L'avis de Jean-François Touzé
élections - Page 168
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Autriche : FPÖ échec aujourd'hui, succès demain? Les clés du succès sont entre les mains de Norbert Hofer.
Avec 16% des suffrages, la droite nationale autrichienne perd 10 points par rapport au scrutin de 2017 et n'arrive qu'en troisième position derrière les conservateurs et les sociaux démocrates.Le FPÖ qui, il y a deux ans étaient aux portes du pouvoir et avait conclu un accord de gouvernement avec les conservateurs paie la légèreté de certains de ses dirigeants qui, devenus ministres, avaient cru que tout leur était permis. La droite nationale doit être irréprochable. Notre combat est tout aussi spirituel et éthique que politique. Il doit se situer dans l'ascèse et exclure toute facilité liée aux attraits du pouvoir.C'est ce qu'a bien compris le nouveau président du FPÖ, Norbert Hofer (ci-dessus), qui, prenant acte de l'échec de son parti a exclu tout accord avec la droite conservatrice et déclaré « Nous nous préparons à l'opposition ». « Pas ravi » du résultat du scrutin, Hofer a surtout annoncé que le FPÖ allait être totalement réorganisé et entreprendrait un travail sur lui même de grande ampleur.C'est en effet par l'organisation, la structuration et l'instauration d'un esprit militant, conquérant et débarrassé des contingences politiciennes que la droite nationale accédera durablement au pouvoir. Par le haut.Cela ne vaut pas que pour l'Autriche... -
Convention de la droite : une première pierre… – Journal du lundi 30 septembre 2019
1) Convention de la droite : une première pierre…
Pari réussi pour la convention de la droite. Avec plus de 2 000 personnes et une trentaine d’intervenants, la nouvelle initiative pour l’union des conservateurs a été couronnée d’un véritable succès médiatique… reste à trouver la tête à couronner.2) Autriche : le retour en force de Sebastian Kurz
Sebastian Kurz bientôt de retour à la chancellerie. Quatre mois après avoir été renversé par le Parlement suite à l’Ibizagate, le jeune chancelier remporte haut la main les législatives et reprend un billet pour le pouvoir. Toutefois, la question de ses alliances reste en suspens après un véritable revers infligé au FPÖ.3) Mondiaux d’athlétisme : voyage au bout de l’enfer
Depuis l’ouverture des mondiaux d’athlétisme vendredi à Doha au Qatar, la compétition prend des airs d’enfer pour les athlètes. Sous près de 40 degrés, les conditions sont extrêmes et l’événement tourne à la catastrophe.4) L’actualité en bref
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Autriche : les conservateurs de Sebastian Kurz remportent les élections législatives (Vidéo)
Le parti du leader conservateur Sebastian Kurz a remporté les élections législatives autrichiennes haut la main ce dimanche. Selon une première projection réalisée par l’institut de sondage SORA peu après la fermeture des bureaux de vote à 17h, le Parti populaire (ÖVP) de M. Kurz serait arrivé en tête avec 37,2 % des voix, loin devant les sociaux-démocrates (22 %), le FPÖ (16 %), les Verts (14,3 %) et les libéraux de Neos (7,4 %). Cette projection comporte une marge d’erreur de 1,8 point de pourcentage.
Avant de voter, M. Kurz a évoqué la victoire de son parti en 2017 et a déclaré : « Nous sommes très confiants. Nous avons un objectif clair, à savoir passer en premier dans cette élection. Nous voulons améliorer notre résultat. »
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Marine Le Pen ou trois étoiles filantes ?
Le récent sondage organisé par Boulevard Voltaire auprès de ses lecteurs afin de citer leur meilleur candidat aux prochaines élections présidentielles de 2022 peut nous laisser perplexes. Contre toute attente, la liste des principaux élus par les internautes se présente ainsi : Marion Maréchal, Pierre de Villiers, Marine le Pen et Éric Zemmour.
Ce vote introduit dans le premier carré du champ politique trois personnalités, certes très médiatiques mais qui, à l’approche de la future élection présidentielle, risquent de devenir très vite trois étoiles filantes car, pour des raisons différentes, elles se défileront devant l’ampleur de l’obstacle.
Effectivement, l’organisation d’une campagne électorale du niveau présidentiel n’est pas une simple affaire et encore moins une balade champêtre. Un tel engagement comporte des risques majeurs, parfois insupportables. À cela, il convient d’ajouter qu’il ne suffit pas simplement de vouloir, il faut être taillé pour cette charge.
Une campagne longue, dure et intense, c’est autre chose que d’affronter les classiques accusations en intolérance réactionnaire sur les plateaux télévisés ou de dédicacer des livres ou encore de discourir doctement auprès d’un auditoire acquis à sa cause.
De plus, les mauvais coups et les tentatives de déstabilisation se déplacent dans l’espace politique aussi vite que les astéroïdes. Ces pratiques engendrent souvent des haines très vives et incitent à des violences de toute nature. La dernière élection présidentielle fut un véritable calvaire pour le candidat François Fillon, et encore plus pour ses électeurs.
Et, pour que tout reste comme avant, les principaux acteurs de la vie politique nationale s’accordent, la main sur le cœur, sur la nécessité de moraliser la vie politique, de renouveler certaines pratiques, d’accéder à un nouveau monde ou que sais-je encore. En vain, les valeurs républicaines sont évoquées par certains élus guère scrupuleux de l’éthique publique et de l’exemplarité. Compromissions et mensonges, homards et hypocrisies ne reflètent en rien les principes républicains. Un compagnon de route de feu le Président Jacques Chirac ne disait-il pas que les promesses n’engagent que les personnes à qui elles sont faites ?
Parmi les personnalités citées de ce sondage, Marine Le Pen dispose donc de sérieux atouts et sa candidature proposerait une réelle alternance démocratique.
En effet, elle jouit d’un mouvement politique en ordre de bataille ainsi que de nombreux cadres et militants dévoués. Cela n’est nullement négligeable. De plus, elle bénéficiera d’un solide appui : celui de Thierry Mariani. Ce dernier fut nommé, en 2010, par François Fillon, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, chargé des Transports, puis ministre en 2011 dans le même gouvernement avec les mêmes attributions.
Qui plus est, face à Marion Maréchal, Pierre de Villiers et Éric Zemmour, l’expérience et le pragmatisme de Marine Le Pen constituent un atout majeur et déterminant pour franchir le cap de la prochaine élection présidentielle de 2022. Proche des gens du Nord et d’ailleurs, il lui suffira de hisser les voiles et de barrer sereinement son navire. Et, comme on dit en Bretagne, « celui qui bavarde trop n’est pas encore sur l’eau ».
https://www.bvoltaire.fr/marine-le-pen-ou-trois-etoiles-filantes/
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Convention de la droite : un rendez-vous transpartisan indispensable, mais qui devra proposer une alternative viable
Un fidèle du lecteur du Salon beige, présent samedi à la Convention de la droite (voir ici, là et là), nous dresse en quelques points une analyse intéressante de cette journée :
1. Le public de droite a répondu présent. Les inscriptions, ouvertes le 3 septembre, moins d’un moins avant l’événement, étaient closes le 10 septembre, la capacité de 2000 places étant déjà atteinte. L’intérêt à droite pour un rendez-vous transpartisan est indéniable.
2. Ce public, même s’il était moins jeune que celui du CPAC américain dont la convention s’était inspirée, n’était pas constitué des vieilles troupes de “l’extrême-droite”. Dominaient des professionnels CSP+, aux priorités disparates (économiques, identitaires, sociétales…), mais aspirant à une alternative commune à Macron.
3. Les organisateurs ont à juste titre cherché à remplacer les formats souvent bavard des colloques et conférences droitistes par des “pitchs” courts, de type “TED talks”. Une convention n’est pas un colloque universitaire, et assumer une part de “show”, fait de messages délivrés de manière efficace et percutante, était la bonne option.
4. Comme on pouvait le craindre, la majorité des intervenants n’ont toutefois pas joué le jeu. Les exceptions étaient notamment les témoignages rafraîchissants et concis d’extérieurs au sérail tels que l’entrepreneur Fabrice Haccoun ou l’élu de Seine-Saint-Denis Vijay Mohany. Puissent-ils être plus nombreux à l’avenir.
5. Cet élan recherché par les organisateurs était cohérent avec l’appel de Robert Ménard à ce que la droite “fasse envie”, notamment en incarnant davantage “l’optimisme”.
6. Cet optimisme a toutefois été vite étouffé par la tonalité particulièrement sombre des interventions d’Eric Zemmour et de Robert Ménard lui-même, ainsi que par l’interminable torrent d’insultes dispensées par Raphaël Enthoven, endurées par la majorité de la salle avec une patience héroïque. L’ambiance générale ne s’en est pas remise.
7. Le discours d’ouverture d’Eric Zemmour était, comme l’a noté la presse, d’une tonalité sombre et radicale, peut-être à un point inédit pour lui. Malgré l’admiration qu’on lui porte et la part de vérité que l’on reconnaît à son constat, proposer une alternative viable au progressisme requerra de se détacher de cette tonalité. Question de registre.
8. Nous sommes à 6 mois des élections municipales. Pourquoi, dans un tel forum, n’y a-t-il pas eu de place pour évoquer les enjeux d’un des scrutins les plus favorables à des alliances à droite ? Parler de perspectives de victoires, locales, certes, mais concrètes, aurait été une piste pour sortir du sentiment d’impuissance qui planait sur la convention.
9. Il est très souhaitable que cette convention tienne sa promesse de devenir un rendez-vous annuel, comme l’y encourage l’afflux d’inscriptions. Sa performance est d’être passée, au moins pour une journée, d’un paradigme de « droite hors-les-murs », cherchant une insaisissable troisième voie à droite entre LR et RN, à un positionnement embrassant l’ensemble de l’espace à la droite du bloc macronien.
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108 des 166 conseillers municipaux du PS à Bruxelles sont issus de l’immigration
Les changements au sein du parti socialiste bruxellois peuvent avoir de lourdes conséquences. Il est préférable que les partis flamands suivent cette métamorphose de près.
(…) Et les chiffres ne mentent pas. Sur la base des noms de famille, 108 des 166 conseillers municipaux du PS à Bruxelles sont issus de l’immigration. Sur les 202 771 suffrages exprimés lors des dernières élections au PS, 140 423 ont été attribués à des candidats d’origine immigrée. Ce qui représente au moins 71,29% des voix, a calculé Hermanus. Et cela rend les anciens combattants du PS très mal à l’aise. Ils parlent, ouvertement ou non, d’une prise de pouvoir par les électeurs immigrants qui ont maintenu le PS de Bruxelles à flot avec leurs votes en bloc.
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Marion Maréchal : N’attendons pas l’homme providentiel. L’homme et la femme providentiels, c’est chacun, chacune d’entre vous
Marion Maréchal est intervenue en fin d’après-midi à la Convention de la droite. Extraits de son discours :
La première étape du combat se joue ici, c’est de rompre définitivement avec la droite des experts-comptables ! Celle de ceux qui veulent être modernes… Être dans le vent, ou l’ambition des feuilles mortes que sont certains politiques aujourd’hui. Cela fait 30 ans que la droite ne réfléchit plus et n’a plus rien à proposer. L’écologie est conservatrice, c’est un combat identitaire. Nous sommes légitimes pour porter ce combat. Nos gouvernements ont renoncés à porter une politique économique plus traditionnelle : agriculture, industrie, artisanat. Nous devons être du côté du réalisme contre l’idéologie. Nous avons le droit d’opposer notre culture française à des revendications politco-religieuses. Pour s’assimiler, il faut s’assimiler à quelqu’un et à quelque chose. Le camp des réalistes que nous sommes a le devoir de se fixer sur 5 grands défis. Le grand remplacement, le grand déclassement, l’épuisement écologique, le basculement anthropologique, et le grand affrontement des puissances. Face aux droits des minorités, nous devons affirmer le droit à la continuité historique. Cela passe par la mise en place d’une politique nataliste ! Et tant pis si j’ai dit un gros mot. J’admets que je souhaite pour ma fille une société ou l’enfant ne soit pas un produit à consommer. Je souhaite en tant que femme ne pas être un produit. Le progressisme devient un anti humanisme : tout se vend, de l’utérus à l’enfant.
Je ne crois pas du tout que tout soit écrit par avance. La France a connu des chutes. Mais elle a aussi et surtout connu d’incroyables résurrections. Je ne comprends pas du tout que l’on puisse perdre espoir ! Je crois que le grand basculement politique s’opérera par ce type d’initiatives. N’attendons pas l’homme providentiel. L’homme et la femme providentiels, c’est chacun, chacune d’entre vous, là où vous êtes, pour agir dans le sens de vos convictions et des intérêts du pays. N’attendons pas que l’Etat nous sauve, actuellement il est phagocyté par une idéologie et des intérêts contraires à l’intérêt national. Je suis convaincue que le basculement politique s’opérera par ce type d’initiative et par la multiplication des ilots de résistance au sein de la société civile. Comme nous le faisons mon équipe et moi-même, avec l’ISSEP, en contribuant à former une nouvelle génération de dirigeants au service de leur pays. La France c’est nous, elle vit en nous, elle existe par nous et elle existera demain par ce que nous aurons su recevoir et transmettre. La France peut rayonner aujourd’hui dans le grand combat pour la dignité humaine !
Je ne suis pas de celles qui défendent bec et ongle l’UE, dont je pense qu’elle a été mal pensée et qu’elle est en de nombreux points délétère. Mais en politique, c’est le terrain qui commande. Et le terrain, aujourd’hui, est européen. Je suis très optimiste car nous avons la clé du destin européen. Nous n’avons quasiment jamais été mis en minorité. Notre servilité actuelle est volontaire. Renversons ce système.
Nous devons bâtir sur le roc, pas sur des coups médiatiques ! Par les idées, par les loyautés, les réseaux, des élus locaux, des soutiens financiers, culturels, intellectuels, par la confiance des entreprises. Pour y parvenir, il y a urgence à rompre avec la droite des expert comptables, ce champs de ruine idéologique qui n’a comme seul obsession que d’apparaître “moderne”. Ici, nous portons de plus grandes ambitions. Et ce ne sont pas seulement des ambitions de droite. Ce sont des ambitions françaises. Il n’est pas simple de faire preuve de bon sens, face à une actualité devenue un véritable Gorafi géant. Face aux délires du camp progressiste, le camp des réalistes que nous sommes a le devoir de se concentrer sur les grands défis du siècle. Pour moi, le plus grand obstacle est celui du désespoir. Où serions nous si nous avions perdu espoir après la défaite de 1870 ? De 1940 ? Nous sommes condamnés à l’espoir, alors agissons ! Et alors demain, j’en suis convaincue, nous serons au pouvoir.
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Après la mort de Jacques Chirac, la vraie droite s’affiche en Convention
Eric Zemmour a ouvert la série des interventions en critiquant le progressisme :
Le progrès c’est la grande religion de notre temps. Une femme peut être un père, merci Agnes Buzyn, comment ne pas être emporté par le niveau de cette analyse… ? Le progressisme est un matérialisme divinisé. Comment ne pas être ébloui par les tenues de Sibeth Ndiaye, sommet de l’élégance française ? Le progressisme fait de l’individu des êtres entièrement construits comme des légos, et qui peuvent ainsi être facilement déconstruits. L’ennemi à abattre, chez les progressistes, c’est l’homme blanc hétérosexuel et catholique, lui qui est coupable de tous les maux. Le seul ennemi des féministes hystériques est l’homme blanc. Si les femmes ne soutiennent pas les causes des LGBTIQ…XYZ, elles ne sont plus que de sales bourgeoises. L’Extrême-gauche a rangé son registre marxiste et la lutte des classes pour la défense des minorités.
L’universalisme droit de l’hommiste nous empêche de nous défendre contre l’islam radical qui conquiert inexorablement le terrain. Ceux qui ont voulu nous sortir de la guerre des nations nous ont amenés dans la guerre des races et des religions. Faisons une comparaisons avec les années 30, ils aiment tellement ça. Aujourd’hui nous vivons sous un nouveau pacte Germano-Soviétique. L’avenir est régit par une contrainte démographique, et ça, nos élites ne l’ont pas compris. Nous assistons à une colonisation inversée. L’Islam est prêt à nous vaincre avec son drapeau et sa charia. Tous les problèmes en Europe sont aggravés par l’immigration, non pas créés, mais aggravés. Les racailles et l’Islam se comportent en conquérants, l’alliance de la djelaba et la kalach.
Nous devons restaurer mes amis, restaurer la France, en étant fidèle à notre identité. Les jeunes français, seront-ils majoritaires sur la terre de leurs ancêtres. Cette question est capitale aujourd’hui, pensez-y.
Puis Robert Ménard a appelé à ne pas avoir peur des Torquemada du 20h :
Face aux biens-pensants, il faut attaquer, ne pas se laisser faire. J’ai besoin d’avoir des alliés autours de moi, j’ai besoin de vous pour m’aider.
Je veux quelqu’un, un chef, qui défende la vie des petites gens, face aux racailles qui détruisent tout, partout. L’immigration, chez nous ce n’est pas un concept. Les deux tiers des élèves sont des immigrés, dont une large partie de musulmans. Un maire comme moi dans une ville comme ça, dans 20 ans il y en aura plus. Alors je ne veux plus de cette droite qui a peur de tout ! Je veux une droite optimiste, le vrai clivage il est là. Sarkozy, Macron, Chirac, ils ont incarnés l’optimisme. Soyons une droite optimiste, mais qu’attendons nous, mettez les mains dans le cambouis, avec les vrais gens. On veut être le porte parole des petites gens. Je vous donne rendez vous dans 3 ans à l’Élysée, pas ici.
Après Gilles-Willam Goldnadel, c’est le député LR Xavier Breton, en pointe contre la loi de bioéthique, qui est intervenu :
La gauche est là pour émanciper, il faut s’émanciper des déterminisme, nous nous croyons dans l’enracinement, à partir de là on fait vivre. La personne humaine est fondée sur 3 piliers. La réalité physique, celle de l’éducation, et enfin celle de la reconnaissance sociale. L’enfant n’est pas que le produit de la volonté des adultes.
Je dîne avec qui je veux, je conventionne avec qui je veux.
Il avait été critiqué par son camp après un dîner avec Marion Maréchal et d’autres élus, en juin.
Vient ensuite Jean-Frédéric Poisson, critiquant l’islamisation :
Il existe un projet qui souhaite créer une République compatible avec l’islam. Ce mouvement, religieux et culturel, est financé par des états musulmans. Ils souhaitent installer le communautarisme. Petit à petit, se profile une fracture culturelle et cultuelle au sein de la société française. La conquête de l’islam est en cours ! C’est une décision qui a été prise par les Etats musulmans il y a 20 ans. Ils veulent fracturer la France et l’Occident ! Face à l’absence de projet commun, l’Islam en propose et réunit ses troupes. C’est l’absence de projet qui nous affaiblit.
C’est trop tard, c’est perdu … j’entends trop souvent cela. Nous seront en capacité de présenter aux Français un projet qui répondra à toutes ces inquiétudes, à toutes ces menaces. Il faut prendre conscience de ce que nous savons faire, débattre, défendre un projet, partager des convictions fortes … Est-ce que nous disposons d’un agenda commun? Il nous faut une organisation commune, un agenda politique commun, si nous ne le faisons pas, nous avons perdu. Mais je suis sur que nous avons la capacité de le faire. Nous allons entendre des choses passionnantes dans la journée à venir. Mais pour gagner les prochaines élections, il nous faut un agenda politique commun, un projet commun.
Guillaume Bigot a ensuite fustigé le politiquement correct :
La dictature de la pensée n’a jamais existé, il existe en revanche une dictature de l’idéologie. Vous pensez en dehors du cadre, vous êtes un salaud. La classe dirigeante est grégaire, elle à des préjugés de classe dirigeante. Les élites croient que la menace c’est l’islam terroriste alors que la vraie menace c’est l’islam culturel.
Gibert Collard a critiqué le laxisme de la justice.
Je comparaitrai devant la justice pour une photo prouvant l’horreur de l’état Islamique. J’ai reçu un papier, d’un psychiatre, spécialisé dans le traitement des transsexuels … La justice en est là. Plus sérieusement. Au fondement de toute société il y a l’idée de justice. C’est fondamental.
Paul-Marie Coûteaux s’est voulu optimiste :
Le vieux socle progressiste que l’on croyait impérissable, est en train de partir en fumée.
Dans un débat avec le Dr Alexandre, Olivier Babeau et Ivan Rioufol, Fabrice Hadjaj a fustigé :
La République en Marche c’est la république de la fuite en avant. On aborde beaucoup la question de la puissance. Que puis-je faire ? Que suis-je capable de faire ? Mais cette puissance manque trop souvent de finalité. La civilisation du poisson rouge c’est des techno-leaders incapables d’attention plus de 30 secondes. Voulons-nous chercher l’immortalité? Ou bien acceptons-nous la mort? Le système techno-capitaliste à très bien compris et utilisé ce questionnement anthropologique.
https://www.lesalonbeige.fr/apres-la-mort-de-jacques-chirac-la-vraie-droite-saffiche-en-convention/
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Selon L’Express, un fiché S pour islamisme se présenterait comme tête de liste à Goussainville
L’Express rapporte qu’Abdelaziz Hamida, conseiller municipal sortant de Goussainville, commune du Val-d’Oise, élu en 2014 sur une liste de gauche avant de passer dans l’opposition, va briguer la mairie. Né dans cette ville, âgé de 43 ans, il est titulaire d’un master en droit et s’affiche comme un entrepreneur et un cadre associatif (il a présidé le football club de Goussainville). Un bon profil pour une élection municipale. Mais il y aurait un hic.
Cet homme affirme « agir en homme libre, en élu de terrain en phase avec les réalités du territoire et avec [s]es convictions chevillées au corps ». Il se présente, d’ailleurs, comme tête d’une liste sans étiquette, avec le slogan « L’Audace du renouveau ». Sans étiquette, mais fiché S, selon les informations de L’Express. Il serait proche du mouvement fondamentaliste Tabligh, dont le nom a été cité dans le dossier judiciaire de la filière djihadiste de Lunel. Il serait surveillé en raison de ses activités prosélytes et de ses accointances avec d’autres personnes soupçonnées de radicalisme.
Et alors ? direz-vous. Comme le note le rapport d’information du Sénat du 19 décembre 2018, « les fiches S ne constituent pas, contrairement à de nombreuses idées reçues, un indicateur de la dangerosité d’une personne ». Au demeurant, il s’est déjà présenté aux législatives de 2017, dans la 9e circonscription du Val-d’Oise. S’il n’a obtenu que 5,76 % des suffrages, il est arrivé en tête à Goussainville, avec près de 22 % des suffrages exprimés. Il précise, sur son site, être « un candidat qui n’appartient à aucun parti, à aucun mouvement ». Il jouit donc, dans cette ville, d’une certaine popularité et il serait contraire à la démocratie de faire obstacle à sa candidature.
Dans un communiqué du mercredi 26 septembre, l’intéressé annonce que « face aux accusations mensongères, aux calomnies et à la diffamation, [il a] décidé de poursuivre ce soir l’hebdomadaire L’Express ». Il a saisi la Justice, ainsi que le ministre de l’Intérieur, afin que « toute la lumière soit faite sur cette sombre affaire et que les prétendues preuves [qu’il est] fiché S soient livrées ». Il conclut en s’adressant aux Goussainvillois : « Ne vous laissez pas voler l’élection municipale de mars 2020 ! »
Laissons donc la Justice suivre son cours et L’Express apporter, s’il le souhaite, des explications. Quoi qu’il en soit, force est de constater que de plus en plus d’activistes islamiques prétendent s’inscrire dans le jeu démocratique en se présentant aux élections ou en ostracisant les candidats qui ne leur plaisent pas. Ainsi, l’Union des musulmans démocrates de France s’est déjà essayée aux élections européennes, n’obtenant, certes, que 0,13 % des votes, mais atteignant des scores non négligeables dans certains quartiers. Ce qui ne peut qu’encourager les islamiques à tenter leur chance aux municipales, manifestant ainsi un communautarisme politique.
De toutes façons, qu’on le regrette ou non, légalement, rien n’empêche un fiché S de se présenter à une élection. Il n’est pas besoin d’avoir un casier judiciaire vierge pour se présenter à une élection ; alors, une fiche S ! Il serait effectivement souhaitable que le gouvernement fît toute la lumière sur cette affaire : les habitants de Goussainville doivent pouvoir faire le choix de leur maire en toute connaissance de cause.
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Convention de la Droite. Marion Maréchal et Eric Zemmour : identité et conservatisme
Tout les différencie. L’âge, le sexe, les origines, le métier, le parcours et même le style… La plume de fer du polémiste contre le gant de velours de l’ancienne députée, devenue directrice d’un institut de formation. Le nom de l’un claque, le prénom de l’autre évoque la douceur. Tout les différencie ? Mais peu les oppose ! Et leur présence à la même tribune, samedi 28 septembre, pour la Convention de la Droite, est explosive !
Elle affole les réseaux sociaux, polarise les médias et fera remplir la salle, indépendamment des zakouskis qui accompagneront l’événement. Pourquoi ? Parce que l’un comme l’autre incarnent un double rejet et une promesse. Découvrez cette tribune de Jean-Yves Le Gallou.
Eric Zemmour et Marion Maréchal : un même rejet de Macron
Ils incarnent d’abord le rejet absolu du régime Macron : c’est à dire la mise en œuvre – par la répression policière et judiciaire, la propagande et la censure – d’une entreprise de déconstruction et de rupture.
Rupture avec les lois de la vie avec la PMA et la GPA. Rupture avec les lois de l’histoire avec la destruction des frontières, l’immigration de masse, la soumission à l’islamisation et la délocalisation.
Rupture avec les libertés avec l’adoption de lois et de pratiques de plus en plus liberticides.
Rupture avec le réel avec les délires subventionnés qu’ils soient néo féministes, « antiracistes », antispécistes, « indigénistes », pédagogistes ou transsexualistes.Ce qui est en cours, c’est ce que l’écrivain Renaud Camus appelle le Grand Remplacement ou plutôt le remplacisme global. Le remplacement du peuple : « Souriez, vous êtes remplacés ! » Mais c’est aussi la destruction de la culture à l’heure de la « décivilisation ».
Eric Zemmour et Marion Maréchal, piliers de la refondation ?
En face de cela, ce qui est nécessaire, ce n’est pas une déclaration, c’est une refondation. Pas un replâtrage, non, une refondation radicale.
Et c’est là que Zemmour et Marion sont attendus. Non pas pour un énième programme technocratique et/ou démagogique sans intérêt, ni de fades éléments de langage comme en produisent tous les partis politiques. Mais pour une refondation par une double affirmation à la fois d’identité et de conservatisme.
Identité du peuple dans la fidélité à ses origines, à sa langue, à sa culture à sa civilisation. À son histoire, source de fierté et non de déploration ou de culpabilisation. Désormais la question qui se pose aux jeunes Français d’origine européenne est la suivante : comment allez-vous éviter de devenir minoritaires sur la terre de vos ancêtres ?
C’est à cette question qu’il faut apporter une réponse. Par la réaffirmation du droit du peuple à sa souveraineté, son identité et sa continuité historique. Fût-ce en rompant avec l’idéologie mortifère des droits de l’homme, instrumentalisée par des bonimenteurs, venus souvent des pays les plus troubles de la planète. Et leurs complices.Identité, oui. Mais aussi conservatisme, par l’attachement à une société holiste qui soit plus que la simple juxtaposition d’individus mus par l’intérêt immédiat. Conservatisme par le fait de rechercher le bien commun. Et de trouver le renouvellement de son inspiration dans les traditions. De puiser dans le passé les racines de futur. Conservatisme par l’attachement à la transmission des grandes œuvres du passé, des règles de courtoisie et des manières aimables. Par le respect du patrimoine culturel et historique comme des paysages, façonnés par le lent travail de nos ascendants.
Le conservatisme et l’identité ne s’opposent pas, ils se complètent. A ceux qui posent la question faussement naïve : « Conserver, oui, mais quoi ? », la réponse est simple : conserver l’identité ! L’identité d’origine, l’identité civilisationnelle du peuple. L’identité anthropologique de l’homme et des familles.
On rejoint ici la politique démographique de Viktor Orbán : à l’extérieur, fermeture des frontières à l’immigration et, à l’intérieur, politique nataliste.
Les nôtres avant les autres ! C’est ainsi, et seulement ainsi, que nos enfants et les enfants de nos enfants resteront majoritaires dans leur patrie.Tribune reprise de Polémia