même qu’il ne réfléchisse pas trop longtemps. Cela ne se monte pas comme ça, une liste de cinquante-cinq personnes qui tiennent à peu près la route avec, en plus, la règle du chabadabada. Une belle gueule et une jolie cravate ne font pas un programme. Et puis, il faudra qu’il s’affole pour trouver un logement à Saint-Denis. Pas seulement une boîte aux lettres. Cela dit, à Saint-Denis, il semblerait qu’il n’y ait pas de difficultés pour trouver un logeur.

    Mais d’où est partie cette rumeur que l’ancien chargé de mission au cabinet du Président pourrait se lancer à l’assaut de la grande ville du neuf cube ? C’est le JSD (le Journal de Saint-Denis) qui a, le premier, levé le lièvre, dans un article du 18 septembre intitulé « Benalla, l’invité surprise à Saint-Denis », avec une photo de l’élégant devant la basilique. « Que vient faire réellement dans la ville des rois de France celui qui en 2018 habitait encore Issy-les-Moulineaux ? », interrogeait le journal. « Le mystère reste entier », concluait-il comme dans les meilleurs feuilletons d’antan. Le 27 septembre, nouvel article du JSD, qui titre, cette fois, « Sur les traces de Benalla à Saint-Denis », article dans lequel on raconte que Benalla a posé un lapin au JSD. Alors, question : « Mais que vient-il faire ici ? » Réponse d’un employé municipal, qui passait par là, comme par hasard : « Cela m’a choqué qu’il se montre à Saint-Denis… Après Jawad BendaoudTariq Ramadan, voilà Alexandre Benalla. On a la dream team à Saint-Denis. » Ce qui n’a pas plu du tout à Benalla, selon le JSD. Et peut-être pas aux deux autres aussi, mais le journal ne le dit pas. Au mois d’août, toujours selon le JSD, Benalla aurait même été vu dans un bar à chicha. L’homme est donc mûr pour partir en campagne électorale.

    Le dernier épisode du feuilleton Benalla dans le JSD est tout chaud du 1er octobre : « Alexandre Benalla sort du bois. » L’article du 27 septembre l’a rendu « furieux » et il menace, désormais, de poursuivre le journal. Réaction immédiate, sur Twitter, de Benalla : « Utiliser le journal de la ville, avec des gens (militants) payés par le contribuable dyonisien, à des fins électorales, ça s’appelle comment ? LE COMMUNISME !!! » Il va y avoir du sport.

    On a hâte de lire la suite…

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/benalla-futur-sarkozy-de-saint-denis/

  • Union des droites : 57% des sympathisants LR et 66% du RN favorables à des alliances LR-RN

    Les appareils politiques LR et RN ont beau avoir ignoré la convention de la droite, les faits sont têtus :

    Une majorité des sympathisants Les Républicains (57%) est favorable à des alliances avec le Rassemblement national, selon un sondage Odoxa-Dentsu consulting pour franceinfo et Le Figaro publié mardi 1er octobre. C’est également le cas des deux tiers (66%) des sympathisants RN (…)

    Toujours d’après cette enquête, un quart des Français (24%) se disent “de droite”, Ils sont plus nombreux que ceux qui se disent “de gauche” (17%) ou “du centre” (13%). En revanche, près de la moitié des Français (45%) ne se positionne pas sur cet axe droite-gauche. (…)

    Alors que le pouvoir d’achat est en tête des préoccupations des Français en général, c’est l’immigration qui arrive en premier chez les sympathisants de droite (58%).

    https://www.lesalonbeige.fr/union-des-droites-57-des-sympathisants-lr-et-66-du-rn-favorables-a-des-alliances-lr-rn/

  • Marine Le Pen appelle à la mobilisation pour les Municipales 2020 !

  • Alexandre Devecchio : « Mécaniquement, l’alternance sera plutôt souverainiste, protectionniste, populiste »

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    Le journaliste du Figaro Alexandre Devecchio vient de publier Recomposition, le nouveau monde populiste. Allons-nous vers une recomposition populiste ? Réponse au micro de Boulevard Voltaire.

    https://www.bvoltaire.fr/alexandre-devecchio-mecaniquement-lalternance-sera-plutot-souverainiste-protectionniste-populiste/

  • Autriche : FPÖ échec aujourd'hui, succès demain? Les clés du succès sont entre les mains de Norbert Hofer.

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    L'avis de Jean-François Touzé

    Avec 16% des suffrages, la droite nationale autrichienne perd 10 points par rapport au scrutin de 2017 et n'arrive qu'en troisième position derrière les conservateurs et les sociaux démocrates.
    Le FPÖ qui, il y a deux ans étaient aux portes du pouvoir et avait conclu un accord de gouvernement avec les conservateurs paie la légèreté de certains de ses dirigeants qui, devenus ministres, avaient cru que tout leur était permis. La droite nationale doit être irréprochable. Notre combat est tout aussi spirituel et éthique que politique. Il doit se situer dans l'ascèse et exclure toute facilité liée aux attraits du pouvoir.
    C'est ce qu'a bien compris le nouveau président du FPÖ, Norbert Hofer (ci-dessus), qui, prenant acte de l'échec de son parti a exclu tout accord avec la droite conservatrice et déclaré « Nous nous préparons à l'opposition ». « Pas ravi » du résultat du scrutin, Hofer a surtout annoncé que le FPÖ allait être totalement réorganisé et entreprendrait un travail sur lui même de grande ampleur.
    C'est en effet par l'organisation, la structuration et l'instauration d'un esprit militant, conquérant et débarrassé des contingences politiciennes que la droite nationale accédera durablement au pouvoir. Par le haut.
    Cela ne vaut pas que pour l'Autriche... 
  • Convention de la droite : une première pierre… – Journal du lundi 30 septembre 2019

    1) Convention de la droite : une première pierre…
    Pari réussi pour la convention de la droite. Avec plus de 2 000 personnes et une trentaine d’intervenants, la nouvelle initiative pour l’union des conservateurs a été couronnée d’un véritable succès médiatique… reste à trouver la tête à couronner.

    2) Autriche : le retour en force de Sebastian Kurz
    Sebastian Kurz bientôt de retour à la chancellerie. Quatre mois après avoir été renversé par le Parlement suite à l’Ibizagate, le jeune chancelier remporte haut la main les législatives et reprend un billet pour le pouvoir. Toutefois, la question de ses alliances reste en suspens après un véritable revers infligé au FPÖ.

    3) Mondiaux d’athlétisme : voyage au bout de l’enfer
    Depuis l’ouverture des mondiaux d’athlétisme vendredi à Doha au Qatar, la compétition prend des airs d’enfer pour les athlètes. Sous près de 40 degrés, les conditions sont extrêmes et l’événement tourne à la catastrophe.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/convention-de-la-droite-une-premiere-pierre-journal-du-lundi-30-septembre-2019

  • Autriche : les conservateurs de Sebastian Kurz remportent les élections législatives (Vidéo)

    Le parti du leader conservateur Sebastian Kurz a remporté les élections législatives autrichiennes haut la main ce dimanche. Selon une première projection réalisée par l’institut de sondage SORA peu après la fermeture des bureaux de vote à 17h, le Parti populaire (ÖVP) de M. Kurz serait arrivé en tête avec 37,2 % des voix, loin devant les sociaux-démocrates (22 %), le FPÖ (16 %), les Verts (14,3 %) et les libéraux de Neos (7,4 %). Cette projection comporte une marge d’erreur de 1,8 point de pourcentage.

    Aucune description de photo disponible.
    Lionel Baland

    Avant de voter, M. Kurz a évoqué la victoire de son parti en 2017 et a déclaré : « Nous sommes très confiants. Nous avons un objectif clair, à savoir passer en premier dans cette élection. Nous voulons améliorer notre résultat. »

    https://www.tvlibertes.com/actus/autriche-les-conservateurs-de-sebastian-kurz-remportent-les-elections-legislatives-video

  • Marine Le Pen ou trois étoiles filantes ?

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    Le récent sondage organisé par Boulevard Voltaire auprès de ses lecteurs afin de citer leur meilleur candidat aux prochaines élections présidentielles de 2022 peut nous laisser perplexes. Contre toute attente, la liste des principaux élus par les internautes se présente ainsi : Marion Maréchal, Pierre de Villiers, Marine le Pen et Éric Zemmour.

    Ce vote introduit dans le premier carré du champ politique trois personnalités, certes très médiatiques mais qui, à l’approche de la future élection présidentielle, risquent de devenir très vite trois étoiles filantes car, pour des raisons différentes, elles se défileront devant l’ampleur de l’obstacle.

    Effectivement, l’organisation d’une campagne électorale du niveau présidentiel n’est pas une simple affaire et encore moins une balade champêtre. Un tel engagement comporte des risques majeurs, parfois insupportables. À cela, il convient d’ajouter qu’il ne suffit pas simplement de vouloir, il faut être taillé pour cette charge.

    Une campagne longue, dure et intense, c’est autre chose que d’affronter les classiques accusations en intolérance réactionnaire sur les plateaux télévisés ou de dédicacer des livres ou encore de discourir doctement auprès d’un auditoire acquis à sa cause.

    De plus, les mauvais coups et les tentatives de déstabilisation se déplacent dans l’espace politique aussi vite que les astéroïdes. Ces pratiques engendrent souvent des haines très vives et incitent à des violences de toute nature. La dernière élection présidentielle fut un véritable calvaire pour le candidat François Fillon, et encore plus pour ses électeurs.

    Et, pour que tout reste comme avant, les principaux acteurs de la vie politique nationale s’accordent, la main sur le cœur, sur la nécessité de moraliser la vie politique, de renouveler certaines pratiques, d’accéder à un nouveau monde ou que sais-je encore. En vain, les valeurs républicaines sont évoquées par certains élus guère scrupuleux de l’éthique publique et de l’exemplarité. Compromissions et mensonges, homards et hypocrisies ne reflètent en rien les principes républicains. Un compagnon de route de feu le Président Jacques Chirac ne disait-il pas que les promesses n’engagent que les personnes à qui elles sont faites ?

    Parmi les personnalités citées de ce sondage, Marine Le Pen dispose donc de sérieux atouts et sa candidature proposerait une réelle alternance démocratique.

    En effet, elle jouit d’un mouvement politique en ordre de bataille ainsi que de nombreux cadres et militants dévoués. Cela n’est nullement négligeable. De plus, elle bénéficiera d’un solide appui : celui de Thierry Mariani. Ce dernier fut nommé, en 2010, par François Fillon, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, chargé des Transports, puis ministre en 2011 dans le même gouvernement avec les mêmes attributions.

    Qui plus est, face à Marion Maréchal, Pierre de Villiers et Éric Zemmour, l’expérience et le pragmatisme de Marine Le Pen constituent un atout majeur et déterminant pour franchir le cap de la prochaine élection présidentielle de 2022. Proche des gens du Nord et d’ailleurs, il lui suffira de hisser les voiles et de barrer sereinement son navire. Et, comme on dit en Bretagne, « celui qui bavarde trop n’est pas encore sur l’eau ».

    henri Ramoneda

    https://www.bvoltaire.fr/marine-le-pen-ou-trois-etoiles-filantes/