élections - Page 386
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« Le Vrai Fillon » #4 : Connaissez-vous vraiment François Fillon ?
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Dans le programme de Marine Le Pen : souveraineté, liberté scolaire, politique nataliste, abrogation de la loi Taubira
Le projet présidentiel de Marine Le Pen, publié aujourd'hui, comprend 144 engagements, parmi lesquels :
- (1) Retrouver notre liberté et la maîtrise de notre destin en restituant au peuple français sa souveraineté (monétaire, législative, territoriale, économique). Pour cela, une négociation sera engagée avec nos partenaires européens suivie d’un référendum sur notre appartenance à l’Union européenne. L’objectif est de parvenir à un projet européen respectueux de l’indépendance de la France, des souverainetés nationales et qui serve les intérêts des peuples. (A rapprocher du n°24) Rétablir les frontières nationales et sortir de l’espace Schengen
- (2) Créer un véritable référendum d’initiative populaire, sur proposition d’au moins 500 000 électeurs.
- (11) Garantir la liberté de scolariser ses enfants selon ses choix, tout en contrôlant plus strictement la compatibilité avec les valeurs de la République des enseignements dispensés dans les établissements privés hors-contrat.
- (54) Rehausser progressivement le plafond du quotient familial, rétablir la demi-part des veuves et veufs et la défiscalisation de la majoration des pensions de retraite pour les parents de famille nombreuse.
- (55) Mettre en œuvre une vraie politique nataliste réservée aux familles françaises, en rétablissant l’universalité des allocations familiales et en maintenant leur indexation sur le coût de la vie. Rétablir la libre répartition du congé parental entre les deux parents.
- (87) Face aux pressions d’autorités supranationales, maintenir l’interdiction de la GPA et réserver la PMA comme réponse médicale aux problèmes de stérilité. Créer une union civile (PACS amélioré) qui viendra remplacer les dispositions de la loi Taubira, sans effet rétroactif.
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Jean Messiha : « L’analyse de Marine Le Pen en 2012 était prémonitoire »
: Inconnu jusqu’à peu, Jean Messiha apparaît aujourd’hui comme un homme clef de la campagne présidentielle de Marine Le Pen. Porte-parole des Horaces, ce collectif de hauts fonctionnaires qui tiennent à rester anonymes mais apportent leur expertise à Marine Le Pen, Jean Messiha est membre du conseil stratégique de la campagne présidentielle de celle-ci et coordonne son projet.
Cet énarque – promotion Romain Gary – a pour autre particularité d’être né en Egypte – il est copte – et de se dire « Français de souche par naturalisation ». Il s’en explique non sans humour sur le plateau de TV Libertés face à Elise Blaise, reconnaissant bien volontiers qu’ils ne sera jamais « aussi blond [que vous] : « Le processus d’assimilation à la nation française par lequel je suis passé, explique-t-il, fait de moi un véritable Français de cœur et d’esprit […] Je partage avec le Français de souche cet attachement quasi charnel à la France. »
Quelques jours avant la divulgation des 144 propositions de Marine Le Pen et son grand discours de lancement de campagne, ce dimanche à Lyon, il explique « la nouvelle ambition nationale pour la France » de Marine Le Pen.
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Découvrez les 144 engagements du Projet présidentiel de Marine Le Pen :
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Marine et les sept nains
Avec un quinquennat pour rien et un François Hollande qui oublia d’endosser son habit de président – tellement l’homme était normal – la gauche, c’est, définitivement, tirée une balle dans le pied. Et ce n’est pas un Benoît Hamon, avec son revenu universel, qui va rameuter le vote des Français en sa faveur. Tout au plus, la gauche peut réussir à garder le dernier cercle des rêveurs incurables, embués dans leurs vapeurs de shit, qui préfèrent financer l’inactivité des chômeurs plutôt que de leur fournir des emplois en faisant le nécessaire pour relancer l’économie. Trop compliqué et cela demanderait tellement d’efforts ! Quant à la droite et son Fillon menteur – toujours aussi clivant et pas rassembleur pour deux sous – elle risque de s’embourber dans d’inextricables démêlées judiciaires qui vont la rendre encore un peu plus implosive. Marine Le Pen a un boulevard devant elle, car ce n’est pas les autres prétendants, tous aussi insipides les uns des autres, qui risquent de l’empêcher à continuer son petit bonhomme de chemin vers la dernière marche avant l’Élysée.
Parmi les prétendants à la magistrature suprême, il y a un ancien banquier et ancien ministre d’un gouvernement socialiste, Emmanuel Macron, sorte de premier de la classe et chouchou des médias, parce que beau gosse, qui aurait l’avantage, pour Marine Le Pen, d’être l’adversaire idéal au deuxième tour de la présidentielle : libéral décomplexé, assumant pleinement son européisme. Son programme – ce que l’on en sait – est le reflet inverse de celui de Marine Le Pen. Avec, comme les autres, beaucoup d’effets de manches, de moulinets et de paroles emphatiques. Puis, il y a Mélenchon, vieux routard de la politique, qui présente un programme proche, en plus à gauche pour certains observateurs, de celui de Marine Le Pen. Mais qui reste incohérent sur le fond : sortir ou non de l’Union européenne ? On ne sait pas vraiment ! L’ancien socialiste est hésitant… Il sait que l’opinion est de plus en plus encline pour cette solution, mais son idéologie, très immigrationniste, ne lui permet pas d’aller jusqu’au bout de la logique du protectionnisme qu’il préconise… Reste, Dupont-Aignan, avec, pourtant, un programme patriote, qui refuse toujours la main tendue de Philippot et l’alliance avec le FN. Posture d’ego ? Probablement ! Peut-être préfère-t-il rester monsieur 2 %… Tous les autres, les plus connus, Michèle Alliot-Marie ou Henri Guaino, candidats indépendants, Yannick Jadot, Europe Écologie Les Verts, Nathalie Artaud, Lutte Ouvrière et Philippe Poutou, Nouveau Parti anticapitaliste, ne sont pas assurés de rester dans la course. À part faire diversion, on ne voit pas très bien leur utilité dans la confrontation démocratique. Mais, ils ont le droit d’exister !
Tous ceux-là, malgré leurs insuffisances et leurs incohérences, ne vont pas, pour autant, faire gagner Marine Le Pen. Si aujourd’hui, la présidente du FN peut compter sur un solide socle électoral, rien n’est joué : il lui reste à engranger tous les déçus de la politique, encore hésitants, qui lui permettront d’atteindre le score suffisant du fameux 50 %, plus une voix. Qui n’est qu’un palier indispensable, mais pas un triomphe. Il lui reste à convaincre que son programme, assez déroutant pour certains, notamment sur le chapitre concernant la sortie de l’Union européenne et le retour des souverainetés nationales, est tout à fait applicable et, contrairement à ce que veulent nous faire croire la plupart des médias et certains « spécialistes » autoproclamés, qu’il présente plus d’avantages que d’inconvénients. Trop souvent, tous ces commentateurs patentés oublient de préciser que 140 économistes, et pas des moindres, dont 4 prix Nobel, préconisent la même politique, pour retrouver la croissance et le plein-emploi. Si n’importe quel autre candidat avait le soutien idéologique de 4 prix Nobel, toute la presse, nationale ou internationale, en ferait leur une. Mais Marine Le Pen…
Rien que cela tend à prouver qu’elle est, comme elle le proclame, la seule candidate anti-système !
Claude PICARDhttp://www.medias-presse.info/marine-et-les-sept-nains/68849/
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Gilbert Collard : J’aime mon pays et mon pays d’abord ! (Assises Présidentielles 2017)
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Marion Maréchal Le Pen : Rendre la parole au peuple. (Assises Présidentielles 2017)
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Estelle Arnal : Comment faire gagner Marine Le Pen sur la toile ? (Assises Présidentielles 2017)
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L’Institut du Pays libre et l'élection présidentielle
Bernard Antony écrit :
"La campagne pour les élections présidentielles sera sans doute encore très fertile en rebondissements. Mais voilà qu’avec la présentation demain à Lyon du programme du Front National on rentrera enfin dans le débat sur les idées et propositions. Et naturellement, nous les étudierons et les commenterons. [...] Nous commenterons aussi, bien sûr, après lecture attentive, ce qui a trait à ce que l’on appelle les lois sociétales. Sans doute, beaucoup de nos amis se détermineront sur cela pour opter entre l’abstention et un vote pour Marine.
Comme je l’ai déjà écrit précédemment, alors que l’affaire Fillon n’était pas encore déclenchée, celle-ci peut en effet être élue et désormais la « pénélopade » joue en sa faveur. N’étant pas de ceux qui tirent sur les ambulances, je n’ai pas trop envie désormais de dénigrer Fillon et encore moins sa Pénélope. La malheureuse file depuis des jours du bien mauvais coton alors qu’il me paraît évident qu’elle n’a fait que se soumettre à une mauvaise manière de son mari pour améliorer leurs revenus, plaidant sans doute qu’il n’était pas payé à la hauteur de son travail et de son talent.
Mais ce dernier, pour l’heure, est encore candidat et n’ayant pas attendu l’éclatement de la saga pénélopienne pour exprimer mon affliction quant à sa contradiction sur l’IVG, sur laquelle je reviendrai un instant, je crois devoir encore manifester mon irritation sur sa référence au général de Gaulle car elle est désormais un lieu commun incantatoirement repris de la gauche chevènementiste au Front National marino-philippotard.
Fillon, rappelons-le, a d’abord manifesté d’une manière très sotte son opposition à l’IVG, à titre personnel, mais combien il ne remettrait jamais en cause le droit et la pratique. Au lieu de dire pour le moins qu’il était partisan de favoriser les mesures alternatives à un acte de mise à mort et pour favoriser l’accueil de la vie. Et sur ce point, il n’est pas nécessaire d’être chrétien pour dire non à la loi Veil mais simplement partisan du respect de la vie innocente, ce qui est le fondement de toute écologie authentique.
Il a été bien maladroit aussi dans sa manière d’invoquer son christianisme sur la question de la sécurité sociale. Il eût été en effet plus intelligent de rappeler que l’institution de la Sécurité Sociale avait pour origine la pensée et l’œuvre des catholiques sociaux sur les XIX° ET XX° siècles et non des socialistes qui ne formulaient alors que des utopies ou des désirs révolutionnaires de grand soir, façon Lénine. Mais aujourd’hui, ce n’est pas parce qu’on est chrétien que l’on doit affirmer vouloir ou ne pas vouloir toucher à notre système de sécurité sociale largement sclérosé et plus encore, détourné de sa finalité. [...]"
Comme le répétait le grand Richelieu, « la politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire ». C’est à ce que nous croirons percevoir de sa conception du nécessaire – selon ses « dits » et ses « non-dits » - que nous dirons notre choix pour l’échéance du mois d’avril."
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Le retrait de Fillon : ce n’est plus qu’une question de jours, et de forme
Le moment et la forme de ce renoncement auront une importance capitale, et pour l’image que M. Fillon souhaite laisser de lui.
Quoi que l’on puisse penser des excès et des arrière-pensées de l’affaire Fillon, bouc émissaire commode de la classe politique et des médias, la droite ne peut plus aller au combat avec ce chef atteint qui a, et pas seulement à cause de cette affaire, perdu son statut de favori pour la troisième place.
Les députés tremblent pour leur réélection, et les électeurs de droite sont en train d’être siphonnés par Macron pour les plus européens, et surtout par Marine Le Pen pour les plus patriotes. La question de son retrait n’est donc plus qu’une affaire d’heures, ou de quelques jours.
Mais le moment et la forme de ce renoncement auront une importance capitale, et pour l’image que M. Fillon souhaite laisser de lui, et pour la campagne des présidentielles.
Rien ne serait pire, pour les deux, qu’un renoncement forcé par le parti, par les députés, par les écuries sarkozystes ou autre. L’image serait désastreuse pour l’homme, qui a toujours oscillé entre soumission à un mentor et affirmation d’une certaine liberté.Dans cet acte grave et solennel qu’est un renoncement, se faire forcer la main constituerait un nouvel abaissement. Et cette situation subie, dans une atmosphère de débandade et de sauve-qui-peut, accroîtrait la panique à droite, livrée de nouveau à toutes les manœuvres d’appareil.
Mais M. Fillon dispose d’un pouvoir considérable s’il se montre capable d’une attitude digne et gaullienne. Il peut, fort de sa légitimité acquise à la primaire, sur une ligne politique claire, imposer à son camp en plein doute son successeur et la ligne à adopter. Il peut créer un choc psychologique susceptible de rasséréner un peuple de droite décontenancé et lancer une dynamique inattendue qui bousculerait et M. Macron et Mme Le Pen, pour qui l’affaire Fillon est la divine surprise qui leur manquait.
S’il annonce son retrait en lançant un appel solennel aux millions de Français qui l’ont soutenu et en leur demandant de se mobiliser en faveur de Mme Pécresse, il court-circuitera, de façon gaullienne encore, les calculs du parti et les ambitieux d’hier et d’aujourd’hui qui piaffent déjà. Il replacera cette décision dans la grande tradition gaulliste, celle du sursaut, de l’appel au peuple et d’une République rénovée qui va enfin porter à sa tête une femme, rappelant que c’est le général de Gaulle qui accorda le droit de vote aux femmes en 1944.
En imposant la candidate et la ligne, celle qui a triomphé à la primaire, il apparaîtra enfin en véritable chef de son camp.
M. Fillon, paradoxalement, a plus que jamais entre ses mains les clefs de l’Élysée, et de l’avenir de la France.