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élections - Page 634

  • Européennes : et maintenant ?

    Ni l'UMP-UDI ni le PS n'ont le moindre « plan B ».   

    Le décrochage du PS, à force de déni fantastique du réel, ne peut que diviser et marginaliser plus encore une gauche désertée par les couches populaires (ou en voie de déclassement) ainsi que par ses électeurs de remplacement. Dilemme de Hollande : trancher, c’est mourir, d’un côté ou de l’autre (clientèle ou rigueur européiste). De plus, personne à gauche ne pourra jamais poser réellement le problème de l’immigration, désormais au cœur de la réaction électorale…

    Pour l’UMP, ripoliner en surface ne pourra pas suffire ; il lui faudra trancher sa contradiction native : la France ou l’européisme. Or, c’est mortel d’un côté comme de l’autre, de façon assez analogue à ce qui arrive à Hollande.

    Enfin, ni l’UMP-UDI ni le PS n’ont le moindre « plan B ». Ils ne peuvent dépasser leurs contradictions internes. Ils sont à court « d’habillage ». Sarkozy a épuisé les trucs. Hollande a décrédibilisé ce qui subsistait.

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  • Les socialistes pour le parti unique ?

    Pour monsieur Olivier Faure, la démocratie est en danger à partir de trois partis politiques !   

    Entendu ce mardi 27 mai 2014 à 19 h 40, sur BFMTV lors de l’émission « Face-à-face » après la victoire du FN aux élections européennes de dimanche : « Le tripartisme, c’est une menace pour la démocratie. »

    Et lui a énoncé cette affirmation à inscrire dans le marbre ? Ce n’est pas le conseiller municipal minoritaire d’une petite commune isolée au fin fond d’une région enclavée mais un député qui, en outre, est l’un des responsables nationaux du Parti socialiste. C’est même son… porte-parole !

    C’est en effet monsieur Olivier Faure qui a prononcé cette phrase. Et cela sans aucune ironie, le plus sérieusement du monde, sans même que son interlocuteur de l’UMP, Guillaume Peltier, vice-président (sortant) de ce mouvement, ne le reprenne, ni d’ailleurs l’animatrice, la pourtant très professionnelle Ruth Elkrief.

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  • Européennes : l’échec du formatage médiatique des citoyens

    Communiqué de Jacques Bompard :

    "Outre la débâcle des partis institutionnalisés, les dernières élections européennes marquent définitivement l’effondrement du système de formatage médiatique des citoyens. A force d’ignorer la « vox populi » et de piétiner la volonté populaire, ils ont cassé leur propre système de propagande.

    Le peuple de France a exprimé son rejet définitif d’un système confiscatoire des libertés fondamentales, inhérentes à une société démocratique. L’épouvantail classique, mais désormais déplumé, de la montée des « extrêmes » ne fait plus recette. Cette fois, les Français ont censuré : censuré un système anti-démocratique où l’autorité publique est accaparée par les caciques du système. Un système de bonimenteurs, où les élus ne sont plus au service des citoyens, mais à celui de leurs partis. Las de ce mépris, les électeurs ont dit « non » à une oligarchie, restée sourde à leurs malheurs, à leur détresse.

    Ils ont émis un vote de censure. Censure d’une classe politique, plus préoccupée à gérer ses petites « affaires » personnelles de cœur ou d’argent…qu’à traiter les maux qui rongent notre pays, et pour lesquels les oligarques institutionnels avaient reçu mandat. Mais ils ont trahi ce mandat. La Démocratie n’est pas Oligarchie. La Démocratie n’est pas une tyrannie. Le vote du 25 mai 2014 n’est pas un vote idéologue, ni un vote accidentel. Le vote du 25 mai 2014 est appel au retour à la Démocratie, un régime où le peuple est librement souverain."

    Michel Janva

  • Est-ce la faute de l'Europe ? (art du 23 mai)


    Nous allons bientôt devoir opérer des choix décisifs, d'abord par notre vote puis par nos actes collectifs. Nous devrions en théorie nous prononcer entre deux, trois, on nous dit même cinq conceptions possibles de la gouvernance au sein de l'Union européenne.

    Mais, dans la pratique cette campagne nous a interpellés, du fait surtout d'une certaine véhémence, d'avoir à nous prononcer contre notre appartenance à l'Europe et de lui préférer un glissement, observable à vue d'œil, vers la tiers-mondisation.

    Sans doute faut-il, de toute manière, s'efforcer de voter. En particulier, on ne saurait s'abstenir à des élections si cruciales pour notre avenir. La très courte et très médiocre campagne de ce printemps n'est même pas parvenue à nous en dissuader.

    Mais il faut aussi aller plus loin, se mobiliser durablement sur des principes et sur des vérités.

    Reconnaissons quand même que l'on a entendu un nombre incroyable de sottises, ou de contresens. Il semble utile de les repérer et de contribuer à les corriger.

    Certes, depuis plusieurs semaines les sondages hexagonaux relatifs au scrutin continental du 25 mai nous annoncent et traduisent le discrédit du personnel gouvernemental parisien. L'enjeu théorique et pratique de ce vote correspond à un choix que les gros médias centralisés voudraient réduire à bonnet blanc ou blanc bonnet.

    Mais d'abord il faut quand même beaucoup d'aplomb pour appliquer cette vieille formule cynique, qui fit en 1969 le bonheur du communiste Duclos, aux deux plus notoires candidats : Jean-Claude Juncker et Martin Schulz représentent en effet des politiques fort différentes. Un de mes correspondants va aussi jusqu'à considérer Alain Lamassoure et Marielle de Sarnez comme deux clones. Quel mépris pour la différence des personnes, de leurs engagements, de leurs idées, de leurs propositions !

    Certains considèrent aussi le Parlement européen comme une chambre d'enregistrement, ce à quoi, en 35 années de fonctionnement, il a totalement cessé de ressembler.

    Le traité de Lisbonne, critiqué, perfectible, mais signé le 13 décembre 2007 et ratifié en France, grâce à un vote du Congrès le 4 février 2008, le transforme pratiquement en assemblée législative.

    Le jour où l'on considérera que le Conseil des chefs d'États et de gouvernements constituerait le socle d'une sorte de Sénat, l'ordre constitutionnel continental se trouvera en état de marche largement démocratique, ou en tout cas aussi respectable que la constitution Debré-Capitant de 1958.

    Revenons quand même aux sottises entendues et interrogeons-nous :

    Parmi les choses évoquées on nous a parlé de la Paix.

    Ce mot très vague désigne en général la période séparant deux conflits. Or, son emploi semble particulièrement peu approprié en un temps où, même sur notre continent, que nous pensons béni des dieux, les affrontements territoriaux se profilent à l'horizon. Les accords d'Helsinki de 1971 les avaient relégués aux oubliettes. Ils réapparaissent.

    Les formes nouvelles de danger confèrent un rôle nouveau à l'arme dite du Renseignement : déstabilisations, réseaux, cyber-attaques, désinformations, actes de terrorisme, etc. On ne peut pas dire que les petits cochons roses et les petits hommes gris de nos bureaucraties et de nos salles de rédaction en aient pris la mesure.

    Est-ce donc la faute des Polonais si l'indispensable effort de défense européenne n'a été évoqué pendant cette campagne par aucun appareil centralisé parisien. De Gaulle mettait en cause les gnomes de Zürich. Ses épigones aiment à fustiger la prétention des petits États à nous régenter. Les petits ? Ce sont tous les autres !

    Est-ce la faute des Lituaniens si la gouvernance française se dégrade d'année en année, si le pouvoir hexagonal a délégué la rédaction des grandes lois nationales, beaucoup plus lourdes que les réglementations bruxelloises, aux bureaux ministériels parisiens ?

    Est-ce la faute des Belges si notre enseignement républicain, nos écoles étatisées, laïcistes, égalitaristes en paroles, mandarinales en fait, servent surtout à reproduire les élites des différentes castes, dont la plus à gauche, la caste universitaire reste la plus fermée et la plus sectaire.

    Est-ce la faute des Slovaques si notre monopole ferroviaire et de transports collectifs coûte infiniment plus cher que le rognage des quais de gare pour faire passer des trains fabriqués par le monopole lui-même déficitaire des locomotives.

    Est-ce la faute des Autrichiens si les accords de Schengen, qui ne devraient pas permettre au scandale Leonarda de se renouveler, ne sont pratiquement jamais appliqués par l'administration française, laquelle ne parvient pas à limiter à 3 mois le séjour dans notre pays des Étrangers sans ressource.

    Est-ce la faute des Italiens si la magistrature syndiquée libère les délinquants, absout les récidivistes et développe, au contraire, des tracasseries à l'encontre de tous ceux qu'elle affiche à son mur des imbéciles, employant à cet égard un mot beaucoup plus grossier.

    Est-ce la faute des Finlandais si Paris devient une capitale de plus en plus sale et de plus en plus dangereuse.

    Est-ce la faute des Tchèques si les syndicats de nos prétendus services publics en sabotent le fonctionnement.

    Mais regardons aussi l'actualité.

    Est-ce la faute des Allemands si ce 23 mai Mme Balkany peut être mise en examen avec une caution d’un million d'euros.

    Est-ce la faute des Luxembourgeois si, pour 180 000 employés de la SNCF, plus d'un million de leurs parents, ascendants et conjoints bénéficient de tarifs privilégiés qui permettent de remplir fictivement les trains à grande vitesse dont on subventionne la fabrication.

    Est-ce la faute des Chypriotes si nous sommes incapables de simplifier la réglementation franco-française, si nos hôpitaux se trouvent en situation de surendettement, si les alignements disgracieux le long de nos routes de poteaux électriques et de lignes téléphoniques dépareillés enlaidissent le paysage de nos campagnes.

    Est-ce la faute des Croates si les socialistes français n'ont toujours pas accompli la rupture claire et nette avec le discours marxiste répudié par les sociaux-démocrates allemands lors de leur congrès de Bad-Godesberg.

    Est-ce la faute des Anglais, des Écossais et des Gallois si nos technocrates, nos banquiers et nos syndicalistes agricoles ont pendant des années organisé le dépeuplement rural.

    Est-ce la faute des Hollandais si un président de notre république au gracieux patronyme évoquant le pays des tulipes se révèle incapable de prendre une décision réformatrice.

    Est-ce la faute des Espagnols si un Meyssier a pu si impunément s'emparer du contrôle de la Générale des Eaux et tromper les actionnaires de Vivendi.

    Est-ce la faute des Portugais si nos médias s'ingénient à nous cacher la vérité, même quand il s'agit de la météo que l'on présente comme un ensemble de phénomènes s'arrêtant aux frontières de la république, comme on le fit aussi pour le nuage de Tchernobyl bloqué par la ligne bleue des Vosges.

    Est-ce la faute des Lettons, des Hongrois, des Suédois, des Danois, des Estoniens et de leurs cousins finlandais si nous avons tant de tendresse historique pour le communisme.

    On m'objectera que ce ne sont pas ces peuples pris isolement auxquels on prétend faire grief, mais aux institutions communes qui les rendraient, eux et leurs dirigeants stupides ensembles alors qu'ils ne commettent séparément aucune des fautes sur lesquelles nous nous interrogeons. Je reconnais d'ailleurs que leurs innocences respectives ont été énumérées par votre serviteur de façon aléatoire, interchangeable et pour tout dire, rhétorique.

    On voudrait imputer sur l'avenir les fautes collectives de l'Europe et non les lumières nationales, sublimes, irréprochables, surtout quand il s'agit de la France, exempte comme chacun sait, comme chacun doit le savoir et le proclamer, de tout chauvinisme.

    Des erreurs collectives de l'Europe, reconnaissons-en quelques-unes. Considérons à cet effet l'Histoire contemporaine du continent. (1)⇓

    Deux siècles s'y sont écoulés depuis le traité de Chaumont de 1814. L'attitude généreuse et chrétienne du tsar Alexandre Ier, décidé à préserver la France, allait conduire à la Sainte-Alliance, scellée par le congrès de Vienne. Après 25 années de guerres révolutionnaires et napoléoniennes, de feu, de sang et de pillages les vainqueurs renonçaient à une paix punitive.

    Erreur incontestable de n'avoir point sanctionné les jacobins à la mesure de leurs crimes, ce parti patriote qui se définissait dans le massacre de la Vendée. (2)⇓

    On peut voir, néanmoins, dans cette indulgence sans doute un peu fautive, et dans ces traités de 1814 et 1815, le point de départ de l'idée européenne contemporaine. Pendant plus d'un demi-siècle l'Europe connut un essor et un rayonnement exceptionnels.

    Celle-ci reprendrait un vieux flambeau qui ne s'était jamais vraiment éteint depuis le Moyen-Âge. Bien que victorieuse à Waterloo, l'Angleterre seule refusa d'ailleurs de se rallier à tout projet institutionnel. Bien vite elle concentra ses intérêts sur le Nouveau Monde et sur la Route des Indes.

    Au titre des erreurs continentales, on regrettera sans doute aussi que toutes les commémorations de la première guerre mondiale ne remettent pas en cause l'erreur inverse. Elle fut commise à Versailles en 1919, sous l'influence des idées sectaires, vengeresses et jusqu'au-boutistes de Clemenceau, acharné à détruire l'Autriche-Hongrie et berçant ses compatriotes dans l'illusion que "l'Allemagne paierait". Cette politique, monstrueuse et stupide, permit à la dictature soviétique de survivre à ses innombrables échecs. Elle conduisit au second conflit mondial et aux horreurs que l'on sait. Merci à Clemenceau, bravo à ses admirateurs.

    Faut-il continuer ? Acceptera-t-on enfin de guérir ce pays de son jacobinisme ? La vraie faute des Européens consisterait à ne pas l'imposer. La faute des Grecs, je ne les oublie pas, car qui aime bien châtie bien, c'est d'être si longtemps demeurés à l'école du modèle socialiste français. Ils s'en guérissent mais à quel prix ! La faute des Français enfin consiste à ne pas se corriger eux-mêmes.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. Suivons ici le conseil de l'historien britannique Philip Mansel : "d'abord il vous faut oublier pré¬jugés nationaux et préjugés politiques pour revenir en 1814, quand les choses sont bien moins définies, surtout en 1814, dirais-je, car il n'y a pas d'histoire française, il n'y a qu'une histoire européenne."cf. sa conférence "Louis XVIII, la Restauration, l'Europe et la Liberté"donnée le 26 mars à l'invitation de l'institut Duc d'Anjou, du Centre d'études historiques et de Vexilla Galliæ, retranscrite dans l'excellent Lien Légitimiste n° 56 mars-avril 2014 p. 11. 
    2.  cf. Histoire de la Vendée militaire de Crétineau-Joly. 

    → Lien permanent de cet enregistrement

    http://www.insolent.fr/2014/05/est-ce-la-faute-de-leurope-.html

  • Stupeur et tremblement, par Jacques Sapir

    Les élections européennes qui se sont déroulées autour de cette fin de semaine (et ce dimanche 25 mai en France) montrent un véritable soulèvement contre les politiques menées en Europe. Ce soulèvement est évident en France, en Grande-Bretagne, mais aussi en Italie où le M5S et la Ligue du Nord font l’équivalent du parti de centre-gauche (33%), tandis que les restes du Berlusconisme (Forza Italia) virent de plus en plus anti-UE.

    Ce soulèvement est aussi clair en Grèce, où Syriza remporte haut la main ces élections, mais aussi dans l’Est de l’Europe où des partis à tout le moins eurosceptiques dominent. Elles confirment en même temps l’absence de synchronie des espaces politiques que sont les différentes nations,, car ce soulèvement prend des formes très différentes. Ce soulèvement a donc pris des formes marquées par le cadre historique de la formation de la vie politique, de la démocratie en quelque sorte, qui s’appelle la Nation. Cette absence de synchronie, si dans l’immédiat elle va permettre aux conservateurs du PPE de garder une majorité relative, signe la fin des espoirs de certains de voir émerger un « peuple » européen. Si un rejet global s’est exprimé, il l’a fait dans un cadre national qui lui donne se spécificité.

    En France, ces mêmes élections sont reconnues pour provoquer, selon les mots du Premier-Ministre un « séisme ». Encore faut-il dire précisément ce que cela signifie. Ce séisme, il est manifeste moins par le score du Front National, assurément historique (25% des voix, premier parti de France), que par l’effondrement symétrique du bloc au pouvoir (23% pour l’alliance PS+EELV) et de l’UMP, qui dépasse à peine les 20%. En réalité, si l’on additionne les voix qui se sont portées sur des partis remettant en cause l’UE (DLR, FdG et FN), on obtient 35% des suffrages. On notera que le succès du Front National n’a pas empêché le petit parti de Nicolas Dupont-Aignan de réaliser un beau score (près de 4%). On peut penser que si de mesquines querelles d’appareil n’avaient fait échouer le projet de listes communes avec les partisans de Jean-Pierre Chevènement (le MRC), ces listes auraient pu peser nettement plus dans ces élections. A l’inverse, si l’on regroupe les voix des deux partis qui assumaient leur « fédéralisme » européens, l’UDI et EELV, on n’obtient que 18,7% des suffrages. C’est ce chiffre là qu’il faut aussi retenir. Il mesure le poids réel des partisans du « fédéralisme » en France. [...]

    La suite sur RussEurope

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Stupeur-et-tremblement-par-Jacques

  • Le NPD au parlement européen

    npd-européennes

    Allemagne – Le NPD (parti nationaliste) va faire son entrée au Parlement européen pour la première fois de son histoire.

    Avec quelque 300.000 voix et un score de 1%, le NPD obtient un élu, sur les 96 sièges dont disposera l’Allemagne dans la nouvelle assemblée. Le NPD profite d’une réforme du système électoral allemand pour les européennes, passé à la proportionnelle intégrale, et qui ne prévoit donc plus de seuil minimum pour avoir un élu. Cette réforme a aussi profité à différents petits partis comme les Freie Wähler, le « parti pour la protection des animaux », le  »parti de la Famille », le parti « Pirate« , le « Parti écologique allemand » et le parti fantaisiste « Le Parti », qui ont chacun un siège, tandis que le nouveau parti anti-euro, l’AfD, créé au printemps dernier, et qui prône notamment une dissolution de l’euro, a  atteint les 7%, ce qui lui permet d’envoyer 7 députés au Parlement européen.

    Fondé en 1994, le NPD avait failli entrer au Bundestag en 1969 avec 4,3 % des voix puis a connu la traversée du désert avant de connaître à nouveau quelques petits succès depuis 2004 quand le parti a fait son entrée au parlement régional de Saxe avec un score de 9 %. Le NPD dispose aujourd’hui d’élus dans quatre parlements régionaux.

    C’est Udo Voigt, politologue, qui siégera au Parlement européen pour le NPD.

    http://medias-presse.info/le-npd-au-parlement-europeen/10594

  • Editorial atypique sachant les résultats extraordinaires du scrutin de dimanche

    La Rédaction de Voxnr a décidé de mettre en ligne au sein de cet éditorial des articles issus de nombreuses sources afin que le Lectorat soit au mieux renseigné sur le séisme que la France et à un degré moindre l'Europe viennent de connaître. Réactualisation permanente tout au long de cette journée. Sera mis en ligne par la suite un éditorial sous la forme classique.

    Elections européennes : les cinq enseignements du scrutin


    FN en tête, défaite du PS, désamour européen... par lemondefr
    1. Une indubitable victoire du FN avec une abstention moindre
    En passant de 6,34 % à plus de 25 % entre 2009 et et 2014, avec une abstention assez similaire entre les deux scrutin (56,9 %, contre 59,37 % il y a cinq ans), le Front national réalise sans conteste un score record. Il est, pour la première fois de son histoire vieille de 30 ans, en tête d'une élection nationale, loin devant l'UMP. Il faut additionner, comme l'ont fait certains caciques du parti de Jean-François Copé, ses scores et ceux de l'UDI, pour qu'elle repasse artificiellement devant le Front national.
    Marine Le Pen et son père, qui font partie des eurodéputés les moins assidus au Parlement européen, devraient amener à Bruxelles une vingtaine de nouveaux europarlementaires FN. Ils sont en outre en position de force pour tenter de monter une coalition eurosceptique au Parlement.
    2. Un score historiquement bas pour le PS
    Le PS subit un revers cinglant, en ne remportant que 14,3 % des suffrages, contre 16,8 % en 2009. Le parti de la majorité arrive, en outre, en troisième position, loin derrière le Front national et l'UMP. Le PS perd ainsi un siège au Parlement européen, et n'y dispose plus maintenant que de 13 députés. Après l'échec des municipales, cette défaite européenne est d'autant plus alarmante pour les socialistes.
    Lors d'une allocution télévisée, le premier ministre Manuel Valls a évoqué un « choc », un « séisme ». Un champ lexical qui ressemble à celui employé après le 21 avril 2002, lorsque le FN s'était qualifié pour le second tour de la présidentielle.
    L'Elysée a convoqué une réunion dès lundi matin avec le premier ministre et plusieurs membres du gouvernement, estimant que « des leçons doivent être tirées » de ce scrutin.
    3. A l'UMP, l'horizon s'assombrit pour Jean François Copé
    La droite espérait encore terminer devant le FN. C'est raté, et c'est une mauvaise nouvelle pour Jean-François Copé. Englué dans l'affaire Bygmalion, de plus en plus contesté en interne, le président du parti sait qu'il aura les plus grandes difficultés à faire taire ses opposants internes, qui donnent de la voix, voire n'hésitent plus à réclamer son départ de la tête du parti. Un bureau national est prévu mardi matin 27 mai.
    4. Poussée des conservateurs et eurosceptiques en Europe
    La France n'est pas la seule à connaître une poussée de l'extrême droite : Le Danemark, le Royaume-Uni, l'Autriche ont donné plus de 15% des voix à des partis proches du FN. Selon les premières estimations, les eurosceptiques auraient jusqu'à 39 sièges antifédéralistes et 33 sièges souverainistes.
    5. Le PPE en tête au Parlement
    Selon les estimations diffusées par Bruxelles, les conservateurs du Parti populaire européens (PPE) arrivent en tête avec 212 sièges, suivis par les socialistes et démocrates (S&D ; 185 sièges). Les centristes (ADLE) disposeraient, eux, de 71 sièges ; les Verts de 55 sièges et la gauche radicale de 45 députés. Le groupe ECR, où siègent les conservateurs britanniques, obtient 40 élus, contre 36 au groupe EFD, où siègent les eurodéputés du parti UKIP.
    Dans ces conditions, il semble que ce soit le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, candidat du PPE, qui sera en mesure de prendre la présidence – très convoitée – de la Commission européenne. Mais, selon le Traité de Lisbonne, la désignation à ce poste n'est pas automatiquement liée au résultat du scrutin ; tout juste les chefs d'Etat qui le désignent doivent-ils tenir compte des élections. En milieu de soirée, M. Juncker a revendiqué la victoire, au nom de son groupe.

    Source: Le Monde
  • Présidence de la Commission européenne : les européistes ont menti

    D'Yves Daoudal :

    "Ils mentaient, et la preuve en a été donnée hier soir. Ils, c’est-à-dire tous ceux qui prétendaient que l’élection européenne permettait aux citoyens, pour la première fois, d’élire le président de la Commission européenne en même temps que les députés européens. Quelques chefs d’Etat et de gouvernement l’avaient proclamé, dont François Hollande (mais je me demande s'il n'a pas été le seul). Tous les politiciens européens qui s’étaient dit têtes de listes européennes (Juncker, Schulz, Verhofstadt, Bové, Tsipras) avaient fait campagne sur ce thème. La plupart des « spécialistes » de l’Europe dans les médias brodaient, ou plutôt matraquaient, sur le même thème.

    Le PPE a, sans surprise, gagné les élections. Donc le chef de file du PPE, Jean-Claude Juncker, a été élu président de la Commission européenne.

    Eh bien non. Parce que le traité dit que ce sont les chefs d’Etat et de gouvernement qui choisissent le président de la Commission européenne. Ils se sont réunis hier. Et ils ont pris la décision de demander à Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, de mener des discussions exploratoires afin de dresser une liste de noms de personnalités susceptibles d’occuper le poste de président de la Commission européenne. Sans même commenter la décision de la conférence des présidents de groupes au Parlement européen, de faire de Jean-Claude Juncker le candidat officiel du Parlement…"

    Michel Janva