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élections - Page 382

  • LA MALEDICTION DES FAVORIS

    Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Les lecteurs de ma génération de la catégorie des « 7 à 77 ans », se souviennent certainement de l’album des aventures de Tintin intitulé « Les sept boules de cristal ». Une histoire dans laquelle la malédiction de l’Inca Rascar-Capac frappait d’un mal mystérieux les savants de retour d’une expédition au Pérou et en Bolivie. Hergé, pour trousser cette nouvelle aventure du héros à la houppette, s’inspirait sans doute de la mort mystérieuse des égyptologues qui avaient violé le tombeau du pharaon Toutankhamon. Un même mal tout autant mystérieux, sans doute moins… « mortel », s’abattrait-il sur les candidats favoris à l’élection présidentielle française, celle de 2012 comme celle d’avril et mai prochains ?

    DE DSK à Fillon en passant par Clinton

    Il y a cinq ans, juré, craché foi de sondeur, « le meilleur économiste de France » - ça reste à prouver ! – devait entrer à l’Elysée comme une main dans un gant de toilette. Patatras, les « prouesses » sexuelles de Dominique Strauss Kahn au Sofitel de New-York l’envoyaient pour un très court temps derrière les barreaux étatsuniens et détruisaient ses chances d’accéder à la magistrature suprême. Plus près de nous dans l’échelle du temps, un autre favori incarnant le courant social-démocrate du Parti socialiste, le vindicatif Manuel Valls, mordait la poussière face à Benoit Hamon. Ce dernier, éphémère ministre de l’Education nationale et député frondeur, gauchiste pur poil, est l’élu de Trappes « le Molenbeek français ».

    En Amérique, Donald Trump, à en croire les sondages, aurait dû être battu à plate couture par l’arrogante Hillary Clinton bénéficiant elle, de l’onction médiatique et du soutien de l’hyper classe mondialiste U.S. Que nenni, les patriotes américains ont fait mentir les sondeurs et l’ancienne secrétaire d’Etat et sénatrice de la « big apple » a jeté l’éponge et regagné son terrier new-yorkais.

    Fillon file un mauvais coton

    Qu’en sera-t-il de François Fillon, étonnant triomphateur d’Alain Juppé qui caracolait depuis près de deux ans en tête de tous les sondages ? Pour le maire de Bordeaux, la rue du Faubourg Saint-Honoré devait être pavée de roses. Elle ne fut qu’un bref chemin de croix semé d’épines… Est-ce au tour du flegmatique Fillon, empêtré dans les contradictions du « Pénélopegate » , de subir la malédiction des favoris, lui qui était assuré de devenir Président après sa nette victoire aux primaires de son camp ? Visiblement, un méchant coup de bec d’un facétieux Canard semble l’avoir mis K.O. Définitivement ? (1). Sera-t-il contraint d’abandonner sa marche triomphale vers le forum élyséen, tel un César au front ceint de lauriers ? A son tour le jeune patricien Macron, coqueluche des gazettes et voltigeur des sondages, mordra-t-il la poussière du cirque présidentiel, dépassé par le char d’un(e) outsider ?

    La vie politique est pleine d’imprévus, de rebondissements, rien n’est jamais vraiment acquis. Il s’en est fallu de peu hier et jadis, que Jacques Chaban-Delmas et Edouard Balladur ne deviennent numéro un, que le Québec et l’Ecosse ne choisissent par la sécession le grand large, que Hofer ne l’emporte en Autriche et que le Brexit ne passe à la trappe. Un homme politique n’est jamais fini tant que la mort ne l’a pas frappé. Il y a mille et cent exemples de par le monde de résurrections qui ne doivent rien à une intervention divine ! Qui aurait imaginé en 1960 que le Vice-Président Richard Nixon tomberait face à John Kennedy à 100 000 voix près, parce qu’il était apparu à la télévision « mal rasé », ou que le même Nixon chuterait sur une petite affaire d’espionnage du Q.G de ses rivaux démocrates ? (2). Pouvait-on espérer que dans son propre Land d’origine, le parti de dame Merkel la CDU, serait battu par l’irruption de l’AFD lors des dernières consultations régionales ? Depuis Charles Maurras, nous savons qu’en politique « le désespoir est une sottises absolue ». Le feuilleton de l’élection présidentielle s’avère être palpitant. Rien n’est joué, tout est possible, le pire comme le meilleur. Néanmoins, il eût été plus confortable de le suivre détendu si, cette fois-ci, l’échéance n’était pas la dernière avant la chute fatale de « notre cher et vieux pays ».

    Mais, comme le Prince d’Orange, Stathouder des Pays-Bas au XVIIe siècle, nous pensons qu’il « n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre »…

    Notes

    (1) Sans émettre aucun jugement de fond sur cette affaire aux aspects scandaleux, il est néanmoins permis de s’interroger sur l’exceptionnelle célérité du Parquet. Il faut avoir présent à l’esprit que Mme Eliane Houlette a été nommée à la tête du Parquet national financier sur proposition de l’ancienne Garde des sceaux Christiane Taubira, et que Mr Jean-Louis Nadal a été placé par François Hollande lui-même à la tête de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. (Organisme créé après la forfaiture de Jérôme Cahuzac).De la République démocratique élective, devrions-nous passer, sans transition, sous le régime de la « République des juges » ?

    (2) le fameux « Watergate »

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/02/03/la-semaine-5906780.html

  • « Le Vrai Fillon » #4 : Connaissez-vous vraiment François Fillon ?

  • Dans le programme de Marine Le Pen : souveraineté, liberté scolaire, politique nataliste, abrogation de la loi Taubira

    6a00d83451619c69e201b8d25c576e970c-200wi.pngLe projet présidentiel de Marine Le Pen, publié aujourd'hui, comprend 144 engagements, parmi lesquels :

    • (1) Retrouver notre liberté et la maîtrise de notre destin en restituant au peuple français sa souveraineté (monétaire, législative, territoriale, économique). Pour cela, une négociation sera engagée avec nos partenaires européens suivie d’un référendum sur notre appartenance à l’Union européenne. L’objectif est de parvenir à un projet européen respectueux de l’indépendance de la France, des souverainetés nationales et qui serve les intérêts des peuples. (A rapprocher du n°24) Rétablir les frontières nationales et sortir de l’espace Schengen
    • (2) Créer un véritable référendum d’initiative populaire, sur proposition d’au moins 500 000 électeurs.
    • (11) Garantir la liberté de scolariser ses enfants selon ses choix, tout en contrôlant plus strictement la compatibilité avec les valeurs de la République des enseignements dispensés dans les établissements privés hors-contrat.
    • (54) Rehausser progressivement le plafond du quotient familial, rétablir la demi-part des veuves et veufs et la défiscalisation de la majoration des pensions de retraite pour les parents de famille nombreuse.
    • (55) Mettre en œuvre une vraie politique nataliste réservée aux familles françaises, en rétablissant l’universalité des allocations familiales et en maintenant leur indexation sur le coût de la vie. Rétablir la libre répartition du congé parental entre les deux parents.
    • (87) Face aux pressions d’autorités supranationales, maintenir l’interdiction de la GPA et réserver la PMA comme réponse médicale aux problèmes de stérilité. Créer une union civile (PACS amélioré) qui viendra remplacer les dispositions de la loi Taubira, sans effet rétroactif.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jean Messiha : « L’analyse de Marine Le Pen en 2012 était prémonitoire »

    : Inconnu jusqu’à peu, Jean Messiha apparaît aujourd’hui comme un homme clef de la campagne présidentielle de Marine Le Pen. Porte-parole des Horaces, ce collectif de hauts fonctionnaires qui tiennent à rester anonymes mais apportent leur expertise à Marine Le Pen, Jean Messiha est membre du conseil stratégique de la campagne présidentielle de celle-ci et coordonne son projet.

    Cet énarque – promotion Romain Gary – a pour autre particularité d’être né en Egypte – il est copte – et de se dire « Français de souche par naturalisation ». Il s’en explique non sans humour sur le plateau de TV Libertés face à Elise Blaise, reconnaissant bien volontiers qu’ils ne sera jamais « aussi blond [que vous] : « Le processus d’assimilation à la nation française par lequel je suis passé, explique-t-il, fait de moi un véritable Français de cœur et d’esprit […] Je partage avec le Français de souche cet attachement quasi charnel à la France. »

    Quelques jours avant la divulgation des 144 propositions de Marine Le Pen et son grand discours de lancement de campagne, ce dimanche à Lyon, il explique « la nouvelle ambition nationale pour la France » de Marine Le Pen.

  • Marine et les sept nains

    Avec un quinquennat pour rien et un François Hollande qui oublia d’endosser son habit de président – tellement l’homme était normal – la gauche, c’est, définitivement, tirée une balle dans le pied. Et ce n’est pas un Benoît Hamon, avec son revenu universel, qui va rameuter le vote des Français en sa faveur. Tout au plus, la gauche peut réussir à garder le dernier cercle des rêveurs incurables, embués dans leurs vapeurs de shit, qui préfèrent financer l’inactivité des chômeurs plutôt que de leur fournir des emplois en faisant le nécessaire pour relancer l’économie. Trop compliqué et cela demanderait tellement d’efforts ! Quant à la droite et son Fillon menteur – toujours aussi clivant et pas rassembleur pour deux sous – elle risque de s’embourber dans d’inextricables démêlées judiciaires qui vont la rendre encore un peu plus implosive. Marine Le Pen a un boulevard devant elle, car ce n’est pas les autres prétendants, tous aussi insipides les uns des autres, qui risquent de l’empêcher à continuer son petit bonhomme de chemin vers la dernière marche avant l’Élysée.
    Parmi les prétendants à la magistrature suprême, il y a un ancien banquier et ancien ministre d’un gouvernement socialiste, Emmanuel Macron, sorte de premier de la classe et chouchou des médias, parce que beau gosse, qui aurait l’avantage, pour Marine Le Pen, d’être l’adversaire idéal au deuxième tour de la présidentielle : libéral décomplexé, assumant pleinement son européisme. Son programme – ce que l’on en sait – est le reflet inverse de celui de Marine Le Pen. Avec, comme les autres, beaucoup d’effets de manches, de moulinets et de paroles emphatiques. Puis, il y a Mélenchon, vieux routard de la politique, qui présente un programme proche, en plus à gauche pour certains observateurs, de celui de Marine Le Pen. Mais qui reste incohérent sur le fond : sortir ou non de l’Union européenne ? On ne sait pas vraiment ! L’ancien socialiste est hésitant… Il sait que l’opinion est de plus en plus encline pour cette solution, mais son idéologie, très immigrationniste, ne lui permet pas d’aller jusqu’au bout de la logique du protectionnisme qu’il préconise… Reste, Dupont-Aignan, avec, pourtant, un programme patriote, qui refuse toujours la main tendue de Philippot et l’alliance avec le FN. Posture d’ego ? Probablement ! Peut-être préfère-t-il rester monsieur 2 %… Tous les autres, les plus connus, Michèle Alliot-Marie ou Henri Guaino, candidats indépendants, Yannick Jadot, Europe Écologie Les Verts, Nathalie Artaud, Lutte Ouvrière et Philippe Poutou, Nouveau Parti anticapitaliste, ne sont pas assurés de rester dans la course. À part faire diversion, on ne voit pas très bien leur utilité dans la confrontation démocratique. Mais, ils ont le droit d’exister !      
    Tous ceux-là, malgré leurs insuffisances et leurs incohérences, ne vont pas, pour autant, faire gagner Marine Le Pen. Si aujourd’hui, la présidente du FN peut compter sur un solide socle électoral, rien n’est joué : il lui reste à engranger tous les déçus de la politique, encore hésitants, qui lui permettront d’atteindre le score suffisant du fameux 50 %, plus une voix. Qui n’est qu’un palier indispensable, mais pas un triomphe. Il lui reste à convaincre que son programme, assez déroutant pour certains, notamment sur le chapitre concernant la sortie de l’Union européenne et le retour des souverainetés nationales, est tout à fait applicable et, contrairement à ce que veulent nous faire croire la plupart des médias et certains « spécialistes » autoproclamés, qu’il présente plus d’avantages que d’inconvénients. Trop souvent, tous ces commentateurs patentés oublient de préciser que 140 économistes, et pas des moindres, dont 4 prix Nobel, préconisent la même politique, pour retrouver la croissance et le plein-emploi. Si n’importe quel autre candidat avait le soutien idéologique de 4 prix Nobel, toute la presse, nationale ou internationale, en ferait leur une. Mais Marine Le Pen…
    Rien que cela tend à prouver qu’elle est, comme elle le proclame, la seule candidate anti-système ! 
    Claude PICARD

    http://www.medias-presse.info/marine-et-les-sept-nains/68849/

  • Gilbert Collard : J’aime mon pays et mon pays d’abord ! (Assises Présidentielles 2017)

  • Estelle Arnal : Comment faire gagner Marine Le Pen sur la toile ? (Assises Présidentielles 2017)

  • L’Institut du Pays libre et l'élection présidentielle

    Bernard Antony écrit :

    6a00d83451619c69e201b7c8d1ce94970b-800wi.png"La campagne pour les élections présidentielles sera sans doute encore très fertile en rebondissements. Mais voilà qu’avec la présentation demain à Lyon du programme du Front National on rentrera enfin dans le débat sur les idées et propositions. Et naturellement, nous les étudierons et les commenterons. [...] Nous commenterons aussi, bien sûr, après lecture attentive, ce qui a trait à ce que l’on appelle les lois sociétales. Sans doute, beaucoup de nos amis se détermineront sur cela pour opter entre l’abstention et un vote pour Marine. 

    Comme je l’ai déjà écrit précédemment, alors que l’affaire Fillon n’était pas encore déclenchée, celle-ci peut en effet être élue et désormais la « pénélopade » joue en sa faveur.  N’étant pas de ceux qui tirent sur les ambulances, je n’ai pas trop envie désormais de dénigrer Fillon et encore moins sa Pénélope. La malheureuse file depuis des jours du bien mauvais coton alors qu’il me paraît évident qu’elle n’a fait que se soumettre  à une mauvaise manière de son mari pour améliorer leurs revenus, plaidant sans doute qu’il n’était pas payé à la hauteur de son travail et de son talent.

    Mais ce dernier, pour l’heure, est encore candidat et n’ayant pas attendu l’éclatement de la saga pénélopienne pour exprimer mon affliction quant à sa contradiction sur l’IVG, sur laquelle je reviendrai un instant, je crois devoir encore manifester mon irritation sur sa référence au général de Gaulle car elle est désormais un lieu commun incantatoirement repris de la gauche chevènementiste au Front National marino-philippotard.

    Fillon, rappelons-le, a d’abord manifesté d’une manière très sotte son opposition à l’IVG, à titre personnel, mais combien il ne remettrait jamais en cause le droit et la pratique. Au lieu de dire pour le moins qu’il était partisan de favoriser les mesures alternatives à un acte de mise à mort et pour favoriser l’accueil de la vie. Et sur ce point, il n’est pas nécessaire d’être chrétien pour dire non à la loi Veil mais simplement partisan du respect de la vie innocente, ce qui est le fondement de toute écologie authentique.

    Il a été bien maladroit aussi dans sa manière d’invoquer son christianisme sur la question de la sécurité sociale. Il eût été en effet plus intelligent de rappeler que l’institution de la Sécurité Sociale avait pour origine la pensée et l’œuvre des catholiques sociaux sur les XIX° ET XX° siècles et non des socialistes qui ne formulaient alors que des utopies ou des désirs révolutionnaires de grand soir, façon Lénine. Mais aujourd’hui, ce n’est pas parce qu’on est chrétien que l’on doit affirmer vouloir ou ne pas vouloir toucher à notre système de sécurité sociale largement sclérosé et plus encore, détourné de sa finalité. [...]"

    Comme le répétait le grand Richelieu, « la politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire ». C’est à ce que nous croirons percevoir de sa conception du nécessaire – selon ses « dits » et ses « non-dits » - que nous dirons notre choix pour l’échéance du mois d’avril." 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html