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élections - Page 195

  • On sent comme un vent de panique à LREM…

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    Le Président a réagi après un rapport de l’ONU, publié ce lundi, indiquant qu’un million d’espèces animales et végétales étaient menacées d’extinction.

    Le chef de l’État a profité de l’occasion pour présenter une série de mesures qu’il envisage de prendre en faveur de la cause écologique.

    Qu’en est-il réellement ? Parmi un modeste inventaire de mesures pressenties, il cite pêle-mêle la lutte contre le gaspillage alimentaire, le recyclage du plastique, l’arrêt du glyphosate ainsi qu’un ensemble de « mesurettes » budgétaires incitatives, voire, pour certaines, contraignantes…

    Tout cela n’est, en fait, qu’un catalogue de bonnes intentions. En effet, la réalisation de ses vœux pieux ne dépend pas que de sa volonté et, dès lors, elle est sujette à caution puisque pas nécessairement à l’abri d’un atermoiement que des promesses antérieures ont déjà connu. Cette espèce d’allocution improvisée et parfaitement informelle avait l’aspect d’une séance de rattrapage destinée à remplir les blancs que sa récente conférence de presse avait laissés apparaître en matière d’écologie.

    Sur la question de la protection de l’environnement, il ne prend pourtant pas beaucoup de risques puisque la plus grande partie de l’électorat, toutes tendances confondues, connaît l’étendue des enjeux sans, pour autant, que les grandes mesures de sauvegarde ne lui paraissent évidentes.

    Alors, pourquoi s’est-il fendu de cet exercice insolite dont peu ont réellement deviné le profit qu’il pouvait en tirer, pas plus qu’ils n’ont vu la nécessité de s’y plier ? N’aurait-on pas eu droit à une petite séance de communication opportune à vocation électorale ?

    En fait, pour saisir sa motivation, il faut, sans doute, se souvenir que la première consultation à avoir lieu depuis son élection sera celle des prochaines européennes. Or, chacun sait bien que la mise sera de taille. S’il les gagne, sa légitimité redeviendra entière et sa dynamique réformatrice ne connaîtra plus d’obstacle sérieux. S’il les perd, alors la fin de partie lui sera bien longue et difficile jusqu’en 2022. D’ailleurs, le gouvernement et le Premier ministre ont été sommés de se bouger pour apporter une aide sans faille à Nathalie Loiseau, qui a du mal à prendre son envol dans la campagne qui débute officiellement le 13 mai 2019 mais qui a démarré, en réalité, depuis de longues semaines déjà.

    D’ailleurs, si, depuis des semaines, les sondages de l’Institut Louis Harris (à l’inverse d’autres instituts plus prudents) donnaient LREM assez largement en tête, il n’en va plus ainsi aujourd’hui. Toute les analyses se rejoignent, désormais, pour reconnaître que le parti macroniste et le Rassemblement national sont, au mieux, donnés au coude-à-coude et, souvent, l’avantage est donné au mouvement conduit par Jordan Bardella.

    Le Président qui cherche à détourner l’attention des électeurs par des artifices peu convaincants. Le Premier ministre Édouard Philippe qui, de Caen le 6 mai, à Strasbourg le 11 mai, va enchaîner les meetings à raison de deux par semaine. Tout cela ressemble étrangement à une fièvre qui s’empare du pouvoir et qui, si elle est assez convenue dans sa forme, paraît tout de même un peu inédite par son intensité. On sent comme un vent de panique qui secoue le vaisseau jupitérien. Cela n’est peut-être pas le meilleur moyen de rassurer l’électorat, qui pourrait légitimement s’inquiéter de cette fébrilité et du manque de sang-froid de ses gouvernants.

    Après deux années mouvementées au cours desquelles Emmanuel Macron a méprisé les Français plus que tous ses prédécesseurs, après cinq mois d’une crise que nul autre n’avait connue de manière aussi intense et longue, après trois mois d’un débat au cours duquel il s’est octroyé sans répartition le contenu et dont il a tenu les commandes sans aucun partage, ce Président sera bientôt à la croisée des chemins, à l’heure de vérité, et cela le rend nerveux.

    Jean-Jacques Fifre

    https://www.bvoltaire.fr/on-sent-comme-un-vent-de-panique-a-lrem/

  • Portrait de Nicolas Bay, candidat sur la liste RN aux élections européennes

  • Européennes : Nathalie Loiseau se croit au débarquement de Normandie !

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    Pour Nathalie Loiseau, plus qu’une campagne européenne, ce sont les grandes manœuvres. Car il y a urgence, ses troupes ayant comme une vilaine tendance à s’embourber sur le terrain, à cause de cette mauvaise météo sondagière qui donnerait les divisions lepénistes bien parties pour déborder ses positions. Après la drôle de guerre de sinistre mémoire, il convient donc de passer à celle de mouvement.

    Voilà pourquoi le généralissime Emmanuel Macron, terré dans son bunker élyséen, commence à sonner le rappel des troupes, les vétérans ayant aussi vocation à répondre à la mobilisation générale. Vendredi prochain, c’est donc Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, qui tentera une percée à travers les lignes ennemies, à Rennes, lors d’un meeting en forme de briefing, histoire de redonner le moral aux jeunes recrues.

    Le Premier ministre a déjà donné à la fois l’exemple, ce lundi dernier, lors d’une précédente réunion, tenue à Caen. Le ton était de circonstance : martial. Et Édouard Philippe de citer l’adjudant qui fit de lui un homme, un vrai, lors de son service militaire : « Sous le feu électoral », on « reste calme et on boit frais ». C’est beau comme du Max Pécas qui, à défaut d’avoir été officier supérieur, fut néanmoins cinéaste ayant donné ses lettres de noblesse au genre fresque guerrière sur grand écran avec Embraye bidasse, ça fume ; sans oublier son œuvre maîtresse, même si réalisée dans un cadre plus civil : On se calme et on boit frais à Saint-Tropez.

    Nathalie Loiseau a, évidemment, reçu la consigne cinq sur cinq, même si son paquetage programmatique semble être, pour le moment, resté bloqué dans les lignes arrière. Peu importe, l’intendance suivra, l’ancien ministre des Affaires européennes ayant affirmé : “Keep Calm and Carry On”, comme on assurait jadis sur les ondes de la BBC, durant le Blitz.

    Profitant du voisinage des plages du Débarquement, Nathalie Loisau a donc assuré mâlement, si l’on peut dire en ces temps « metooesques » : « Le nationalisme, c’est la guerre ! » François Mitterrand n’aurait pas mieux dit ; d’ailleurs, il l’a dit. C’est beau. Pour mieux galvaniser la troupe à l’approche de l’assaut final, elle a même ajouté : « Nous sommes à Caen et ça ressemble un peu à un débarquement allié. […] Dans vingt jours, ce sera notre D-Day. » Là, on objectera à celle qui revendique sa jeunesse gaulliste qu’en 1964, le Général refusait de participer au vingtième anniversaire du débarquement en question, trop américano-centré à son goût. Mais notre walkyrie ne peut pas, non plus, tout savoir ; logique, elle débarque un peu, en politique.

    À quelques semaines de l’offensive, son dispositif stratégique semble prêt, surtout depuis la signature, avec Marlène Schiappa, d’un pacte audacieux (nom de code « Simone Veil ») dont l’objectif stratégique consistera à mener une « politique féministe européenne ». Les hordes du Mordor en tremblent à l’avance. Pourtant, on le sait depuis au moins Sun Tzu, il faut toujours se défier des ennemis de l’intérieur. Le conflit civilisationnel mené par Nathalie Loiseau ne fait pas exception à la règle, tel qu’en témoigne cette cinquième colonne de longue date infiltrée dans les rangs progressistes et dont le chef occulte n’est autre que le ténébreux Benoît Hamon. Lequel n’en finit pas de sournoisement démoraliser les populations en souffrance, assurant que « la campagne de Nathalie Loiseau est nulle », ce qui est tout de même très exagéré.

    En des temps plus anciens, on en a fusillé pour moins que ça.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/europeennes-nathalie-loiseau-se-croit-au-debarquement-de-normandie/

  • ENVIE D'EUROPE ?

    Deux mots et un constat suffisent à vérifier la futilité et l'inconsistance de la démocratie française : 33 listes ont été enregistrées pour les élections européennes du 26 de ce mois.  

    Cependant, les sondages s'accordent à annoncer une participation de 40%. À supposer que ces 40% de votants se répartissent à parts égales sur les 33 listes, cela fait 1,21 voix, si l'on peut dire, par tête de pipe. Ce n'est pas grand-chose. 

    Certes, ce n'est pas ainsi que les choses se passeront. Il y aura ceux qui auront 20 ou 25% des 40% de votants, ceux qui en auront 13 ou 15, 8 ou 9, etc. Les autres ramasseront les miettes sous la table de ce festin électoral du pauvre. Voire du très pauvre. Car même ceux qui auront les plus hauts scores, n'auront pas grand-chose non plus. Ceux-là crieront victoire. Et les médias retiendront leurs chants, au fond ridicules. L'opinion s'y laissera prendre plus ou moins. Elle oubliera qu'elle n'a pas voté ou bien peu. Et cette comédie s'achèvera avec un semblant de vainqueur et de vaincu.  

    Quelle est la légitimité de ce psychodrame ? Des élus qu'il engendrera ? Elle est nulle. Et les Français le sentent bien, qui ne s'y intéressent guère. 

    Nous ne disons pas qu'il faut s'en désintéresser. Nous dirons même qu'il serait bon que la politique européenne d'Emmanuel Macron soit sanctionnée comme elle le mérite, pour son irréalisme obstinément contraire aux intérêts vrais de la France et de l'Europe.   

    Il n'empêche : selon toute apparence, cette campagne pour l'élection du parlement européen n'est pas plus sérieuse que ce parlement lui-même. Jean-Claude Junker lui-même, un jour de sainte colère, l'avait jeté à la figure des parlementaires abasourdis : « je vous le dis, nous sommes ridicules ». 

    Tant mieux si les partisans d'une Europe des nations et des États y entrent en force. Nous voterons en ce sens. Mais la fracturation de l'Europe de Bruxelles, accélérée par le Brexit, tient à des facteurs objectifs autrement déterminants que les parlotes d'une quelconque assemblée. Le divorce aggravé du couple franco-allemand, la crise financière à venir dont tout le monde pressent l'imminence et sans-doute la gravité, la montée des populismes identitaires qu'ils exercent déjà le pouvoir ou qu'ils ambitionnent de l'exercer avec de bonnes raisons de l'espérer, sont par contre des facteurs objectifs de nature, ceux-là, à opérer la salutaire dislocation des institutions de Bruxelles. Elles ont failli. Elles sont déjà sur la défensive.   

    Alors, comme nous ne sommes pas du tout des ennemis de l'Europe, il faut souhaiter que nous serons capables de la reconstruire sur des bases nouvelles et saines. Une Europe des peuples, des nations et des États, redevenus souverains mais désireux de s'entendre. Pour une Europe grande de nouveau, car elle l'a été bien avant que Jean Monnet. Robert Schuman et consorts eussent existé. Et leurs émules ont échoué. Europe Great again ? Va pour great again ! Moscovici et Barnier comprendront mieux. C'est triste à dire. ■  Gérard POL - lafautearousseau

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    Le pauvre homme est crédité de 4,50% des voix ...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Un entretien avec Vincent Vauclin, tête de liste de la Reconquête présentée par La Dissidence française, sur le site "Nous sommes partout"

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    Source cliquez ici

    La Liste de la Reconquête (cliquez ici) est officiellement validée dans la course aux Européennes. Quelle est votre réaction et celle de vos militants ?

    Vincent Vauclin : Quel que soit le score que nous ferons, c’est déjà une grande victoire. La Dissidence Française a opéré sa transformation en parti politique il y a un moins d’un an : réussir à bâtir et à déposer une liste complète, respectant la parité, dans les délais qui nous étaient imposés relève du tour de force pour une organisation comme la nôtre. Mieux : pour la première fois, c’est une liste 100% nationaliste qui sera proposée au suffrage des électeurs, sur l’ensemble du territoire national. Une liste d’union, puisqu’elle rassemble des cadres et militants de la DF, mais aussi des militants issus de plusieurs autres organisations ainsi que des élus locaux. C’est donc une occasion historique pour brusquer le politiquement correct, démasquer les imposteurs de droite comme de gauche, et imposer nos thématiques dans le débat public.
     
    Nous imaginons que vous ne pourrez pas livrer des bulletins de vote dans tous les bureaux de France; comment les personnes souhaitant voter pour vous pourront-elles agir ?
     
    En effet, compte-tenu du budget que nous souhaitons consacrer à ces élections, vous ne trouverez probablement pas le bulletin de vote de la Liste de la Reconquête dans votre bureau de vote habituel. Mais pas de panique : vous pourrez télécharger et imprimer notre bulletin depuis chez vous pour voter pour notre liste, et ce vote sera effectivement comptabilisé dans les suffrages exprimés.
     
    Autre cas de figure : certaines communes sont dotées de machines à voter électroniques, c’est le cas d’une grande ville comme Le Havre par exemple. Dans ce cas, tous les électeurs de la commune pourront normalement voter pour la Liste de la Reconquête.
     
    Suite à votre épreuve chez Hanouna (cliquez ici), avez-vous eu des retours positifs voire des adhésions ?
     
    Oui cette émission nous a permis d’accroître la notoriété de la Dissidence Française en touchant près de 400 000 téléspectateurs, dont certains nous ont rapidement contactés pour nous rejoindre ou exprimer leur soutien. Cet engouement témoigne de la recomposition du paysage politique français et de l’ouverture d’un espace électoral laissé vacant par le RN : de plus en plus de Français, notamment ceux des nouvelles générations, sont en attente d’une offre politique nouvelle qui assume une certaine radicalité et qui ne passe pas son temps à capituler devant la bien-pensance médiatique.
     
    Finalement, dans la bataille des Européennes ce qui compte le plus ce n’est pas tant le résultat mais le fait que notre famille de pensée puisse se faire entendre ?

    Si nous participons aux élections, nous y allons pour gagner et faire le score le plus haut possible. Mais au-delà de cette considération, notre objectif est d’abord et avant tout de faire émerger durablement un pôle de droite alternative, capable de défier la pensée unique et de formuler des propositions que personne d’autre que nous n’aurait le courage d’assumer : par exemple la remigration. Et pour cela, nous n’avons d’autre choix que de participer à un maximum de scrutins électoraux, car il faut bien admettre que les formes habituelles de militantisme ont aujourd’hui une portée politique très relative, d’une part à cause de la répression croissante du Système qui se saisit de la moindre occasion pour prononcer interdictions et dissolutions, et d’autre part à cause de la censure que nous subissons de plus en plus sur les réseaux sociaux, et sur internet de manière générale.
     
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    Lire aussi sur le site de France Inter (avec au passage une belle pub pour l'émission Synthèse sur Radio Libertés) cliquez là
  • Européennes : rares sont les listes qui, passant la barre des 5 %, pourront avoir des élus

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    Des 33 listes au départ, on ne sait pas encore si toutes seront présentes dans les bureaux de vote, le 26 mai, mais il est assuré que toutes n’atteindront pas la barre des 5 %, au-dessous de laquelle on ne peut avoir d’élus. Ce n’est pas grave pour les toutes petites listes qui profitent de l’élection européenne pour se faire un peu de publicité, l’espace d’une campagne. C’est plus important pour les partis et mouvements qui participent régulièrement au débat politique car leur score, malgré l’abstention prévisible, illustrera leur influence dans le corps électoral. Parmi eux, le PS et Debout la France pourraient bien n’avoir aucun élu.

    Les sondages, à trois semaines du scrutin, ne sont qu’indicatifs mais ils donnent une idée de l’ordre d’arrivée. En tête du peloton, le Rassemblement national et l’alliance LREM-MoDem-Agir-MRSL. Ils se talonnent, mais leur avance est telle sur leurs concurrents qu’ils ne seront jamais rattrapés. Viennent, ensuite, Les Républicains, qui doivent une fière chandelle à François-Xavier Bellamy, La France insoumise, Europe Écologie Les Verts : ils sont assurés d’avoir quelques élus. Mais le PS-Place publique, malgré le soutien de Christiane Taubira, Génération-s, Debout la France, sont actuellement en dessous des 5 % et risquent fort de revenir bredouilles de cette élection. Ne parlons pas des Patriotes de Florian Philippot ni du Parti communiste !

    À gauche, les voix se dispersent, le PS poursuit sa chute, apparemment irréversible : de 8 eurodéputés sortants – ce qui n’était, déjà, pas beaucoup pour un parti alors majoritaire –, il pourrait passer à 0 ! Il faut dire qu’il ne s’est pas remis de sa défaite cuisante aux présidentielles et que le mandat de François Hollande n’a pas contribué à le promouvoir. Sans compter tous les élus qui ont soutenu ou rejoint Macron et ne jurent, maintenant, que par lui – en attendant de s’en séparer, pour ne pas couler avec lui, au cas où son naufrage se confirmerait. Ce n’est pas la première fois que le PS tombe si bas : il n’avait pas fière allure avant que Mitterrand ne le redressât. Mais on ne voit, à l’horizon, aucune personnalité capable de reconstruire l’unité de la gauche.

    Du côté des souverainistes et des eurosceptiques, Florian Philippot ne décolle pas, malgré la couverture médiatique dont il dispose encore, héritée de l’époque où il était vice-président du FN : sans doute les Français n’apprécient-ils pas ceux qui crachent dans la soupe après s’en être longuement nourri. Quant à Nicolas Dupont-Aignan, qui a préféré faire cavalier seul, il n’est pas certain d’avoir des élus et aura tout le loisir, après le 26 mai, de s’interroger sur la pertinence de sa stratégie. S’il s’était allié avec Marine Le Pen, comme au second tour des présidentielles, au prix de quelques concessions réciproques, le problème ne se poserait pas de savoir qui, du RN ou de LREM, passerait en vainqueur la ligne d’arrivée.

    Finalement, qu’on le regrette ou non, l’intérêt de cette élection se résume au duel entre Macron et Marine Le Pen, respectivement représentés par Nathalie Loiseau et Jordan Bardella. Les médias sont obligés de reconnaître que le second est plus dynamique que la première. Nathalie Loiseau, si elle fait figure d’élève studieuse de l’Europe, ne brille ni par son talent oratoire, ni par l’attractivité du projet qu’elle est chargée de défendre. Le réduire à une opposition entre « progressistes » et « nationalistes », entre gentils et méchants, est trop simpliste et caricatural pour convaincre. Si sa liste arrivait en second, ce serait la juste conséquence de l’ambiguïté des options de notre Président et de son impopularité.

    https://www.bvoltaire.fr/europeennes-rares-sont-les-listes-qui-passant-la-barre-des-5-pourront-avoir-des-elus/

  • Jordan Bardella : “Avec l’environnement, l’immigration est sans doute l’un des deux grands défis majeurs de l’Europe au XXIe siècle”

    Jordan Bardella : “Avec l’environnement, l’immigration est sans doute l’un des deux grands défis majeurs de l’Europe au XXIe siècle”

    Extrait de l’interview accordée par Jordan Bardella à Causeur :

    “(…) Tant qu’on continuera à avoir un système de prestations sociales extrêmement attractif pour des personnes qui viennent de l’étranger, il est évident que l’immigration se poursuivra. La réponse à la question de l’immigration doit être à la fois des frontières nationales – rétablir des postes de douane alors que Sarkozy en a fermés 6500 – et une politique de dissuasion. Il faut réserver les moyens de l’Etat et la solidarité nationale aux Français tout en raccompagnant les bateaux de migrants dans les ports de départ. C’est ce que fait Salvini (…)

    Avec l’environnement, l’immigration est sans doute l’un des deux grands défis majeurs de l’Europe au XXIe siècle. D’ici 2050, la population africaine va doubler. Il faut lire le très bon livre de Stephen Smith La ruée vers l’Europe. On fait face à un continent qui est en train de devenir une bombe démographique. La population africaine est très jeune et voudra ensuite aller vers des terres plus riches qu’ils considèrent – à tort – comme un eldorado : l’Europe. La seule question à se poser est : accepte-t-on cette ruée progressive vers l’Europe qui est déjà en cours ? Cela aurait d’énormes conséquences économiques, sociales, culturelles et cultuelles. L’Italie a accueilli 700 000 migrants sur ses côtes depuis 2013. Depuis que Salvini est aux responsabilités, il a fait baisser de 95% le nombre de débarquements. Cette fermeté est aussi une forme d’humanité parce qu’il a fait baisser de moitié le nombre de morts en Méditerranée (…)

    Les belles âmes qui nous donnent des leçons portent la responsabilité des morts en Méditerranée. Ces gens font croire à des individus qui viennent parfois de très loin que notre continent est encore un eldorado, qu’ils pourront être pris en charge et s’épanouir dans des sociétés déjà touchées par le chômage, des fractures territoriales… On veut faire ce qu’a fait l’Australie depuis trois ans en envoyant ce message : « Ne venez pas, vous ne serez pas régularisés, nous ne naturaliserons pas vos enfants et nous ne prendrons pas en charge vos dépenses de santé. » Les bateaux qui viennent seront systématiquement reconduits. Des campagnes de communication dans les pays de départ l’expliqueront.

    https://www.lesalonbeige.fr/jordan-bardella-avec-lenvironnement-limmigration-est-sans-doute-lun-des-deux-grands-defis-majeurs-de-leurope-au-xxie-siecle/

  • Éric Zemmour : « Vox ou la fin du "modèle” espagnol »

    En introduction à cet intéressant article, Le Figaro écrit :Les raisons de la percée du parti Vox en Espagne sont d’une banalité confondante: d’abord et avant tout l’immigration et l’islam. (Figaro Magazine du 3.05). Éric Zemmour montre aussi que ce n'est pas que cela et c'est à lire.  LFAR 

    « Les leaders de Vox ont donc posé la question du peuple.»

    L’Espagne était la dernière à résister. Au nom de l’Europe, de l’humanisme, du traumatisme franquiste.

    La dernière à ne pas avoir de députés « d’extrême droite » ou « populiste » à l’Assemblée nationale. La dernière à « faire barrage ». La dernière à connaître une alternance d’ancien monde entre sociaux-démocrates et chrétiens-démocrates. Même l’Allemagne avait cédé.

    Depuis les dernières élections législatives du dimanche 28 avril, l’Espagne ne pourra plus se vanter de son « exception ibérique ». Le parti Vox a réalisé une percée remarquable (gagnant 24 députés d’un coup) dans une bataille électorale où les places étaient chères et la participation forte (75%).

    Les raisons d’une semblable percée sont d’une banalité confondante : d’abord et avant tout l’immigration et l’islam. Comme en Allemagne avec l’AfD, comme en Italie avec la Ligue. Comme en France avec le Front national. Il n’y a que les aveugles pour continuer à ne pas voir ce qu’ils voient et surtout dire ce qu’ils voient, selon la célèbre formule de Péguy.

    Longtemps, l’Espagne a résisté parce que sa situation était atypique. Les immigrés ne restaient pas, sauf en Catalogne, à cause des salaires trop bas et de la faiblesse des allocations. Le pays se voulait un Européen exemplaire, le meilleur élève de la Bruxelles et des juges européens. Le meilleur soutien de l’Allemagne, aussi. Quand l’Italie de Salvini a fermé ses ports aux migrants, l’Espagne a ouvert les siens. Depuis quarante ans, l’après franquisme avait viré à un antipatriotisme. Médias, universités, école déversaient un discours militant de « haine de soi ». Tout y était passé : l’empire de Charles Quint, la découverte de l’Amérique, les rois très catholiques. Même la tauromachie. Le féminisme, dominé par le lobby LGBT, attaquait et ridiculisait le « machisme » national. La Catalogne tentait de faire sécession. Interdisait la langue castillane. Et faisait venir en masse des travailleurs marocains pour mieux « déshispaniser » la « nation ». Dans ce contexte de « suicide » national, voulu par le politiquement correct d’extrême gauche, la crise de 2008 a encore aggravé la situation. Le modèle économique, qui reposait sur la spéculation immobilière, s’est effondré. Les Espagnols ont, eux, subi une réelle austérité avec des baisses de salaires de 25 %.

    La révolte vint donc de l’extrême gauche avec Podemos. Le fameux populisme de gauche tant admiré par Mélenchon et même par les plus grands esprits comme Jean-Claude Michéa. Un populisme qui se limitait au combat du bas contre le haut. Du peuple contre les élites.

    Mais quel peuple ? La question n’a pas tardé à se poser. C’est la question qui pose la limite du populisme de gauche. La question identitaire. La question qui ramène tout naturellement les prétendus populistes dans le giron d’une gauche traditionnelle.

    Les leaders de Vox ont donc posé la question du peuple. La question de l’islam et de ces militants islamistes qui veulent reconquérir l’Andalousie par « le ventre de leurs femmes ». Et toutes les questions adjacentes, celles du féminisme, de la famille, de la démographie qui s’effondre aussi en Espagne, de la place de l’homme, donc. Des traditions, de l’histoire, de la nation. Des questions qui fâchent. Et qui n’ont pas fini de fâcher.    

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Européennes : Loiseau y laisse des plumes – Journal du mardi 7 mai 2019

    Européennes : Loiseau y laisse des plumes

    Alors que plusieurs sondages ont placé le Rassemblement National en tête devant la République en Marche, la tête de liste du parti présidentiel ne semble pas en mesure d’endiguer l’hémorragie… Edouard Philippe a décidé de voler à son secours…

    Les agriculteurs suspendus à l’UE

    A quelques semaines des élections européennes, les agriculteurs français s’inquiètent toujours des possibles conséquences d’un futur Parlement Européen. PAC, zones défavorisées, agriculture biologique, de nombreuses questions restent sans réponse.

    Biodiversité : l’engagement vertueux de façade

    Chamboulé sur le terrain social depuis plus de 6 mois, Emmanuel Macron n’a plus grande marge de manoeuvre. Sans surprise, les questions sociétales arrivent en grande pompe avec en priorité, la moins clivante : l’écologie.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-loiseau-y-laisse-des-plumes-journal-du-mardi-7-mai-2019