Et pour cause, selon ce lobby LGBT :
"M Lagarde avec qui nous travaillons depuis plusieurs années, avait voté l'ouverture du mariage et de l'adoption pour les couples homosexuels en 2013."
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Et pour cause, selon ce lobby LGBT :
"M Lagarde avec qui nous travaillons depuis plusieurs années, avait voté l'ouverture du mariage et de l'adoption pour les couples homosexuels en 2013."
A petits pas, mais inexorablement, le scénario de la recomposition du paysage politique se met en place. Le plus avancé dans cette démarche est incontestablement Valls qui évoque explicitement l’hypothèse d’une ouverture au centre et regrette que les socialistes aient claqué la porte au nez de Bayrou en 2012.
L’axe Valls, Bayrou, Juppé se précise. Deux grandes questions accompagnent ce mouvement :
-la première : comment se répartiront les responsabilités au sein du trio quand viendra le moment des choix décisifs?
-la deuxième, beaucoup plus stratégique : comment, pour mener à bien ce projet, aborder l’échéance de 2017 pour préparer les esprits à cette nouvelle donne ?
En clair : faut-il encore préserver l’illusion d’un affrontement bipolaire droite/gauche avec un champion pour l’UMP et un autre pour le PS, ou entériner, dès l’épreuve de 2017, l’éclatement de l’UMP et du PS en présentant des candidats de sensibilité différente dans chaque camp pour permettre, au deuxième tour, des alliances au centre de part et d’autre des anciennes lignes de front ?
Cette seconde hypothèse, la plus logique au regard des tensions qui minent les deux grands partis de gouvernement, entérinerait, enfin, le mouvement naturel de l’histoire. Il n’est pas sûr pour autant que la nomenklatura des partis dominants veuille prendre le risque d’un éclatement qui ébranlera bien des situations acquises. Pour preuve, la manière un peu pathétique avec laquelle le chef du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, en appelle à l’unité des courants du PS qui doivent « débattre et non se battre ». Il faut, à tout prix, jusqu’à ce que l’échéance de 2017 se précise, tenir la « baraque » en l’état pour préserver le maximum d’options possibles.
Dans le cas du PS, Martine Aubry peut représenter une dernière carte à jouer pour ranimer tant bien que mal quelques flammèches de gauche afin de présenter un candidat unitaire. Ses déclarations récentes, savamment dosées, sont là pour signifier au peuple de gauche hébété qu’une alternative à gauche est encore possible. Un dernier sursaut, peut-être, de la geste mitterrandienne ?
Les primaires seront à suivre de près. Elles indiqueront clairement la capacité du Parti socialiste à surmonter ou non, un round de plus, ses contradictions et ses tensions.
Mais plus encore que le jeu biaisé des combinaisons politiques, la situation économique servira de juge de paix. La déroute qui se profile sous le regard exaspéré de Bruxelles appelle des réponses lourdes pour rassurer et calmer les forces économiques dominantes qui fixent le cadre acceptable de l’action politique.
La nomination d’Emmanuel Macron au poste de ministre de l’Economie est un signe fort qui signifie clairement la mise sous surveillance libérale du gouvernement socialiste. La dramatisation du contexte économique peut pousser les forces économiques à accélérer le mouvement de libéralisation et de rigueur, forçant du même coup le pouvoir en place à une rupture politique qui le contraindrait à refigurer sa majorité avant l’échéance de 2017.
Toutes les hypothèses circulent, y compris celles d’une démission du président ou d’une dissolution de l’Assemblée nationale. En tout état de cause, Manuel Valls est là où il se trouve pour accompagner les scénarios à venir du recentrage social libéral, face à un François Hollande condamné à devenir le spectateur de son propre quinquennat.
A droite, le jeu est tout autant embrouillé, dans un contexte où les guerres de personnes masquent encore l’âpreté des enjeux idéologiques. Mais les échéances électorales à venir et l’effet cliquet des primaires vont précipiter la mise au jour des réalités cachées. Chacun des prétendants va devoir énoncer et défendre ses positions.
La configuration actuelle est inédite et désoriente les candidats. Incontestablement, Alain Juppé part avec un vrai bonus. Il a peaufiné son image de vieux sage que les Français aiment tant (« la Force tranquille », à nouveau) et peut miser sur un axe Bayrou/UDI pour jouer sa carte au centre sans risquer à priori de trop perdre sur sa droite parmi les vieilles troupes de l’UMP. Il sera, sur le flanc droit, le pendant de Valls sur le flanc gauche pour préparer l’alliance nouvelle de tous les « Républicains de progrès » face au « danger populiste ».
Toutefois, malgré son tropisme centriste, il ne peut ignorer l’inexorable droitisation de l’électorat UMP et devra répondre aux attentes d’un camp radicalisé : un rôle difficile pour lui ; ses hésitations et ses palinodies sur l’immigration ou le mariage pour tous ont déjà montré les faiblesses de son positionnement politique.
Vigoureusement attaqué sur sa droite, il peut rater l’étape indispensable de la primaire face à un électorat de droite qui veut en découdre. Il sera notamment aisé de montrer que sa démarche vise à liquider l’héritage souverainiste et populaire du vieux fond gaulliste de l’électorat UMP, au profit d’un social libéralisme européiste et mondialiste.
Paradoxalement, Nicolas Sarkozy n’est pas le mieux placé pour profiter de cette ouverture à droite. Il a le tort d’avoir déjà joué cette carte en 2007 pour faire le contraire une fois élu, mais surtout, son positionnement politique le place dans la situation la plus inconfortable à gérer.
Le pari sarkozyste est clairement de maintenir la vieille maison UMP en l’état en jouant, une fois de plus et comme Chirac avant lui, sur une double stratégie de droitisation verbale, d’un côté, et de recentrage stratégique, voire d’ouverture à gauche, de l’autre. Mais la corde est usée et les échéances électorales de 2014 ont
pratiquement acté la fin de cette entourloupe.
Sarkozy n’a plus d’espace pour manœuvrer. S’il se droitise, il butera sur l’obstacle du FN qui aura beau jeu de dénoncer son double discours et de rappeler ses reniements, et, surtout, il suffira alors à la ligne Juppé de mettre en avant un candidat centriste, Bayrou d’évidence, pour lui interdire une position de repli au centre.
A contrario, une approche résolument centriste est impensable pour lui, outre que le terrain est déjà occupé par l’axe Juppé/Bayrou, il ne peut jouer que dans une posture gaullienne du « retour du sauveur » qui implique nécessairement une rupture droitière face au consensus mou du vieux duo UMPS. Ses récentes prises de position « musclées » sur l’immigration en sont la preuve.
La ligne NKM, Baroin, Pécresse (et quelques autres) qui prétend gagner au centre en maintenant l’UMP dans son périmètre actuel est une illusion qui méprise la réalité la plus élémentaire. Le débat d’ailleurs n’a plus lieu d’être. Les chiffres ont parlé.
Une étude récente de l’Ifop, publiée dans le Figaro du 23 septembre, a montré, sans conteste possible, que le retour de Sarkozy dans la dernière ligne droite de la présidentielle de 2012 venait exclusivement de la droitisation de sa posture face à un Hollande qui l’avait largement distancé. Cette droitisation a permis de récupérer une part non négligeable des électeurs du Front national, sans perdre pour autant les voix du centre droit. Une leçon à méditer.
Une stratégie de conquête de la droite par le centre n’a plus de sens aujourd’hui. Le centre, en revanche, peut servir de point d’appui pour une recomposition politique à partir des tendances les plus centristes du PS et de l’UMP.
Sans même prendre en compte les aléas de la course d’obstacles judiciaires de l’ancien président, il est clair que l’opération du « grand retour » de Sarkozy va prendre de plus en plus l’allure d’une fuite en avant à l’issue des plus improbables.
Reste le « troisième larron », François Fillon le discret, aujourd’hui le plus mal noté par les sondages dans la course à la présidentielle de 2017. Il est, paradoxalement, le mieux placé sur l’échiquier politique pour mener une stratégie « droitisée » tout en gardant une image de modéré qui colle bien à son style d’introverti mesuré.
Ses propos de septembre 2013 – où il déclarait vouloir choisir, dans le cadre d’un deuxième tour, « le candidat le moins sectaire » entre un candidat PS ou FN – avaient recueilli, en dépit des cris d’orfraie des bien-pensants, l’approbation de 72% des électeurs de l’UMP : un premier ballon d’essai sur lequel l’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy a eu tout le temps de méditer depuis.
Il a, sur le plan économique, opté pour un discours de rupture dans une approche à la Schröder qui peut séduire le monde économique. Pourra-t-il, s’il veut résolument occuper l’espace d’une droite populaire qui se reconnaît encore dans l’UMP, radicaliser son discours sur les sujets de société qui délimitent aujourd’hui les fractures idéologiques les plus clivantes, comme l’immigration, la sécurité ou la famille ? Le veut-il et, si oui, le peut-il ?
Ses adversaires le disent timoré et velléitaire, mais ne disait-on pas la même chose de François Hollande, avant que la géographie idéologique et les équilibres byzantins du Parti socialiste finissent par démontrer qu’il était, somme toute, le plus petit dénominateur commun d’une gauche émiettée, le candidat du compromis minimal ?
Il est d’usage de dire que l’élection présidentielle, dans l’esprit de la Ve République, est la rencontre entre un homme et le peuple français, mais, au-delà de la légende, l’analyse « technique » montre que le positionnement « marketing » des candidats en fonction des forces sociologiques et idéologiques (les deux sont liées) qui structurent le paysage politique national est l’élément premier du succès ou de l’échec.
On peut, l’espace d’une campagne électorale, fabriquer l’image d’un candidat, on ne peut pas inventer ex nihilo une force sociopolitique. Elle s’impose comme une réalité première qu’il faut appréhender et utiliser au mieux. L’exploitation du thème de la « fracture sociale » par Jacques Chirac en 1995, ou la récupération de la droitisation de l’électorat de droite en 2007 par Nicolas Sarkozy, s’affichent comme des modèles du genre.
Sur l’échiquier du jeu politique, François Fillon, en dépit des sondages, a les pièces les mieux placées pour, théoriquement, s’imposer comme le candidat du meilleur compromis possible à droite, face à la pression soutenue du Front national. L’histoire dira rapidement si sa personnalité profonde lui permettait ou pas d‘ambitionner la toute première place.
Campé sur ses succès électoraux de 2014, le Front national poursuit sa marche en avant. Les sondages montrent que l’électorat UMP se rapproche majoritairement de celui du FN. Les deux convergent sur des sujets particulièrement sensibles comme la sécurité, l’identité nationale et l’immigration et, ce qui est plus nouveau et lourd de conséquence, le rejet de l’Europe de Bruxelles (cf. l’enquête IPSOS/Steria « Fractures françaises-2014 »). A gauche, le discours social du parti de Marine Le Pen ouvre désormais des brèches dans l’électorat des classes moyennes les plus fragilisées, après avoir massivement conquis le vote ouvrier.
Et pourtant, en dépit de ses succès récents, le Front national sera également confronté à des choix difficiles. Il subira lui aussi une pression de son électorat en
faveur d’accords électoraux tactiques avec l’UMP ; 60% de ses électeurs y sont favorables. Toutefois, comme la dynamique électorale actuelle lui profite et que ses sympathisants le voient plus comme l’ostracisé que l’ostracisant, il peut encore éviter la recherche de compromis.
La question des alliances et des ralliements de 2e tour, hypothèse quasi acquise aujourd’hui, deviendra pour lui incontournable en 2017, alors que son image reste encore négative dans l’opinion publique. Plus ils se rapprocheront du pouvoir, plus le parti et ses dirigeants ne pourront échapper aux choix stratégiques qui exacerbent les contradictions internes d’un mouvement politique, comme les autres partis de gouvernement le subissent pour leur part.
Pour preuve, c’est désormais sur son socle historique que le FN subit les tensions les plus dures. La question du positionnement de ce parti face à l’islam et l’électorat musulman (un sondage officieux mené par une centrale syndicale a montré que 8% de ses adhérents musulmans auraient voté FN*) devient, comme l’a montré l’actualité récente, un sujet à haut risque pour lui : un débat de fond qui travaille l’ensemble des courants de la droite nationale et dont les conséquences sont capitales pour l’avenir du positionnement stratégique du Front national.
Pour l’ensemble des familles politiques, l’obstacle à négocier de 2017 agit comme un accélérateur des évolutions politiques structurelles que le Système feint d’ignorer faute de pouvoir encore les maîtriser (**).
Didier Beauregard
5/11/2014
(*) NDLR : Ce chiffre ne correspond pas aux enquêtes post-électorales qui montrent que l’électorat de culture musulmane votant FN ne dépasse pas quelques pour cent. Mais les syndiqués sont peut-être recrutés parmi les mieux assimilés.
(**) NDLR : « A l’issue du week-end dernier, Nicolas Sarkozy a vu l’un de ses rivaux à l’UMP et un proche de François Hollande se prendre les pieds dans le tapis de l’affaire Bygmalion. L’affaire Fillon-Jouyet est-elle une aubaine pour Nicolas Sarkozy?
Christian Delporte: Elle ne pouvait pas mieux tomber puisque d’un côté elle paralyse le rival le plus critique à son égard et de l’autre elle lui permet d’entretenir la théorie du complot fomenté à son encontre par le pouvoir. Le tout, en 48 heures! Quoiqu’il en soit, l’image d’intégrité de François Fillon sera lourdement atteinte par cette affaire. Le doute persistera et affectera sa parole au sein de l’UMP. Par réflexe «légitimiste», on peut même prévoir un regain de popularité de Nicolas Sarkozy non seulement auprès des militants, mais aussi dans l’opinion de droite. Les charges au sein de son propre camp vont s’apaiser, ses concurrents ne pourront plus l’attaquer aussi frontalement qu’avant, et son autoportrait en victime des juges aux ordres du pouvoir gagnera en crédibilité. Au moins pendant un temps ». (Source : Le Figaro.fr, 11/11/2014 – Christian Delporte est historien spécialiste de l’histoire des médias et de la communication politique).
Voir aussi :
a) Les échéances électorales de 2014 : une épreuve à haut risque pour un système politique à bout de souffle
b) De la Manif pour tous au Printemps français… en avant toute !
c) Front national : vers les grandes turbulences ?
http://www.polemia.com/la-recomposition-du-paysage-politique-au-coeur-des-enjeux-de-2017/
A propos des candidats à la présidence de l’UMP, la version en ligne du journal Le Figaro vient de titrer “Le coup de barre à gauche d’Alain Juppé”. Ce titre et cette évolution méritent un certain nombre de développements pour être mis en perspective.
Pour bien comprendre cet ancrage de plus en plus à gauche d’Alain Juppé, il faut mener l’analyse suivante. De façon générale, la France n’est plus un pays indépendant, ni même peut-être plus un pays, plutôt une sorte de zone, une zone sous domination Etats-Unienne, administrée de façon indirecte par l’Union Européenne et l’OTAN pour le compte de l’oligarchie financière mondiale. Mais, pour éviter de réveiller la belle endormie, il convient que l’apparence de la démocratie légitime un gouvernement de collabos qui asservit la France et ses habitants à des intérêts qui ne sont pas les siens. Le vernis de cette onction démocratique tend à s’écailler sévèrement, mais le propos n’est pas là. Il faut maintenir l’apparence de la démocratie, en tout cas, aussi longtemps que les Français voudront bien y croire.
« CGT FN même discours ! » titrait un article mise en ligne sur le site du Point le 12 novembre qui débute ainsi : «Quand on l’interroge sur la progression de Marine Le Pen dans les sondages, François Hollande raconte volontiers à ses visiteurs une anecdote que lui a livrée le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, lors d’un récent entretien. La scène en dit plus long que bien des analyses politiques. À l’occasion d’une visite de terrain, Lepaon tombe par hasard sur un tract du FN, qu’il conserve précieusement. Quelques jours plus tard, il se rend au bureau confédéral de la CGT et lit à haute voix le texte du tract sans en révéler l’origine. Stupeur : tous les membres présents en ont immédiatement»…approuvé le contenu ! Horresco referens ! En vérité si l’on donnait à lire aujourd’hui à des électeurs frontistes la lettre du Secrétaire général du PC Georges Marchais, reproduite dans L’Humanité du 6 janvier 1981, elle serait plébiscitée pareillement par la totalité de ceux-ci.
Dans ce texte du dirigeant communiste, point de propos, comme dans le tract du Front évoqué dans cet article du Point, concernant un nécessaire protectionnisme, la défense de nos services publics par un Etat stratège recouvrant sa souveraineté bradée à Bruxelles. Georges Marchais y défendait tout simplement le principe d’un arrêt de l’immigration.
Il écrivait alors: «la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes (…) La cote d’alerte est atteinte. (…) C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage (…). Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. (…). Cela rend difficiles leurs relations avec les Français (…) ».
Aujourd’hui une telle profession de foi vaudrait à feu le camarade Marchais son exclusion manu militari de la CGT , du PC et d’un Front de Gauche qui plus généralement lui aurait fait dresser les cheveux sur la tête…
De la même façon, ce même tract du FN et cette même lettre de Marchais seraient approuvés par un large panel des électeurs du PS ou de l’UMP. Ce dernier parti est certes une véritable auberge espagnole idéologique, où se côtoie un personnel politique aux vues diamétralement opposées –par conviction ou opportunisme peu importe ici- que sont par exemple un Jacques Myard et un Pierre Lellouche, une NKM et un Lionel Lucas, un Laurent Wauquiez et un Alain Lamassoure…
Une preuve supplémentaire en a été apportée par le sénateur UMP du Nord Jean-René Lecerf , chef de l’opposition UMP-UDI au Conseil municipal de Lille qui, cette semaine dans le quotidien La Voix du Nord, affirme avoir évoqué avec Martine Aubry une alliance avec le Parti Socialiste aux élections régionales pour faire barrage au FN et à Marine Le Pen.
« De fait, est-il rapporté, une partie de la classe politique nordiste s’inquiète de l’éventualité d’une victoire de Marine Le Pen aux élections régionales prévues fin 2015. C’est même, dit-on, l’une des principales raisons de l’opposition de Martine Aubry à la création d’une grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, deux territoires où le score du FN risque d’être particulièrement élevé ».
« Jean-René Lecerf préfère donc dire tout haut ce que certains pragmatiques pensent déjà tout bas. Il assure d’ailleurs en avoir parlé avec ses collègues de l’UMP Marc-Philippe Daubresse et Gérald Darmanin (membre de la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy dont il est le porte-parole, NDLR): Je n’ai pas trouvé chez les uns et les autres d’antagonisme frontal» (sic).
M. Lecerf rejette «le risque d’une confusion entre UMP et PS»: «je n’en ai rien à faire! Appréhender entre républicains des problèmes d’intérêt général de la même manière, c’est plutôt rassurant. Ça permettrait peut-être, si d’aventure le risque Front National était avéré à l’issue du premier tour, de trouver une alliance autour d’un programme».
Ce programme commun existe déjà dans les faits. Mais cette alliance permettrait surtout affirme Bruno Gollnisch, de donner corps, de rendre immédiatement perceptible cette vérité frontiste selon laquelle le vrai clivage n’est plus entre l’aile droite et l’aile gauche du Système, mais entre les défenseurs des souverainetés et des identités nationales d’un côté, et de l’autre les libéraux-libertaires euromondialistes.
Alain Juppé, alias « le meilleur d’entre nous » ( !), dixit le calamiteux président Chirac, donne du crédit également au constat du FN dans l’entretien qu’il a accordé aux Inrocks et qui a été publié mercredi.
Ce dernier ne s’embarrasse pas de subtilité ni d’inventivité pour ressortir poussivement un vieux slogan RPR qui a fait long feu, celui d’une « complicité objective » entre le FN et le PS. Rappelant que sa famille politique «a toujours combattu le FN avec la plus grande fermeté», «moi ce qui m’inquiète» indique-t-il, c’est le FN-PS. Il y a une vraie complicité entre le FN et le PS depuis longtemps. Elle a été inventée par François Mitterrand et a été attisée au fil des ans ».
Mais M. Juppé est-il encore audible ? Ne lui en déplaise, les Français qui s’intéressent peu ou prou à la conduite des affaires du pays constatent que ladite complicité objective est bien entre les partis dits de gouvernements qui mènent de concert, à quelques nuances près, la même politique dogmatique d’ouverture des frontières, de submersion migratoire, d’assujettissement à Bruxelles, à l’Otan, au Nouvel ordre mondial . Soit exactement une politique correspondant à la définition du « parti de l’étranger », fustigé en son temps par le ventriloque Chirac dans son Appel de Cochin (1976) concocté par Pierre Juillet et Marie- France Garaud.
Pour faire bonne mesure, Alain Juppé se fend ensuite d’une analyse typiquement gauchiste de l’insécurité : s’«il y a une surreprésentation des populations d’origine étrangère dans les individus délinquants, ce n’est pas du fait de leurs origines mais parce qu’elles sont dans des conditions sociales et économiques difficiles »! Il serait bien inspiré de lire Xavier Raufer.
Il sort ensuite la machine a phrases creuses sur l’intégration : «Je pense que l’on peut gérer de manière heureuse notre diversité en respectant les différences de la société française tout en nourrissant un fort sentiment d‘unité nationale ». Aussi en appelle-t-il à « progresser dans les politiques d’intégration pour éviter cette confusion » (sic) entre «immigration» et «délinquance». Soit la politique menée depuis trente ans avec l’insuccès que l’on sait.
Last but not least, le maire de Bordeaux se dit « favorable à l’adoption pour les couples homosexuels» . Avec un art de la circonvolution qui laisse pantois et en dit long au final sur le personnage.
Il souhaite ainsi que la procréation médicalement assistée (PMA) soit «réservée aux couples hétérosexuels qui ont des problèmes de stérilité et non être mise à la disposition de deux femmes ». «Pour moi, fondamentalement, l’acte de naissance d’un enfant c’est un homme et une femme. Ensuite, il y a l’acte d’élever un enfant ». Quant à la gestation pour autrui (GPA), il souhaite « donner un statut » aux enfants nés de GPA, aujourd’hui privés de la nationalité française. Mais redoute « un trafic » car la GPA elle pourrait conduire à « l’eugénisme ». « L’étape suivante sera de commander un bébé blond aux yeux bleus », craint-il. Si le bambin est brun, frisé et aux yeux noirs ce serait évidemment moins grave M. Juppé? La lutte contre la bête immonde est vraiment un combat de tous les instants…
http://gollnisch.com/2014/11/14/alliance-et-programme-commun-contre-le-fn/
Le sénateur UMP Jean-René Lecerf envisage sérieusement une alliance avec le Parti Socialiste aux élections régionales.
Sera-t-il rappelé à l'ordre par la direction de l'UMP, comme ceux qui ont tenté de s'allier au FN ?
Le responsable du FNJ, Guillaume Desaussaye, avec sa tête de minet giscardien sorti d’un casting d’Hélène et les garçons, confesse qu’il n’y a pas de "grand remplacement" porte de Clignancourt.
Marine Le Pen accuse Renaud Camus de théorie du complot ; le responsable du FNJ, Guillaume Dussausaye, avec sa tête de minet giscardien sorti d’un casting d’Hélène et les garçons, confesse qu’il n’y a pas de « grand remplacement » porte de Clignancourt. Il y a ceux qui croient voir beaucoup d’immigrés, dit-il, beaucoup d’Africains, d’islamistes ou de ce qu’on voudra ! C’est simplement un problème culturel, plus important que le problème racial – qu’il accuse d’autres (son électorat, en fait) de fomenter.
C'est ce qu'a déclaré l'Espagnol Mgr Reig Pla, évêque d’Alcala de Henares :
« Les catholiques doivent repenser leur responsabilité pour ce qui est de régénérer les partis qui existent déjà et aussi faire naître d’autres réalités qui puissent répondre au besoin du vote catholique de se faire avec toutes les garanties pour soutenir les piliers essentiels sur lesquels repose la société. En définitive, ce sont les principes non négociables indiqués par Benoît XVI au paragraphe 8.3 de l’exhortation post-synodaleSacramentum Caritatis. Ces piliers sont : le respect de la dignité de la vie humaine, depuis l’instant de la fécondation jusqu’à la mort naturelle, l’éducation dans la liberté et donc, le primat des parents par rapport à l’éducation de leurs enfants ; le bien du mariage et de la famille et les lois qui protègent ces réalités ; la justice sociale et l’attention portée au manque de travail et à la paupérisation qui a surgi ces dernières années dans la société espagnole. (…) Si les partis traditionnels de répondent pas, il faudra penser à de nouveaux partis qui eux, répondront à ces exigences ».
.. d'après un rapport du très sérieux Peterson Institute - l’un des think tanks les plus prestigieux de Washington.
"Il recommande que la France abandonne son système présidentiel et promeuve un chef du gouvernement élu à la majorité parlementaire, comme le font de nombreux pays en Europe. «Des réformes économiques sont nécessaires en France, mais une refonte du système politique est également indispensable», estime le Peterson Institute. Le fait que François Hollande affiche un record d’impopularité (15% en septembre) montre à quel point le système politique français est obsolète, ajoute le rapport."[...]
Savoir si cela changerait vraiment les choses, c'est une autre paire de manches...
Selon le JDD :
"Sens commun, mouvement issu de la Manif pour tous, fera passer samedi un grand oral aux candidats à la présidence de l’UMP. Outre la loi Taubira, Bruno Le Maire s’exprimera sur l’agriculture et l’écologie, Hervé Mariton sur la souveraineté et les forces armées, Nicolas Sarkozy sur la cohésion nationale. Aucun débat n’est prévu entre les trois hommes."
Sens Commun est le seul mouvement interne à l'UMP ayant réussi à rassembler les 3 candidats de l'UMP.
A la section PS de Roubaix, les langues se délient :
"Officiellement, on ne parle pas du vote musulman au PS de Roubaix. Juste du rapport entre « appartenance religieuse et engagement politique ». (...) Mais le sujet n’a pas été choisi de manière innocente. D’ailleurs, il rencontre un écho au sein de la section. Les questions fusent. « Est-ce que, si on est musulman, on peut s’opposer au mariage pour tous sans être mis au ban du parti ? », interroge l’un d’eux. « Il y a une différence entre être opposé au mariage gay et être homophobe ! », enchaîne un autre militant. Marjolaine Pierrat-Feraille, conseillère municipale d’opposition, acquiesce : « On ne peut pas être homophobe et être socialiste. En revanche, j’estime qu’on peut être contre le mariage pour tous en étant pleinement membre du PS. Il peut y avoir des débats », scande-t-elle.
Lors du vote du texte sur le mariage gay, tout opposant était vite assimilé à un homophobe. Mais au PS de Roubaix, on veut donner des gages aux militants de confession musulmane, et à travers eux, à l’électorat musulman. Mehdi Massrour, le secrétaire de section, annonce même la création d’un groupe de travail sur la question. « Est-ce qu’un croyant devrait forcément voter à droite ? », s’interroge-t-il. Le conseiller général de Roubaix-Est a encore en mémoire la dernière élection municipale. « C’est vrai que ça a joué, analyse-t-il. Le mariage pour tous, la théorie du genre, on n’a pas arrêté d’en entendre parler, et pas seulement chez les musulmans. On ne l’a pas vu venir, mais c’est sans aucun doute une des causes de la défaite. » Et le PS ne veut pas revivre ça en 2020."