élections - Page 386
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L'arrivée de Trump change la politique étrangère des USA par Alain Benajam et Tepa - Meta TV 3/3
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Vers l'union des droites en Suède
En Suède, les conservateurs viennent de tendre la main à la droite nationale, les Démocrates de Suède, qui progresse à chaque élection. Une manoeuvre qui rompt avec la logique que nous connaissons en France, avec notre droite la plus bête du monde. Aux élections parlementaires de 2014, le parti a totalisé presque 13 % des voix et 49 députés au parlement, doublant plus que son résultat précédent.
Depuis 2014 et le retour de la gauche au pouvoir, la coalition formée par l’opposition de droite ne voulait pas franchir ce pas. Anna Kinberg Batra, chef de file des conservateurs, a invité les élus de la droite nationale à la soutenir pour un projet de loi présenté à l’automne prochain. Un projet de loi crucial puisque, s’il passe, le gouvernement de gauche sera renversé, bien avant la prochaine législative de 2018. En contrepartie, le leader du parti, Jimmie Akesson, entend avoir son mot à dire sur la composition du prochain gouvernement.
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L'arrivée de Trump change la politique étrangère des USA par Alain Benajam et Tepa - Meta TV 1/3
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De la boue, du fric et du sang
Bernard Plouvier
Du clan Sarkozy sont venues les premières attaques à l’encontre de F2 (François Fillon), candidat déclaré de la droite molle et ultra-classique à la présidentielle. On a même vu une ex-Gardienne des Sceaux de la Ripoublique, qui n’est pas plus une rosière que sa famille immigrée n’est composée de prix de vertus, la trop célèbre Dati, susurrer que son ex-premier ministre traînait des casseroles, vraies ou imaginaires… histoire de faire parler d’elle en un moment où tout le monde trouvait que l’air était moins irrespirable depuis qu’on l’avait oubliée.
La boue n’épargne pas le mignon Macron, dont la vie privée ne regarde personne d’autre que lui-même et ses proches. Après tout, Frédéric II de Prusse fut un homosexuel exclusif (ne consommant pas un mariage conclu pour la galerie), ce qui ne l’empêcha nullement d’être le plus brillant chef d’État des années 1750-80. Quant au Grand Alexandre et à Jules César, leur bisexualité ne pèse rien en comparaison des civilisations qu’ils ont créées : l’hellénistique et, pour le second, ce que l’on nomma l’Empire romain une génération après sa mort.
Avec la troisième candidate – en dehors de ces trois-là, n’existent que des (in)utilités -, on passe de la boue à l’argent. On se fiche totalement, comme pour Macron, de la sexualité des conseillers de Marine Le Pen. En revanche, il est dommage qu’elle se laisse influencer par ceux qui cherchent à la faire évoluer d’un (timide) populisme à une ébauche de libéralisme tiédasse.
Il est évident qu’à l’issue de laprésidentielle, cette noble dame, qui sera probablement arrivée en tête au 1er tour, sera battue… par l’omnipotence de l’argent. Car il va couler à flots pour alimenter la campagne médiatique de lynchage et de mensonges grotesques, en n’oubliant le principe : « Plus c’est gros, plus c’est con, mieux ça passe ».
De cette élection (la suivante, celles des législatives, n’ayant aucune valeur puisque ne se déroulant pas selon le seul principe démocratique : celui de la proportionnelle intégrale), on ne retiendra que deux points.
Le premier aura été l’omniprésence de l’immigration-invasion et de l’islam conquérant… du moins, peut-on espérer que ces deux problèmes majeurs, qui n’en forment qu’un d’ailleurs, seront au cœur du débat politique, car il s’agit de l’avenir de notre Nation et de notre État.
Il est évident qu’une fois l’islam devenu religion dominante par l’effet de la démographie de ses adeptes, les mahométans exigeront l’application de la charî’a… des pitres la réclament déjà en Grande-Bretagne, depuis qu’un mahométan est devenu le premier maire coloré de Londres.
Or cette transformation de l’État français ne se fera pas sans que ne coule beaucoup de sang. Soit celui des Français de souche européenne, victimes de nouvelles séries de meurtres et d’attentats djihadistes. Soit celui de mahométans et de Français autochtones, lors d’affrontements ultra-violents, puisqu’après tout, il vaut mieux mourir en combattants que de vivre en esclaves, même affublés du nom de dhimmis.
Le second point, sera la recomposition de la vie politique. Grossièrement, elle sera divisée en trois gros morceaux : le (très timide) populisme à la française – soit environ 30% des voix -, la droite molle et conservatrice (environ 30%) et la coalition des marécages centristes et de la gauche caviar (les partisans de mignon-Macron, soit également 30% des voix)… resteront 10% de dinosaures marxistes et d’écolos-ignares, histoire de mettre un peu de folklore franchouillard, pour pimenter la sauce.
Or l’on pourrait, éventuellement, éviter que le sang coule à flots. L’unique alternative à la guerre civile, guerre de races et de religion, est l’accès très démocratique au Pouvoir - grâce à un triomphe électoral indiscutable, même pour les très malhonnêtes commentateurs des media globalo-mondialistes - d’un authentique gouvernement populiste, qui débutera une politique de « grand retour » vers leurs continents d’origine des immigrés-envahisseurs, associée au respect scrupuleux des lois de séparation des cultes et de l’État, ainsi qu’à une politique économique réellement nationale.
En un mot comme en cent, il est absolument nécessaire de faire comprendre aux Français de souche européenne, qui sont encore majoritaires dans le pays, qu’il est urgent d’acquérir à une mentalité continentale, pour des raisons non pas de stupide racisme (aucune race n’est supérieure à une autre), mais de pure intelligence : un continent n’appartient qu’à ses autochtones. Tout le reste est accessoire. Face à l’ennemi conquérant, seule importe l’unité.
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Il y a de l'eau dans le gaz : au revoir Manuel !
Manuel Gaz nous a quitté hier soir. Benoît Hamon a remporté la primaire du PS avec 58,8 % des voix. Sans regret.
La série des "on" continue : après Fillon, Macron, Mélenchon, Dupont, Hamon...
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Une utopie peut en cacher une autre
Un aimable lecteur me faisait remarquer, en réaction à ma précédente chronique dont il dit désapprouver la conclusion, que "l'émergence de Benoît Hamon est plutôt la résurgence de la vieille idéologie gauchiste. Surtout, il est plus en phase avec la ligne de Mélenchon qu'avec celle de Valls."
Je ne chercherai pas à le contredire, s'il s'agit de mesurer le degré d'utopisme des discours respectifs de deux candidats résiduels de la primaire socialiste. Ayant brandi le drapeau du Revenu universel et, plus timidement, celui de la Semaine de 32 heures, Hamon a choisi la pente la plus démagogique. S'adressant aux sympathisants de la "belle alliance populaire" il a entrepris de flatter les gens qui souhaitent rêver le temps d'une campagne électorale quitte à se réveiller, une fois de plus, dégrisés. Ainsi en avait-il été des dupes du discours du Bourget de 2012, qui ont imaginé qu'en taxant à 75 % certains très gros revenus on diminuerait le nombre des pauvres. Les très jeunes gens peuvent nourrir ce genre d'illusion lors de leur premier vote.
Chouchou des médias, des banquiers et des philanthropes de métier le candidat Macron, sans programme et sans parti se rapprocherait par là-même plutôt de Hamon.
Car, précisons bien : Hamon, sincère pithécanthrope, n'entend rien au projet qu'il agite, ou plutôt qu'il place au bout d'un horizon qu'on n'atteindra jamais : le revenu universel. Cette idée inapplicable, née d'une suggestion paradoxale de Milton Friedmann, celle d'un impôt négatif, n'appartient en rien à l'héritage du socialisme français. Elle s'adosse sans doute à certaines idées libertariennes chères aux soixante huitards, en ceci précisément que cette part de la sphère gauchiste ne sera jamais vraiment marxiste. Et ceux qui ont développé la proposition, tel le très péremptoire Gaspard Koenig, ne me semblent que des penseurs hors sol, et pas nécessairement des utopistes de gauche.
À ce jour pourtant, parmi les écueils évidents de ce projet, on n'examine pas assez la question des bénéficiaires, plus exactement celle de l'extension presque impossible à définir et à limiter concrètement. "Universel" on vous dit. On le disait déjà il y a une vingtaine d'années quand certains parlaient de "sécurité sociale universelle" en ajoutant que "cela veut dire que tout Français etc"… car dans le discours des jacobins l'univers a la forme d'un Hexagone. Aujourd'hui le critère de la citoyenneté ne semblerait même plus licite. Il faudrait abroger tous les interdits qui pèsent sur la discrimination ou bien accepter de distribuer le fameux revenu à tous les résidents de la France métropolitaine et de l'Outremer, mais alors aussi à leurs familles, et à tous les arrivants, migrants, réfugiés, gens du voyage etc. Fermera-t-on Mayotte aux Comoriens ? La Guyane sera-t-elle interdite à ses voisins ?
L'utopie de ce revenu universel repose une fois de plus sur l'utopie mondialiste.
Écrivant ces lignes à quelques heures du choc annoncé entre Valls et Hamon, ce dossier me confirme que les voies tangentielles qui écartent les deux personnages du parti socialiste sont de natures très différentes, en particulier sur la question essentielle du communautarisme.
Curieusement sur ce point la convergence entre Hamon et le candidat Macron pourrait se révéler la plus forte, au-delà de leurs connotatiosn respectives, [faussement] droitière ou centriste pour l'un, gauchisante pour l'autre. Prétendre ignorer le problème du communautarisme ou celui du terrorisme islamique c'est se placer dans un certain camp, un camp qu'il convient de combattre.
JG Malliarakis
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Trump et les médias : incassable, malgré Soros
Source : OJIM – « Trump et les médias : incassable, malgré Soros »
La campagne de déstabilisation de Donald Trump se poursuit, depuis la rencontre du 13 novembre 2016 tenue à l’hôtel Mandarin de Washington entre George Soros, un groupe de donateurs, ainsi qu’un certain nombre de leaders démocrates, dont Nancy Pelosi et Elizabeth Warren.
Après avoir tout essayé pour « annuler » l’élection (manifestations, recomptages, argument russe, argument FBI, intimidation des Grands Électeurs du collège électoral, argument uromaniaque…) la campagne s’est poursuivie avec méthode, fuites des agences de renseignement à la clé, afin de dénier à l’administration Trump le droit de proclamer un mandat clair, limité par une victoire « technique » mais pas « légitime ».
Règlements de comptesAussitôt au pouvoir, le Président Trump inflige un carton jaune aux journalistes. Message : « à partir de maintenant, les règlements de comptes, ça va marcher dans les deux sens ».
Récapitulons :Le 18 janvier 2017 CNN se pose la question des conséquences constitutionnelles d’un assassinat de Trump survenant le 20 janvier, jour de sa prestation de serment. Sans doute afin de rassurer le public.
Le 19 janvier, une soixantaine de parlementaires démocrates (vissés à des sièges solides) confirment leur boycott de la cérémonie, et les médias insistent sur la difficile tâche des services de sécurité.
Le vendredi 20 janvier la police arrête plus de deux cents casseurs qui ne parviennent pas à perturber le déroulement d’une cérémonie qui s’est déroulée devant quelque 700 000 personnes
Le même jour Nielsen estime le nombre de téléspectateurs de l’évènement à 31 millions.
Après son intronisation, et un discours provoquant, Trump déjeune avec les leaders parlementaires des deux partis, ainsi qu’avec des invités de marque. Ils font ensemble une ovation à Hillary Clinton.
Suivent les défilés et parades, puis un bref séjour à la Maison-Blanche, avec la presse, afin de signer quelques ordonnances, avant de participer à trois bals (les militants, les citoyens, et les militaires et anciens combattants — ce dernier en lien vidéo avec des soldats postés en Afghanistan)
La journée se termine avec deux banderilles de la presse : un tweet comparant deux photos qui laissent conclure que Trump a échoué dans sa mobilisation des masses comparativement à Obama en 2009; et un journaliste de Time Magazine annonçant que le buste de Martin Luther King a disparu du bureau présidentiel [faux], alors que celui de Winston Churchill (qu’Obama avait retiré) y est réapparu [vrai]
Le lendemain, 21 janvier, voit la manifestation d’un million de femmes à Washington, venues de tout le pays, encadrées par les stars du showbiz et du cinéma.
C’est le jour du carton jaune : Sean Spicer, porte-parole et pit-bull de la Maison Blanche, convoque la presse afin de la tancer sur son irresponsabilité dans l’affaire du buste, qu’il présente comme un brûlot racial et intentionnel, en dépit d’excuses tardives. Il en profite pour revenir sur la cérémonie inaugurale, insistant sur le fait que l’évènement a réuni le plus grand public de toute l’histoire des présidentielles.
Dans l’après-midi, Trump se rend au siège de la CIA, en compagnie de son futur directeur, Mike Pompeo, pour faire connaissance avec l’agence. Il y reçoit un accueil chaleureux de la base. Il en profite pour étriller les médias devant des agents goguenards, notamment sur la mauvaise couverture de sa cérémonie inaugurale.
Trump rebondit le lundi suivant sur un sujet neuf : le respect de ses promesses électorales. Le 23, Trump lance une journée-marathon, signant décrets et ordonnances, annule la participation américaine au Partenariat Transpacifique (TPP), rencontre à quelques heures d’intervalle les patrons des grandes entreprises industrielles et ceux des syndicats (qui avaient soutenu Clinton), tous radieux à la sortie de leurs réunions respectives.
Trump reprend ainsi dès lundi le contrôle total de la thématique de la semaine : « jobs, jobs, jobs». Puis il finit la journée avec les leaders démocrates et républicains pour lancer une nouvelle bombe, leur rappelant « en privé » (donc espérant la fuite) qu’il s’est fait « voler » le vote populaire par le vote frauduleux de 3 à 5 millions d’immigrants illégaux orchestré par les démocrates. Rappeler que c’est bien l’administration Trump qui a reçu un mandat « franc et massif » des électeurs.
Et son porte-parole Spicer de boucler la boucle le même jour dans une conférence de presse : l’auditoire de Trump lors de son intronisation a bien été phénoménal, si l’on rajoute à la participation physique et à la Télévision les suivis sur internet et YouTube.
Pour ensuite rajouter, dans sa conférence du 24 janvier, qu’une enquête sur la fraude électorale des illégaux n’est pas à exclure, « certaines études » (Pew Research) ayant montré que 14 % des votants sont illégaux. Fake news ou avertissement?La meilleure défense c’est l’attaque
En conclusion, tel le chilien Salvador Allende il y 43 ans, Trump sait qu’il n’a pas encore gagné, c’est encore la guerre. Il entame maintenant sa 3e campagne, celle de la consolidation, garante de sa légitimité. Excellant sur Twitter, il traite la presse comme son parti d’opposition, lui faisant annoncer le 21 janvier par Spicer qu’ils ne sont plus des dieux (Spicer a ainsi commencé à casser les droits acquis de la grande presse, présentant dès le 23 de nouvelles règles du jeu qui la dilueront parmi « petits » ou provinciaux).
Mais c’est l’alliance globaliste de George Soros, liant extrême droite libérale et extrême gauche socialiste, qui préoccupe Trump. Car elle semble vraiment vouloir le « sortir », du fait de son rejet de l’ordre mondial et de son intention de ne pas être une potiche.
Pour la première fois, Fox News, donc les Murdoch, laisse passer sur ses ondes le commentaire selon lequel Soros veut faire tomber Trump, d’abord avec Newt Gingrich (reprenant le 22 janvier sur Fox News une information du NYT parue le 20), puis avec Bill O’Reilly, la star de la chaine. Ce dernier, dans ses Talking Points du 23 janvier, explique qu’il voit un effort organisé pour évincer Donald Trump, expliquant que les récentes marches des femmes et autres casseurs ont été financées par 50 groupes eux-mêmes financés par Soros à concurrence de 90 millions.
Le harcèlement continue : la constitutionalité de son élection est attaquée maintenant en justice par un groupe activiste, cependant que certains parlementaires veulent soumettre un projet de loi lui refusant l’accès à l’armement nucléaire. D’autres enfin veulent lui limiter le droit d’annuler les récentes sanctions contre la Russie.
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Marion Maréchal-Le Pen, fée Clochette lâchée dans la cage aux cons…
Une Pimprenelle blonde comme les blés qui ridiculise les vestales passablement amorties d’un féminisme remontant au siècle dernier.
L’avortement, sujet douloureux entre tous. Ce n’est pas pour rien que Marine Le Pen évite de le brandir, à quelques semaines de ce qui pourrait bien être un bouleversement électoral hors du commun. Osons l’écrire : la loi Veil fut un moindre mal, puisque tentant de légiférer sur une réalité alors plus que détestable, tricoteuses et faiseuses d’anges et drames sanitaires allant avec n’étant, alors, pas que seule vue de l’esprit.
En ce sens, il n’existe pas de « droit à l’avortement », le meurtre de l’enfant à naître ayant seulement été dépénalisé. Aujourd’hui, un autre crime serait autrement plus grave : celui de « délit d’entrave à l’IVG ». « Crime » consistant juste à proposer, par Internet interposé, un « autre choix » à de jeunes mamans parfois plus précoces que la moyenne. « Pro-choice », dit-on aux USA… Mais que font ces militants associatifs, si ce n’est donner le choix – un autre choix -, parfois, consistant à ne pas forcément condamner un enfant au seul motif que ses parents se seraient livrés à des galipettes inconsidérées ?
Assez logiquement, Marion Maréchal-Le Pen s’est insurgée contre une déclaration de la socialiste Catherine Lemoine, présidente de la commission des affaires sociales : « Serait-il possible de m’éclairer quand vous expliquez qu’un enfant souffre que des parents puissent parler de lui comme d’un accident ? Que suggérez-vous ? Qu’il eût mieux fallu qu’il fût avorté ? » Comme disait Joseph Staline, « plus de témoin, plus de crime… »
La donzelle parle d’or, ce, d’autant plus que sa naissance un brin chaotique demeure encore le meilleur des arguments : « Ne vous en déplaise, et je me permets cette impudeur parce qu’elle est de notoriété publique, vous avez devant vous un accident qui se vit bien ! » Il est vrai que la fée Clochette ne fut pas tout à fait désirée, entre père de passage et mère distraite ; mais néanmoins enfant reconnue, aimée, choyée par sa mère et aussi par celui qui lui donna son nom, un certain Samuel Maréchal, alors patron des jeunes lepénistes.
Il est des actes d’amour qui valent tous les certificats de baptême et de bonne conduite.Sur la question, et ce, malgré les inévitables bisbilles l’opposant parfois à sa célèbre tante, elle aussi dotée d’un tempérament impétueux, on rappellera aussi que les jumeaux de Marine Le Pen furent conçus alors que cette dernière était en plein divorce ; eux aussi étaient peut-être des « accidents ». Mais ils sont là, et plutôt heureux de l’être.
Pour ses opposants du Parlement, le problème posé par Marion Maréchal-Le Pen est qu’elle est une fille de son époque, contrairement à d’autres rombières. Ce qui l’amène à affirmer, dans un premier temps : « Personne, aujourd’hui dans le spectre politique, ne menace la légalité de l’avortement ou son libre accès. » Pour ensuite railler, en un second, les « féministes ringardes » et autres « dinosaures politiques d’un temps soixante-huitard révolu ».
Ah, que la vie peut se montrer cruelle, parfois. Injustes sont encore les années coulant dans le sablier… Une Pimprenelle blonde comme les blés qui ridiculise les vestales passablement amorties d’un féminisme remontant au siècle dernier. C’est qu’elles étaient girondes, ces gargouilles sortant d’un tableau de Jérôme Bosch, leurs buissons sous les aisselles et les soutiens-gorge qu’elles jetaient au bûcher… Aujourd’hui rattrapées par cet actuel néo-féminisme, celui d’Eugénie Bastié ou de Gabrielle Cluzel, alors que leurs corsages le sont aussi aux lois de la pesanteur.
Encore plus mimi, la sortie de l’adorable chipie : « Vous êtes la honte du combat des femmes, obsédée par la couleur du cartable, le sexisme de la grammaire, le jouet rose des Kinder, la répartition du temps de vaisselle dans le couple ! »/em>»
Cerise sur une tarte aux poils grisonnants, ce tweet hallucinogène de Caroline Fourest : « Sans ces “féministes ringardes”, Marion M. Le Pen serait au foyer, à enseigner que les dinosaures n’ont pas existé… » Merci, chère Caroline : sans votre petite note finale, cette fête de l’esprit aurait eu comme un goût d’inachevé.
PS : l’auteur de ces lignes, lui aussi une sorte « d’accident », certes moins giron que la petite Marion, se porte au mieux. Et, accessoirement, emmerde fâcheuses et fâcheux.
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La véritable nature de la démocratie moderne
Visitez le site du Cercle de l’Aréopage :
http://cercleareopage.org
Conférence au Cercle de l'Aréopage:
La véritable nature de la démocratie moderne
Par Maxence Hecquard et Pierre Magnard
Ouvrage présenté:
https://www.amazon.fr/fondements-phil...
La démocratie est aujourd'hui une valeur sacrée, une véritable religion. Dans un ouvrage passionné, passionnant [...] où toute l'histoire de la pensée politique moderne et contemporaine est citée à comparaître " (P. Magnard), Maxence Hecquard revisite les fondements et la genèse de cette religion séculière. L'antique ordre du monde s'est écroulé. La mort de Dieu, définitive depuis Darwin, fait place à un Etat de droit fondé sur une.. vérité scientifique : le progrès. Oui contesterait un tel régime ? La cohérence remarquable du système apparaît ainsi à l'énoncé de la métaphysique sous-jacente : celle d'un univers en évolution peint par Condorcet et Teilhard de Chardin, mais véritablement pensé par Kant, Hegel et Darwin. La démocratie est le moment politique de ce progrès. Hasard et liberté, droit et morale, intérêt et bien commun forment désormais autant de couples indissolubles. Le lien social devient essentiellement économique...
Retrouvez les évènements du Cercle :
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Lisez La Relance de la Tradition: Notes sur la situation de l'Église
Broché:
http://tinyurl.com/h6c52ho
Pour liseuse:
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Une utopie peut en cacher une autre
Un aimable lecteur me faisait remarquer, en réaction à ma précédente chronique dont il dit désapprouver la conclusion, que "l'émergence de Benoît Hamon est plutôt la résurgence de la vieille idéologie gauchiste. Surtout, il est plus en phase avec la ligne de Mélenchon qu'avec celle de Valls."
Je ne chercherai pas à le contredire, s'il s'agit de mesurer le degré d'utopisme des discours respectifs de deux candidats résiduels de la primaire socialiste. Ayant brandi le drapeau du Revenu universel et, plus timidement, celui de la Semaine de 32 heures, Hamon a choisi la pente la plus démagogique. S'adressant aux sympathisants de la "belle alliance populaire" il a entrepris de flatter les gens qui souhaitent rêver le temps d'une campagne électorale quitte à se réveiller, une fois de plus, dégrisés. Ainsi en avait-il été des dupes du discours du Bourget de 2012, qui ont imaginé qu'en taxant à 75 % certains très gros revenus on diminuerait le nombre des pauvres. Les très jeunes gens peuvent nourrir ce genre d'illusion lors de leur premier vote.
Chouchou des médias, des banquiers et des philanthropes de métier le candidat Macron, sans programme et sans parti se rapprocherait par là-même plutôt de Hamon.
Car, précisons bien : Hamon, sincère pithécanthrope, n'entend rien au projet qu'il agite, ou plutôt qu'il place au bout d'un horizon qu'on n'atteindra jamais : le revenu universel. Cette idée inapplicable, née d'une suggestion paradoxale de Milton Friedmann, celle d'un impôt négatif, n'appartient en rien à l'héritage du socialisme français. Elle s'adosse sans doute à certaines idées libertariennes chères aux soixante huitards, en ceci précisément que cette part de la sphère gauchiste ne sera jamais vraiment marxiste. Et ceux qui ont développé la proposition, tel le très péremptoire Gaspard Koenig, ne me semblent que des penseurs hors sol, et pas nécessairement des utopistes de gauche.
À ce jour pourtant, parmi les écueils évidents de ce projet, on n'examine pas assez la question des bénéficiaires, plus exactement celle de l'extension presque impossible à définir et à limiter concrètement. "Universel" on vous dit. On le disait déjà il y a une vingtaine d'années quand certains parlaient de "sécurité sociale universelle" en ajoutant que "cela veut dire que tout Français etc"… car dans le discours des jacobins l'univers a la forme d'un Hexagone. Aujourd'hui le critère de la citoyenneté ne semblerait même plus licite. Il faudrait abroger tous les interdits qui pèsent sur la discrimination ou bien accepter de distribuer le fameux revenu à tous les résidents de la France métropolitaine et de l'Outremer, mais alors aussi à leurs familles, et à tous les arrivants, migrants, réfugiés, gens du voyage etc. Fermera-t-on Mayotte aux Comoriens ? La Guyane sera-t-elle interdite à ses voisins ?
L'utopie de ce revenu universel repose une fois de plus sur l'utopie mondialiste.
Écrivant ces lignes à quelques heures du choc annoncé entre Valls et Hamon, ce dossier me confirme que les voies tangentielles qui écartent les deux personnages du parti socialiste sont de natures très différentes, en particulier sur la question essentielle du communautarisme.
Curieusement sur ce point la convergence entre Hamon et le candidat Macron pourrait se révéler la plus forte, au-delà de leurs connotatiosn respectives, [faussement] droitière ou centriste pour l'un, gauchisante pour l'autre. Prétendre ignorer le problème du communautarisme ou celui du terrorisme islamique c'est se placer dans un certain camp, un camp qu'il convient de combattre.
JG Malliarakis