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élections - Page 278

  • Une député du Front National s’exprime sur la refondation : « Pourquoi changer de nom ? Vive le Front National ! »

    Marie-Christine Arnautu, député européenne du Front National, militante de la première heure, s’exprime sur la question de changement de nom du Front National.

    Elle développe, dans cette vidéo, avec des arguments probants, son souhait de garder le nom de toujours. Et fustige quelques militants de la dernière heure partisans du changement de nom mais ignorants l’histoire du mouvement national, ses fondateurs, ses grands noms !

    Une déclaration forte et courageuse qui remet les choses à l’endroit :

    « Le changement du nom au nom de la dédiabolisation, à quoi cela servirait-il sinon à donner raison à nos détracteurs et à démontrer que nous acceptons l’idée d’avoir été ou d’être des diables, à plier face aux attaques iniques portées contre nous. »

    « Soyons fiers de ce que nous sommes, le Front National, fiers de ce nom qui porte en lui tant d’héroïsme, tant de sacrifices, tant d‘espoir et tant de force. »

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/une-depute-du-front-national-sexprime-sur-la-refondation-pourquoi-changer-de-nom-vive-le-front-national/82187/

  • Steve Bannon part en guerre politique et électorale

    De Christian Daisug dans Présent :

    6a00d83451619c69e201bb09d15d55970d-800wi.jpg"Steve Bannon part en guerre. Une guerre politique et électorale qui durera près d’un an. Jusqu’aux élections législatives de novembre 2018. Jusqu’au renouvellement de la totalité de la Chambre des représentants et du tiers du sénat. Bannon fut le troisième et dernier directeur de campagne de Donald Trump. C’est lui qui le conduisit à la victoire. Il fut également, pendant sept mois, stratège à la Maison Blanche et l’un des confidents du président. C’est lui qui mit en place l’ossature du populisme gouvernemental, et plus exactement la philosophie du nationalisme économique dont les grands principes touchent à des domaines aussi importants que le commerce extérieur, l’immigration et la sécurité. Bannon est un homme de doctrine. Mais c’est aussi un homme de terrain. Lorsqu’il démissionna en août dernier de son poste de stratège, la presse aux ordres ricana en parlant d’une irrémédiable rupture entre « l’invivable patron et son commis d’extrême droite ». Grosse erreur. Bannon passait simplement de la réflexion doctrinale aux terrains chauds. Sans que soit altérée sa fidélité à Trump. Au contraire.

    8976-20171028.jpg[...] La révolte de Bannon se justifie pleinement lorsqu’on sait que deux dossiers épineux – l’assurance santé et l’immigration – stagnent encore dans les tiroirs sur la colline du Capitole, faute d’avoir reçu suffisamment d’attention et de soutien de la part de ceux qui devraient être leurs fougueux avocats : les élus républicains avec, en tête, McConnell et Ryan. Situation bloquée et dangereuse : les élections approchent. Il faudra bien rendre compte au pays, et surtout à ceux qui ont élu Trump.

    D’où la déclaration de guerre de Bannon. Une guerre contre l’inertie de l’appareil républicain. Une guerre contre les ténors de l’establishment républicain. Une guerre contre la sclérose des fiefs républicains au Congrès. L’objectif de Bannon : éjecter les sortants indésirables dans des primaires où des candidats estampillés populistes pourraient faire merveille. Les champs de bataille sont déjà choisis : la Virginie de l’Ouest, le Mississippi, l’Arizona, le Nevada, le Wyoming… En tout, une dizaine d’Etats.

    [...] Il y a un mois, en Alabama, Roy Moore, candidat national-populiste au sénat, l’a emporté dans une primaire contre Luther Strange, candidat de l’establishment. Mercredi dernier, en Arizona, le sénateur Jeff Flake, globaliste et immigrationniste, sentant sa défaite, a préféré ne pas se représenter. Deux scalps pour Bannon. Il pourrait les accrocher au fronton du sénat car, là aussi, il a marqué un point. Ses menaces ont eu tellement d’effet sur les républicains qu’ils viennent tous – sauf un – de voter les baisses d’impôts dans le prochain budget. Après neuf mois de palabres et d’hésitation. [...]"

    Michel Janva

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  • Recomposition politique : lancement de la plateforme "Les Amoureux de la France"

    Michel Janva

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  • Amoureux de la France : Cette plate-forme n’est pas contre les gens ni contre les partis

    Emmanuelle Ménard assistait, mercredi, au lancement de la plate-forme des Amoureux de la France. Elle réagit au micro de Boulevard Voltaire.

    Michel Janva

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  • TRUMP, UN AN APRÈS : EST-IL EN TRAIN DE GAGNER ?

    trump-wins.jpg

    Le 8 novembre marquera le premier anniversaire de l’élection de Donald Trump. Avant lui, les choses étaient simples : la caste des donateurs lançait la classe politique à la conquête des intouchables (les masses populaires). Avec un plan simple : de la main droite, transformer monde en un marché unique et, de la main gauche, transformer les nations en une masse indifférenciée d’esclaves consentants.

    Arrivée surprise, en 2016, du champion de la télé-réalité, fort de ses six millions de fanatiques (« The Apprentice ») qui lui permirent d’organiser un blitz sur le parti républicain lors des primaires. Un Trump qui, une fois élu, comptait bien capitaliser sur ses soixante-deux millions de voix, tout aussi motivées, pour lancer un groupe médiatique (télévision) localement enraciné, capable de détrôner l’establishment médiatique actuel (source OJIM : Observatoire du journalisme). Pas étonnant, donc, que les médias veuillent sa mort, politique et judiciaire. Question de business, enrobée de tartufferie moraliste…

    C’est là tout le secret de Trump. Pendant que les imbéciles cherchent à prouver qu’il est un nazi du Ku Klux Klan ou qu’il émarge chez Poutine, Trump ne pense qu’à son projet : réaliser un maximum de choses (croissance économique sur fond nationaliste) en un seul mandat de quatre ans, choisir son successeur à la présidentielle de 2020 et faire exploser un parti républicain en divorce avec ses électeurs, avant de se reconvertir au business des médias, version XXIe siècle. Le vrai pouvoir…

    Un pouvoir qu’il exerce déjà partiellement. Menotté, empêché, bloqué, saboté par les caciques républicains, il a prouvé que vouloir, c’est exister, qu’exister, c’est devenir ce que l’on est, par-delà ce bien et ce mal définis par ses adversaires, décryptant la généalogie du politiquement correct, pour enfin renverser les idoles. Il y a quelques mois, le Pr Bruce Hansen (université du Wisconsin) avait ainsi relevé que Trump était un personnage « nietzschéen », se renforçant inlassablement de l’énergie de ses attaquants…

    Car Trump, grâce à Breitbart News, ainsi qu’aux réseaux sociaux, a jusqu’ici survécu à toutes les fatwas lancées sur lui par Soros, McCain et Kristol, menant toutes à une conjuration relayée par le gouvernement sortant et un « État profond » (qui contrôle et les espions et le ministère de la Justice), pour lancer, à partir d’un faux, une cascade d’écoutes et d’enquêtes parlementaires, menant au bouquet final : la nomination d’un procureur spécial pur establishment. Lequel a détourné l’enquête sur les affaires financières du groupe Trump, faute de grive…

    Quant à la presse, elle gobe les mouches et se délecte des attaques de « tonneaux vides » républicains (les sénateurs McCain, Flake, Corker) comme démocrates (les députés Schiff, Watters, et Wilson), tous regrettant un monde qui n’existe plus. Car les États-Unis ont changé, et le paysage politique aussi. Il y a, aujourd’hui, trois « partis » en lice : le parti de Trump, celui de Bernie Sanders et le parti-unique-du-marécage, ce dernier contrôlé par les donateurs et les lobbyistes.

    Comble du comble : le commentateur Mark Steyn relevait, le 25 octobre (sur Fox News), le chapelet de récentes révélations sur les relations de Clinton avec les Russes, et concluait : « Tout le monde était de connivence avec Poutine… sauf Trump ! » Nous y reviendrons bientôt…

    http://www.bvoltaire.fr/trump-an-apres-train-de-gagner/

  • Eric Zemmour : « Laurent Wauquiez va devenir général d’une armée morte »

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    Certes, Laurent Wauquiez devrait être élu à la présidence des Républicains. Mais ceux-ci, qui ont décidé hier d’exclure les Constructifs, n’ont pas pu le faire faute d’avoir atteint le quorum au bureau politique du parti ! Pas très sérieux tout ça mais, pour Eric Zemmour, très révélateur de ce qu’est devenue cette formation, peu digne héritière du mouvement construit par le général de Gaulle.

    L’éditorialiste s’en est gaussé avec férocité ce matin sur RTL :

    « Il était une fois un grand parti politique, un monument de l’Histoire de France. Il y avait eu dans ses rangs des ministres du général de Gaulle, et même des premiers ministres […] Certains avaient été des résistants, parfois des héros. […] Ces hommes-là tutoyaient l’histoire. »

    Et puis…

    « Puis ces géants ont eu des enfants qui, eux-mêmes, ont eu des descendants. Les lois de la génétique politique sont parfois imprévisibles : les géants ont donné des nains. »

    Et d’enchaîner :

    « Les géants se demandaient si la France devait abandonner l’Algérie française, sortir de l’Otan, approuver le traité de Maastricht. Les nains se demandent s’il faut exclure Thierry Solère ou Franck Riester […] Non seulement les Républicains traitent de sujets dérisoires, mais il n’y a plus personne pour les traiter. C’est la double peine. »

    Pour Eric Zemmour, l’opposition entre deux droites irréconciliables – entre ceux qui lorgnent vers le FN et ceux qui sont proches de Macron –, est « un jeu de rôles.

    « Chacun porte un masque avec une mauvaise foi qui n’a d’égale que leur manque de talent. Les Républicains n’ont plus de raison d’être car ils sont dans l’opposition à un pouvoir qui fait la politique qu’ils auraient conduite s’ils avaient gagné. L’électorat de droite l’a d’ailleurs bien compris qui rallie massivement le nouveau président. »

    L’éditorialiste va plus loin et s’en explique :

    « Les Constructifs et leurs alliés ministres en rajoutent en prétendant que leur cible principale, Laurent Wauquiez, va droitiser leur cher et vieux parti, qu’il va enfermer Les Républicains dans un réduit droitier identitaire en oubliant que ce sont eux qui depuis la création de l’UMP, ont enfermé la droite dans un réduit centriste et politiquement correct. »

    Deux droits irréconciliables, vraiment ? Foutaise !

    « Ils théorisent les deux droites irréconciliables alors qu’il devraient parler des deux centres irréconciliables, le centre qui veut aller chez Macron et le centre qui veut rester dans l’opposition. Ils font mine de soupçonner Wauquiez d’abattre la digue qui sépare les Républicains du Front national, ils ont la main sur le cœur, pendant que l’autre main dissimule leur large sourire cynique et goguenard. Ils vouent aux gémonies le groupe Sens commun, émanation politique de la Manif pour tous dont le président a osé évoquer une plate-forme commune avec Marion Maréchal-le Pen – ouh le vilain ! »

    Car au final,

    « Laurent Wauquiez n’osera jamais s’allier avec le Front national, il va taper sur les doigts du président de Sens commun, il va donner tous les gages qu’on voudra. »

    Conclusion d’Eric Zemmour :

    « La semaine prochaine, les Constructifs seront définitivement exclus, Wauquiez sera élu président d’un parti fantôme. Il découvrira alors qu’il est devenu le général… d’une armée morte. »

  • La dislocation de LR se poursuit

    Après son exclusion ratée des ministres LR de Macron, Alain Lamassoure, député européen et européiste forcené (et laïciste), Vice-président de la délégation française du Groupe PPE et donc chef de file LR au Parlement de l'UE, claque la porte. Son communiqué montre les contradictions interne de ce parti privé de boussole :

    "Archi-favori pour les élections majeures de 2017, le parti LR a réussi à perdre une élection présidentielle imperdable, face à un candidat jailli du néant, puis les élections législatives face à un parti qui n’existait pas trois mois auparavant. Malgré cela, c’est l’un des siens qui est devenu Premier ministre, avec une feuille de route largement inspirée par le programme de LR, et soutenu aujourd’hui par les deux tiers de ses sympathisants. Le groupe parlementaire l’a d’ailleurs reconnu en s’abstenant de censurer l’investiture du gouvernement et en adoptant à l’unanimité l’autorisation de réformer le Code du travail par ordonnances. Et voilà qu’aujourd’hui, le même parti exclut Edouard Philippe.

    Les optimistes souriront. Paraphrasant Groucho Marx, « je n’accepte plus dans mon club un membre qui réussit, sans le club, à remplir la mission du club. » Mais sur un tel sujet, un tel degré d’humour dépasse ma propre jovialité gasconne.

    Les pessimistes observeront que, privé de toute boussole politique, LR se réfugie dans une pénible course à la droite la plus conservatrice. Au lieu de revenir aux valeurs qui ont fait toutes les victoires communes de ses familles fondatrices : l’union de la droite et du centre, l’économie sociale de marché, l’humanisme, l’Europe.

    LR craint-il l’échec du gouvernement, ou sa réussite ? En 2002, j’ai quitté le parti de François Bayrou parce que je souhaitais la réussite de Jacques Chirac et du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Aujourd’hui, je quitte LR parce que je souhaite la réussite du redressement de la France et de l’Europe engagé depuis le printemps."

    Ce départ est une bonne nouvelle pour LR.

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/10/la-dislocation-de-lr-se-poursuit.html

  • Éric Zemmour décrypte la victoire des populistes en Europe centrale

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Préparation des élections : les socialistes se sont surpassés en 2017

    Le coût moyen par électeur inscrit pour les élections présidentielle et législatives revient environ à 8,50€ au lieu des 5€ prévus... Une idée pour faire des économies ? La suppression du financement public des partis politiques...

    P

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un nouveau cycle?

    soleil-levant-300x200.jpgCe mardi,  les députés allemands élus lors des législatives du 25 septembre  font leur entrée auBundestag.  Le journal de France Inter annonçait  avec le ton de circonstance que, « pour la première fois depuis 1945 »,  « l’extrême droite » sera présente en nombre dans la nouvelle assemblée, avec 92 députés (12,6%) estampillés AfD (Alternativ für Deutschland, Alternative pour l’Allemagne), troisième force du parlement allemand; un parti  co-dirigé par l’ex député CDU Alexander Gauland et Alice-Elisabeth Weidel. Courrier international a relayé un  nombre conséquent d’articles traitant de cette percée historique d’un parti opposé à l’immigration et revendiquant une fierté allemande, laquelle était (?) interdite d’expression à ce peuple depuis son détournement par l’idéologie nazie. « Des milliers de personnes ont manifesté à Berlin devant le Reichstag le  22 octobre pour mettre le pays en garde contre l’entrée (de l’AfD) sur les bancs de l’Assemblée » rapportait le quotidien gauchiste  Die Tageszeitung (taz). « L’objectif de la manifestation selon ses organisateurs, était non de contester la légitimité d’une élection démocratique, mais d’appeler les autres partis à ne pas se laisser droitiser par l’AfD, notamment sur le terrain de la politique migratoire. De surcroît, ce même média a pointé lundi, le manque d’homogénéité de l’AfD (ce qui n’est peut-être pas dénué de réalité, NDLR)  et souligne la charge explosive que constituent les divergences entre tenants farouches de l’extrême droite, défenseurs du libéralisme économique ou d’une politique sociale, populistes et pragmatiques. »

    Le quotidien suisse Le temps n’est pas en reste et dévoile à ses lecteurs son lot d’informations anxiogènes, reprises quasiment dans les mêmes termes par La Voix du Nord: «Tout a été fait aussi pour empêcher qu’un député AfD prononce le discours d’ouverture de la session. Cette tâche revient au doyen de l’assemblée et en l’occurrence aurait dû être l’apanage du  député AfD, Wolfgang von Gottfried, 77 ans. Mais l’homme a qualifié l’Holocauste de mythe. Afin de lui barrer la route, le Bundestag a changé ses règles. Désormais le doyen n’est plus le député le plus âgé, mais celui élu depuis le plus longtemps et c’est finalement un élu libéral de 76 ans qui s’exprimera. »

    « L’arrivée de l’extrême droite au Parlement constitue un choc pour une large partie de l’opinion allemande toujours hantée par le souvenir du nazisme (…).  L’AfD a déjà brisé plusieurs tabous nationaux durant la campagne, remettant notamment en cause la repentance pour les crimes du nazisme (…). L’AfD clive jusque dans ses propres rangs. L’une de ses dirigeantes, Frauke Petry,vient d’en claquer la porte en dénonçant la radicalisation nationaliste du parti.  J’ai un mauvais pressentiment, je le dis franchement, s’inquiète le président de la communauté juive allemande, Josef Schuster. Il est préoccupant de savoir que des gens vont maintenant siéger au Bundestag, qui aimeraient qu’on passe sous silence le passé nazi et mobilisent l’opinion contre les musulmans et les demandeurs d’asile. »

    Dans les faits, vouloir refiler le mistigri du nazisme à un parti comme  l’AfD pour faire trembler dans les chaumières,   même si ce parti a considérablement durci son discours identitaire depuis sa création en 2012,  relève largement de la mystification et de la basse propagande. Le CV de la coi-présidente de l’AfD, Alice-Elisabeth Weidel, la met d’ailleurs à l’abri de toute assimilation avec une quelconque nostalgie pour le IIIe Reich. Née en 1979, économiste ayant travaillé pour Goldman Sachs et le groupe Allianz, sinophone,  spécialiste de l’Asie, elle assume son admiration pour Margaret Thatcher…et un rejet de l’immigration musulmane  directement liée à sa vie privée que relate sa fiche wikipedia. 

    « N’ayant pas d’accointance avec l’aile dure (de l’AfD), elle se défend d’être raciste, prônant  une immigration qualifiée », Mme Weidel est « lesbienne», «  elle a pour compagne une femme d’origine sri-lankaise. Elles ont deux enfants, qu’elles élèvent en Suisse. Elle déclare que sa vie personnelle a influencé son engagement politique :  L’immigration homophobe musulmane est un risque pour notre avenir.  Je connais ça depuis mon enfance. Je viens d’un petit village qui a été submergé par une immigration musulmane. J’ai entendu à l’école ou à la piscine des insultes parce que j’étais une jeune Allemande. J’ai vu se développer des zones de non-droit pour les femmes et c’est de pire en pire. (Il y a en Allemagne) des no-go areas (zones de non-droit, NDLR) où ma compagne et moi nous ne pouvons plus aller. C’est aussi une question pour les droits de femmes en général. Notre Constitution est claire en ce qui concerne l’égalité des sexes. Mais dans l’islam, dans la charia, les hommes et les femmes ne sont pas égaux. Je n’en veux pas dans notre pays. »

    Tremblement de terre, catastrophe, menace... les  termes employés dans le monde politique, la  presse allemande et européenne pour qualifier cette percée de l’AfD sont ceux que de très nombreux allemands attribueraient beaucoup plus volontiers à l’infâme politique de submersion migratoire dont s’est rendue coupable  ces dernières années Angela Merkel et son entourage. Cela a été dit, sous la pression de son opinion publique, la chancelière allemande a certes réduit la voilure, mais au terme de l’accord conclu avec ses alliés conservateurs de la CSU, ce sont encore 200 000 immigrés, dits réfugiés, migrants,  qui seront accueillis chaque année (en attendant les effets collatéraux du regroupement familial…),  sans même parler des déboutés du droit d’asile qui dans les faits ne sont pas ou peu expulsés et que l’on retrouve déjà dans les villes françaises… C’est cette même Mme Merkel qui déclarait en 2010, on a vu dans les faits ce qu’il en était: « nous n’avons pas besoin d’une immigration qui pèse sur notre système social,»  le modèle multiculturaliste a « totalement échoué… » 

    Société multiculturelle, société multiconflictuelle… Une évidence qui fait son chemin dans les pays de l’UE constate Bruno Gollnisch.  Une prise de conscience qui s’est aussi matérialisée lors des législatives en Autriche avec la victoire obtenue  par le  parti conservateur ÖVP du jeune et futur chancelier  Sebastian Kurz qui a  repris à son compte ces dernières années  les thématiques  identitaires portées de longue date par  nos camarades du  FPÖ de Heinz-Christian Strache. Polemia le signalait à ses lecteurs le 22 octobre, « les médias germanophones bruissent déjà de rumeurs sur la volonté de Sebastian Kurz (une coalition de gouvernement   ÖVP/FPÖ  est en cours de constitution, NDLR) de rejoindre le groupe de Višegrad – voire de son ambition d’en prendre la tête. Quel impact sur le grand voisin du Nord ? Écoutons (Angela Merkel):  Le résultat de l’élection (en Autriche) ne signifie pas que les problèmes sont déjà réglés  ou encore je ne trouve pas que l’actuelle configuration politique soit un exemple à suivre pour l’Allemagne. La dame a vu le danger. Il est jeune, il est charismatique, il a redonné vie à une formation politique dont rien ne semblait pouvoir enrayer le déclin, et, surtout, il tient compte des attentes des petits et des humbles. Et de ce côté-ci des Alpes, c’est une petite musique qui n’a pas tardé à se faire entendre :  Tu felix Austria . Et pourquoi pas nous aussi ? » En France,  avec des soumis du calibre d’un  Laurent Wauquiez ou d’un Eric Ciotti, il faudra certainement attendre que la roue tourne…puissent les Français s’en rendre compte rapidement!

    https://gollnisch.com/2017/10/24/un-nouveau-cycle/