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élections - Page 168

  • L'immigration peut devenir fédératrice des droites

    6a00d8341c715453ef0240a4d518ae200b-320wi.jpgL'hypocrisie a toujours constitué une sorte d'hommage que le vice rend à la vertu. Sans croire le moins du monde, par conséquent, à l'efficacité des discours de nos politiciens quand ils se veulent démagogues[1], y compris quand ils dirigent l'État, on peut donc et on doit observer le terrain sur lequel ils situent leurs promesses. Et les contorsions de leurs courtisans nous indiquent, comme aussi les girouettes le sens du vent, les vrais sujets qui fâchent.

    En cet an de grâce 2019, après quelque 50 ans de campagnes, hélas infructueuses, consécutives à celle de Tixier-Vignancour, qui disait déjà en 1964-1965, devant des salles pleines et des urnes vides, "nous voulions l'Algérie française, pas la France algérienne", le sujet migratoire est devenu [presque] politiquement correct.

    Le tournant a commencé en 1981 quand Mitterrand, incontestable roi des tordus et parrain des pourris, avait imaginé d'introduire une division mortelle et durable au sein de l'opposition de droite, alors même qu'il avait construit une alliance avec un parti communiste, clairement raccordé à l'URSS et, spécialement avec l'Allemagne de l'Est, de funestes mémoires. Sa doctrine stratégique mérite d'être rappelée. Il l'a plusieurs fois résumée : la gauche est minoritaire en France, elle ne peut gouverner qu'en se rassemblant et en divisant les droites.

    C'est simple comme l'œuf de Christophe Colomb.

    Ça a marché pendant 40 ans, et l'argument [prétendument] "antiraciste" a servi de lubrifiant. Ce beau succès pour le malheur, l'abaissement et la dénaturation d'un pays qui fut, dans un passé désormais révolu, grand, généreux et beau.

    Or, nous en sommes arrivés au point que la question de l'immigration extra-européenne et de l'identité des diverses régions de France, facteur de division pendant 40 ans, est devenue aujourd'hui, au contraire unificatrice des oppositions à la gauche, c'est-à-dire de ce que l'on désigne comme constitutif des droites.

    Un article choc publié par le Figaro, en date du 17 septembre, sous la signature de Jean-Marc Leclerc, vient à point pour nous le rappeler Ce texte peut être considéré en lui-même significatif comme rappelle quelques éléments de réflexion. Certes, on pourrait en rajouter des tonnes, mais dans le cadre de cette modeste chronique on s'en tiendra aux faits incontestables qu'il évoque.

    Résumons les constats de ce qui paraîtra sans doute à certains lecteurs habitués de cette chronique comme un enfoncement de portes ouvertes.

    Globalement, dit-il, "le poids de l’immigration pour les finances du pays atteint un tel niveau, déplorent aujourd'hui nos technocrates, qu’il obère l’efficacité de bien des réformes visant à assainir les comptes publics."

    Quelque 100 000 clandestins sont ainsi soumis à une obligation de quitter le territoire mais leur taux de retour effectif dans leur pays d’origine atteint péniblement plus de 15 %. Donc plus de 80 % des illégaux "officiellement constatés" restent. L'État échoue à renvoyer les étrangers jugés indésirables.[2]

    En 2014, la Cour des comptes estimait le coût de l’asile à 1 milliard d’euros par an pour les demandeurs et à 1 milliard d’euros supplémentaires pour les déboutés, restés sur place. À l’époque on accueillait 65 000 demandeurs d’asile par an. Ce nombre s'est multiplié par deux.

    En 2018 le seuil a été franchi des 100 000 ménages bénéficiaires de l’ADA, allocation pour demandeurs d’asile.

    Un seul député, Claude Goasguen, LR, s'est attaché à évaluer le coût, dans deux rapports consacrés au sujet, de l’aide médicale d’État. Il la chiffre à hauteur de 1 milliard par an[3]. Or, elle se veut destinée aux seuls illégaux. Or, en 2019, elle a bénéficié à 330 000 allocataires. Ils étaient évalués à 150 000 sous le gouvernement Jospin.

    Les seuls mineurs isolés étrangers, baptisés administrativement MNA mineurs non accompagnés sont passés en 20 ans de 264 à 40 000. Leur coût assumé par les départements, l’État ne participant qu’à hauteur de 15 % des frais, se chiffre à "pratiquement 2 milliards d’euros"[4].

    Or, souligne élégamment le Figaro, pourtant entreprise de ménagement bien connue, "il ne suffit pas de nommer les problèmes".

    La volonté de les résoudre devrait désormais pouvoir unir les droites.

    JG Malliarakis  

    Pour retrouver le petit livre La Droite la plus suicidaire du monde publié en 1998...

    Apostilles

    [1] En grec le mot démagogue désigne celui qui cherche à conduire [ἄγειν] le peuple [δῆμος]. "C'était, écrit Bossuet, dans Athènes et dans les états populaires de la Grèce certains orateurs qui se rendaient tout-puissants sur la populace en la flattant""Dans les sociétés modernes, définit Littré, celui qui est du parti populaire contre l'aristocratie, et agit dans les luttes politiques par la presse ou par la parole." L'usage, politiquement correct, du doublon "populiste" se révèle par conséquent inutile, voire nocif. Il devrait disqualifier plutôt celui-là même qui l'emploie.

    [2] cf. rapport parlementaire des députés Jean-Noël Barrot, MoDem, et Alexandre Holroyd LREM.

    [3] Aux 935 millions officiels de la loi de finances, Claude Goasguen ajoute, à titre d'exemple, les 100 millions d'euros que coûte le service des urgences du beau département de Mayotte, devenu première maternité de France.

    [4] Evaluation de Pierre Monzani directeur général de l’ ADF, Assemblée des départements de France.

    https://www.insolent.fr/2019/09/limmigration-peut-devenir-federatrice-des-droites.html

  • Sondage : malgré un déluge de com’, Macron rechute

    E Macron.jpgCe n’est qu’un point de popularité de moins, mais un point qui en dit long, et qui a valeur de symbole. 

    La presse ne s’y est d’ailleurs pas trompée en ne minimisant pas la contre-performance du président de la République dans ce sondage mensuel de l’IFOP pour le JDD. Il recueille 33 % de bonnes opinions et 64 % de mauvaises.
    Cette chute minime de 1 % aurait pu ne pas être significative car, en même temps, le taux de mécontents baisse aussi de 2 %. Et pourtant, elle est hautement symbolique pour Emmanuel Macron. Pour trois raisons.
    D’abord, elle met un coup d’arrêt à sa longue remontée depuis le plus bas atteint en décembre dernier, au plus fort de la crise des gilets jaunes, quand sa cote de popularité était tombée à 23 %. « C’est un petit tournant, la fin de la remontée », constate Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP.
    Ensuite, cette baisse surprise intervient dans une période faste pour Emmanuel Macron, marquée par une offensive de communication tous azimuts : sommet du G7 à Biarritz, discours surprise sur l’immigration, sans compter la une du Time censée redorer son blason, avec moult photos du Président aux chemises retroussées tel que le grand débat nous l’a montré. Ce déluge de com’ a visiblement laissé les Français de marbre, ou les a peut-être agacés. Il pourrait bien être contre-productif pour lui et ancrer plus profondément encore l’idée d’un décalage entre les paroles et les actes : de plus en plus, Emmanuel Macron aura du mal à se défaire de l’image du Président bla-bla, née lors du grand débat, et qui fait florès dans toutes les manifestations. Le HuffPost nous apprend, ce dimanche, qu’« à l’ONU, Macron veut surfer sur la vague de Biarritz ». Pas certain que les Français soient sensibles à ce Président surfeur.
    Enfin, Emmanuel Macron, s’il se maintient dans son socle historique, subit de lourdes pertes dans des catégories à qui, justement, on ne la fait pas, et qui ne sont pas dupes de cette com’. Et il perd des deux côtés, sur les deux thèmes centraux de l’heure : le climat d’une part, qui mobilise la gauche, les jeunes et certains milieux aisés ; l’immigration d’autre part, qui est au cœur des préoccupations de la droite et des classes populaires. Pour le premier, l’IFOP enregistre même une chute spectaculaire de 8 % chez les 18-24 ans et de 12 % dans l’électorat écologiste. Sans compter l’impact anxiogène de la réforme des retraites.
    Ces mouvements, dont on a de bonnes raisons de penser qu’ils seront durables (car on voit mal comment il pourrait s’attaquer en profondeur à ces deux problèmes en même temps autrement que par la com’ aujourd’hui à l’œuvre) sont inquiétants pour l’avenir politique d’Emmanuel Macron. En effet, il n’évitera pas, lors des prochains scrutins, et jusqu’à la présidentielle, l’émergence d’une gauche écologiste qui lui ravira de précieux électeurs. Quant à sa sortie sur le thème de l’immigration, elle ne fait que conforter et crédibiliser la droite et le Rassemblement national : les Français préféreront toujours l’original.
    Ce petit point de popularité en moins en dit long sur la défiance durable que suscite le président de la République pour deux tiers des Français.

    Pascal Célérier pour bvoltaire.fr
    Cet édito est à titre informatif seulement. Les points de vue exposés dans ce texte représentent uniquement l'opinion de l'auteur et nullement la rédaction de peupledefrance.com

    https://www.peupledefrance.com/2019/09/sondage-macron-rechute.html#more

  • Italie, les Italiens ont toujours confiance en Salvini

    Malgré, ou grâce à son éviction de l’exécutif italien, Matteo Salvini peut se vanter de recueillir un taux élevé de confiance de la part des Italiens.

    Un sondage révèle que l’ex-ministre de l’Intérieur a de son côté 40 % des électeurs, bien devant certains dirigeants actuels de l’Italie, et anciens collègues de gouvernement. Tel le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Luigi Di Maio qui n’aurait que 28 % d’Italiens qui lui font confiance.

    Le sondage présenté par Agora affirme en outre que si on votait aujourd’hui la Ligue de Salvini deviendrait le premier parti (33,1%) devant le Parti Démocrate (20,2%) et l’ancien allié M5S (18,5%).

    Quand à l’actuel exécutif 48 % des Italiens n’ont pas confiance en lui, seulement 29 % ont beaucoup ou quelque peu confiance en lui. 54 % des sondés pensent que le nouveau gouvernement ne réussira pas à obtenir une nouvelle redistribution des « migrants ».

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/italie-les-italiens-ont-toujours-confiance-en-salvini/112432/

  • En Flandre, les 2 partis anti-islam et anti-Ue reçoivent près de 50% des intentions de vote

    En Flandre, les 2 partis anti-islam et anti-Ue  reçoivent près de 50% des intentions de vote !

    Marine Le Pen soutient Tom Van Grieken, Vlaams Belang 

    (...)

    Je me réjouis des derniers sondages effectués en Flandre. Les deux partis très proches de nos convictions sont en tête pour près de 50% des intentions de vote. En effet, le Vlaams Belang et la N-VA ont les couilles visant à entretenir le patrimoine légué par leurs ancêtres : l’une des régions les plus prospères au monde !

    Entre-temps, la Wallonie vient de se doter d’un gouvernement dit « Coalition arc-en-ciel » : PS + MR + Ecolo. De plus, la Wallonie aime la Macronie : Macron est un chic type (au sens vestimentaire) et son équipe, « des gens sérieux, ça se voit qu’ils sont pros » (entendu au bistro).

    Une réalité contextuelle n’est pas l’autre : autant la Pologne peut se permettre des expériences libérales-conservatrices (élections parlementaires CRUCIALES le 13 octobre), autant l’ouest de l’Europe se doit de pirouetter vers la droite et même son extrême.

    Lire la suite sur Résistance Républicaine

     

  • Pas de majorité en Espagne

    Pas de majorité en Espagne

    D’Olivier Bault dans Présent :

    Depuis la victoire à la Pyrrhus du parti socialiste espagnol (PSOE) aux élections d’avril dernier, Pedro Sánchez n’a pas su trouver la majorité nécessaire pour former un nouveau gouvernement. Les Espagnols seront donc appelés à revoter le 10 novembre. Le roi Philippe VI a en effet annoncé, après ses consultations avec les dirigeants des différents partis représentés au Parlement lundi et mardi, qu’il ne présenterait aucun candidat à la présidence du Conseil des ministres puisque personne ne dispose des soutiens nécessaires. Ce seront les quatrièmes élections législatives depuis décembre 2015. […]

    La moyenne des sondages calculée par le journal El País montre que les deux grands partis traditionnels, le PSOE socialiste et le Parti populaire (PP) de centre droit, peuvent espérer un résultat un peu meilleur que le 28 avril, en hausse de 2,5 points. Or si ce résultat se confirme aux élections, ce sera insuffisant pour faire sortir l’Espagne de l’impasse, alors que son budget 2018 va devoir, dans cette situation, être reconduit à nouveau, cette fois pour l’année 2020. C’est Ciudadanos, parti centriste à l’idéologie proche de celle de LREM en France, qui risque de perdre le plus, avec une chute de près de trois points dans les sondages par rapport aux élections d’avril. La coalition d’extrême gauche Unidas Podemos et le parti libéral-conservateur Vox perdent chacun un point de pourcentage environ.

    https://www.lesalonbeige.fr/pas-de-majorite-en-espagne/

  • Que manque-t-il aux partis et mouvements d’opposition face à Emmanuel Macron ?

    20/09/2019 – FRANCE (NOVOpress)
    Gilets jaunes, France insoumise, Rassemblement national… pourquoi les nombreuses oppositions à Emmanuel Macron semblent-elles avoir du mal à devenir incontournables aux yeux de l’opinion ?
    Dans « Le Non du peuple », deux essayistes – Gabriel Robin et Benjamin Demeslay – tentent de relever le défi. Leur solution ? Un « populisme innovant ». Qu’est-ce à dire ?

    Ils s’en expliquent dans Parade-Riposte, une émission dirigée par Édouard Chanot.

    https://fr.novopress.info/

  • Marion Maréchal-Le Pen et Eric Zemmour lancent une convention nationale

    La droite qui veut allier un libéralisme-soft avec la défense de l’identité se cherche et recherche une stratégie politique pour battre Macron.

    « La Convention de la Droite » est bientôt là : sur le site web officiel de l’initiative, les jours d’ici le 28 septembre sont comptés. Marion Maréchal-Le Pen et Eric Zemmour en sont les maîtres à penser.

    « Ce grand rendez-vous, introduit par Éric Zemmour, a vocation à devenir l’un des temps forts de la vie politique française. Cette convention est la déclaration d’indépendance de la droite à l’égard du progressisme, du multiculturalisme et du libre-échangisme auxquels elle a bien trop souvent été soumise » lit-on sur la présentation de cette première édition.

    Marion Maréchal a pris position à plusieurs reprises en faveur d’une “union des droites” depuis la débâcle des Républicains aux élections européennes, au point de provoquer quelques remous au sein du Rassemblement national de sa tante Marine Le Pen.

    Francesca de Villasmundo

  • Moment autoritaire ou moment conservateur ?

    6a00d8341c715453ef0240a4d388fd200b-320wi.jpgUn récent sondage est monté en épingle ces jours-ci dans certains cercles. Il émane de l'Institut Ipsos, au gré de son étude annuelle, si élégamment baptisée Global Advisor consacrée au "populisme", un mot qui ne veut rien dire, et au "nativisme", un concept nouveau, ça vient de sortir profitons-en.

    Le message est ainsi résumé, en date du 16 septembre : "Sondage : 77 % des Français espèrent l’arrivée d’un leader fort décomplexé, comme Trump, Salvini, Bolsonaro, Netanyahu ou Orban"[1].

    Reproduisant platement ici les informations aimablement fournies par le site Wikipedia, il faut certainement commencer par rappeler ce qu'est Ipsos : "De 1981 à 2007, Ipsos sera le prestataire attitré de la présidence de la République française. En raison de ce monopole qu'il exerçait de fait, Jean-Marc Lech se présente comme 'le sondeur privé de MM. Mitterrand et Chirac'. Homme de gauche, il est proche de François Mitterrand dont il avance que personne avant lui n'avait utilisé les méthodes reposant sur l'analyse des études d'opinion de façon aussi systématiqueDurant toutes les années 1980-1990, l'Ipsos travaille de concert avec Jacques Pilhan pour préparer les 'plans de communication' de la présidence bloquant la publication de sondages 'dont les résultats étaient navrants pour Fabius'. Pour la présidentielle de 1988, François Mitterrand va jusqu’à commander 'un sondage par jour' à l’institut collaborant avec son équipe de campagneJean-Marc Lech rapporte dans ses mémoires comment, payé avec l'argent des fonds secrets, il repartait de l'Élysée avec des valises de billets de banque."

    Sachant cela, on admettra sans peine que le caractère scientifique des travaux produits par cette officine, certes richement dotée, relève à l'évidence plus des techniques d'intoxication que de l'empirisme organisateur.

    Que cherche-t-on en l'occurrence à nous dire et à faire circuler ?

    La chose se révèle beaucoup plus claire qu'on pourrait le croire

    Le peuple français se situerait "en tête des pays en attente d'un leader fort pour casser les règles".

    Si cela était vrai, mais je n'en crois rien, cela appellerait une remarque attristée : pauvre peuple, serait-on en droit de penser.

    Souvenons-nous en effet qu'en 1900, dans son Roman de l'énergie nationale, Maurice Barrès consacrait déjà le tome II de cette sorte de bréviaire nationaliste à l'Appel au soldat.

    Les anciens blanquistes, bonapartistes et autres autoritaires, antiparlementaires, etc. avaient alors vécu, 10 ans plus tôt, l'expérience d'un "sauveur". Ils s'étaient investis dans la popularité délirante du brave général Boulanger, inventeur des guérites tricolores et des défilés du 14 juillet.

    Suicidé en 1891 sur la tombe de sa maîtresse, ce héros ne connut jamais le bonheur d'assister à la Revanche de 1918. Celle-ci comme chacun devrait le regretter, n'offrit d'ailleurs même pas, par la décision du génial et autoritaire Clemenceau, le loisir aux survivants de cette aventure "fraîche et joyeuse", vainqueurs certes, mutilés et gueules cassées en tête, défiler à Berlin unter den Linden. C'eût été grisant.

    Je ne veux pas croire qu'une nouvelle expérience boulangiste puisse tenter un peuple qui se voulait intelligent, et qui, probablement l'a été, autrefois, mais qui, aujourd'hui, sans doute gâté d'égalitarisme, de jacobinisme et de laïcisme a, déjà, laissé depuis 40 ans, ses gouvernants, contre sa volonté, lui imposer des décisions préfabriquées aussi bien l'ouverture des portes à l'invasion étrangère, tout en beuglant sur les stades "qu'un sang impur abreuve nos sillons" que d'autres inventions bioéthiques contraires au bon sens.

    Je veux croire que le moment n'est pas de faire appel à plus de présidentialisme, à plus de technocratie et plus de courtisanerie, mais au contraire à plus de liberté d'opinion, plus de libertés tout court.

    Alors oui, une révolution conservatrice à la française deviendra possible.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] Sur le site d'Ipsos

    https://www.insolent.fr/

  • Populisme : C’est une vague ? Non, Sire, c’est un raz-de-marée !, par Jean-David Cattin

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    Ceux qui ont trop pris l’habitude du pouvoir sont convaincus que le populisme n’est qu’une parenthèse. Ils pensent qu’il suffit de serrer les dents le temps d’un ou deux mandats et que les choses retourneront à la normale dans les quelques pays qui ont cédé. Il faut supporter Salvini, Trump ou Orbán le temps que leurs électeurs se lassent d’eux. Leurs provocations et leurs excès finiront bien par lasser, n’est-ce pas ? Et si c’était plutôt l’inverse ? Et si la France était le prochain pays à tomber ?

    Casser les règles pour rétablir des règles

    Selon un récent sondage qui vient après beaucoup d’autres de la même teneur, 60 % des Français perçoivent les migrants comme une menace et ils sont même 77 % à penser que « l’arrivée d’un leader fort, capable de casser les règles » serait une « solution pour améliorer la situation du pays ». Il y a aujourd’hui en France une soif de démocratie, de respect de la volonté populaire qui est largement bafouée notamment sur la question de l’immigration.

    Le populisme s’enracine au pouvoir

    On entendait déjà en juillet 2015, un mois après son entrée en campagne électorale, que Donald Trump était un épiphénomène. Après quatre ans de pilonnage intensif de tout ce que l’Amérique (et le monde) compte de politiquement correct, il est maintenant en course pour un second mandat avec l’espoir de l’emporter. Lors des élections législatives hongroises de 2018, Viktor Orbán a battu son score de 2014, maintenant les socialistes la tête sous l’eau depuis plus d’une décennie. Matteo Salvini, malgré le retournement d’alliance du Mouvement 5 étoiles, est au plus haut dans les sondages. Nul doute que l’arrivée au pouvoir d’un très gauchisant Parti démocrate détesté et l’ouverture en cours des frontières italiennes à l’immigration illégale propulseront il Capitano vers des sommets de popularité.

    L’idéologie dominante en insécurité et un gouvernement fébrile

    En réalité, ce sont les tenants de l’idéologie dominante qui sont en train de perdre toute crédibilité par leurs réactions antidémocratiques. Mathieu Bock-Côté a eu une très bonne formule : « Il suffit à la gauche de se voir contestée pour se sentir assiégée. » Parallèlement, il y a un véritable durcissement du régime envers ceux qui le contestent. La censure dont les identitaires sont la cible sur les réseaux sociaux a été revendiquée fièrement par un membre du gouvernement. Puis on est passé à autre chose quand Valeurs Actuelles s’est vu censurer pour avoir simplement relayé un article à propos de Génération Identitaire. 1984 n’est pas loin. D’autant que dans le même temps, la justice n’hésite pas à condamner lourdement des cadres identitaires.

    Tout cela témoigne d’une nervosité manifeste. À raison car les bases idéologiques sur lesquelles reposent le régime actuel se lézardent. Les peuples d’Europe en ont assez de souffrir, la France ne fait pas exception.

    Jean-David Cattin

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/215498/populisme-cest-une-vague-non-sire-cest-un-raz-de-maree-par-jean-david-cattin-les-identitaires/

  • Municipales 2020 : pourquoi des milliers de communes peuvent être conquises par des listes d’intérêt municipal conduites par des catholiques (Alain Escada, Civitas)

    Durant ce mois d’août, Civitas organisait sa deuxième université d’été du Pays Réel, consacrée cette année aux élections municipales de mars 2020.

    Alain Escada a beaucoup insisté sur l’enjeu particulier que cette élection pouvait représenter pour les catholiques de France. Des milliers de communes peuvent être facilement prises par des listes d’intérêt municipal conduites par des catholiques dans un contexte expliqué en détail dans cette vidéo. Mais cette opportunité ne se représentera plus si les catholiques ne la saisissent pas en 2020, comme l’analyse le président de Civitas.

    Il est aussi question ici du duel entre le localisme et le mondialisme. Et le président de Civitas rappelle, parmi les différentes bonnes raisons de vouloir prendre des mairies, la possibilité de lancer une monnaie locale à l’heure où les banques préparent la disparition de l’argent liquide pour faciliter la mise en place du Nouvel Ordre Mondial.

    https://www.medias-presse.info/municipales-2020-pourquoi-des-milliers-de-communes-peuvent-etre-conquises-par-des-listes-dinteret-municipal-conduites-par-des-catholiques-alain-escada-civitas/111894/