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élections - Page 613

  • Dissolution du groupe dirigé par Nigel Farage au Parlement européen

    Un groupe dirigé par Marine Le Pen pourrait voir le jour

     Le groupe eurosceptique « Europe de la liberté et de la démocratie directe », créé à l’initiative du président du parti britannique UKIP, a été dissous.

    Formé en juin 2014 à la suite des élections européennes, il regroupait 48 députés de 6 partis, issus de 7 pays :

    24 de l’UKIP (Royaume-Uni) 
    17 du Mouvement 5 étoiles (Italie) 
    2 Démocrates suédois (Suède) 
    1 de l’Union des paysans de Lettonie (Lettonie) 
    1 du Parti des citoyens libres (République tchèque) 
    1 indépendant (Joëlle Bergeron, ex-FN) 
    2 de Ordre et justice (Lituanie)

    La défection d’un seul de ces membres, la lettone Iveta Grigule de l’Union des paysans de Lettonie, a suffit à la désintégration du groupe (la règle d’avoir des représentants venant de 7 pays différents n’étant plus respectée).

    Europe de la liberté et de la démocratie directe accuse le président du groupe PPE, Manfred Weber, et le président du Parlement européen, Martin Schulz, d’avoir proposé un arrangement à Mme Grigule : son départ du groupe eurosceptique en échangé de la présidence de la délégation parlementaire pour l’Asie mineure (Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan et Mongolie).

    Nigel Farage n’a pas tardé à faire connaître son mécontentement :

    « Mme Gridule a signé sa lettre de démission ce matin dans le bureau de M. Schulz. Si nous comprenons bien ce qui s’est passé, M. Schulz serait plus à sa place comme président d’un Parlement dans une République bananière ! »

    Le dirigeant du UKIP et Beppe Grillo, le chef du Mouvement 5 Étoiles, avaient réussi leur pari de constituer un groupe au Parlement européen, contrairement au Front national avec lequel ils avaient refuser de négocier. Désormais M. Farage et les autres membres de son groupe devront siéger aux côtés de Marine le Pen et des 23 eurodéputés frontistes au sein des non-inscrits (100 élus), devront partager le temps de parole avec eux et dire adieu à 4 millions d’euros de budget.

    Le PPE (dont fait partie notamment l’UMP et l’UDI) s’est rejoui du succès de sa petite manipulation en tweetant :

    « Première défaite pour les Eurosceptiques ! Le groupe EFDD disparaît avec le départ de la lettone Iveta Grigule »

    Dans ce contexte et afin que leur présence ne relève pas du témoignage, certains éléments du groupe dissout pourraient être tentés de rejoindre une alliance composée du Vlaams Belang belge, de la Ligue du Nord italienne, du FPÖ autrichien, du Parti de la liberté néerlandais et du Front national français. Ainsi, les conditions pour la création d’un groupe seraient respectées et ce nouveau groupe, probablement dirigé par Marine Le Pen, confirmerait le pronostic de l’eurodéputé et vice-président du FN, Florian Philippot, qui ne donnait pas longtemps au groupe de M. Farage pour disparaître car « fait dans la précipitation » et « ne tenant pas à grand-chose ». Il avait également assuré : « Nous aurons un groupe avant la fin de l’année. »

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    Le Parlement européen avant le départ d’Iveta Grigule

     

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    Le Parlement européen après le départ d’Iveta Grigule
  • Brigitte Bardot réaffirme son soutien à Marine Le Pen

    Entre Brigitte Bardot et la famille Le Pen, il y a une longue et fidèle amitié. Les plus anciens se souviendront des photos en noir et blanc de Brigitte Bardot avec Jean-Marie Le Pen lorsque celui-ci organisait les caravanes de soutien à l’Algérie Française.

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    Hier, dans l’émission « Un jour, une histoire », Brigitte Bardot accordait une interview exclusive à Laurent Delahousse. Elle y redit son soutien à Marine Le Pen.


    Brigitte Bardot : « J’aime beaucoup Marine Le Pen » par puremedias

    http://medias-presse.info/brigitte-bardot-reaffirme-son-soutien-a-marine-le-pen/15557

  • Pourquoi Juppé est le deuxième candidat du PS

    Juppé a toutes les chances d’être élu et il écrasera Marine Le Pen au deuxième tour.   

    Juppé est déjà le candidat de la gauche en 2017. La gauche a compris que le candidat socialiste ne ferait rien et elle ne veut pas de Sarkozy. Elle a donc déjà gagné les présidentielles.

    Juppé a toutes les chances d’être élu et il écrasera Marine Le Pen au deuxième tour. On a donné cette dernière en tête au premier tour, mais les choses peuvent changer (et elle-même reculer). Au second tour, Marine prendrait 64 % contre elle et on aurait le jeune premier bordelais comme énième président.

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  • Les eurodéputés arrondissent leurs fins de mois

    Non seulement les députés qui sont censés gouverner l’UE n’y consacrent pas l’intégralité de leur temps, mais de plus, c’est souvent en conflit d’intérêt avec leur activité professionnelle.
    C’est pas beau la démocratie ?

  • La gauche morale : hégémonique et minoritaire

    A l'occasion de la sortie du dernier numéro de Causeur intitulé «Gauche : mourir dans la dignité ?», Elisabeth Lévy a accordé un long entretien à FigaroVox. Extraits :

    "Certes, il existe toujours un camp politique qui s'appelle «la gauche», quoi qu'il ne soit pas très en forme. Mais il est intellectuellement et idéologiquement moribond: quel référent peut bien désigner un signifiant revendiqué par Najat Vallaud-Belkacem et Jean-Pierre Chevènement, Bernard-Henri Lévy et Emmanuel Todd, Jean-Luc Mélenchon et Michel Sapin ? Le mot «gauche» est devenu une sorte de mantra, un totem qu'on s'arrache en jouant à «plus à gauche que moi tu meurs», d'où la traque permanente des imposteurs et hérétiques qui trahissent la «vraie gauche». Mais le mot «chien» ne mord pas et le mot «gauche» ne crée pas de justice. [...]

    Si je m'intéresse à ce que vous appelez la «gauche morale», c'est parce que son pouvoir culturel, et plus encore médiatique, est sans commune mesure avec son poids réel. Le peuple de gauche ou ce qu'il en reste n'aime pas plus que celui de droite les fanfreluches sociétales qui enchantent le bobo de gauche et de droite - qui est conforté par les protestations des ploucs.Hégémonique et minoritaire : la gauche morale a accouché de la gauche rebelle, mot remis au goût du par cesRendez-vous de l'Histoire de Blois. La rébellion, c'est précisément ce qui reste de la révolution à l'âge de l'individu et de Canal +. Ce qui donne le sentiment de vivre dans un asile de fous, c'est qu'aujourd'hui, le rebelle est au pouvoir. Plus il est minoritaire, plus il se sent légitime pour décider ce qu'il convient de penser, plus il est hargneux avec ceux qui ne pensent pas comme lui. Ce rebelle dominant, oxymore qui rappelle les «anarchistes couronnés» d'Antonin Artaud ou les délicieux «mutins de Panurge» de Philippe Muray (upgradés ensuite en «matons de Panurge) - résume le mensonge dans lequel la gauche est engluée : elle cumule les gratifications de la subversion et le confort de l'institution. Ainsi parvient-elle, en dépit de son discrédit croissant, à rester l'arbitre des élégances morales, décider de quels sujets on peut parler et qui peut en parler. Hégémonique et minoritaire, cela finit par poser un problème démocratique, non ? [...]

    En réalité,la gauche d'aujourd'hui n'aime pas les pauvres, elle aime l'Autre, et elle l'aime d'autant mieux qu'elle le croise peu.Résultat: abandon de la nation, abandon du peuple. [...]

    [J]e ne me détermine certainement pas sur les programmes économiques que séparent surtout des différences rhétoriques- même si la rhétorique de gauche («mon ennemi c'est la finance», «qu'ils s'en aillent tous») m'exaspère particulièrement. Mais je ne me sens pas particulièrement «de droite». Tout d'abord, on ne peut pas dire que la santé doctrinale, intellectuelle et politique de la droite soit plus brillante que celle de la gauche. Et elle est, comme elle, un foutoir idéologique. Cependant, il y a une différence fondamentale. Dans le fond, être de gauche, c'est avoir raison. Pour des raisons essentiellement historiques, la droite ne prétend pas incarner le Bien, au contraire, elle a en quelque sorte intégré son infériorité morale. Aussi, quelles que soient ses tares et ses turpitudes, la droite est-elle - spontanément plus pluraliste, moins sectaire, moins fanatique que la gauche."

    Michel Janva

  • Pas assez à droite : Sarkozy déçoit et chute

    Lu sur Nouvelles de France :

    "Nicolas Sarkozy refuse de se positionner à droite, le voilà qui chute dans plusieurs sondages. Il enregistre 64% d’opinions négatives et perd neuf points de popularité chez les Français, son score le plus bas depuis qu’il a quitté l’Elysée. Même scénario à l’UMP : l’ancien chef de l’Etat perd onze points auprès des sympathisants et est détrôné pour la première fois par Alain Juppé. Selon ce sondage Ipsos, le retour de Nicolas Sarkozy profiterait même à François Hollande puisqu’il gagne trois points et passe à 16% de bonnes opinions…"

    Michel Janva

  • Le « Mariage pour tous » fera exploser l’UMP

    La question de l’abrogation de la loi Taubira, elle, n’est que le premier maillon du déchirement.   

    500.000 personnes dans les rues de Paris et 25.000 à Bordeaux, le 5 octobre 2014, contre la politique anti-famille du gouvernement. L’UMP tente de récupérer le mouvement, et pourtant, aucun communiqué d’appel à la manifestation n’a été reçu en provenance de la rue de Vaugirard.

    Seuls Hervé Mariton (qui recueille 1 % d’intentions de vote chez les sympathisants UMP pour la présidence), Guillaume Peltier (qui roule pour Nicolas Sarkozy, très ambigu sur le sujet) et Henri Guaino se sont prononcés en faveur de l’abrogation de la loi Taubira (même si Henri Guaino a précisé que cela serait très difficile).

    Dernière en date à avoir révélé le vrai visage de l’UMP, Valérie Pécresse : « Abroger la loi Taubira, humainement, ça n’est plus possible. »

    En extrapolant un peu les arguments de Valerie Pécresse, pourra-t-on en déduire aussi qu’abroger la réforme pénale de Taubira sera aussi humainement impossible ? Renverser les flux migratoires, réserver les allocations familiales aux seuls Français, supprimer le droit du sol, supprimer le regroupement familial, supprimer l’Aide médicale d’État, « humainement impossible » ?

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  • Espagne :La moitié des électeurs du PP ne revoteront pas pour le PP

    ... en raison de son refus de restreindre l'avortement :

    "Ainsi, le Parti populaire est parvenu en cédant à toutes les révolutions sociétales socialistes (« mariage gay », avortement…) à descendre presque aussi bas que le PS français alors qu’il fait nettement mieux sur le terrain économique : réduction des déficits publics, légère baisse du chômage (qui reste malgré tout très élevé), retour à une croissance modérée après plusieurs années de récession… Tout ceci après avoir hérité d’une situation catastrophique causée par plusieurs années de gestion socialiste calamiteuse (immigration de masse, bulle immobilière gigantesque…). [...]

    De leur côté, les associations pro-vie appellent les Espagnols à ne plus voter pour le PP et à venir manifester massivement contre l’avortement le 22 novembre prochain. Cet appel a été lancé par une quarantaine d’associations qui représentent plus de 4 millions de familles espagnoles."

    Michel Janva

  • Non, Nicolas Sarkozy n’est pas l’ homme providentiel !

    Faut-il que les Français aient la mémoire courte pour que des mouvements comme la Manif pour tous et autres Sens commun lui fassent les yeux de Chimène ?   

    Depuis 200 ans, c’est récurrent dans l’ histoire de France : lorsque nos institutions et nos politiques sont bloquées, on fait appel à l’homme providentiel… Ah ! Quels fantasmes refoulés ne se cachent pas derrière ce concept !

    Le dernier en date : de Gaulle. Celui qui prétend l’être actuellement : Nicolas Sarkozy. Loin de moi l’ idée de me livrer à une énième séance de « Sarko bashing », mais la naïveté de certains (et surtout ceux de ma génération) me pousse à rétablir quelques vérités sur ce qu’est un homme providentiel, et sur ce que vaut Sarko réellement…

    Dans notre histoire, l’homme providentiel est un militaire (souvent) : pensons à Bonaparte, Boulanger, Pétain, de Gaulle… mais surtout un homme doué d’un réel courage (toujours) et d’un patriotisme viscéral. Or, force est de constater que Sarkozy n’est ni l’un ni l’autre…

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  • Marine Le Pen élue en 2017 ?

    Sans même parler de la création-manipulation de SOS racisme dans les années 80 , cela fait près de 25 ans que le PS s’échine a créer des bidules, des machins, des commissions, publie des fiches, des bouquins, organise des réunions, des forums , des débats sur sa grande obsession : comment enrayer la progression du Front National ? La réponse à cette question est pourtant très simple et tient  en quelques mots: en arrêtant de trahir les Français, notamment les plus modestes. Le Mouvement national en faisait déjà le constat et l’analyse il y plus d’un quart de siècle et il est aujourd’hui entendu avec une audience jamais atteinte.  C’est bien la conversion du PS,  à l’instar de la droite, à l’idéologie libérale-libertaire sur le plan sociétal, à l’ultra libre échangisme sans frein et sans frontières, à la doxa euromondialiste sur le plan économique, social, identitaire qui explique ce divorce entre le peuple  et la gauche.  Et plus largement entre les électeurs et le Système au sens large, le parti des abstentionnistes étant le premier parti de France, talonné  par le Front National.

     Déjà engagé en 1990 dans Le manifeste contre le Front National, l’actuel  Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis , comme ses prédécesseurs au même poste, sorte de passage obligé, a donc validé une nouvelle mobilisation contre le FN. Cela prend la forme de la création d’une « cellule spécialisée »…laquelle inspire déjà de «la pitié» à Marine Le Pen. Il s’agit donc pour la centième fois est-il expliqué de «décortiquer le vote FN aux derniers scrutins (avec la mise en place d’un comité d’experts composé de sociologues, d’universitaires et de spécialistes de l’opinion, (d’) établir des contre-argumentaires, (de) mettre en place un pôle ressource juridique pour accompagner les militants et (de)  soutenir les opposants locaux dans les municipalités frontistes»  rapporte Le Lab d’Europe 1.

     «Pendant la campagne de 2012 rappelle encore le blogue de cette radio, déjà, une cellule de réflexion et de riposte avait été mise sur pied pour contrer ce que François Hollande avait désigné comme un ennemi de la République. La première secrétaire d’alors, Martine Aubry, en avait confié la responsabilité à son conseiller Alain Bergounioux. Parmi ses membres, entre autres, Guillaume Bachelay, élu député en 2012, et Najat Vallaud-Belkacem (…)».

    Dans les faits une brochure de mauvaise facture avait été en effet  publiée, fruit des travaux d’une vingtaine de responsables socialistes, dont Harlem Désir,  au résultat d’autant plus pitoyable que des personnalités comme Caroline Fourest avait été auditionnées pour parfaire cette argumentaire anti FN.

     Une preuve, déjà, du manque de psychologie et d’intelligence du candidat Hollande et  des pontes du PS. Il faut en effet être définitivement coupée de la France d’en bas  pour demander  aux têtes de gondole d’un Système que les catégories populaires  rejettent particulièrement, de fournir  les arguments pour faire revenir à la niche les électeurs « égarés » au FN !

     A voir à qui ladite mobilisation a été cette-fois confiée, des permanents et cadres de troisième zone assez peu considérés au sein même de la rue de Solferino, on peut d’ailleurs juger de la terrible décrépitude intellectuelle du  Parti socialiste.

     S’y collent ainsi le député du Cher Yann Galut, par ailleurs un gentil  garçon plutôt  courtois ,  auteur récemment d’un petit guide anti  FN très commun, l’apparatchik et peu finaude Elsa Di Méo, qui accumule les échecs dans ses tentatives  de mobilisation à Fréjus contre David Rachline, ou encore la caricaturale Sarah Proust, secrétaire nationale chargée des mobilisations militantes (sic), auteur d’un livre particulièrement  médiocre sur le Front National  – Le FN : le hussard brun contre la République . Cette dernière s’était signalée par  cette phrase  assez  savoureuse: «Il ne faut pas faire proposition contre proposition contre le FN, car nous ne nous basons pas sur les mêmes valeurs». C’est vrai  que c’est beaucoup plus simple comme ça !

     Bref, les plus lucides au PS ou ceux qui possèdent le plus d’amour propre,  ne veulent pas se donner le ridicule de pondre une énième étude bidon, jargonnante truffée de poncifs et de demi-mensonges, d’avertissements sur  le retour de la Bête.  Et ce,  faute d’expliquer que  la nature ayant horreur du vide, la place grandissante prise par le FN chez les ex électeurs de droite comme de  gauche, s’explique non seulement par le talent spécifique d’une Marine Le Pen ou des  dirigeants frontistes, mais aussi  par  le virage  stratégique, tactique, idéologique pris par le PS, parfaitement décrit et revendiqué  par un  pseudopode socialiste comme Terra nova…

     Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien publié le 5 octobre , le PS et ses alliés de revers de la droite mondialiste pourraient cependant se réjouir de la permanence,  de l’efficacité de la  propagande antinationale, quotidienne sous sa forme subliminale, intensive et multiforme depuis des décennies. Ainsi  63%  des Français estimeraient que Marine Le Pen  est «raciste », 78% affirmeraient encore que le qualificatif « d’extrême droite » s’applique « plutôt bien » à elle, 67%  ne lui feraient  pas confiance pour «  gouverner le pays ».

     Pour autant,  la  présidente du parti FN obtiendrait  85% de mauvaises opinions chez les «sympathisants de gauche » (14% de bonnes), mais  enregistrerait 67% de «bonnes opinions» chez les «sympathisants de  droite» (32% de mauvaises). Au total, Marine bénéficierait de 43% de bonnes opinions et si  73% des personnes interrogées jugeraient qu’elle est  « agressive » (mais les adversaires de la France française ne le sont-ils pas aussi ?) ; 72%  estimeraient qu’elle est  «courageuse».

     Dans l’entretien qu’il a accordé à Paris-Match publié la semaine dernière, le grand gourou planétarien et conseiller multicarte Jacques Attali se désole de la pauvreté des programmes à gauche comme à droite dans la perspective de la présidentielle de  2017. Il ne tresse des lauriers qu’au ministre Emmanuel Macron, ex de la commission Attali de 2008, Young Leader, membre de Bildelberg, ancien  banquier d’affaires au sein du groupe Rothschild. «J’ai eu le privilège de le découvrir et de le présenter à François Hollande. Je ne saurais trop recommander de suivre ce jeune homme » dit-il.

     « Pour devenir président de la République explique-t-il encore, il faut convaincre les Français sur trois points : qu’on est désintéressé, qu’on aime la France et, enfin, qu’on est crédible dans sa façon de définir un programme et dans sa méthode pour le mettre en œuvre. Je ne vois pas grand monde qui en soit capable».

     Pas grand monde, mais M. Attali, même s’il le redoute, a tout de même une petite idée et en bon connaisseur des arcanes du Système, constate que celui-ci est à bout de souffle. Aussi  n’hésite-t-il pas à affirmer qu’«à l’heure où nous parlons, je pense que (l’élection de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017) est l’hypothèse la plus vraisemblable. Mme le Pen peut gagner puisque tous, à droite comme à gauche, pensent que celui qui sera en face d’elle au second tour est élu d’avance. Leur seul programme, et ils ont tort, est donc de discréditer leurs adversaires du premier tour. On voit cette tactique déjà à l’œuvre. Or plus ils s’entre-tuent, plus ils la renforcent. Et plus ils sont nombreux à penser qu’il suffira d’être le deuxième, plus il y aura de candidats : le premier obtiendra donc 15 % des voix, elle 40 %. Un tel écart ne se rattrape pas».

     Ce qui ne se rattrape pas avance encore Bruno Gollnisch, c’est plus prosaïquement  ce décalage grandissant entre le pays légal et le pays réel. C’est le ou la candidate  incarnant au mieux les aspirations populaires qui a en effet théoriquement le plus de chance de l’emporter. En pratique, c’est une autre affaire  dans notre démocratie confisquée où la partie ne se joue pas à armes égales et en toute transparence.  Mais une prise de conscience massive de notre peuple peut encore, doit  faire la différence et nous y travaillerons sans relâche dans les deux ans et demi à venir.

    http://gollnisch.com/2014/10/13/marine-le-pen-elue-en-2017/