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élections - Page 194

  • L’Agrif appelle à ne pas voter pour la liste Loiseau le 26 mai

    L’Agrif appelle à ne pas voter pour la liste Loiseau le 26 mai

    De Bernard Antony :

    En se substituant à la pitoyable Nathalie Loiseau pour la conduite de la campagne pour les élections européennes, Emmanuel Macron ne prouve pas seulement que la tête de liste qu’il a désignée pour son parti n’est qu’une potiche choisie pour sa médiocrité afin de ne pas lui faire ombrage. Car à peu près tout le monde savait bien cela.

    Ce qu’il met en jeu, c’est l’approbation ou le refus de sa politique, qui n’est pas seulement celle de sa conception eurocratique de déconstruction nationale mais celle de son idéologie de radicale déconstruction de la famille et de la société. En effet, après la loi Veil sur l’avortement et la loi Léonetti sur l’interruption de fin de vie, portant atteinte au respect de la vie innocente, après la loi Taubira de dénaturation du mariage, voilà que les nouvelles dispositions d’extension de la PMA aux couples de femmes, en préparation pour le mois de juillet, constitueront un nouveau pas dans la barbarie du meilleur des mondes. C’est une fois encore un détournement fondamental de l’assistance médicale à la personne qui va être légalisé dans une rupture radicale du droit de la filiation. Avant-dernière étape de la déconstruction familiale avant l’instauration de la GPA, c’est-à-dire de la marchandisation-location des ventres de mères « porteuses ». Avec les autres prosélytes de toutes orientations sexuelles dans son gouvernement, M. Macron se veut et s’avère ainsi un réalisateur de l’idéologie, simultanément abortive, euthanasique et LGBT, de mépris de la nature humaine, de la loi naturelle et de la vie. Non seulement, bien sûr, sa politique a pour effet de démolir l’identité culturelle française et chrétienne de notre nation mais, pire encore, elle est celle d’une néo-barbarie de déni des fondements mêmes de la société humaine, de déni de l’humanité.

    Sur cela, l’AGRIF  dont la vocation n’est pas de prendre parti dans les débats politiciens, est profondément interpellée. La gouvernance d’Emmanuel Macron non seulement laisse proliférer le racisme antifrançais et le racisme antichrétien mais elle est celle du racisme que l’on peut qualifier comme le plus absolu : le racisme antihumain du « meilleur des mondes » tel que véritablement prophétisé par Aldous Huxley et Georges Orwell.

    L’AGRIF se voit donc dans l’obligation d’appeler à surtout ne pas voter le 26 mai pour la liste de madame Loiseau puisque c’est dans son soutien, étape de sa stratégie déconstructiviste, que s’implique personnellement et frénétiquement le nuisible président de la République.

    https://www.lesalonbeige.fr/lagrif-appelle-a-ne-pas-voter-pour-la-liste-loiseau-le-26-mai/

  • Emmanuel Macron en croisade contre le Rassemblement National – Journal du 10 mai 2019

     

    Emmanuel Macron en croisade contre le Rassemblement National

    Alors que La République En Marche est à la peine dans les enquêtes d’opinion, le président de la République vole au secours de Nathalie Loiseau et entend faire du scrutin un duel entre sa formation et le Rassemblement National.

    France Télécom: la défense fait la sourde oreille

    Dix ans après la vague de suicides survenue à France Télécom, l’ex-PDG de l’entreprise, Didier Lombard, a exprimé sa tristesse mais a nié toute responsabilité lors de l’ouverture du procès. Une stratégie périlleuse en pleine période de contestation sociale.

    Anne Hidalgo refait surface

    A un peu plus d’un an des élections municipales, le maire de Paris, Anne Hidalgo, pourrait déjouer tous les pronostics. Alors que son action est critiquée de toute part, les divisions chez ces opposants jouent en sa faveur.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/emmanuel-macron-en-croisade-contre-le-rassemblement-national-journal-du-10-mai-2019

  • Un entretien entre Vincent Vauclin, tête de liste Reconquête, et Franck Buleux

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    Source Meta infos cliquez ici

    Trente-trois listes validées par le ministère de l’Intérieur, dont la Liste de la Reconquête que vous emmenez. Comment vous différenciez-vous des autres listes pour attirer des électeurs ?

    Trente-trois listes, c’est effectivement un record. Dans une telle confusion, et avec des moyens très modestes, nous avons la lourde tâche de faire connaître notre liste aux électeurs et surtout d’en démontrer la légitimité. Car ce qui nous différencie, c’est le sens de notre candidature : loin des carriéristes, des girouettes et des démagogues, nous réunissons une nouvelle génération de Français de toutes conditions, des militants nationalistes et patriotes venus de partout, des élus locaux, des gilets jaunes de la première heure. Nous assumons un discours de vérité sur la situation de notre pays, et nous avons l’audace de porter des propositions que personne d’autre que nous n’aurait le courage d’assumer. En résumé, on se bat pour la France, et non pour des places.

    L’intitulé de votre liste rappelle La Reconquista et votre mouvement Dissidence Française me rappelle ceux qui luttaient contre le pouvoir soviétique en publiant des Samizdats. Il y a un continuum entre vos positions et ces deux combats historiques ? 

    Ces deux parallèles historiques sont tout à fait pertinents et l’Histoire semble se répéter. Comme la péninsule ibérique du VIIIème siècle, nous vivons bien une invasion migratoire doublée d’une islamisation rampante. Comme les pays de l’Est du XXème siècle, nous sommes effectivement sous le joug d’un système répressif et totalitaire.

    Seules les échelles et les méthodes ont changé. Je dirais même que ces dernières sont plus pernicieuses qu’autrefois. Car cette invasion migratoire ne s’opère plus par les armes, mais par le truchement d’une immigration massive, de naturalisations systématiques et d’une démographie galopante. Elle ne concerne plus seulement l’Espagne mais l’ensemble du continent européen. Elle n’est plus le fait d’un rapport de force militaire, mais le résultat de la trahison délibérée des élites européennes. Quant au totalitarisme d’aujourd’hui, il se manifeste davantage par une propagande omniprésente, un moralisme frelaté et un endoctrinement médiatique que par des barbelés, des miradors et des miliciens à chaque coin de rue. Il n’y a certes plus un parti unique, mais des partis semblables qui donnent l’illusion du pluralisme alors que tous se sont alignés sur l’idéologie officielle, libérale et libertaire, mondialiste et cosmopolite.

    Votre volonté est-elle de concurrencer d’autres listes ou de créer une dynamique auprès d’électeurs déçus ou/et fréquentant rarement les isoloirs ?

    Notre but est tout simplement de faire entendre une autre voix, de proposer une alternative à ces partis aseptisés qui naviguent à vue au gré des sondages, qui sont déconnectés du pays réel et intégralement soumis au politiquement correct. Il ne faut pas aller chercher plus loin la cause de l’abstention croissante, et de l’épisode des Gilets Jaunes. Notre pays traverse une profonde crise de représentation politique, précisément parce qu’entre les partis du Système, il n’y a que des différences de degrés et non de nature. Nous avons donc l’ambition de brusquer le conformisme ambiant et de proposer une offre politique radicalement nouvelle.

    Avez-vous des alliés au sein de l’Union européenne ? Au-delà de cette question, quelle est votre position par rapport aux instances européennes et à leur éventuelle évolution ? 

    Ces dernières années, nous avons eu l’occasion de tisser des relations au-delà de nos frontières, avec le NPD en Allemagne par exemple, dont j’ai récemment rencontré l’ancien président et eurodéputé Udo Voigt au Parlement Européen, mais aussi avec des camarades de CasaPound et de Forza Nuova en Italie, ou encore Nation en Belgique, sans oublier l’Espagne, la Suisse, la Pologne et la Hongrie où nous avons des interlocuteurs et des amis. 

    Pour répondre à la seconde partie de votre question, je pense que l’idée d’une coopération entre des nations qui partagent un espace civilisationnel et un héritage commun n’est pas mauvaise en soi. Elle répond d’ailleurs à une logique incontournable à l’heure de la mondialisation. Compte-tenu des enjeux démographiques et technologiques, écologiques et économique, considérant l’émergence d’un monde multipolaire constitué en blocs continentaux plus ou moins antagonistes, l’idée européenne est plus actuelle que jamais. Mais les institutions européennes sont dévoyées, le Parlement Européen est une fiction qui dissimule la toute-puissance des lobbies et des groupes de pression. L’UE est ainsi devenue un carcan pour l’ensemble des nations européennes, mais aussi pour l’idée européenne elle-même. Une seule issue à la hauteur des enjeux : s’appuyer sur la défiance des peuples contre les technocrates de Bruxelles pour accomplir de l’intérieur un « putsch institutionnel » destiné à libérer l’Europe des féodalités qui l’étranglent et amorcer la reconquête de nos souverainetés. En résumé : contre la lobbycratie de Bruxelles, sortons l’Europe de l’UE !

    Une question très matérielle mais utile pour (certains de) nos lecteurs, j’en suis persuadé : aurez-vous des bulletins de vote en nombre suffisant, à la fois dans les plis officiels et l’ensemble des bureaux de vote ? Cette question renvoie aussi, fatalement, au coût, et donc au financement, de la campagne.

    Contrairement aux partis du Système, nous ne disposons ni de subventions publiques, ni de ressources occultes. Notre budget est donc nécessairement limité, et vos lecteurs ne trouveront probablement pas de bulletin de vote de la Liste de la Reconquête dans les plis officiels et dans les bureaux de vote. Cependant, ils pourront tout de même voter pour nous en téléchargeant et en imprimant chez eux le bulletin en question (qui sera bientôt en ligne sur notre site www.la-dissidence.org/eu2019). Ils pourront ainsi soutenir la seule liste antisystème de ce scrutin, et leur vote sera effectivement pris en compte dans les suffrages exprimés.

    Les élections européennes, pour essentielles qu’elles soient, seront terminées le 27 mai. Quels sont les objectifs de votre mouvement ? La DF va t-elle s’élargir puisqu’a priori votre liste a pour vocation d’élargir votre audience ? 

    En effet, l’objectif de la Dissidence Française est d’élargir son audience et de faire émerger durablement un pôle de droite alternative au sein duquel se retrouveraient toutes les tendances de notre famille politique. Cette nécessité part d’un constat très simple : nous ne sommes plus représentés, notamment par le RN de Marine Le Pen. Et alors que nos idées n’ont jamais été si actuelles et si nécessaires, nous ne pouvons nous résoudre à voter par défaut, ou à nous abstenir de participer à la vie politique. Je suis convaincu qu’il existe un espace politique, laissé vacant par la dédiabolisation du RN, qu’il s’agit d’occuper pour faire entendre plus largement nos propositions et proposer une alternative véritable au mondialisme libéral. Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place.

    L’entretien a été réalisé par Franck Buleux.

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  • Nicolas Dhuicq sur la liste RN : “C’est la seule liste qui obéit à une cohérence interne, dans laquelle des gens ont la capacité de faire changer la politique au sein de l’Union européenne”

    Nicolas Dhuicq sur la liste RN : “C’est la seule liste qui obéit à une cohérence interne, dans laquelle des gens ont la capacité de faire changer la politique au sein de l’Union européenne”

    Suite à son interview dans l’Incorrect, Nicolas Dhuicq répond au micro de Boulevard Voltaire et précise sa pensée sur sa décision personnelle  de voter pour Jordan Bardella (RN) aux élections européennes :

    C’est la seule liste qui obéit à une cohérence interne, dans laquelle je connais des gens qui ont la capacité de faire changer la politique au sein de l’Union européenne. À mon sens, nous devons nous poser deux questions essentielles sur cette élection.

    Premièrement, la question des institutions. Cette Union européenne fonctionne sur trois jambes: la commission, le parlement et les conseils. La solution serait que le parlement ait la prééminence. La commission devrait être constituée de conseillers du prince et non pas de devenir le prince, comme elle l’est aujourd’hui. Deuxièmement, la question économique. Nous le voyons avec la situation économique de la Grèce. J’ai été très frappé par les échanges que j’ai eus avec une ancienne ministre que j’ai croisée en Crimée, lors du forum économique de Yalta. Elle m’expliquait que plusieurs dizaines de milliers de jeunes grecs diplômés quittaient leur pays parce qu’ils ne pouvaient pas trouver en Grèce des moyens de vivre décemment. En Espagne, 800 000 personnes sont sans logement. L’Espagne s’est dépêchée de rembourser les prêts qu’elle a reçus des pays européens pour essayer de récupérer au maximum son autonomie. Tout ceci me fait penser que nous sommes confrontés à une idéologie dominante qui s’appelle le néo-libéralisme. Je précise que ce n’est pas le libéralisme. Nous sommes là sous une logique néo-libérale qui vise à détruire l’État.

    Ces facteurs sont reliés à une vision portée par une Union Européenne qui consiste à reléguer le pouvoir politique dans de très grandes régions qui créera à terme des déséquilibres très inquiétants, qui nous mèneront à la violence avec un double traitement des citoyens, selon s’ils appartiennent à une région riche ou pauvre. En l’état actuel de mes réflexions, je rappelle qu’à mon sens la nation reste l’espace de solidarité structurant. De ce fait, la liste du Rassemblement national est la seule qui me semble avoir pris conscience de ces deux interrogations et qui apporte les réponses qui me satisfont le plus (…)

    Le seul vote qui me semble donc cohérent avec ma position idéologique est celui d’apporter mon soutien à la liste du Rassemblement national. Les personnes de cette liste ne sont du reste pas toutes inscrites dans un parti politique.

    https://www.lesalonbeige.fr/nicolas-dhuicq-sur-la-liste-rn-cest-la-seule-liste-qui-obeit-a-une-coherence-interne-dans-laquelle-je-connais-des-gens-qui-ont-la-capacite-de-faire-changer-la-politique-au-sein-de-l/

  • Robert Ménard : “J’appelle à voter pour la liste conduite par Jordan Bardella, seule liste qui peut empêcher Macron de sortir vainqueur de ces élections”

    Robert Ménard : “J’appelle à voter pour la liste conduite par Jordan Bardella, seule liste qui peut empêcher Macron de sortir vainqueur de ces élections”

    Robert Ménard, un des premiers à avoir rejoint les Amoureux de la France en 2017 (devenus les amoureux de Nicolas Dupont-Aignan), annonce dans une vidéo qui sera diffusée au meeting du RN le 18 mai, quil appelle à voter pour la liste menée par Jordan Bardella au nom de l’union des droites :

    Pourtant partie prenante au lancement des Amoureux de la France, plateforme de précampagne lancée par le député de l’Essonne fin 2017, Robert Ménard annoncera ce samedi son soutien à la liste Rassemblement national, conduite par Jordan Bardella. «La seule liste qui peut empêcher Macron de sortir vainqueur de ces élections, ce qui serait insupportable», assure-t-il.

    Dans une vidéo de 6 minutes que Le Figaro s’est procurée et qui sera diffusée – du moins en partie -lors d’un meeting de Marine Le Pen et Jordan Bardella, le 18 mai, à Cers dans l’Hérault, le maire de Béziers, élu en 2014 avec le soutien du FN, liste les raisons de son choix. «Je voulais vous dire comme ça, face à face, pourquoi j’appelle à voter pour la liste conduite par Jordan Bardella», attaque-t-il drapeaux français et biterrois dans le dos. Outre le revirement du RN sur la sortie de l’Union européenne, l’édile justifie ce soutien en assurant que «seule» la liste RN «répond explicitement, comme il faut, à la question essentielle de l’immigration.» Il allègue également que les futurs eurodéputés RN «écouteront cette France des gilets jaunes que nous représentons à Béziers ou à Cers. Cette France souvent oubliée, méprisée, dont à Paris ou même à Montpelier on se fout.»

    ll y a fort à parier qu’il ne résiste pas au montage de la vidéo en vue de sa projection samedi: «Il y a un progrès par rapport aux listes précédentes (du RN). Car on s’achemine, même si ce n’est pas encore suffisant, vers cette union des droites pour laquelle nous nous battons, mon épouse Emmanuelle Ménard (députée de l’Hérault, NDLR) et moi, depuis des années. On ne gagnera pas si on ne réalise pas cette Union des droites.»

    Son épouse Emmanuelle Ménard, députée de l’Hérault, a aussi affirmé qu’elle “voterait utile” et qu'”aujourd’hui le vote utile c’est le RN“.

    Finalement, Nicolas Dupont-Aignan va réussir à faire l’union des droites…mais contre lui.

    https://www.lesalonbeige.fr/robert-menard-jappelle-a-voter-pour-la-liste-conduite-par-jordan-bardella-seule-liste-qui-peut-empecher-macron-de-sortir-vainqueur-de-ces-elections/

  • Réunion publique à Rocquigny (08) : discours de Marine Le Pen

  • Des membres de Debout La France appellent à voter RN

    Des membres de Debout La France appellent à voter RN

    Norbert Chetail membre du bureau national de Debout la France appelle à voter RN :

    « Les élections européennes auront lieu au suffrage universel direct à un tour, le dimanche 26 mai prochain. Dans la logique de l’élection présidentielle, pour faire barrage à la liste de la majorité présidentielle, j’appelle toutes les électrices et tous les électeurs à voter utile pour la liste du Rassemblement National conduite par Jordan Bardella. N’oubliez pas que les votes pour les candidats dont les scores sont donnés inférieurs à 5% sont des votes perdus. «

    Norbert Chetail est délégué national aux collectivités locale et secrétaire départemental de la Loire. Il est ancien conseiller régional et conseiller municipal à Roanne. Norbert Chetail explique à l’Incorrect :

    « Je ne crois pas aux 5%, bien entendu. Il y avait une bonne dynamique grâce aux partenaires : Emmanuelle Gave, Bernard Monnot, Jean-Frédéric Poisson, etc. Cette dynamique a atteint une apogée avec les sondages à 8% du début d’année. Mais sans eux ce n’est plus la même chose. Nous sommes trop affaiblis et il faut une alliance. »

    De son côté, l’ancien député LR de l’Aube, Nicolas Dhuicq, qui avait rejoint Debout La France de Nicolas Dupont-Aignan en 2018 dont il était devenu délégué national, annonce qu’il votera RN :

    « J’ai vu que NDA partait dans tous les sens, qu’il a constitué une liste sans colonne vertébrale ».

    Il juge que la liste RN, sur laquelle se présente son « ami » de la Droite populaire Thierry Mariani, est « la seule qui soit cohérente ».

    https://www.lesalonbeige.fr/des-membres-de-debout-la-france-appellent-a-voter-rn/

  • Allemagne : L’AfD annule la fin de la campagne électorale à Brême en raison des menaces de mort de l’extrême gauche

    L’AfD a annulé son rassemblement final prévu avant les élections du 26 mai à Brême. Le parti a justifié sa décision mercredi par des menaces de mort à l’encontre de la famille du propriétaire de la salle des fêtes. Jörg Meuthen, dirigeant de l’AfD, a parlé d’une « heure noire dans l’histoire de notre démocratie ». L’AfD, « le plus grand parti d’opposition du Bundestag allemand a dû annuler la clôture de sa campagne électorale européenne à Brême en raison de menaces d’extrême gauche ».

    L’événement de clôture aurait dû avoir lieu le 24 mai. Deux jours plus tard, les élections régionales et les élections européennes auront lieu. Selon les déclarations du parti, un événement prévu le 11 mai à Brême par le co-dirigeant du parti Alexander Gauland a également dû être annulé sans remplacement.

    Jörg Meuthen a appelé le Sénat de Brême à prendre au sérieux le « problème des violence d’extrême gauche » et à garantir un « discours démocratique ouvert ».

    […]

    (Traduction Fdesouche)

    Welt.de

    http://www.fdesouche.com/1203749-allemagne-lafd-annule-la-fin-de-la-campagne-electorale-a-breme-en-raison-des-menaces-de-mort-de-lextreme-gauche

  • Jordan Bardella : « Le grand risque qui est en face de nous, c’est la partition de la société »

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    Jordan Bardella est tête de liste RN aux élections européennes. Originaire de Seine-Saint-Denis, le benjamin (23 ans) des candidats répond sans ambages à toutes les grandes questions de l’heure : Macron, Salvini, banlieues, immigration.

    Découvrez quelques extraits de cet entretien publié sur Causeur.

    Daoud Boughezala. Marine Le Pen vous présente comme un jeune militant issu des banlieues arrivé à la force du poignet. En vous ayant désigné tête de liste aux dépens d’eurodéputés plus expérimentés tels que Bruno Gollnisch ou Nicolas Bay, le Rassemblement cède-t-il aux idéologies à la mode ?

    Jordan Bardella. Non. Ce n’est pas une élection de personnes. Une liste est avant tout une équipe. Marine Le Pen a fait le choix un peu audacieux de confier la tête de liste à un jeune de 23 ans. Malgré mon âge, j’ai déjà une petite expérience politique puisque je suis élu au Conseil régional d’ïle-de-France en Seine-Saint-Denis, un territoire difficile dans lequel j’ai grandi. Cela a toujours été une des qualités du mouvement de donner une chance à la jeunesse. On a fait élire en 2012 la plus jeune députée Marion Maréchal, en 2014 le plus jeune sénateur David Rachline, on fera sans doute élire le plus jeune député européen. On a beaucoup de jeunes élus et de jeunes maires qui font leurs preuves. Le RN est un mouvement politique pour lequel les jeunes votent beaucoup. Selon les sondages, un tiers des jeunes voterait pour le RN aux européennes.

    Il y a une cohérence dans le choix de la tête de liste, d’autant que ces élections sont un peu l’épilogue de la refondation du mouvement que Marine Le Pen a lancée en 2011. Cela nous a menés au second tour de l’élection présidentielle (2017), au changement de nom du FN, à nous ouvrir à des gens de l’extérieur (issus des Républicains comme Thierry Mariani ou de la société civile comme Hervé Juvin).

    Concrètement, proposez-vous le retour aux frontières nationales ?

    Absolument. Il faut remettre des portes à la maison France pour décider qui entre et qui sort de chez nous. L’espace Schengen nous avait promis la libre circulation des biens et des personnes mais on a vu que c’était aussi la libre circulation des terroristes, des armes, des trafics. L’absence de frontière en matière économique crée aussi une absence de protection pour les entreprises et les emplois français. Nous sommes favorables à la sortie de l’Espace Schengen tout en prévoyant des dispositifs simplifiés pour les travailleurs frontaliers comme les 60 000 qui passent chaque jour en la France et l’Allemagne. C’est ce qu’on a toujours fait : le mythe de la libre circulation n’a que quelques années. La frontière n’est pas un mur ou un barbelé mais une porte, un filtre, une écluse, une limite. Mais, comme le dit Salvini, la première des frontières en matière d’immigration, c’est la dissuasion.
    C’est-à-dire ?

    Tant qu’on continuera à avoir un système de prestations sociales extrêmement attractif pour des personnes qui viennent de l’étranger, il est évident que l’immigration se poursuivra. La réponse à la question de l’immigration doit être à la fois des frontières nationales – rétablir des postes de douane alors que Sarkozy en a fermés 6500 – et une politique de dissuasion. Il faut réserver les moyens de l’Etat et la solidarité nationale aux Français tout en raccompagnant les bateaux de migrants dans les ports de départ. C’est ce que fait Salvini.

    Mais votre allié Salvini, ministre de l’Intérieur italien, ne partage pas forcément vos intérêts. Ainsi, il souhaiterait que la France accueille davantage de quotas de migrants…

    Ce n’est pas tout fait à juste. En demandant à la France d’accueillir plus, Salvini répond à ceux qui lui donnent des leçons sur l’accueil des migrants mais qui ne veulent pas en assumer l’intégralité de la charge. Par exemple, Macron avait refusé d’accueillir l’Aquarius mais accepté de prendre les migrants si l’Aquarius accostait en Espagne. Salvini pointait donc le double discours de la classe politique européenne. Avec l’environnement, l’immigration est sans doute l’un des deux grands défis majeurs de l’Europe au XXIe siècle. D’ici 2050, la population africaine va doubler. Il faut lire le très bon livre de Stephen Smith La ruée vers l’Europe. On fait face à un continent qui est en train de devenir une bombe démographique. La population africaine est très jeune et voudra ensuite aller vers des terres plus riches qu’ils considèrent – à tort – comme un eldorado : l’Europe. La seule question à se poser est : accepte-t-on cette ruée progressive vers l’Europe qui est déjà en cours ? Cela aurait d’énormes conséquences économiques, sociales, culturelles et cultuelles. L’Italie a accueilli 700 000 migrants sur ses côtes depuis 2013. Depuis que Salvini est aux responsabilités, il a fait baisser de 95% le nombre de débarquements. Cette fermeté est aussi une forme d’humanité parce qu’il a fait baisser de moitié le nombre de morts en Méditerranée.

    Entretien repris du du site Causeur.fr

    https://fr.novopress.info/214489/jordan-bardella-le-grand-risque-qui-est-en-face-de-nous-cest-la-partition-de-la-societe/

  • Pas de libido mais gros melons et bottes de cuir

    cinema.jpgUne Russie libre et fière, en pleine renaissance depuis l’ère Poutine, célèbre ce jeudi le Jour de la victoire, la commémoration de la fin de la seconde guerre mondiale, la signature à Berlin le 9 mai 1945 de l’acte de capitulation de l’Allemagne hitlérienne. La fin d’un conflit  qui fut aussi synonyme, hélas, de déclassement,  d’une décadence accélérée de nos pays au terme de cette épouvantable guerre civile européenne. Et  pour les peuples des pays de l’Est,  livrés à Staline par les alliés, du début du long, éprouvant et terrible (pour les résistants) hiver communiste dont ils ne sortirent qu’avec la chute du rideau de fer et des dictatures rouges il y un quart de siècle. Mais ce 9 mai est aussi l’anniversaire de la déclaration de Robert Schuman qui, il y a soixante-quatre ans, proposa la création d’une Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), embryon de l’actuelle Union Européenne. A quinze jours des élections européennes sont donc réunis symboliquement aujourd’hui au centre de la Roumanie, à Sibiu, les dirigeants des pays de l’UE. Cette rencontre sera l’occasion d’évoquer le futur partage des grands postes européens entre pays, la diplomatie extérieure, le climat, l’immigration…

    Bien sûr, le dernier discours du président (sortant) de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, fera la part belle à la lutte contre les nationalistes et le populisme. «Nous ne nous aimons plus les uns les autres. Nous avons perdu notre libido, a récemment regretté M Juncker qui a participé mercredi à Sibiu à un débat avec des centaines de jeunes Européens» rapportait L’Express. Le très fatigué président de la Commission européenne incarne assez bien la chute d’une Europprogressiste à bout de souffle, mais sa libido en berne n’est pas un cas généralisé. Il serait plus juste de dire que d’autres attirances et affinités électives émergent. On l’a vu ces derniers jours avec une nouvelle étape dans le rapprochement, bien avancé depuis plusieurs mois, entre le vice-président du Conseil italien Matteo Salvini et le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

    «En délicatesse avec le PPE dont son parti Fidesz est suspendu depuis le 20 mars» rapportait Courrier international, MM. Orban et Salvini se sont rencontrés le 2 mai en Hongrie, «se sont affichés en vigies de l’Union européenne », ont «multiplié les signes d’amitié lors d’une conférence de presse commune»,   «vingt-quatre heures après une interview accordée le 1er mai à la Stampa dans laquelle (V. Orban) affirmait que le vice-président du Conseil italien Matteo Salvini est la personne la plus importante d’Europe

    Deux dirigeants, qui sont dans le collimateur du très puissant lobby transfrontièriste et mutitculturaliste mais aussi, et les catholiques sont très nombreux à le déplorer, du pape François qui,  comme l’a rappelé Alexandre Del Valle dans Valeurs Actuelles multiplie les outrances. Il «est allé plus loin que d’habitude dans ses prises de positions politiques anti-nationalistes (lors de son déplacement en Bulgarie, le 2 mai également) lorsqu’il a condamné  l’attachement au peuple, à la patrie portant à l’exclusion et à la haine de l’autre, quand il devient nationalisme conflictuel qui lève des murs. Il a exprimé sa  préoccupation face à la réapparition de courants agressifs envers les étrangers, surtout les immigrés, comme ce nationalisme croissant qui omet le bien communvisant en fait non pas des actes racistes-criminels et violents qui auraient été commis ici ou là et qui seraient bien sûr condamnables, mais les leaders et gouvernements populistes européens, à commencer par sa bête-noire Matteo Salvini (et) l’autre bête-noire du Pape (…) Viktor Orban.»

    Certes,  cela fait au moins un point commun entre le pape et François-Xavier Bellamy. La tête de liste de LR aux européennes expliquait ainsi en mars qu’il était «certain» «qu’entre la vision d’Emmanuel Macron et la vision de Marine Le Pen (il était) clairement plutôt du côté d’Emmanuel Macron» et précisait qu’il se sentait « plutôt (Jean-Claude) Juncker que (Viktor) Orban. » C’est ce même M. Bellamy qui, lors de la soirée européenne organisée par Valeurs Actuelles le 25 avril, affirmait sans rire que «Nous ne réussirons pas à redonner vie à l’Europe, si elle demeure le symbole d’une dépossession démocratique.» La faute à qui M. Bellamy? N’incombe-t-elle pas en premier lieu, constate Bruno Gollnisch, à vos amis politiques majoritaires au parlement européen depuis 20 ans, et qui participent, à des postes clés, à  toutes les strates, toutes les instances de l’UE?

    Pour autant, il est vrai qu’en terme de ridicule et d’enfumage, il reste difficile de concurrencer les cadors de LREM et leurs soutiens. C’est le cas notamment de Bernard-Henry Lévy, éreinté par les critiques partout où il passe en Europe pour la nullité de sa prestation et/ou celle de sa pièce altlanto-bruxellosie Looking for Europe. Le bourreau de la Libye et confondateur de sos racisme, rapporte RT, a été aussi épinglé le 30 avril dernier par le Canard enchaîné qui a révélé «la générosité de plusieurs diffuseurs prêts à mettre la main à la poche pour financer un documentaire qui immortalisera la tournée (Looking for europe). D’après l’hebdomadaire satirique, Canal Plus a mis au pot quelque 300 000 euros, France 3, 230 000 euros, et Arte, chaîne qui fait l’éloge de la construction européenne, 200 000 euros. Or leCanard enchaîné fait remarquer au passage que Bernard-Henri Lévy préside le conseil de surveillance d’Arte, sous-entendant une forme de conflit d’intérêts.»

    Tout aussi caricatural peut-être, c’est Daniel Cohn-Bendit (rattrapé par son passé dans le métro) qui était chargé de jouer les boute-en-train le 6 mai au théâtre Bobino pour parler écologie avec le numéro 2 de la liste LREM, Pascal Canfin, ancien ministre de François Hollande . «Avec son ex-mentor Dany Cohn-Bendit», dixit Libération, « Canfin a fait le show devant plusieurs milliers de personnes dont de nombreux parlementaires et plus de la moitié du gouvernement (…). On a vu le public enthousiaste réserver une standing-ovation au patriarche libéral-libertaire qui venait d’improviser de sa voix éraillée, à la limite de la rupture, un furieux plaidoyer pour l’intégration européenne et pour la culture bruxelloise du compromis. Mais aussi pour un accueil digne des migrants (…). Magie du nouveau monde : il y avait au premier rang, parmi ceux qui se sont levés pour applaudir, des ministres de droite comme Jean-Michel Blanquer ou Gérald Darmanin (…). Mais il a (aussi) invité les macronistes à ne pas insulter l’avenir et à bien distinguer les adversaires irréductibles que sont les listes soutenues par Le Pen et Mélenchon des concurrents conduits par Jadot (EELV) et Glucksmann, tête de liste PS-Place publique. ».

    Dans le songe creux, le verbiage et l’étalage des vieilles recettes qui ont conduit l’Europe vers l’abîme, Dany n’est certes pas le dernier mais en vieil animal politique  il sait au moins adapter son langage et ses formules à son auditoire, à la clientèle électorale qu’il vise. Pour Nathalie Loiseau l’exercice n’est  pas si évident puisque c’est sur le parvis du Mémorial-Musée pour la Paix de Caen que la tête de liste LREM a promis, tel le général GUDerian,  un « Blitzkrieg » (sic) pour relancer sa campagne vacillante.

    Si le discours politique comporte toujours une part de subliminal, là nous sommes à la fête!Mme Loiseau se rêve en tankiste en cuir avec un gros canon écrasant tout sur son passage, M. Juncker parle de sa libido défaillante, BHL se plonge sur scène tout habillé dans une baignoire pour défendre une Europe châtrée, Dany se casse la voix pour exiger l‘ouverture, et les jeunes macronistes font campagne sur le thème de la partouze en lançant un préservatif aux couleurs de l‘Europe avec le slogan suivant: «À 2, c’est bien. À 27, c’est mieux!». A chacun son projet

    https://gollnisch.com/2019/05/09/pas-de-libido-mais-gros-melons-et-bottes-de-cuir/