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Jordan Bardella: "les européennes doivent être un référendum sur la politique de Macron"
Pour la tête de liste du Rassemblement national aux européennes, invité dimanche du Grand Rendez-vous sur Europe 1, cette élection est un moyen de mettre un coup d'arrêt à la politique conduite par l'exécutif.Invité dimanche du Grand Rendez-vous sur Europe 1, Jordan Bardella, tête de la liste du Rassemblement national pour le scrutin du 26 mai prochain, a expliqué vouloir faire de cette élection un plébiscite pour ou contre Emmanuel Macron."Je l’assume : je crois que ça doit être un référendum sur la politique conduite par Macron", a-t-il déclaré, insistant notamment sur le fait que cette élection était la première depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. -
Jean Messiha : “A Bruxelles, nous formerons une grande alliance des souverainistes et des patriotes”
Jean Messiha s’exprime sur la notion d’identité nationale, selon lui en “menace d’extinction en France“.
Pour Boulevard Voltaire, il revient également sur les enjeux des prochaines élections européennes pour les partis patriotes de chaque pays.
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Débat saboté, cacophonie programmée ?
Lamentables choix, ce 4 avril, que ceux de l'Émission politique sur la chaîne étatique France 2. On la supposait devoir lancer la campagne des élections au Parlement européen. Assisté d'Alexandra Bensaïd, qu'on a connue meilleure, Thomas Sotto, responsable du plateau, confirma pendant toute la soirée, de manière impressionnante, le soupçon qui nous suggérait de le considérer comme un souriant crétin. Totalement au-dessous de son rôle. Un cavalier incapable de monter son cheval.
On semble dès lors fondé à se demander si tant de médiocrité n'était pas voulue. Cette prestation misérable n'était-elle pas destinée à flatter la comparaison avec cet interminable monologue présidentiel des semaines précédentes baptisé grand débat national ?
Mais peut-être une telle question, quelque peu complotiste, surestime-t-elle à son tour les princes qui nous gouvernent…
En tout état de cause, la gestion d'une pareille apparence de controverse, sur un sujet aussi important, que celui de la future gouvernance de l'Union européenne, dépassait les moyens mis en œuvre.
Ça commençait par une pitrerie, chaque intervenant étant prié d'apporter un objet symbolique, qui une paire de menottes, qui un morceau, vrai ou faux, du mur de Berlin, etc. Et ça tourna très vite en un brouhaha, sans que le maître des horloges, trop poli pour être honnête, parvînt jamais à calmer le chahut.
Chacun voyant midi à sa porte, les avis se partageront quant à déterminer le meilleur, ou le moins exécrable, des participants. Je vote pour mon papa, le plus fort du monde. Hélas, on doit en convenir, avec le grand Galabru, qui le disait déjà en son temps : c'est très dur d'être bon dans un mauvais film.
Les commentaires divergeront donc totalement.
Si telle collaboratrice ou tel lecteur du Monde semble trouver que François-Xavier Bellamy à droite, et Ian Brossat, du PCF, à gauche, émergeaient au-dessus de la moyenne, si la plupart jugent le jeune Glucksmann hors sujet, d'autres ont pu apprécier en Madame Loiseau, vêtue de rose, dans un environnement de vestes masculines bleues un amusant paradoxe ; presque seule à défendre l'acquis communautaire, elle représentait l'unique parti qui n'a jamais siégé à Strasbourg.
Élections européennes dites-vous ? Mais on a surtout entendu parler de petits intérêts, en général imaginaires, de l'Hexagone, dans un contexte mal compris, aussi bien par les trois quarts des débatteurs que par la majorité de leurs électeurs.
Certes on s'est chamaillé autour de la question migratoire, préoccupation légitime de ceux qu'on stigmatise avec beaucoup de mépris comme des populistes. Elle exaspère les tenants du politiquement correct ; elle fracture l'opinion européenne en deux blocs antagonistes ; et elle amène, avec beaucoup de retard, les partis du centre droit à se rapprocher des différents partis qui se sont développés, depuis 40 ans, sur cet unique mécontentement. Regrettons simplement que les solutions proposées concrètement n'aient pas pu se voir développées. Au moins avons-nous entendu une tirade éloquente, et sans doute sincère, du représentant communiste. Il y réaffirma son option en faveur d'un accueil, encore plus large et généreux, des derniers futurs électeurs d'une gauche décidément en perdition. Merci camarade stalinien pour cette piqûre de rappel.
Au lendemain de ce pseudo-débat cacophonique, avouons quand même que nous eussions préféré l'évocation prioritaire des vrais problèmes européens. Aucune des questions régaliennes qui se posent à l'ensemble du Vieux Continent, n'a été abordée : ni la justice, ni la police, ni la défense. Encore moins celles de la recherche, de la cybersécurité, qui nous concerne tous, de l'Estonie au Portugal, ni, globalement, de nos moyens militaires insuffisants ou de notre industrie de défense.
Tous semblaient déplorer le manque d'emplois. Hélas, on n'a guère perdu son temps de parole pour défendre l'entreprise, l'apprentissage, l'investissement ou l'épargne.
Avec beaucoup de sincérité l'authentique écolo de service nous a parlé du bonheur. Au moins ne l'a-t-il pas promis.
Pour le débat comme pour l'amour, comme aussi bien pour la guerre, il vaut toujours mieux n'être, ni un tout seul, ni douze, mais deux. Ceci disqualifie aussi bien le solo jupitérien du mois précédent, que cet inaudible et inutile tumulte dodécaphonique d'un soir.
JG Malliarakis
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Marine Le Pen en 2022 à l’Élysée ? Si c’est Alain Duhamel qui le dit !
Décidément, il y a une ambiance plombée, une tendance de plus en plus lourde au royaume de France, à en juger des récentes déclarations d’un François Hollande affirmant, avec la mâle assurance de ceux qui n’ont pas vraiment tout réussi dans leur vie : « La menace vient de l’extrême droite. Je l’affirme, un jour elle arrivera au pouvoir en France. En 2022 ou plus tard… »
De son côté, le journaliste Alain Duhamel joue aux oracles en un registre globalement similaire, affirmant, dans Libération du 3 avril dernier : « Marine Le Pen devient donc une hypothèse solide au moment où la gauche se déchire et n’a jamais été aussi faible depuis la Libération, où la droite classique commence à peine sa convalescence et où Emmanuel Macron voit se multiplier devant lui des obstacles et des pièges. » Pour qu’un tel premier de la classe – façon Aignan dans Le petit Nicolas, de Sempé et Goscinny, dont nous fêtons, par ailleurs, le soixantième anniversaire –, inamovible commentateur de la tambouille politique ayant sauvé sa tête à chaque changement de régime, parce que, justement, il n’a jamais cessé d’incarner ce même régime, en parvienne à de telles extrémités, c’est donc qu’il se passe « vraiment » quelque chose.
Ou que quelque chose, au moins, a bougé ; ce qui se constate depuis déjà plus de dix ans dans le microcosme médiatique. Les essayistes dissidents – Éric Zemmour, Jean-Claude Michéa, Régis Debray, Élisabeth Lévy ou Alain Finkielkraut – vendent plus que leurs homologues du « système ». Tout comme les gilets jaunes préfèrent TVL et Boulevard Voltaire à TF1 ou France 2. Charlotte d’Ornellas et Gabrielle Cluzel, représentantes d’autres minorités jadis moins « visibles », squattent les plateaux télévisés, tandis qu’un Alain de Benoist, face au gourou de l’empire du bien, Alain Minc, effectue son grand retour en couverture du Figaro Magazine. Ce qui n’est, finalement, que justice, ce philosophe et ses amis du GRECE (Groupe de recherche et d’études sur la civilisation européenne) ayant créé cet hebdomadaire de toutes pièces, quasiment à l’insu d’une droite déjà donnée, à l’époque du Giscardik Park, pour être à la fois de gouvernement et singulièrement frileuse en matière doctrinale. Bref, les temps changent, tandis que les rapports de force paraissent s’inverser et que, pour paraphraser le grand Victor Hugo, « l’espoir changea de camp, le combat changea d’âme ».
Non point que les uns puissent être plus « performants » que les autres et qu’une nouvelle « bonne gouvernance » aurait vocation à remplacer l’ancienne : il y a simplement le choc des réalités. Et c’est là qu’un Alain Duhamel, se raccrochant aux branches, affirme, à propos de Marine Le Pen : « Son ressort, c’est la colère du peuple, c’est la haine des élites, c’est le réflexe nationaliste, c’est le sentiment d’injustice, c’est le refus des immigrés, c’est l’aversion des minorités. » C’est-à-dire le rejet, par une majorité grandissante de Français, de tout ce qu’a pu incarner, des décennies durant, un Alain Duhamel et ses confrères du « cercle de la raison » : qui oserait parler, aujourd’hui, de « mondialisation heureuse » ou d’immigration « chance pour la France » ?
En effet, si le « peuple » est en « colère », c’est principalement parce que ces « élites » ont failli sur toutes ces questions. Que Marine Le Pen ait tort ou pas importe, finalement, peu : le choc des réalités plus haut évoqué s’est chargé de lui donner raison.
Si même un François Hollande ou un Alain Duhamel s’en rendent compte, c’est dire l’ampleur du carnage. Et notre éditorialiste de conclure : « Le pire n’est pas sûr mais cette fois il est devenu possible. »
Ou le « meilleur », aussi, serions-nous tenté d’ajouter. Simple question de point de vue.
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Un débat ou un peloton d’exécution ?
François Billot de Lochner a eu le courage de regarder le débat hier soir entre les têtes de listes aux européennes :
12 candidats alignés le long du mur comme au peloton d’exécution : c’était le triste spectacle de l’Emission politique, le premier grand rendez-vous de la campagne des élections européennes ce jeudi 4 avril sur France 2. En toute sincérité, notre admiration va à tous ceux qui se sont prêtés à l’exercice de regarder ce pensum, à ce charcutage pitoyable de l’expression politique.
En effet, chaque candidat s’est vu octroyer un temps de parole de 12 minutes. 12 petites minutes, éclatées en parcelles infinitésimales, rendant plus absconse que jamais une parole publique en mal de légitimité. Les journalistes recrutés pour l’occasion, Thomas Scotto et Alexandra Bensaïd, donnaient l’impression d’avoir échoué sur le plateau d’Intervilles, multipliant les blagues ratées pour donner aux téléspectateurs sur la voie de l’endormissement le sentiment que la politique, en 2019, c’est fun. Incapables d’arbitrer entre les candidats, et de faire circuler intelligemment la discussion, ils sont apparus comme des obsédés du chronomètre, au détriment du développement d’une pensée raisonnable et argumentée. Peut-on faire de la politique sérieusement quand on s’exprime par tranches de 15 secondes ? Les candidats n’avaient pas grand-chose à dire, et l’on ne sait pas précisément si c’est le manque d’idées qui a donné lieu à ce débat bégayant, ou si sa forme maladroite ne pouvait tout simplement pas accoucher d’autre chose que de propos moribonds.
Malgré tout, qu’en retirer ? D’une manière assez étonnante, c’est très largement l’euroscepticisme qui a prévalu sur l’ensemble du débat. Le désenchantement européen est bien là. Avec une touchante naïveté – il est même étonnant que les rédacteurs en chef de l’émission aient laissé passer cela –, Alexandra Bensaïd a fait se déployer sur les écrans une magnifique infographie pour nous expliquer ingénument que l’Union européenne nous faisait perdre des milliards chaque année, et nul ne s’est amusé à la contredire. Tous, au fond, savent que cette Europe que l’on nous a tant vantée est incapable d’affronter les défis qui sont les nôtres aujourd’hui, à commencer par l’immigration et l’islamisation du contient et le désarroi identitaire dans lequel elles nous plongent. Sans oublier, évidemment, la pauvreté croissante, le chômage qui ne diminue pas, et les dépôts de bilan qui se multiplient.
Nathalie Loiseau, la candidate LREM, comme Jean-Christophe Lagarde, tout deux les plus volontiers « européistes », avaient bien du mal à faire souffler un vent d’enthousiasme sur le plateau.
La gauche de la gauche s’est enfoncée dans l’utopisme le plus délirant, en vantant les mérites d’une fraternité universelle à laquelle plus personne ne croit : le disque est bien rayé, et même les nouvelles têtes, comme Raphaël Glucksmann, n’ont pas l’air d’y croire.
Pour les Républicains, la confrontation à ses adversaires a fait ressortir la fragilité de François-Xavier Bellamy, mal à l’aise pour articuler ses fameux grands principes à une pensée concrète non technocratique.
Les politesses et les ronds-de-jambe, ironiques ou non, entre Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan, Jordan Bardella et François Asselineau, ont fait vraiment mesurer à quel point un tel morcellement de la droite souverainiste est absurde. Dans le marasme général, ce dernier s’est toutefois distingué par des arguments précis et percutants contre les contradictions dans lesquelles s’empêtrent sans cesse les tenants du modèle dominant : pourquoi vitupérer contre la Hongrie et la Pologne, quand on alimente un système qui leur verse des milliards chaque année ? Pourquoi se lamenter sur les afflux de migrants, quand on préfère financer l’Estonie ou la Grèce, plutôt que d’apporter une aide au développement ciblée à destination des pays francophones d’Afrique ?
Une chose est certaine, et dans une certaine mesure, il nous faut nous en réjouir : le système de Bruxelles et de Strasbourg a vécu, et l’ensemble de la classe politique sent confusément qu’à plus ou moins brève échéance, il faudra – enfin – penser d’abord à la France.
https://www.lesalonbeige.fr/un-debat-ou-un-peloton-dexecution/
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Débat sur les européennes : la grande cacophonie – Journal du vendredi 5 avril 2019
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Européennes : un débat à quitte ou double
Européennes : un débat à quitte ou double
Après avoir voulu évincer plusieurs personnalités du débat, France 2 a finalement invité les 12 principales têtes de liste. De quoi rendre le rendez-vous crucial pour plus d’un candidat.
La Justice n’a pas la cote !
L’appareil judiciaire au coeur des critiques ! Une étude révèle qu’une large majorité de français est insatisfaite de l’institution judiciaire. Retour sur les causes de ce désamour.
Matteo Salvini en route vers les européennes
A moins de deux mois des élections européennes, tous les feux sont au vert pour la Ligue de Matteo Salvini. Entre les victoires régionales et les sondages largement favorables, le parti du ministre de l’intérieur italien peut espérer faire une entrée fracassante au parlement européen.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/europeennes-debat-quitte-double-journal-du-jeudi-4-avril-2019
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Le plus d’Eléments n°11 : quel populiste êtes-vous ? Les 36 familles du populisme
Retrouvez l’équipe du magazine Éléments autour d’Olivier François : le philosophe Alain de Benoist, éditorialiste du magazine « Eléments », et Pascal Eysseric, directeur de la rédaction.
Au menu du jour : à l’heure du retour du peuple, quel populiste êtes-vous ? Avec ou sans gilet jaune ? Social, conservateur ou national ? Quant à la question de savoir, pourquoi le libéralisme est-il une erreur anthropologique, rien ne vaut l’éclairage d’Alain de Benoist. -
C’est que de l’amour…
Ojim l’avait annoncé, les assassinats, le 21 février 2018, du journaliste slovaque d‘investigation Ján Kuciak et de sa compagne Martina Kušnírová « ont provoqué des changements politiques dans (leur) pays. ». « Le jeune journaliste (s’était) fait rapidement remarquer en publiant des articles dénonçant de possibles malversations, affaires de corruption et autres suspicions de détournements de fonds mettant en cause la mafia calabraise active en Slovaquie et un homme d’affaire slovaque, Marián Kočner.» Surfant sur le ras-le-bol des Slovaques devant les ravages de la corruption mafieuse, Le Monde rapporte que « la militante anticorruption», « l’avocate libérale Zuzana Caputova » a été largement élue dimanche présidente de la Slovaquie, avec 58% des suffrages, « première femme cheffe de l’Etat slovaque ». « Les analystes comparent Mme Caputova au président français Emmanuel Macron, un outsider arrivé au pouvoir en 2017 avec un programme réformiste. « « Une histoire similaire s’est déroulée à la dernière élection présidentielle en France, où le représentant d’une nouvelle tendance politique et un nouveau mouvement politique ont triomphé , a déclaré (la politologue) Aneta Vilagi. »
Ojim précise aussi ce que Le Monde laisse dans l’ombre, à savoir que les changements politiques en Slovaquie ont « été largement exploités par les réseaux Soros ». « Ainsi, le Premier ministre Robert Fico (social démocrate hostile à l’immigration) a-t’il démissionné. » Ce même site le notait avant cette élection, « favorable au mariage gay, à l’avortement et plutôt réservée sur le plan de l’immigration, (la) victoire (de Zuzana Caputova ) ravirait Bruxelles. Même si sa fonction est largement honorifique» puisque comme le soulignait Le Monde, « le président slovaque ne gouverne pas, mais il ratifie les traités internationaux et nomme les plus hauts magistrats. Il est aussi le commandant en chef des forces armées et dispose du droit de veto. »
Progressistes qui se sont aussi félicités, de manière très pavlovienne, de l’élection de Lori Lightfoot, première femme noire et lesbienne à la tête d’une grande ville américaine, l’ultra violente et ghettoïsée Chicago dans laquelle Barack Obama débuta sa carrière politique. Dans les quartiers sud de Chicago, peuplés à 90% d’afro-américains, municipalité dirigée dans la précédente mandature qui vient de s’achever avec l’élection de Mme Lightfoot, par le faucon démocrate et bi national américano-israélien Rham Emmanuel, ex conseiller de Bill Clinton, ancien directeur de cabinet à la Maison Blanche de M. Obama, le nombre de meurtres n’a cessé d’augmenter au cours de la dernière décennie. Plus de 550 homicides ont été comptabilisés en 2018. En 2012 déjà, on dénombrait dans la cité d’Al Capone, troisième plus grande ville des Etats-Unis, plus de morts par balles dans les affrontements entre gangs que de soldats américains tués en Afghanistan par les Talibans au plus fort de l’intervention dans ce pays de l’armée yankee…. Et comme on arrête pas le progrès et qu’un bonheur n’arrive jamais seul, les mêmes ont salué le geste merveilleux de fraîcheur, plein d’amour et de grâce d’une autre américaine, Cecile Eledge, 61 ans, qui a accouché la semaine dernière de « l’enfant » de son fils Matthew et de son compagnon Ellio, bébé dont elle est de fait la grand-mère… En effet, cette petite fille a été conçue grâce à un embryon « fabriqué » avec les gamètes de Matthew et de sa sœur Lea,… laquelle sera donc la tante de ce nouveau-né. Il faut bien sûr être un réac obtus, un passéiste bas de plafond, un populiste obscurantiste pour ne pas se réjouir de cette avancée sociétale…
Emotion médiatique, encore et toujours, avec l’agression très médiatisée, par des manifestants algériens anti-Bouteflika à Paris dimanche dernier, d’un travesti homme qui se décrit comme une « femme transgenre. » Agression en meute qui a été filmée et dont le caractère « transphobe » ne fait certes aucun doute. Les réactions indignées de Anne Hidalgo et de Marlène Schiappa ne se sont pas fait attendre, et elles sont dans l’ordre des choses. Mais comment ne pas souscrire aux propos de Philippe Carhon qui, sur le site du Salon beige, non seulement remarque que le ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a déclaré que « La lutte contre le racisme et l’antisémitisme est une priorité gouvernementale », contrairement à l’évidence à la lutte contre la haine antichrétienne, mais souligne également que « ce serait bien que tous ces bien-pensants, qui s’émeuvent aujourd’hui (d’une agression transphobe) et mobilisent la police et les caméras de surveillance (suspect identifié et arrêté en moins de 48 heures), s’émeuvent de la même manière pour toutes les agressions subies par les Français : 139 000 agressions en 2018, une hausse de 7,5% en un an. » Mais serait-ce trop demander ? Parions avec Bruno Gollnisch que les Français n’attendent pas de la nouvelle porte-parole du gouvernement, la socialiste et française de fraîche date Sibeth Ndiaye, qu’elle rompe avec la posture mensongère qui est la marque de fabrique de la communication gouvernementale. Bref, comme l’a relevé Marianne citant notre camarade Stéphane Ravier, « avec les pratiques de ce gouvernement, elle semble effectivement être taillée pour le poste de porte-parole»!
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Erdoğan subit un camouflet électoral : à quand le tour de Macron ?
Le président turc Erdoğan n’est plus en odeur de sainteté. Celui qui prétendait conduire son peuple sur le chemin du progrès a subi une cuisante défaite aux élections municipales, perdant plusieurs grandes villes, dont Istanbul et Ankara. Il faut dire que le scrutin du 31 mars s’est transformé en référendum pour ou contre lui. Une mésaventure qui pourrait bien arriver à Emmanuel Macron, lors des élections européennes, s’il continue à se prendre pour le nombril du monde et à se moquer des aspirations des Français.
« Remporter Istanbul, c’est remporter la Turquie », se plaisait à répéter Erdoğan. Il a perdu Istanbul et, s’il n’a pas perdu la Turquie, si l’AKP (le Parti de la justice et du développement), au pouvoir depuis 2002, reste la première force politique du pays, près de la moitié de la population a manifesté son mécontentement. Si l’électorat sunnite conservateur est resté fidèle au président, son islamisation forcenée et son autoritarisme de plus en plus flagrant ont suscité l’opposition des nouvelles classes moyennes.
Et pourtant, on ne peut pas dire que les élections soient équitables, compte tenu de la disparité des moyens entre le gouvernement et l’opposition. Après le coup d’État manqué de juillet 2016, Erdoğan a cherché à liquider l’opposition en procédant à 55.000 arrestations et au limogeage de 150.000 fonctionnaires. Il a dramatisé les enjeux de ce scrutin en évoquant avec insistance les dangers, les complots extérieurs et intérieurs, en attisant les divisions et les fractures, au lieu de rechercher l’unité de son pays : « Ce ne sont pas seulement des élections pour des maires mais pour notre survie », expliquait-il. Mais la société turque a résisté et l’a prouvé dans les urnes.
Comparaison n’est pas raison, évidemment, et d’aucuns objecteront que Macron n’en est pas encore là. Certes, car ses tentatives de manipulation sont plus subtiles. Mais, tout comme Erdoğan, président d’un grand pays membre de l’OTAN et interlocuteur privilégié de l’Union européenne, il passe son temps à diviser son peuple, à monter les Français les uns contre les autres. Tout comme Erdoğan, il se croit un homme providentiel, détenteur d’une vérité qu’il faudrait imposer aux autres. Tout comme Erdoğan, il évoque des complots pour effrayer les Français, en se disant frappé par la ressemblance avec la période de l’entre-deux-guerres ou en prônant un combat entre les « progressistes » et les « nationalistes ». C’est lui ou le chaos ! Pas d’alternative possible ! Il trouve encore quelques affidés pour chanter avec lui la même antienne.
Erdoğan veut imposer l’islamisme à son pays pour mieux l’assujettir. Macron, parvenu au pouvoir grâce au soutien de la finance, défend une autre religion : celle de l’argent, qui est le principe et la finalité de tout. Il accomplit sa mission, pratiquant un néolibéralisme économique et sociétal, où se côtoient le pire de la gauche et le pire de la droite. Sa conception même de l’Europe ne repose que sur le marché et le profit. Il est temps que les Français lui disent, par leur vote aux élections européennes : « Ça suffit ! »