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élections - Page 653

  • Européennes : la revanche de Maastricht ?

    Les élections européennes s’annoncent triomphales pour les partis souverainistes, UKIP et FN en tête.   

    Depuis quelques semaines, les salles des marchés ne parlent plus que de ça : la BCE serait sur le point de sortir son « bazooka » pour enfin faire plonger l’euro. Une première car, statutairement, le niveau de l’euro n’est pas de la compétence de la BCE qui, comme son modèle la Bundesbank, ne doit se préoccuper que du niveau de l’inflation. Ceci explique pourquoi Mario Draghi ne cesse de répéter que le trop bas niveau d’inflation est dû à un euro trop cher. Ce n’est pas exact – cause et conséquence sont inversées – mais c’est habile.

    L’euro est certainement trop cher pour la France, mais il n’est pas la monnaie de notre seul pays. Pour la zone euro prise dans son ensemble – et c’est tout le problème de cette construction européenne inachevée –, il est à son juste prix, quoi qu’en disent les politiciens friands de propos démagogiques et les commentateurs qui se prétendent experts. Les raisons sont multiples :

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  • [Édito 2884] Europe : des peuples de moins en moins dupes

    La question qui agitait au début de la Semaine sainte nos politiciens et politologues attitrés était d’une importance capitale, au vu de l’état du pays : Valls fait-il de l’ombre à Hollande ? Question récurrente, surtout dans une Ve république passée au quinquennat, où les fonctions propres de chef de l’Etat et de chef du gouvernement sont devenues plus floues, ce qui ne fait qu’attiser les appétits des petits vizirs.

    Il est vrai que, si on en croit les sondages, entre les quelque 18% de popularité du président de la république et les presque 60% du nouveau premier ministre, il n’y a pas photo ! Mais qu’y a-t-il de plus volatile que la popularité en démocratie, surtout en démocratie sondagière ? Il n’est pas sûr que la confiance des Français envers le nouveau locataire de Matignon se confirme semaine après semaine. Ses viriles engagements risquent fort de n’apparaître que pour ce qu’ils sont : des coups de menton inopérants sur une réalité qu’on maîtrise d’autant moins qu’on refuse de changer les règles du jeu. Comment en effet lutter contre l’atonie d’un quelconque retour à la croissance, l’augmentation du chômage et ...des déficits, la désindustrialisation aggravée du pays lorsqu’on continue de s’inscrire dans la logique mondialiste ...et « austéritaire » (comme dirait l’autre, dont les coups de menton sont tout aussi inopérants sur la pérennité des entreprises françaises) imposée par Bruxelles ? En ce sens, clamer haut et fort, comme l’a fait la gauche de la gauche, qui a réuni à Paris pour les Rameaux quelques dizaines de milliers de manifestants — quand aux Rameaux de 2013 les défenseurs de la famille en rassemblaient des centaines de milliers —, qu’avec Valls, Hollande a fait le choix de l’ancrage dans le social-libéralisme, est quelque peu naïf. M. Tsipras, candidat grec de la gauche radicale à la présidence de la Commission européenne, s’était étonné la veille, lors du lancement des européennes du Front de gauche, que « M. Hollande, qui a été puni pour une politique de droite puisse faire une politique encore plus à droite ». C’est aller un peu vite en besogne. Hollande a été tout simplement puni d’avoir mené une politique inefficace et laissé s’enfoncer un peu plus les Français dans la précarité : Valls fera autrement la même politique qu’Ayrault, puisque cette politique n’est décidée ni par le gouvernement ni même par la majorité socialiste — pas plus qu’elle n’était décidée par le gouvernement ou la majorité Ump, ou ne le serait de nouveau — mais par Bruxelles, quand ce n’est pas par Berlin, que Valls est allé docilement rassurer ce 14 avril, sur les intentions de la France à tenir ses engagements en matière de déficit, en allant rendre visite au SPD, désormais allié de Merkel. La Commission européenne nous tance pour nos déficits ? Entre Paris et Bruxelles, seul le rythme des réformes fait l’objet d’une différence d’appréciation, mais la mise en coupe réglée de la France et de son peuple, elle, relève du consensus. Nous serons sacrifiés sur l’autel de l’euro, Veau d’or de l’oligarchie européenne.

    Non, du reste, que l’Europe institutionnelle ne commence à prendre peur, à quelques semaines des élections européennes. Un fort vent populiste soufflerait sur une Union dont les peuples semblent lassés d’attendre la réalisation des promesses. Aussi ne doit-on pas s’étonner de voir tout l’établissement, de Mario Draghi, président de la BCE, à Michel Sapin, le très europhile ministre des finances français, découvrir subitement le frein pour la croissance que représente un euro « trop fort ». Montebourg doit jubiler. Toutefois, les Européens, notamment les Français, victimes de la politique monétaire de Francfort — qui arrange les Allemands —, seront-ils dupes de cet enfumage ? Ils seraient bien naïfs !

    D’autant que l’euroscepticisme ne touche pas que les pays membres de la zone euro. Et l’aveu — hypocrite — de Draghi ne poussera certainement pas les peuples qui n’en font pas partie à y entrer, à moins d’y être contraints et forcés par leur gouvernants, comme en janvier dernier les Lettons. C’est l’Europe en tant que telle, son arrogance et son projet totalitaire qui est de plus en plus rejeté non pas tant par des « citoyens européens » qui n’existent pas que par des citoyens de pays européens qui veulent recouvrer leur liberté face au Moloch bruxellois. Ainsi le peuple hongrois, qui a reconduit triomphalement Viktor Orban à la tête du gouvernement en plébiscitant de nouveau son parti, le Fidesz, qui conserve la majorité des deux tiers au parlement de Budapest. Ce peuple décidément incurable a même poussé l’arrogance jusqu’à amplifier le score du Jobbik, parti ultra-nationaliste, comme pour signifier à Orban son souhait de ne pas le voir dévier de sa ligne eurosceptique. Quant au Royaume-Uni, le très « europhobe » UKIP — United Kingdom Independence Party —, dirigé par le charismatique Nigel Farage, a le vent en poupe dans un pays dont la majorité des habitants souhaite, au grand dam du gouvernement comme de l’opposition de Sa gracieuse Majesté, l’organisation d’un référendum sur le maintien ou non du pays dans l’Union européenne. Alors qu’il revendique une moyenne de 28% et entend disputer la première place au Labour, l’UKIP pourrait envoyer un nombre très important d’eurodéputés à Strasbourg. « Ce qu’a fait Nigel Farage en Angleterre est une formidable leçon pour nous tous », a assuré Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, formation eurosceptique qui présente des listes dans les huit régions françaises, et auquel Farage a apporté son soutien.

    Un désaveu manifeste pour le Front national, à la recherche d’alliances européennes, qui se verrait récusé en raison d’un programme économique situé trop « à gauche », pour le leader britannique, ouvertement mondialiste, alors que, dans ses grandes lignes, le FN recouvre simplement la tradition d’intervention de l’Etat propre à la monarchie capétienne comme aux débuts de la Ve république ? Or Dupont-Aignan n’est guère plus mondialiste. Le FN paie là surtout sa politique partisane de repli sur soi et son refus d’être l’initiateur d’un grand rassemblement national qui l’aurait définitivement sorti d’une logique protestataire. Et ses succès probables aux européennes ne seront pas nécessairement le signe d’un victoire future à des élections nationales. Il aura en tout cas du mal à convaincre que s’allier avec des partis sécessionnistes, dans le seul but d’obtenir un plat de lentilles au parlement européen — en l’occurrence les facilités offertes par la constitution d’un groupe —, tels que la Ligue du Nord italienne, le Vlaams Belang belge, voire avec Geert Wilders, chef du Parti pour la liberté (PVV) néerlandais, qui s’est prononcé il y a quelques années pour la scission de la ...Belgique, n’est pas propre à brouiller son message d’unité nationale.

    L’Action française se prononcera le moment voulu sur les élections européennes, conformément à son habitude, en dehors de tout esprit partisan, ne choisissant que la voie la plus conforme à l’intérêt national, sans exclusive aucune.

    D’ici là, elle invite tous les patriotes à retenir les dates des 10 et 11 mai prochains pour une grande réunion publique sur le thème du peuple — mis à mal tant de l’extérieur qu’à l’intérieur —, avant le défilé en l’honneur de Jeanne. Et à bientôt, dans le cadre d’une nouvelle formule ! 

    François Marcilhac - L’AF 2884

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Europe-des-peuples-de-moins-en

  • Européennes : LMPT va interroger les candidats

    La Manif Pour Tous va envoyer un questionnaire aux candidats, intitulé "Principes européens pour la famille", sous le label "Europe for family". Issus du Grenelle de la famille, mais adaptés au contexte européen, les principes sont soumis aux candidats pour qu'ils s'engagent à promouvoir ces principes au sein du Parlement européen.

    Il est aussi demandé aux candidats s'ils sont prêts à faire partie d'un groupe parlementaire pro-famille.

    Ces principes sont les suivants :

    • le mariage est homme/femme ;
    • tout enfant est né d'un H et d'une F et a droit d'être élevé par ses parents ;
    • l'enfant n'étant la propriété de personne, il ne peut être l'objet d'aucun commerce ni d'aucun don...;
    • les parents sont libres de déterminer l'éducation de leur enfant ;
    • les membres de la famille se doivent respect et assistance, l'Etat doit soutenir ce principe et l'Europe doit le respecter ;
    • l'Europe doit respecter la subsidiarité dans le domaine de la politique familiale ;
    • l'identité de genre n'a pas être promue par l'UE sous couvert d'égalité.

    Les réponses seront publiés en ligne, permettant aux électeurs de connaître les positions et de voter en conséquence. Un bilan sera publié le 15 mai, Journée internationale de la famille.

    Michel Janva

  • D’un 21 avril à l’autre

    Le Parti socialiste semble mal parti pour 2017, mais il est assuré d’une claque monumentale s’il est représenté par le président sortant.   

    Tous ceux qui l’ont vécue se rappellent l’indescriptible et grotesque panique qui déferla sur la France lorsque le 21 avril 2002, contre toute attente – à commencer par la sienne –, Jean-Marie Le Pen se qualifia pour le second tour de l’élection présidentielle. Celui qui était alors le président en exercice du Front national n’avait nullement envisagé une éventualité à laquelle il ne s’était donc pas préparé, et ce résultat inattendu l’embarrassait encore plus qu’il ne le réjouissait.

    Encore avait-il assez de sang-froid, de connaissance du pays et d’expérience politique pour savoir qu’il n’avait aucune chance de transformer l’essai en victoire. À l’inverse, les uns par calcul feignaient de croire, les autres, pris d’un accès de folie collective et de déraison moutonnière, crurent vraiment que la bête immonde était de retour et qu’à son score de 16 %, sans bénéficier d’aucun désistement, d’aucune réserve, et sans faire campagne, le challenger pouvait ajouter la bagatelle de 34 points et l’emporter.

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  • La candidature de Jean-Claude Martinez aux élections européennes

     Jean-Claude Martinez, qui sera présent à la réunion publique du 10 mai prochain organisé par l’Action française, est candidat aux élections européennes, comme tête de liste de Force Vie pour le Sud-Ouest. Il est également l’auteur du livre : Euthanasie : stade suprême du capitalisme

    Jean-Claude Martinez est professeur agrégé de droit public et de sciences politiques à l’université Panthéon-Assas et professeur visiteur d’universités étrangères. Il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages de référence sur la fiscalité et les institutions européennes. Son expérience de consultant international l’amène à exercer des responsabilités auprès de différents gouvernements et associations, en apportant notamment son conseil en stratégie fiscale.De 1989 à 2009, il est député européen du grand Sud-Ouest. Ancien député de l’Hérault, et ancien conseiller municipal de Montpellier, membre du Conseil régional du Languedoc-Roussillon (1992-2004), il est un élu enraciné dans les pays d’Oc, basque et catalan.

    Faire face à la déshumanisation

    Face à une idéologie folle de la rentabilité et de la performance, il faut assurer plus que jamais la défense de l’homme. La GPA, PMA et autres mariages pour tous, s’en prennent non seulement au droit naturel de la famille, de la filiation et de la parenté, mais à la vie elle-même.

    La pérennité de l’engagement européen de la France

    Le problème majeur de l’Europe, c’est son manque de finalité. Plaçons la vie au cœur des décisions et réfléchissons sur les conditions d’une Europe sérieuse.

    D’abord, une condition pour l’emploi : inscrire dans les statuts de la BCE l’obligation de rechercher la prospérité de l’Union et pas seulement la stabilité des prix. Ensuite, la condition fiscale : il s’agit d’instaurer un code fiscal européen modèle, posant les grandes protections de la liberté des contribuables. La condition agricole et rurale est prioritaire : poser le principe d’une agriculture européenne absolue, et les bases d’une PAM, une politique agricole du monde.

    La condition budgétaire est un autre enjeu : avec un budget européen augmenté et un financement dans la justice qui évite les grands gagnants, comme le Luxembourg et de grands perdants comme la France. Finalement la condition stratégique est nécessaire : à l’Ouest, établir une Alliance de civilisation Europe Amérique Latine. Au Sud, une Communauté méditerranéenne de destin, pour avoir enfin un lien institutionnel où traiter les problèmes des relations avec le Proche-Orient et les pays du Maghreb.

    Force Vie

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-candidature-de-Jean-Claude

  • Oui, nous n’avons pas les mêmes valeurs

    Au moment ou la rigueur (ce n’est pas un gros mot) nécessaire au redressement de la France est évacuée par Manuel Valls au profit d’une politique euro-austéritaire qui accablera encore plus les catégories populaires et les  classes moyennes, le gouvernement se cherche des  soutiens à gauche. Rien de tel que de susciter des réflexes pavloviens en  réitérant ses attaques  sous la ceinture contre  le FN. Rien de nouveau sous le soleil. Le ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filipetti,  dont la contribution remarquable au monde des lettres avec son roman de gare érotique Un Homme dans  ma poche a suscité l’hilarité générale, endosse son habit de croisé(e) et le fait savoir.  Invitée hier de Guillaume Durand sur radio classique et LCI, Mme Filipetti,  dont les tropismes et le sectarisme ont même été critiqués dernièrement par Ségolène Royal et Frédéric Mitterrand,   a réaffirmé qu’elle  se rendrait dans toutes les villes FN où des associations dites culturelles sont menacées.

      Comprendre  que  certaines structures   sans grande audience et jusqu’alors  subventionnées  pourraient être mises au régime sec dans le cadre d’un effort de maîtrise des dépenses et de la fiscalité dans les communes  gérées par le FN. Ce ne sera d’ailleurs pas forcément une obligation, car il a peut être échappé à Mme Filipetti que certaines  de ces  associations  ont d’ores et déjà annoncé leur souhait de ne pas pactiser avec la Bête en refusant toutes subventions des mairies frontistes comme à Fréjus,  voire de déménager comme à Beaucaire

     Mme Filipetti  a affirmé hier qu’en 1995, «quand les villes sont passées au Front National,  les premières victimes ça a été (sic)  les associations culturelles, on se rappelle le festival de Châteauvallon, par exemple, on se rappelle la déprogrammation de Marek Halter d’unfestival du livre à Toulon, on se rappelle notamment d’attaques contre les rayonnages des bibliothèques, enfin avec des formes de censure dans d’autres villes…».

     L’honnêteté commande de rappeler ce que Mme Filipetti ne fait pas. A savoir  la violence de l’offensive  menée  alors contre le verdict des urnes à Toulon  par les animateurs du festival de Châteauvallon et ses soutiens (Gérard Paquet, le membre fondateur de  SOS  racisme Marek Halter, Bertrand Tavernier, François Léotard,  Philippe Douste-Blazy, alors ministre de la Culture…). Quant à  la réputation controversée   de M. Halter,  elle n’était pas réductible à  son militantisme antinational. Le journaliste Piotr Smolar, qui n’est pas un compagnon de route du FN, nous le rappelions sur ce blog,   dressait en 2008 le portrait d’un Marek Halter appréhendé comme  un  «bonimenteur  faisant  « un usage esthétique du mensonge », aux  amitiés sulfureuses, politiques et financières,  soupçonné dans les années 70  par la DSTd’être  «un agent des services israéliens ».

     Quant aux attaques contre les rayonnages des bibliothèques  municipales, Marine rappelait dernièrement que le FN  fait confiance à l’intelligence et au sens  critique des Français.Bref que nous n’entendons pas  supprimer des livres mais en proposer de  supplémentaires, qui, certes, ont l’inconvénient fâcheux aux yeux des   petits marquis de la culture de Gôche, de ne pas forcément  d’inscrire dans le moule de la pensée unique, de faire entendre une autre musique que celle  de l’idéologie dominante.

     Oui, souligne Bruno Gollnisch,  nous n’avons pas de leçons de démocratie  ou de pluralismeà recevoir d’une gauche qui n’a pas abdiqué ses  pulsions totalitaires. Malek Boutih,  député PS de l’Essonne, et qui n’est pourtant pas le plus sot des socialistes, a dévoilé  cette facette inquiétante en octobre dernier dans l’émission Mots croisés lors du   débat l’opposant notamment à Florian Philippot.

     Multipliant les références indécentes et oiseuses  aux  «aux années les plus noires de notre pays », M. Boutih avait osé cette sortie qui en dit long :   « Nous sommes des millions de Français… Même si vous (le FN, NDLR)  gagnez,  vous aurez un problème de légitimité à notre égard. On ne se laissera pas faire ».Un aveu qui en dit long sur le mépris, teinté de peur vis-à-vis de la souveraineté populaire,  qui anime les figures du Système en place, dés lors que  les Français refusent de penser  dans les clous et veulent  secouer  le joug euromondialiste.

     C’est ce même PS qui, de manière emblématique et  main dans la main avec l’UMP,  adopta  en 2008 une Constitution européenne rejetée par nos compatriotes trois plus tôt lors du referendum de 2005. Il n’est guère étonnant que  dans cette même émission le politologuespécialiste du FN et professeur à Sciences-po, Dominique Reynié,  à  la tête du  club de réflexion progressiste et européen Fondapol, très  proche de l’UMP, ait soutenu implicitement les propos de M Boutih. Il avait ainsi  qualifié  le FN de parti  à la fois nationaliste et socialiste, suivez son regard…

     Fondapol défend il est vrai des positions identiques à celles de l’écrasante majorité du PS : inféodation   plus poussée de la France à  l’euro-atlantisme bruxellois, régularisation des clandestins,  poursuite de l’immigration,  ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe,  légalisation de la GPA…

     Alors en effet, si nous n’avons pas forcément la même culture, il est évident que le FN n’a pas les mêmes valeurs que les grands prêtres de l’UMPS qui combattent l’hérésie patriotique.

    http://gollnisch.com/2014/04/17/navons-pas-les-memes-valeurs/

  • Pour sortir d'une UE sans identité, les partis de gouvernements ne sont d'aucun secours

    A l'approche des européennes, l'ancien ministre Charles Millon livre sa vision de l'Europe au Figarovox :

    "La corruption des meilleurs engendre le pire, comme le savaient les Anciens. C'est peut-être ce qui menace le monde aujourd'hui si l'Europe ne se reprend pas. Je veux parler ici de la véritable Europe, non du monstre hybride de Bruxelles moitié techno moitié despote éclairé qui entend régler la vie de chaque citoyen dans chaque détail. Et qui dans le même temps est incapable d'assurer la protection de ses membres, de s'asseoir seule, comme une grande, à la table des négociations avec la Russie, ni même d'organiser la projection de troupes pour soutenir l'armée française en Centrafrique. [...]

    Dans la grande bataille en cours qui verra l'Europe ou disparaître sous les traits d'un hypermarché sans identité, vassalisé encore plus par un Traité transatlantique que l'on négocie secrètement, ou recouvrer son identité, les grands partis dits de gouvernement ne seront d'aucun secours. Ils vont répétant leurs discours sur l'élargissement et l'intégration, gestionnaires du désastre.

    Ailleurs, on va nous parler d'immigration, de surveillance des frontières ou de sortie de l'euro: de graves sujets qui touchent en effet profondément les populations d'Europe, et d'abord les plus pauvres. Mais ce sont des causes secondes et ceux qui les évoquent se gardent bien d'évoquer les causes premières: l'oubli des fondements propres de l'Europe. Le Front national nouvelle manière a non seulement conservé ses anciennes incohérences économiques mais y a ajouté l'oubli des racines spirituelles, intellectuelles, artistiques et religieuses de l'Europe.

    La question n'est pas de nature économique: sur ce plan l'Europe est parvenue à organiser un grand marché unique même si cela s'est fait en ignorant trop souvent la vraie vie de l'homme, ses communautés immédiates de travail, de famille, d'ancrage local, de croyances, de culture, et d'amitié. [...]

    Parce que la personne humaine est devenue seconde ontologiquement par rapport à une nature qui a été déifiée. Nous ne voulons pas de cette Europe de la consommation, de la technique, de cette Europe des robots dont parlait Bernanos. [...]"

    Michel Janva

  • Paul-Marie Coûteaux : "Je suis le seul qui puisse tenir tête à Marine Le Pen"

    INTERVIEW. La présidente du FN a écrit une lettre de rupture à celui qui lui servait de super-DRH. Mis en cause, Paul-Marie Coûteaux s’explique au Point.fr.

    Comme l’a révélé Le Point.fr, la présidente du FN a décidé de rompre avec Paul-Marie Coûteaux, président de Souveraineté, indépendance et libertés (Siel),...

    ...un petit parti de 600 membres créé pour ceux qui adhèrent au projet politique de Marine Le Pen, mais qui se refusent à prendre leur carte au FN. Mis en cause, l’ancien collaborateur de Charles Pasqua et Philippe Séguin s’explique.

    Le Point.fr : Comment expliquez-vous cette rupture avec Marine Le Pen ?

    Paul-Marie Coûteaux : La chronique de mes accords et de mes désaccords avec Marine Le Pen serait longue à écrire. Personne n’y est vraiment habitué, car tout le monde est carpette devant elle. J’ai essuyé les colères de Philippe Séguin dont j’ai été le collaborateur. Alors les colères de Marine Le Pen ne me font pas peur ! Notre désaccord porte sur la ligne politique : je désapprouve l’accent exagérément mis sur l’option "ni droite ni gauche". En 2011, cette ligne n’était pas si nette, mais elle s’est beaucoup accentuée car Marine Le Pen mise sur les déçus de François Hollande. Sans compter l’un de ses conseillers, Florian Philippot, qui est surtout sur la ligne "ni droite-ni droite". Or, le positionnement du Siel a toujours été de faire battre la gauche. Cela dit, je continue de situer Marine Le Pen à droite.

    Ces divergences stratégiques mettent donc fin à trois ans d’alliance avec le FN...

    À chaque fois que nous nous engueulons, nous renouons. Par SMS, Marine Le Pen m’a assuré qu’elle était désolée que sa lettre de rupture ait été mise sur la place publique. Nous devrions nous revoir bientôt, sûrement la semaine prochaine.

    Vous plaidez pour un gouvernement de salut public. Comment le concevez-vous ?

    La politique ne consiste pas uniquement à gagner les élections. Elle consiste aussi - et peut-être d’abord - à gouverner la France. Le FN est encore loin du compte pour acquérir une psychologie gouvernementale et une culture d’État. Pour cela, il faudrait construire un "shadow cabinet", une architecture solide pour un potentiel futur gouvernement avec le Rassemblement bleu Marine, Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan, Philippe de Villiers ainsi que ceux de l’UMP qui sont patriotes. Il faut savoir avec qui nous gouvernerons. Aujourd’hui, le Rassemblement bleu Marine est une coquille vide : il faut penser à une architecture plus large et qui soit gouvernementale.

    Au sein du Siel, le parti que vous avez créé en 2011 pour soutenir Marine Le Pen, certains réclament votre démission de la présidence. Est-ce votre intention ?

    Pourquoi démissionnerais-je ? Non ! Mon mandat sera remis en jeu au congrès prévu en janvier 2015. Je n’ai pas encore décidé si je serais candidat à ma succession. Mais les membres du Siel me demandent de rester : je suis le garant de l’unité et de l’indépendance de ce petit parti. Sans rouler des mécaniques, il n’y a guère que moi qui puisse tenir tête quand il le faut à Marine Le Pen. Sans moi, le Siel deviendrait une sorte de faux nez du FN et il disparaîtrait.

    Le Point.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Paul-Marie-Couteaux-Je-suis-le

  • Force Vie versus FN... Ou quand les fondamentaux s’invitent dans le débat européen

    Les dernières positions du FN font réagir et alerter Christine Boutin au nom des candidats Force Vie

    « Derrière la dédiabolisation du FN mode « Bleu Marine », il y a un abandon des fondamentaux sur la vie et la dignité humaine. Une succession d’incohérences et d’ambiguïtés… »

    Le Front National mode « Bleu Marine » veut faire croire aux français qu’il peut défendre la famille, la nation, le patriotisme, et donc une juste économie, sans tenir l’exigence première de la défense de la vie et de la primauté de la dignité de toute personne humaine. C’est une incohérence qu’il faut dénoncer.

    Le refus de Marine Le Pen de prendre part aux grandes manifestations du Printemps dernier pour défendre le mariage comme union d’un homme et d’une femme en est l’aveu le plus flagrant. Cette absence et son silence ambigus sont un criant rejet des principes non négociables que sont la protection de la vie de sa conception à la mort naturelle, la liberté d’éducation, la défense de la famille traditionnelle.

    Voulue par Marine Le Pen, la rupture avec le socle historique sur lequel a pu s’appuyer nombre de votes FN est consommée. Elle est une postmoderne sans profondeur, entourée de technocrates ambitieux, transgressifs en nombre grandissant, qui ont rallié culturellement la pensée unique. Cette mutation explique d’ailleurs la relative dédiabolisation du FN dans la sphère médiatique.

    Par ses ambiguïtés flagrantes sur la défense du mariage, sur la protection de toute personne humaine en début ou fin de vie, sur la définition de la laïcité devenue pour eux laïcisme, Marine Le Pen et Florian Philippot, contrairement à quelques trop rares personnalités de ce parti, épousent les travers qu’ils ne cessent pourtant de dénoncer dans une nouvelle incohérence.

    Au niveau européen, le Front National des Jeunes a noué des alliances avec des partis qui sont souvent soumis aux revendications des lobbies LGBT. C’est par exemple le cas avec le « Vlaams Belang » belge qui justifie par sa détestation de l’Islam la promotion de dérives sexuelles. De surcroit, le Front National siège dans le même groupe qu’un parti ayant fait tomber l’objection de conscience aux Pays-Bas : une ambiguïté de plus annonçant que demain le FN s’alignera sur un PS cherchant à remettre en cause la clause de conscience des médecins après l’avoir refusé aux maires face à l’imposition du mariage pour tous.

    Les prétentions du FN à faire croire que la nation, la protection des travailleurs, le patriotisme décomplexé, thèmes affichés et surlignés, peuvent s’affranchir du combat premier pour la dignité de toute personne humaine sont vaines. Ne pas défendre de tels principes, c’est entrer comme l’a fait et le fera le FN « Bleu Marine » dans un système partisan prêt à toutes les compromissions sur les principes fondamentaux. Sans défense de la Vie, Nation et Patriotisme disparaitront. Sans reconnaissance et défense de l’humanité dans ce qu’elle a de plus sacré, aucun parti politique ne pourra être sérieux dans ses propositions. C’est cette impasse qui rend le « logiciel » des UMP, PS et FN obsolète.

    Élus, les députés Force Vie porteront à Bruxelles une vision cohérente basée sur des principes clairs. Parce que seul le respect intégral de la vie dans toutes ses dimensions permettra d’éviter la crise de civilisation qu’on nous prépare. Sans cela, on poursuivra les mêmes illusions vouées aux mêmes terribles échecs.

    Pour ces élections européennes, Force Vie présente toutes les garanties de cohérences intellectuelles pour un vrai vote de conviction le 25 mai prochain.

    Force Vie

    NDLR : TOUT CELA EST LOIN D’ÊTRE FAUX, ET NOUS L’AVONS ASSEZ RÉPÉTÉ. EN REVANCHE L’ENGAGEMENT EUROPÉEN DE FORCE VIE, FIDÈLE AU PRÉTENDU MESSAGE DES PÈRES FONDATEURS DU MACHIN BRUXELLOIS N’EST PAS LÀ NON PLUS POUR NOUS RASSURER. ENCORE UNE FOIS, SEULE L’ACTION FRANÇAISE SEMBLE CONCILIER TOUTES LES EXIGENCES DE L’INTÉRÊT NATIONAL ET DE LA SAUVEGARDE DE LA SOCIÉTÉ !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Force-Vie-versus-FN-Ou-quand-les

  • Patriotes de tous les pays, unissez-vous !

    Bruno Gollnisch l’affirmait  le 7 avril sur ce blog, le FN  étant en capacité de susciter un électrochoc salutaire,de  virer en tête au soir du 25 mai, il ne fallait pas s’attendre à ce que cette  campagne européenne soit pour l’opposition nationale  « une simple  promenade de santé ». Il existe en effet  « beaucoup d’intérêts  convergents de différents  lobbies et partis  pour empêcher ce réveil des Français ». Réveil acté également par le « curieux » sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI qui s’intéresse cette fois (déjà !) à l’élection présidentielle. Il  indique que si le premier tour de la reine des batailles  avait lieu dimanche prochain,  Marine Le Pen obtiendrait 25% de suffrages, derrière un Nicolas Sarkozy (29%) qui aurait donc franchi l’obstacle de ses démêlés judiciaires (à dieu ne plaise), mais loin devant François Hollande (19%).   Jean-Luc Mélenchon serait le seul autre candidat à dépasser la barre des 10% avec 11% des intentions de vote.

     Il n’est donc pas plus  étonnant  que cela  qu’une enquête ait été diligentée, officiellement ouverte par le parquet de Paris,  à l’encontre de « Jeanne », le microparti de Marine Le Pen, portant sur les prêts accordés à des candidats du Front National lors des cantonales de 2011 et des législatives de 2012 ». Le Monde rapportait hier que « des perquisitions ont eu lieu le 7 avril » dans les locaux de l’entreprise  Riwal « qui s’occupe de l’ensemble du matériel de campagne du Front National ». « Enquêtes, informations judiciaires, perquisitions, le pouvoir socialiste ne manque pas d’imagination face à son opposition politique ». « Tout cela se terminera comme à chaque fois par un non lieu ou une relaxe dans quelques mois, mais la calomnie aura remplie son rôle »  a noté Marine   sur tweeterDiffamez, diffamez il en restera toujours quelque chose…

     Cette hostilité qui ne recule devant aucuns procédés et artifices est à comparer avec l’accueil extrêmement  chaleureux réservé à  la présidente du FN, lors de sa seconde visite à Moscou samedi dernier, par  le président de la Douma (chambre basse du parlement)  Sergueï Narychkine  et  les députés de Russie Unie.

     Les appels de Marine et des dirigeants du FN   à la raison, à  la modération, à la conciliation, à une issue pacifique dans le dossier ukrainien ?  ont été perçus en toute logique très favorablement dans la Russie de Poutine.  « Le projet le plus logique, a-t-elle expliqué,  le plus respectueux serait l’organisation d’une fédération au sein de l’Ukraine, qui permette un degré d’autonomie à des régions. » Ainsi « l’Ukraine de l’Est, qui se sent plus portée pour mille raisons vers la Russie, ou l’Ukraine de l’Ouest, plus portée pour mille raisons vers l’Union européenne, pourraient chacune préserver le pays. »

     Plus  largement,  le refus  constant des nationaux français, depuis la chute du communisme,  de s’aligner sur le positions  atlanto-bruxelloises de l’UMPS et de ses alliés, le vœu de voir émerger un monde multipolaire plus respectueux de peuples et de   leur identité, la dénonciation des ravages opérés par le rouleau compresseur mondialiste et l’idéologie marchande, la  défense résolue  des valeurs traditionnelles,  helléno-chrétiennes,  dans un « occident » qui sombre dans la décadence et la barbarie, sont autant de points de convergences entre patriotes Français et Russes.

     Cela explique les liens très cordiaux  qui se sont noués  au fil du temps, puisque avant  Marine, Jean-Marie Le Pen fut aussi invité cordialement en Russie, tout comme ces derniers mois, Bruno Gollnisch, Marion Maréchal-le Pen, et Aymeric Chauprade.

     A contrario, on ne peut être que déçu quand des responsables politiques ayant une grille de lecture lucide des menées mortifères de  la dictature bruxelloise,  se réfugient derrière de faux prétextes pour refuser la main que leur tend  le  FN. Le leader du parti eurosceptique britannique UKIP, le libéral Nigel Farage,   nous nous en faisions l’écho en février,  évoquait  comme prétexte pour ne pas s’allier avec  les nationaux français au Parlement européen, le fait que  le FN serait un mouvement de  gauche dure ( «hard left»)…

     Il a récidivé dans un entretien accordé au Figaro et publié hier dans lequel il rejette (pour l’instant ?) toute alliance avec le FN dans la future assemblée européenne post élection du 25 mai, au motif  que Marine « à  un programme politique d’extrême gauche ! ».  Sans grande cohérence,  il en déduit que c’est la raison pour laquelle  « Le British National Party (BNP)  a décidé de s’associer au Front National, c’est très bien, car ils appartiennent à la même famille politique, celle de l’extrême droite » ! - « alliance qui n’est pas envisagée » a pourtant  rappelé Marine.

     M. Farage, qui dit sa préférence  pour une alliance avec DLR de Nicolas Dupont-Aignan qu’il juge portant « trop étatiste », affirme encore : « Nous devons être justes avec Marine Le Pen : elle a fait beaucoup de progrès par rapport à son père. Elle essaie d’éloigner son parti de son passé compromettant. Mais le bagage historique est toujours là. Vous savez de quoi je parle ! » ( ???).

     Le leader d’UKIP prend grand soin de  ne pas  expliciter plus avant  son propos, mais il s’agit surtout de regretter cette pirouette commode, cette soumission au  politiquement correct,  alors même que  les vœux exprimés par  ses électeurs sont très largement identiques à  ceux du FN.

      En mai dernier UKIP a réalisé une percée spectaculaire aux élections britanniques obtenant  en moyenne 25% des suffrages aux élections locales dans les 1734  communes où il présentait un candidat. Le journal britannique The Observer constatait alors  que  « les principales préoccupations des sympathisants de l’UKIP sont l’immigration, l’identité nationale, l’hostilité à l’Union européenne et la désaffection envers la politique as usual  ».

     Un responsable politique  eurosceptique, souverainiste, patriote  soucieux de faire entendre la voix de ses électeurs au sein de l’assemblée européenne,  doit être prêt à un certain nombre d’efforts, de compromis,  au nom de l’intérêt général.  Marine l’a dit, il existe des différences d’approches, de sensibilités, de programme  entre les partis avec lesquels le FN  entend  former idéalement un groupe.

    Cela doit-il pour autant nous interdire de  peser, de faire entendre plus fort notre voix au sein  au sein de cette Assemblée ? Doit-on  priver d’un débouché politique  les peuples européens qui étendent  secouer le carcan euromondialiste ? Non bien  sûr et à Moscou comme à Paris en passant par   Bruxelles,  le mot d’ordre du FN reste bien le même face au  mondialisme : « patriotes de tous les pays, unissez-vous ! ».  

    http://gollnisch.com/2014/04/16/patriotes-les-pays-unissez/