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élections - Page 195

  • Emmanuel Macron recrute chez NKM

    Emmanuel Macron recrute chez NKM

    Pas surprenant :

    le recrutement comme conseiller politique au cabinet du chef de l’État de Jérôme Peyrat, 56 ans, figure de la droite, ancien conseiller de Chirac à Paris et à l’Élysée, de Sarkozy à l’Intérieur et à l’Élysée, suscitera les « oh » de son ancienne famille politique, les « ah » de la macronie, et les questions des observateurs.

    Celui qui fut également directeur général de l’UMP sous la présidence de Nicolas Sarkozy et conseiller de Nathalie Kosciusko-Morizet rejoint le pôle politique élyséen recomposé, après le départ de Stéphane Séjourné, autour du conseiller spécial Philippe Grangeon. Maire de La Roque-Gageac en Dordogne depuis presque vingt-cinq ans, Peyrat possède la double culture, que les mauvais esprits disent trop rare en macronie, du haut fonctionnaire et de l’élu local. […]

    Membre de France audacieuse, mouvement de maires et d’élus locaux lancé par Christian Estrosi en octobre 2017,Peyrat a pris ses distances avec les Républicains de Laurent Wauquiez, dont il a toujours combattu la ligne politique.

    En 2013, Jérôme Peyrat préférait voter communiste que FN. Emmanuel Macron est bien entouré…

  • Pinocchio en Europe

    6a00d8341c715453ef0240a4867251200d-320wi.jpgUne bonne part de l'opinion française se passionne, et la polémique s'enfle, depuis trois jours, à juste titre, pour l'héroïque sacrifice de deux soldats. Leur mission tendait à sauver deux voyageurs irresponsables et deux touristes étrangères. Ils l'ont accomplie, au prix de leur vie. Ils méritent un véritable hommage d’une nation, qui gagnerait en la circonstance à se savoir unanime. Il importe de le leur rendre ainsi qu'à leurs camarades des forces spéciales de l’Armée française. Car les soldats français se trouvent engagés, une fois encore, en Afrique, dans la défense du flanc sud d'une Europe insouciante et consommatique[1]. Ne l’oublions pas. Mémoire éternelle.

    Dans un tel contexte, votre chroniqueur ne cherchera pas à hurler avec les loups, exprimant leur colère contre ces otages, certes quelque peu comptables, par leur imprudence, d'avoir fait verser le sang français de Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello.

    Car le pouvoir, qui s'enorgueillit de leur geste, s'expose de nouveau à retrouver à un tout autre débat au sein de l'Union européenne où il s'est si imprudemment engagé lui aussi.

    Il ne s'agit pas seulement d'une campagne électorale à haut risque. Les mauvais sondages et les perspectives très floues quant au rôle du parti présidentiel, représentant de l'Hexagone au sein du parlement des Vingt-Huit, devraient suffire à préoccuper le gouvernement de Paris.

    Voilà qu'il s'investit en effet, au sein de l'Union européenne dans un débat parfaitement glauque autour de la future composition et de la présidence de la Commission de Bruxelles.

    Le 10 mai en Roumanie, les chefs d'États et de gouvernements se réunissaient dans la bonne ville de Sibiu. Ils n'ont pas manqué d'évoquer dans ce cadre l'application d'une clause, certes encore mal comprise, mais décisive, du traité de Lisbonne signé en 2007. Ce document s'étale sur 145 pages, dans sa version française. Il n'est évidemment guère connu du grand public. En France, le public n'y a vu que le décalque son prédécesseur, jeté à la poubelle par référendum. Cuisiné sous les ordres du chef Giscard, tendu sans conviction par les serveurs Chirac et Villepin, le plat n'avait pas plu aux électeurs de la république jacobine en 2005. On le leur a donc resservi, sans décrire la recette, en changeant d'appellation, et en glissant sur les ingrédients supposés indigestes. Étrange conception, ont pensé beaucoup Français de la démocratie, théoriquement pouvoir du peuple.

    Or, l'une des quelques nouveautés[2]adoptées en 2007 dans le cadre du nouveau traité concernait l'investiture du Président de la Commission et du collège par le Parlement.

    Jusque-là l'exécutif bruxellois était composé de personnages essentiellement consensuels. Ils étaient choisis, en particulier par les dirigeants tant français qu'allemands ou britanniques en se souciant qu'ils ne procurent aucun ombrage aux gloires souveraines respectives d'un Sarkozy, d'un Cameron ou d'une Merkel. On créait simultanément un poste de Président du conseil européen, élu pour un court mandat de deux ans et demi, renouvelable une fois, et on l'attribua d'abord à Herman van Rompuy. On nommait aussi Catherine Ashton d'Upholland haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Tout cela ne mangeait pas trop de pain. Plus tard Jean-Claude Juncker accéderait à la présidence de la commission dans un processus à peine inchangé, conforté par l'accord, au sein de l'assemblée désormais maîtresse du jeu entre les anciens démocrates chrétiens du PPE et les socialistes du PSE.

    Or, aujourd'hui, et conformément à la règle démocratique les cartes ont été rebattues par les parlementaires. S'appuyant sur le traité ils considèrent d'une façon fort logique que, tenant compte du résultat futur des élections du 26 mai, la présidence de la commission doit revenir à la tête de liste du groupe ayant remporté le plus grand nombre de suffrages et de sièges.

    Or, au nom des autorités publiques parisiennes le président Pinocchio dont le nez s'allonge chaque fois qu'il parle, se trouve le seul à publiquement prétendre s'y opposer[3]. Tel Corne d'Auroch refusant, dans la chanson de Brassens, de se soigner "parce que c'était à un Allemand qu'on devait le médicament", la candidature du Bavarois Manfred Weber déplaît à Sa Grandeur jupitérienne.

    Sans doute, en 2017, un certain nombre d'électeurs français et de dirigeants étrangers se sont-ils illusionnés quant à la nature réelle du pouvoir technocratique élyséen, quant aux projets de réformes, quant aux perspectives européennes. Tout cela semble bien dissipé désormais. On pense à cette histoire qui se racontait en Pologne sous domination soviétique. La maîtresse d'école interroge la petite élève heureuse la semaine précédente d'annoncer la naissance de six chatons, tous communistes… "le sont-ils toujours ?". Non, répond l'enfant, un seul : les autres ont ouvert les yeux.

    JG Malliarakis

    [1]Cette lutte peut et doit aussi être comprise comme une défense de la Chrétienté"Six personnes tuées dans une église dans le nord du Burkina Faso""
    [2] cf. fiches de la Fondation Robert-Schuman

    [3] cf. article de L'Opinion "Emmanuel Macron ne veut pas de Manfred Weber à la tête de la Commission."

    https://www.insolent.fr/2019/05/pinocchio-en-europe.html

  • Eric Zemmour sur la liste RN : “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”

    Eric Zemmour sur la liste RN : “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”

    On se souvient de la participation récente d’Eric Zemmour à un débat à l’invitation de Stéphane Ravier (RN). Eric Zemmour aurait été sollicité par Marine Le Pen pour être tête de liste puis n°3 :

    Eric Zemmour n’a jamais été aussi proche de s’engager en politique qu’à l’occasion de ces élections européennes. Selon nos informations, Marine Le Pen lui a proposé, lors d’un déjeuner en novembre 2018, de conduire la liste du Rassemblement national (RN). “Tu ne pourras pas rester éternellement sur le bord de la route”, tente alors de le convaincre le député RN du Nord Sébastien Chenu, qui affirme avoir joué les intermédiaires. Eric Zemmour ne dit pas non. Mieux, il prend le temps de la réflexion.

    Quelques semaines plus tard, Marine Le Pen l’informe finalement que son numéro un s’appellera Jordan Bardella. L’assurance, pour elle, de garder la main sur sa campagne. Le jeune homme se révèle bien plus malléable que l’éditorialiste controversé. L’auteur du Suicide Français (Albin Michel), loin d’être éconduit, se voit alors offrir la troisième place. Hors de question : en première position, il aurait eu son mot à dire sur la composition de la liste, et gardé une certaine liberté de ton, lui qui affectionne les sorties polémiques. Pas question d’apparaître comme un second couteau. “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”, admet aujourd’hui Eric Zemmour, comme dans un regret.

    En revanche, Eric Zemmour ne semble pas avoir hésité une seconde à rejeter la même proposition venant de Nicolas Dupont-Aignan :

    Nicolas Dupont-Aignan lui a proposé, lui aussi, la troisième place sur sa liste pour les européennes. Il a poliment décliné.”

    C’est sans doute une bonne décision au final. Eric Zemmour est certainement plus utile en écrivant des livres et à la radio et sur les plateaux de télévision.

    https://www.lesalonbeige.fr/eric-zemmour-sur-la-liste-rn-tete-de-liste-jaurais-davantage-reflechi/

  • Soldats tués au Burkina Faso : les raisons de la colère – Journal du lundi 13 mai 2019

    Soldats tués au Burkina Faso : les raisons de la colère

    La mort des deux soldats français tués dans la libération des otages au Burkina Faso suscite un émoi tout particulier en France. Entre l’imprudence des otages accueillis par Emmanuel Macron et le courage des soldats, retour sur un cas de conscience.

    Européennes : le souk des 34 listes

    C’est un record ! 34 listes seront présentes pour les élections européennes du 26 mai prochain dont des candidats affichés comme musulmans. Une profusion de candidats qui devraient atomiser les oppositions pour faire les affaires d’Emmanuel Macron.

    Européennes : Quand En Marche manipule la toile

    Ils sont organisés comme un bataillon de soldats, des comptes sur les réseaux sociaux pour défendre la majorité en marche sillonnent la toile pour influencer les électeurs… Un comble pour un parti qui explique vouloir lutter contre la manipulation des citoyens sur internet.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/soldats-tues-au-burkina-faso-les-raisons-de-la-colere-journal-du-lundi-13-mai-2019

  • Dans le piège du référendum

    6a00d8341c715453ef0240a485f3ea200d-320wi.jpgEn date de ce 9 mai, le conseil constitutionnel validait pour la première fois une proposition de loi référendaire. Celle-ci s'appuie sur une disposition[1] de l'article 11, réformé en 2008, jamais appliqué jusque-là.

    Ceci ouvre la voie à une censure de la privatisation d’ADP. Dans le cadre de cette procédure, ceux qu'on nomme abusivement les Sages ont ainsi confirmé leur propre montée en puissance au sein des institutions de la Cinquième république.

    Les oppositions avaient tiré une première salve, le 10 avril, en ralliant 248 parlementaires à cette initiative. Droite et gauche avaient ainsi soutenu une proposition de loi tendant à sanctuariser "le caractère de service public national des aéroports de Paris-Charles-De-Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget".

    De la sorte, sur ce dossier précis d'Aéroport de Paris, va se jouer une épreuve de force entre,

    - d'une part Macron, contraint par le délabrement des finances de l'État, mais soutenu seulement, sur le terrain, par l'organisation de ses fidèles bras cassés de la République [soi-disant] en marche,

    - et pratiquement l'ensemble des autres forces politiques...

    Il va falloir maintenant, pour franchir la deuxième étape, que, toutes oppositions confondues, RN comme PCF, LR comme LFI s'emploient (conjointement ?) à recueillir, dans un délai de 9 mois, la signature de 4 717 396 d'électeurs français, seuil précis rappelé par la décision du conseil constitutionnel.

    Certains salueront sans doute la nouveauté institutionnelle depuis l’inscription du RIP dans la Constitution.

    Or, dès maintenant il s'agit surtout d'un important revers pour l’exécutif.

    Depuis son adoption en 1968 la Constitution a toujours reconnu le principe des référendums. Inchangé depuis 60 ans, son article 3, alinéa 1, a été rédigé ainsi : "La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum."

    Ceci tend, de façon très claire, à équilibrer démocratie représentative et démocratie directe.

    Après qu'il eut été élu en 1958 au suffrage indirect, et après avoir mis fin à la guerre d'Algérie de façon dramatique, De Gaulle ouvrit en 1962 une nouvelle crise politique. Il proposa le 20 septembre, une réforme de l'article 7 fixant le mode d'élection du chef de l'État. Celle-ci allait aboutir au système qui fonctionnait encore[2] en 2017. L'ensemble des partis protestèrent ; il se forma un cartel des non. Président du Sénat, Gaston Monnerville qualifia de "forfaiture" la signature, par le Premier ministre, du décret du 3 octobre, officialisant le projet. Le 5 octobre, la coalition hétéroclite des radicaux et des démocrates chrétiens, des indépendants-paysans, des socialistes et du PCF, vota contre le gouvernement Pompidou[3]. Le 28 octobre, le oui l'emporta par 62 % des voix. L'Assemblée fut dissoute et des élections législatives se déroulèrent les 18 et 25 novembre. Elles ne traduisirent pas vraiment une adhésion au parti gaulliste : ses candidats n'obtinrent que 32 % des voix[4]. Mais, fort de 230 députés et appuyé par les 18 giscardiens, il allait pouvoir gouverner. Les modérés du CNIP[5] perdirent 97 sièges, le parti communiste passant de 10 à 41 députés.

    Entre-temps et dans ce contexte, le Conseil constitutionnel, par une Décision du 6 novembre 1962, avait, considéré que le référendum représente "l'expression directe de la souveraineté nationale". Ceci est devenu doctrine officielle du droit public.

    Sous la Cinquième république, méfiante vis-à-vis des élus, la pratique référendaire a donc d'ores et déjà connu une vogue sans précédent dans l'histoire si mouvementée de la démocratie française.

    On peut dire aussi que le recours, dans certaines circonstances, au référendum, marque particulièrement la conception gaullienne du pouvoir. La doctrine en remonte au discours de Bayeux de juin 1946 où le chef de la France libre, démissionnaire depuis 6 mois de la présidence du Conseil, affirmait la nécessité d'un accord avec "le peuple dans ses profondeurs". Quand, en avril 1969 cet accord eut manifestement disparu, le vieil homme retourna à Colombey-les-Deux-Églises, "dans sa solitude et son chagrin".

    Dans la procédure en cours, une fois atteint le nombre de 4,7 millions de signatures, ce qui imposera une importante mobilisation militante des opposants, la question deviendra pour ou contre Emmanuel Macron[6]. Les sondages les plus optimistes évaluant autour de 25 % le nombre de ses partisans, voilà qui peut conduire le pays à une crise politique majeure et inattendue.

    Très vite le débat référendaire se déplacera.

    On entendra les arguments les plus variés.

    Les uns se réclameront de l'étatisme, de gauche ou de droite, contre toutes les formes de privatisation. À plus juste titre, d'autres dénonceront un capitalisme de connivence, qui ne saurait se confondre avec la libre entreprise ; on rappellera aussi les erreurs récurrentes et systémiques commises par la haute administration, notamment dans la rétrocession des autoroutes au capital privé. Plus largement, on peut faire confiance à l'obsession antilibérale française[7] pour s'emparer de la campagne. Et on mesurera sans doute en cette occasion la justesse de l'observation amère de Nicolas Lecaussin : "Macron réussit à discréditer le libéralisme sans le pratiquer !"[8]

    Soulignons par ailleurs que l'engagement du chef de l'État dans le soutien à la liste de Mme Loiseau peut également conduire à une censure personnelle. Le scrutin européen du 26 mai risque de préfigurer un référendum-plébiscite. Que l'argument ait été utilisé par la présidente d'un parti d'opposition ne l'empêche pas d'exprimer une vérité. Un échec de la liste présidentielle pourrait délégitimer gravement la présence de Jupiter en son Olympe.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Article 11 alinéas 3 et 4 de la Constitution.
    [2] Seule la durée du mandat a été ramenée à 5ans, au lieu de 7, en l'an 2000.
    [3] Ce fut l'unique motion de censure adoptée depuis la fondation du régime gaullien.
    [4] L'ensemble des candidats étiquetés Majorité présidentielle n'avait obtenu que 39 % des suffrages.
    [5] Parmi lesquels siégeaient quelques ténors de l'Algérie française, dont Jean-Marie Le Pen.
    [6] Un correspondant particulièrement estimable signale "une erreur dans [mon] analyse institutionnelle. Le mécanisme du référendum d'initiative partagée, dans la rédaction actuelle de l'article 11 de la constitution, quand bien même le texte obtiendrait les 4 millions et quelque de signatures (seuil trop haut à mon sens), n'emporte pas consultation des citoyens, sauf si le Parlement refuse d'examiner le texte dans les 6 mois. Dans le cas contraire, l'examen par les deux chambres suffit à purger la question." En fait, on peut craindre que cette hypothèse coûte très cher à la popularité du président qui bloquerait ainsi le vote des citoyens.
    [7] cf. le livre de Nicolas Lecaussin consacré à cette obsession, aux Editions Libréchange.
    [8] cf. son entretien publié par Le Figaro le 31 mars.

    https://www.insolent.fr/

  • Nathalie Loiseau en Super Mario : le naufrage de LREM à la portée des enfants

    Prestations sans relief, bourdes et charisme de portemanteau ont été jugés insuffisants à convaincre l’électeur de ne pas voter pour la candidate LREM. Chez les macroniens, on ne rigole pas avec l’inefficacité. 
    L’impopularité est une affaire de professionnels. 
    À cette fin, et en guise de touche finale, le mouvement a dévoilé sa dernière trouvaille : un jeu vidéo façon Super Mario dans lequel le rôle du héros à moustache est tenu par Nathalie Loiseau.
    Vêtue de sa célèbre veste rouge, la candidate, pilotée par le joueur, caracole, saute en l’air, risque sa vie pour tenter de récupérer les étoiles du drapeau européen volées par le tandem Mélenchon-Le Pen. Les élèves des classes maternelles et primaires exigent le droit de vote. 
    Leurs parents, en revanche, sont désormais convaincus que LREM les prend pour des simples d’esprit. 
    L’objectif est atteint. 
    La deuxième place est à portée de la main.
    Par une logique qui échappera à l’électeur moyen, Donald Trump figure aux côtés des deux méchants Français voleurs d’étoiles. 
    Dans cette confusion, il n’est pas exclu que le président américain obtienne 1 ou 2 % aux européennes. 
    Une occasion de perdre encore quelques voix ne se refuse pas.
    La plaisanterie aurait coûté entre 5.000 et 10.000 euros, selon les estimations. 
    Chiffre que le parti n’a pas souhaité commenter. 
    Piloter Nathalie Loiseau avec un joystick n’a pas de prix. 
    Qui n’a pas rêvé de la mener jusqu’à une réunion Tupperware® ou à un concours de Miss Camping ?
    Jean-Luc Mélenchon n’apprécie pas de se voir incarné par un personnage nommé « Mélenrus ». 
    Allié de la Russie de Poutine ? Lui ? Jamais ! 
    Il s’agirait d’une boulette, selon la chargée de communication. « C’est le prestataire qui a choisi les noms… », se défend-elle. 
    Amateurs jusqu’au bout des ongles ! Baltringues en toutes circonstances. 
    Le cahier des charges est respecté à la lettre.
    Alexis Corbière se joint à son chef de file pour faire remarquer que les « Jeunes avec Macron » ont copié les « Insoumis » qui avaient, eux aussi, proposé un jeu vidéo pour la campagne de 2017. 
    À l’avant-garde de l’infantilisme ! 
    Même gadget, même idée ridicule. Ils étaient les premiers ! Que leur reste-t-il, désormais ?
     Le hochet, le bavoir à l’effigie de Mélenchon, le collier de nouilles garanties sans OGM ? 
    Le désarroi se lit dans le regard de Corbière. 
    Faire plus couillon ne sera pas facile.
    Signe du destin : la programmation du jeu n’est pas au point. Trop compliqué. 
    Super Loiseau ne parvient pas à attraper les étoiles ! CQFD. 
    L’hyperréalisme du concept est impressionnant.
    Les bouffons avec Macron ont encore quelques jours pour propulser leur candidate en troisième position. 
    Les idées fusent : la faire apparaître déguisée en Batman dans un meeting, la gonfler à l’hélium et la promener au-dessus des grandes villes de France à l’aide d’une ficelle tenue par Édouard Philippe, lui faire prendre 50 kilos… 
    Rien n’est perdu. Elle peut encore descendre dans les sondages.
    Après l’échec électoral, le public attend le parc d’attractions Loiseauland. 
    Le seul parc européen sans manège, ni grand huit, ni rien. 
    Juste Nathalie Loiseau qui sourit à l’entrée. 
    Le vide à l’intérieur. 
    Son programme grandeur nature, accessible par le RER. 
    Des volontaires, pour réserver ? 
    Jany Leroy

  • Réunion publique à Cers (34) : discours de Marine Le Pen

  • Selon le fondateur du parti “Union des Démocrates Musulmans de France”, le Grand Remplacement est en marche

    Selon le fondateur du parti “Union des Démocrates Musulmans de France”, le Grand Remplacement est en marche
  • L’immigration est le sujet de préoccupation n°1 des Français dans un sondage Harris Interactive qui place le RN en tête des intentions de vote aux Européennes

    Selon le sondage Harris Interactive du jour, le Rassemblement National reste en tête des intentions de vote aux Européennes  devant En Marche, et le sujet de préoccupation n°1 des Français reste l’immigration, devant le pouvoir d’achat, les impôts, l’environnement et le terrorisme.
    – 12 mai 2019

    http://www.fdesouche.com/1205491-limmigration-est-le-sujet-de-preoccupation-n1-des-francais-dans-un-sondage-harris-interactive-qui-place-le-rn-en-tete-des-intentions-de-vote-aux-europeennes

  • Emmanuel Macron tente de sauver une liste en perdition

    Ainsi donc, Narcisse-Jupiter qui prétendait mener les Français vers le Nouveau Monde, qui se voulait le champion du progressisme européen, se retrouve dans l’étroit champ du combat des partis, à fixer, pour enjeu aux élections européennes, de ne pas offrir la première place au Rassemblement national.Il clame qu’il va y mettre toute son énergie. 
    C’est pathétique et dérisoire sur tous les plans. 
    Un président de la République ne doit pas laisser choir sa fonction au niveau des guerres partisanes. C’est vrai que lui n’a jamais été que l’homme de son parti, une formation artificielle, dénuée de racines, mais disposant de moyens étonnants dès sa création en raison de dons généreux. 
    Une formation narcissique, dont les initiales reprennent celle du « chef », sans que les courtisans médiatiques n’en soulignent le ridicule.
    Pour ceux qui avaient confondu le brio superficiel et l’arrogance d’E.M. avec de l’intelligence, c’est une autre déception. 
    Voilà des lustres que la gauche, et ce qu’on appelle « la droite », suiveuse selon son habitude, brandissent l’épouvantail du Front – devenu Rassemblement – national. 
    Voilà des années que les Français sont appelés à voter contre lui plutôt que pour un homme ou des idées. 
    Voilà, pourtant, qu’il progresse au point de devenir le parti qui, même isolé, récolte le plus de voix sans avoir un nombre de députés en proportion ni s’être vu confier la présidence d’une région. 
    Le « génial conducteur » en est donc acculé à sortir le vieil anathème pour tenter de sauver un parti en perdition, tandis que celle qui conduit la liste « présidentielle », dont les espérances se situent à 1 Français sur 5 des 40 % qui comptent voter, vole lourdement d’une gaffe à une autre, de blitzkrieg en D-Day.
    Mesure-t-on la chute de celui qui appelait l’Europe progressiste à se rallier à son panache, déjà quelque peu rabougri, et qui se trouve renvoyé dans ses buts pour éviter de se prendre une dérouillée à domicile ? 
    Elle est sévère et même vertigineuse, tant les résultats ne sont pas au rendez-vous alors que la plupart des pays européens tirent un bénéfice plus évident, en matière de chômage, par exemple, d’un contexte mondial favorable. 
    Qui plus est, la méthode est insoutenable.
    Monseigneur distribue sa manne au bon peuple selon son bon vouloir. 
    Mais les Français ne sont pas idiots. 
    Ils ont compris que l’occupant de l’Élysée le croyait et parfois leur disait. 
    Le technocrate joue avec les clefs de l’économie comme un enfant avec un jouet tout neuf. 
    Mais ce jeu ne soulève pas la confiance et l’espoir, qui sont les ressorts d’un redressement économique. 
    Les Français savent que toutes les mises se font avec leur argent, celui de leurs impôts, et que, dans le meilleur des cas, on ne leur rend que ce qu’on leur a pris. 
    La gesticulation sur l’argent des retraités est psychologiquement insupportable. 
    Elle consiste à user, selon le bon plaisir d’un jeune homme, bien loin d’avoir fait ses preuves, de ce qui, dans l’esprit des pensionnés, est le juste retour d’une vie de travail, le respect d’un contrat moral qu’ils n’acceptent pas de voir déchirer. 
    Quant à l’alibi écolo pour justifier l’augmentation des taxes, il y a longtemps que le bobard est éventé.
    Les élections européennes sont proportionnelles. 
    Elles envoient au « Parlement » européen des députés qui auront à jouer un rôle pour briser ou maintenir l’engrenage mondialiste de destruction des souverainetés nationales, pour briser ou maintenir une mécanique de moins en moins démocratique parce qu’elle retire aux peuples le pouvoir de décider de leur avenir, pour confier celui-ci à une technocratie dominée par des lobbies, et insoucieuse de maintenir l’identité culturelle des peuples européens, une technocratie qui veut seulement des travailleurs au rabais. 
    Ce débat-là est le seul qui vaille, et c’est ainsi qu’il faut le poser. 
    Christian Vanneste

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/emmanuel-macron-tente-de-sauver-une.html