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élections - Page 477

  • 2017 : Marine Le Pen sort du chapeau ! Et après ?

    Bien sûr, les sondages, ça va et ça vient. On ne saurait, d’ailleurs, gouverner demain en se fondant sur les sondages d’aujourd’hui, l’opinion publique étant une matière éminemment fluide, incertaine, injuste et parfois incompréhensible ; un peu comme un cerveau de fille, dirions-nous en ces temps de féminisme castrateur.

    Pourtant, c’est une autre fille – Marine Le Pen, pour ne pas la nommer – qui caracole depuis des mois en tête de ces mêmes sondages. Pour Le Parisien de ce samedi dernier, elle est censée dominer le premier tour de l’échéance présidentielle de 2017, sauf si Alain Juppé vient à se présenter. Au second tour, elle serait battue, sauf contre François Hollande, en admettant que le premier des Français parvienne second au tour du même nom.

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  • Tous au Rendez-vous de Béziers !

    Les 27, 28 et 29 mai aura lieu le « Rendez-vous de Béziers« . Fidèle à sa promesse, Robert Ménard, en partenariat avec l’hebdomadaireValeurs actuelles, réunira dans la ville dont il est le maire les forces vives de la droite française ou, du moins, il l’espère, et nous avec lui, un panel représentatif de celles et de ceux qui n’en peuvent plus de voir la France partir à la dérive.

    Ce moment de partage, d’échange – de communion, serais-je tenté d’écrire – nous permettra, loin des clivages et des rivalités politiciennes, de préparer l’avenir de notre pays.

    Vous l’aurez compris, je serai à Béziers. Je fais en effet partie de ces Français, ces obscurs, ces sans-grade qui, après avoir servi leur pays pendant de nombreuses années, se désespèrent de le voir malmené, bafoué, humilié, ridiculisé. Et cela, sans que ceux qui ont pourtant fait serment de le servir ne lèvent le petit doigt pour le redresser et rétablir sa grandeur.

    Ernest Lavisse disait : « Tu dois aimer la France parce que la nature l’a faite belle, et parce que l’Histoire l’a faite grande. » À Béziers, j’en suis certain, nous serons entre amoureux de la France. Animés par un même idéal et une même envie de faire bouger les choses pour que les générations futures puissent continuer de vivre libres et heureuses chez nous.

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  • Peut-on les croire?

    Ce n’est pas une surprise, tout au plus une confirmation qui vient étayer les craintes des Français comme des autres Européens: selon Paul Van Tigchelt, directeur du service belge baptisé Ocam (Organe de coordination pour l’analyse de la menace), des « combattants étrangers »  présents  en  Syrie souhaitent se rendre en Europe, pour  « commettre un attentat », a-t-il  déclaré mardi. Plus surprenant, les médias, notamment Le Monde et l’Express, relataient la semaine dernière, le virage à 180 degrés de l’ancien conseiller  aux Affaires internationales de Marine Le Pen,  démissionnaire du FN mais toujours député européen, Aymeric Chauprade. Si ce dernier  s’était fait taper sur les doigts pour ses  déclarations virulentes, tonitruantes sur les  dangers de l’immigration massive à l’aune du terrorisme islamiste, il entendrait aujourd’hui rejoindre le camp républicain qu’il vouait aux gémonies il y a encore peu de temps. Pour  expliquer son  adhésion au FN, M. Chauprade n'hésite pas à tenir des propos surprenants, et à se livrer à de drôles de contorsions. Il  affirme ainsi  qu’il aurait été abusé par Marine qui  présentait le Front « comme un mouvement patriotique qui croit en la souveraineté de la France »  et non  « pas comme un parti qui considère l’immigration comme la racine des problèmes du pays »!  Viré sous le règne de Sarkozy de son poste d’enseignant à l’école de guerre  pour avoir  remis en cause un certain nombre de dogmes établis,  l’atlantisme et  le  Nouvel ordre mondial, il   multiplie désormais  « les appels du pied en direction du parti Les Républicains« selon un journaliste du Monde. M. Chauprade le dit:  « Je trouve les programmes de Fillon et Le Maire très intéressants » ;  » la candidature de Michèle Alliot-Marie est crédible, elle a le sens de l’Etat »  ; « Nicolas Sarkozy conserve le dynamisme qu’on lui connaît« .

    « Désormais, orphelin de parti » note L’Express, «  Aymeric Chauprade se vend comme une arme anti-FN pour la droite. Je sais tout sur ce parti, je n’ai pas dévoilé toutes mes cartes, et ça, ils le savent chez Les Républicains, explique-t-il. »   D’ailleurs dans un article publié le 14 avril dans le magazine américain  Politico, il utilise un  vocabulaire et une vulgate humaniste qui ne trompe pas sur sa volonté de se faire bien  voir: « Il est bien sûr essentiel de contrôler l’immigration et de nous concentrer sur l’intégration, mais nous ne pouvons pas diaboliser les migrants dans le même temps. […] La France ne se définit pas par une race ou une religion. Nous sommes très fidèles à un modèle laïque d’assimilation qui accueille quiconque à condition qu’il souscrive à nos valeurs sociales fondamentales. (…) Nous devrions être fiers que des migrants veuillent venir en France et prendre part à notre histoire commune, à notre langue, à notre culture.  » On se pince…

    Certes comme l’affirme  la sage sentence populaire, « Là ou il y de l’homme il y a de l’hommerie« , et si les trahisons font partie de la vie politique, il  faudra s’attendre plus largement affirme Bruno Gollnisch, à une  vaste  et puissante coalition  de tout le Système, du  Medef  à la CGT,   de Mélenchon à Juppé, contre la candidate de l’opposition nationale, populaire et sociale.  Les sondages se suivent et se ressemblent, les enquêtes indiquent toutes que François Hollande serait battu dés le premier tour en 2017, que Marine serait qualifiée pour le second avec un score oscillant, selon les candidats en lice, entre  26 et 30% des voix.  Mais les sondages, imparfaits souvent, orientés parfois,   à prendre certes avec les précautions d’usage à un an de la présidentielle, et qui ne sont que la photographie à l’instant t de de l’état de  l’opinion des Français, indiquent aussi que la présidente du FN  serait éliminée au second tour , face au candidat des Républicains, quel qu’il soit.

    Autant dire que derrière Marine, adhérents, cadres et dirigeants du FN  devront  redoubler  d’effort, de pédagogie pour défendre et expliquer le programme qui sera porté par notre candidate. Le sondage Odoxa détaillé sur le site des Echos hier tend à prouver que la tâche est vaste mais certainement pas impossible, sachant que huit Français sur dix  selon cette enquête sont persuadés de la qualification de Marine pour le second tour de l’élection présidentielle de 2017.

    A titre d’exemple, sur le plan économique,  les seules  mesures testées dans ce sondage ,  la sortie de l’euro (le retour au franc)  et  la préférence nationale pour les aides sociales, sont approuvées par la majorité des sympathisants du FN,  mais le retour au franc inquiète toujours une majorité des électeurs, lesquels approuvent a contrario la préférence nationale citée plus haut.

    Ils se trouveraient encore, selon cette étude, sept Français sur dix pour penser  que le FN   » serait incapable de gouverner la France » et  « les trois quarts des personnes interrogées pensent que le parti de Marine Le Pen peut discriminer certaines populations, 63 % qu’il a un programme dangereux pour l’économie ou encore 61 % qu’il est un danger pour la démocratie. Le FN n’est pas non plus jugé convaincant sur la défense des classes populaires ou sa capacité à proposer des solutions concrètes. »

    Bref, « pour l’instant, le FN n’arrive qu’à convaincre parmi ses sympathisants »  relève Les Echos. Pour autant rien n’est figé : facteur ô combien encourageant, le socle des sympathisants du FN ne cesse de ce consolider. Comme le note Odoxa  « ceux-ci continuent à progresser : en avril 2002 (avant le 21 avril), ils étaient  un sur cinq (19%)  à se dire  souvent d’accord avec le FN, selon un sondage CSA de l’époque. Ils sont quasiment le double aujourd’hui (37 %). Une bonne base de départ pour une campagne présidentielle dynamique et pour la nécessaire reconquête!

    http://gollnisch.com/2016/04/20/peut-on-les-croire/

  • Présidentielle : les 12 travaux de Marine

    Marine Le Pen doit absolument assécher l’électorat de droite pour exclure le représentant Les Républicains du second tour.

    Un récent sondage montre que Marine Le Pen peut gagner l’élection présidentielle face à François Hollande. C’est une bonne nouvelle. La mauvaise, c’est que toutes les simulations du 1er tour invalident ce duel au second et présentent un duel Marine/candidat de droite qui tournerait à la déconfiture.

    Pour éviter cette débâcle qui la mettrait en situation de grande faiblesse pour la présidentielle de 2022, Marine Le Pen doit absolument assécher l’électorat de droite pour exclure le représentant Les Républicains du second tour. Revue rapide des 12 travaux nécessaires pour y parvenir :

    Sur le programme :

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  • Jérôme Leroy : Macron m’inquiète ... Le prendre au sérieux avant qu’il ne soit trop tard…

    Qui est vraiment Emmanuel Macron, que pense-t-il, au fond; que veut-il, quelle serait sa politique ? Telle est la question que Jérôme Leroy s'est posée dansCauseur et à laquelle il tente de répondre. Avec son talent habituel... Macron avait surpris et intrigué - notamment les royalistes - par ses déclarations de l'an dernier où il exposait, entre autres choses, qu'il manque un roi à la France, du fait de l'incomplétude de la démocratie ... Déclarations plus réfléchies qu'il n'y paraît si l'on veut bien les relire attentivement. Mais ses quelques prises de position politiques - peu nombreuses, il est vrai - semblent confirmer les hypothèses que Jérôme Leroy hasarde ici à propos d'Emmanuel Macron. Sans-doute est-il un acteur politique encore non-identifié. Restant à définir. On verra ce qu'en pense Jérôme Leroy, avec, malheureusement, d'assez bonnes chances de ne pas se tromper ... LFAR

    Pour tout dire, Emmanuel Macron m’inquiète. Je sais bien que l’ami Desgouilles a finement analysé le but de la manip quand le ministre de l’Economie a créé En marche !, à savoir qu’il s’agissait d’un moyen pour Hollande de griller Valls qui se retrouve triangulé sur son créneau social-libéral ou qu’Adrian Dambrine le réduit à une arnaque intelligente d’un ambitieux conscient du vide intersidéral de la politique française. Et pourtant il m’inquiète parce qu’il dispose de deux atouts dont sont dépourvus ses adversaires : il est sincère et il est désinhibé.

    Sa sincérité transparaît dans le moindre de ses discours, sans doute parce qu’il a un fonds idéologique très cohérent. Macron est le fils naturel de Jacques Attali et d’Alain Minc. Macron est sincèrement convaincu que non seulement la mondialisation est inévitable mais que de toute façon, elle est un bienfait, l’aboutissement d’un processus historique qui nous fera enfin sortir… de l’Histoire ! Cette sortie de l’Histoire, ce désir de sortie est d’abord manifeste chez lui dans ce ni droite ni gauche qu’il professe, ou plutôt dans ce et de droite et de gauche. Il n’est pas le premier à dire que ces catégories sont obsolètes, archaïques, que les Français n’y croient plus. Seulement, lui, il le pense vraiment.

    L’économie au-dessus de tout

    On lui a fait le mauvais procès de reprendre un vieux slogan du FN lui même repris de l’extrême droite doriotiste des années 30. Sauf que dans le cas du FN, il ne s’agit pas de nier l’existence de la droite et de la gauche, bien au contraire, mais de les dépasser de trouver une synthèse qui s’appellerait la patrie. On se souvient de Le Pen père en 2002 : « Je suis économiquement de droite, socialement de gauche, nationalement de France ». Macron, évidemment, lui ne songe même plus à dépasser la droite et la gauche, à unir les républicains des deux rives, voire à la façon de Giddens, le théoricien de Blair, à trouver une voie médiane entre le marché et le plan, et à réguler a minima le libéralisme.

    Pour lui, la droite et la gauche n’existent simplement plus parce que la politique n’existe plus. Le primat de l’économique est total, l’Etat est une survivance archaïque, la nation est la responsable des guerres et des crispations nationalistes. La communauté trouve grâce à ses yeux dans la mesure où elle est gérable et digérable par le marché, voire lui sert de débouchés et de moteur.

    A-t-on entendu Macron s’indigner sur les marques de prêt-à-porter converties, si je puis dire, à la mode islamique ? Et pourquoi donc le ferait-il ? Dans la logique d’un Macron et des libéraux pur jus dont il fait partie, la seule loi qui existe, c’est celle de l’offre et de la demande. Si H&M, Uniqlo ou encore Marks & Spencer griffent des hijabs, ce n’est pas parce qu’ils collaborent avec l’envahisseur, c’est juste parce qu’il y a de l’argent à se faire et ceux qui attendent de marques, quelles qu’elles soient, d’être le rempart de la civilisation chrétienne ou de la laïcité se font des illusions. Ce qui compte, c’est de vendre, y compris des armes à l’Arabie saoudite, notre allié et néanmoins berceau de l’Etat islamique.

    Le marché, son horizon indépassable

    Macron, lui, est « en marche ». En ne se prononçant pas sur ces vieilles questions (à peine une opposition discrète à la déchéance de la nationalité qui ne lui coûte rien puisque la nationalité est devenu quelque chose de très secondaire pour lui), il évite les hypocrisies et les incohérences de Valls qui s’oppose à la salafisation des esprits en France mais continue de dealer sur le plan international avec Riyad ou le Qatar.

    Elle est là, la cohérence dangereuse de Macron : le marché est un horizon indépassable qui n’a même pas vraiment besoin de la démocratie telle qu’on la connaissait. N’a-t-il pas déclaré à plusieurs reprises qu’être élu est « un cursus honorum d’un temps ancien » ? Ce qui signifie que le pouvoir est ailleurs désormais et que le seul poste qui vaudrait encore le coup, tant que la Vème République existe, c’est la présidence, un poste clé pour faire sauter les derniers tabous, forcer les derniers verrous.

    Et qu’a-t-il en face de lui ? Précisément une droite libérale qui ne veut pas aller jusqu’au bout de sa logique parce que son électorat reste conservateur sur les questions de société et qu’il devient très compliqué d’expliquer qu’il ne faut rien interdire en économie mais ne pas vouloir que les gays se marient, que les ventres des femmes se louent à l’année pour porter des bébés ou que le shit soit en vente libre. Et de l’autre côté, si l’on peut dire, une gauche radicale qui se radicalise sans jamais poser la question de l’immigration comme armée de réserve du capitalisme,  la question de l’Union européenne comme cadre indépassable des politiques austéritaires qui ne sera jamais cette union fraternelle et égalitaire dont continuent de rêver les internationalistes, contre toute évidence. On pourra lire à ce titre les analyses d’Aurélien Bernier dans le dernier numéro de Causeur.

    Macron lui n’a plus ces vieilles pudeurs, ces vieilles contradictions : il a déjà vu à quoi ressemblait le futur parce que, et je dis ça sans ironie, il est visionnaire : un monde pacifié, dématérialisé, où des nomades hyperconnectés échangeront à l’infini des données dans la grande paix bleue d’une utopie sans fin. Ca ne vous fait pas envie ? Vous avez tort, encore un effort et vous serez en marche…  

    Jérôme Leroy
    Ecrivain et rédacteur en chef culture de Causeur.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Louis Aliot sera présent au Rendez-Vous de Béziers de Robert Ménard

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    Marion Maréchal-Le Pen l’a annoncé lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI : Louis Aliot, vice-président du Front national et compagnon de Marine Le Pen, sera présent au Rendez-Vous de Béziers qui fera de la ville de Robert Ménard, du 27 au 29 mai prochain, la capitale de la droite française.

    Le plateau de ces journées se complète peu à peu de personnalités puisqueFrançois Guillaume, ministre de l’Agriculture du gouvernement Chirac sous la première cohabitation (1986-1988) et député de Meurthe-et-Moselle (RPR-UMP) de 1993 à 2007, membre de Debout la France, a rejoint la liste des participants : il interviendra à la table ronde sur l’Europe, « fin de la France ou instrument de puissance ? », en compagnie de François Billot de Lochner, président de la Fondation de service politique, et de l’essayiste et consultant international Hervé Juvin.

    http://fr.novopress.info/

  • Sondage : Hollande éliminé, les droites plus que jamais face à leurs responsabilités

    Les courbes d’intentions de vote ne s’inversent pas.

    Pendant que M. Hollande tentait, dans l’indifférence générale, un nouveau plan de communication destiné à l’extirper de ses 85 % d’impopularité, les sondeurs d’Odoxa, pour Le Parisien, prenaient le pouls de l’électorat pour la présidentielle. Ce sondage confirme que les courbes d’intentions de vote ne s’inversent pas.

    Pour le Président en titre, le verdict est sans appel : quel que soit le candidat de droite, il serait éliminé dès le premier tour, avec 14-15 %. Rien d’étonnant : dans des circonstances bien moins dramatiques, M. Jospin réalisa un petit 16 %, en 2002. Pire pour M. Hollande : si on le teste pour le second tour, auquel il ne pourrait accéder que par un accident électoral inattendu pour le candidat de droite, il serait aussi battu par Marine Le Pen : 47 % contre 53 % pour Mme Le Pen !

    Un tel résultat appelle quelques réflexions. D’abord pour M. Hollande et la gauche : exit la stratégie du Président sortant consistant à se présenter comme le seul rempart républicano-centriste contre Mme Le Pen et à exiger que la gauche fasse bloc derrière lui dès le premier tour. Cet argument et ce chantage ne tiennent plus. Les responsables de gauche peuvent-ils accepter que M. Hollande, déjà piètre apprenti sorcier dans bien des domaines, livre la présidence de la République à Mme Le Pen ? De quoi libérer la parole, les critiques et les ambitions à gauche : MM. Valls, Macron, Montebourg et quelques autres peuvent légitimement faire valoir leurs droits d’inventaire. Et de succession. À gauche, l’heure de vérité approche, et la nécessité d’une primaire devrait s’imposer.

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  • Il est possible de conjuguer la France des oubliés et la France de la Manif pour tous !

    Extraits d'une tribune intéressante de Frédéric Pichon qui présente la particularité d'être à la fois membre du SIEL et du FN :

    "À un an des présidentielles, Marine Le Pen est donnée en tête des sondages avec 29 %, devançant largement Alain Juppé, donné à 21 %, et Sarkozy, à 19 %. Si tout peut arriver d’ici là, il est vraisemblable qu’un deuxième tour oppose Marine Le Pen au candidat du mondialisme Alain Juppé.

    Immigrationniste, islamophile, atlantiste, libertaire sur le plan sociétal, préférant l’alliance avec la gauche qu’une alliance avec les patriotes, Alain Juppé incarne à lui seul le mondialisme nihiliste dans ses œuvres et ses pompes. Le choix pour un patriote lucide ne fait pas de doute (...)

    L’agitation que l’on perçoit sur les réseaux sociaux dans le camp de ce que l’on appelle désormais la « droite hors les murs », qui lit Zemmour et Valeurs actuelles, celle qui a défilé avec la Manif pour tous, qui achète le dernier ouvrage de Villiers et lit Boulevard Voltaire mais n’ose pas forcément franchir le cap d’un engagement explicite au FN pour de multiples raisons, certaines sociologiques d’autres reposant sur de réelles considérations de fond, cette agitation n’est pas sans fondement.

    Parmi ces griefs et pour faire court, ce logiciel chevènementiste aurait investi la rhétorique frontiste, reléguant les questions civilisationnelles à des questions « sociétales » secondaires au profit d’une rhétorique portant sur la sortie de l’euro au détriment d’un discours plus identitaire et enraciné (...)

    Quant à la forme, elle céderait aux sirènes du politiquement correct en ne nommant pas les choses, remplaçant l’islamisme par le terme plus policé de communautarisme. Enfin, le discours économique serait anxiogène car social-étatiste. Si ce discours est trop souvent caricaturé de mauvaise foi par une droite ultralibérale et orléaniste qui prétend défendre les valeurs mais s’accommode bien du travail le dimanche, du TAFTA, des délocalisations de centaines de milliers de compatriotes et ignore le tragique sort de la France des oubliés qui fait que, dans certaines agglomérations, plus de 60 % de nos compatriotes vivent avec moins de 1.160 euros par mois, il reste qu’une partie de l’électorat de droite hésite encore à franchir le cap. Le plafond de verre peine à exploser et ça n’est pas qu’une question de dédiabolisation.

    On se réclame volontiers du gaullisme, au Front national. Or, le gaullisme est une synthèse de bonapartisme et d’esprit maurrassien. Le gaullisme est une forme de populisme autoritaire et conservateur, enraciné et antilibéral. Non pas hostile à la liberté d’entreprise mais aux multinationales qui sont les féodalités modernes contre lesquelles l’État, serviteur du bien commun et héritier de la monarchie, doit lutter pour défendre les plus faibles. J’ajouterai que si de Gaulle a changé de position sur l’Algérie française – trahissant ceux qui l’avaient porté au pouvoir -, c’est pour des raisons identitaires pour que Colombey-les-Deux-Églises ne devienne pas Colombey-les-Deux-Mosquées (...)

    Il est donc parfaitement possible de conjuguer un discours social ralliant les classes populaires et des classes plus aisées issues de milieux conservateurs de droite. Un populisme enraciné et conservateur tel qu’il existe en Hongrie avec Orbán ou en Suisse avec l’UDC.

    En un mot, la France des oubliés et la France de la Manif pour tous et de la droite hors les murs. Un ticket Marine Le Pen – Florian Philipot et Marion Maréchal – Philippe de Villiers.

    À quelques semaines du Rendez-vous de Béziers, puisse Marine Le Pen entendre cet appel en le traitant avec tout le respect, l’humilité et l’attention d’un candidat qui aspire aux plus hautes tâches de l’État."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Musulmans en Grande-Bretagne : le sondage qui fait peur

    Un sondage ICM, réalisé pour un documentaire de la chaîne Channel 4 et publié par le Times au début de la semaine, apporte de nouveaux arguments à ceux qui mettent en garde contre l’immigration massive de musulmans dans les pays occidentaux. En effet, d’après ce sondage, qui va dans le même sens que d’autres réalisés en Europe et aux Etats-Unis, 20 % des musulmans vivant en Grande-Bretagne n’entrent jamais dans une maison non musulmane, 39 % des musulmans des deux sexes considèrent qu’une femme doit toujours obéir à son mari, 31 % soutiennent le droit à la polygamie, 52 % voudraient interdire l’homosexualité et 23 % souhaiteraient que la charia remplace les lois votées par le Parlement de Westminster. « Seulement » 4 % disent avoir de la sympathie pour les auteurs d’attentats-suicides.

    Autre sujet d’inquiétude, le nombre officiel de musulmans résidant au Royaume-Uni a doublé en dix ans et dépasse désormais les 3 millions, dont la moitié sont nés à l’étranger. Soit dit en passant, 4 % de 3 millions, cela représente 120 000 musulmans qui ressentent, ou ressentiront quand ils seront un peu plus grands, de la sympathie pour les terroristes !

    Trevor Phillips, qui commentait le sondage pour Channel 4, a fait partie, en tant que président de la commission britannique pour l’égalité et les droits de l’homme (EHRC) de 2003 à 2012, de ceux qui ont imposé le terme d’islamophobie dans le vocabulaire anglais. Il reconnaît aujourd’hui que ce concept a surtout servi à faire taire ceux qui s’inquiétaient de cette immigration et des attitudes de nombreux musulmans. Le vrai problème, explique désormais Trevor Phillips, ce n’est pas l’islamophobie mais le fait que les musulmans britanniques constituent « une nation dans la nation » et que beaucoup d’entre eux ne deviendront jamais des citoyens loyaux, même s’ils sont largement plus de 80 % à affirmer leur sentiment d’appartenance à la nation britannique.

    Trevor Phillips ne manque pas non plus de remarquer le profond mépris pour les filles et femmes blanches, caractéristique d’une partie des musulmans, comme l’ont montré les récents scandales à Rotherham, Oxford, Rochdale et ailleurs. Une prise de conscience un peu tardive pour cet ex-gardien en chef du politiquement correct qui a malgré tout le mérite, contrairement à beaucoup d’autres, de reconnaître publiquement ses graves erreurs de jugement.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent n° 8588 daté du 15 avril 2016

    http://fr.novopress.info/200374/musulmans-en-grande-bretagne-sondage-fait-peur/

  • Les socialistes rappellent à Christian Estrosi à qui il doit son élection

    Philippe Carhon