Retrouvez Hervé Juvin, le brillant n°5 de la liste du RN, notamment sur RT
et sur Europe 1 (entre 15 et 25 minutes)
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Espagne : Vox trouble la fête socialiste
Alors que le parti socialiste de Pedro Sanchez a remporté les élections législatives espagnoles sans obtenir de majorité absolue, le mouvement populiste Vox fait une entrée remarquée au parlement en obtenant 24 sièges. Un résultat encourageant à un mois des élections européennes et régionales en Espagne.
Gilets Jaunes : Le gouvernement toujours sous pression
Quelques jours après la conférence de presse d’Emmanuel Macron, les Gilets Jaunes étaient toujours dans la rue et le 1er mai s’annonce mouvementé. Face à cela, le gouvernement doit plancher pour mettre en place la feuille de route du président de la République.
Forces de l’ordre : en plus des suicides, la menace terroriste
Alors que Christophe Castaner inaugurait ce lundi une cellule pour lutter contre les suicides dans la Police, on apprend qu’un attentat contre les forces de l’ordre a été déjoué.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/vox-trouble-la-fete-socialiste-journal-du-lundi-29-avril-2019
Le parti d’opposition qui y était déjà arrivé en deuxième position aux élections de 2017 devant la CDU pourrait passer, selon l’hebdomadaire « Bild am Sonntag », en tête aux prochaines élections cet automne avec 23% des intentions de vote.
C’est en effet à cette date que la Thuringe, la Saxe et le Brandebourg doivent renouveler leurs parlements respectifs.
Selon ces projections, Alternativ fûr Deutschland serait, avec 23% des intentions de vote, en mesure de remporter un ou plusieurs de ces Länder, ce qui y porterait un parti de droite nationale au pouvoir pour la première fois depuis 1945.
https://fr.novopress.info/214385/lafd-en-passe-de-devenir-le-premier-parti-en-ex-rda/
A défaut de nous convaincre, Nathalie Loiseau a au moins le mérite de nous faire rire, tant ses tentatives pour nous prendre pour des imbéciles sont grossièrement stupides et naïves. Minute et Mediapart ont révélé ces dernières semaines l’engagement de Mme Loiseau sur une liste d’extrême droite montée par le GUD, l’Union des Etudiants de Droite (UED) lorsqu’elle préparait l’ENA en quatrième année à Sciences-Po en 1984. La Madame Europe d’Emmanuel Macron a expliqué que c’était à l’insu de son plein gré. Elle aurait accepté d’y figurer par «amitié», souci du «pluralisme». Elle aurait ignoré que ladite liste comptait en son sein des gens «d’extrême droite», qu’elle n’avait pas perçu la «couleur de la liste» (sic). Bien, évidemment personne n’y croit et cela s’avère tout de même un peu gênant quand on prétend être un rempart contre la lèpre nationaliste… Journaliste à Mediapart, Ellen Salvi relayait cette confidence d’un des anciens responsables (aujourd’hui élu RN) de l’UED : « Il était impossible de ne pas savoir, dans le contexte très clivé de l’époque, que c’était une association très à droite, les fachos de Sces-Po selon l’extrême gauche.» La socialiste Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement qui, malgré ses études à l’institution Jeanne d’ Arc de Dakar confond saint Thomas et saint Thomas d’Aquin, a essayé de voler au secours de Mme Loiseau. Là aussi de manière un brin pathétique en évoquant, dixit Le Figaro, « sa propre situation : J’ai été syndicaliste étudiante. Sur la même liste que moi, y’avait des gens qui étaient à la LCR [Ligue communiste révolutionnaire, NDLR] ; est-ce que vous allez me dire que je partageais leurs idées ? Non je ne les partageais pas. C’est la vie étudiante» (sic). Mme Loiseau a d’ailleurs achevé de se ridiculiser en traitant (tout comme Aurore Bergé), le patron de Mediapart, Edwy Plenel, de «Maoïste», alors que c’est un trotskyste pur jus et certainement pas unmao…L’inculture politique est décidemment bien partagée au sein de LREM… et de l’Enarchie?
En fait de lèpre nationaliste et populiste, comme ils disent, les progressistes européistes ont du souci à se faire car celle-ci atteint désormais l’Espagne, comme ce dimanche d’élections législatives en a apporté la confirmation. Le parti anti-immigration, anti-séparatiste et défenseur des valeurs traditionnelles Vox de Santiago (“Santi”) Abascal a réalisé la percée annoncée par les sondages et dont témoignait l’affluence record à ses réunions publiques.
Le dirigeant de Vox s’est félicité hier des résultats de son mouvement. Ancien du Parti Populaire (PP), ex élu du Parlement basque, Santi Abascal a subi comme beaucoup de ses compatriotes le poids des sanglantes années de plomb et du terrorisme des extrémistes de gauche de l’ETA. Son attachement à l’unité espagnole est logiquement très fort et fondé, comme son refus d’une immigration massive qui porte elle aussi en germe conflits et violences.
Les enquêtes pronostiquaient certes un score un peu plus important pour un tout jeune mouvement comme Vox, encore inexistant électoralement il y a quelques mois. Il recueille finalement 9,97% des suffrages et 23 sièges. Et ce, au terme d’une campagne ou cours de laquelle ont été martelés les appels à faire barrage contre de l’extrême droite; législatives qui n’ont pas été boudées par la grande masse des électeurs avec un taux de participation (plus de 75%) en forte hausse, neuf points de plus qu’en 2016.
Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sanchez a viré en tête hier soir assez largement. Son parti, le PSOE, obtient 29% des voix et 123 députés, en hausse par rapport au au précédentes législatives (ils étaient 85 en 2016) mais sans atteindre la majorité absolue de 176 élus. Ce qui laisse présager la poursuite de l’instabilité politique générée depuis 2015 par l’éclatement du bipartisme qui régnait depuis 1975 et la fin du franquisme entre le PSOE et les conservateurs du Parti Populaire. Les résultats de ce dimanche peuvent contraindre M. Sanchez à essayer de monter une coalition avec la formation d’extrême gauche Podemos ( 33 sièges) et… les indépendantistes catalans (22 siéges). Ces derniers ont notamment fait élire cinq des leurs, aujourd’hui détenus par la justice espagnole pour leur implication dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017….
Le grand perdant des législatives est incontestablement le PP qui s’est fait tailler des croupières par Vox et qui réalise le plus faible score de son histoire avec 66 sièges (137 en 2016). Quant aux centristes-libéraux-progressistes de Ciudadanos (dont les élus siègent au parlement européen au sein du groupe social-libéral-fédéraliste ALDE) ils augmentent très sensiblement leur score avec 58 élus contre 32 il y a trois ans. Malgré les propos très durs contre Pedro Sanchez pendant la campagne du patron de Ciudadanos, Albert Rivera, un rapprochement entre ce parti et le PSOE pour former une coalition n’est pas à exclure selon certains observateurs. Notons encore que Ciudadanos a apporté son soutien à la candidature de Manuel Valls (lequel a voté pour la première fois en Espagne ce dimanche), à la mairie de Barcelone dont le scrutin aura lieu dans un mois.
Beaucoup de commentateurs ont fait étalage de leurs réflexes pavloviens en insistant sur le fait que l’arrivée de Vox au parlement devait être analysée comme le retour de l’extrême droite 44 ans après la mort du général Franco. C’est là une façon de voir les chose très caricaturale consistant à comparer deux moments historiques très différents; d’autant que le PP a intégré en son sein lors de sa création nombre d’anciens cadres du franquisme et rallié les suffrages d’Espagnols qui ont soutenu l’œuvre de Franco. Des décennies plus tard, les Espagnols qui votent Vox manifestent plus prosaïquement un désir de maintien d’une unité, d’une stabilité, d’une culture et d’une identité nationales, qui n’est pas l’apagnage de l’extrême droite. Une étiquette, note Bruno Gollnisch, que les progressistes collent avec fébrilité à tous ceux qui refusent leurs vieux dogmes transfrontièristes, pluriels, multiculturalistes qui sèment partout en Europe le chaos, la récession et la violence.
https://gollnisch.com/2019/04/29/des-trous-de-memoire-de-loiseau-a-la-reponse-de-lespagne/
Le Monde a dressé un portrait de Santiago Abascal, le président du parti Vox. C’est un festival :
Les électeurs espagnols éliront dimanche leurs députés et une partie de leurs sénateurs. Vox est crédité de 10%.
https://www.lesalonbeige.fr/espagne-le-chef-de-vox-a-tous-les-defauts-selon-la-gauche/
L’introduction de la proportionnelle aux élections européennes puis aux régionales a fait éclater la représentation politique et apparaître le Front national dont la présence, refusée par tous les autres, fausse le fonctionnement de notre démocratie. Pourquoi ? Parce que les deux modes d’élection sont contradictoires : à la proportionnelle, le Front national existe de plus en plus, mais dès qu’il s’agit d’élections uninominales, il est minimisé. Le comble de l’absurdité a été atteint aux dernières régionales : le PS et Les Républicains peuvent, à la limite, constituer une majorité issue de la proportionnelle. De même, Les Républicains et le Front national. Au lieu de cela, le PS s’est sabordé au profit de LR pour éviter que le Front national n’accède au moindre exécutif. Autrement dit, dans un système où toutes les opinions doivent être représentées, on a fait en sorte que l’une d’elles disparaisse pour qu’une autre, et la plus forte en voix, soit mise hors jeu.
Très logiquement, les élections uninominales par circonscription à un tour conduisent à l’existence de deux partis, démocrate et républicain, par exemple aux États-Unis. En France, les deux tours amenaient à quatre partis : RPR et UDF à droite, PS et PC à gauche. Un jour ou l’autre, les écologistes auraient remplacé le PC dont l’idéologie est morte. À droite, l’UDF était centriste et européenne, le RPR plus à droite, conservateur et eurosceptique. Lorsque le RPR a fusionné avec l’UDF au sein de l’UMP, il a ouvert un boulevard au FN. En gagnant en 2007, Sarkozy avait freiné la dérive pour l’accentuer ensuite avec sa stupide ouverture à gauche.
Depuis, le tableau de la politique française est passé de l’équilibre classique et rationnel à un fouillis surréaliste. La gauche a éclaté entre des factions qui témoignent d’une imprégnation idéologique marxiste beaucoup plus forte en France que dans la plupart des autres pays européens. Même les écologistes sont, le plus souvent, des gauchistes rouges que l’on a repeints en vert pour les rendre présentables. La droite s’est, elle aussi, profondément divisée. Il n’était pas absurde que des gaullistes, patriotes avant tout, des chrétiens conservateurs et des libéraux attachés aux libertés fondamentales et d’abord préoccupés par les performances économiques du pays s’unissent : c’était la majorité qui soutenait de Gaulle. Mais les chrétiens conservateurs ne sont plus présents sur la liste qui sera conduite par Nicolas Dupont-Aignan, et la présence de Bellamy à la tête de la liste LR ne devrait pas les rassurer, compte tenu de l’évolution de ce parti « de droite » sur les problèmes sociétaux. Des membres de la droite populaire, gaullistes et conservateurs, figurent maintenant sur la liste RN. Cette dernière est, certes, eurosceptique, mais elle tourne le dos à l’efficacité économique et manifeste une diversité inquiétante dans le domaine sociétal.
Dans ce paysage dévasté a poussé un champignon : Macron et LREM, qui prétendent se situer au-delà des idéologies au nom du bien commun alors qu’ils ne sont qu’une double addition : d’abord celle des ambitions, qui ont agglutiné autour d’un homme profondément narcissique des rescapés de gauche et de droite plus soucieux de carrière que de valeurs, et un certain nombre d’amateurs dénués d’expérience, mais sûrs de leur génie. On voit le résultat. Jamais la France n’a été à ce point divisée. La désintégration rapide de l’unanimité autour de Notre-Dame le montre : l’intervention intempestive de riches donateurs a relancé la lutte des classes, la volonté présidentielle d’accélérer la restauration pour en tirer parti susciter une levée de boucliers chez les conservateurs. Le macronisme est, ensuite, l’addition de politiques contradictoires : on tend à privilégier les très riches et à assister encore davantage les plus démunis, mais en matraquant les classes moyennes : social-démocratie en bas et ultralibéralisme en haut ! Sous couvert d’unanimisme, on accentue l’affrontement entre les urbains et les périphériques. Les premiers vont souhaiter l’intégration européenne, les seconds vont s’opposer à une mondialisation qui les écrase.
Effectivement, les élections européennes devraient voir s’affronter ces deux populations, celle qui croit que le « progrès » lui est favorable, et celle qui tente de préserver son identité, ses valeurs, les conditions de son existence. La dispersion politicienne prive les Français de ce choix clair et cohérent.
VOX, le parti classé à l’«extrême droite» qui progresse en Espagne à cause du chômage, de l’immigration et de l’insécurité, veut faciliter la vente d’armes. Selon les derniers sondages, la formation va rentrer pour la première fois au parlement espagnol ce dimanche avec près de 40 députés.
– TF1, 27 avril 2019, 20h
L’extrême droite allemande a soulevé une polémique avec une affiche de campagne pour les élections européennes qui utilise un tableau du XIXe siècle intitulé « Le marché aux esclaves », au grand dam du musée américain qui en est propriétaire.
L’AfD a choisi pour une affiche d’utiliser ce tableau de 1866 montrant des hommes barbus et coiffés de turbans examinant une femme nue, en y adjoignant les slogans: « Les Européens votent pour l’AfD » et « pour que l’Europe ne devienne pas +Eurabe+ »
Mais le Clark Art Institute a protesté après avoir vu l’affiche de l’AfD sur Twitter. M. Meslay a cependant reconnu que le tableau étant dans le domaine public.
A moins d’un mois des élections européennes, une commission du Parlement a publié un rapport sur les dites « fake news » ces supposées désinformations qui expliqueraient tout résultat électoral non conforme aux standards du progressisme actuel. Y sont particulièrement critiqués les réseaux sociaux Twitter et Facebook, ainsi que l’entreprise Google, accusée de ne pas suffisamment combattre ces fausses nouvelles.
Quelles mesures seront prises ?
La commission propose ainsi de restreindre ou de couper les revenus publicitaires des sites coupables de déguiser l’information. Ce mode de fonctionnement a aussitôt été mis en place par Facebook, qui a annoncé hier agir en ce sens, donnant également la possibilité à des vérificateurs de faire chuter la visibilité d’un contenu qu’ils jugent trompeur. Une page de Facebook a spécialement été créée pour détailler la série de mesures prises pour surveiller son contenu avant les élections européennes sur laquelle nous pouvons lire que « Dès qu’un vérificateur confirme qu’un article est effectivement porteur de fausses informations, nous modifions immédiatement son classement pour qu’il apparaisse plus bas dans les fils d’actualité. En moyenne, ceci permet de réduire de plus de 80% son nombre de vues. »
Qui se chargera donc de vérifier ces données ?
En France, le réseau social Facebook affirme travailler avec des sites eux-même régulièrement épinglés par les Bobards d’or pour la véridicité de leurs informations : 20 minutes, l’AFP, les Décodeurs du Monde, CheckNews de Libération, et les Observateurs de France 24 !
Dans la même ligne, Twitter a lancé une option de signalement qui permet à ses utilisateurs de signaler tout contenu relayant des informations non avérées susceptibles d’influencer le résultat des élections européennes à venir.
Les élections municipales de 2020 approchent. L’enjeu est d’importance et les catholiques doivent se sentir motivés pour entrer dans les conseils municipaux. Témoignage d’un candidat à la mairie d’une petite ville de 5 000 habitants du Sud de la France.
Vous êtes jeune, vous avez une famille, un métier, qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer à la conquête de votre mairie ?
Parce que râler c’est bien, mais agir c’est mieux ! J’ai 33 ans, je suis viticulteur sur une exploitation familiale et je suis père de bientôt 4 enfants. Ma famille et mon métier me donnent entière satisfaction et occupent déjà largement mes journées. Mais quand on aime son pays, on ne peut rester sur le bord du chemin à regarder impassiblement le délitement que nous constatons tant au niveau national qu’au niveau local. J’ai donc décidé de viser la mairie de ma ville, n’est-ce pas la meilleure place pour agir efficacement à mon niveau dans la vie de la cité ?
Vous êtes catholique. Votre foi est-elle aussi une raison de votre engagement ?
Oui, bien sûr ! La charité et l’apostolat poussent les chrétiens à se mettre au service des autres, y compris en politique et donc dans les conseils municipaux où on peut faire beaucoup pour promouvoir le bien commun.
Cette décision l’avez-vous prise seul ou y avez-vous associé votre épouse sachant qu’être maire est très consommateur de temps ?
J’en ai bien évidemment discuté au préalable avec mon épouse pour qu’elle mesure la charge que j’aurais sur les épaules. Mais, partageant les mêmes valeurs, elle a approuvé ma démarche.
Quels sont les enjeux locaux de cette municipalité ?
Ma ville, très connue pour son vin, souffre paradoxalement d’à peu près tous les maux : appauvrissement de la population, immigration importante avec un fort communautarisme, insécurité, saleté, habitations qui se dégradent, baisse de la population, commerces qui ferment, etc… Elle a besoin d’un maire entouré d’une équipe municipale qui s’investisse courageusement pour régler ces problèmes, de façon désintéressée et dans la proximité avec ses habitants.
D’un point de vue pratique, êtes-vous bien entouré pour mener à bien cette campagne ?
Bien s’entourer est capital quand on veut devenir maire. Il faut trouver les bonnes personnes avec les bons talents à mettre à la bonne place. Il s’agit de dénicher les perles rares, qui ont du temps à consacrer, le sens de l’intérêt général, d’une probité et d’une loyauté à toute épreuve, et surtout en phase avec le programme municipal que nous voulons défendre. Ce n’est pas simple, mais j’ai quasiment mon équipe complète.
Comment avez-vous constitué votre liste ?
J’ai démarché personnellement bon nombre d’habitants. C’est très consommateur de temps, mais très enrichissant. En effet, vous rencontrez toutes sortes de personnes, et une fois la confiance établie elles ont souvent plaisir à vous dire comment elles ressentent le quotidien et à vous faire part des changements qu’elles voudraient pour leur commune
Dans l’intérêt général, pourriez-vous travailler avec d’autres candidats déclarés à cette élection ?
Par principe, je n’y suis évidemment pas opposé mais à condition que ce soit vraiment dans l’intérêt général ! Ou plus exactement que ce soit pour la promotion du bien commun, notion qui me semble mieux cerner l’homme dans ses différentes facettes que celle d’intérêt général, trop « utilitaire »…
Pouvez-vous préciser votre position ?
Travailler pour le bien commun, c’est prendre l’homme dans tous ses aspects individuels : matériel, intellectuel et même religieux et en même temps dans ses rapports sociaux car l’individu appartient à une collectivité. Il me faudra donc travailler à l’épanouissement des habitants dans l’ensemble de leurs activités, pour ce qui relève des compétences d’un maire lesquelles, aujourd’hui encore, restent très importantes.
Cette démarche peut se faire avec d’autres candidats déclarés, mais je ne le ferai jamais, si je n’avais pas la certitude d’être en accord sur les points que je juge non négociables pour une bonne gestion communale : promotion de la famille, non augmentation de la fiscalité, le droit à la sécurité, le social sans les excès du socialisme, la culture au service de la population et non d’une poignée d’idéologues, la défense de nos traditions françaises et chrétiennes et enfin l’intégrité irréprochable de l’équipe municipale.
Vous parlez de traditions chrétiennes, cela est-il encore possible à l’heure de la laïcité ?
Oui bien sûr, sinon, je ne me serais pas engagé dans ce combat ! Il ne s’agit pas pour un maire de faire du prosélytisme, mais je pense qu’en France parler de racines, d’identité, ne peut se faire sans se référer au christianisme qui a façonné notre manière de vivre et qui est encore très présent dans nos consciences. La magnifique réaction du peuple français à l’incendie de Notre Dame en est la confirmation. Donc, en m’appuyant sur notre glorieux passé, je compte mettre en valeur nos racines chrétiennes, par exemple en célébrant le saint patron de notre commune, en rappelant les origines chrétiennes des fêtes de Noël et de Pâques, en proposant à nos habitants des instants culturels qui fassent revivre les grands heures de notre ville et mettent en valeur son patrimoine historique, etc.
Être maire, c’est une vocation ?
Un peu sans doute, car cela demande d’y mettre tout son cœur et pas mal de son temps. Mais je pense que la fonction de maire est essentielle à la reconstruction de la France. La crise des Gilets jaunes qui est une crise profonde d’identité de la France est l’illustration de la place centrale des maires dans la vie sociale et politique de notre société. J’espère en être !
Propos recueillis par Elus Catholiques dans la Cité, association qui a pour but d’encourager les catholiques à se présenter aux municipales de 2020 et de les assister dans leur démarche.
www.2020.eluscatholiques.fr contact@eluscatholiques.
https://www.lesalonbeige.fr/municipales-un-enjeu-dimportance/