Pour qui faut-il voter ? Tout simplement pour personne ! Ce n’est pas d’un vote dit « utile » dont nous avons besoin, mais d’un réel changement de régime politique. Mais ce changement ne se fera que tardivement si tous les contestataires cherchent encore vainement à mettre de l’essence pour alimenter le moteur d’une voiture qui n’a plus de roues… L’abstention c’est faire le jeu du système disent certains, car ça permet aux candidats traditionnels de perdurer. Certes, mais entre nous, si c’est seulement 2 millions de personnes qui votent pour un candidat accédant au pouvoir, sur une population de 65 millions d’habitants, il est clair que sa légitimité disparaîtra totalement, car on ne pourra plus parler de « loi de la majorité ». Et il suffira que le gouvernement de ce candidat-président fasse passer une mauvaise loi pour que cela tourne au vinaigre… Les démocraties ne sont donc pas faites pour servir les peuples, mais pour les asservir. D’ailleurs pour s’en convaincre, il suffit de constater que la logique de ce système veut qu’à l’âge de 18 ans nous ayons le droit d’aller voter, mais sans se soucier de savoir si oui ou non nous avons une réelle conscience politique ou si les enjeux mêmes nous sont connus. Nous entendons par conscience politique : « la présence chez un individu d’une culture, d’une expérience et d’une maturité politiques, autorisant, notamment en matière électorale, des choix réfléchis. » Ce qui est une bonne définition issue de l’encyclopédie universelle. Combien ne savent pas pour qui voter arrivé à 18 ans et souvent bien au-delà ? Avoir une conscience politique ou une culture politique n’apparaît pas du jour au lendemain.
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L'illusion démocratique de la Vè république
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L'étrange victoire de la gauche travailliste
Comparée à celle de la Grande Bretagne, la vie politique de Florence des XVe ou XVIe siècle peut paraître aujourd'hui d'une simplicité exemplaire. Essayons quand même d'y voir plus clair.
Pour les rares médias qui s'entrouvrent à ce qui se passe en dehors des frontières de l'Hexagone, la faillite de Thomas Cook et l'exclamation grotesque de Greta Thunberg à l'ONU ont sans doute éclipsé les méandres du Brexit. Reconnaissons à vrai dire que le brouillard de ce débat inextricable a, par ailleurs, de quoi lasser l'opinion, tel un assommant feuilleton télévisé.
Voici 3 ans, déjà, que les partisans du Brexit l'ont emporté par référendum. On éprouve depuis le sentiment d'un piétinement d'opéra. On entendrait "marchons, marchons" mais on ne verrait rien : impression fausse car beaucoup de travail a été effectué à Bruxelles et le sablier nous rapproche de l'échéance.
Dans le même temps, c'est toute la vie politique européenne dont on peut déplorer qu'elle demeure, sourdement mais largement, déterminée par l'incertitude britannique. On nous parle, presque tous les jours depuis 2016 de cette catastrophe annoncée, et aucune décision sérieuse ne semble pouvoir être prise, même urgente, en matière de défense ou même d'immigration, tant que l'abcès n'a pas été crevé.
C'est dans ce contexte que l'on doit apprécier la conférence annuelle du parti travailliste qui vient de se conclure à Brighton, ce 23 septembre, par un vote – en partie trafiqué - en faveur du duo gauchiste Corbyn-Mc Donnell ce que nous pressentions dans notre chronique du 22 septembre[1] et dont nous dénoncions le danger.
À la surprise des observateurs "rationnels", en effet, les deux compères, dont les analyses sur le Brexit ne diffèrent qu'en apparence, ont réussi à surmonter la fronde des survivants du New Labour. Ils s'appuient sur le vote des petits groupes de militants gauchistes qui ont pris en otage le parti en 2015. Les notables travaillistes, à commencer par le maire de Londres, Sadiq Khan, mais aussi probablement la masse des parlementaires, devront se plier à la règle de l'unité, à des votes en grande partie frelatés et à des décisions prises en tout petit comité.
La résilience du régime bi partisan britannique reste pourtant assez fascinante, comme incompréhensible pour un regard parisien gaullo-bonapartiste. Le recul d'audience des deux forces institutionnelles dominantes, aussi bien à droite qu'à gauche, a beau se mesurer dans les sondages mais aussi dans les pourcentages effectifs des suffrages. Le suffrage uninominal à un tour n'empêche pas non plus un certain émiettement au sein de la Chambre des communes avec l'élection de nationalistes écossais et gallois, ou d'unionistes nord-irlandais, ou de libéraux-démocrates.
Mais la logique qui l'emporte reste ce dualisme entre conservateurs et travaillistes, lequel s'est emparé du débat, au fil des années, sur l'appartenance à l'Union européenne.
Dans le camp conservateur, en 2015, le premier ministre conservateur était hostile au Brexit. Le camp du "Leave" était mené par un parti rival, le UKIP, que David Cameron voulait maintenir en dehors du parlement : pour cela il avait accepté une procédure référendaire… tout en se prononçant "personnellement" en faveur du "Remain", position qui, rappelons-le aussi, avait été assumée par sa ministre Theresa May. La victoire largement imprévue du "Leave" en juin 2016 allait certes chasser Cameron du pouvoir. Elle propulsa Theresa May, qui lui succéda, en gestionnaire d'un Brexit qu'elle n'avait pas voulu. Puis, à partir de 2017, elle se retrouva alliée des unionistes d'Irlande du nord. Et, enfin, la loi de la pesanteur imposa, à la tête du parti, plébiscité par ses troupes, Boris Johnson la figure de proue du Brexit.
En face, dans le camp travailliste, Corbyn, affreux crabe marxiste, ne commet pas les mêmes erreurs. Il semble godiller entre des positions contradictoires. Défenseur très mou de l'appartenance à l'Europe, il est tenu pour un complice sournois du Brexit par les partisans du "Remain". Mais sa préoccupation fondamentale est de s'annexer toutes les voix d'opposition en vue d'une alternance, si Boris Johnson échoue.
La perspective promise se révèle alors de plus en plus marxiste. On la mesure plombée d'idéologie étatiste et de noyautages d'extrême gauche. Si j'étais Anglais je n'en voudrais pas et je n'aurais d'autre choix sérieux que de soutenir les conservateurs. Il est vrai que je ne suis pas Anglais et que, peut-être je n'y comprends rien.
JG Malliarakis
Un livre à redécouvrir :
L'Histoire du communisme avant MarxApostilles :
[1] cf. L'Insolent du 22 septembre "Si la gauche marxiste revient"
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LES ESPAGNOLS CONDAMNES A LA REPETITION ELECTORALE
Robert Nebois
Lassés de l’alternance régulièrement décevante entre le Parti Populaire et le Parti Socialiste, écœurés de ne se voir proposer que blanc bonnet et bonnet blanc, les Espagnols en étaient venus à introduire dans le jeu politique national trois nouveaux partis : Podemos en 2014, Ciudadanos en 2015 et Vox en 2018. Le premier mettait en cause l’hégémonie du Parti socialiste, et les deux autres celle du Parti Populaire. Les grands partis ne pouvaient accepter cette remise en cause de leur prépondérance et leur objectifs premier devint la reprise du terrain perdu.
Le parti socialiste vient de commencer la manœuvre en provoquant la répétition des élections législatives après n’avoir pas vraiment cherché à obtenir l’investiture du parlement. Les Espagnols sont donc condamnés à de nouvelles législatives le 10 novembre prochain par leur politicien en chef et chef du gouvernement, Pedro Sanchez. Ce dernier, apprenti profanateur de tombe, faussaire de thèse doctorale, menteur, et parfait opportuniste, s’il ne se soucie guère de résoudre les problèmes de l’Espagne, se révèle par contre combattif et plein d’imagination lorsqu’il s’agit de rester au pouvoir.
Devenu chef du gouvernement le 1erjuin 2018 au travers une motion de censure avec l’appui des gauchistes de Podemos, et des nationalistes catalans et basques, il n’a pas tardé a remercié ces derniers en leur faisant un maximum de concessions. Par exemple en faisant pression sur les juges du procès des indépendantistes catalans pour changer la qualification du délit, en niant, contre toute évidence, qu’il y ait eu des violences contre la police nationale lors du ‘référundum’ qu’il organisèrent le 1eroctobre 2018. Les nationalistes catalans ne faisant aucune concession, et Sanchez ne pouvait aller jusqu’à admettre un droit à l’indépendance par la voix d’un referendum qui ne concernerait que les Catalans, exclu par la constitution, le divorce est finalement intervenu. Ils votèrent alors contre son projet de budget de l’État et il fut contraint de convoquer les élections générales du 28 avril 2018 par ceux-là même qui l’avaient mis au pouvoir lors de la motion de censure.
Ce fut la troisième élection législative, après celle de 2015 et 2016, où le bipartisme traditionnel PP – PS ayant disparu, les seules alternatives étaient soit des gouvernements de coalition (majoritaire), soit des gouvernements minoritaires, soit un mixte des deux.
Il y a déjà eu des gouvernements minoritaires où le PP ou bien le PS étaient obligés de s’appuyer sur les petits partis régionalistes catalans et basques, mais l’on restait dans le cadre du bipartisme. L’apparition de trois nouveaux partis nationaux a complexifié le jeu politique avec une concurrence plus forte entre les partis.
II n’est pas sûr de Pedro Sanchez ait bien fait de provoquer ces nouvelles élections.
Certes il est probable qu’il progressera grâce au recul des gauchistes de Podemos et des girouettes de Ciudadanos dont le dirigeant est une sorte de Bayrou en plus jeune. Il a attaqué sur sa gauche en humiliant Podemos par son refus obstiné de ses exigences, et en particulier en excluant la présence de son chef dans le gouvernement. Il espère que ce parti continuera un recul déjà commencé lors du scandale de l’achat d’une luxueuse villa par son dirigeant Pablo Iglesias dans une banlieue huppée de Madrid, et confirmé lors des dernières élections. Pour compléter cette offensive il soutient en sous-main une scission de Podemos mené par l’ex numero deux du partie Inigo Errejon. Il attaque aussi sur la droite en prétendant, au mépris de l’évidence, qu’il défendrait l’unité de l’Espagne. Le parti socialiste devrait gagner quelques sièges mais le risque d’une démobilisation de l’électorat de gauche ne peut être exclus. Avec cette réserve que cette prévision pourrait être démenti si jamais il y avait des désordres en Catalogne lors de la décision de justice dans le procès des sécessionnistes catalans qui devrait être prononcée durant la deuxième quinzaine de mois d’octobre. Dans ce cas Sanchez n’hésiterait pas à appliquer à nouveau un article 155 (suspendant les Communautés Autonomes tombées dans l’illégalité) purement électoraliste, et alors il pourrait bien berner la majorité de la population et obtenir alors une majorité confortable.
Pour ce qu’il est convenu d’appeler la droite ou le centre droite, le schéma se complique avec la présence de trois partis. Ciudadanos a pu faire illusion au début, il était né au centre gauche pour s’opposer aux nationalismes régionaux en proposant le choix d’un fade constitutionalisme et de la dilution à terme dans l’Europe. Son dirigeant l’opportuniste Albert Ribera, qui avait il y a peu flirté avec les socialistes, s’est brouillé avec Sanchez et poursuit le rêve illusoire de devenir le principal parti d’opposition. Le Parti Populaire qui avait atteint le fond lors des dernière législatives a évité la disparition et est remonté lors des régionales grâce à la politique du Karcher à la Sarkozy que mène son nouveau chef Pedro Casado : feindre un virage à droite pour mieux récupérer les électeurs de droite qui l’avaient quitté.
Vox est apparu lors des législatives d’avril a10 % des voix, 24 députés, un groupe parlementaire, et cela alors qu’il avait été exclu des débats télévisés. Lors des élections régionales qui suivirent il est devenu un parti charnière, et si la mairie de Madrid et d’autres ont pu être enlevé à la gauche c’est grâce à ses voix. Le Parti Populaire n’a pas toujours respecté les accords programmatiques conclus. Mais il est vrai qui Vox, comme tous les partis minoritaires, se trouvait dans une situation très délicate : soit il ne faisait aucune concession, refusant toute alliance et alors il était accusé de faire passer la gauche, soit il faisait trop de concessions, et alors il n’avait plus de raison d’être et était peu à peu phagocyté par la fausse droite du Parti Populaire. Ses dirigeants semblent avoir compris la menace et ils ont refusés de tomber dans le piège d’un mouvement unitaire pour les élections dont le maitre d’œuvre était le Parti Populaire. Il parait exclu que Pedro Casado puisse venir à bout de Vox car il a du mal à tenir son parti où les partisans de la ligne de centre gauche voudraient le mener à une opposition frontale avec Vox. Il leur a déjà cédé à plusieurs reprises et s’est ainsi démasqué. Le redressement national espagnole a commencé mais la lutte sera longue car la domination de la gauche dans les media est écrasante, cela fait plus de quarante ans qu’elle conditionne quotidiennement la population sur presque toutes les chaines de télévision et dans la majorité de la presse.
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Emmanuel Macron : agent de paix aux Nations Unies ? – Journal du lundi 23 septembre 2019
Emmanuel Macron : agent de paix au Nations Unis ?
Après les espoirs nés du sommet du G7 à Biarritz, Emmanuel Macron se verrait bien en agent de paix entre Téhéran et Washington à l’occasion de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Un pari aussi complexe que risqué pour le président français qui souhaite à tout prix donner une dimension internationale à son quinquennat.
Stéphane Ravier rassemble ses troupes marseillaises
Élu maire du 7e secteur de Marseille en 2014, le RN Stéphane Ravier se lance dans une nouvelle campagne pour les prochaines municipales. Un défi lourd à relever dans une ville qui souffre des maux du pays.
Mediator : un procès hors norme
Neuf ans après la révélation de l’affaire, le procès du Mediator s’est ouvert ce lundi à Paris. Jusqu’au 30 avril 2020, le laboratoire Servier et l’Agence nationale de sécurité du médicament vont devoir se justifier de ce scandale sanitaire ayant fait plusieurs milliers de victimes.
L’actualité en bref
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L'immigration peut devenir fédératrice des droites
L'hypocrisie a toujours constitué une sorte d'hommage que le vice rend à la vertu. Sans croire le moins du monde, par conséquent, à l'efficacité des discours de nos politiciens quand ils se veulent démagogues[1], y compris quand ils dirigent l'État, on peut donc et on doit observer le terrain sur lequel ils situent leurs promesses. Et les contorsions de leurs courtisans nous indiquent, comme aussi les girouettes le sens du vent, les vrais sujets qui fâchent.
En cet an de grâce 2019, après quelque 50 ans de campagnes, hélas infructueuses, consécutives à celle de Tixier-Vignancour, qui disait déjà en 1964-1965, devant des salles pleines et des urnes vides, "nous voulions l'Algérie française, pas la France algérienne", le sujet migratoire est devenu [presque] politiquement correct.
Le tournant a commencé en 1981 quand Mitterrand, incontestable roi des tordus et parrain des pourris, avait imaginé d'introduire une division mortelle et durable au sein de l'opposition de droite, alors même qu'il avait construit une alliance avec un parti communiste, clairement raccordé à l'URSS et, spécialement avec l'Allemagne de l'Est, de funestes mémoires. Sa doctrine stratégique mérite d'être rappelée. Il l'a plusieurs fois résumée : la gauche est minoritaire en France, elle ne peut gouverner qu'en se rassemblant et en divisant les droites.
C'est simple comme l'œuf de Christophe Colomb.
Ça a marché pendant 40 ans, et l'argument [prétendument] "antiraciste" a servi de lubrifiant. Ce beau succès pour le malheur, l'abaissement et la dénaturation d'un pays qui fut, dans un passé désormais révolu, grand, généreux et beau.
Or, nous en sommes arrivés au point que la question de l'immigration extra-européenne et de l'identité des diverses régions de France, facteur de division pendant 40 ans, est devenue aujourd'hui, au contraire unificatrice des oppositions à la gauche, c'est-à-dire de ce que l'on désigne comme constitutif des droites.
Un article choc publié par le Figaro, en date du 17 septembre, sous la signature de Jean-Marc Leclerc, vient à point pour nous le rappeler Ce texte peut être considéré en lui-même significatif comme rappelle quelques éléments de réflexion. Certes, on pourrait en rajouter des tonnes, mais dans le cadre de cette modeste chronique on s'en tiendra aux faits incontestables qu'il évoque.
Résumons les constats de ce qui paraîtra sans doute à certains lecteurs habitués de cette chronique comme un enfoncement de portes ouvertes.
Globalement, dit-il, "le poids de l’immigration pour les finances du pays atteint un tel niveau, déplorent aujourd'hui nos technocrates, qu’il obère l’efficacité de bien des réformes visant à assainir les comptes publics."
Quelque 100 000 clandestins sont ainsi soumis à une obligation de quitter le territoire mais leur taux de retour effectif dans leur pays d’origine atteint péniblement plus de 15 %. Donc plus de 80 % des illégaux "officiellement constatés" restent. L'État échoue à renvoyer les étrangers jugés indésirables.[2]
En 2014, la Cour des comptes estimait le coût de l’asile à 1 milliard d’euros par an pour les demandeurs et à 1 milliard d’euros supplémentaires pour les déboutés, restés sur place. À l’époque on accueillait 65 000 demandeurs d’asile par an. Ce nombre s'est multiplié par deux.
En 2018 le seuil a été franchi des 100 000 ménages bénéficiaires de l’ADA, allocation pour demandeurs d’asile.
Un seul député, Claude Goasguen, LR, s'est attaché à évaluer le coût, dans deux rapports consacrés au sujet, de l’aide médicale d’État. Il la chiffre à hauteur de 1 milliard par an[3]. Or, elle se veut destinée aux seuls illégaux. Or, en 2019, elle a bénéficié à 330 000 allocataires. Ils étaient évalués à 150 000 sous le gouvernement Jospin.
Les seuls mineurs isolés étrangers, baptisés administrativement MNA mineurs non accompagnés sont passés en 20 ans de 264 à 40 000. Leur coût assumé par les départements, l’État ne participant qu’à hauteur de 15 % des frais, se chiffre à "pratiquement 2 milliards d’euros"[4].
Or, souligne élégamment le Figaro, pourtant entreprise de ménagement bien connue, "il ne suffit pas de nommer les problèmes".
La volonté de les résoudre devrait désormais pouvoir unir les droites.
JG Malliarakis
Pour retrouver le petit livre La Droite la plus suicidaire du monde publié en 1998...
Apostilles
[1] En grec le mot démagogue désigne celui qui cherche à conduire [ἄγειν] le peuple [δῆμος]. "C'était, écrit Bossuet, dans Athènes et dans les états populaires de la Grèce certains orateurs qui se rendaient tout-puissants sur la populace en la flattant". "Dans les sociétés modernes, définit Littré, celui qui est du parti populaire contre l'aristocratie, et agit dans les luttes politiques par la presse ou par la parole." L'usage, politiquement correct, du doublon "populiste" se révèle par conséquent inutile, voire nocif. Il devrait disqualifier plutôt celui-là même qui l'emploie.
[2] cf. rapport parlementaire des députés Jean-Noël Barrot, MoDem, et Alexandre Holroyd LREM.
[3] Aux 935 millions officiels de la loi de finances, Claude Goasguen ajoute, à titre d'exemple, les 100 millions d'euros que coûte le service des urgences du beau département de Mayotte, devenu première maternité de France.
[4] Evaluation de Pierre Monzani directeur général de l’ ADF, Assemblée des départements de France.
https://www.insolent.fr/2019/09/limmigration-peut-devenir-federatrice-des-droites.html
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Sondage : malgré un déluge de com’, Macron rechute
Ce n’est qu’un point de popularité de moins, mais un point qui en dit long, et qui a valeur de symbole.
La presse ne s’y est d’ailleurs pas trompée en ne minimisant pas la contre-performance du président de la République dans ce sondage mensuel de l’IFOP pour le JDD. Il recueille 33 % de bonnes opinions et 64 % de mauvaises.Cette chute minime de 1 % aurait pu ne pas être significative car, en même temps, le taux de mécontents baisse aussi de 2 %. Et pourtant, elle est hautement symbolique pour Emmanuel Macron. Pour trois raisons.D’abord, elle met un coup d’arrêt à sa longue remontée depuis le plus bas atteint en décembre dernier, au plus fort de la crise des gilets jaunes, quand sa cote de popularité était tombée à 23 %. « C’est un petit tournant, la fin de la remontée », constate Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP.Ensuite, cette baisse surprise intervient dans une période faste pour Emmanuel Macron, marquée par une offensive de communication tous azimuts : sommet du G7 à Biarritz, discours surprise sur l’immigration, sans compter la une du Time censée redorer son blason, avec moult photos du Président aux chemises retroussées tel que le grand débat nous l’a montré. Ce déluge de com’ a visiblement laissé les Français de marbre, ou les a peut-être agacés. Il pourrait bien être contre-productif pour lui et ancrer plus profondément encore l’idée d’un décalage entre les paroles et les actes : de plus en plus, Emmanuel Macron aura du mal à se défaire de l’image du Président bla-bla, née lors du grand débat, et qui fait florès dans toutes les manifestations. Le HuffPost nous apprend, ce dimanche, qu’« à l’ONU, Macron veut surfer sur la vague de Biarritz ». Pas certain que les Français soient sensibles à ce Président surfeur.Enfin, Emmanuel Macron, s’il se maintient dans son socle historique, subit de lourdes pertes dans des catégories à qui, justement, on ne la fait pas, et qui ne sont pas dupes de cette com’. Et il perd des deux côtés, sur les deux thèmes centraux de l’heure : le climat d’une part, qui mobilise la gauche, les jeunes et certains milieux aisés ; l’immigration d’autre part, qui est au cœur des préoccupations de la droite et des classes populaires. Pour le premier, l’IFOP enregistre même une chute spectaculaire de 8 % chez les 18-24 ans et de 12 % dans l’électorat écologiste. Sans compter l’impact anxiogène de la réforme des retraites.Ces mouvements, dont on a de bonnes raisons de penser qu’ils seront durables (car on voit mal comment il pourrait s’attaquer en profondeur à ces deux problèmes en même temps autrement que par la com’ aujourd’hui à l’œuvre) sont inquiétants pour l’avenir politique d’Emmanuel Macron. En effet, il n’évitera pas, lors des prochains scrutins, et jusqu’à la présidentielle, l’émergence d’une gauche écologiste qui lui ravira de précieux électeurs. Quant à sa sortie sur le thème de l’immigration, elle ne fait que conforter et crédibiliser la droite et le Rassemblement national : les Français préféreront toujours l’original.Ce petit point de popularité en moins en dit long sur la défiance durable que suscite le président de la République pour deux tiers des Français.Pascal Célérier pour bvoltaire.fr
Cet édito est à titre informatif seulement. Les points de vue exposés dans ce texte représentent uniquement l'opinion de l'auteur et nullement la rédaction de peupledefrance.comhttps://www.peupledefrance.com/2019/09/sondage-macron-rechute.html#more
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Italie, les Italiens ont toujours confiance en Salvini
Malgré, ou grâce à son éviction de l’exécutif italien, Matteo Salvini peut se vanter de recueillir un taux élevé de confiance de la part des Italiens.
Un sondage révèle que l’ex-ministre de l’Intérieur a de son côté 40 % des électeurs, bien devant certains dirigeants actuels de l’Italie, et anciens collègues de gouvernement. Tel le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Luigi Di Maio qui n’aurait que 28 % d’Italiens qui lui font confiance.
Le sondage présenté par Agora affirme en outre que si on votait aujourd’hui la Ligue de Salvini deviendrait le premier parti (33,1%) devant le Parti Démocrate (20,2%) et l’ancien allié M5S (18,5%).
Quand à l’actuel exécutif 48 % des Italiens n’ont pas confiance en lui, seulement 29 % ont beaucoup ou quelque peu confiance en lui. 54 % des sondés pensent que le nouveau gouvernement ne réussira pas à obtenir une nouvelle redistribution des « migrants ».
Francesca de Villasmundo
https://www.medias-presse.info/italie-les-italiens-ont-toujours-confiance-en-salvini/112432/
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En Flandre, les 2 partis anti-islam et anti-Ue reçoivent près de 50% des intentions de vote
Marine Le Pen soutient Tom Van Grieken, Vlaams Belang
(...)
Je me réjouis des derniers sondages effectués en Flandre. Les deux partis très proches de nos convictions sont en tête pour près de 50% des intentions de vote. En effet, le Vlaams Belang et la N-VA ont les couilles visant à entretenir le patrimoine légué par leurs ancêtres : l’une des régions les plus prospères au monde !
Entre-temps, la Wallonie vient de se doter d’un gouvernement dit « Coalition arc-en-ciel » : PS + MR + Ecolo. De plus, la Wallonie aime la Macronie : Macron est un chic type (au sens vestimentaire) et son équipe, « des gens sérieux, ça se voit qu’ils sont pros » (entendu au bistro).
Une réalité contextuelle n’est pas l’autre : autant la Pologne peut se permettre des expériences libérales-conservatrices (élections parlementaires CRUCIALES le 13 octobre), autant l’ouest de l’Europe se doit de pirouetter vers la droite et même son extrême.
Lire la suite sur Résistance Républicaine
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Pas de majorité en Espagne
D’Olivier Bault dans Présent :
Depuis la victoire à la Pyrrhus du parti socialiste espagnol (PSOE) aux élections d’avril dernier, Pedro Sánchez n’a pas su trouver la majorité nécessaire pour former un nouveau gouvernement. Les Espagnols seront donc appelés à revoter le 10 novembre. Le roi Philippe VI a en effet annoncé, après ses consultations avec les dirigeants des différents partis représentés au Parlement lundi et mardi, qu’il ne présenterait aucun candidat à la présidence du Conseil des ministres puisque personne ne dispose des soutiens nécessaires. Ce seront les quatrièmes élections législatives depuis décembre 2015. […]
La moyenne des sondages calculée par le journal El País montre que les deux grands partis traditionnels, le PSOE socialiste et le Parti populaire (PP) de centre droit, peuvent espérer un résultat un peu meilleur que le 28 avril, en hausse de 2,5 points. Or si ce résultat se confirme aux élections, ce sera insuffisant pour faire sortir l’Espagne de l’impasse, alors que son budget 2018 va devoir, dans cette situation, être reconduit à nouveau, cette fois pour l’année 2020. C’est Ciudadanos, parti centriste à l’idéologie proche de celle de LREM en France, qui risque de perdre le plus, avec une chute de près de trois points dans les sondages par rapport aux élections d’avril. La coalition d’extrême gauche Unidas Podemos et le parti libéral-conservateur Vox perdent chacun un point de pourcentage environ.
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Que manque-t-il aux partis et mouvements d’opposition face à Emmanuel Macron ?
20/09/2019 – FRANCE (NOVOpress)
Gilets jaunes, France insoumise, Rassemblement national… pourquoi les nombreuses oppositions à Emmanuel Macron semblent-elles avoir du mal à devenir incontournables aux yeux de l’opinion ?
Dans « Le Non du peuple », deux essayistes – Gabriel Robin et Benjamin Demeslay – tentent de relever le défi. Leur solution ? Un « populisme innovant ». Qu’est-ce à dire ?Ils s’en expliquent dans Parade-Riposte, une émission dirigée par Édouard Chanot.