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Table ronde du Front National de la jeunesses. (Assises Présidentielles 2017)
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Assises présidentielles de Marine Le Pen à Lyon : un programme de rupture
Ce sont des mesures de rupture sans précédent avec des décennies d’islamisation et de soumission et un quinquennat entier de perdu face à la menace islamiste. Comme Trump qui « respecte ses promesses, agit vite et fort dans l’intérêt de son peuple », seule Marine Le Pen prend les moyens d’inverser le processus.
Sur ce point fondamental, là où le péril immédiat est le plus grand, face aux avancées de l’idéologie islamiste, Marine Le Pen ne déçoit pas. Ce week-end lors des Assises présidentielles de Lyon, elle a fait preuve de la volonté politique d’un véritable chef de l’Etat : « Il n’y aura pas d’autres lois et valeurs que les valeurs françaises. Nous ne voulons pas vivre sous le joug du fondamentalisme islamiste », a-t-elle lancé lors de son discours de clôture devant 3 000 personnes. « Quand on aspire à s’installer dans un pays, on ne commence pas par violer ses lois. On ne commence pas par réclamer des droits. »
Des morts de Charlie au massacre du Bataclan, de la tuerie de Nice aux égorgements de policiers et d’un prêtre en pleine messe, des assassinats de militaires aux attaques à la machette aux cris d’Allah Akbar, quelles mesures déterminantes pour protéger les Français, quel changement radical, le gouvernement Hollande-Valls-Cazeneuve a-t-il pris en deux ans ?
Marine Le Pen propose avant tout de rétablir les frontières nationales sans lesquelles toute protection contre le terrorisme est illusoire et toute expulsion de djihadistes irréalisable. Sur le sol français elle interdit les prédicateurs « semeurs de haine » et dissout tous les organismes (associatifs, culturels, sportifs) liés aux islamistes, dont plusieurs ont actuellement pignon sur rue dans le clientélisme électoral le plus fraternel avec nos élus. A commencer par l’UOIF. Elle expulsera tous les étrangers en lien avec le fondamentalisme islamiste dont les nombreux fichés S qui ont actuellement la possibilité de travailler à la RATP, dans l’armée ou dans la police. « Les vitrines légales de l’islamisme sur internet seront éteintes. » La candidate annonce qu’elle fermera toutes les mosquées salafistes recensées par le ministère de l’Intérieur (près de 200) et interdira le financement étranger des lieux de culte ainsi que leur financement par l’Etat. Elle appliquera la déchéance de nationalité et l’interdiction du territoire pour tout binational lié à une filière djihadiste.
Elle propose parallèlement de réarmer massivement les forces de l’ordre (recrutement de 15 000 policiers et gendarmes, modernisation et adaptation des moyens aux nouvelles menaces). Mais de les réarmer aussi moralement et juridiquement notamment par la présomption de la légitime défense, ce qui est exactement ce que nous réclamons dans Présent depuis des années.
Marine Le Pen veut mettre en place un plan de désarmement des banlieues et reprendre en main les zones de non-droit : cibler les 5 000 chefs de bande identifiés par le ministre de l’Intérieur. Elle préconise la tolérance zéro et veut en finir avec le laxisme judiciaire (abrogation des lois pénales comme la loi Taubira, rétablissement des peines planchers et suppression des remises de peine automatique). Elle coupera les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes en cas de carence éducative manifeste.
Elle propose d’instaurer une peine de prison de perpétuité réelle incompressible pour les crimes les plus graves. De même la « double peine » supprimée par Sarkozy, sera rétablie et améliorée avec l’expulsion automatique des criminels et des délinquants étrangers et la mise en place d’accords bilatéraux permettant que les étrangers condamnés purgent leur peine dans leur pays d’origine. « Ça libérera quelques places », a-t-elle souligné. Cette seule mesure aurait permis que l’auteur de la tuerie de Nice par exemple ne puisse pas se trouver en France au moment où il a pris un 15 tonnes pour écraser 84 personnes dont de nombreux enfants.
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 7 février 2017
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Présidence Trump, Alt-Right, violences urbaines aux USA : tour d'horizon avec avec Tom Sunic
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Haro sur Hamon
La large victoire de Benoît Hamon aux «
primaires citoyennes
» du Parti socialiste ne doit évidemment pas occulter le malentendu que celle-ci recouvre. Certes, alors que Valls demandait à Hamon, en mai 2016, de quitter le PS s’il déposait une motion de censure contre le gouvernement sur la loi travail – ce qu’Hamon s’est bien gardé de faire –, il est piquant de constater que c’est Valls que les électeurs socialistes ont décidé de chasser, sinon du Parti socialiste, du moins de la course à l’Élysée. Une belle revanche, en effet, pour ce frondeur… en peau de lapin, qui n’a eu de cesse de ménager l’exécutif durant tout le quinquennat, au bilan catastrophique duquel il a participé comme ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire puis comme ministre de l’Éducation nationale, avant de démissionner fort opportunément avec Montebourg à la fin du mois d’août 2014 – quelques jours avant la rentrée scolaire ! Quel sens des responsabilités pour un ministre de l’Éducation ! Son objectif ? Quitter un navire en voie de perdition suffisamment tôt pour se refaire une virginité avant les «primaires citoyennes
». Ce qui, semble-t-il, lui a mieux réussi qu’à Montebourg, réduit à jouer les utilités. Benoît Hamon a donc pu faire oublier ses cinq années de compromission avec Hollande, auprès d’électeurs qui ont surtout, selon le bon vieux réflexe poujadiste qui traverse tous les courants politiques, sorti, ou cru sortir les sortants ! -
"La famille est une cellule de transmission et de solidarité que l’Etat ne peut remplacer"
En marge du meeting de Marine Le Pen, Marion Maréchal le Pen a été interrogée par Présent. Extrait :
"[...] La famille est une cellule de transmission et de solidarité que l’Etat ne peut remplacer. La natalité doit être défendue, les parents doivent avoir la possibilité de choisir l’école qu’ils veulent pour leurs enfants. Les familles françaises doivent être avantagées sur le plan fiscal, bénéficier d’aides qui leur simplifient la vie. Marine Le Pen veut revenir sur certaines mesures socialistes comme le congé parental partagé qui, en réalité, est une manière indirecte de réduire ce congé : il faut le rétablir intégralement pour les femmes. D’autres engagements portent sur la facilitation de la transmission du patrimoine familial, l’augmentation du niveau de cette transmission et le délai pour le faire. Le projet présidentiel répond à de réelles attentes des Français. [...]"
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Présidentielle : le clip de campagne de Marine Le Pen cartonne sur les réseaux sociaux
Sur Facebook, la vidéo de la présidente du FN a été plus de 435 000 fois. En quelques heures…
C’est un véritable carton. Sur les réseaux sociaux, le nouveau clip de campagne de Marine Le Pen connaît un succès retentissant. Sur Facebook, la vidéo de la présidente du FN a été plus de 435 000 fois. Elle a été commentée plus de 2 000 fois et a été partagée à plus de 10 000 reprises.
Sur Twitter, même engouement. Le clip recueille environ 2 500 commentaires et a été retweeté plus de 2 000 fois. Des excellents chiffres pour Marine Le Pen, qui est l’une des personnalités politiques les plus suivies sur la toile. Rien que sur Facebook, elle compte 1 187 000 fans.
Présidentielle : le clip de campagne de Marine… par Lopinionfr -
Levons-nous!
Marine l’a redit hier avec force lors de son grand discours clôturant la convention présidentielle de Lyon, c’est à un choix de civilisation auquel sont conviés les électeurs Français cette année. Un choix décisif, crucial, une opportunité renforcée dans l’opinion par le vent d’ouest, dixit Zemmour, qui a soufflé, changé la donne ces derniers mois aux Etats-Unis et en Angleterre et qui peut, qui doit gonfler nos voiles, ici et maintenant. Comme le disait le Céline, l’histoire ne repasse pas les plats. Un choix que le FN qui avait vu juste, prédit les menaces, les grandes évolutions (involutions) de notre monde contemporain, propose aux Français avec une audience accrue; parce que les événements ont validé nos avertissements et que les politiques menées conjointement par la gauche et la droite depuis quarante ans ont précipité notre pays vers l’abîme.
Marine le soulignait pareillement ces derniers mois, il peut y avoir une différence de degrés mais non de nature entre les différents candidats du Système, les Fillon, Hamon, Macron, Mélenchon, les candidats en on“ décrit par Marion alors de son allocution à Lyon. C’est à un changement de logiciel qu’appelle la la présidente du FN. C’est-à-dire de répondre à cette question essentielle: la poursuite de la fuite en avant avec les porteurs d’une vision frileuse, racornie, sans souffle (moisie dirait Sollers) de notre pays, ou bien l’alternative nationale, patriotique, qui entend redonner à nos compatriotes la maîtrise de leur destin, assurer à notre pays, la plus vieille nation du monde avec la Chine, un avenir conforme à son génie, libre et souverain.
Bruno Gollnisch l’a affirmé pareillement, la singularité du Mouvement national dans cette élection réside dans ses valeurs, d’une éternelle modernité, face aux propagandistes des sociétés ouvertes à tous les mauvais vents, d’un monde gris, uniforme, indifférencié, peuplé de consommateurs interchangeables. Or, si le déracinement déracine tout sauf le besoin de racines (Christopher Lasch), le FN est la seule force politique à refuser le fatalisme de la dilution dans le magma euromondialiste, à lutter contre la triple invasion dont la France, les Français et plus largement de nombreux Européens sont victimes. Une invasion des capitaux de la finance vagabonde qui la déstabilise, une invasion des produits de consommation fabriqués à vils prix hors de nos frontières qui la paupérise, et une invasion démographique qui en change profondément le visage et la tiers mondise.
On l’aura compris, au regards des enjeux déterminants de cette élection, toutes les forces du Système vont se liguer pour faire barrage à la vague patriotique qui se lève. Des groupuscules antifas aux officines communautaristes, de l’extrême gauche au Medef , de Bruxelles aux idiots utiles du showbiz, toutes les calomnies et les mauvais coups sont à craindre pour alimenter un bruit de fond anxiogène, pour empêcher les Français de voter en dehors des clous, c’est-à-dire pour leurs idées.
Deux exemples au choix, parmi d’autres, ont été relevés ces dernières heures. Sur le site de francetvinfo, le spécialiste Frédéric Ansel est convoqué pour dire tout le mal qu’il pense du projet présidentiel de Marine. Comment pourrait-il en être autrement quand on sait que M Ansel est chef-économiste de la Fondation Concorde. Laquelle est décrite sur sa fiche wikipedia comme indépendante des partis politiques, mais aussi comme « le think tank le plus proche de l’Élysée » à l’époque de Jacques Chirac, de la droite modérée européiste et à laquelle adhère notamment Nathalie Kosciusko-Morizet.
Dans un autre registre, Bruno Gollnisch a relevé sur twitter samedi soir que Lucas Belvaux, auteur du film ficitif antifrontiste Chez nous, était invité de l’émission diffusée samedi soir de Laurent Ruquier sur France 2. L’occasion d’un « procès du FN et en l’absence de l’accusé…c’est plus facile comme ça… ». M. Belvaux a déclaré notamment à M. Ruquier: « Qu’on fasse trois millions de spectateurs, ils s’en foutent (les dirigeants du FN, NDLR). Ce qui les gênerait, c’est que leurs électeurs ou leurs sympathisants voient le film ». L’ego de ce cinéaste militant en prendra certainement un coup ( son film n’attire d’ailleurs pas vraiment les foules), mais il se trompe . Ce n’est pas cette énième déclinaison de la propagande anti FN, que ce soit sous une forme fictionnelle ou à prétention « scientifique », qui ramènera les Français qui entendent renverser la table dans le giron de la bien-pensance. Trump lui aussi avait Hollywood (et Wall Street) contre lui. Et nos compatriotes sont nombreux à ne plus vouloir courber l’échine, à rejeter le grégarisme auquel les invitent les gardiens de la morale progressiste. Français qui pensent comme Agatha Christie qu’ « un peuple de moutons finit par engendrer un gouvernement de loups. » Levons-nous!
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Marine Le Pen : Discours officiel de lancement de campagne présidentielle 2017.
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Pendant ce temps, Hollande place des bombes à retardement à tous les étages !
Ce Président, qui a si mal usé du pouvoir quand il l’avait, ne doit pas continuer à imposer ses vues et ses hommes après son départ.
Quelle que soit la responsabilité réelle de la gauche et de l’Élysée dans l’éclatement fort opportun de l’affaire Fillon, il est d’autres bombes – à retardement, celles-là – que notre Président finissant pose méticuleusement, trois mois avant son départ, pour dynamiter le prochain quinquennat.
Est-ce l’amertume d’avoir été empêché de se représenter ? Est-ce le plaisir mesquin d’user jusqu’au bout du pouvoir et de piéger son successeur ?
Il faut dire que, pour laisser des peaux de banane à son successeur, M. Hollande n’a pas à se forcer : le chômage atteindra des sommets, la dette et les déficits aussi – chiffres truqués ou pas. Et ne parlons pas de la croissance façon Sapin, mais sapin ratatiné à 1,1 %… Dans ces conditions, le prochain Président (de droite, souhaitons-le) devra procéder à un audit sans concessions des finances publiques, comme M. Balladur l’avait fait en 1993 et, plus généralement, de l’état de la France ; et pas seulement en matière économique. D’ailleurs, la campagne électorale devrait être l’occasion de faire cet état des lieux, quand elle entrera enfin dans le vif du sujet et demandera des comptes à la gauche.
Mais, ces jours-ci, M. Hollande, un peu comme Obama avait voulu lier les mains de Trump quelques jours avant son départ sur les questions internationales (climat, question palestinienne), a décidé d’imposer ses hommes pour la diplomatie du prochain Président.
En effet, il souhaite, lors des prochains Conseils des ministres, remplacer nos ambassadeurs dans les grandes capitales. Rien que cela ! Les diplomates en poste à Berlin, Moscou, Pékin, Tokyo et Washington seraient concernés ! Un décret serait en préparation pour le prochain Conseil des ministres !
Quelle hâte finale… En effet, la « demande d’agrément » adressée aux pays concernés met en moyenne de quatre à six semaines, auxquelles il faut ajouter deux ou trois semaines pour la rédaction et la signature des décrets individuels de nomination.
Les nouveaux ambassadeurs ne prendraient donc leurs fonctions que vers la mi-avril, quelques jours avant l’élection et la fin du mandat de M. Hollande.Le calendrier est choquant, mais aussi l’ampleur du mouvement !
Or, la tradition républicaine en ce domaine consiste à laisser seulement deux ou trois postes importants aux diplomates du Président sortant. Et jamais un Président sortant n’avait osé imposer ce qui serait un véritable verrouillage de la diplomatie pour le nouveau Président !
Rappelons qu’en France, il n’existe pas de spoil system et que son successeur serait lié par ces nominations ! Alors que, dans le contexte mondial chamboulé par le Brexit, l’élection de Trump, le nouveau rôle de la Russie et le terrorisme, notre diplomatie sera forcément à infléchir !
Face à ces pratiques inacceptables et hors normes, les Français doivent porter à l’Élysée un homme ou une femme capable de rompre franchement avec ces abus de pouvoir d’un Président rejeté par tous, y compris par son camp.
Ce Président, qui a si mal usé du pouvoir quand il l’avait, ne doit pas continuer à imposer ses vues et ses hommes après son départ. Nous savons que son successeur, lui, aura l’élégance républicaine de le raccompagner dans la cour de l’Élysée mais, la portière poliment refermée, l’intérêt de la France commandera de rompre franchement avec toute sa politique. La continuité de l’État n’a jamais consisté à persévérer dans les pires erreurs. Surtout dans les moments historiques que nous vivons.
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Bernard Monot : Soutenir les entreprises en favorisant l’économie réelle.