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élections - Page 275

  • ROBERT MÉNARD : « LA DROITE DOIT SE DOTER D’UN DISCOURS CRÉDIBLE, COHÉRENT, RASSEMBLEUR »

    « Je suis persuadé que cette notion de conservatisme est la seule qui puisse aujourd’hui fédérer les droites. »

    Vous invoquez l’impérieuse nécessité d’une « révolution conservatrice ».

    Et je ne suis pas le seul ! Le succès du Dictionnaire du conservatisme – sous la direction de Frédéric Rouvillois, Olivier Dard et Christophe Boutin – témoigne de l’engouement pour cette notion qui a eu, si longtemps, bien mauvaise presse dans notre pays. Quant à moi, je parlerais plus volontiers d’une sensibilité, d’un état d’esprit conservateur. À ne pas confondre avec une défense, une conservation des intérêts égoïstes des uns et des autres. Ce conservatisme émancipateur, révolutionnaire, que j’appelle de mes vœux, se décline de mille façons. C’est, par exemple, la défense du petit commerce de proximité contre les grandes surfaces, du bio contre l’agriculture intensive, d’une certaine frugalité contre un consumérisme à tout crin, des communautés locales contre le mondialisme. Si la nostalgie ne peut tenir lieu de programme, s’il ne s’agit pas de défendre, ici, un conservatisme d’arrière-garde, il est temps de réaffirmer que l’homme s’inscrit dans une histoire, que tout n’est pas possible, que toutes les conduites ne se valent pas, qu’il faut mettre davantage l’accent sur les devoirs que sur les droits.

    Tout cela n’est pas révolutionnaire mais bel et bien réactionnaire.

    Bien sûr que non ! Il ne s’agit pas de regretter le passé – allez donc dans un hôpital et vous me direz si le progrès en matière de santé n’existe pas… – mais de faire preuve de prudence face à des nouveautés qu’on nous présente comme forcément positives, souhaitables, enviables. Je pense, par exemple, qu’on peut en finir avec l’obsession de la croissance et être plus raisonnable sur les terrains écologique comme économique. Qu’on se doit de mettre au centre de tout projet politique la mise en partage de la chose commune, l’identité, la continuité historique comme culturelle, le sens de l’autorité, une certaine philosophie de l’autonomie. Il en va, sans exagération aucune, de notre avenir en tant que société. Et c’est notre devoir. C’est Albert Camus qui disait : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. » D’une actualité brûlante…

    En quoi ce conservatisme pourrait-il nous aider sur le terrain politique ?

    Je suis persuadé que cette notion de conservatisme – intimement liée, à mon sens, à une approche girondine de la chose publique – est la seule qui puisse aujourd’hui fédérer les droites. Si on transpose à ces droites ce que dit le sociologue Christophe Guilluy à propos de la victoire des nationalistes en Corse, on peut affirmer qu’il n’y aura pas de victoire de notre camp si nous ne sommes pas capables de nouer des alliances entre la France d’en bas, l’électorat populaire, et le monde d’en haut, le monde intellectuel, médiatique, économique. Ce que n’a jamais réussi le Front national. Et ce que la droite classique n’a plus été capable de réaliser ces dernières années. C’est notre pari. Si nous n’arrivons pas à tisser ces liens, à construire ces passerelles, nous laisserons le champ libre, et pour longtemps, à M. Macron, incarnation quasi parfaite de cette France d’en haut, de cette France des métropoles, de cette France des sans-souci, à l’opposé des « sans-dents » de François Hollande, de ces élites néolibérales qui méprisent l’identité nationale.

    Les droites en ont-elles conscience ?

    C’est tout le problème ! Quand je lis sous la plume d’un responsable du FN, à peine M. Wauquiez installé à la tête des Républicains – à l’issue d’une mobilisation importante de ses militants, il faut bien le dire -, que ce dernier est « fondamentalement et intrinsèquement un européiste zélé et à l’opportunisme notoire, dont la fermeté et le semblant d’authenticité ne sont jamais que stratégiques », je ne peux m’empêcher de me dire que c’est mal parti pour que les uns et les autres travaillent ensemble ! Or, il va bien falloir s’y mettre si nous voulons un jour arriver au pouvoir pour « changer la vie »…

    On ne peut pas dire que Laurent Wauquiez y mette du sien.

    Vous avez bien raison ! Il ne cesse de montrer patte blanche, d’en rajouter une couche dans la diabolisation du Front national. Il faut dire que les médias sont là qui s’érigent en arbitres des bonnes et des mauvaises manières, toujours prêts à jouer les donneurs de leçons de morale. Il serait temps que nos élus prennent la mesure du discrédit de ces médias et, à la manière d’un Trump, cessent de les caresser dans le sens du poil. M. Wauquiez en a-t-il seulement l’envie, sans parler du courage, de l’audace nécessaires ? S’il n’a pas la capacité de s’opposer au rouleau compresseur du médiatiquement correct, on peut, en effet, être pessimiste sur la possibilité de voir nos droites faire les compromis nécessaires à leur arrivée au pouvoir.

    À moins que M. Wauquiez, à la manière d’un Nicolas Sarkozy, n’aille chasser sur les terres frontistes et ne mette la main sur les électeurs dont il aura besoin pour gagner en 2022.

    Je ne crois pas un instant que le scénario de 2007 puisse se reproduire. Quoi qu’en pensent nos élites parisiennes, le peuple apprend. Il a de la mémoire et ne se laissera pas embobiner une nouvelle fois. La sincérité, ça existe ! Et ça se voit !

    Et en attendant, on s’assied et on compte les points ?

    Qui vous a dit cela ? Tout au contraire, on retrousse nos manches. Il nous faut convaincre nos intellectuels de nous aider à y voir plus clair, de regarder le monde et sa marche au prisme de ce conservatisme révolutionnaire. Il nous faut en appeler à tous ceux qui, sur le terrain, s’emploient à mettre en œuvre, ici et maintenant, des alternatives en matière d’école, de médias, d’œuvres caritatives, d’ONG de solidarité internationale, d’entreprises coopératives, d’écologie… Il nous faut, enfin, contraindre nos politiques à voir un peu plus loin que leurs intérêts d’appareils…

    Mais il y a, d’ores et déjà, une première échéance avec les élections européennes de 2019.

    Et un nouveau piège tendu par M. Macron ! Si nous n’y prenons garde, il va nous enfermer dans le rôle des ennemis de l’Europe qui, pour concurrencer M. Mélenchon, iront toujours plus loin dans la caricature des « européistes » – quel horrible mot. Nous avons tout à y perdre, même si quelques apparatchiks ont quelques sièges à y gagner. Sur l’Europe – comme sur tout autre sujet -, il faut s’interroger sur ce que nous avons à conserver des institutions qui siègent à Bruxelles et à Strasbourg et ce dont nous devons nous débarrasser. Faire ce tri est au cœur de la démarche conservatrice. Pour doter, enfin, la droite d’un discours crédible, cohérent et, surtout, rassembleur.

    Autour du conservatisme ?

    Et si le parti pris conservateur était la seule réponse aux « progressistes » dont Emmanuel Macron se présente comme le chef de file ? Et si nous nous faisions les hérauts de l’esprit d’entreprise face aux quémandeurs des aides publiques, de la défense du patrimoine face à l’art subventionné des FRAC, de l’école du mérite et du savoir face au culte de l’enfant roi, de l’agriculture raisonnée face à la « ferme des mille vaches », de la solidarité familiale face à la marchandisation de l’individu, de la nation face au sans-frontiérisme, de la « décence commune » face à la gangrène nihiliste ? Et si, dans l’éternelle querelle des « anciens » et des « modernes », l’avenir n’appartenait pas à ceux que la doxa médiatique nous présente comme le seul futur enviable ?

    http://bvoltaire.com/droite-se-doter-dun-discours-credible-coherent-rassembleur/

  • Pourquoi le nouveau gouvernement autrichien peut changer la donne en Europe

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    4008164030.jpgCet intéressant article - écrit, pourrait-on dire, presque à chaud - est repris de Boulevard Voltaire où il est paru hier.  Certes, il ne nous apprend que peu de choses sur la formation du nouveau gouvernement autrichien. Son véritable mérite - qui est important -  nous paraît être de signaler - se référant au groupe de Visegrad - que l'événement est de nature à changer la donne en Europe. Comme la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque et la Slovaquie, l'Autriche devrait être désormais pour une Europe des Etats, des identités et des peuples. Notamment face à l'immigration et à l'Islam. Mais pas seulement : elle montre aussi l'exemple d'un pays qui se dote du gouvernement et, le cas échéant, des institutions de son choix, sans égard pour les leçons qui peuvent lui venir de Bruxelles et d'ailleurs. Si la France avait une politique étrangère, elle ne tarderait pas à se rapprocher de ce groupe de pays libres, plutôt que de poursuivre le rêve fédéraliste. Il n'est d'ailleurs pas impossible que l'évolution des réalités géopolitiques en cours et la vague populiste qui monte dans toute l'Europe, l'y conduisent volens nolens à plus ou moins court terme.  Lafautearousseau  

    Conséquence rapide et directe de la calamiteuse gestion germanique de la crise des migrants de 2015, l’Allemagne et l’Autriche sont dans une phase très difficile de flottement politique. Mais vendredi, l’Autriche a mis un terme à son calvaire, qui s’est avéré être une mutation. L’Autriche a désormais – comme ça y est d’usage – un gouvernement de coalition, réunissant les conservateurs du ÖVP avec, cette fois, les nationaux-libéraux du FPÖ. Une coalition qui pourrait bien bouleverser la politique européenne.

    L’Autriche sort d’un an et demi de chaos politique, à cause du flux immense de clandestins arrivés depuis 2015, et du fait que la présidence a été remportée de justesse, il y a un an, par un candidat d’extrême-gauche suite à une élection reportée deux fois pour cause d’irrégularités. Le 15 octobre, l’ÖVP, le parti conservateur, de « droite traditionnelle », a gagné de justesse devant le FPÖ, qui se décrit comme national-libéral, et unanimement qualifié par la presse mondialiste comme étant « d’extrême droite », du fait de leur opposition à l’immigration incontrôlée, à l’implantation d’un islam politique en Autriche et en faveur de plus de liberté économique pour les entreprises, en particulier autrichiennes. 

    Malgré la pression morale constante et immense de la part de la presse dominante, la digue a cédé. Il faut dire que cette même presse avait été en faveur de l’afflux massif et incontrôlé d’étrangers dès le début de la crise de l’été 2015. Si le FPÖ n’est pas arrivé premier, il intègre pour autant le gouvernement – en récupérant notamment l’Intérieur, la Défense et les Affaires étrangères ! – et impose certaines de ses lignes directrices, notamment sur les questions de l’islam, du rapport à la Russie – le FPÖ est un partenaire du parti de Poutine – ou encore concernant les aides sociales aux étrangers. 

    Sur la question migratoire, en revanche, nul besoin de négocier : l’ÖVP ayant fait peau neuve sous l’impulsion de Sebastian Kurz, le nouveau chancelier de tout juste 31 ans, les deux partis sont en accord. Au printemps 2017, Kurz a fait son 18 brumaire au sein du vieux parti habitué à gouverner en coalition avec la gauche. Il s’est arrogé des pouvoirs inédits au sein du parti et a durci le ton et le programme en rejetant en bloc l’immigration massive, en dénonçant l’islam politique et en tendant la main vers le groupe de Visegrád et le sulfureux Viktor Orbán. Par opportunisme politique ou par conviction sincère, la question se pose toujours lorsqu’il s’agit de politiciens agissant en démocratie. Mais les faits sont là : Kurz a sauvé l’ÖVP, au prix certes de l’accès partiel au pouvoir du FPÖ et de la légitimation de ses thèses. Mais si cela était voulu ?

    Si ce jeune politicien brillant n’avait cure des carcans moraux d’une génération sur le départ, responsable du chaos migratoire, de la mondialisation destructrice d’identités et de l’effacement de la souveraineté ? C’est une possibilité. Que le lecteur n’y voie aucun jeunisme. Mais du sang neuf est parfois nécessaire pour attaquer d’un bon pied ce qui s’annonce comme une nouvelle ère politique pour l’Europe : avec ce gouvernement autrichien en harmonie avec les rebelles du groupe de Visegrád, la balance commence à pencher de leur côté et les manipulations médiatiques n’arrivent plus à faire peur devant l’application couronnée de succès des politiques décriées.  

    Journaliste indépendant Basé en Hongrie, collaborateur au Visegrád Post et à TVLibertés

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • AUTRICHE: L’EXTRÊME DROITE ENTRE EN FORCE AU GOUVERNEMENT AVEC 3 MINISTRES RÉGALIENS

    Après un accord avec les conservateurs du chancelier Sebastian Kurz, l’extrême droite autrichienne obtient les ministères de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères.

    http://bvoltaire.com/actu/alerte-autriche-lextreme-droite-entre-en-force-au-gouvernement-avec-3-ministres-regaliens/

  • RÉFÉRENDUM D’INITIATIVE POPULAIRE : MAIS POURQUOI EN ONT-ILS SI PEUR ?

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    Le quotidien de référence a publié, le 15 décembre, un article assez ahurissant concernant ce qui se passe en Autriche où Sebastian Kurz, le très jeune nouveau chancelier, est en train de former un gouvernement avec Hans-Christian Strache, le président du FPÖ. Les discussions sont très avancées et il semble que le poste de vice-chancelier reviendrait à Strache, dont un des amis deviendrait ministre de l’Intérieur.

    Ce qui motive la fureur du Monde, c’est, beaucoup plus que le retour du FPÖ aux affaires (retour qui se fait dans le plus grand calme, ce qui traduit l’évolution de l’opinion publique autrichienne), l’annonce qui a été faite par les deux principaux protagonistes concernant l’adoption à venir du référendum d’initiative populaire.

    Le Monde nous explique que si le référendum est parfois utilisé en Italie et en Irlande, il ne l’est que rarement, contrairement à ce qui se pratique en Suisse. Or, c’est au modèle suisse de référendum d’initiative populaire que se réfère le FPÖ, un parti qui, nous dit le plumitif du Monde, fut créé par d’anciens nazis, comme s’il y avait un lien entre ces deux faits ! Comme si le régime nazi avait laissé la possibilité aux Allemands d’organiser des votations ! Le régime nazi a organisé des plébiscites ; ce n’est pas du tout la même chose mais l’oligarchie, qui a horreur de la démocratie et plus encore de la démocratie directe, associe en permanence le plébiscite et le référendum d’initiative populaire afin de faire régner la plus grande confusion. Le plébiscite et le référendum d’initiative populaire sont une seule et même chose. Or, le plébiscite est l’arme des dictateurs, donc le référendum d’initiative populaire l’est aussi. D’ailleurs, le FPÖ a été créé par d’anciens nazis ! CQFD. 

    Le raisonnement est primitif, mais ils en sont là ! La gauche perd pied de plus en plus clairement et il ne se passe pas une semaine sans qu’un des siens n’invente une dinguerie consternante. De Yann Moix qui suggère de mêler les bébés dans les maternités de façon à ce qu’il n’y ait pas de lien de sang entre parents et enfants aux inventeurs de la langue inclusive en passant par ceux qui veulent imposer le concept de « matrimoine », on ne compte plus les délires de l’engeance libérale/libertaire.

    Pour en revenir au référendum d’initiative populaire, il faut rappeler que la Suisse est un pays hautement démocratique, le plus démocratique d’Europe sans nul doute, et que le référendum d’initiative populaire est l’élément clef de cette démocratie. L’oligarchie libérale/libertaire craint cette institution comme la peste, non sans raison car si notre Constitution en était dotée, la vie politique de notre pays serait bouleversée, et notre vie tout court aussi, d’ailleurs.

    Le référendum d’initiative populaire présente l’avantage de contourner les clivages partisans et de réunir des majorités composites. Ainsi, il serait possible de faire voter des lois allant dans le sens de l’arrêt de l’immigration ou dans celui d’une limitation des pouvoirs de l’Union européenne, puisque la majorité des Français le souhaite comme elle souhaite d’ailleurs, à plus de 70 %, l’introduction du référendum d’initiative populaire dans notre Constitution.

    Le référendum d’initiative populaire est l’objectif essentiel ; il est l’arme de destruction massive du pouvoir de l’oligarchie, et cela, Strache l’a bien compris.

    http://bvoltaire.com/referendum-dinitiative-populaire-ont-peur/

  • Conférence: la « vague populiste » en Europe centrale

    Logo

    L’INSTITUT DE LA DÉMOCRATIE ET DE LA COOPÉRATION 

    vous invite à sa conférence de fin d’année sur

    La « vague populiste » en Europe centrale 

    (Allemagne, Autriche, République tchèque).

    Interviendront:

    • Professeur Peter Bachmaier, président de l’Association Autriche-Biélorussie, Vienne
    • Pierre Lévy, rédacteur en chef de « Ruptures »

    mardi 19 décembre 2017, à 18h30 au 63bis rue de Varenne, Paris 7e 

    La conférence sera présidée par Natalia NAROTCHNITSKAÏA, présidente de l’IDC. 

    Inscriptions:  idc@idc-europe.org / 01 40 62 91 00

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LE DÉCLENCHEMENT D'UNE RÉVOLUTION NE SE DÉCRÈTE JAMAIS LA VEILLE... CELA SE PRÉPARE !

    1122208345.jpgRoland Hélie

    Directeur de Synthèse nationale

    2017 restera sans doute dans les mémoires comme ce que l’on appelle une « année noire » à la fois pour la France et aussi pour la Droite nationale.

    En effet, alors que tout avait commencé plutôt sous de bons hospices, les choses se sont très vite dégradées. Usée par le calamiteux quinquennat du non moins calamiteux François Hollande, la France s’apprêtait à tourner allègrement la page de l’aventurisme socialo-boboïsant en élisant un candidat imprévu, François Fillon, qui, sous une allure rassurante de notable provincial, lui donnerait l’impression de rompre avec les excentricités des derniers locataires de l’Elysée. Elle s’apprêtait aussi à laisser à une Marine Le Pen flamboyante le rôle de principale opposante nationale à ce dernier. Tel était le contexte qui était celui du début de l’année… Et patatra, rien de ce qui était prévu n’arriva. Ce fut l’outsider Emmanuel Macron, roue de secours improvisée du Système agonisant, élevé en quelques mois au premier plan de la vie politique grâce aux soutiens financiers et médiatiques de l’oligarchie, qui emporta la mise…

    Fillon, victime de sordides affaires financières remontées opportunément à la surface, fut dégagé dès le premier tour et Marine Le Pen, éblouie par le miroir aux alouettes de la respectabilité et achevée par sa pitoyable prestation télévisuelle de l’entre deux tours, ne fit pas vraiment le poids en finale. Les tenants du Système pouvaient, à l’issue de ce printemps électoral fort chargé, être rassurés : tout allait donner l’impression de changer pour que, surtout, rien ne change… Nous avons assisté, en ce début d’année 2017, à un véritable tour de passe-passe politique digne des meilleurs illusionnistes et dont on se serait bien passé car, une fois de plus, notre peuple à raté l’occasion de rompre avec l’idéologie dominante qui la conduit à sa perte.

    Tout aurait dû en effet changer car la France en avait assez d’être dirigée par des charlots type Sarkozy ou Hollande pour ne citer qu‘eux, qui donnaient d’elle une image déplorable et qui lui imposait, de quinquennat en quinquennat, encore plus de soumission aux diktats mondialistes. Tout aurait dû changer parce que, partout autour de nous en Europe, face au danger de plus en plus menaçant que représente l’implantation d’une civilisation venue d’ailleurs, on observe une véritable réaction identitaire. Tout aurait dû changer parce que les peuples se rendent compte qu’ils ne sont plus vraiment maître chez eux et que leur avenir est décidé par les conseils d’administration des organismes financiers apatrides qui ont acquis plus de pouvoirs que leurs propres Institutions, fussent-elles démocratiques. Tout aurait dû changer mais, finalement, rien ne changera…

    Avec Macron et sa clique de politicards recasés, de plumitifs soumis et de patrons de start up arrogants, la finance mondialisée a de beaux jours devant elle. Les Sorros et autres Attali ont, une fois de plus, gagné la partie. Mais pour combien de temps encore ?

    Malgré les « désillusions » du printemps nous sommes de ceux qui continuent à croire que cette déchéance ne sera pas éternelle. Il n’y a pas de fatalité du déclin et la soumission finit toujours par atteindre ses limites. Nous sommes persuadés que, un jour ou l’autre, nos peuples européens se réveilleront et qu’ils reprendront en main leur destin. Mais, hélas, cela n’est pas encore pour demain.

    Ces dernières années le mouvement national a été squatté par un leurre qui, peut-être par défaut de convictions, l’a conduit au fond du trou. Lors de notre XIe Journée nationale et identitaire, le 1er octobre dernier à Rungis, Jean-Marie Le Pen, notre invité d’honneur, déplorant avec raison et peut être une certaine amertume l’état actuel du Front national qu’il avait bâti, constatait que celui-ci est aujourd’hui le seul mouvement politique existant qui n’a pas son propre journal. Ce qui est vrai… mais je suis tenté d’ajouter que le Front national a aussi une autre particularité : c’est sans doute le seul mouvement au monde dont la présidente n’a pas les idées. Ce qui explique bien des choses et en particulier la série de revers qu’il vient de subir. En fait, partant de ce constat, on peut considérer que le crash de Marine Le Pen était malheureusement prévisible… Hubert de Mesmay dans son livre (cliquez ici) analyse parfaitement cette chute. Mais cela relève déjà du passé.

    Il est temps maintenant de tirer les leçons de ces déconvenues et de remettre le mouvement national en ordre de marche. En réunissant à maintes occasions à la même tribune, ou dans les colonnes de ses publications, toutes les personnalités et les diverses sensibilités de la Droite d’idée, Synthèse nationale répond à sa vocation d’être le ferment du renouveau national dans notre pays. Je dis cela sans aucune vanité car force est de constater que la démarche qui est la nôtre commence à rencontrer un certain succès. Alors que cela était inenvisageable il y a quelques années, nous pouvons nous réjouir de voir agir, si ce n’est ensemble tout du moins dans la même direction, des organisations et des revues aussi diverses que toutes celles qui étaient présentes à Rungis le 1er octobre.

    L’époque dans laquelle nous vivons est bien incertaine. Nous savons que le « sens de l’histoire » est une baliverne inventée par les marxistes et que, à tout moment, les choses peuvent changer rapidement. Qui aurait imaginé il y a quelques mois  par exemple que le dévoiement de l’identitarisme catalan aurait comme conséquence le renouveau du sentiment national en Espagne ? Qui aurait imaginé il y a quelques années, alors qu’elles étaient asservies par des régimes communistes, que la Hongrie ou la Pologne seraient à l’avant-garde face à la submersion de notre continent ? Les exemples sont nombreux et ils confirment tous la fameuse réflexion de Charles Maurras comme quoi « en politique le désespoir est la pire des sottises ».

    Alors Amis et Camarades lecteurs de Synthèse nationalene vous laissez pas décourager par quelques facéties électorales. Le déclanchement des révolutions ne se décrètent jamais la veille de celle-ci. Ils sont l’aboutissement d’un long et fastidieux travail de préparation et de conditionnement des esprits. C’est à cette tâche que nous nous attelons à Synthèse nationale. Et pour la réussir, nous avons besoin de votre aide à tous.

    Éditorial du n°47 de la revue Synthèse nationale

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  • ANVERS : LE VLAAMS BELANG ET FILIP DEWINTER REPARTE EN CAMPAGNE

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    Filip Dewinter présentant la campagne lors d'une conférence de presse

    Le Vlaams Belang d’Anvers a lancé ce 11 décembre 2017 un tract portant la phrase « Diversité ? Nous en avons assez ! » Après la conférence de presse, le tract a été distribué en compagnie du Père Noël, du Père fouettard et du lapin de Pâques.

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    Lionel Baland cliquez ici 

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  • Fraude électorale

    Les dépenses de campagnes électorales sont plafonnées mais les associations subventionnées faussent les règles :

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    La Ligue de l’enseignement qui a appelé à voter contre @MLP_officiel et contre nos candidats aux élections législatives a reçu des subventions pour un montant total approchant 1 million d’euros.

    Michel Janva

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  • Les Républicains : Pécresse libre pour 2022 - Journal du Vendredi 15 Décembre 2017