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élections - Page 160

  • Robert Ménard : « Les Biterrois se contrefoutent de savoir ce qu’à Paris on décidera de ce qu’ils devraient voter »

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    Visiblement, l’union des droites progresse à Béziers puisque Robert Ménard est soutenu par plusieurs élus locaux LR et le Rassemblement national. Une union des droites qui avance, non seulement à Béziers, mais plus largement dans l’Hérault et le sud de la France. Réaction du maire de Béziers au micro de Boulevard Voltaire.

    L’union des droites progresse à Béziers. Vous êtes soutenu par plusieurs élus locaux LR et par le Rassemblement national.
    Saluez-vous cette décision ?

    Nous souhaitons que les Biterrois nous soutiennent, quelle que soit leur étiquette politique. La liste que je mènerai ne sera directement associée à aucun parti. Il n’y aura aucun logo sur nos affiches. C’est une liste d’union des droites, au service de la ville. Aujourd’hui, des gens de cette liste sont au Rassemblement national, d’autres sont aux Républicains et d’autres encore, comme moi, sont de nulle part. C’est la seule chose que je veux retenir. Nous dirigeons cette ville depuis six ans, et nous le ferons encore six ans si nous gagnons les élections, sans nous soucier des cartes politiques des uns et des autres.

    Les LR arrivent divisés. Le candidat Lewis Marchand, 35 ans était présent sur la liste de François-Xavier Bellamy aux Européennes. Antoine About du parti des Républicains va y aller en solo.

    Ce sont de drôles adversaires. Antoine About était venu me voir avant l’été en me demandant d’être adjoint sur ma liste. Le même qui rêvait il y a quatre mois d’être sur ma liste n’a pas de mots assez sévères pour critiquer l’extrême droite.
    Je ne sais pas qui est Lewis Marchand. Ce jeune garçon représente des Républicains dans une circonscription qui n’est pas celle de Béziers et où il ne vit pas. On verra bien…
    Je crois que l’électorat des Républicains se retrouve d’abord dans nos idées et dans notre façon de diriger la ville. Les gens se contrefoutent de savoir ce qu’on décidera à Paris et de ce qu’on leur demandera de voter. Ils voteront comme ils l’entendent, ils voteront en Biterrois. C’est la seule chose qui les intéressera. Je ne m’inquiète pas beaucoup de ce côté-là.
    Une partie des responsables des Républicains veut être sur notre liste. Ils doivent bien sentir que les choses bougent, changent et que le Béziers de demain se dessine.

    Une liste d’union des droites est a priori en train de se monter à Sète.

    Il y a quelques semaines, j’avais invité à déjeuner à Béziers le responsable de l’UDI, le responsable des Républicains et la responsable du Rassemblement national. Je leur avais dit que s’ils voulaient gagner, il fallait qu’ils s’unissent. Manifestement, les choses avancent. La responsable du Rassemblement national et le responsable départemental des LR se sont décidés à être sur la même liste. C’est une bonne chose. Je ne sais pas s’ils vont gagner, mais je sais que séparément ils étaient sûrs de la perdre. On fait la même chose ailleurs. Je pense notamment à Frontignan et à Mèze. Ces prochaines semaines, je me déplacerai dans les Alpes Maritimes et dans le Var pour soutenir des listes d’union des droites. Les gens de ces listes se contrefoutent des étiquettes qu’ils portent. Ils veulent seulement se mettre au service de leur ville.

    Ce que vous faites est en contradiction totale avec ce que professent les directions des grands partis à Paris. Est-ce une rébellion par la base ?

    Non, c’est une attitude girondine. Les gens en ont marre que l’on décide et pense pour eux à Paris. Ce temps-là est terminé. Il y a encore des responsables politiques locaux qui n’osent pas le dire, mais ils le pensent. Il y a un certain nombre de choses qui sont en train de bouger. Les fameuses digues que certains rêvaient de bâtir entre les Républicains et le Rassemblement national prennent l’eau de partout. Que ce soit les Républicains ou le Rassemblement national, les États-majors ne sont pas favorables à ces unions de droite. Ils ont l’impression de perdre leur monopole sur la politique. Aujourd’hui, les partis politiques sont souvent le premier ennemi des peuples. Ces peuples ont envie de s’exprimer, de se faire entendre directement et de désigner qui leur semble les meilleurs pour les représenter.

    https://www.bvoltaire.fr/robert-menard-les-bitterois-se-contrefoutent-de-savoir-ce-qua-paris-on-decidera-de-ce-quils-devraient-voter/

  • Le président du Sénat, Gérard Larcher pleurniche parce que les macronistes et les lepenistes battent la droite

    Gérard Larcher/Wikimedia Commons
    Gérard Larcher/Wikimedia Commons

    La réduction de la vie politique au duel entre un Emmanuel Macron “progressiste” et une Marine Le Pen “populiste” est un danger pour la démocratie, alerte le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher, dans un entretien dimanche au Parisien.

    Un choix contraint, c’est une démocratie réduite“, plaide celui pour qui “les électeurs ont horreur qu’on les enferme dans un non-choix“.

     

    La gauche PS et la droite parlementaire incarnée aujourd’hui par LR, les deux forces qui ont dominé la vie politique française pendant des décennies, étaient l’une et l’autre absentes du second tour de la présidentielle de 2017, conclue par la victoire d’Emmanuel Macron sur Marine Le Pen.

    Deux ans plus tard, les élections européennes remportées par le RN (23,3%) quasiment à l’égalité avec les macronistes (22,4%) ont confirmé l’annihilation électorale de LR (8,5%) et du PS (6,2%).

    Il y a danger pour la démocratie si on la réduit à un choix binaire“, assure le président du Sénat, “mais aussi danger pour le pays de penser que tout se résoudrait à ce débat, surtout dans la période de crise profonde que nous traversons: crise sociale, crise identitaire, montée des populismes et des communautarismes. Je ne voudrais pas voir sur ma télévision, le soir du second tour de la présidentielle de 2022, l’image inversée de celle de 2017.”

    On ne voit pas comment empêcher la réitération du duel Macron/Le Pen si les électeurs français le souhaitent et le décident ainsi.

    Logiquement, selon la loi électorale française, le second tour de la présidentielle est toujours “binaire”, en se jouant entre les vainqueurs du premier tour qui, lui, est pluriel à souhait. Pendant des années, les Français étaient réduits à un choix binaire droite/gauche.

    La seule solution pour empêcher Emmanuel Macron ou Marine Le Pen, voire les deux, d’être présent au second tour, est d’agir politiquement, présenter un programme et convaincre les Français de voter différemment.

    Il faut se mettre au travail pour recréer un espace politique entre LREM et RN“, affirme Gérard Larcher, avant d’avancer comme personnalités incarnant cette résurrection de la droite les noms de François Baroin, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Bruno Retailleau.

    Source: AFP

  • Le Baroin d’essai a déjà fait pschitt !

    Ce fut son heure de gloire : 19-22 novembre 2019.
    Trois jours pendant lesquels tous les médias ont forgé de toutes pièces un scénario alternatif au duel Macron-Le Pen.
    Un homme parvenait, sur deux critères dans un sondage, à dépasser l’actuel Président : François Baroin.
    L’ex-Harry Potter de la droite, le protégé de Chirac.
    Il n’en fallait pas plus pour faire monter une mayonnaise, un second tour Macron-Baroin ! Franceinfo : « Congrès des maires : un duel Macron/Baroin ? Et si, derrière le Congrès des maires de France, mardi 19 novembre, se cachait déjà le duel de la future élection présidentielle ? Le président LR de l’Association des maires, François Baroin, a le vent en poupe. »
    Du vent, c’est certain.
    Et jamais, bien sûr, on n’envisageait l’hypothèse que cette nouvelle étoile montante pût éliminer Macron au premier tour.
    Non, celle qu’il faut éliminer, c’est toujours la même.
    Cela fait partie de la règle du jeu de base, avant même d’aligner les petits chevaux.
    D’ailleurs, ledit Baroin est actuellement incapable d’accéder au second tour, scotché sous la barre des 10 % avec ses petits camarades Pécresse et Bertrand.
    Donc, pendant trois jours, nous avons assisté à la fabrication totalement artificielle d’un produit politique 100 % médiatico-idéologique.
    Sur du sable, du vent.
    Le Baroin d’essai fut lancé et, déjà, il a fait pschitt, selon l’élément de langage de son parrain Chirac.
    En effet, ce produit Baroin était destiné, non seulement à écarter des esprits une Marine Le Pen décidément bien encombrante, mais aussi à faire fantasmer les derniers bataillons LR qui pleuraient encore leur Chirac chéri sur une renaissance possible : après les ratages Juppé,
    Fillon, Wauquiez, Bellamy -j’en passe, et pas des meilleurs-, Baroin serait le bon jeton.
    Le Point : « François Baroin, possible espoir de la droite pour 2022. Sera-t-il le sauveur de la droite en 2022 ? »
    La capacité de la presse dite sérieuse à se muer en Madame Soleil quand il s’agirait de fournir une analyse politique rationnelle est assez stupéfiante.
    Des enquêtes sociologiques sur l’électorat de droite ?
    Ses attentes, ses préférences ?
    Non, de la mayonnaise, encore.
    Du vent, toujours.
     Et ce second Baroin d’essai vient, à nouveau, de faire pschitt : on vient de le retrouver éclaté dans les vignes de l’Hérault et sur les allées Paul-Riquet de Béziers.
    En effet, Le Parisien et Le Figaro, revenus à la réalité après avoir « barouiné » trop fort, révèlent que l’union des droites que promeuvent Emmanuelle et Robert Ménard séduit, après les électeurs, certains cadres et élus LR.
    « Êtes-vous favorable à l’union des droites ? »
    Telle est la question claire adressée aux 400 adhérents Les Républicains de la 6e circonscription de l’Hérault par Henri Gas, le responsable LR de cette circonscription.
    La réponse ?
    Selon Henri Gas, interrogé par Le Parisien, 90 % des personnes interrogées « veulent qu’on rejoigne Ménard, la messe est dite ! »
    Réaction de Robert Ménard : « Les Républicains n’existent plus à Béziers. Leur électorat vote pour nous, ils sont pour faire tomber les frontières. Et dans les autres municipalités, ils n’en pensent pas moins, seulement, ils n’ont pas le courage de le dire. »
    Il en profite, au passage, pour tacler plusieurs représentants locaux LR qui auraient « discuté avec lui avant de prendre position publiquement contre une union ».
    Aux dernières nouvelles, on vient de retrouver d’autres morceaux du Baroin d’essai lancé, la semaine dernière, dans le port de Sète.
    Et mon petit doigt me dit qu’on va en trouver aussi dans d’autres villes.
    Pascal Célérier

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/le-baroin-dessai-deja-fait-pschitt.html

  • Dissidence française : #Municipales2020 : Découvrez la Charte des candidats de la Reconquête !

    Tous les candidats soutenus ou présentés par la Dissidence Française lors des prochaines élections municipales s’engagent sur 6 points clairs et précis. Téléchargez et découvrez la Charte des candidats de la Reconquête municipale, en cliquant sur l’image ci-dessous.

    Engagez-vous pour votre commune : devenez candidat !

  • Elections municipales et monnaies locales

    Le groupe des Gilets Jaunes Constituants s’intéresse aux élections municipales de mars 2020. Cette vidéo est une réflexion sur les monnaies locales.

  • LR : le dernier éteindra la lumière

    LR : le dernier éteindra la lumière

    LR n’a jamais voulu exclure Balkany, malgré tous ses déboires. En revanche, LR veut exclure Erik Tegnér car il est trop à l’écoute de l’électorat de droite. Erik Tegnér compte demander un recours.

    Tandis qu’au niveau local certaines digues sont prêtes à céder entre des élus LR et d’autres du Rassemblement national, la direction veut poursuivre le suicide engagé par Chirac et faire savoir qu’aucune porosité ne sera tolérée entre les deux formations politiques. Aurélien Pradié, le nouveau secrétaire général de LR, indique :

    «Erik Tegnér sera exclu d’ici la fin de l’année. Ce monsieur est le porte-parole de Marion Maréchal. Il n’habite pas chez nous, donc on va le soulager».

    «On lui reproche d’avoir accepté un poste au sein du Rassemblement national, ce que l’on ne saurait tolérer chez LR».

    Une information contestée par Erik Tegnér qui, «abasourdi» affirme «ne rien avoir reçu» pour l’heure et avoir appris la nouvelle dans les médias.

    Je n’ai évidemment accepté aucun poste au Rassemblement national. On me reproche ma proximité avec une personne (Marion Maréchal) qui n’est pas élue et a indiqué qu’elle ne se présenterait pas en 2022. On ne peut pas m’exclure pour cela. Je déposerai un recours». «C’est une véritable chasse aux sorcières, la droite est censée défendre la liberté d’expression, et pourtant chez LR on sanctionne la liberté de penser».«En m’excluant, on adresse un message aux 57% des militants qui sont favorables à une union des droites»

    Julien Aubert, député du Vaucluse, est défavorable à cette exclusion :

    «Je suis défavorable à ce qu’on exclue des gens sur leurs idées». «On a aujourd’hui des gens favorables à une fusion avec La République en marche, et on ne les exclut pas pour autant. Il faut sanctionner les actes, pas les idées, et avoir la même rigueur pour tous».

    Si LR veut purger, il va y avoir du boulot… Plusieurs élus LR militent pour une union des droites dans le Sud en vue des municipales à Béziers et Sète.

    Henri Gas, responsable LR de cette circonscription, a envoyé un message pour prendre la température sur une éventuelle alliance avec le maire sortant Robert Ménard en vue des municipales de mars à Béziers.

    « Chers amis, vu le contexte actuel, le moment est venu de se poser des questions et de prendre les bonnes décisions ».

    Selon Henri Gas, 90 % des personnes interrogées « veulent qu’on rejoigne Ménard, la messe est dite ! ».

    « Les Biterrois en ont assez des divisions et des querelles internes. Si l’on veut vraiment avancer, il vaut mieux être dans la majorité municipale que dans l’opposition. Et pour garder des territoires, on a tout intérêt à s’allier plus largement avec des gens qui ont des convictions de droite. »

    Comme lui, plusieurs élus locaux LR sont favorables à un rapprochement avec Ménard. Un repas en ce sens avait été organisé avec des membres de l’UDI, du RN et des Républicains début octobre.

    Ce rapprochement n’est pas du goût des Républicains, qui ont investi un candidat : Lewis Marchand, 35 ans, préféré à Henri Gas, qui avait demandé l’investiture, et à Antoine About, qui a décidé finalement d’y aller en solo. Des sanctions pourraient être prises contre les élus acceptant la main tendue de Robert Ménard. « Les Républicains n’existent plus à Béziers », balaye le maire de Béziers :

    « Leur électorat vote pour nous, ils sont pour faire tomber les frontières. Et dans les autres municipalités, ils n’en pensent pas moins, seulement, ils n’ont pas le courage de le dire. »

    Cette union des droites pourrait également aligner un candidat à Sète, dans le but de faire tomber le maire en poste François Commeinhes, ancien LR et désormais proche d’Emmanuel Macron. Ce candidat pourrait être Sébastien Pacull, président des Républicains de l’Hérault. En juin dernier, il militait déjà pour une ouverture plus à droite :

    « Ça ne me dérange pas de parler à des gens qui sont ou ont été au RN pour voir ensuite ce qui peut se passer. Il faut en finir avec les complexes. »

    Quand LR aura viré tous ces gens-là, il restera à éteindre la lumière et à jeter la clé.

    https://www.lesalonbeige.fr/lr-le-dernier-eteindra-la-lumiere/

  • AU-DELÀ DU POPULISME : UN TEXTE DE GABRIELE ADINOLFI

    2753196623.jpgLes récents succès du populisme en Europe, s’ils doivent être considérés comme un pas dans la bonne direction, ne constituent qu’un point de départ et doivent être complétée par une action plus approfondie, celle, en particulier, que mène le réseau européen des Lansquenets, créé et animé par notre camarade Gabriele Adinolfi. Celui-ci vient de mettre les choses au clair dans le texte que nous publions ci-dessous-ForumSi

    « AU-DELÀ DU POPULISME »

    « La forte percée de Vox en Espagne débouche sur un gouvernement minoritaire de gauche qui accentue la tension. Ce n'est pas si différent de ce qui se passe en Italie, en France, en Allemagne.

    Nous assistons aujourd'hui à une “crise de représentativité” de la classe dirigeante (progressistes et bourgeois), face aux exigences de déçus de la mondialisation s’exprimant dans le “populisme”. Entre la première et les seconds, se situe le pouvoir économique, qui n’est pas complètement unitaire et s’articule en fonction des besoins du moment historique.

    Cette divergence à trois niveaux crée une impasse apparente. Sur le plan du pouvoir réel qui, plus que des stratégies, exprime des orientations, nous avons la classe politique vétuste et obsolète, laquelle, ancrée sur l'”Etat profond”, livre une guerre civile abstraite mais constante, évoquant et provoquant des fantasmes et des climats d’urgence, et les représentants du populisme, qui avancent dans les urnes mais sans rien exprimer de concret.

    Le précédent socialiste

    Dans les cours et recours historiques, les analogies offrent parfois des scénarios inversés.

    Avec des différences dues notamment à la démographie, nous nous trouvons un peu dans la situation d’il y a cent ans. À l'époque, la rébellion était vaguement prolétarienne et socialiste ; aujourd'hui, elle est populiste et petite-bourgeoise. Mais le manque de préparation de ses représentants politiques est le même.

    Le socialisme a erré entre deux chimères. Il y a eu les revendications maximalistes (c'est-à-dire la révolution, et rien de moins) qui, faute de réalisme, se sont réfugiées dans le mythe de l'effondrement du système. Il en va de même pour les populistes, qui attendent à tout moment la capitulation des banques et des structures en place. Il y avait aussi le réformisme, qui reposait sur cette illusion que la négociation allait transformer progressivement le capitalisme en socialisme. Mais il n'a même pas eu la force de négocier, les représentants syndicaux n'étant ni les représentants de l'ensemble du prolétariat, ni organisés comme il aurait dû l'être.

    Aujourd’hui, les politiciens populistes espèrent, avec le vote, changer des relations de pouvoir consolidées, alors que le succès électoral ne peut à lui seul atteindre cet objectif, comme l’a prouvé l’après-guerre 14-18, lorsque les socialistes étaient majoritaires en Allemagne et en Italie, et ont fini par perdre toute confrontation politique.

    La leçon de Lénine et Mussolini

    Seuls deux révolutionnaires ont émergé à cette époque.

    L'un d’ eux, Lénine, expliqua même aux représentants d'autres nations de l'Internationale communiste combien les deux voies empruntées jusqu'alors étaient fallacieuses et comment un processus révolutionnaire devait être accompagné par la création d'un parti-stratège capable de se doter des moyens de confrontation, de bataille et de négociation, et, surtout, de ne pas se diluer dans sa dialectique avec le front opposé.

    L'autre, Mussolini, est allé beaucoup plus loin, en comprenant que le schéma élémentaire de la lutte des classes était invalidant et qu'il devait être remplacé par le conflit entre producteurs et parasites, pour l'introduire dans le concept révolutionnaire de la nation.

    En l’occurrence, les producteurs ne sont pas ici seulement les petits entrepreneurs, mais toutes les forces impliquées dans un processus de production.

    Mussolini, comme Lénine, théorisa la stratégie du parti et lui permit de pratiquer l'organisation des producteurs, comme le faisait le Russe avec le seul prolétariat.

    Sans les mettre au même niveau, il ne faut pas oublier qu'ils ont tous deux gagné et que les faits leur ont donné raison.

    Le rôle joué par les Lansquenets

    Telle est la leçon à tirer avant qu'il ne soit trop tard.

    Il faut, en Europe, un  parti-stratège, de cadres plutôt que de masse, qui se mette en relation avec les composantes sociales de producteurs par le biais de leur organisation politico-économique, et qui puisse donc jouer un rôle positif d'avant-garde stratégique et porteuse de propositions.

    Notre tâche principale est d’aller dans cette direction.

    Je peux dire avec une pointe de fierté que cette ligne, que j'essaie d'étayer depuis quelques années maintenant, commence à être mise en œuvre dans plusieurs pays européens. Il ne s’agit pas de construire un parti (ou un mouvement) qui s'impose aux autres, mais d’opérer là où les éléments favorables existent déjà, de les diriger et de leur donner corps et âme, en les retirant des illusions maximaliste et réformiste.

    Il ne s'agit donc pas de recruter des personnes dans un nouveau conteneur, mais de les activer dans des synergies opérationnelles partageant une “cosmovision”, ainsi qu’une mentalité pratique et clairvoyante. » 

    Gabriele Adinolfi

    http://forumsi.fr/2019/11/au-dela-du-populisme-un-texte-de-gabriele-adinolfi.html?fbclid=IwAR0q82niVDDEF4SpisOn_WWE3ssK-pn4a9kMDJp54Fqd0DdNoUVFqxnSEtE

  • Municipales : le PCD soutient la liste Aimer Paris de Serge Federbusch

    Municipales : le PCD soutient la liste Aimer Paris de Serge Federbusch

    Une grande union de droite se profile à Paris :

  • Patrick Buisson : l’hypothèse d’une victoire de Marine Le Pen ne peut plus être exclue

    Patrick Buisson :  l’hypothèse d’une victoire de Marine Le Pen ne peut plus être exclue

    Dans un entretien au Point paru aujourd’hui, le spécialiste des sondages électoraux Patrick Buisson déclare :

    Une élection présidentielle, c’est la construction d’un agenda politique appuyée par une vaste ingénierie de formatage de l’opinion qui s’apparente à du concassage mental. Il s’agit de transformer le scénario souhaité par une minorité en scénario souhaitable au regard du plus grand nombre. Le duel Macron-Le Pen était jusqu’ici le scénario souhaité parce qu’on l’estimait sans risques, dussent les médias souffrir d’une narration sans suspens et dépourvue de dramaturgie. Sauf qu’aujourd’hui, et à la surprise quasi générale, l’hypothèse d’une victoire de Marine Le Pen ne peut plus être exclue. La dernière enquête de l’Ifop lui accorde 45 % des intentions de vote, alors qu’aucune étude ne l’avait donnée à plus de 41 % dans l’entre-deux-tours de 2017. Rappelons que Macron l’a emporté avec un écart de plus de 10 millions de voix et de 32 points. Si l’on en croit l’Ifop, l’écart ne serait plus que de 10 points, soit, à niveau équivalent de suffrages exprimés, un peu plus de 3 millions de voix. Pour annuler cet avantage, il faudrait un déplacement d’un million et demi de suffrages. Autrement dit, une mini- secousse à l’échelle de la géomorphologie électorale.

    Marine Le Pen est encore loin du compte…

    Il faut inclure l’effet de seuil, qui est d’ordre psychologique. A 40 %, la candidature Le Pen n’intéresse personne, à 45 %, elle suscite des interrogations, à 47 %, elle mettrait en mouvement l’immense armée des ambitieux et des habiles, des carriéristes et des opportunistes. Et c’est là que tout devient possible.

    Selon vous, Marine Le Pen a-t-elle les capacités d’être élue ?

    Force est de constater que les obstacles objectifs à l’élection de Marine Le Pen sont désormais largement exogènes. Il y a, d’une part, les menaces que ferait peser cette élection sur la paix civile, la crainte de mouvements de rue, plus d’ailleurs du côté de l’extrême gauche que de la communauté musulmane, et, d’autre part, l’interrogation persistante sur les ressources politiques et humaines nécessaires à l’exercice du pouvoir.

    L’émergence d’une autre personnalité est-elle envisageable ?

    Quand on compare le potentiel idéologique du RN, qui rassemble deux Français sur trois sur les questions de la sécurité, de l’immigration, de l’attitude à l’égard de l’islam ou encore sur ce qu’on appelle plus généralement les valeurs, et son point de culmination électoral, qui n’a jusqu’ici jamais dépassé un tiers des votants, on se dit que le patronyme Le Pen n’est sans doute pas étranger à cette distorsion. Un candidat, ou une candidate, non issu du RN mais soutenu par lui ne se heurterait pas au même plafond de verre. Il aurait, à n’en pas douter, toutes les chances de battre Macron en 2022. […]

    Sur cette personnalité externe, Marine Le Pen répond dans un entretien à 20 Minutes :

    Vous avez déclaré avoir « envie d’être candidate » en 2022. Est-ce que vous vous êtes posé la question de savoir si ce n’était pas vous le problème ?  D’après Robert Ménard, votre candidature serait « l’assurance pour Monsieur Macron d’être réélu »…

    On me ressort toujours la même personne. Il y a Ménard, Ménard, Ménard, Ménard… Dont on a appris pour finir, que le nouveau visage, il l’avait trouvé, c’est celui de sa femme [Emmanuelle Ménard, députée de l’Hérault élue avec le soutien du RN]. Est-ce que c’est sérieux ? Notre fonctionnement est démocratique. Au prochain congrès, nos adhérents éliront le président du mouvement, qui sera notre candidat à la présidentielle. S’il y a quelqu’un de mieux que moi, il gagnera le congrès, je lui céderai la place et je ferai sa campagne. Je n’ai aucun problème avec ça.

    Vous n’avez donc pas de doutes personnels sur votre candidature ?

    On me pose la question comme si c’était une envie personnelle, comme si je ne pensais qu’à ça. Je sais bien que le chemin ne va pas être parsemé de pétales de roses. Je connais la situation du pays et je pense qu’elle est bien plus grave que ce qu’en perçoivent les Français. Donc est-ce que j’en ai personnellement envie ? Ce n’est pas le sujet, mais j’ai envie de changer les choses, car rien n’a été tenté.

    Certains évoquent un plafond de verre, qui vous empêcherait de l’emporter au second tour en 2022…

    Aujourd’hui, on n’est pas du tout dans les mêmes circonstances qu’en 2017. La perception d’Emmanuel Macron n’est pas la même. Le côté « moi ou le chaos », qu’il a joué à la présidentielle de 2017, est un peu compliqué à défendre avec ce qui se passe dans les rues tous les samedis. Pour l’instant, c’est lui le chaos, tout le temps, toutes les semaines. Le plafond de verre, ça n’existe pas. C’est ce qu’on nous disait à Hénin-Beaumont, et on a fini par gagner. On a fait une avancée spectaculaire dans les sondages pour 2022, en quelques mois, on a pris 14 points. Il nous en reste 5 à prendre, en deux ans et demi, ça peut être faisable.

    https://www.lesalonbeige.fr/patrick-buisson-lhypothese-dune-victoire-de-marine-le-pen-ne-peut-plus-etre-exclue/

  • Macron fait le jeu de l’islamisme, par Franck Deletraz

    9495-20191122.jpgFallait-il vraiment s’attendre à une autre réponse de la part d’un Président qui, tout en s’efforçant de convaincre les Français de sa prétendue « fermeté » face à l’islamisme, ne fait que poursuivre la politique désastreuse initiée par ses prédécesseurs ? Affirmant vouloir lutter contre le communautarisme par d’autres moyens, Macron s’est ainsi sans surprise prononcé mardi contre l’interdiction des listes communautaires aux élections, déclenchant la juste colère des élus de droite qui soutiennent la proposition de loi du sénateur Bruno Retailleau.

    « Un renoncement de plus »

    S’exprimant à l’occasion du 102e Congrès des maires de France, le chef de l’Etat a en effet déclaré qu’« il ne s’agit pas de proclamer l’interdiction pour régler le problème ». Prétextant une pseudo « difficulté de les identifier », Macron a préféré inviter les élus à « faire tomber les masques de ceux qui combattent la devise inscrite sur les frontons des mairies qu’ils convoitent ». Comment ? « Peut-être » par « des lois nouvelles ou des décisions plus fortes ». Ainsi, a-t-il annoncé que le gouvernement porterait « des actions nouvelles concrètes dans les prochaines semaines », et que le combat contre le communautarisme continuera. Mais, sans « tout confondre ». Car, a-t-il bien pris soin de préciser, cela « n’est en aucun cas un cadre de combat ou d’exclusion » contre une partie de la société française »…

    Une prise de position rapidement dénoncée par Bruno Retailleau, qui a déposé le 8 novembre une proposition de loi visant à empêcher le dépôt de listes de candidats menant une « campagne communautariste ». Pointant du doigt « un renoncement de plus » qui « théorise l’impuissance de l’Etat et banalise le communautarisme », le président des sénateurs LR a notamment rappelé que « la République doit poser des limites ». Une colère partagée par l’élu RN Sébastien Chenu, qui a dénoncé de son côté « l’impuissance » d’un Président « hypocrite » dont le parti va « soutenir des élus qui sont mouillés jusqu’au cou dans le communautarisme », comme à Denain ou à Maubeuge.

    « Incompréhension » ? Non, lâche complicité !

    Invité plus tard sur Franceinfo, Retailleau, qui avait très justement souligné fin octobre que « l’islam radical veut construire une contre-société à visée séparatiste » et que « si nous n’avons pas le courage de poser des règles républicaines très claires, nous aurons des affrontements dans la rue », a hélas cru bon d’ajouter que « Macron n’a pas compris la dangerosité de cette idéologie totalitaire ». Une méprise, selon nous. Car, plus que d’incompréhension, c’est d’une incroyable lâcheté dont font preuve Macron et son gouvernement. D’abord, en renonçant, au nom d’un égalitarisme délirant et d’un absurde refus de « stigmatiser », de désigner clairement cet ennemi intérieur et extérieur qu’est aujourd’hui l’islamisme. C’est d’ailleurs aussi, en partie, l’un des travers de la proposition de loi Retailleau qui, pour tenter d’endiguer ce péril, risque de frapper tout autant voire plus d’inoffensives listes chrétiennes. Lâcheté du pouvoir ensuite, lorsqu’il tente de persuader nos compatriotes, pour cacher sa pitoyable capitulation en rase campagne, qu’islam et France sont compatibles. Or, la vérité, c’est qu’aux yeux de tout vrai et bon musulman, notre pays est voué à rejoindre tôt ou tard le Dar al-Islam.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 20 novembre 2019

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