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élections - Page 197

  • Bellamydolatrie

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    Chers amis de Sens commun (si si, il m’en reste quelques-uns !),

    La nomination de François-Xavier Bellamy à la tête de la liste LR pour les européennes a déclenché chez vous une sorte d’hystérie idolâtre qui, je dois bien le dire, me laisse perplexe…

    Soyons clair, je ne suis pas Bellamyhophobe.

    C’est un garçon d’allure fort sympathique, un philosophe remarquable dont le dernier ouvrage sur l’éloge du temps long est une petite pépite.

    Mais la philosophie et la politique sont deux univers un peu (excusez-moi du peu) différents.

    Cette désignation, poussée par notre ami Wauquiez, est en réalité une arnaque, une grande imposture, une opération d’enfumage dont François-Xavier Bellamy est le principal protagoniste. François-Xavier Bellamy a été choisi comme tête de gondole de cette grande opération marketing destinée à rassurer le bon bourgeois catho qui a besoin de sauver les apparences lorsqu’il vote (ça compte un peu, m’dame).

    Je m’explique. La droite dite « républicaine », comprenez non populiste (vous comprenez ? Moi, j’ai du mal), est au pouvoir depuis trente ans avec les bienfaits que l’on connaît.

    Laurent Wauquiez, qui a repris le parti et dont Macron a vampirisé une partie de l’électorat (et pour cause, ils ont globalement le même programme), a trouvé son coup de com’ politique, son nouveau porte drapeau : François-Xavier Bellamy.

    Le bourgeois est rassuré, son combat politique est le bon : au diable les Pecresse et autres Geoffroy Didier, au diable le bilan politique (de Giscard, Veil à Sarko…).

    Le choix de François-Xavier Bellamy est purement électoraliste. Une bonne opération marketing, pour faire simple. Wauquiez s’est d’ailleurs bien gardé d’ouvrir des places à d’autres élus Sens commun. Il ne s’agit pas de changer la ligne politique du parti mais de permettre à un électorat de sauver la face.

    Cette nomination a, en outre, permis de mettre à bas la liste des Amoureux de la France, Nicolas Dupont-Aignan ayant compris que le petit Poisson ne lui sera plus d’aucune utilité (là, on nage en pleine tambouille politicienne).

    Dans cette affaire, il y a un cocu. Ce n’est pas, comme on pourrait le penser, le bon-catho-bourgeois-bon-teint car, dans les faits, depuis trente ans, la politique libérale-libertaire lui convient assez bien, du moment que le porte-étendard de cette politique est présentable (façon Fillon/François-Xavier Bellamy… le gendre idéal, quoi !). Il faut rester propre sur soi…

    Non, le cocu, dans cette histoire, c’est le pouilleux, le reclus de la France périphérique, celui qui vote FN, qui va sur les ronds-points, qui profite des bienfaits du multiculturalisme et de l’islamisation rampante. Lui, il n’en peut plus et tout le monde s’en fout.

    Comme vous l’avez compris, j’suis pas trop Charlie et j’suis pas trop Bellamy.

    J’suis plus Bardella, Salvini ou Orbán que Macron ou Merkel.

    À bientôt.

    Louis Lefort

    https://www.bvoltaire.fr/bellamydolatrie/

  • Affaire de la Salpêtrière : les Fake News permanentes du gouvernement avec Nicolas Dupont-Aignan

    Affaire de la Salpêtrière : les Fake News permanentes du gouvernement avec Nicolas Dupont-Aignan

    Hôpital de la Pitié-Salpêtrière : les Fake News du gouvernement

    Le 1er mai, Christophe Castaner monte au créneau. Il dénonce une attaque à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière par des manifestants. Appuyés par les médias, les condamnations s’enchaînent. Nicolas Dupont-Aignan accuse le gouvernement d’agiter les violences et de se rendre coupable des Fake News qu’il dénonce. Il réclame la démission du ministre de l’Intérieur.

    L’incendie de la cathédrale de Notre-Dame de Paris : les questions interdites

    Alors que le terrible incendie à la cathédrale Notre-Dame de Paris faisait encore rage, le gouvernement expliquait qu’il s’agissait d’un accident. Toute forme d’interrogation sur les causes du drame était taxée de complotisme. Nicolas Dupont-Aignan a relayé la parole des Français qui s’interrogent et veulent des réponses.

    Debout la France met le cap sur les Européennes

    Crédité de moins de 5% des intentions de vote dans les études d’opinion, Nicolas Dupont-Aignan a saisi la Commission des sondages. Pour lui, les chiffres de son parti sont sous-évalués.

    https://www.tvlibertes.com/affaire-de-la-salpetriere-les-fake-news-permanentes-du-gouvernement-avec-nicolas-dupont-aignan

  • Une autre liste dans la mouvance patriote et identitaire, celle de Renaud Camus et du SIEL

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    Le mouvement souverainiste SIEL a annoncé qu'il présentait aussi une liste intitulée "La Ligne claire" aux élections européennes du 26 mai prochain. Cette liste sera conduite par l'écrivain Renaud Camus, auteur du fameux livre sur le Grand remplacement. Parmi les candidats, il y a en deuxième position Florina Lignier, la jeune étudiante amiénoise victime de la répression policière (elle a perdu un oeil lors d'une manif de Gilets jaunes en décembre dernier), et Karim Ouchickh, président de ce mouvement.

    En savoir plus cliquez là

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  • Ce sera difficile pour le Fidesz de continuer à faire partie du PPE si le PPE fait une alliance avec la gauche pro-immigration

    Ce sera difficile pour le Fidesz de continuer à faire partie du PPE si le PPE fait une alliance avec la gauche pro-immigration

    La coalition avance à droite… Matteo Salvini a rencontré Viktor Orbán hier à Budapest. Le Premier ministre hongrois a déclaré :

    « Pour nous les Hongrois, la valeur la plus importante est la liberté. C’est pourquoi c’est nous qui décidons avec qui nous voulons collaborer. Ça, c’est notre principe de base. C’est avec plaisir que nous sollicitons les avis de tout le monde et que nous les écoutons, car nous sommes un pays amical. Mais quant à la décision, elle nous appartient. La situation est la suivante. C’est le peuple italien qui décide par qui l’Italie est dirigée, c’est le peuple hongrois qui choisit comment et par qui la Hongrie est dirigée. Et aujourd’hui, c’est le Premier ministre de la Hongrie qui a rencontré le vice-premier ministre de l’Italie, afin de discuter du futur de l’Europe. Nous souhaitons être davantage respectés. »

    Viktor Orbán a dit que ce sera difficile pour le Fidesz de continuer à faire partie du PPE si le PPE fait une alliance avec la gauche pro-immigration.

    La semaine prochaine c’est Heinz-Christian Strache, président du FPÖ et vice-chancelier autrichien, qui sera à Budapest.

    https://www.lesalonbeige.fr/ce-sera-difficile-pour-le-fidesz-de-continuer-a-faire-partie-du-ppe-si-le-ppe-fait-une-alliance-avec-la-gauche-pro-immigration/

  • Véronique Besse à Nicolas Dupont-Aignan : “Les Amoureux de la France n’existent plus. Vous les avez fait voler en éclat”

    Véronique Besse à Nicolas Dupont-Aignan : “Les Amoureux de la France n’existent plus. Vous les avez fait voler en éclat”

    Nos amis du PCD nous ont transmis une lettre de Véronique Besse, ancien député MPF et maire des Herbiers, fondatrice des Amoureux de la France, à Nicolas Dupont-Aignan, datée du 8 avril, prenant acte de la fin de cette démarche… et sa nécessité toujours actuelle. Extrait :

  • Hongrie : Orbán prône une alliance entre les conservateurs européens et la droite identitaire de Salvini autour d’une ligne anti-immigration

    Le Premier ministre national-conservateur hongrois Viktor Orban et le patron de l’extrême droite italienne, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, ont annoncé jeudi à Budapest vouloir engager une « coopération » après les européennes autour d’une ligne anti-immigration.

    « Nous recherchons clairement une coopération avec M. Salvini, sous une forme qui devra être définie », a déclaré le dirigeant hongrois au cours d’une conférence de presse commune. « Je suis convaincu que l’Europe a besoin d’une alliance de partis anti-immigration. »

    Toujours membre du Parti populaire européen (PPE, droite), dont il est suspendu depuis mars en raison de dérapages europhobes, M. Orban a redit son souhait de voir cette formation, à laquelle appartient notamment le CDU allemande, « coopérer avec les partis anti-immigration ».

    A défaut, « il va être difficile pour nous de trouver notre place » au sein de ce parti après le 26 mai, a-t-il ajouté. « Il serait préférable pour l’Europe que ce ne soit pas Macron, mais Orban et Salvini qui soient aux commandes » concernant le contrôle des frontières, a-t-il estimé.

    (…) L’OrientLeJour


    (…) Viktor Orban explique avoir « intérêt à consolider une bonne relation » avec le vice-président du Conseil italien. « Les gens, ici, le voient comme un compagnon de destin, nous subissons tous les deux des attaques, alors que c’est le héros qui a arrêté les migrations en mer, comme nous sur terre », dit-il en référence à sa politique consistant à entraver le passage des migrants sur la route des Balkans en 2015.

    Pour lui, « le PPE se prépare à se suicider, s’il veut se lier à la gauche et ainsi couler avec elle », à l’issue du scrutin européen.

    « Ne nous attachons pas à gauche, cherchons une autre voie, celle de la coopération avec la droite européenne. Nous ne savons pas quelle formation Salvini construira, mais espérons qu’il réussira à en créer une forte. Le PPE doit coopérer avec cette droite européenne. »

    Il s’agit bien sûr, dans son esprit, de répondre aux pressions migratoires : « Il faut prévoir le grand exode et, s’il n’est pas possible de l’empêcher, il faut l’arrêter. C’est pourquoi je pense que Salvini est aujourd’hui la personne la plus importante en Europe. »

    (…) Le Monde

    http://www.fdesouche.com/1200849-hongrie-orban-prone-une-alliance-entre-les-conservateurs-europeens-et-la-droite-identitaire-de-salvini-autour-dune-ligne-anti-immigration

  • En Autriche, le FPÖ promet de lutter contre le remplacement de population

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    Dans un entretien avec le quotidien autrichien Kronen Zeitung publié le 28 avril, le vice-chancelier autrichien promet de poursuivre la lutte contre le remplacement de population. A la remarque du journaliste selon qui il s’agirait là d’un concept d’extrême droite, Heinz-Christian Strache, qui est aussi ministre fédéral de la Fonction publique et des Sports et président du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), répond que « c’est un concept de la réalité. Nous ne voulons pas devenir une minorité dans notre pays. C’est légitime et honnête, et aussi profondément démocratique. » Le vice-chancelier fait aussi remarquer à son interlocuteur que « ceux qui ne sont pas de gauche aujourd’hui sont automatiquement qualifiés d’extrémistes de droite ».

    Le FPÖ, crédité de 23 % des intentions de vote aux élections européennes, ce qui le placerait troisième derrière son partenaire au sein du gouvernement de coalition, l’ÖVP, parti de centre droit crédité de 34 % des intentions de vote, et derrière les sociaux-démocrates crédités de 26 % des intentions de vote, vise malgré tout la deuxième place. Ce faisant, il continue de faire l’objet d’une entreprise de diabolisation de la part de la gauche et des grands médias, comme les autres partis patriotes en Europe. On lui reproche les vers publiés par un adjoint au maire de la ville de Braunau am Inn, ville natale d’Adolf Hitler qui plus est, dans lesquels cet adjoint membre de la FPÖ compare les immigrants à des « rats étrangers » pour illustrer le danger qu’il y a à mélanger les cultures et les langues.

    Mais quand le scandale a éclaté, cet adjoint au maire a démissionné de sa fonction et aussi du FPÖ, fait remarquer Heinz-Christian Strache. En effet, personne ne devrait comparer les gens à des animaux, reconnaît-il volontiers. Cependant « j’ai moi-même été qualifié de “rat” par le chef du groupe des Verts au Parlement de Basse-Autriche. J’attends toujours sa démission », continue le vice-chancelier qui rappelle encore que les électeurs du FPÖ ont été traités de « rats » par l’ancien gouverneur de Styrie, du SPÖ. « J’attends toujours ses excuses et les conséquences à son encontre », se défend encore Strache pour dénoncer le deux poids deux mesures de la gauche face à cette affaire.

    Autre élément de la diabolisation permanente, avec recours au point Godwin quand il le faut, le rédacteur en chef du journal télévisé de la télévision publique ORF, Armin Wolf, lors d’un entretien avec Harald Vilimsky, secrétaire général du FPÖ et tête de liste pour les élections européennes, a évoqué ce fameux poème de l’adjoint au maire FPÖ, et, pour illustrer son propos, il a comparé un tract de la branche jeunesse du FPÖ de Styrie à la propagande nazie, en faisant afficher à l’écran un gros plan sur un tout petit fragment de ce tract dénonçant l’islamisation et l’insécurité liées à l’immigration de masse. Vilimsky a dénoncé la malhonnêteté du procédé du journaliste, en lui faisant remarquer que son comportement déontologiquement douteux ne devrait pas rester sans conséquences, ce que la télévision ORF et la gauche dénoncent aujourd’hui comme une menace à l’encontre de la personne d’un journaliste. Mais ce n’est pas la première fois que le FPÖ dénonce le militantisme de gauche de la télévision publique, et la reductio ad Hitlerum des partis de droite nationale dans les médias publics n’est malheureusement pas spécifique à l’Autriche.

    Contre ceux qui s’opposent au remplacement de population, tous les moyens sont bons.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 2 mai 2019

    https://fr.novopress.info/214428/en-autriche-le-fpo-promet-de-lutter-contre-le-remplacement-de-population/

  • L’audiovisuel public irrité par YouTube qui veut informer quand un media est doté d’un financement public

    Pour prévenir tout risque de propagande, la plate-forme américaine avertira l’utilisateur quand un média est doté d’un financement public. Le service public craint d’être assimilé à des chaînes proches du pouvoir.

    Les utilisateurs du service vidéo YouTube verront bientôt s’afficher un bandeau sous les vidéos des médias publics ou gouvernementaux. Ce « label de transparence », qui précise le financement de l’éditeur et renvoie vers sa page Wikipédia, doit permettre aux internautes de « mieux comprendre les sources des actualités qu’ils regardent ». En clair, de les aider à repérer les campagnes de propagande, même si le géant américain tient à préciser qu’il « ne s’agit pas d’un commentaire de YouTube sur la ligne éditoriale de l’éditeur ou de la vidéo, ni sur l’influence du gouvernement sur le contenu éditorial ».

    Si cette mesure existe déjà depuis un an aux Etats-Unis, en Irlande, au Royaume-Uni et en Inde, son arrivée en France suscite l’embarras de l’audiovisuel public. « On assimile des médias du service public dans des démocraties à des médias d’Etat dans des régimes autoritaires », se désole un cadre de France Télévisions.

    Pour un autre dirigeant de France Télévisions, cela risque « d’induire en erreur » le public, pour qui « la subtilité institutionnelle du service public à la française n’est pas forcément très claire ».

    (…) Les critères retenus suscitent aussi l’incompréhension. « Pourquoi ne pas afficher le même message quand un média est détenu par un actionnaire privé ? », interroge un cadre du groupe public, qui regrette une « transparence à géométrie variable ».

    (…) Le Monde

    http://www.fdesouche.com/1200897-laudiovisuel-public-irrite-par-youtube-qui-veut-informer-quand-un-media-est-dote-dun-financement-public

  • Portrait d'Hervé Juvin, candidat sur la liste RN aux élections européennes

  • Pour nos libertés, toutes nos libertés !

    delacroix-la-liberte-guidant-le-peuple-gros-plan-300x300.jpgInvité le 30 avril de Cnews, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a bien fait rire la galerie en expliquant le plus sérieusement du monde qu’il n’écartait pas la proposition de Jean-Luc Mélenchon qui invitait le PS à la mise sur pied, après les élections européennes, d’une « fédération populaire ». Celle-ci aurait vocation à rassembler les partis de gauche et d’extrême gauche. Car M. Faure a assorti son éventuel accord de deux conditions obligatoires : l’acceptation par LFI de « l’Europe (de Bruxelles) » car «  les grands défis, ceux du climat, ceux de la sécurité, ceux de l’emploi, tout ça ne peut être relevé que dans le cadre européen » et « l’abandon du populisme ». En effet a-t-il dit, « je ne serai jamais un populiste (…) parce que c’est tourner le dos à notre propre histoire, l’histoire de France, l’histoire de la Révolution française. C’est ce qu’il y a de pire en politique ». Bref, le populisme de LFI a beau être bien timide en ce qu’il combat  tout net le vœu du peuple français de rester maitre chez lui, la préférence nationale, l’alliance de la gauche n’est pas encore pour demain…

    C’est bien, a contrario, la cohérence du populisme du Rassemblement National qui a été saluée par notre camarade  Matteo Salvini, qui vient de former notamment avec le RN, l’AfD, le FPÖ, Le Vlaams Belang et le Parti populaire Danois, l’Alliance européenne des peuples et des nations. Dans une vidéo diffusée à Metz à l’occasion du banquet du 1er mai autour de Marine et de Jordan Bardella, Matteo a souligné l’absurdité de tout fatalisme. Où il y a une volonté, il y a un chemin : le dirigeant de la Ligue et  vice-Président du conseil des ministres italien a souligné qu’en quelques mois, la coalition à la tête de l’Italie a montré qu’il était possible de «changer, pouvoir, vouloir».  « En France aussi, avec un vote pour Marine Le Pen le 26 mai, il pourra y avoir un vote d’espérance pour redonner la fierté et la dignité au peuple français humilié et trompé par Macron», a-t-il déclaré.

    Ce combat pour la liberté retrouvée de nos peuples est aussi un combat pour la liberté d’expression, pour le droit de dire le vrai, de regarder le réel en face, de refuser la langue de coton, d’alerter nos compatriotes sur les mensonges, les omissions, des Docteur Morphine de l’Etablissement. On s’en souvient, Marine avait été attaquée (avant d’être relaxée par la justice en 2015) pour ses propos condamnant  les prières de rue,  l’occupation de l’espace public par des islamistes, «  une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s’applique, c’est une occupation » notait-elle. « Certes, il n’y a pas de blindés, pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants ».

    L’action en justice contre la présidente du RN avait été menée par l’Observatoire national contre l’Islamophobie du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) d’Abdallah Zerki, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), le Mrap, la Licra ou encore la Ligue judiciaire de défense des musulmans (LJDM) du sulfureux et très controversé avocat franco- algérien Karim Achoui.

    Ce dernier s’est fendu hier d’une tribune sur le site communautaire Muslimpost pour défendre la liberté d’expression, cette fois en désaccord avec le lobby immigrationniste. En l’espèce la liberté de parole d’Alain Soral, visé par un mandat de dépôt suite à sa condamnation à un an de prison ferme, dans le cadre de l’action en justice intentée notamment par l’UEJF, la Licra, SOS racisme… L’essayiste a vu finalement cette décision être contestée par le parquet de Paris relevait Valeurs Actuelles qui se faisait l'écho de le fureur des officines  dites antiracistes

    Karim Achoui notait ainsi que « la grande erreur contemporaine est de penser que le combat intellectuel se gagne en justice, ou dans le confort d’un entre-soi congratulatoire. Obèse d’hégémonie culturelle, la gauche morale en a oublié le travail, la sueur et le danger consubstantiels à ce combat. Il faudra bien y revenir. Car on ne combat pas sérieusement l’antisémitisme en mettant les antisémites en prison. On ne résout d’ailleurs pas grand-chose en mettant les gens en prison. Il faudra bien y revenir également, car non seulement le recours au droit pénal nous déresponsabilise intellectuellement et politiquement, mais il fait régresser nos libertés fondamentales et au premier rang desquelles, la liberté d’expression.(…) Cette surenchère sur le plan des peines présente le risque d’un glissement global vers plus de répression, sur un champ allant bien au-delà du traditionnel racisme de l’extrême droite. On ne peut en effet pas restreindre la liberté des salauds, sans limiter la liberté en tant quel telle, c’est-à-dire celle de tous. En un mot, mettre Soral en prison, c’est perdre sur tous les plans »

    Il ya cinq ans, le magistrat honoraire Philippe Bilger  s’arrêtait sur le cas Soral. Il  livrait lui aussi un plaidoyer pour la liberté de parole : « Je n’ai jamais déserté les combats intellectuels ni eu de la répugnance systématique pour ceux qui étaient aux antipodes de moi. Sans doute cette appréhension rapide de Soral est-elle inspirée aussi par la continuation de la cour d’assises et de son atmosphère en moi : les réprouvés, encore plus quand il ne s’agit que de transgresseurs par la parole ou l’écrit, ne trouveront jamais chez moi une porte fermée à double tour. La contradiction suffit à l’apaisement de mon ego en désaccord. »

    « Comment, par ailleurs, notre société ose-t-elle avoir trop souvent ces pudeurs, cette bienséance de chaisière de moins en moins républicaine quand elle charrie au quotidien vulgarités, indélicatesses, provocations, impolitesses, indignités, trahisons, relativisme et mauvais goût ? Comment a-t-on le front de s’émouvoir de certains propos et de pourfendre les esprits gravement ou faiblement iconoclastes quand, par exemple, le monde médiatique, les émissions de divertissement ne nous représentent que de la vulgarité inepte ou de la dérision stupide agrémentées forcément dans chaque phrase de gros mots qui font chic et in ? C’est cette société-là et ces médias-là qui prétendent s’ériger en juges ? Le diable s’habille peut-être en Soral mais s’il me faut à tout prix choisir, je préfère l’avancée provocatrice et même transgressive à la niaiserie rigolote qui nous fait déchoir. »

    Facebook aussi entend s’ériger en juge, plus ou moins sous la pression. L’Afp expliquait ainsi hier que Facebook a lancé jeudi « une nouvelle offensive contre des promoteurs de discours extrémistes, violents, antisémites, racistes ou complotistes »…ou à tout le moins jugés comme tels par les grands prêtres de l’inquisition progressiste et mondialiste. Parmi les personnalités visées figurent notamment «  les célèbres figures américaines Louis Farrakhan, leader de l’organisation  Nation of Islam , qui reste très écouté par  une partie non négligeable de la communauté afro-américaine  et « Alex Jones, fondateur du site  Infowars », ce dernier jouissant notamment d’une grande audience aux Etats-Unis au sein de l’Amérique dite blanche et conservatrice. Le combat très efficace d’Alex Jones sur la toile contre Hillary Clinton lors de la dernière campagne présidentielle avait déclenché la fureur de la gauche libérale  américaine.

    « Nous avons toujours interdit les individus ou organisations qui promeuvent ou se livrent à la violence et la haine, quelle que soit l’idéologie , a indiqué Facebook (…).  Le processus d’évaluation de possibles infractions (aux règles d’utilisation du réseau social, NDLR) est très poussé et c’est ce qui nous a conduit à décider de supprimer ces comptes aujourd’hui jeudi, a ajouté une porte-parole (…).  Il ne sera désormais plus possible de partager les vidéos d’« Infowars , sinon dans le but de les condamner, a précisé le réseau social. » « Facebook va retirer toutes les pages, groupes et comptes qui les représentent d’une manière ou d’une autre (y compris les pages non officielles relayant les mêmes contenus), a précisé la firme jeudi. L’ONG américaine  Media Matters for America  a salué dans un communiqué  un pas dans la bonne direction de la part du réseau social. »

    La joie de « Media Matters for America » (MMFA), officine au financement de laquelle a contribué  le milliardaire-militant antinational  George Soros n’est pas pour nous surprendre. Et elle est révélatrice d’un totalitarisme en marche. M. Soros, rappelait Ojim, avait notamment sponsorisé MMFA  «  pour attaquer de manière spécifique la chaine conservatrice Fox News qui  incite à la violence . On retrouve ici le mantra actif des deux côtés de l’Atlantique sur les  discours de haine».

    Répétons-le, permettre la pluralité des opinions, a fortiori quand on les combat ou qu’on ne les partage pas est la définition même de la liberté d’expression dans nos démocraties.C’est pourquoi Bruno Gollnisch n’a jamais réclamé l’interdiction du droit à la parole de ses adversaires politiques, y compris les plus extrémistes. La montée en puissance de la censure sur internet et les réseaux sociaux, espace de liberté échappant jusqu’alors à la doxa dominante, est particulièrement inquiétante. Inquiétante et préoccupante en ce sens qu’elle vise à créer des précédents pour justifier demain la criminalisation de tous ceux qui voudront plus prosaïquement, exprimer des vœux, des analyses, des opinions qui ne vont pas dans le sens de l’histoire sorosienne, bruxelloise,  transfrontiériste,  non genrée  et multuculturaliste.

    https://gollnisch.com/2019/05/03/pour-nos-libertes-toutes-nos-libertes/