élections - Page 385
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ZOOM - Général Didier Tauzin : "Je suis l’homme de la situation !"
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Après le Penelope Gate, un nouveau scandale va-t-il éclabousser François Fillon ?
Alors que son épouse, soupçonnée d’emplois fictifs, recevait dimanche le soutien de milliers de sympathisants à Paris, le candidat de la droite à la présidentielle est soupçonné d’avoir bénéficié de fonds occultes quand il était sénateur.
François Fillon a ainsi lancé à la tribune :
À trois mois de l‘élection présidentielle, comme par hasard, on construit un scandale. À travers Penelope, on cherche à me casser. Moi, je n’ai peur de rien. J’ai le cuir solide. Si on veut m’attaquer, qu’on m’attaque droit dans les yeux, mais qu’on laisse ma femme en dehors de ce débat politique.
Toutefois, un autre scandale pourrait entacher l’image de François Fillon. D’après Mediapart et Le JDD, le vainqueur de la primaire de la droite aurait touché lorsqu’il était sénateur des sommes indues en marge d’un système de « détournement » mis en place au Sénat.
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« Le Vrai Fillon » #3 : Vous comptez sur François Fillon pour lutter contre l'immigration ?
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Emmanuel Macron : les médias nous refont le coup du "3e homme"
D'Eric Letty dans le dernier Monde & Vie à propos d'Emmanuel Macron :
"Les « grands médias » nous présentent ce dernier comme l’homme qui monte et sur lequel reposent les espérances de la gauche d’accommodement. On nous refait, en somme, le coup du « troisième homme », comme naguère avec Bayrou et comme hier avec Juppé. Macron, c’est en quelque sorte le Juppé de la deuxième chance. Or, on a vu ce que « pesait » réellement le maire de Bordeaux, que les journalistes et les sondeurs nous présentaient comme le probable vainqueur de la primaire de la droite. L’électorat de Macron, c’est peu ou prou celui de Juppé. Or, même avec l’appui de plusieurs centaines de milliers de voix venues de la gauche, ce dernier a échoué ; et sans cet appui, il n’aurait même pas figuré au deuxième tour face à Fillon. Certes, ce dernier s’est pris les pieds dans la pelote de Pénélope ; mais Macron aussi est éclaboussé par une « affaire » : deux journalistes l’accusent d’avoir dépensé 80 % de l’enveloppe annuelle accordée à son ministère au titre des frais de représentation, soit 120 000 euros en huit mois, principalement pour les besoins de sa communication personnelle.
Surtout, sur qui peut-il compter ? Le centre droit et le centre gauche, dont il drague les électeurs en affirmant n’être ni de droite, ni de gauche ? Mais la France n’est pas au centre et il n’y a guère de chances ou de risques qu’elle le devienne en ce moment, alors que le pays ressemble à une cocotte sous pression d’où les passions sont prêtes à s’échapper comme d’une boîte de Pandore quand le couvercle sautera. Depuis douze ans au moins, les Français n’ont cessé de marquer par leurs votes la défiance que leur inspirent l’eurocratie, la technocratie et les oligarchies qui prétendent leur dicter leur avenir. Et ils éliraient un produit de la haute finance internationale, partisan avéré du primat de l’Europe de Bruxelles contre les nations, enfant prodige d’Attali, ancien secrétaire général de l’Élysée sous Hollande ? Même Cohn-Bendit affirme qu’il pourrait voter pour lui : c’est à cette aune que se juge la « jeunesse » des idées de Macron. Qui peut d’ailleurs dire précisément quelles idées agite le dernier espoir de la gauche bofric (bourgeoise-friquée) ? Pour l’instant, Macron se cantonne à ce qu’il sait et aime faire : la com’ et le flou ; mais comme les autres, il va devoir sortir du bois et préciser son programme. C’est là qu’il sera attendu."
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Pour la droite patriote, il est grand temps de se poser les bonnes questions !
Depuis dimanche soir, les Français partisans d’une France républicaine, souverainiste et patriote ont toutes les cartes en main.
L’élimination de Manuel Valls, même si on ne peut que s’en réjouir, mais comme on pouvait le craindre, renforce la position d’Emmanuel Macron qui, peu à peu, est rejoint par de nombreux socialistes. Désormais au coude-à-coude avec Fillon, encore empêtré dans son programme pour le moins austère, et dans l’affaire « Penelope », la possibilité d’un second tour Le Pen – Macron ne cesse de prendre corps.
Si une telle situation est aujourd’hui possible, c’est grâce, d’une part, aux subtiles manœuvres politiciennes de la gauche, aidée en cela par une presse plus que dévouée. Mais aussi à cause d’une droite toujours aussi complexée et incapable de se parler pour trouver les ouvertures nécessaires à l’élaboration d’un programme minimum qui reprendrait ses grands points de convergence.
Quel dommage que cette droite « hors les murs », pourtant bien présente dans notre pays, et prête à se mobiliser pour éviter que la gauche ne poursuive son œuvre destructrice, n’ait pu trouver une voix (et une voie) pour la représenter et la conduire aux élections. Faute de mieux, ses électeurs se disperseront ou s’abstiendront, et ne pourront constituer l’apport indispensable à la victoire de Marine Le Pen.
Car ne nous y trompons pas : face à Fillon ou à Macron, au second tour de la présidentielle, dans le contexte actuel et au vu des expériences passées, la présidente du Front national sera battue. Sans doute pourra-t-elle se consoler avec le gain, aux législatives qui suivront, de quelques circonscriptions. Mais ce maigre succès ne compensera pas la perte d’un pouvoir, pourtant à portée de main.En réalité, à ce jour, aucun des candidats en lice pour la prochaine élection présidentielle n’est maître de son avenir. Face à des alliances improbables et parfois antidémocratiques qui ne choquent, soit dit en passant, aucunement les partis du système. À la merci de journalistes plus préoccupés de faire valoir leurs convictions politiques que de diffuser une information objective. Confrontés à leurs propres réticentes idéologiques. Tous les prétendants sont condamnés à subir les œuvres du destin.
Pour la droite patriote, à condition bien entendu qu’au-delà des ego et des manœuvres d’appareils elle soit encore capable, dans le peu de temps qui lui reste, de se remettre en cause et d’enfin tenir compte du message de ses électeurs, il grand temps de se poser les bonnes questions. Ses divisions permettront-elles le retour des thuriféraires de Valls et Hollande ? Ses querelles internes prendront-elles le pas sur le profond désir de ses électeurs d’enfin tourner la page socialiste ? Son incapacité à se rassembler sur les valeurs fondamentales qui font son socle la repoussera-t-elle dans une opposition stérile et inutile pour de nombreuses années ? Là, et seulement là, résident les bonnes interrogations. Alors, à bon entendeur…
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Il n’y a que Marine qui peut débarrasser la France des lois liberticides
Il est impossible de commencer un édito, ce dimanche soir, sans rendre hommage à la formidable équipe de France de handball, qui, à Bercy, dans une salle chantant « La Marseillaise » à tue-tête, vient de remporter son sixième titre de championne du monde. C’est cela la France qu’on aime.
On se rappelle que lors du dernier procès de Christine Tasin devant la 17e Chambre, le procureur de la République, femme d’une quarantaine d’années aimable comme une porte de prison, avait accusé la présidente de Résistance républicaine, qui critiquait l’invasion migratoire et l’attitude violente des clandestins, à Calais, de délit « franco-français », avec dans sa bouche tout le mépris que ce terme pouvait lui inspirer.
Pour en rester dans le domaine judiciaire, nos amis Pierre Cassen et Christine Tasin ont lancé un cri d’alarme, et parlé d’une justice d’exception, qui s’exerce à leur encontre. Ils ont même évoqué un cabinet noir que le régime socialiste a mis en place pour les réduire définitivement au silence.
La présidente de Résistance républicaine a décrit elle-même le harcèlement dont elle est l’objet.
Et ce jour, Riposte Laïque rend public l’ensemble des procédures judiciaires dont notre site a été l’objet, depuis sa création. Le chiffre laissera abasourdi nombre de lecteurs, mais surtout de Français : depuis 2007, 43 procédures contre Riposte Laïque, et 12 contre Christine Tasin ! Et une seule sous la droite, tout le reste sous la gauche !
http://ripostelaique.com/article-choc-on-en-est-a-43-plaintes-contre-rl-dont-42-sous-la-gauche.html
Et comme si cela ne suffisait pas, ce régime, profitant des attentats islamiques, a durci encore la répression, mettant en place, avec le Pharos, des outils encourageant les Français à dénoncer, non pas seulement les islamistes, mais les « incitations à la haine », sur internet. Autrement dit, les socialistes osent renvoyer dos-à-dos les soldats d’Allah, qui, fidèles à leurs textes sacrés, tuent tout ce qui n’est pas musulman, avec les résistants à l’islamisation de la France qui refusent justement que la charia s’installe en France.
Et toute cette chasse aux sorcières est coordonnée par un machin qui s’appelle la Dilcra, dirigée par un préfet socialiste proche de Manuel Valls, qui fait travailler et payer avec nos impôts des militants socialistes issus de l’antiracisme.
Le coup est donc fort simple. Nombre d’internautes musulmans, profitant de cette nouvelle aubaine, font un signalement au Pharos et à la Dilcra, qui balance au procureur, mis en place par ce gouvernement, qui dépose plainte.
Cela est possible parce que des idéologues de gauche, comme Clavreul, peuvent tenir impunément un discours qui ferait merveille en Corée du Nord. Ce commissaire politique en herbe, annonce la couleur, avec un langage d’une froideur technocratique effrayante : « traquer nos adversaires, et ne plus les lâcher » (voir vidéo ci-dessous, à partir de 0’40).
C’est cet homme qui ose déposer plainte nominativement contre Pierre Cassen, estimant qu’une décision de justice n’est même pas nécessaire pour le faire condamner en tant que directeur de publication. Et c’est encore lui qui se permet de réclamer la modeste somme de 30.000 euros au moins à notre fondateur !
C’est dans ce contexte que Georges Bensoussan, historien de la Shoah, s’est retrouvé, ce mercredi 25 janvier, durant 12 heures, devant la 17e chambre, traîné par exactement les mêmes (LDH, Mrap, Licra, Sos Racisme, CCIF) que ceux qui, en 2010, ont, les premiers, déposé plainte contre Riposte Laïque.
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Journal du lundi 30 janvier 2017 - Politique/ La défaite de Manuel Valls
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La gauche et son retour vers le pseudo-futurisme
Dans sa livraison déjà datée de février la revue "Philosophie Magazine" s'interroge : "De quoi la gauche est-elle malade" ? L'article vedette y est constitué d'un entretien par échange de courriels avec un philosophe que, je l'avoue, je ne connaissais pas jusque-là en la personne de Jean-Claude Michéa. Désormais retiré dans une grande ferme du sud ouest cet ancien professeur de philosophie de Montpellier cultive l'intransigeance vis-à-vis de ces "intellectuels postmodernes de gauche" qu'il appelle à combattre. Après avoir publié une "Impasse Adam Smith" en 2002 et "L'Empire du moindre mal" en 2007, il vient de livrer "Notre ennemi le Capital". (1)⇓
Le titre pourrait se suffire à lui-même. La thèse centrale est ainsi résumée : "Si l’on veut réellement rassembler la grande majorité des classes populaires autour d’un programme de déconstruction graduelle du système capitaliste – et non pas simplement accroître ses privilèges électoraux, – il faut impérativement commencer par remettre en question ce vieux système de clivages fondé sur la confiance aveugle dans l’idée de progrès"… Car, pense-t-il, ce que l'on considère comme le progrès, aujourd'hui, c'est le contraire de ce en quoi les gauchistes veulent croire.
Au moins, avec un tel penseur, les choses sont claires. Et le lecteur se retrouve en pays de connaissance pataugeant dans les thèses que vulgarise Benoît Hamon dans le cadre de cette assemblée générale de l'UNEF, prolongée pour ne pas dire tardive, télévisée ce 25 janvier, sous prétexte de débattre en vue du deuxième tour des primaires de la Belle alliance populaire.
En fait ce courant d'idées ne remet donc pas seulement en cause ce qu'on appelle la gauche de gouvernement. Comme dans la chanson de Renaud il n'aime pas le travail, la justice et l'armée.
Certains pensent peut-être le problème entièrement nouveau. Déjà en 1899 Rosa Luxembourg concluait un article sur le cas Millerand : "L'entrée des socialistes dans un gouvernement bourgeois n'est pas comme on le croit, une conquête partielle de l'État bourgeois par les socialistes, mais une conquête partielle du parti socialiste par l'État bourgeois." (2)⇓
Elle répondait à deux articles de Jaurès dans La Petite République.
Ne disons pas que Benoît Hamon n'innove en rien. Il promet par exemple "une police des discriminations"... Ce progrès-là il ne le démentira jamais.
Une légère contradiction semble lui avoir échappé à lui et aux commentateurs, rapporteurs, intervenants et autres radioteurs dont les références ont accablé le débat.
Dire que le travail irait en se raréfiant fait partie de la panoplie ordinaire des pseudo-futuristes. Cet étrange argument fait du travail sinon une denrée ou une matière première, une ressource minière en quelque sorte. Or, prétendre que le besoin de travail n'existerait plus cela revient à dire que nous serions dans la société d'abondance, ce que démentent chaque jour les informations en provenance des favelas, des bidonvilles ou du Sahel. M. Hamon ou ses supporteurs ont-ils entendu parler des personnes âgées en grande dépendance ? Ils ne manquent probablement eux-mêmes jamais de lait : savent-ils comment et à quelle heure des éleveurs laitiers ont la gentillesse de traire les vaches pour eux ?
Les besoins des hommes en biens et services à travers le monde sont encore immenses.
Les pseudo-futurisme de gauche pense y répondre par l'utilisation des robots. Mais pour y pourvoir avec des robots encore faudra-t-il concevoir, construire et commander ces robots. Il est vrai que sur ce terrain M. Hamon ne sera pas d'un grand secours.
JG Malliarakis
Apostilles
- Les trois volumes sont édités dans la collection Climats chez Flammarion. ⇑
- cf Cahiers de la Quinzaine, n° 11, 1899 ⇑
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Pour un « dégagisme » bien compris!
Oui, il existe une gauche en France et elle bouge encore: avec environ deux millions de votants à ce second tour des primaires (un million de moins qu’en 2011), un seuil symbolique de participation a été atteint dimanche et il a été fatale à Manuel Valls, nettement devancé par Benoit Hamon qui a totalisé 59% des suffrages. Une victoire à la Pyrrhus à écouter son adversaire malheureux qui, dans son discours actant sa défaite hier soir, n’a pas manqué de se livrer à son habituel plaidoyer pro domo, de dénoncer rituellement le FN et sa candidate, mais s’est surtout déjà posé implicitement en recours face à l’échec programmé de M. Hamon à cette présidentielle. Un exercice difficile pour M. Valls qui doit taper sur le programme irréaliste de l’aile gauche du PS, tout en essayant de ne pas faire le jeu d’un Emmanuel Macron qui est pour l’avenir son concurrent direct sur le créneau dusocial-réformisme et de l’euroatlantisme.
Il a été dit, et c’est juste, que l’ex ministre de l’Intérieur et Premier ministre de François Hollande a payé les déceptions générées par ce désastreux quinquennat sur le plan économique et social, son image de rigidité, d’autoritarisme, la loi el Khomri, le 49-3, les polémiques sur la déchéance de la nationalité, le burkini… Manuel Valls qui, comme Benoit Hamon, avait placé symboliquement sa campagne sous le signe des quartiers pluriels, a certainement été également la cible des électeurs de cette primaire se reconnaissant dans la nébuleuse gauchiste autour de Nuit Debout; de ceux issus notamment de la diversité, dont certains sont sensibles aux mots d’ordre, aux consignes des associations communautaires ou d’une certaine extrême gauche dite pro palestinienne qui a fustigé son «sionisme». Nous touchons là aussi aux effets d’une primaire ouverte qui donne potentiellement aux adversaires d’un parti ou d’une ligne, la possibilité de peser de manière déterminante sur son destin…
Toute maison divisée contre elle même périra. C’est donc ce PS profondément clivé, déboussolé, écartelé que doit tenter de rassembler Benoit Hamon derrière sa candidature alors que grandit la capacité d’attraction de la planète Macron, nouveau chouchou des médias progressistes. Un soutien de M. Valls comme le député PS du Val d’Oise, Philippe Doucet, membre fondateur du Pôle des réformateurs, affirme d’ores et déjà que la moitié des 60 parlementaires socialistes appartenant à ce Pôle, députés et sénateurs pourraient être «tentés par l’hypothèse Macron ». Son collègue Gilles Savary, député de la Gironde, a expliqué à l’Afp: « C’est un droit de retrait de la campagne de (Benoît) Hamon, une sorte d’objection de conscience ».
La victoire de M. Hamon est une bonne opération pour M. Macron qui est en effet en droit d’espérer, y compris dans les urnes, le ralliement du courant social-réformiste. A contrario les mélenchonistes eux, font grise mine. Beaucoup sont soucieux de l’arrivée dans la cour des grands d’un Hamon dont la jeunesse, le style, le discours assumé de gauche radicale ringardiserait la candidature de Jean-Luc Mélenchon qui rêvait, suprême revanche, de battre le candidat du PS.
Jeudi dernier, M. Mélenchon, droit dans ses bottes, refusait toute idée d’alliance avec M. Hamon en cas de victoire de celui-ci. Une inflexion du discours s’est faite entendre dimanche, puisque contraint et forcé, le candidat soutenu par les communistes se félicitait d’une défaite de Valls, une « victoire du dégagisme », du succès de Benoit Hamon notant chez lui des « paroles si proches des nôtres », et évoquant «un fait qui donnera ses fruits le moment venu » . « C’est à nous qui avons porté ce choix tant d’années d’être à la hauteur pour le rendre victorieux, la campagne des Insoumis, et ma candidature sont là pour cela. Rien que pour cela». Est-il pour autant toujours le mieux placé?
Dès hier soir, Benoît Hamon a déclaré qu’il allait proposer à Yannick Jadot (EELV) et à Jean-Luc Mélenchon de construire « une majorité gouvernementale cohérente et durable pour le progrès social, écologique et démocratique ». Hier encore, le sondage sur la présidentielle de la Sofres pour RTL, Le Figaro et LCI plaçait Benoît Hamon à 13 % (15% en cas de non candidature Bayrou), tandis que Jean-Luc Mélenchon reculait très sensiblement avec 10 % des suffrages. Selon cette même enquête, Marine Le Pen resterait en tête de ce premier tour avec 25 % des intentions de vote, devant François Fillon et Emmanuel Macron dans un mouchoir de poche (respectivement 21% et 20%), François Bayrou (5 %) et Nicolas Dupont-Aignan (3 %) fermant la marche. Il est à noter la remarquable fermeté des électeurs qui envisagent de voter pour la candidate de l’opposition nationale, populaire et sociale. Le choix des sondés est ainsi le plus sûr pour Marine Le Pen (77 %) devant François Fillon (62 %) et Emmanuel Macron (38 %).
« Le problème de François Fillon, c’est le problème de la confiance entre le candidat et les Français » notait Marine cette fin de semaine sur TF1, évoquant les affaires qui touchent d’ailleurs également Emmanuel Macron. Le défi de Marine et de ses soutiens, lui, est de présenter dans les prochaines semaines les 144 engagements du programme à paraître. Un travail d’explications et de présentation d’un programme cohérent mais alternatif aux politiques mortifères menées depuis des décennies par la droite et la gauche euromondialistes, mais très loin aussi des travers de la gauche démago et internationaliste.
Bruno Gollnisch était hier invité de la traditionnelle Galette des Rois organisée par la fédération du FN de la Haute-Garonne, dirigée par le dynamique Julien Leonardelli. Dans une chaude ambiance, 400 militants avaient fait le déplacement pour écouter le député et membre du Comité stratégique de la campagne de Marine. Bruno a redit à cette occasion en quoi son programme était «parfaitement réaliste». Oui, « la France peut redevenir une grande puissance », peut recouvrer son indépendance, sa prospérité, son identité. Comme au Royaume-Uni avec le Brexit, comme auxEtats-Unis avec la victoire de Trump, il est impératif que les Français rejettent oukases, menaces et leçons de morale professés par le Système et/ou ses chiens de garde, de Fillon à Mélenchon, de Hamon à Macron, du Medef à la CGT. Bref, que nos compatriotes suivent leur instinct, écoutent leur cœur et votent enfin pour leurs idées, c’est cela le dégagisme bien compris !
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Quand Benoît Hamon et Manuel Valls faisaient équipe autour de Michel Rocard
Une vieille photo de 1993 présentant les deux finalistes de la primaire de la gauche fait le tour des réseaux sociaux.
PRIMAIRE DE LA GAUCHE - Passion archives. Alors que deux visions radicalement opposées s'affrontent ce dimanche au second tour de la primaire de la gauche, un simple coup d'oeil dans le rétroviseur nous rappelle que les adversaires de ce jour n'ont pas toujours été irréconciliables.