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élections - Page 500

  • Les primaires à droite auront lieu les 20 et 27 novembre 2016

    Alors que certains partisans auraient préféré avancer le scrutin, les dates de la primaire à droite pour 2017 sont désormais arrêtées. Thierry Solère, député Les Républicains et président du comité d'organisation de la primaire a précisé sur France Info ce vendredi matin que cette consultation serait ouverte à «tous ceux qui partagent les valeurs de la droite et du centre.»
    Et d'ajouter: «C’est moderne, ça fera une assiette très large. Ca donnera à celui ou celle qui gagnera cette primaire le 20 novembre et le 27 novembre prochains une légitimité formidable pour se présenter à la présidentielle.»
    « Aujourd’hui toutes les règles sont bien fixées», a-t-il assuré, rappelant qu’il y aura 10 337 bureaux de vote. «Cette primaire est bien organisée et sera incontestable le moment venu dans ses résultats.»
    Des bureaux dans toutes les circonscriptions

    Il y a quelques jours, Thierry Solère avait fixé le cadre de ces primaires. «L'idée est que les Français puissent aisément venir voter à la primaire sans faire la queue pendant une heure et demi dans les villes, ni faire une heure et demi de route dans les campagnes», avait-il expliqué. Toutes les circonscriptions seront dotées de bureaux en fonction des résultats électoraux de la droite et du centre. La droite espère entre deux et trois millions de votants.
    Parmi les candidats déclarés à cette primaire figurent déjà les anciens Premiers ministre Alain Juppé et François Fillon, mais aussi les anciens ministres Hervé Mariton et Nadine Morano. Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet pourraient aussi se porter candidats en 2016.
    Dans un récent sondage Ifop, Alain Juppé est donné en tête des intentions de vote pour ce scrutin avec 38% des voix contre 29% pour Nicolas Sarkozy.

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVkAkVVFlndPEzLuY.shtml

  • Trois porte-parole de la liste PS aux régionales en Paca lancent "Debout la gauche"

    Les trois porte-parole de la liste PS en Paca, dont le retrait avait été annoncé au soir du premier tour des élections régionales de décembre pour faire battre le FN, ont lancé vendredi à la Seyne-sur-Mer (Var) le mouvement "Debout la gauche".
    "Debout la gauche n'a pas vocation à être un parti mais répond à un appel de nos concitoyens" lors des régionales, a déclaré à l'AFP Ladislas Polski (MRC) l'un des trois porte-parole de la tête de liste PS-PRG-MRC conduite par le socialiste Christophe Castaner aux régionales.
    "Nous partageons l'analyse de devoir envoyer en urgence un message de combativité et d'espoir sur la meilleure façon de combattre le FN", a-t-il précisé.
    "La gauche a, plus qu'ailleurs, quelque chose à faire dans cette région" où le FN, avec 40,55 % des voix, est arrivé en tête du 1er tour des régionales de décembre, selon M. Polski.
    Alors que la gauche, du fait du retrait de la liste, n'a plus de représentant au sein du conseil régional, Cécile Muschotti (PS), Christophe Pierrel (PS) et Ladislas Polski (MRC) avaient appelé à la mi décembre à une "opposition constructive et combative".
    Avec le mouvement lancé vendredi et une première réunion à la Seyne-sur-Mer, "nous voulons pouvoir parler et donner la parole à nos concitoyens éloignés des partis politiques".

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVklZulEFFGnHkrqx.shtml

  • Le Républicains : les soutiens de Nicolas Sarkozy préparent sa candidature

    Chez Brice Hortefeux, tout est bon pour parler -en bien- de Nicolas Sarkozy. Même la déchéance de nationalité. Interrogé ce mercredi, sur RTL, sur le désaccord de la garde des Sceaux avec le président de la République et le Premier ministre, qui, du coup, défendra la texte devant le Parlement, le fidèle ami de Nicolas Sarkozy s'agace : « Notre seule préoccupation c'est la sécurité de nos concitoyens. Autour de Nicolas Sarkozy, nous essayons toujours de défendre l'intérêt général ».
    Refusant « d'oublier toutes les contorsions de Monsieur Hollande quand Nicolas Sarkozy avait fait cette proposition en 2010 » et la réaction de Manuel Valls qui avait alors jugé la mesure « nauséabonde », l'ancien ministre à l'Identité nationale en vient même à « comprendre les difficultés de madame Taubira à les suivre ».
    Mardi matin, confirme-t-il ce mercredi, Brice Hortefeux a participé, avec « une quarantaine de parlementaires », à la première réunion de cadres et d'élus des Républicains pour porter la candidature de son champion à la primaire à droite, dans dix mois. Eric Woerth, Luc Chatel, trois des nouveaux porte-parole de la maison (Larrivé, Peltier et Debord), les sénateurs Roger Karoutchi et Pierre Charon ou encore Laurent Wauquiez, nommé n°2 des Républicains après la démission de NKM, étaient présents pour cette réunion dans un restaurant près du siège de la rue de Vaugirard (Paris XVe), «sans traître » d'après un participant cité par Europe 1.
    «Nous nous sommes réunis pour voir avec qui nous pourrions travailler, pour déterminer qui défendra quelle position, quel sera le créneau. Fillon, Le Maire, et Juppé ont déjà leurs options. Nous avons donc abordé la campagne qui s'annonce et insisté sur les thèmes de la nation, de l'unité et de la République, qui en seront le cœur», a expliqué au Figaro Roger Karoutchi.
    Ces rendez-vous se répéteront toutes les trois semaines pour organiser la campagne de Nicolas Sarkozy, de moins en moins soutenu par les Français dans les sondages, à la différence de ses challengers qui se démènent pour occuper le terrain. « Les commentaires sont libres mais les faits sont têtus », a rétorqué Brice Hortefeux aux enquêtes qui montrent un Juppé toujours en tête des intentions de vote à la primaire, et un Sarkozy en perte constante de vitesse. « Nous sommes aujourd'hui la première force électorale, la première force territoriale, et la première force militante, avec 100 000 adhérents de plus que le parti socialiste et 180 000 de plus que le Front national », a-t-il vanté. Pour Hortefeux, « si 2015 était l'année de la reconstruction et du rassemblement », 2016 sera celle « de la clarté des choix, des convictions et des hommes ».
    « Nicolas Sarkozy est le seul, je dis bien le seul, a-t-il insisté, en mesure de l'emporter car il a trois qualité : l'autorité, la légitimité de l'élection et la crédibilité du programme ».
    Ce programme, justement, déplaît à Gérald Darmanin qui depuis une semaine explique son rejet de la ligne sécuritaire prise, selon lui, par la direction de LR. « J'ai regardé les résultats des régionales : le Front national est le premier parti de France mais (ce) n'est pas la droite à laquelle je crois. (…) Populiste ne veut pas dire populaire. Je me suis engagé au RPR parce qu'il y avait Philippe Séguin », raconte-t-il ce mercredi sur France Inter.
    « Moi, a-t-il poursuivi, le Sarkozy que j'ai aimé, que j'ai soutenu, c'est celui de 2007. C'est une campagne séguiniste que je demande, pas buissonnienne », a-t-il martelé, en référence à Patrick Buisson, à l'origine de la campagne très droitière du président sortant en 2012. « Il y a une différence entre ce que son entourage pense être sa popularité » et la réalité, assure encore ce proche de Xavier Bertrand.
    Qualifiant François Hollande et Nicolas Sarkozy des « deux punching-balls » de l'opinion française, le maire de Tourcoing, qui abandonne aujourd'hui son mandat de député pour se consacrer à sa ville et à la région Nord Pas-de-Calais Picardie dont il est l'un des vice-présidents, conclut que « les Français n'ont pas envie de revivre le casting de 2012 ». Ils sont nombreux à le penser, à LR comme au PS...

    J.Cl. Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVkylkpEyuPAIubkH.shtml

  • Immigration et Schengen : Marine Le Pen demande un référendum

    Dans une tribune publiée dans L'Opinion, Marine Le Pen dénonce l'immigration et demande :

    "solennellement au président de la République, sur ces sujets aussi cruciaux, de donner la parole à notre peuple, par référendum.Les Français souhaitent-ils oui ou non qu’on cesse d’accueillir les migrants sur leur territoire ? Souhaitent-ils oui ou non sortir de l’espace Schengen et rétablir des contrôles permanents aux frontières nationales ? A ces deux questions je réponds, en tant que responsable politique, en tant que femme, un grand oui !"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/immigration-et-schengen-marine-le-pen-demande-un-r%C3%A9f%C3%A9rendum.html

  • Le Front National en pleine réflexion stratégique en vue des élections de 2017

    Pour les grands partis politiques, 2016 sera l’année de la préparation de l’élection présidentielle. Ce sera également le cas pour le Front National, avec une première différence : son candidat sera assurément Marine Le Pen. Les « Républicains » auront eux une primaire, à une date encore indéfinie. Quant au parti socialiste, il attend les augures de l’INSEE sur les statistiques du chômage.

    Marine Le Pen a annoncé vouloir « Passer 2016 dans la plus grande proximité possible avec notre peuple »
    Pour préparer l’élection présidentielle, qu’elle voit comme un rendez-vous entre les candidats et le peuple, Marine Le Pen a entamé une diète médiatique. Elle privilégiera les déplacements sur le territoire.

    De quoi nourrir son projet présidentiel ?
    Les responsables du Front National veulent croire au succès de Marine Le Pen en 2017. Pour cela, leur candidate aurait d’abord besoin de rassembler et fidéliser l’ensemble des électeurs qui ont déjà voté Front National – soit neuf millions de personnes aux deux tours des dernières régionales. Il faudra également rassurer davantage les électeurs de droite, encore peu convaincus par le programme économique et social du FN. Ce qui permettrait aussi d’engranger davantage de soutiens des rangs de droite et de la société civile.

    Les cadres du Front National se retrouveront en séminaire les 5 à 7 février pour évoquer le programme et le nom du parti…
    Il ne semble pas question de revenir sur des engagements forts comme le retour à la souveraineté monétaire. Mais de faire de la pédagogie, tant sur le fond que sur la méthode : pour Nicolas Bay, il conviendra d’expliquer qu’il faut une « sortie concertée » de la zone euro. En revanche, sur d’autres points du programme, il faut s’attendre à un aggiornamento : la retraite à 60 ans ou encore la fiscalité seront discutées. Une ligne plus réaliste et plus favorable à la liberté d’entreprendre pourrait se dégager. Enfin, Robert Ménard, qui a été convié au séminaire, suggérait de créer une nouvelle structure plus large que le Front National pour encadrer la campagne présidentielle.

    http://fr.novopress.info/196931/front-national-en-pleine-reflexion-strategique-en-vue-elections-2017/

  • Primaire à gauche : le vent de la discorde ?

    La pétition lancée par des personnalités, « intellectuels » et responsables de gauche peut-elle trouver un écho favorable ?
    François Hollande ne veut pas en entendre parler. Pour le successeur de Nicolas Sarkozy, il est hors de question d’organiser des primaires à gauche. L’idée fait pourtant son chemin. Un appel a été lancé, lundi, dans les colonnes de Libération, pour l’organisation d’une grande primaire regroupant toutes les sensibilités de la gauche plurielle. L’appel a été notamment signé par Romain Goupil, Michel Wieviorka ou bien encore Daniel Cohn-Bendit. Ces personnalités de gauche (oubliées du gouvernement, ambitieuses ou vaguement dissidentes) entendent remettre en question cette vieille tradition de la Ve République qu’est l’automaticité d’une candidature du Président sortant à sa propre réélection.
    Cette règle non écrite a toujours été observée dans l’histoire de la Ve République (hors les cas de troisième mandat, de maladie ou de décès en cours d’exercice), par les présidents sortants de droite comme de gauche : Charles de Gaulle s’est représenté avec succès en 1965, Valéry Giscard d’Estaing a chuté en 1981, François Mitterrand a gagné en 1988, Jacques Chirac a été réélu en 2002, enfin Nicolas Sarkozy a échoué à se succéder en 2012. Les chances de réélection du président sortant sont donc importantes. Elles sont même de l’ordre de 100 % pour les candidats de gauche, et augmentent si l’on compte Jacques Chirac comme étant un candidat de gauche (vous me passerez ce trait d’humour).

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  • Pour un bilan de gauche a droite

    Ces élections régionales contiennent-elles un message ? Peut-on dire que le peuple, renvoyant chacun des partis à son échec, a voulu faire entendre aux politiques qu’il était urgent de changer leur fusil d’épaule ?

    À l'Élysée en tout cas, on ne l'entend pas de cette oreille. Une fois de plus la note dominante est l'autosatisafaction... « On ne change pas, on persévère » déclarait un ministre, répétant d'ailleurs ce que dit le Président Hollande depuis le début de son quinquennat. Jean-Christophe Cambadélis a eu beau insister sur la nécessité d'une « inflexion » de la politique gouvernementale en osant son « Il faut que cela change ». D se heurte au silence superbe de l'Elysée. Symbole au lendemain du Second tour : il n'y aura pas de revalorisation du SMIC cette année encore. Extraordinaires ces socialistes ! On peut dire que François Hollande est le grand gagnant de ces élections en demi-teinte. Il obtient le permis de continuer sans se remettre en question jusqu'en 2017.

    Le camarade Julien Dray, de son côté, de manière sans doute plus réaliste, a compris que la seule chose qu'il pourrait changer, ce n'était pas la politique gouvernementale, c'était la cuisine socialiste en interne : « On va changer beaucoup de choses dans le fonctionnement de notre Parti. On va même peut-être changer de nom ». À défaut de changer de politique, comme l'exige de son côté désormais rituellement la maire de Lilles Martine Aubry, on va faire de la tambouille. La tambouille d'ailleurs, Manuel Valls lui-même est pour. Ce qu'il faut changer, c'est ce Parti socialiste qui ose juger un gouvernement issu de ses rangs. Depuis 2008, Manuel estime que « Parti socialiste c'est daté ». Alors effectivement, pourquoi ne pas changer de nom et, à cette occasion, élargir la Plate-forme politique du PS ? Le nom est tout trouvé d'ailleurs : après « Les Républicains », ne peut-on pas créer « les Démocrates ». ? Ca ce n'est pas daté, c'est moderne, c'est Américain. Pendant que le gouvernement travaille à la loi Macron II, pour infuser toujours plus de libéralisme dans les rouages économiques et dans le vécu sociétal, pendant

    que l'on cherche à aligner le droit français et la société française sur le droit anglo-saxon et sur les sociétés anglo-saxonnes, autant essayer à nouveau d'amuser l'électeur en lui montrant qu'on change... La politique ? Non. Le Parti, pour le rendre toujours plus docile.

    Dans l'échec historique de Claude Bartolone en Ile de France, ce plantage politique du troisième personnage de l'État après dix sept ans de gestion socialiste de la Région, on peut lire aussi l'échec de « l'ouverture à gauche » des socialistes, la disparition électorale programmée des communistes, du Front de gauche et des écologistes. La dictature verte n'a pas été du goût des Franciliens. Ils auront en échange, comme tous les Français, la dictature de la Pensée unique, de la Politique unique et en prime peut-être une mue du Parti socialiste,devenu un Parti centralo-gauchiste, gauchiste sur le plan de la culture, du vivre ensemble, des pseudo « valeurs républicaines » et européen sans état d'âme, c'est-à-dire anglo-saxon pour le reste.

    Ce Parti centralo-gauchiste qui existe en espérance a déjà littéralement aspiré le Centre. L'échec du Modem dans la Région Aquitaine est cinglant. La très courte victoire d'Hervé Morin en Normandie ne donne pas envie de pavoiser. C'est que les centristes réels, avec le duo Hollande-Valls, sont au pouvoir et que le centrisme de M. Bayrou - hors sa bonne ville de Pau - est devenu franchement illisible. Et ce n'est pas l'éclatement des centristes dans ces micro-composantes électorales qui se retrouvent à l'UDI qui les rendra plus déchiffrables.

    La droite qui marche n'est pas la droite du centre, cette droite de M. Juppé, battu sévèrement à travers son adjointe Virginie Calmels, c'est la droite forte et fière de ses valeurs, la droite Manif pour tous, comme l'a bien vu Madeleine de Jessey, la présidente de Sens commun , citant les succès de Laurent Wauquier, Valérie Pécresse et Bruno Retailleau. Pourquoi ? Oh ! La raison tient encore à une tambouille électorale : parce que dans cette droite là, beaucoup d'électeurs du Front national peuvent se reconnaître et ils votent pour ses représentants. NKM, qui le paye aujourd'hui de son éviction, est sans doute partie en guerre trop vite contre le « Ni... Ni... » de Nicolas Sarkozy, parce que ce « Ni FN ni PS » cache au fond un « Surtout pas socialistes » qui est électoralement seul payant pour la droite dans une France de droite.

    Et qu'en est-il de la droite de la droite, le Front national ? Il est électoralement à son plus haut avec presque 7 millions de voix au Second tour, tout près du PS... Il a à nouveau surélevé le fameux plafond de verre, mais il s'y est à nouveau cogné. La dédiabolisation ne suffit pas, il faudrait maintenant trouver des alliés, faire des alliances et vite ! Le Front national est condamné à la cuisine électorale s'il veut réussir.

    Alain Hasso monde&vie  14 décembre 2015

  • Le FN en 2016…

    En politique, il n’y a pas de miracle. Les succès électoraux sont toujours la rencontre entre un programme en adéquation avec les attentes du corps électoral  et un travail  de terrain,  de réflexion, de pédagogie, d’explication  dudit programme. Il s’agit donc de le présenter le plus clairement possible aux électeurs en en faisant ressortir les idées forces –les électeurs sont peu nombreux à mémoriser et/ou à  s’intéresser à l’intégralité d’un projet-, à dissiper les arguments hostiles distillés par ses adversaires. Une propagande antinationale, nous le savons, qui ne s’embarrassent jamais de subtilités à l’encontre du grand Satan frontiste mais qui garde (encore) une certaine efficacité. Enfin, au-delà même  de ces éléments tangibles, il y a aussi, notamment pour  ce qui concerne la reine des batailles dans notre «monarchie républicaine», à savoir  l’élection présidentielle, la part de l’équation personnelle du (de la) candidat(e). Or,  la perception par les Français de la personnalité  briguant leurs suffrages,  ne répond pas toujours à des critères de rationalité, mais laisse la part belle à l’impression, à la subjectivité.

    C’est pourquoi  la complaisance médiatique, la presse pipole aux tirages non négligeables  contrairement aux journaux dits « sérieux » mais démonétisés,  et surtout  les émissions d’infotainement, d’information-spectacle, concept né aux Etats-Unis, pèsent d’un poids non négligeable. Ils participent pour beaucoup  dans la manière de façonner l’image d’un candidat, de le rendre plus humain sympathique, proche des gens. L’exemple est connu et parfaitement emblématique,  le  slogan Mangez des pommes,  popularisé par les guignols de canal plus et placé dans la bouche de la  marionnette Chirac, a autant fait pour sa victoire en 1995 que sa volonté affichée de réduire « la fracture sociale »…

    Bien sûr, ne nous y trompons pas,  le FN, Marine ne jouiront jamais de cette complaisance là,  du fait même des idées,  des valeurs défendues par notre famille politique ; elles   suscitent  l’hostilité d’une très large fraction de la caste médiatique, laquelle  est structurellement et idéologiquement opposée à notre projet. Journalistes  qui  dépendent aussi  matériellement de groupes financiers dirigés le plus souvent par des personnalités qui partagent le tropisme mondialiste de «nos» élites politiques, intellectuelles, sociétales…Une évidence à prendre en compte pour souligner que l’éventuel changement de nom du FN, un débat qui n’est pas en soi illégitime, Bruno Gollnisch l’a dit, ne saurait être forcément une solution miracle pour gagner en attractivité. Au-delà de la forme (le nom de notre Mouvement) c’est bien le fond,  la colonne vertébrale  patriotique de notre programme,  qui est combattu par nos adversaires.  

    Marine le rappelait avant même les scores historiques engrangés par le FN aux dernières élections, dans un documentaire diffusé sur France 3 en octobre 2014, «il y aussi des gens extrêmement attachés (au FN),  c’est quand même une marque le Front National. C’est une marque de courage, c’est une marque de longévité, de persévérance, de pugnacité. Chacun a son avis sur le sujet. Ce n’est pas pour moi un sujet tabou mais je n’envisagerai sérieusement une éventuelle modification du nom du FN si je m’apercevais qu’à un moment donné il y avait un décrochage entre l’image du leader ou du candidat à la présidentielle et le Mouvement ».

    «  Mais  comme l’augmentation de la confiance qui nous est faire fonctionne de manière parallèle et que le FN engrange de plus en plus d’électeurs, de plus en plus d’adhérents, de plus en plus de sympathisants, je ne vois pas de raisons dirimantes aujourd’hui pour envisager une modification qui peut être nous ferait plus perdre qu’elle nous ferait gagner.»

    Nous le notions à la même période, l’opportunité  du maintien du nom du FN ne doit pas être motivée par une nostalgie, un passéisme contre-productif ou a contrario son changement par l’illusion de l’obligation d’une novation pour être dans l’air du temps médiatique, qui le serait tout autant. Soyons clair: la finalité de notre combat politique est  d’accéder au pouvoir et non de communier confortablement  dans l’entre-soi, dans le témoignage, aussi est-il légitime que cette question soit posée si ledit changement d’appellation pouvait être bénéfique et permettre de rassembler  plus largement nos compatriotes autour de nos idées.

    Bruno Gollnisch l’affirmait pareillement nous n’avons pas à rougir du nom de notre mouvement, sous le nom duquel des milliers d’adhérents ont milité courageusement, et pour beaucoup d’entre eux au prix de nombreux  sacrifices, avant de récolter les fruits dans les urnes de leur persévérance.   Mais  «le Front National est un instrument au service de la France. Si le FN devait s’appeler autrement demain, je ne m’attacherais pas l’étiquette mais à la substance». «Si dans l’avenir, il y a une novation importante dans la vie politique de notre pays, si nous devons donner le signe fort de quelque chose d’autre, on pourra l’envisager».  «En revanche, si le Front National devait abandonner ses convictions, il cesserait de m’intéresser comme tel même s’il conservait le nom et la flamme. »

    Pour autant, nous l’avons dit,  il appartient aussi au FN  de clarifier son projet économique, sa vision de l’Europe, encore mal compris ou peu identifiés par beaucoup de nos compatriotes pourtant acquis aux autres grands axes  de son  programme. Il est assez évident  que  la diabolisation de l’opposition nationale   –  certes moins vive qu’avant mais persistante  – ne  se fait plus tant  sur le thème  d’un FN fascisant,  héritier des heures les plus sombres de l’Histoire, que  par l’ exposé d’un scénario  anxiogène, décrivant   un FN au pouvoir entraînant  la France  dans le chaos économique sur fond de guerre civile plus ou moins  larvée.

    Fantasmes qui gardent encore un pouvoir de nuisance -malgré les succès incontestables de gestion dans les mairies FN-   notamment auprès de l’électorat castor, comme le nomme avec un humour pertinent Marine, celui qui se mobilise pour faire barrage au FN. Et ce,  avec encore un certain succès puisque malgré nos 7 millions d’électeurs le 13 décembre, nous n’avons échoué à prendre les deux ou trois régions qui nous étaient promises.   

    Dans les semaines qui viennent,   Marine Le Pen a donc décidé de prendre de la hauteur, de  privilégier le dialogue direct avec les Français en allant à leur rencontre dans nos terroirs, là où ils vivent et ils travaillent, et de ne répondre  qu’avec parcimonie aux sollicitations des  « grands médias ». Il s’agira ainsi pour la présidente du FN de nourrir sa réflexion dans le cadre de l’élaboration en  de son  programme présidentiel  pour 2017,  et d’échapper au filtre médiatique qui donne souvent une perception déformée de sa personnalité et de ses idées.

    Signalons enfin que Bruno Gollnisch sera bien évidemment présent au séminaire prévu fin janvier- début février et qui réunira  les parlementaires, les membres du  Bureau Politique du FN mais aussi quelques personnalités extérieures –à l’instar du   maire de Béziers Robert Ménard.  Occasion, à l’aube des très décisifs scrutins de 2017, de  plancher sur tous les sujets qui font débat :    la stratégie, le  programme, l’éventuel changement de  nom du FN, les modalités des alliances à nouer pour élargir notre audience électorale.

    http://gollnisch.com/2016/01/13/le-fn-en-2016/

  • Une proche de Xavier Bertrand préfère voir gagner la gauche au FN

    Interrogée par le Courrier de l'Ouest, Caroline Fel, adjointe LR au maire d'Angers et attachée de presse de Xavier Bertrand, estime préférer la victoire de la gauche que celle du FN :

    Barbara Mazières, chargée de mission FN dans le département, s'étonne, entre autres, de cette affirmation :

    "[...] Mais je retiendrai surtout de ce long entretien l'inquiétante révélation de Mme Fel qui affirme préférer la victoire de la gauche à celle du FN. La gauche demeure l’alliée du Parti communiste - lequel se réclame toujours d'une idéologie qui a causé 100 millions de morts au XXe siècle et opprime aujourd'hui encore 1,5 milliard d'êtres humains (Chine, Vietnam, Corée du Nord). Une gauche française qui n'a rien fait pour protéger les Français, qui a fait exploser le chômage, les impôts et la dette. C'est cela que Mme Fel préfère à l'élection de Français simplement attachés à leurs racines, aux valeurs de la civilisation européenne et à leurs libertés, et qui souhaitent avec le FN une réforme profonde de l’Etat et de sa gestion. Dont acte. Mais il sera difficile ensuite de prétendre que c'est le FN qui fait gagner la gauche! [...]"

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/une-proche-de-xavier-bertrand-pr%C3%A9f%C3%A8re-voir-gagner-la-gauche-au-fn.html

     

  • République, République, vous avez dit République ?

    Je n’écris pas beaucoup en ce début d’année, ce qui ne m’empêche pas, Dieu merci, de lire, d’écouter et de discuter politique, entre autres. En fait, je suis surtout en train de corriger des devoirs d’histoire-géographie de Seconde au milieu d’une actualité qui tourne à la rubrique nécrologique permanente : après Delpech, Galabru et Courrèges, c’est au tour de David Bowie de monter au Ciel… « Sale temps pour les saltimbanques », pourraient soupirer Audiard ou Gainsbourg s’ils étaient encore là pour le faire. Nécrologie, et commémorations, ces dernières semblant ne plus devoir cesser en cette République qui, a défaut d’une véritable mémoire, s’invente une histoire et une légitimité, au risque de se brouiller un peu plus avec les réalités et avec les sentiments d’un pays réel qui se sent, sans doute, délaissé ou méprisé.

    Ainsi, je suis agacé par la véritable sacralisation (qui n’est pas vraiment récente, à bien y regarder) d’une République dont on vante les valeurs sans interroger les fondements, philosophiques comme historiques, même si je constate aussi que nombre de personnes entendent « France » quand les officiels prononcent, rituellement, le mot « République », comme si les deux se confondaient forcément et comme s’il n’y avait de valeurs civiques que dans ce régime qui se drape dans la toge de Marianne, y cachant parfois quelques poignards destinés au César du moment, fût-il « normal »…

    Je me souviens de l’embarras de nos gouvernants quand une attaque terroriste ayant endeuillé le Danemark au printemps, ceux-ci reprenaient le discours officiel de janvier 2015 sur les « valeurs » en évitant, parfois bien maladroitement, de rajouter le qualificatif de « républicaines » pour un pays qui est et reste, envers et contre tout, un Royaume qui n’a guère de leçons de civisme et de démocratie à recevoir de quiconque, comme nombre de pays scandinaves et la Belgique voisine, mais aussi l’Espagne, le Royaume-Uni et le Luxembourg, souvent membres d’une Union européenne fondée sur des principes démocratiques reconnus à défaut d’être toujours respectés par les institutions d’icelle.

    Bien sûr, on peut aussi entendre le mot République au sens latin du terme qui signifie « la chose publique » ou « le bien commun », et, dans ce cas, un monarchiste, même s’il est « réactionnaire » ou maurrassien, et encore plus s’il se réfère aux monarchiens de 1789 ou aux catholiques sociaux du XIXe siècle, peut reprendre le terme sans barguigner, dans le sens qu’a développé, en son XVIe siècle, le juriste Jean Bodin, « théoricien » de la Monarchie absolue…  Mais, le plus souvent,nos gouvernants ne (re)connaissent pas cette généalogie politique du mot et se contentent d’y mettre ce qui peut s’apparenter à « leur » conception du Pouvoir et de sa légitimation, et de n’y voir qu’un régime politique défini, à la façon d’Anatole France (qui a compris bien des choses), que comme « l’absence de roi »

    Cette République-là, à la merci des grands féodaux et de leurs partis, est justement celle que je dénonce et combats, et pour laquelle je n’ai pas de mots assez durs, non par haine d’elle-même, mais bien au contraire, par amour de la Chose publique, du Bien commun, de la nation française et de ses particularités et diversités… Cette République qui oublie les petits et les pauvres, cette République qui méprise les provinces et les villages, cette République qui parle de valeurs mais pense d’abord Bourse et compétitivité, cette République qui se verdit le temps d’une COP 21 et bétonne le jour d’après, de Notre-Dame-des-Landes (ce n’est pas fait !) aux entours de nos bourgs ruraux (la « rurbanisation », disent-ils, mais qui est une véritable artificialisation inutile des terres quand les centres-bourgs ont tant de maisons disponibles à remplir et à restaurer)… Cette République qui inscrit dans la pierre de ses bâtiments officiels la liberté comme pour être bien sûre qu’elle ne bouge plus de ses frontons et dans le cœur des gens, et qu’elle ne menace plus son règne… Si Bernanos, cet amoureux passionné de la liberté, était royaliste, ce n’est ni un hasard ni une surprise, comme l’a rappelé si souvent son disciple le plus fervent, Sébastien Lapaque, mais la simple constatation que la République enfermait la liberté dans ses textes et son Journal officiel, ce que moquaient aussi les Camelots du roi qui n’hésitaient pas, dans leurs chants joyeux, à clamer qu’ils « se foutaient de ses lois »… 

    Le professeur d’histoire que je suis n’a guère de chances, en étudiant les siècles passés, de devenir partisan d’une République née dans la Terreur des années 1792-94, et qui s’est tant de fois déshonorée, à l’intérieur comme à l’extérieur, préférant ses « coquins » et ses « valeurs » plutôt que la justice sociale (une formule qu’elle n’a même pas inventée puisque c’est… le roi Louis XVI qui l’a valorisée le premier !) et les libertés concrètes. Je me souviens, dans mon adolescence, avoir pleuré de l’aveuglement et de la lâcheté de la IIIème République face aux totalitarismes, de son hypocrisie profonde et bien pensante, tout comme je me souviens aussi de mes éclats de rire quand je lisais « La bande des Ayacks », ce roman de jeunesse qui s’en prenait à une société des adultes qui fleurait fort le monde des officiels de la République et qui « nous » vengeait de cette dernière… Est-ce un hasard, en définitive, si j’ai découvert la Résistance, celle des années sombres de l’Occupation allemande, dans les livres du colonel Rémy, ce résistant aux idées catholiques et royalistes (il sera abonné jusqu’à sa mort, en 1984, à l’hebdomadaire monarchiste Aspects de la France…) ? Mes deux premiers livres reliés cuir (de couleur bleu) étaient frappés de la croix de Lorraine et signés de Rémy, et, sans le comprendre alors, ils ont sans doute préparé le terrain à mon engagement royaliste ! D’ailleurs, dans ceux-ci, je n’ai pas souvenir d’avoir vu évoquées les valeurs républicaines dont on nous rabat les oreilles en tous lieux tandis que notre République déroule le tapis rouge aux dignitaires saoudiens d’un régime féodal et obscurantiste qui salit le nom de Monarchie

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