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élections - Page 612

  • Non, Nicolas Sarkozy n’est pas l’ homme providentiel !

    Faut-il que les Français aient la mémoire courte pour que des mouvements comme la Manif pour tous et autres Sens commun lui fassent les yeux de Chimène ?   

    Depuis 200 ans, c’est récurrent dans l’ histoire de France : lorsque nos institutions et nos politiques sont bloquées, on fait appel à l’homme providentiel… Ah ! Quels fantasmes refoulés ne se cachent pas derrière ce concept !

    Le dernier en date : de Gaulle. Celui qui prétend l’être actuellement : Nicolas Sarkozy. Loin de moi l’ idée de me livrer à une énième séance de « Sarko bashing », mais la naïveté de certains (et surtout ceux de ma génération) me pousse à rétablir quelques vérités sur ce qu’est un homme providentiel, et sur ce que vaut Sarko réellement…

    Dans notre histoire, l’homme providentiel est un militaire (souvent) : pensons à Bonaparte, Boulanger, Pétain, de Gaulle… mais surtout un homme doué d’un réel courage (toujours) et d’un patriotisme viscéral. Or, force est de constater que Sarkozy n’est ni l’un ni l’autre…

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  • Marine Le Pen élue en 2017 ?

    Sans même parler de la création-manipulation de SOS racisme dans les années 80 , cela fait près de 25 ans que le PS s’échine a créer des bidules, des machins, des commissions, publie des fiches, des bouquins, organise des réunions, des forums , des débats sur sa grande obsession : comment enrayer la progression du Front National ? La réponse à cette question est pourtant très simple et tient  en quelques mots: en arrêtant de trahir les Français, notamment les plus modestes. Le Mouvement national en faisait déjà le constat et l’analyse il y plus d’un quart de siècle et il est aujourd’hui entendu avec une audience jamais atteinte.  C’est bien la conversion du PS,  à l’instar de la droite, à l’idéologie libérale-libertaire sur le plan sociétal, à l’ultra libre échangisme sans frein et sans frontières, à la doxa euromondialiste sur le plan économique, social, identitaire qui explique ce divorce entre le peuple  et la gauche.  Et plus largement entre les électeurs et le Système au sens large, le parti des abstentionnistes étant le premier parti de France, talonné  par le Front National.

     Déjà engagé en 1990 dans Le manifeste contre le Front National, l’actuel  Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis , comme ses prédécesseurs au même poste, sorte de passage obligé, a donc validé une nouvelle mobilisation contre le FN. Cela prend la forme de la création d’une « cellule spécialisée »…laquelle inspire déjà de «la pitié» à Marine Le Pen. Il s’agit donc pour la centième fois est-il expliqué de «décortiquer le vote FN aux derniers scrutins (avec la mise en place d’un comité d’experts composé de sociologues, d’universitaires et de spécialistes de l’opinion, (d’) établir des contre-argumentaires, (de) mettre en place un pôle ressource juridique pour accompagner les militants et (de)  soutenir les opposants locaux dans les municipalités frontistes»  rapporte Le Lab d’Europe 1.

     «Pendant la campagne de 2012 rappelle encore le blogue de cette radio, déjà, une cellule de réflexion et de riposte avait été mise sur pied pour contrer ce que François Hollande avait désigné comme un ennemi de la République. La première secrétaire d’alors, Martine Aubry, en avait confié la responsabilité à son conseiller Alain Bergounioux. Parmi ses membres, entre autres, Guillaume Bachelay, élu député en 2012, et Najat Vallaud-Belkacem (…)».

    Dans les faits une brochure de mauvaise facture avait été en effet  publiée, fruit des travaux d’une vingtaine de responsables socialistes, dont Harlem Désir,  au résultat d’autant plus pitoyable que des personnalités comme Caroline Fourest avait été auditionnées pour parfaire cette argumentaire anti FN.

     Une preuve, déjà, du manque de psychologie et d’intelligence du candidat Hollande et  des pontes du PS. Il faut en effet être définitivement coupée de la France d’en bas  pour demander  aux têtes de gondole d’un Système que les catégories populaires  rejettent particulièrement, de fournir  les arguments pour faire revenir à la niche les électeurs « égarés » au FN !

     A voir à qui ladite mobilisation a été cette-fois confiée, des permanents et cadres de troisième zone assez peu considérés au sein même de la rue de Solferino, on peut d’ailleurs juger de la terrible décrépitude intellectuelle du  Parti socialiste.

     S’y collent ainsi le député du Cher Yann Galut, par ailleurs un gentil  garçon plutôt  courtois ,  auteur récemment d’un petit guide anti  FN très commun, l’apparatchik et peu finaude Elsa Di Méo, qui accumule les échecs dans ses tentatives  de mobilisation à Fréjus contre David Rachline, ou encore la caricaturale Sarah Proust, secrétaire nationale chargée des mobilisations militantes (sic), auteur d’un livre particulièrement  médiocre sur le Front National  – Le FN : le hussard brun contre la République . Cette dernière s’était signalée par  cette phrase  assez  savoureuse: «Il ne faut pas faire proposition contre proposition contre le FN, car nous ne nous basons pas sur les mêmes valeurs». C’est vrai  que c’est beaucoup plus simple comme ça !

     Bref, les plus lucides au PS ou ceux qui possèdent le plus d’amour propre,  ne veulent pas se donner le ridicule de pondre une énième étude bidon, jargonnante truffée de poncifs et de demi-mensonges, d’avertissements sur  le retour de la Bête.  Et ce,  faute d’expliquer que  la nature ayant horreur du vide, la place grandissante prise par le FN chez les ex électeurs de droite comme de  gauche, s’explique non seulement par le talent spécifique d’une Marine Le Pen ou des  dirigeants frontistes, mais aussi  par  le virage  stratégique, tactique, idéologique pris par le PS, parfaitement décrit et revendiqué  par un  pseudopode socialiste comme Terra nova…

     Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien publié le 5 octobre , le PS et ses alliés de revers de la droite mondialiste pourraient cependant se réjouir de la permanence,  de l’efficacité de la  propagande antinationale, quotidienne sous sa forme subliminale, intensive et multiforme depuis des décennies. Ainsi  63%  des Français estimeraient que Marine Le Pen  est «raciste », 78% affirmeraient encore que le qualificatif « d’extrême droite » s’applique « plutôt bien » à elle, 67%  ne lui feraient  pas confiance pour «  gouverner le pays ».

     Pour autant,  la  présidente du parti FN obtiendrait  85% de mauvaises opinions chez les «sympathisants de gauche » (14% de bonnes), mais  enregistrerait 67% de «bonnes opinions» chez les «sympathisants de  droite» (32% de mauvaises). Au total, Marine bénéficierait de 43% de bonnes opinions et si  73% des personnes interrogées jugeraient qu’elle est  « agressive » (mais les adversaires de la France française ne le sont-ils pas aussi ?) ; 72%  estimeraient qu’elle est  «courageuse».

     Dans l’entretien qu’il a accordé à Paris-Match publié la semaine dernière, le grand gourou planétarien et conseiller multicarte Jacques Attali se désole de la pauvreté des programmes à gauche comme à droite dans la perspective de la présidentielle de  2017. Il ne tresse des lauriers qu’au ministre Emmanuel Macron, ex de la commission Attali de 2008, Young Leader, membre de Bildelberg, ancien  banquier d’affaires au sein du groupe Rothschild. «J’ai eu le privilège de le découvrir et de le présenter à François Hollande. Je ne saurais trop recommander de suivre ce jeune homme » dit-il.

     « Pour devenir président de la République explique-t-il encore, il faut convaincre les Français sur trois points : qu’on est désintéressé, qu’on aime la France et, enfin, qu’on est crédible dans sa façon de définir un programme et dans sa méthode pour le mettre en œuvre. Je ne vois pas grand monde qui en soit capable».

     Pas grand monde, mais M. Attali, même s’il le redoute, a tout de même une petite idée et en bon connaisseur des arcanes du Système, constate que celui-ci est à bout de souffle. Aussi  n’hésite-t-il pas à affirmer qu’«à l’heure où nous parlons, je pense que (l’élection de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017) est l’hypothèse la plus vraisemblable. Mme le Pen peut gagner puisque tous, à droite comme à gauche, pensent que celui qui sera en face d’elle au second tour est élu d’avance. Leur seul programme, et ils ont tort, est donc de discréditer leurs adversaires du premier tour. On voit cette tactique déjà à l’œuvre. Or plus ils s’entre-tuent, plus ils la renforcent. Et plus ils sont nombreux à penser qu’il suffira d’être le deuxième, plus il y aura de candidats : le premier obtiendra donc 15 % des voix, elle 40 %. Un tel écart ne se rattrape pas».

     Ce qui ne se rattrape pas avance encore Bruno Gollnisch, c’est plus prosaïquement  ce décalage grandissant entre le pays légal et le pays réel. C’est le ou la candidate  incarnant au mieux les aspirations populaires qui a en effet théoriquement le plus de chance de l’emporter. En pratique, c’est une autre affaire  dans notre démocratie confisquée où la partie ne se joue pas à armes égales et en toute transparence.  Mais une prise de conscience massive de notre peuple peut encore, doit  faire la différence et nous y travaillerons sans relâche dans les deux ans et demi à venir.

    http://gollnisch.com/2014/10/13/marine-le-pen-elue-en-2017/

  • L’éternel retour des vieux-battus

    La chronique de Philippe Randa

    Nicolas Sarkozy, évincé de la Fonction Suprême en 2012, veut prendre sa revanche. Mais pour Alain Juppé, ex-Premier ministre chassé de Matignon par la rue en 1997, puis condamné à 10 années d'inéligibilité en 2004 (ramené en appel à 1 année seulement), c’est dans deux ans ou jamais. Il ira donc jusqu’au bout pour faire don de sa personne aux ors de la République… à 71 ans ! Mieux vaut tard que jamais !

    François Fillon aussi entend en découdre à cette occasion, bien qu’il n’ait même pas été capable d’emporter la direction de l’UMP, ses partisans ayant sans doute moins trichés que ceux de son rival… Au moins, cette défaite lui aura-t-elle permis d’échapper au « scandale Bygmalion » qui obligera justement Jean-François Copé à abandonner la fonction.

    Mais qu’à cela ne tienne : trois dirigeants de la fabrique à fausses factures sont désormais mis en examen, et alors ? L’Ex-président de l’UMP vient de réactiver son club Génération France pour « faire vivre les débats au niveau local ». Et préparer sa candidature en 1917 ? « Pourquoi pas ! », a-t-il « lâché à un proche », selon le site L’Opinion.

    Nous aurions tord de moquer tant d’obstination de la part des uns et des autres : voyez Gérard Larcher ! Ex-président du Sénat, il vient de retrouver le « plateau » du Sénat, après avoir à nouveau battu son rival Jean-Pierre Raffarin. Celui-ci devra donc attendre trois ans de plus, sans doute ! pour concourir à nouveau. Pourquoi pas !

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuEkZEEpFkdvBaUspV.shtml

  • Alain Juppé va-t-il battre Nicolas Sarkozy ?

    Plus le temps passe, plus l’ancien premier ministre semble devoir devenir un challenger sérieux à la présidence de l’UMP – et donc à la présidentielle de 2017 -, et plus l’ancien président de la République semble devoir se fondre dans la masse des candidats de l’UMP.

    Juppé a raison de faire une campagne longue, son impopularité d’alors et sa médiocrité à la tête du gouvernement n’ayant pas marqué les esprits. C’est un chiraquien pur jus, bon en rien, mou en tout, soumis à la machine mondialiste et formaté par les loges. Un petit soldat béni-oui-oui de l’utopie européenne ayant par ailleurs des qualités indéniables pour ce qui est de l’administration locale.

    Sarkozy a fasciné, il a concentré sur sa personne beaucoup de passion : aimé ou détesté, il n’a pas laissé indifférent. Son absence visuelle a élargi son audience médiatique depuis son échec de 2012, se faisant passer pour le sauveur que personne ne voit mais que tout le monde attend. Trépignant, Sarkozy s’est lancé lui aussi dans une campagne longue, s’abaissant au niveau des autres candidats. La longue campagne risque de tout lui faire perdre, toutes les promesses qu’il fait rappelant cruellement toutes celles qu’il n’a pas tenues, puisque ce sont les mêmes !

    Tous les sondages semblent confirmer ce constat : dans un sondage paru jeudi de l’institut LH2 pour Le Nouvel Observateur, Alain Juppé (47%) devance Nicolas Sarkozy (35%) pour la primaire UMP,  investiture pour l’élection présidentielle de 2017, même si l’ancien Président reste le favori chez les sympathisants UMP (51%) ; néanmoins Alain Juppé gagne 8 points en trois mois (de 29% à 37%). Henri Guaino, ami et conseiller de Nicolas Sarkozy en est bien conscient : « C’est difficile, c’était prévisible. Je l’ai toujours dit, je n’étais pas favorable à ce qu’il revienne par le parti ».

    Reste que l’un et l’autre sont les deux faces d’une même pièce, celle d’une fausse droite à la remorque idéologique de la gauche. Si Hollande a été élu en 2012 par défaut, le candidat de la droite le sera également face à Marine Le Pen en 2017, et encore s’ il gagne face à elle, de quoi renforcer un peu plus le véritable engouement que provoque le Front-National.

    Xavier Celtillos

    http://medias-presse.info/alain-juppe-va-t-il-battre-nicolas-sarkozy/16327

  • On ne lâche rien, vraiment ? (Présent 8207)

    La réaction exclusive de Béatrice Bourges à la manif du 5 octobre

    C’est à Présent que Béatrice Bourges (photo) cofondatrice en 2012 de la Manif pour tous puis fondatrice du Printemps français, a réservé sa première réaction à la grande manif de dimanche dernier. Notre quotidien lui ouvrira par la suite régulièrement ses colonnes pour des tribunes libres et sans concession, à la manière courageuse de celle que Manuel Valls a qualifiée de « femme la plus dangereuse de France ».

    On ne lâche rien, vraiment ? (Présent 8207)Dimanche 5 octobre, j’étais à la manifestation organisée par LMPT.

    J’en suis revenue, non pas galvanisée comme je l’espérais, non pas pleine de l’énergie d’une foule combattant pour des idéaux communs, comme je l’attendais. Non, je suis revenue triste et mal à l’aise.

    Et pourtant, les commentaires sont quasi unanimes : ce fut une grande réussite.

    Mais tout dépend de ce que l’on attend de ce type de manifestation et où l’on place le curseur.

    Si le critère de réussite est le nombre de manifestants et le fait qu’il n’y ait pas eu de débordements, alors oui, vu sous cet angle, la manifestation était une réussite. C’était même parfait. Il n’y avait pas un cheveu qui dépassait, pas un slogan autre que ceux autorisés par LMPT. Oui, vraiment, tout était impeccable. Chacun est rentré sagement chez soi. LMPT pouvait être fière de ses gentils manifestants, dont j’étais.

     

    Alors, pourquoi ce malaise persistant ? Et bien, tout simplement parce que mes critères de réussite ne sont pas les mêmes.

    Je dirai donc tout ce qui fonde mon malaise.

    Il tient d’abord à la vidéo qui appelait à la mobilisation. Non, contrairement à ce qui est dit dans cette vidéo qui ne parle que de succès, nous n’avons rien gagné. La vérité oblige même à dire que nous avons tout perdu et que l’agenda « sociétal » s’accélère. Nous le savons tous et c’est pour cela que nous étions si nombreux dans la rue ce 5 octobre. Pas pour fêter les victoires, bien au contraire. Alors pourquoi travestir la vérité dans cette vidéo ?

    De plus, que veulent dire les propos tenus par la présidente de LMPT (interview dans Direct Matin du 1er octobre 2014) ? « Il faut trouver une alternative d’union pour les couples homosexuels »solution à imaginer par les politiques. Frigide Barjot a été évincée parce qu’elle prônait un contrat d’union civile. Mais qu’y a-t-il de différent entre « une alternative d’union » et un CUC ? C’est à force de petits renoncements que notre société se meurt.

    C’est sans condition qu’il faut revenir sur la loi Taubira, et pas seulement parce que le « mariage » homosexuel conduit à la PMA et à la GPA. Pourquoi ? Tout simplement, parce que le mariage est fondé sur la distinction anthropologique de l’homme et de la femme. Parce que le mariage, ce n’est pas la reconnaissance sociale du couple, parce que le mariage, même sans enfant, c’est l’institution qui crée la famille, fondée sur l’altérité sexuelle.

    Nos adversaires idéologues peuvent se réjouir. Ils ont fait passer la loi Taubira. Presque plus aucune personnalité politique ne réclame son abrogation sans condition. C’est ce que l’on appelle la politique des petits pas. C’est ainsi que cela fonctionne depuis plus de deux siècles. Et ça marche.

    Je dirai aussi le malaise que j’ai ressenti dans cette ambiance festive, comme si l’heure était à la fête, pendant que le monde est en guerre et que nos frères chrétiens se font massacrer par les islamistes. Pourquoi tant de bruit, comme si le silence faisait peur ?

    Enfin, je dirai encore le malaise que j’ai ressenti lorsque, passant devant les écrans géants, j’ai vu et entendu des députés s’exprimer, tous UMP, comme d’habitude. Comme si l’UMP n’avait pas suffisamment trahi et n’était pas en grande partie responsable du chaos dans lequel se trouve la France. Comme un message subliminal nous demandant d’oublier que c’est sous la présidence d’un Nicolas Sarkozy, bien silencieux sur ces sujets, que l’idéologie du genre a fait son entrée par la grande porte dans les manuels scolaires. « Qui ne dit mot consent », dit le dicton. CQFD.

    Alors, oui, je suis revenue triste et mal à l’aise, comme beaucoup de manifestants qui sont rentrés chez eux avec un goût amer dans la bouche et qui me l’ont fait savoir. Dès lors que l’on commence à lâcher un peu, on perd tout. Alors, surtout, qu’ONLR ne devienne pas juste un slogan !

    Béatrice Bourges

    http://fr.novopress.info/176525/on-lache-rien-vraiment-present-8207/#more-176525

  • Nicolas Sarkozy, la grande illusion

    Nicolas Sarkozy n’a ni Austerlitz ni 18 Juin derrière lui, seulement un quinquennat dont les résultats n’ont guère été brillants.   

    Beaucoup de militants et de sympathisants de l’UMP espèrent le retour de Nicolas Sarkozy. Sarkozyste de la première heure, je les comprends. Comme eux, j’ai été séduit par son énergie, ses discours volontaristes cernant les problèmes essentiels et annonçant les réformes nécessaires. Malheureusement, je l’ai trop bien connu et suivi, pour ne pas les mettre en garde contre un triple danger.

    Le premier risque est de succomber à une double illusion. D’abord celle de l’homme providentiel, en réserve de la République et qu’on appelle en des temps difficiles. Nicolas Sarkozy n’a ni Austerlitz ni 18 Juin derrière lui, seulement un quinquennat dont les résultats n’ont guère été brillants, même si la confrontation avec celui en cours ne peut lui être que très favorable.

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  • Bartolone avoue qu’il ne faut pas écouter les Français…

    Invité de la matinale sur France Inter il y a quelques jours, Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, nous a donné une magnifique leçon de démocratie en direct.

    Sans trembler, il a affirmé que si l’on écoutait la majorité des français « on rétablirait la peine de mort et on virerait tous les immigrés ».

    L’aveu est incroyable mais à le mérite de clarifier les choses : la démocratie moderne consiste à écouter le peuple uniquement s’il est d’accord avec ses élites. Pour le reste, n’y pensez pas.

    On pourrait parfois confondre avec un système totalitaire n’est-ce pas ?

     

  • Zemmour : "je vois venir des jacqueries, des jours de colère"

    Eric Zemmour répond à Présent à propos de son dernier ouvrage. Extrait :

    Z"Si je suis ma raison, l’état dans lequel est la France est irréversible. Si je suis mon espoir et si je considère l’histoire de France, faite de chutes et de sommets, je me dis qu’on va toucher le fond si durement qu’il s’ensuivra un rebond. Raisonnablement je ne crois pas à un relèvement, mais la raison n’a pas toujours raison.

    Voyez-vous un précédent au suicide que vous décrivez ?

    La chute de l’Empire romain. Il y a, au cœur du suicide français, une haine de soi très caractéristique. Les Romains n’ont peut-être pas ressenti cela – c’est difficile à savoir – mais ils apparaissent emplis d’une lassitude de soiLa grande bourgeoisie romaine, particulièrement, s’est comme laissé massacrer par les barbares. Elle était lasse d’elle-même, comme le préfet de Lutèce dans Astérix et La Serpe d’or : « Je suis las, las, las… » Les Romains de la fin sont passifs. Nous aussi. C’est cela que j’appelle suicide. [...]

    Selon Jules Monnerot, quand les élites deviennent imperméables et déconnectées du peuple, cela provoque à terme une révolution. Sommes-nous dans ce cas de figure ?

    Pour qu’il y ait une révolution, une prise de conscience est nécessaire. Nous n’y sommes pas encore. Le but de mon livre est de déconstruire les déconstructeurs, pour accélérer la prise de conscience. Plutôt qu’une révolution, je vois venir des jacqueries, des « jours de colère ». Avec les Bonnets rouges, on voit de nouvelles alliances : petits patrons et ouvriers. Cela met Mélenchon hors de lui, car il a compris ce qui se passe : cette alliance est celle des victimes de la mondialisation.

    Je vois venir aussi l’affrontement de trois jeunesses. D’une partla jeunesse des grandes écoles, supérieures, faite des bons petits soldats de la mondialisation, élevés dans le multiculturalisme chic et la théorie du genre au point qu’ils ne se rendent pas compte combien tout cela est factice. D’autre part la jeunesse populaire, délaissée, « périphérique » pour reprendre l’expression de Christophe Guilluy. Enfin la jeunesse immigrée. Ces trois jeunesses sont étrangères les unes aux autres, elles finiront par s’affronter. [...]"

    Michel Janva

  • L'Ukip entre au Parlement britannique

    Le parti souverainiste Ukip entre pour la première fois au Parlement britanniqueaprès la victoire de son représentant Douglas Carswell dans une législative partielle, avec 60% des voix. M. Carswell, député sortant, avait lui-même provoqué cette partielle en claquant la porte du parti conservateur.

    La victoire de cet eurosceptique permet à l'Ukip de décrocher son premier siège de député à Westminster depuis sa création en 1993. Elle valide le succès des élections européennes, où le parti est arrivé en tête en mai, et permet à son leader Nigel Farage de prendre date pour les élections générales de 2015.

    Michel Janva

  • Roselyne Bachelot : Nicolas Sarkozy est le Cyril Hanouna de la politique !

    Dans son marathon de retour, Nicolas Sarkozy n’en finit plus de pédaler. Jouant à la victime expiatoire, façon saint Sébastien.   

    Nicolas Sarkozy à la reconquête de l’UMP, ça ressemble un peu à une réunion des Alcooliques anonymes. « Bonjour, je m’appelle Nicolas. » Comme le disait assez justement Winston Churchill à une « lady » lui reprochant son ivresse, un soir de sortie mondaine : « Certes, je suis mal en point, mais demain, je serai en pleine forme. Alors que vous, vous êtes moche ce soir et serez toujours aussi vilaine demain matin ».  Nicolas Sarkozy changera peut-être demain. Le problème, c’est que la France s’en fout.

    Par élémentaire charité chrétienne, nous ne reviendrons pas plus longtemps sur la batterie de casseroles accablant monsieur Bruni, à tel point que l’ex-couineuse élyséenne pourrait bientôt revendre ses guitares pour ouvrir une quincaillerie de quartier. La dernière trouvaille en date, après Bygmalion, consisterait donc en une nouvelle affaire d’hélicoptères vendus au Kazakhstan. Bientôt, Nicolas Sarkozy se fera poisser pour avoir vendu un surf à un véliplanchiste d’Hossegor ; ou pour un vol de scooter, c’est au choix. Bref, la France de droite est de retour.

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