Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 652

  • Interview de Marine Le Pen : un journaliste pose 6 fois la même et unique question

    Le reportage ne comporte rien d’autre que cela à propos de Marine Le Pen sur les 35 mn de reportage consacrées à l’abstention en vue de l’élection européenne. Harlem Désir n’apparait pas du tout alors qu’il est secrétaire d’État chargé des affaires européennes.


    source : 13h15, le dimanche – France 2 – 11 05 2014

    bonus :
    Le PS présenté dans le même reportage.


    source : 13h15, le dimanche – France 2 – 11 05 2014

    http://www.fdesouche.com/456781-interview-de-marine-le-pen-du-fn-un-journaliste-pose-6-fois-la-meme-et-unique-question

  • Marine Le Pen en campagne contre l'Europe et l'abstention

    « Marine est convaincue qu'elle a un destin. Elle se sent investie d'une mission, celle de sauver la France. Pour elle, c'est plus une question de devoir que d'ambition personnelle », avance un des plus proches conseillers de Marine Le Pen, pour justifier les kilomètres encore avalés ces derniers jours par la présidente du Front national.
    Après avoir sillonné la France pour soutenir les candidats aux municipales, la voilà repartie à bord de sa Peugeot 807, avec chauffeur et garde du corps, pour répandre cette fois son discours antieuropéen dans la perspective du scrutin du 25 mai. 
    Toujours avec cette même foi, portée par les bons sondages qui prédisent un FN en pole position au soir de l'élection. « Etre en tête des intentions de vote, c'est vrai que c'est une position inhabituelle », confie l'intéressée, avant de partir dans une envolée lyrique : « Mais ce n'est que le début de quelque chose de bien plus profond : le retour du peuple français. »
    Et dans la quête de cet objectif, rien ne doit pouvoir l'arrêter. Pas même les rassemblements hostiles qui, désormais, l'accueillent lors de ses déplacements en province. Comme ce mercredi matin, quand elle va à la rencontre des marins pêcheurs de Cherbourg (Manche), et plus tard devant le Mémorial de Caen (Calvados). A chaque fois, une centaine de manifestants l'attendent de pied ferme, sous l'oeil vigilant d'une escorte de CRS pour éviter que la situation ne dégénère. « Pff... Ce sont des agités d'extrême gauche, comme d'habitude », minimise-t-elle, en feignant l'indifférence, persuadée que ce type de rassemblements hostiles sert plutôt sa cause.
    Ses militants n'en perdent pas une miette
    A la pause-déjeuner, c'est devant un parterre de militants rassemblés dans une auberge du Cotentin qu'elle déploie son discours antieuro : « Pendant la campagne présidentielle, nos adversaires nous ont traités de débiles, de fous, de crétins. Mais aujourd'hui, ils disent tous la même chose que nous !, se persuade-t-elle. On nous a parlé du rêve européen. Mais il faut arrêter de rêver, c'est devenu un cauchemar ! »
    Surtout, comme auprès des marins pêcheurs, elle bat le rappel des électeurs. S'adressant au capitaine du chalutier « la Marie-Catherine », elle tente de séduire un électorat étouffé par les normes européennes : « Si on surveillait les délinquants comme l'UE surveille les pêcheurs, il n'y aurait plus de problème de sécurité ! » Le midi, son propos est plus explicite face aux militants : « On n'exprime pas son opposition à l'Europe en faisant la grasse matinée le jour de l'élection. Bon sang, c'est quand même pas Verdun que de prendre cinq minutes pour aller voter ! »
    Car sa hantise, c'est une abstention massive qui viendrait amoindrir le succès de son parti le 25 mai. Dans la salle, Jean-Claude n'en perd pas une miette. « C'est la deuxième fois que je la vois en vrai », s'émeut-il, après s'être fait prendre en photo avec elle. Encarté depuis seulement six mois, il est devenu depuis un colleur d'affiches « très actif ». « Beaucoup de monde la critique, mais elle, au moins, elle a de vraies convictions et elle dit ce qu'elle pense. »

    Olivier Beaumont Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAAlpuAyEvwFQVeoS.shtml

  • Les gens ne veulent pas d'un "vivre ensemble" qu'on leur impose

    Christophe Guilly est géographe et consultant auprès de collectivités locales et d’organismes publics. Il déclare au NouvelObs :

    "La révolte gronde dans ce que j'appelle la France périphérique, c'est-à-dire les territoires qui sont à l'écart des grandes métropoles : bourgs, petites villes, la plupart des villes moyennes, une partie du périurbain et le monde rural. C'est une immense partie du territoire qui accueille 60% de la population et 80% des nouvelles catégories populaires : ouvriers, employés, petite classe moyenne en voie de paupérisation, jeunes et retraités issus de ces catégories.

    Depuis quelques années, toutes les radicalités sociales et politiques viennent de cette France périphérique.Les bonnets rouges, par exemple, ne partent pas de Nantes, Brest ou Rennes, mais de Carhaix et du fin fond du Finistère. De même, la carte des plans sociaux est calée sur cette France de petits bourgs souvent méconnus. Et les poussées du FN aux municipales viennent, elles aussi, de ces territoires : Brignoles, Hénin-Beaumont, Béziers, etc.

    C'est une France des fragilités sociales et économiques favorable au social, mais uniquement pour sa communauté. Des électeurs qui développent un discours très hostile aux "fainéants", aux "assistés", et, en réalité, aux immigrés.On assiste à une critique paradoxale de l'Etat-providence par ceux qui en ont le plus besoin.

    Aux municipales, la gauche s'est effondrée dans cette France-là, mais a bien résisté dans les grandes métropoles...

    La malédiction de la gauche, c'est d'avoir gagné la mairie de Paris en 2001. Aujourd'hui, si on veut gagner la France, il faut perdre Paris ![...]

    A vous entendre, dans les métropoles et les banlieues, c'est l'alliance des bobos et des immigrés qui fait gagner la gauche. Pourtant, aux municipales, les banlieues ont voté à droite...

    Cette "alliance objective", plus qu'une "alliance", est d'abord le fruit d'une géographie inédite puisque aujourd'hui deux tiers des immigrés extraeuropéens et plus de 60% des cadres se concentrent dans les agglomérationsde plus de 200.000 habitants.

    Ce qui est vrai, c'est qu'aux municipales les musulmans n'ont pas voté à gauche.Mais cette désaffection renvoie à une erreur de diagnostic sur le vote Hollande en 2012 (ou Royal en 2007). A l'époque, la communauté musulmane a voté à plus de 90% pour Hollande uniquement par rejet de Sarkozy. De la même manière, les "petits Blancs" qui ont rallié massivement Sarkozy en 2012 vivaient dans le fantasme d'un Hollande candidat des musulmans et des immigrés.

    Il faut relativiser fortement les résultats des municipales en banlieue. Les gens ne votent pas. Les municipales en banlieue, ce sont des élections sans le peuple. Au contraire de la présidentielle de 2012, où les catégories populaires se sont déplacées, ce qui a permis la victoire simultanée des thèses de Patrick Buisson à droite et de celles de la fondation Terra Nova à gauche.

    Sur toutes ces questions ethnoculturelles, droite et gauche tiennent un discours officiel républicain mais ont des pratiques de campagne communautaristes. Or, aujourd'hui, les classes populaires se déterminent de plus en plus sur des questions identitaires. Donc, d'un côté, la gauche agite le spectre du racisme pour mobiliser les minorités, de l'autre la droite fustige l'islamisation pour séduire les "petits Blancs". [...]

    C'est la fin du modèle républicain ?

    Ce modèle assimilationniste est mort. On assiste à l'émergence de la société multiculturelle. Nous, Français élevés au biberon du républicanisme, sommes très mal à l'aise avec cette réalité. Or la société multiculturelle, c'est une société où l'autre ne devient pas soi. Si l'autre ne devient pas soi, j'ai besoin de savoir combien va être l'autre. La crainte d'être ou de devenir minoritaire est une angoisse identitaire quelle que soit l'origine. Sur cette question, on est tous fondamentalement pareils : le cadre, l'ouvrier, le musulman... On peut avoir un discours de gauche, de droite ou d'extrême droite mais on réagit de la même façon.

    [...] Le potentiel électoral du FN s'est déplacé en Seine-et-Marne, dans le Val-d'Oise ou dans l'Oise, dans les lotissements pavillonnaires bas de gamme construits dans les années 1970-1980 pour accueillir notamment ceux qui fuyaient la petite couronne. Ces électeurs peuvent vivre dans des villages où il n'y a pas d'immigrés, mais ils trimballent avec eux leur histoire et leur vote.Prendre sa valise, quitter l'endroit où l'on est né, c'est un acte très fort, source d'un fort ressentiment. Un déménagement, c'est encore plus violent qu'un vote. Cela signifie que les gens ne veulent pas d'un "vivre ensemble" qu'on leur impose, ce qui n'interdit pas rencontre et fraternité."

    Michel Janva

  • Le Donbass : une leçon de courage... et de démocratie !

     

    Dimanche 11 mai 2014, 08h00 : au milieu des échos des bombardements qui se rapprochent, les bureaux de vote de Slaviansk, comme ceux des autres villes libres du Donetsk et de Lugansk ont ouvert leurs portes à une foule venue défier la junte militaire de Kiev.

     

    En périphérie, les miliciens continuent à défendre mètre par mètre leur sanctuaire et le vote de leurs familles, repoussant depuis hier soir, sous les bombardements, des assauts de plus en plus violents.

     

    La journée risque d'être longue...

    Ukraine référendum 2.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lire la suite

     

  • Le chantage à l’Europe Les européistes du marché technocratique jouent sur la peur

    Le pouvoir socialiste français redoute plus que tout une poussée du Fn aux européennes et que ce parti anti-Europe de Bruxelles ne devienne le premier parti de France. Cette inquiétude hexagonale est partagée par de nombreux pouvoirs européens à la solde du mondialisme financier qui craignent eux aussi une poussée populiste, c’est à dire une sanction démocratique des peuples.

    Comme on ne peut tout de même pas supprimer l’élection, il faut tenter de la manipuler. La stratégie des « soumis » à Bruxelles a été clairement exprimée par le président Hollande au cours des cérémonies du 8 mai. C’est la stratégie de la peur que les démocrates autoproclamés reprochent paradoxalement systématiquement à leurs adversaires anti-systèmes.

    Attention, une victoire populiste provoquerait une situation qui pourrait détruire la construction européenne et nous ramener à une époque où le nazisme et la guerre seraient à nouveau possible, voila le discours récurent. Avec en prime la perspective d’une faillite des nations qui voudraient sortir de la zone euro ou la réaménager. L’Europe, c’est donc la paix, sauf pour la Serbie bien sûr et peut-être pour l’Ukraine.

    Cette référence permanente aux années d’avant guerre et au conflit mondial marche-t-elle encore ? On a du mal à le croire et pourtant on peut le craindre. Cette Europe qui ressasse une vision manichéenne du passé est la preuve en tout cas que cette construction administrative n’a pas de vision politique d'avenir. Le passé commun des démocraties occulte la communauté d’avenir. Mais ces démocraties qui, en Europe, doivent tant aux américains ne peuvent ignorer ce qu’elles doivent également au totalitarisme stalinien. Le débarquement dont le 70ème anniversaire permet un déferlement de propagande n’a été possible que grâce à Stalingrad et une barbarie rouge qui a déferlé sur l’Allemagne puis sur une grande partie du continent européen. C’est pourquoi Poutine sera, malgré l’Ukraine, invité aux cérémonies du débarquement. Poutine qui récupère Staline sans état d’âme dans des fêtes de la victoire, démonstration de force pour prouver que la Russie n’est pas un tigre de papier. Certes ce n’est plus l’Urss, mais c’est une puissance nucléaire considérable avec laquelle il ne faut pas jouer imprudemment.

    Autour de l’Ukraine, propagande patriotique russe, autour des élections européennes, propagande des alliés d’hier, les propagandes se valent. La propagande démocratique n’est pas supérieure à celle du Kremlin, elle est même, au niveau des causes de la défaite du Reich, plus éloignée de la vérité historique. Agiter le spectre de la guerre mondiale pour faire peur aux électeurs, diaboliser ceux qui refusent l’Europe système capitaliste est tout de même le degré zéro du projet européen.

    Il ne faut pas hésiter à voter contre cette Europe…. Car ceux qui ont gagné la guerre n’ont jamais voulu que la paix sur le continent se transforme pour les peuples en un asservissement à une ploutocratie internationale non élue. L’Europe a peut-être été libérée, elle a surement besoin de l’être à nouveau…il y a toujours des totalitarismes à combattre, même ceux camouflés et plus sournois que les autres.

    source

    Raoul Fougax, Metamag 

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EFAAZAuEEAuIjZvBqy.shtml

  • Le régime socialiste aux abois

    Témoignage d'un lecteur :

    L"En ce 10 mai où Hollande allait faire un discours au Luxembourg sur l’abolition de l'esclavage, je décidais d’aller me promener avec ma fille. Avec nos bicyclettes, nous faisons le tour du jardin du Luxembourg plusieurs fois et sommes impressionnés par ce déploiement de force digne d’un président africain (peut être est-ce la raison d’une telle affection pour l’avènement). Après de longues minutes d’attente, nous voyons les différents convois de cars de CRS s’en aller. Je me dis que la manifestation est terminée et décide de rentrer en passant par la rue Guynemer puis de Vaugirard, en arborant mon drapeau de « La Manif Pour Tous ».

    A l’angle de la rue Guynemer et de Vaugirard, la police me voit passer et réalise le danger pour la république. Un policier en civil me poursuit en me demandant de m’arrêter. A la radio il annonce  « c’est La Manif Pour Tous » puis se reprend un parlant d’un militant (nous étions deux). Je conteste cette arrestation tout à fait arbitraire : contrôle d’identité ! Je suis déplacé sur le trottoir opposé pour ne pas être à la vue de tous les passants. Au moins 5 CRS et un policier en civil. Les renforts arrivent de toute part, les supérieurs, et un véhicule pour m’emmener en GAV.

    Des passants, choqués, interpellent énergiquement les forces de l’ordre (et c’est très probablement grâce à eux que j’ai pu ressortir « libre », car j’étais déjà prisonnier. Je les en remercie chaleureusement). Les palabres durent. Le motif de l’arrestation, tenez-vous bien : trouble de l’ordre public ! Un père et sa fille en bicyclettes avec un drapeau de la « La Manif Pour Tous ». A quoi on ajoute un autre motif : « Manifestation non déclarée » (nous étions toujours deux) ! Et enfin, « ils crachent le morceau », Hollande est là : vive la RIPOUblique bolchevique ! Le président de la RIPOUblique bananière est là et donc, il ne veut pas voir de drapeau."

    Michel Janva

  • Leur « eurovision » n’est pas une fatalité

    1er-mai-2014-03-300x200.jpegQue Christiane Taubira refuse de chanter la Marseillaise, en présence notamment de Manuel Valls, du ministre de l’Outre-mer George-Pau Langevin et  d’Anne Hidalgo, lors de la cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage hier à Paris, place du général Catroux, n’est pas pour nous surprendre. Au regard du parcours de cette militante extrémiste indépendantiste, à l’origine de la loi de 2001 de repentance et de culpabilisation de notre pays, ce refus à sa logique… Seize ans après la victoire de la chanteuse transsexuelle israélienne Dana International, il n’est pas non plus surprenant qu’en cette année d’élections européennes, un(e) autre transsexuel(le) (transgenre en novlangue), cette fois de nationalité autrichienne, Conchita Wurst (sic), ait remporté le grand prix de l’eurovision ce dix mai. Une victoire au moins aussi « étrange », nous l’avions déjà noté, que les connaissances géographiques des organisateurs de ce concours, ouvert à des pays non européens comme Israël et la Turquie, certes candidats plus ou moins déguisés à l’entrée dans l’Union européenne… Drôle de vision  de l’Europe !

    Résumant l’opinion dominante dans les médias et chez les politiciens progressistes de l’UE, le président de la République autrichien, Heinz Fischer, proche du parti social-démocrateSPÖ, a déclaré que le succès de Conchita Wurst, n’est « pas seulement une victoire pour l’Autriche, mais avant tout pour la diversité et la tolérance en Europe ». Cela va sans dire et voilà un nouvel argument de vote en faveur des partis pro-bruxellois,  de gauche comme dedroite… non ?

    Une victoire saluée certainement par la girouette opportuniste Geoffroy Didier, secrétaire général-adjoint de l’UMP, membre du club de sarkozystes de gauche La Diagonale,favorable alors au mariage homosexuel et au droit de vote des immigrés, puis cofondateur du courant de l’UMP la Droite forte (sic) avec son ami transfuge du FN et de MPF, Guillaume Peltier. M. Didier a débattu  hier  pendant une vingtaine de minutes avec Marine Le Pen,  lors de l’émission BFM Politique, animée par Apolline de Malherbe. Il s’est signalé par sescalomnies et sa mauvaise foi agressive.

    Il a principalement débité la fiche argumentaire du candidat UMP en Ile-de-France, l’ultra fédéraliste européiste Alain Lamassoure, sur la liste duquel notre délicat jeune homme figure.Mensonges sur le prétendu absentéisme et les votes erratiques ou incohérents de Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen, dont Bruno Gollnisch a encore fait justice la semaine dernière lors de la conférence de presse donnée à Bourg-en-Bresse (l’extrait vidéo est d’ailleurs disponible ici).

    Cette agressivité de l’UMP, pendant de celle du PS, s’explique par la frousse de voir  l’opposition nationale virer en tête au soir du 25 mai. Une victoire frontiste qui comme le rapporte un article publié aujourd’hui sur le site du Figaro, accélérerait  les risques d’éclatements d’un parti présidé par le très contesté Jean-François Copé, ravagé par la guerre des prétendants. Un parti surtout souffrant d’une contradiction fondamentale,  tiraillé entre les aspirations patriotiques d’une large fraction de sa base et l’euromondialisme plus ou moins assumé d’une très grande partie de ses dirigeants, que ces derniers camouflent le temps des élections avec un cynisme et une démagogie assez sidérante .  

    Le Figaro relève ainsi les vœux exprimés par  le député maire du Puy-en-VelayLaurent Wauquiez, qui sincèrement ou par opportunisme, sort un livre dans lequel il « souhaite un retrait immédiat de Schengen », plaide  « en faveur d’un retour au protectionnisme » et un «  repli sur l’Europe des Six ». Un  positionnement qui « lui a  attiré l’opprobre de la quasi-totalité des dirigeants de l’UMP ».

     « À commencer » par l’ex-ministre des affaires européennes et ancien commissaire européenJacques Barrot qui a écrit son effroi  dans les Échos.   «L’Union européenne mérite mieux que ce livre inspiré par je ne sais quel populisme en cours aujourd’hui. On y trouve tous les ingrédients qui nous renvoient au siècle dernier avec un protectionnisme qui a montré ses limites en attisant la peur de l’autre» (sic). Il est vrai que le super propagandiste bruxellois  Barrot à les nerfs sensibles : on se souvient de son visage en pleurs sur les  écrans de télévision le 21 avril 2002 à l’annonce de la qualification de Jean-Marie Le Pen  au second tour de la présidentielle…

     À dire vrai, la ligne fédéraliste européiste qui est celle d’Alain  Lamassoure  estprépondérante  au sein de l’État-major de l’UMP qui se garde bien d’en dire trop à ses électeurs sur ce sujet. Mais  Le Figaro rappelle qu’ « Henri Guaino est parti en croisade contre le choix des têtes de liste du parti (…)», notamment la désignation  de M.  Lamassoure pour lequel il ne votera pas.  «Henri Guaino, Laurent Wauquiez et une quarantaine de parlementaires ont coécrit une tribune pour manifester leur opposition à la ligne du parti. Cette offensive a incité les autres ténors à serrer les rangs, mais si le FN arrivait en tête le 25 mai, c’est l’unité de l’UMP qui serait une fois encore mise en péril ».

     Le péril principal qui menace le FN est d’une toute autre nature, c’est le risque de l’abstention de ses électeurs comme n’ont cessé de le rappeler les dirigeants frontistes et encore dernièrement Marine lors de son allocution du 1er mai. Le site du Monde le rappelait cette fin de semaine, «contrairement à une affirmation devenue lieu commun, l’abstention ne profite pas au Front National. D’ailleurs, les élections européennes, celles où les Français s’abstiennent le plus, n’ont jamais été de bons crus pour le parti, mis à part peut-être 1984 où, avec 11 % des voix, le FN avait fait irruption sur le devant de la scène politique hexagonale ».

    Une mobilisation du camp patriotique indispensable constate Bruno Gollnisch,  si nous voulons en effet arriver en tête à ces élections européennes. Une victoire qui précipiterait la nécessaire recomposition du paysage politique français. Elle  permettrait à l’opposition nationale d’apparaitre encore plus  clairement comme une alternative sérieuse à la gauche, et plus largement encore à « l’eurovision » mondialiste de la caste  UMPS.

    http://gollnisch.com/2014/05/12/eurovision-nest-pas-fatalite/

  • Le choix du futur président de la Commission européenne : une illusion de démocratie ?

    Un argument martelé à l’envi par les socialistes mais aussi par le candidat européiste de l’UMP Alain Lamassoure (candidat peu apprécié et peu soutenu par les militants parisiens de son propre parti…) dans cette campagne électorale européenne, c’est que le prochain président de la Commission européenne sera choisi par les députés issus du scrutin de la fin mai. 

    Or, vérification faite, rien n’est moins sûr, et l’argument tient plus de l’interprétation que de la lecture rigoureuse du traité de Lisbonne sur lequel les socialistes s’appuient, ce même traité qu’ils se sont jadis empressés de faire avaliser par les parlements nationaux pour éviter que les peuples français et hollandais ne le rejettent comme en 2005…

    En effet, le traité de Lisbonne évoque le fait que, pour proposer un candidat à la présidence de la Commission, les dirigeants des vingt-huit Etats membres de l’Union européenne doivent désormais tenir compte du résultat des élections et des rapports de force internes au Parlement (ce qui laisse plus d’une possibilité, d’ailleurs, et sans doute beaucoup de manœuvres, voire de « petits arrangements entre amis »…), mais rien de plus ! [...]

    Jean-Phlippe Chauvin - La suite sur Nouvelle Chouannerie

  • Marine Le Pen : "je reviendrai sur le 'mariage" homosexuel"

    Marine Le Pen, tête de liste aux européennes dans le Nord, répond à son tour àPrésent :

    "Christine Boutin qui a lancé ses listes Force-Vie chasse clairement sur vos terres. Elle vous a attaqué très directement en affirmant notamment que « toutes les références chrétiennes sont éliminées du Front national et que vous avez abandonné les fondamentaux sur la vie et la dignité humaine ». Pensez-vous que son pourcentage de voix puisse vous porter tort ?

    Je trouve les attaques de Mme Boutin particulièrement outrancières et scandaleuses. Je n’ai pas de leçon à recevoir de quelqu’un qui a retiré sa liste au bénéfice de Nicolas Sarkozy en se faisant payer 600 000 euros par l’UMP. Christine Boutin a participé à un gouvernement qui a œuvré contre la famille et contre les valeurs traditionnelles de la France. Et qui a même tenté d’aller jusqu’à inscrire le communautarisme dans la Constitution française – c’était une mission qui avait été confiée à Nicolas Sarkozy par Simone Veil. Le simple fait d’avoir participé à ce gouvernement décrédibilise à mon avis Mme Boutin jusqu’à la fin des temps. Et elle a toujours apporté les voix de ses électeurs à ces gouvernements-là en toutes circonstances, sans aucune exception.

    — Elle affirme aujourd’hui à ce sujet qu’elle a changé.

    Le « j’ai changé » c’est un peu usé jusqu’à la corde, non ? Nicolas Sarkozy l’a utilisé déjà deux fois, il peut d’ailleurs encore l’utiliser une troisième fois. Je répète ce que je vous disais tout à l’heure : tous ceux qui changent juste avant les élections, sont des menteurs.

    Vous réaffirmez que vous reviendrez sur le « mariage » gay ?

    Oui je l’ai dit. Je suis contre le « mariage » homosexuel et je reviendrai sur le « mariage » homosexuel dans le cadre de l’état de droit. A savoir sans rétroactivité. Ceux qui ont été mariés le resteront. Mais il n’y aura plus de « mariage » homosexuel en France. Je reviendrai sur cette loi. Sans tambours ni trompettes, à la différence d’autres qui se sont beaucoup agités pendant ce débat, qui ont fait beaucoup de déclarations tonitruantes et qui le jour où la loi a été votée ont indiqué – comme l’a fait Jean-François Copé en tête – qu’évidemment ils ne reviendraient pas sur une loi qui a été votée."

    Michel Janva

  • Christine Boutin n'aurait aucun problème à travailler avec Bruno Gollnisch

    Christine Boutin a accepté de répondre au quotidien Présent. Extrait :

    "Vous savez bien ce que l’on va vous objecter. Vous avez présenté vos candidats comme les seuls « anti-système ». A la différence des candidats du « PS, de l’UMP et du FN qui sont tous dans le système », avez-vous déclaré. Venant d’une élue qui a toujours appartenu au système et qui à chaque fois qu’elle a prétendu faire cavalier seul et promis qu’elle ne se rallierait à personne, a toujours fini par rapporter ses voix aux gouvernements de la culture de mort, à Chirac, à Sarkozy, ça va convaincre qui ?

    Je comprends votre question et ce n’est pas facile de vous répondre. C’est une question de fond. Soit vous me croyez, soit vous ne me croyez pas. C’est votre liberté. Lorsque je suis arrivée à l’Assemblée nationale en 1986 je ne savais pas trop ce que j’allais y faire. Sauf que je me suis souvenue que je m’étais tue en 1976 au moment de la loi sur l’avortement. J’ai décidé alors d’être le député de la vie. J’ai décidé de m’engager. Dans une inconscience totale. Parce que peut-être que si j’avais su tout ce que j’allais subir, j’aurais calé. Il m’a fallu le temps. Et il a fallu que l’évidence apparaisse dans la classe politique française. Je ne me suis pas rapproché du Front national à ce moment parce qu’à mes yeux il pratiquait l’exclusion et je ne suis pas une femme d’exclusion. J’ai donc regardé autour de moi à droite avec qui je pouvais travailler. En ce qui concerne M. Chirac je me suis présentée en 2002 à la présidentielle. J’ai fait 1,19 %. J’ai négocié à l’époque avec Jacques Chirac entre les deux tours.J’ai demandé, en échange de mon retrait, qu’il y ait des structures d’accueil des femmes en détresse, enceintes, qui voulaient garder leur enfant. Il a dit oui. Et il n’a pas réalisé ces structures d’accueil. En 2007 il y a eu une négociation entre Sarkozy et moi, en tête à tête. Je lui ai demandé trois choses en échange de ma non-présentation à l’élection présidentielle : pas de « mariage » homosexuel, pas d’euthanasie et pas de recherche sur l’embryon. Il a accepté et il a tenu ses promesses. Je suis devenue ministre, ce qui a été une magnifique expérience. Ce qui prouve aussi que l’on peut avoir des convictions et avoir tous les hochets de la République. Ils ne m’impressionnent pas mais je les ai tous eus. En 2012, j’ai vu l’évolution de l’environnement de Sarkozy sur les questions de société et j’ai été convaincue qu’un accord ne serait pas suffisant. Il fallait donc que je me présente, ce que j’ai fait. Sarkozy a demandé à me rencontrer et je lui ai demandé à nouveau : pas de « mariage » homosexuel, pas d’euthanasie et pas de recherche sur l’embryon.Il a alors donné une interview très claire sur ces trois points au Figaro Magazine. J’avais donc ma garantie, je me suis retirée avant le premier tour. Je n’avais d’ailleurs aucune chance d’être élue et je prenais des risques financiers personnels. J’ai suivi Sarkozy pendant sa campagne et il a été formidable. Mais il a été battu.

    Vous pouvez donc jurer que vous n’allez pas apporter de la même façon vos voix à Jean-François Copé en 2017, qui lui n’entend pas revenir sur la loi Taubira sur le « mariage » homosexuel ?

    Je n’ai pas l’habitude de jurer et donc je ne jurerai pas. Mais croyez-moi, je n’ai plus rien à faire avec ces gens-là. Mon âge, 70 ans, devrait vous rassurer. Et c’est l’âge de la vraie liberté. 2017, c’est beaucoup trop loin et ce que j’espère c’est que Force Vie va être repris par des jeunes. [...]

    Il y a certes des personnes au Front national avec qui je n’aurais aucun problème à travailler comme Marion Maréchal ou Bruno Gollnisch. J’ai plus de difficultés avec Mme Le Pen et son entourage."

    Michel Janva