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élections - Page 481

  • Autriche : un sondage donne le candidat du FPÖ au second tour de la présidentielle

    AUTRICHE (NOVOpress) : A un mois du scrutin, un sondage Gallup pour Österreich, réalisé du 22 au 24 mars 2016, donne Norbert Hofer, le candidat du FPÖ (Parti de la liberté) à l’élection présidentielle, deuxième avec 21 % des suffrages derrière le candidat écologiste Alexander Van der Bellen (25 %) et devant la candidate indépendante Irmgard Griss (19 %) rapporte Lionel Baland sur son blog. Le candidat social-démocrate (SPÖ) Rudolf Hundstorfer (17 %) est donné quatrième et le candidat conservateur/social-chrétien (ÖVP), Andreas Khol (13 %), cinquième.

    Cette enquête confirme les tendances indiquées par les autres instituts, qui donnent tous Norbert Hofer entre 18 et 22 % des voix, au coude à coude avec Alexander Van der Bellen et Rudolf Hundstorfer. S’il accédait au second tour, le candidat du FPÖ (Parti de la liberté) est donné perdant dans tous les cas de figure mais une étude lui accordait, début mars, 45 % des voix dans un duel face à au candidat écologiste.

    Le président de la République autrichienne, dont les pouvoirs sont limités, est élu au suffrage universel direct – comme en France – pour un mandat de six ans renouvelable une fois. Le premier tour de l’élection présidentielle doit avoir lieu le 24 avril prochain et le second tour, qui opposera les deux candidats arrivés en tête, est fixé au 22 mai.

    L’Autriche est actuellement présidée par le social-démocrate Heinz Fischer, qui avait été réélu en 2000 dès le premier tour avec 79,33 % contre 15,24 % à Barbara Rosenkranz, du FPÖ, et 5,23 % à un candidat du Parti chrétien d’Autriche. On s’achemine en tout vers un record pour le candidat du FPÖ, dont le candidat n’a jamais dépassé 16,9 % à une élection présidentielle, et c’était en 1980.

    http://fr.novopress.info/

  • Jean-Frédéric Poisson : "Je suis opposé à l'IVG"

    Le président du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson était l'invité de Bruce Toussaint ce mercredi. Le candidat à la primaire de la droite a exprimé son opposition à l'avortement et s'est déclaré favorable à l'abrogation du mariage pour tous. L'élu des Yvelines a également demandé à la France de renouer les liens avec Bachar al-Assad : "Il faut ouvrir d'urgence une représentation française à Damas."

    Le Bureau politique des Républicains a validé hier la participation du PCD à la Primaire (JF Poisson n'aura pas besoin de parrainages) :

    " [L]e Bureau Politique des Républicains s’est prononcé à l’unanimité moins une abstention, en faveur de la participation du Parti Chrétien-Démocrate à la Primaire de la droite et du centre. Dans les conditions qu’elle fixera elle-même, cette formation sera habilitée à présenter un candidat à la Primaire à la même date que les Républicains."

    Marie Bethanie

  • Qu'attend la gauche française de Donald Trump ?

    Le journal Le Monde l'affirmait en ligne ce 23 mars: "Sur la politique étrangère, Donald Trump ne convainc pas".

    Correspondante du journal Corinne Lesnes relatait en effet depuis San Francisco les déclarations du candidat qui semble actuellement en mesure de l'emporter dans les primaires républicaines. Il était intervenu le 21 mars devant le forum annuel du comité des relations israélo-américaines, puis il était passé au crible du Washington Post puis, le 26 mars, du New York Times.

    Or, ce qu'il dit ne convient pas à la gauche la plus intelligente du monde.

    Donald Trump en effet tient un discours qui revient à la tradition isolationniste de son parti, celle qui prévalait jusqu'aux années 1950, époque où l'Amérique a jugé nécessaire, au-delà des affrontements entre les deux partis, d'intervenir dans le monde entier contre les illusions de Yalta et contre la menace soviétique, face à laquelle l'Otan a défendu l'ouest de l'Europe.

    Aujourd'hui les choses ont changé et une part croissante du peuple américain semble se préoccuper par priorité des intérêts des États-Unis eux-mêmes. Voici ce que dit Trump sur ce point. "L’OTAN nous coûte une fortune. Oui, nous protégeons l’Europe mais nous dépensons beaucoup d’argent (..) Le concept est bon mais pas aussi bon qu’il était quand il a commencé à évoluer". Il observe que les États-Unis vivent à crédit et ne peuvent plus offrir les mêmes garanties à ses Alliés.

    Chose assez extraordinaire, la gauche ainsi que tous ceux pour qui les États-Unis interviennent trop, trouvent maintenant qu'ils auraient tort de ne plus le faire. Ce ne serait plus de jeu. GW Bush reviens !, semblent-ils supplier, tout est pardonné. Oui nous avons la gauche la plus intelligente du monde.

    http://www.insolent.fr/2016/03/quattend-la-gauche-francaise-de-donald-trump-.html

  • Alaska, État de Washington : Sanders écrase Hillary Clinton

    Bien mauvaise semaine pour Hillary Clinton : les 22 et 26 mars, elle perd six primaires sur sept. Irritant supplémentaire : lorsqu’il gagne, Sanders le fait avec de fortes marges : 67 % (les démocrates expatriés), 73 % (État de Washington), 75 % (Hawaï), 78 % (Utah), 79 % (Idaho), 82 % (Alaska).

    Coincée dans une boutique électorale désertée par les clientèles blanches, jeunes et masculines, Hillary Clinton garde pied sur un banc composé de féministes vieillissantes et des fidèles de son mari : les Afro-Américains (surtout du Sud), auxquels elle a su rajouter les hispanophones (âgés) tout en renforçant son contingent musulman.

    Formée à l’école politique du clientélisme, vivant loin du réel depuis plus de 20 ans, parmi gardes du corps, jets privés et limousines blindées, dans une bulle alimentée aux infrastructures et pléthoriques financements de la fondation Clinton, devenue coqueluche du Tout-Davos, ayant amassé un trésor de guerre pour sa campagne, Hillary Clinton devint « maîtresse de l’Univers », héroïne du bûcher des vanités de l’establishment, ne prévoyant pas que le jeune-vieux Sanders serait aussi coriace, la privant de l’électorat jeune et blanc du camp démocrate, ainsi que d’une grande portion de l’électorat indépendant.

    Elle n’avait pas prévu, en fait, qu’il lui faudrait rendre des comptes sur « sa politique internationale » lorsqu’elle fut secrétaire d’État, avec le fiasco libyen et son plan de déstabilisation de la Syrie, qui ont fait d’elle la marraine de facto du califat islamique.

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  • Référentiel droite/gauche : suite et fin !

    Dans la filiation des travaux d'une personnalité comme celle de Georges Feltin-Tracol mais avec beaucoup moins de talent, je passe la majeure partie de mon temps à tenter de comprendre le monde postmoderne, bien conscient que mes intuitions initiales quant à lui, étaient justes dès l'origine. Celui qui sait le Vrai prend plaisir à travailler, justement parce que son labeur confirmera ce qu'il avait de prime abord subodoré. A contrario, ne restera à celui qui prône l'erreur, comme artifices, que le mensonge et la calomnie.
    Dans le cadre de deux articles (1) (2) , j'ai tenté de mettre fin au suranné référentiel droite/gauche, cherchant aussi, à lui substituer un repère véritablement idoine, afin de caractériser le monde politique contemporain.
    Ce référentiel droite/gauche n'est maintenu que par les tenants du Système, afin de leurrer le corps électoral. C'est ainsi qu'alternativement, droite et gauche ont le rôle de l'équipe de remplaçants, suppléant de l'équipe titulaire, pratiquant le même jeu, au profit du même bénéficiaire, à savoir le nouvel ordre mondial.
    J'ai toujours la même peine lorsque je constate qu'au sein même des nôtres, le terme « socialiste » est utilisé afin de caractériser l'actuel gouvernement. C'est là, rendre service, aussi bien à la droite qu'à la gauche, qui n'en demandent pas tant. Les jeunes, n'ont – et le plus souvent ils l'ignorent – jamais connu la gauche au pouvoir. Celles ci n'a existé dans le cadre de la cinquième république que durant la très courte période qui s'est étendue de 1981 à 1983. Vint ensuite véritablement le Système, même si le terme est plus ancien. Il n'est d'ailleurs pas impossible que ladite gauche depuis une trentaine d'années, ait fait beaucoup plus pour le développement du libéralisme en France que ladite droite. Il y aurait là matière à écrire un ouvrage sur le sujet, sulfureux au demeurant et susceptible d'être un grand succès de librairie. Ce ne sont pas les jolies et perspicaces plumes qui manquent chez les Nôtres...
    On n'ignore pas en science, qu'il suffit d'un contre-exemple pour invalider une théorie. Et la catastrophe ultraviolette (3) a eu de nombreux ancêtres et autres successeurs, souvent qualifiés par les épistémologues d'expériences dites « cruciales ». Pour le référentiel droite/gauche, je pense avoir trouvé le contre-exemple qui invalide l'actuel repère politique. Le voici :
    Manuel Valls est dit de gauche.
    Jean-Louis Borloo de droite.
    Or, Jean-Luc Melenchon est dit de gauche.
    Fatalement donc, si le référentiel droite/gauche est valide, logique oblige, Manuel Valls serait donc plus proche de Jean-Luc Melenchon que de Jean-Louis Borloo.
    Or, chacun en conviendra, Manuel Valls est plus proche du Modem, de l'Udi que du Front de gauche. (Et que dire d'Emmanuel Macron convié par nombre de ténors de « droite » à les rejoindre)
    Voici donc la thèse initiale – l'existence du référentiel droite/gauche – invalidée.
    Inutile donc, de revenir sur le sujet, preuve étant désormais faite.
    J'avais évoqué, dans le cadre d'un de mes articles (4), ce que pouvait être un référentiel politique, qualifié d'absolu, c'est à dire intemporel et aspatial. J'en avais conclu que c'était l'influence plus ou moins grande de l'Etat dans la vie d'un individu qui faisait la différence. D'où un large spectre qui s'étend de totalitarisme à l'anarchie.
    Creusons un peu le sujet.
    Un segment dont les extrémités sont l'anarchie et le totalitarisme n'est autre que celui dont les bornes sont la liberté et la sécurité.
    On sait que depuis plusieurs décennies, Alain de Benoist martèle qu'au repère droite/gauche, s'est substitué le couple centre périphérie. L'intuition initiale s'est avérée juste. Aussi bien – à la périphérie – Front de gauche que Front National apparaissent comme dirigistes, là où au centre, Ump, et Ps, on prône le libéralisme.
    Le couple autorité/liberté que l'on peut aussi appeler sécurité/liberté est aujourd'hui central.
    N'en doutons pas, la société actuelle, dans ses fondements, est assez consensuelle.
    Pas un hasard si une grande majorité de Français, souhaitent le retour dans le monde politique français, aussi bien de Dominique Strauss Kahn que de Christine Lagarde. Les Français les considèrent comme des experts en économie, susceptibles donc de résoudre les problème du chômage. En fait, la majorité des Français approuvent le Système quoiqu'ils en disent, mais refusent ses inconvénients. Ils n'ont pas compris que les tares du Système n'en sont que des émanations consubstantielles à son essence.
    Le Système libéral, parce qu'il flatte le cerveau reptilien de l'homme, de très loin le plus sollicité au quotidien, triomphe. Chacun évoque donc ses droits, sa liberté, faisant fi du devoir, nonobstant l'analyse kantienne. La société de consommation, le fait n'est pas récent, plaît.
    Encore faut-il disposer d'argent pour consommer. Et c'est là où se situe la faille. De plus en plus de Français en manquent, la paupérisation allant crescendo. A quoi peut bien rimer la liberté lorsqu'on vit désargenté dans une barre hlm en compagnie de qui on sait ? D'où l'appel de la part des plus démunis à la sécurité, quitte à sacrifier une partie importante de la liberté.
    Intuitivement, à la sécurité, on associe la délinquance. C'est là une réalité même si d'autres aspects sont à prendre en considération.
    Il y a aujourd'hui par exemple, une insécurité en matière d'emploi, avec bien souvent l'épée de Damoclès située au dessus de la tête.
    De même, alors qu'on vivait de générations en générations dans la même contrée, ne serait-ce que pour l'obtention d'un travail, on est désormais obligé de
    déménager, et quelquefois fort loin : insécurité géographique.
    Le mariage, de même, n'est plus une valeur sure comme naguère, ce, encore une fois au nom de la liberté, cette fois ci de divorcer : insécurité affective.
    Je laisse au lectorat trouver de lui même d'autres exemples – ils ne manquent pas – justifiant le retour en force chez nos contemporains de la notion de sécurité. Le fait, on le voit bien, n'est pas que la conséquence de la délinquance.
    La présentisation du monde contemporain n'est autre que l'angoissante inquiétude quant à l'avenir. D'où cette montée en puissance – y compris chez ceux qui ont un train de vie normal – de la sécurité, quitte à amputer en partie la liberté.

    Philippe Delbauvre

    (1) http://philippedelbauvre.blogspot.fr/2012/06/1982-je-suis-alors-en-terminale-et-nai.html

    (2) http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EukylullypPSJeqwIU.shtml

    (3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_ultraviolette

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EuVAplZZEySZwvBLPu.shtml

  • 2017 : Marine Le Pen à l’Élysée. 1ère hypothèse : la catastrophe

    Voici la première partie  d’un scénario de politique–fiction possible : Marine Le Pen est élue première femme présidente de la République française au printemps 2017 et les choses se passent mal, très mal. Dans la seconde partie, à suivre, sera imaginée la seconde hypothèse, le redressement, où le Front national, parvenu au pouvoir, réussit  son pari.  Commençons par la premier scénario, celui de l’échec.

    Marine Le Pen bat  de justesse Alain Juppé

    Pendant toute l’année 2016 et le début de 2017, la situation n’a fait qu’empirer. La ”crise des migrants” tourne au cauchemar, de nouveaux attentats islamiques ont eu lieu, ainsi que plusieurs émeutes gravissimes impliquant les jeunes des banlieues d’origine immigrée et majoritairement musulmane. La guerre civile ethnique, glisse de la basse à la moyenne intensité. L’idéologie officielle du ”vivre ensemble” s’effondre, comme jadis celle du ”paradis soviétique”. Pas crédible.

    De plus, le gouvernement socialiste, paralysé par ses dogmes et sa faiblesse, n’a pu faire aucune réforme. Le chômage, la dette et les déficits sociaux s’accroissent. La situation est hors contrôle. Un basculement de l’opinion se produit avec un glissement de 15% des intentions de vote en faveur du FN La droite classique (LR et centristes) divisée, perd en puissance. Ce qui suffit au FN pour percer le ”plafond de verre”, réputé infranchissable. Et le choc traumatise les médias du monde entier : Marine Le Pen remporte le second tour et entre à l’Élysée. Le quotidien Libération titre : « L’horreur ».

     Au premier tour ,en effet, elle était arrivée en tête de tous les candidats avec 30% des suffrages ; au second tour, elle a battu d’un cheveu (50,03%)  le candidat de la droite qui a gagné la primaire, un certain Alain Juppé. Elle est donc la première présidente de la République française. C’est là que les ennuis et les problèmes commencent. Elle est en territoire inconnu, le piège se referme.

    À l’Assemblée,  pas une vraie majorité

    Tout d’abord, des manifestations monstres, suivies d’émeutes, éclatent dès le lendemain de l’élection de Marine Le Pen. La rue contre la démocratie, un classique en France. Beaucoup de dégâts, des morts. Les médias internationaux s’enflamment.  Les  élections législatives ont lieu dans un climat de tension insupportable. Les députés FN ou apparentés n’obtiennent pas la majorité absolue en dépit de l’effet d’entraînement escompté. Néanmoins, beaucoup de droitistes et de centristes classiques, attirés par la course aux places, se rallient sous condition, au parti de la présidente. C’est une majorité improbable, floue, fragile  qui se dessine à l’Assemblée, sans unité programmatique ni idéologique autour de là nouvelle présidente Le Pen.     

    Dans le système semi–présidentiel français, il faut une majorité claire pour gouverner. Autrement c’est la cohabitation, donc, la paralysie. La présidente Marine a beaucoup de mal à constituer un gouvernement. Elle ne trouve pas dans le vivier FN ou chez les ralliés suffisamment de professionnels pour constituer un bloc de ministres et de membres de cabinets vraiment compétents. Elle se heurte à un boycott des élites. Ceux qui la rallient sont souvent des torpilleurs ; beaucoup sont des incapables ou, du moins, des amateurs. 

    Marine Le Pen commet une erreur fatale : elle nomme Premier ministre Florian Philippot,, son mentor, N°2 du FN, qui en appelle au mânes de Charles de Gaulle, Mais ce néo-gaullisme, ou pseudo gaullisme est un moteur sans carburant. 

    Le gouvernement Philippot patauge.

    Le gouvernement Philippot suit une politique économique antiréformiste et étatiste, très proche des idées d’Arnaud Montebourg et de Chevènement. Il applique à la lettre le programme économique du FN qui est en fait d’inspiration socialiste : la préservation du ”modèle social français”, baudruche dégonflée, financièrement ingérable..  

    Les chiffres du chômage continuent d’augmenter, la pression fiscale ne diminue pas, les dettes – d’État, des régimes sociaux et des collectivités locales et territoriales– croissent. La situation économique de l’homme malade de l’Europe – la France – empire. Le FN au pouvoir ne change rien. 

    Plutôt que de lutter contre l’immigration invasive, contre le laxisme judiciaire, l’insécurité, la dégradation de l’Éducation nationale, le fiscalisme, le gouvernement Philippot s’acharne sur son obsession : sortir de l’euro, rétablir le franc, dégager la France de l’Union européenne.

    La réponse de Bruxelles est très simple : « OK, faites ce que vous voulez, on va voir et on va bien rigoler. Allez-y ». Marine Le Pen, depuis l’Élysée,  redevenue lucide, qui a consulté des économistes, essaie de faire machine arrière. Elle entre en conflit avec son Premier ministre, qui s’acharne. Au sein du FN, une rupture se dessine entre les partisans et les adversaires du Premier ministre. Marion Maréchal–Le Pen prend la tête de la rébellion. Mais c’est trop tard.   

    Dans les sondages, la versatile opinion publique française a basculé. L’impopularité de la présidente et de son Premier ministre atteignent des sommets. Chez les électeurs du FN, plus de 50% disent ”regretter leur vote”. Le Figaro du 5 septembre 2016 titre « La grande déception ». Effectivement : il n’y a pas de résultats visibles de la politique du gouvernement FN. C’est le cafouillage.  En avant comme avant.

    Mission accomplie

    À l ‘Assemblée nationale, le gouvernement n’a plus de majorité. Du fait de l’impréparation des programmes du FN, du manque de cadres compétents, des sabotages de la haute administration,  le château de cartes ou de  sable s’est effondré en quelques mois. 

      Le 7 novembre 2016, Marine Le Pen dissout l’Assemblée nationale. Elle n’obtient pas de majorité ”bleu Marine” aux élections législatives qui suivent. Humiliée, elle démissionne, en larmes. Le New York Times titre : The End of a Dream.  L’expérience est terminée. Son Premier ministre, M. Philippot, énarque souriant, rejoint son corps de fonctionnaire d’origine. Il a accompli  sa mission : neutraliser le FN.

    Dans un prochain article, une autre hypothèse sera examinée : Marine Le Pen est élue et  réussit son pari.  À suivre….     

  • Donald Trump et les sept raisons de la colère américaine

    Sur son adresse twitter que je recommande fortement, Trump adore donner ses scores. Le dernier m’a surpris : The Donald (l’expression vient de sa première femme) reçoit 64 % des voix à New York contre 12 % pour Ted Cruz !

    New York : la ville la plus chère, cosmopolite et ouverte du monde. Pas mal pour un plouc populiste !

    Trump a aussi gagné en Floride, état du sud devenu très latino, avec une importante population juive. Voici donc que notre futur Adolf Hitler ne fait peur ni aux juifs ni aux cousins des mexicains – qu’on l’accuse de vouloir déporter.

    Au vu de ces chiffres, on peut douter de la défaite de Trump ! L’ineptie-système est devenue telle que le système va perdre partout. Il perdra la bataille monétaire, la bataille géopolitique, la bataille humanitaire, la bataille politique, la bataille médiatique.

    Maintenant venons-en à la source du problème : pourquoi les Américains votent-ils pour Trump, qu’ils soient riches, pauvres, blancs, noirs, juifs (les Israéliens d’ailleurs aiment Trump et détestent Obama), latinos, hétéros ou homos ?

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  • Présidentielles : Marion Maréchal-Le Pen défend le respect de l'anonymat pour les parrainages

  • En France, à 20 voix contre 7, on supprime l'égalité du temps de parole des candidats à la présidentielle

    C'est ça leur démocratie ! De Nicolas Dupont-Aignan : 

    "Cet après-midi j’ai eu honte pour notre démocratie. L’hémicycle de l’Assemblée nationale était vide.

    Nous n’étions qu’une poignée de Députés pour examiner le texte qui supprime l’égalité du temps de parole des candidats à l’élection présidentielle. Par 20 voix contre 7, l’article 4, de la loi organique prétendant « moderniser » l’élection présidentielle, a été adopté.

    J’ai combattu jusqu’au bout avec les Centristes et les Ecologistes cette loi scélérate, ce tripatouillage électoral qui vise à imposer le tripartisme politique et à réduire l’expression médiatique des autres candidats. En un mot, des dispositions qui ont pour objectif de vider de son sens le 1er tour de l’élection présidentielle, le plus précieux héritage que nous ont légué la Ve République et le Général de Gaulle lui-même...

    5 semaines d’égalité de temps de parole sur les 260 qu'en compte un quinquennat, c’est encore trop pour un système politique à bout de souffle, qui ne sait plus comment casser le thermomètre faute de regarder en face la fièvre. Dans un pays qui compte 20 millions d’abstentionnistes, 5 millions de Français en âge de voter qui ne sont même pas inscrits sur les listes électorales et plus d’1 million de votants aux dernières élections départementales qui ont mis dans l’urne un bulletin blanc ou nul, on était en droit d'attendre un tout autre « sursaut » démocratique !

    Le pouvoir socialiste avec la complicité lâche des Républicains qui se sont abstenus, vont faire taire les voix libres de gauche, de droite et d’ailleurs.

    L’égalité, critère impartial et incontestable, est remplacé par la fameuse équité. Une notion juridique des plus subjectives, impossible à mesurer sans une part d'arbitraire.

    Pire, c’est au CSA, autorité qui n’est pas élue et sans la possibilité d’un moindre appel, qui est tenu d’interpréter le respect de cette notion floue. Les candidats des partis dominants qui sont déjà surreprésentés dans les médias monopoliseront la campagne présidentielle, dénaturant la dernière élection, l'élection-reine, à laquelle les Français s’intéressaient" (suite).

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

     

  • Marion Marechal-Le Pen Intervention contre le projet de loi organique