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élections - Page 634

  • MAIS QU’ONT-ILS FAIT AU BON DIEU POUR SUBIR UNE TELLE DECULOTTEE ELECTORALE ?

    C’est avec une réelle délectation que j’ai découvert les mines déconfites de certains barons de l’Eurocratie Bruxelloise, au soir du 25 mai, et la consternation de la plupart des « politologues ».

    *Cette raclée électorale ils l’ont méritée !
    Sourds aux légitimes aspirations des peuples d’Europe, les Van Rompuy, Baroso, Barnier, Schulz, Verhofstadt, Junker et autres complices de la décadence de nos pays, n’ont jamais accepté de prendre en considération les maux qui gangrènent notre quotidien (chômage structurel, insécurité permanente, immigration invasion, drogues mortelles, impôts exorbitants, corruption endémique). Ils ont occulté les réalités pour nous imposer leurs coûteuses chimères.

     

    lapin_surprise.korbo.22.10.2013*Cette sanction électorale -véritable séisme dans certains pays de l’U.E- était quand même prévisible quant à son ampleur, étant donné les avertissements électoraux précédents. Lentement mais sûrement, les « européens d’en bas » (la majorité silencieuse) ont ouvert les yeux pour ce qui est des mensonges et des méfaits de la classe politique qui, pendant plus de 40 ans, nous a mené au fond du gouffre, en reniant ses engagements. Cette réaction de lucidité a été constatée d’Athènes à Stockholm et de Brest à Budapest : les peuples en ont assez de l’Euroland et des gourous de l’Empire américano-sioniste.

    *Longtemps annoncé, souvent critiqué, le raz-de-marée « populiste » a déferlé !
    Les donneurs de leçons de morale, de civisme, de finance, d’économie, de politique ou de culture, n’ont JAMAIS toléré la moindre contestation envers leurs dogmes sectaires.
    Depuis des décennies la mafia socialaud-écolo-libérale-capitaliste a interdit aux nationalistes, aux patriotes, aux identitaires et aux défenseurs de l’Europe blanche la moindre liberté d’expression, ou de réunion, ou de presse et d’opinion. Par contre le Pouvoir a systématiquement aidé les gauchistes.

    *Cette claque électorale, ils l’ont cherchée !
    Mais le combat n’est pas terminé : pour restaurer les valeurs séculaires de l’Europe des peuples, il va falloir se battre, encore et encore, contre l’idéologie mortifère de cette caste d’illuminés qui veut nous imposer, envers et contre tous, une société multiculturelle sans racines et sans Histoire.
    Bien plus grave est la situation financière de l’Europe, dont les dettes vont handicaper nos enfants et petits-enfants durant les 50 prochaines années,…si le Système ne s’effondre pas avant. Non seulement les banques continuent leurs spéculations comme auparavant, mais les compagnies d’assurances et les fonds de pensions seront eux aussi dans l’impossibilité d’accomplir leurs engagements, notamment au regard de nos retraites ! Cela alors que les eurocrates et ceux qui nous dirigent ont été incapables de corriger et d’anticiper les dérives des banksters, toujours plus cupides et encore plus avides…

    OUI, ce fut pour moi un réel plaisir d’assister à la défaite électorale historique que les bouffons du Système ont subi ce 25 mai 2014, ces charlatans d’une oligarchie arrogante, incompétente et indigne.

    Pieter KERSTENS.

    PS : Si les « nationalistes » ont remporté une belle victoire, il faut relever quelques mauvaises notes dans le bilan. Aux Pays-Bas, le PVV de Geert Wilders perd 1/4 de ses électeurs et 20% des sièges gagnés en 2009. En Belgique, le Vlaams Belang (V.B) quant à lui recule à moins de 4% au niveau national, perd la moitié de ses électeurs et n’obtient plus qu’un siège à Strasbourg (- 50%).
    Erreurs de stratégie ? Déconnection avec les réalités du terrain ? Ou propagande inadaptée ? Mais certainement pas un manque de moyens financiers !

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/quont-fait-au-bon-dieu-subir-telle-deculottee-electorale_108676.html#more-108676

  • Thierry Meyssan sur l’élection présidentielle en Syrie


    Irib 2014.05.27 Thierry Meyssan – élection… par Hieronymus20

  • La tentation du centre : le mauvais calcul de Juppé

    Le maire de Bordeaux est de ceux qui entendent maintenir une cloison étanche entre leur droite « républicaine » et « respectable » et le Front national.   

    Les trois consultations intervenues en France depuis deux ans manifestent la très forte droitisation du corps électoral. C’est parce que Nicolas Sarkozy, président impopulaire lui aussi, même s’il est resté jusqu’au bout loin des records enregistrés par son successeur, a mis le temps d’une campagne la barre à droite toute, ou presque, qu’il a pu limiter les dégâts et finir à un point et demi seulement du vainqueur d’alors, un certain François Hollande. Les municipales de mars dernier se sont traduites par une première défaite de la gauche au profit de l’UMP (la fameuse « vague bleue ») et, dans une moindre mesure, du Front national. Les européennes de la semaine passée, enfin, ont vu la spectaculaire poussée du parti de Marine Le Pen, la stabilité du mouvement présidé par Jean-François Copé (comme le temps passe) et la déroute socialiste. La gauche est désormais minoritaire en France.

    Dans ces conditions, il pourrait paraître étonnant qu’Alain Juppé qui, dopé par les sondages, semble plus près de succomber à la tentation de l’Élysée qu’à celle de Venise, multiplie les appels du pied en direction, non de sa droite, mais des centristes, à commencer par son vieil ami Bayrou.

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  • Européennes : "Un électeur qui a voté pour la première fois FN continuera à voter FN"

    Pour Joël Gombin, chercheur spécialiste du FN, "le Front national a pu mobiliser grâce à une ligne claire sur l'Europe et sur l'immigration" au contraire d'une UMP minée par les polémiques. Et fidélise ses électeurs. 
    Marine Le Pen a gagné son pari et pour la première fois, le Front national est arrivé en tête lors d'une élection nationale avec 25% des voix aux élections européennes. Au moins 25 députés d'extrême droite vont prendre place à Strasbourg.
    Pour Joël Gombin, chercheur spécialiste du Front national et membre de l'Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, "le Front national a pu mobiliser grâce à une ligne claire sur l'Europe et sur l'immigration", au contraire d'une UMP minée par les polémiques. 
    Mais "c'est une victoire en trompe l'œil pour Marine Le Pen et les souverainistes", incarnés par Florian Philippot. Interview.
    Marine Le Pen et Florian Philippot affirment que le Front national est devenu "le premier parti de France". Est-ce vrai ?
    - Sous l'angle des sciences politiques, le Front national n'est pas le premier parti de France. Il n'est pas le premier parti en nombres militants. Il ne l'est pas non plus parce qu'il n'a pas de poids dans les institutions de la République. Par contre, et c'est indéniable, son poids électoral va en grandissant. C'est ce qu'on remarque pour ces élections européennes. De côté-là, le Front national est arrivé premier.
    Quel est l'intérêt pour le Front national d'affirmer être le "premier parti de France", affiches à l'appui ?
    - C'est avant tout symbolique. Depuis 2011, le Front national est dans une dynamique positive. Il vole de victoire en victoire. Déclarer que l'on est le premier des partis, c'est s'assurer d'abord la mobilisation de ses militants. Cela fait partie aussi de la construction politique, qui est avant tout une guerre de communication. En cela, Marine Le Pen est aidée par les médias et les autres partis politiques. Les médias sont friands de ce genre de slogan. Marine Le Pen l'a bien compris et elle les nourrit volontiers.
    Dans une élection d'habitude défavorable au Front national, comment a-t-il pu arriver à un tel score ?
    - Il faudra un peu de temps pour comprendre tous les ressorts qui ont permis au Front national d'atteindre 25% des voix. On peut tout de même constater une surmobilisation de l'électorat frontiste, qui va plus voter que l'électorat de gauche ou de l'UMP. Et pas seulement pour ce scrutin. Depuis 2011, le Front national n'a jamais délaissé une seule élection, qu'elle soit partielle ou nationale. 
    Au-delà du contexte économique, le Front national a pu mobiliser grâce à une ligne claire sur l'Europe et sur l'immigration. C'était d'autant plus facile que la ligne de l'UMP, miné par les affaires et les polémiques, était floue sur ces questions. Avec une telle position, le Front national a pu embarquer des électeurs décontenancés par les propos des cadres de l'UMP.
    L'électorat du Front national est-il de moins en moins volatile ?
    - L'électeur frontiste est de plus en plus fidèle. Surtout, on constate qu'un électeur qui vote pour la première fois pour le FN, continuera de voter pour ce parti à chaque élection. L'adhésion est de plus en plus forte. Il y a aussi moins d'aller-retour des électeurs entre l'UMP et le FN. De plus en plus, il reste dans le giron de l'extrême droite.
    Marine Le Pen et Florian Philippot affirment que le Front national est devenu "le premier parti de France". Est-ce vrai ?
    - Sous l'angle des sciences politiques, le Front national n'est pas le premier parti de France. Il n'est pas le premier parti en nombres militants. Il ne l'est pas non plus parce qu'il n'a pas de poids dans les institutions de la République. Par contre, et c'est indéniable, son poids électoral va en grandissant. C'est ce qu'on remarque pour ces élections européennes. De côté-là, le Front national est arrivé premier.
    Quel est l'intérêt pour le Front national d'affirmer être le "premier parti de France", affiches à l'appui ?
    - C'est avant tout symbolique. Depuis 2011, le Front national est dans une dynamique positive. Il vole de victoire en victoire. Déclarer que l'on est le premier des partis, c'est s'assurer d'abord la mobilisation de ses militants. Cela fait partie aussi de la construction politique, qui est avant tout une guerre de communication. En cela, Marine Le Pen est aidée par les médias et les autres partis politiques. Les médias sont friands de ce genre de slogan. Marine Le Pen l'a bien compris et elle les nourrit volontiers.
    Dans une élection d'habitude défavorable au Front national, comment a-t-il pu arriver à un tel score ?
    - Il faudra un peu de temps pour comprendre tous les ressorts qui ont permis au Front national d'atteindre 25% des voix. On peut tout de même constater une surmobilisation de l'électorat frontiste, qui va plus voter que l'électorat de gauche ou de l'UMP. Et pas seulement pour ce scrutin. Depuis 2011, le Front national n'a jamais délaissé une seule élection, qu'elle soit partielle ou nationale. 
    Au-delà du contexte économique, le Front national a pu mobiliser grâce à une ligne claire sur l'Europe et sur l'immigration. C'était d'autant plus facile que la ligne de l'UMP, miné par les affaires et les polémiques, était floue sur ces questions. Avec une telle position, le Front national a pu embarquer des électeurs décontenancés par les propos des cadres de l'UMP.
    L'électorat du Front national est-il de moins en moins volatile ?
    - L'électeur frontiste est de plus en plus fidèle. Surtout, on constate qu'un électeur qui vote pour la première fois pour le FN, continuera de voter pour ce parti à chaque élection. L'adhésion est de plus en plus forte. Il y a aussi moins d'aller-retour des électeurs entre l'UMP et le FN. De plus en plus, il reste dans le giron de l'extrême droite.
    Que peut apporter une telle victoire au Front national ?
    - Déjà, son nombre de députés au Parlement européen est quasiment multiplié par dix. Cela va donner de la visibilité à ces cadres. Une visibilité qui sera encore plus grande si le Front national arrive à créer un groupe avec les autres formations populistes et europhobes.
    Ensuite, être au Parlement, c'est avoir de l'argent pour former une petite troupe de salariés au parti. Chaque député pourra embaucher des assistants qui vont être confrontés à des dossiers importants. La stratégie de professionnalisation et restructuration du parti chère à Marine Le Pen va s'accélérer.
    Avec au moins 25 députés européens, le FN va pouvoir attirer des militants de droite mais aussi des cadres en quête de professionnalisation politique. D'où vont-ils venir ? De l'UMP mais aussi des autres formations souverainistes.
    La victoire du Front national est-elle dû à la ligne souverainiste, incarnée par Florian Philippot, ou identitaire, qui sont souvent en confrontation au sein du parti ?
    - Ce qui est certain, c'est que cette élection ne va pas mettre fin au conflit qui existe entre les souverainistes, qui sont sur une ligne anti-euro, les identitaires, très motivés par les thématiques de l'immigration. Néanmoins, Marine Le Pen et Florian Philippot vont profiter de cette victoire pour affirmer leur pouvoir.
    Toutefois, c'est une victoire en trompe l'œil pour Marine Le Pen et les souverainistes. La majorité de l'électorat frontiste a voté en ayant en tête l'immigration, alors que la campagne était centrée sur des propositions souverainistes. L'analyse que fera Marine Le Pen de sa victoire sera peut être fausse.
    Propos recueillis par Paul Laubacher le 25 mai 2014.

    source : Le Nouvel Observateur :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EupEuApEVVgGvEIAAZ.shtml

  • Crise de l'UMP : distorsion entre les sympathisants et les élites

    De Guillaume Bernard dans Le Figarovox :

    "[...] La volonté de recentrage de l'UMP (ou, du moins, de nombre de ses ténors) s'inscrit donc dans une double stratégie: d'une part, en l'arrimant à elle, empêcher le centre de basculer ou de s'allier à la gauche et, d'autre part, assurer sa présence au second tour de la présidentielle en additionnant les voix de la droite et du centre (et ainsi éviter un «21 avril» à l'envers). Cette stratégie qui semble, à première vue, logique présente cependantl'inconvénient de libérer de l'espace à droite (qui sera inéluctablement occupé) et, dans le fond, repose sur l'hypothèse que l'hémorragie des électeurs de droite vers le FN ne s'aggravera pas. Le pari est possible, mais il est d'autant plus risqué que les élections européennes ont démontré que l'abandon de la «ligne Buisson» avait conduit certains électeurs à basculer vers le FN dans la mesure où l'UMP n'entend plus incarner un authentique discours de droite. Pour nombre d'électeurs de droite, le vote FN n'est plus tabou. [...]

    L'UMP ne pourra donc pas faire l'économie d'une réflexion sur la fracture idéologique et stratégique qui la traverse. Plusieurs événements - en particulier le référendum de 2005 sur le Traité établissant une constitution pour l'Europe et la loi Taubira ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels - ont révélé à toute une partie des électeurs de droite que leur idées n'étaient pas partagées par les élus qui étaient sensés les représenter.Cette distorsion entre le peuple de droite et ses élites politiques est d'autant plus profonde qu'elle ne consiste pas en de simples différences de degré dans l'appréciation des questions politiques et sociales, mais en une profonde opposition doctrinale. [...]

    A cette divergence idéologique s'en ajoute une autre d'ordre stratégique. Si les dirigeants de l'UMP sont farouchement hostiles à toute forme de conciliation avec le FN, il y a près de la moitié des sympathisants de cette formation politique qui se montre favorable à des accords au moins locaux. [...]

    Michel Janva

  • L’arroseur arrosé : quand des « renois » attaquent les anti-FN…

    Les généreux lycéens remplis de bons sentiments et de générosité se font casser la gueule par ceux qu’ils souhaitent défendre.   

    Les  « marches contre le FN » organisées jeudi 29 mai 2014 n’ont eu qu’un très faible succès, réunissant difficilement quelques milliers de protestataires à travers la France. Nous étions donc bien loin des longues files de 2002. Le gros des troupes était constitué d’adolescents boutonneux, les fameux « babtous fragiles », ainsi que les caricaturent les jeunes durs de la diversité banlieusarde. Ce « monôme de zombies » (pour paraphraser le titre d’un admirable éditorial de Louis Pauwels dans Le Figaro des années 80) était cornaqué par quelques professeurs « engagés » à l’unisson d’organisations « antifascistes ». Le cortège était pourtant censé être « apolitique ». Curieux, pour une manifestation qui appelait à protester contre un parti qui a réuni 25 % des voix au cours d’un scrutin démocratique… Mais passons.

    Le plus amusant restait pourtant à venir. Nous avions déjà eu droit au bide « Leonarda » et aux lycéens portant des jupes sur ordre de l’académie de Nantes, ces « marches contre le FN » pouvaient donc paraître fort classiques. Mais l’époque est riche en rebondissements délicieux : pas un jour sans une nouvelle rigolade, pas un jour sans que la gauche autoproclamée progressiste ne se fracasse la tête contre le mur du réel.

    Le « buzz » Internet du vendredi suivant la manifestation consista en la réaction d’une jeune marcheuse, que je prénommerai ici Bécassine. Notre sainte laïque, opposée aux propagateurs d’idées nauséabondes qui souhaitent réguler l’immigration et assurer la sécurité des Français, s’insurgea pourtant contre les casseurs qu’elle désigna dans son message comme étant « rebeus » et « renois ». Voici ce que Bécassine disait sur la page Facebook « Face à l’extrême droite : tous unis pour la solidarité » : « Je tiens à remercier la BAC qui est restée bien sagement le cul dans ses camions pendant que des jeunes se faisaient casser la gueule par des enfoirés de casseurs (pour la plupart renois ou rebeus, il faudrait m’expliquer là ?? Inutile de leur demander s’ils ont lu le programme du FN). »

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  • Vote pour le Front National, les syndicalistes aussi ?

    Le journal L’Humanité a publié un sondage Ifop montrant que 33% des sympathisants FO et 22% de ceux de la CGT avaient voté Front National aux européennes. Ces résultats ont déclenché une polémique, car ils sont basés sur la notion ambiguë de “sympathisants” et non sur celle “d’adhérents”.

    C’est un sondage certes ambigu mais tout de même embarrassant pour les syndicats qu’a publié le 28 mai le quotidien L’Humanité. Et ses résultats ont produit quelques vagues dans les rangs des centrales syndicales.

    Réalisé par l’Ifop le jour même des élections européennes, le 25 mai, le sondage montre qu’une forte minorité de sympathisants syndicaux sont attirés par les thèses du Front National.

    33% des sympathisants de FO auraient voté FN

    Ceux de FO ont été les plus nombreux à voter pour le parti de Marine Le Pen à hauteur de 33%. Ce qui n’est pas, à première vue, totalement étonnant. FO a toujours été “l’auberge espagnole” du syndicalisme, ses adhérents réunissant toute la palette du champ politique de l’extrême gauche trotskiste au… Front National.  Viennent ensuite l’Union syndicale Solidaires (27%), la CGT (22%) et la CFDT (17%).

    Les personnes se disant proches d’un autre syndicat (CFTC, Unsa, CFE-CGC) ont voté à 29% pour le FN.

    L’abstention a été moins forte chez les sympathisants de la CGT (52%), de la CFDT (45%) et de Solidaires (57%) que la moyenne nationale (58%). Les proches de FO ont boudé les urnes à 61%.

    16% des sympathisants de la CFDT ont été séduits par l’UDI et le Modem.

    Les sympathisants de la CGT ont choisi en premier lieu le Front de gauche (30%), cinq fois plus que sa moyenne nationale (6%). Le Front de gauche a attiré 17% des proches de Solidaires, 11% de ceux de FO et seulement 3% de la CFDT.

    Sans réelle surprise, c’est parmi les sympathisants de la CFDT que le PS a réalisé son meilleur score (29%, contre une moyenne nationale de 14%). Les proches de la CGT et de Solidaires ont voté PS à 19% et ceux de FO à 15%. De son côté, EELV a attiré les sympathisants de Solidaires (17%), suivis par FO (13%), la CFDT (9%) et la CGT (6%).

    Enfin, 9% des sympathisants de la CFDT, 8% de FO, 3% de la CGT et 2% de Solidaires ont voté pour l’UMP.

    Des résultats embarrassants pour les syndicats

    La percée du Front National a de quoi ennuyer les leaders syndicaux. FO, CGT, Solidaires et CFDT ont a maintes reprises dénoncé les idées défendues par le parti de Marine Le Pen et les mirages qu’il fait miroiter à des salariés déboussolés. La CGT n’a pas hésité à exclure des militants ouvertement engagés au Front National. La CFTC, victime de “l’entrisme” du FN a tenté, pas toujours avec succès, de faire le ménage.

    Mais il n’en reste pas moins que, a l’instar du quart des français qui ont voté dimanche 25 mai, une forte minorité de sympathisants syndicaux ont été également séduits par les thèses du FN, ou, du moins, ont adressé un message de protestation aux partis traditionnels, Parti Socialiste en tête.

    Un sondage ambigu basé sur la notion de “sympathisants”

    Cependant, ce sondage est ambigu. Il a été réalisé auprès de “sympathisants”, un terme vague. Il ne s’agit donc ni des “militants” ni, encore moins, des “adhérents”. On peut toujours se dire “sympathisant”… sans avoir aucun engagement. C’est vrai à l’égard d’un syndicat comme vis à vis de n’importe quelle autre organisation, parti, association

    D’ailleurs, l’Union nationale Solidaires (qui regroupe notamment les syndicats SUD, plutôt classés comme “radicaux” dans les entreprises) a réagi : “ Notre Union syndicale, qui a toujours exprimé de fortes réserves de manière générale face aux sondages, a demandé auprès de l’IFOP et de l’Humanité des informations complémentaires sur une méthodologie qui à l’évidence est source de marges d’erreur phénoménales”.

    Alors, certes, le Front National est arrivé en tête chez les employés et ouvriers, qui forment les gros rangs des “adhérents” syndicaux. Mais d’ici à déduire, comme pourrait faire croire ce sondage et certains commentaires qui en ont été faits, qu’un quart, voire un tiers des “adhérents” des organisations syndicales votent pour le Front National, il y a manifestement un pas à ne pas franchir. Il ne s’agit là que de personnes se déclarant “sympathisants”.

    La Tribune

    http://fortune.fdesouche.com/342023-vote-pour-le-front-national-les-syndicalistes-aussi#more-342023

  • Vote pour le Front National, les syndicalistes aussi ?

    Le journal L’Humanité a publié un sondage Ifop montrant que 33% des sympathisants FO et 22% de ceux de la CGT avaient voté Front National aux européennes. Ces résultats ont déclenché une polémique, car ils sont basés sur la notion ambiguë de “sympathisants” et non sur celle “d’adhérents”.

    C’est un sondage certes ambigu mais tout de même embarrassant pour les syndicats qu’a publié le 28 mai le quotidien L’Humanité. Et ses résultats ont produit quelques vagues dans les rangs des centrales syndicales.

    Réalisé par l’Ifop le jour même des élections européennes, le 25 mai, le sondage montre qu’une forte minorité de sympathisants syndicaux sont attirés par les thèses du Front National.

    33% des sympathisants de FO auraient voté FN

    Ceux de FO ont été les plus nombreux à voter pour le parti de Marine Le Pen à hauteur de 33%. Ce qui n’est pas, à première vue, totalement étonnant. FO a toujours été “l’auberge espagnole” du syndicalisme, ses adhérents réunissant toute la palette du champ politique de l’extrême gauche trotskiste au… Front National.  Viennent ensuite l’Union syndicale Solidaires (27%), la CGT (22%) et la CFDT (17%).

    Les personnes se disant proches d’un autre syndicat (CFTC, Unsa, CFE-CGC) ont voté à 29% pour le FN.

    L’abstention a été moins forte chez les sympathisants de la CGT (52%), de la CFDT (45%) et de Solidaires (57%) que la moyenne nationale (58%). Les proches de FO ont boudé les urnes à 61%.

    16% des sympathisants de la CFDT ont été séduits par l’UDI et le Modem.

    Les sympathisants de la CGT ont choisi en premier lieu le Front de gauche (30%), cinq fois plus que sa moyenne nationale (6%). Le Front de gauche a attiré 17% des proches de Solidaires, 11% de ceux de FO et seulement 3% de la CFDT.

    Sans réelle surprise, c’est parmi les sympathisants de la CFDT que le PS a réalisé son meilleur score (29%, contre une moyenne nationale de 14%). Les proches de la CGT et de Solidaires ont voté PS à 19% et ceux de FO à 15%. De son côté, EELV a attiré les sympathisants de Solidaires (17%), suivis par FO (13%), la CFDT (9%) et la CGT (6%).

    Enfin, 9% des sympathisants de la CFDT, 8% de FO, 3% de la CGT et 2% de Solidaires ont voté pour l’UMP.

    Des résultats embarrassants pour les syndicats

    La percée du Front National a de quoi ennuyer les leaders syndicaux. FO, CGT, Solidaires et CFDT ont a maintes reprises dénoncé les idées défendues par le parti de Marine Le Pen et les mirages qu’il fait miroiter à des salariés déboussolés. La CGT n’a pas hésité à exclure des militants ouvertement engagés au Front National. La CFTC, victime de “l’entrisme” du FN a tenté, pas toujours avec succès, de faire le ménage.

    Mais il n’en reste pas moins que, a l’instar du quart des français qui ont voté dimanche 25 mai, une forte minorité de sympathisants syndicaux ont été également séduits par les thèses du FN, ou, du moins, ont adressé un message de protestation aux partis traditionnels, Parti Socialiste en tête.

    Un sondage ambigu basé sur la notion de “sympathisants”

    Cependant, ce sondage est ambigu. Il a été réalisé auprès de “sympathisants”, un terme vague. Il ne s’agit donc ni des “militants” ni, encore moins, des “adhérents”. On peut toujours se dire “sympathisant”… sans avoir aucun engagement. C’est vrai à l’égard d’un syndicat comme vis à vis de n’importe quelle autre organisation, parti, association

    D’ailleurs, l’Union nationale Solidaires (qui regroupe notamment les syndicats SUD, plutôt classés comme “radicaux” dans les entreprises) a réagi : “ Notre Union syndicale, qui a toujours exprimé de fortes réserves de manière générale face aux sondages, a demandé auprès de l’IFOP et de l’Humanité des informations complémentaires sur une méthodologie qui à l’évidence est source de marges d’erreur phénoménales”.

    Alors, certes, le Front National est arrivé en tête chez les employés et ouvriers, qui forment les gros rangs des “adhérents” syndicaux. Mais d’ici à déduire, comme pourrait faire croire ce sondage et certains commentaires qui en ont été faits, qu’un quart, voire un tiers des “adhérents” des organisations syndicales votent pour le Front National, il y a manifestement un pas à ne pas franchir. Il ne s’agit là que de personnes se déclarant “sympathisants”.

    La Tribune

    http://fortune.fdesouche.com/342023-vote-pour-le-front-national-les-syndicalistes-aussi#more-342023

  • Alain de Benoist : Pourquoi la gauche a perdu le peuple et pleure son hégémonie culturelle défunte

    Trois jours après les résultats des élections européennes qui ont fait du Front national le premier parti politique de France. Alain de Benoist analyse la révolution silencieuse en cours.
    Éléments : « Séisme », « tempête », « tremblement de terre », « ouragan », « tsunami », « éruption volcanique », etc. Les hommes politiques et les médias ont rivalisé d'hyperboles catastrophistes pour annoncer le score du Front national aux élections européennes.
    Alain de Benoist: En matière de vocabulaire, notre époque pratique la montée aux extrêmes pour cause d’usure des mots. Vous vous souvenez sans doute qu’après la mort de Michael Jackson, Stéphane Heyssel ou Nelson Mandela (rayer la mention inutile), on nous expliquait déjà que « rien ne serait plus comme avant ». Le scrutin des élections européennes n’est évidemment pas un « choc à l’échelle du monde », mais il est à coup sûr un choc à l’échelle du microcosme politicien. C’est même une date historique : le Front national surclasse pour la première fois tous ses concurrents, tandis qu’à l’échelle de l’Europe on enregistre une poussée prévisible, mais néanmoins sans précédent, de populisme et d’euroscepticisme. Beaucoup s’en affolent ou s’en indignent. À l’indignation ou à l’affolement, ils devraient préférer l’analyse.
    Éléments : Entre abstention et rejet, les Français ont dit non à l'Union européenne. Comment expliquez-vous l'inefficacité tous bords politiques des discours pro-européens (« L'Europe, c'est la paix », « La France puissance moyenne », etc. ), voire leurs effets répulsifs auprès des électeurs ? 
    Alain de Benoist: Parce que ces discours ne sont tout simplement plus crédibles. Quand ce qu’on dit aux gens contredit en permanence ce qu’ils peuvent constater par eux-mêmes, les discours ne passent plus. Ils sont usés, ils ne manifestent plus qu’un déni de réalité. On le voit tout aussi bien avec l’épuisement des rengaines et des mantras sur la « vigilance » et le « cordon sanitaire », les « heures les plus sombres » et le « retour aux années trente », tous refrains paresseux relevant d’un antifascisme fictif dont le seul effet a été d’installer durablement le FN au centre de la scène politique. Bel exemple d’hétérotélie !
    Éléments : Malgré les souffrances des peuples et les scores des partis populistes, le système européen ne changera pas de trajectoire. Dès l'annonce des résultats, Jean-Claude Juncker a reconnu qu’il n’y avait pas d’autres solutions qu’une coalition entre le centre droit (PPE) et le centre gauche (S&D). L'Europe est-elle condamnée à choisir entre un social-démocrate allemand et un chrétien-social luxembourgeois ? 
    Alain de Benoist: Le système ne changera pas de trajectoire parce qu’il ne peut pas en changer. C’est précisément en cela qu’il constitue un système. Les débats que l’on a pu entendre au soir du scrutin témoignent qu’il en va de même de la Nouvelle Classe politico-médiatique. Au-delà de leur comique involontaire, ils montrent l’incapacité des élites à prendre en compte les demandes du peuple, tout simplement parce que cette notion de peuple ne correspond pour eux à rien. Ils voient bien qu’il y a des gens mécontents. Ils se demandent à qui la faute, ils se renvoient les responsabilités. Mais il n’y en a aucun pour s’interroger sur le bien-fondé de ces demandes, parce qu’ils ne peuvent pas imaginer qu’elles renvoient à autre chose qu’à de la bêtise franchouillarde ou de la malignité perverse. Mieux encore, tout ce qu’ils proposent c’est d’aller encore plus loin dans ce qui ne cesse depuis des années de provoquer leur rejet. Il faut réconcilier le centre droit et le centre gauche, dit Juncker. Il faut se rapprocher du centre pour faire nombre, disent les caciques de l’UMP. Il faut constituer un gouvernement d’union nationale – c’est-à-dire un gouvernement « UMPS » – hoquette le grand délirant Bernard-Henry Lévy. En d’autres termes : montrons plus encore que nous pensons fondamentalement la même chose, montrons plus encore que rien ne nous sépare et qu’aucun d’entre nous ne représente une alternative par rapport aux autres ! Et l’on s’étonne que le FN apparaisse, à tort ou à raison, comme l’ultime espoir de changement ?
    Éléments : Au vu des résultats des élections européennes, quels messages les Français ont-ils voulu faire passer ? Pensez-vous comme Florian Filippot, le vice-président du Front National que les Français ont exprimé un « vote d'adhésion à la souveraineté nationale » ?
    Alain de Benoist: Florian Filippot voit midi à sa fenêtre. Bien sûr que les Français sont attachés à la souveraineté de leur pays – c’est-à-dire à un souvenir –, mais leur protestation est beaucoup plus large, elle va beaucoup plus loin. C’est une défiance tous azimuts qui s’est exprimée dans leur vote. Ils se défient des politiciens, des journalistes, des médias, des institutions. Ils se défient du « monde d’en-haut », qui s’est définitivement déconnecté du monde d’en-bas dans lequel ils vivent. Ils se défient de tout, ils ne croient plus personne. C’est cela qui permet de prendre la pleine mesure du moment historique. Ceux qui sont en bas ne veulent plus, ceux qui sont en haut ne peuvent plus. C’est en de telles périodes que s’annoncent les grandes ruptures.
    Éléments : Au cours de la soirée électorale, la présidente du Front national Marine Le Pen annonçait une « recomposition de la vie politique », pendant qu'au même moment François Bayrou déplorait, lui, une « décomposition de la vie politique française». Au détriment de qui ? 
    Alain de Benoist: Le système électoral français favorise, on le sait, un bipartisme qui a lui aussi atteint ses limites, puisqu’il ne reflète plus les rapports de force réels ni l’état de l’opinion. Le succès du FN aux européennes confirme ce qu’avaient laissé prévoir les municipales, à savoir que ce bipartisme est en place d’être remplacé par un tripartisme (FN-UMP-PS). Du moins en attendant les présidentielles de 2017, qui verront peut-être l’émergence d’un nouveau bipartisme si, comme il faut le souhaiter, le parti de l’infâme Sarkozy se discrédite définitivement.
    Éléments : Avec moins de 14 % des suffrages exprimés (13,98 %), la faiblesse du score du parti socialiste est sans équivalent depuis un demi-siècle, d'autant qu'elle n'est pas compensée par un sursaut d'une autre liste de gauche. Désemparé, Jean-Luc Mélenchon a appelé les travailleurs à se ressaisir : « Va, la France. Va, ma belle patrie. Allez les travailleurs, ressaisissez-vous ». La gauche va-t-elle disparaître ?
    Alain de Benoist: J’ai entendu l’intervention de Jean-Luc Mélenchon. Je l’ai trouvée respectable, et même émouvante. Mélenchon est le dernier grand orateur français. Il est excessif, il est emporté, mais tout ce qu’il dit n’est pas faux. Il lui reste à se demander pourquoi le Front de gauche, qui devrait être le premier à recueillir les voix de la désespérance sociale, ne parvient pas à marquer plus de points. Pourquoi est-ce l’autre Front qui mobilise les classes populaires (43 % du vote ouvrier), jusqu’à conquérir les uns après les autres tous les anciens bastions de l’électorat socialiste et communiste ? Pourquoi les classes populaires qui s’indignent de la dérive libérale du PS n’entendent-elles pas l’appel de Mélenchon ? Et comment le parti socialiste peut-il continuer à gouverner alors qu’il ne représente plus que 6 % de l’électorat ? La vérité est que la gauche a perdu le peuple. Et qu’après avoir perdu le peuple, elle est en passe de perdre aussi son hégémonie culturelle. C’est le fond même de la révolution silencieuse à laquelle nous sommes en train d’assister. Tout le reste découle de cela.

    http://blogelements.typepad.fr/blog/2014/05/alain-de-benoist-gauche-peuple-hegemonie-culturelle.html

  • L’échec des manifestations contre l’extrême-drôôôaate !

    Une vingtaine de manifestations en France. Toutes nées grâce aux réseaux sociaux et organisées par les syndicats lycéens et étudiants qui prévoyaient environ 25 000 personnes pour une grande mobilisation nationale contre la victoire du FN aux européennes. Une marche qui veut opposer l’amour des autres, l’ouverture d’esprit et les valeurs les plus humanistes face à l’intolérance, au racisme et au replis sur soi.

    Une journée sans aucun doute réussie puisque question mobilisation on atteint à peine les 10 000 personnes selon l’Express (seulement 15 000 personnes de moins que prévu, on ne va pas chipoter !). Quant aux grandes valeurs défendues, elles ont pu s’exprimer à travers des slogans cohérents: « F comme fasciste, N comme nazi » et surtout réfléchis tels que « A bas le Front National », « Le Pen tu nous casses les urnes » ou encore « La jeunesse emmerde le Front National » .

    Au lendemain du « choc » du 21 avril 2002, c’est 500 00 personnes qui étaient venues manifester leur opposition à la montée du FN : une sacrée chute de motivation en 12 ans ! De quoi faire hurler les syndicats de gauche qui appellent déjà à une mobilisation contre ce parti « anti-républicain » pendant les trois ans à venir, jusqu’à la prochaine élection présidentielle en 2017.

    Finalement, à gauche, la démocratie, parfois on s’en passerait bien !

    Marie de Remoncourt  http://www.contre-info.com/