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élections - Page 670

  • Niort : les électeurs ont sanctionné le militantisme LGBT

    Le maire sortant PS de Niort, Geneviève Gaillard, a été éliminé dès le premier tour, récoltant seulement 20,35% des suffrages. Elle avait fait mettre des drapeaux LGTB sur le fronton de la mairie en février dernier. Geneviève Gaillard, n'assumant pas sa défaite, a accusé... Ségolène Royal, présidente du Conseil Régional.

    L'UDI a remporté la mairie dès le premier tour avec 54,31% des suffrages.

    Niort était une ville de gauche depuis 1957. Geneviève Gaillard est la fille du député PS René Gaillard, qui avait été maire de Niort en 1971 et 1985. Niort avait voté à plus de 64% pour Hollande en 2012. C'est dire l'ampleur de la claque pour le PS.

    Michel Janva

  • La liste nationaliste de Vénissieux qualifiée

     

    La liste nationaliste conduite à Vénissieux par Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac s’est qualifiée dimanche pour le second tour avec 11,49% des suffrages.

    venissieux-fait-frontElle est arrivée dimanche soir en 4e position derrière celles de la maire sortante PCF (30,72%), du candidat de l’union de la droite (22,03%) et du PS (15,79%).

    Yvan Benedetti avait été élu conseiller municipal FN de Vénissieux en 2008, tout comme M. Gabriac, conseiller régional de Rhône-Alpes.

    «Ce score est une énorme surprise pour nos adversaires», a déclaré M. Gabriac à l’AFP. «C’est une énorme satisfaction que de glisser une certaine quenelle à ce système», a-t-il ajouté. «Le score de notre liste mais aussi celui de l’abstention montrent un dégoût des Français pour le système politique actuel», a-t-il encore déclaré.

    Source: La Flamme

  • Les hirondelles FN annoncent le printemps ( article actualisé)

    « Les sondages c’est comme le parfum, il faut les humer mais ne pas les boire » aimait à dire l’ex Premier ministre israélien Shimon Péres. Une distance et une prudence à conserver vis-à-vis des enquêtes d’opinion qui se sont vérifiées dimanche puisque médias et politologues n’ont pas su prévoir les deux enseignements majeurs de ce premier tour des élections municipales. Ceux-ci ont été énoncés par Jean-Marc Ayrault lui-même hier soir, lors de sa déclaration officielle : l’ampleur de l’abstention et la très forte poussée du FN. Bien sûr, la claque administrée à la gauche hier avait été logiquement anticipée par tous les observateurs au regard de l’impopularité record de la politique gouvernementale.

    Certes, Paris confirme sa différence, en permettant à Anne Hidalgo, en ballottage favorable, d’espérer succéder à M. Delanoë. Elle est distancée par NKM de trois points au premier tour, laquelle fait un meilleur score que prévu. Mais cette dernière ne devrait pas être en mesure de l’emporter dimanche prochain, dans les arrondissements décisifs des XIIe et XIVe. Et nous voyons mal les 6% d’électeurs FN de la capitale se précipiter à son secours…

    Mais ailleurs, le désaveu est terrible pour le PS, ses alliés communistes et Verts dont les scores de premier tour, notamment ceux enregistrés par les maires sortants, s’effondrent par rapport à 2008. Symbole, après 60 ans de gouvernance de la gauche, Niort a basculé à droite, la capacité du PS à conserver Strasbourg et Toulouse, conquises en 2008, est tout sauf évidente, elle risque aussi de perdre Amiens, Angers, Reims, Saint-Etienne, Laval…

    Si plusieurs ténors de l’UMP ont été réélus dés le premier tour -Edouard Philippe Au Havre, Alain Juppé à Bordeaux, Xavier Bertrand à Saint-Quentin, Jean-François Copé à Meaux, François Baroin à Troyes…-c’est bien la vague nationale, la vague bleu Marine qui a déferlé bien au delà de ce qu’indiquait les sondages, qui a surpris le microcosme.

    Dans la deuxième ville de France, à Marseille, véritable coup de tonnerre, les listes FN conduites par Stéphane Ravier (en tête dans le 7éme secteur où il se présentait avec plus de 32% de suffrages) devancent nettement celles du socialiste Patrick Mennucci, avec environ 22% des suffrages contre 20% au PS.

    Victoire emblématique à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), où les corrompus sont balayés dès le premier tour avec l’élection du Secrétaire général du FN, Steeve Briois (50,26%). Les listes patriotiques arrivent en tête à Béziers (Hérault), où le journaliste indépendant Robert Ménard, soutenu par le FN et DLR de M. Dupont-Aignan, enregistre 45% des suffrages ; à Saint-Gilles (Gard), avec le député et candidat RBM Gilbert Collard qui a totalisé 42,6% des suffrages; à Fréjus (Var) avec David Rachline qui passe la barre des 40% ; à Tarascon (Bouches-du-Rhône)Valérie Laupies a obtenu plus de 39% des voix .

     Sont aussi en tête avec des scores oscillant entre 32 et 37%, Louis Aliot à Perpignan (Pyrénées Orientales), Florian Philippot à Forbach (Moselle), Julien Sanchez à Beaucaire (Gard), Hervé de Lépinau à Carpentras ( Vaucluse). 

    Dans d’autres villes de plus de 10 000 habitants, le FN est également premier. C’est le cas  à  Brignoles (Var) avec  Laurent Lopez  ( 37,07% des voix), tout comme Marie-Anne Baudoui-Maurel (27,69% des voix) à Digne-les-Bains (Alpes de Haute-Provence), Cyril Nauth (21% des suffrages)  à Mantes-la-Ville (Yvelines), Franck Briffaut (32,04% des voix) à Villers-Cotterêts (Aisne), Fabien Engelmann (30,40%)  à Hayange (Moselle)  et Dominique Martin (31,5% des voix) à Cluses (Haute-Savoie).

    Nos amis cités ici peuvent s’attendre dans les heures qui viennent à une très forte adversité des tenants du Système qui feront tout pour garder leurs fromages…

    Notons encore que dans ce dernier département, où les 12 listes du FN sont toutes qualifiées pour le second tour, seule la victoire du maire sortant à Sorgues dés le premier tour prive la liste FN conduite par Gérard Gérent (plus de 33% des voix) et sur laquelle figurait à la dixième place Marion Maréchal-Le Pen, d’un second tour.

    Comment ne pas  se réjouir également à  Lyon, ville chère au cœur de Bruno Gollnisch,   des très beaux scores réalisés par les listes conduites par Christophe Boudot(13, 78%), au dessus de 10% dans sept arrondissements sur neuf  et atteignant  même plus de 18% dans le VIIIéme  où celui-ci se présentait.

    A Hyères (Var), où Bruno Gollnisch était confronté à deux candidats de droite solidement implantés et bénéficiant de nombreux réseaux clientélistes, le député FN parvient à accrocher un second tour en réunissant près d’un électeur sur cinq (17, 97%). Il se hisse en troisième position derrière le maire sortant Jacques Politi (sans étiquette, divers droite, 27,65%) et le député UMP Jean-Pierre Giran (24,96%), mais devant les candidats de la gauche et de l’UDI.

    Bruno a relevé « qu’en en 2001 nous (le FN, NDLR)  avions fait 11 % et, en 2008, le Front National n’avait pas été en mesure localement de présenter une liste. C’est donc le retour du Front national sur la scène municipale hyéroise. Bien sûr, nous aurions souhaité faire plus… Mais je table sur l’extraordinaire poussée du FN au niveau national pour que ceux qui ont cru à tort contester le système en s’abstenant au premier tour viennent renforcer notre score au second. Car compte tenu du système partiellement proportionnel qui existe, au second tour, nous aurons des élus !».

     Le Front National a d’ores et déjà engrangé 472 conseillers municipaux,  102 conseillers communautaires, et sera présent dans 315 villes au second tour dimanche prochain. Rappelons aussi que le FN récolte les fruits de l’effort remarquable qu’il a conduit pour étendre son implantation. Ainsi, sur les 2000 communes où ces élections étaient marquées par des affrontements entre candidats investis par l’UMP, le PS et leurs partis satellites, le FN était présent d’un plus d’un quart d’entre elles avec 597 listes.

    Marine Le Pen l’a dit dés hier soir sur le plateau de TF1, ce premier tour permet de prime abord de constater que « l’implantation du FN est voulue par les Français », nous assistons à «la fin de la bipolarisation de la vie politique française », « les Français viennent de reprendre leur liberté !». «La vie ne se résume pas à faire gagner la droite ou la gauche, nous voulons défendre les intérêts de nos compatriotes ». Et de préciser encore que le FN, contrairement à une idée mainte fois rabâchée, à tort nous l’avons vu lors des dernières partielles, peut disposer de réserves de voix supplémentaires pour s’imposer au second tour dimanche prochain.

    Les réactions des partis du système ont été à la hauteur de leur désarroi. Jean-François Copé a lancé  un appel solennel duquel il ressort qu’il faut faire battre le FN en ne votant pas pour ses candidats. « Le FN est notre adversaire » a renchéri le député UMP Bruno Lemaire. «Le FN en tête c’est grave » a commenté la vice-présidente de l’UDI Rama Yade. Les ministres Hamon, Peillon, Vallaud-Belkacem, le porte-parole du PS David Assouline, Jean-Marc Ayrault, etc., ont appelé au Front républicain, à « tout faire pour empêcher  le FN de conquérir des villes ».

    Bruno Gollnisch a dit et répété que l’abstention serait la clé de ce scrutin. Et celle-ci a en effet atteint un niveau inégalé pour des élections municipales avec plus de 38%, encore en forte hausse par rapport à 2008 (33,46 %) et 2001 (33,5%).

    Une abstention qui répond à une certaine logique puisque les Français considèrent que l’Etat au sens large n’a plus les moyens de peser sur le cours des choses, tant il est vrai que les transferts de souveraineté opérée vis-à-vis de Bruxelles sont importants. Constat auquel s’ajoute le sentiment que les hommes politiques se désintéressent de leur sort, voire sont corrompus et malhonnêtes.

    Une grève du vote qui a plus touché les sympathisants du PS que ceux de l’UMP, très forte aussi dans les quartiers pluriels qui ont manifesté leur défiance vis-à-vis de la gauche. Nous le constatons de manière emblématique à Marseille mais aussi dans plusieurs villes d’Ile-de-France. Emmanuel Rivière, directeur du département opinion de TNS-Sofres, expliquait sur LCI qu’il s’agit d’ «une abstention sociologique des catégories populaires et des jeunes (…) et d’une abstention politique avec une très forte abstention dans les bastions de gauche».

    Une gauche qui paye  non seulement son incapacité à endiguer la crise sociale et économique, mais aussi les avancées sociétales dont elle s’enorgueillit, qui passent mal également auprès de cet électorat, tout comme les gesticulations médiatiques et les croisades de Manuel Valls de ces derniers mois…

    Les politologues ont insisté depuis le début de la campagne sur la notion d’«abstention différentielle ». «L’enjeu est de savoir qui (de la droite ou de la gauche) en souffrira le plus », analysait en mars Dominique Reynié, professeur à Sciences Po. Il est significatif que les villes qui ont le plus voté sont principalement situées dans le Sud-Est, là où les listes FN-RBM ont réalisé quelques-uns de leurs meilleurs résultats.

    A l’évidence l’électorat FN s’est mobilisé plus que les autres, conscient de l’enjeu, de la possibilité d’avoir des élus. Comme aime à la dire Bruno Gollnishch, on ne va pas au cinéma quand on passe toujours le même film, et là, le changement était bien à la clé ! Si nos compatriotes, les nombreux abstentionnistes déçus par l’UMPS, arrivent à s’en convaincre de manière encore plus massive, les bonnes nouvelles pour la France et les Français devraient se poursuivre dimanche prochain et aux élections européennes. Puissent les hirondelles FN annoncer la fin de l’hiver mondialiste !

    http://gollnisch.com/2014/03/24/les-hirondelles-fn-annoncent-printemps/

  • Avignon : Olivier Py fait des menaces en l'air

    Si le Front national l’emporte au deuxième tour des municipales à Avignon, le festival n’aura «aucune autre solution» que de «partir»a affirmé son directeur, Olivier Py : 

    « Je ne me vois pas travaillant avec une mairie Front national. Cela me semble tout à fait inimaginable. Donc je pense qu’il faudrait partir. Il n’y aurait aucune autre solution. »

    « Je ne vois pas comment, d’ailleurs, le festival pourrait vivre, défendre ses idées qui sont des idées d’ouverture, d’accueil de l’autre. Je ne vois pas comment le festival pourrait vivre à Avignon avec une mairie Front national, ça me semble inimaginable ».

    Réaction de notre correspondant local, Elie Sab, qui avait rendu compte du prochain Festival d'Avignon :

    "Mais, Olivier, depuis quand les fonctionnaires de l'Etat -et qui plus est fonctionnaires de la culture- démissionnent-ils parce que le chef change...? Mais bon, tout le monde sait que toutes tes phrases ce n'est que du vent ! Sans doute ces élections seront-elles le prétexte pour toi en mal d'idoles à abattre, de t'auto-programmer un 5e spectacle "Révolte des narcissiques en mal de liberté absolue" en digne héritier de la génération 68 qui a évincé Villar lui-même du festival le traitant de Salazar !

    Olivier, qui n'est en fait qu'un petit fonctionnaire sait très bien que le festival ne partira pas, et aussi que pour rien au monde il ne laissera sa place ! Quand on est fonctionnaire -et à cette place sans avoir vraiment fait ses preuves sinon par une certaines quantités de commandes de gros oligarques d'une certaine idée de la culture- on ne laisse pas sa place.

    Mais Olivier ne dit pas une chose, c'est que le Festival In -financé par l'Etat- risque d'être remis en cause cette année par les intermittents du spectacle ! Nos chers 'fonctionnaires officiels de la culture' sont plus virulents que les grévistes de chez Renault ou de Florange. Car eux bossent moins, et pour rien au monde ils ne se remettront à bosser. Parce que d'abord ils n'en sont plus capables... contrairement au off ne vit sans aucune aide de l'Etat. Décidément, ce n'est n'est pas celui qu'on nous avait annoncé, mais le changement c'est bien maintenant !"

    Finalement, interrogé par le Figaro, Olivier Py assure que la manifestation aura lieu de toute manière cet été. Et si le FN est élu, il annonce «sa démission ultérieure». Le voilà crédible...

    Michel Janva

  • Vote ouvrier FN : la preuve par Hayange et Engelmann

    Le monde ouvrier, trahi de toutes parts, se tourne de plus en plus vers les seuls qu’il n’a pas essayés, et qui parlent encore de lui.
    Il a à peine 35 ans. Il vient de l’extrême gauche, Lutte ouvrière, puis le Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Plombier, il était secrétaire du syndicat CGT des agents territoriaux de la mairie de Nilvange. Pour une fois, l’extrême gauche tenait un véritable ouvrier, pas un de ces fils de bourgeois qui ne sont que les enfants de leur lecture, et ne connaissent rien à la dure réalité du salariat. Il se présentait à chaque élection locale, et faisait de bons scores.
    Et puis tout s’est enrayé. Fabien a commencé à se poser des questions. La candidature d’une militante voilée, Ilham Moussaïd, soutenue par son parti aux élections régionales PACA, l’a plus que perturbé. Et il s’est mis à réfléchir, dans une région où les hauts-fourneaux ferment les uns après les autres, malgré les promesses de Sarkozy ou de Hollande, et les gesticulations de syndicalistes à la Édouard Martin, à la solde du PS.
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  • La Manif Pour Tous félicite tous les signataires de sa charte (ré)élus dès le 1er tour !

    Communiqué de LMPT :

    "Comme Philippe Brillault et Franck Meyer, porte-parole nationaux du mouvement, de nombreux signataires de la charte de La Manif Pour Tous pour les municipales 2014 ont été élus, ou réélus, dès le premier tour.

    C’est notamment le cas des quatre maires d’arrondissements de Paris élus dès le 1er tour : Claude Goasguen, Brigitte Kuster, Jean-Pierre Lecoq et Jean-François Legaret. Ils avaient tous signé la charte de La Manif Pour Tous. De nombreux parlementaires sont également concernés, notamment Etienne Blanc, Philippe Cochet, Charles de Courson, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Christophe Fromantin, Philippe Gosselin, Céleste Lett, Philippe Marini, Hervé Mariton, Olivier Marleix, Jacques Bompard, Christian Cambon, Patrick Balkany, Jean-Pierre Door, Joël Billard, François de Mazières, Jacques Kossowski, Alain Moyne-Bressand, Yannick Moreau, Jacques Myard, Laurent Wauquiez, Eric Woerth, Hugues Portelli… A leurs côtés, de nombreux nouveaux-venus en politique, jeunes pour la plupart, signataires aussi de la charte, siègeront dans ces conseils municipaux. Cette nouvelle génération de conseillers municipaux, issue de la mobilisation contre la loi Taubira et ses conséquences, renouvelle l'engagement politique.

    « La Manif Pour Tous le souligne régulièrement : les Français plébiscitent largement la famille, socle fondamental de la société, source de toutes ses richesses humaines et économiques et lieu irremplaçable d’éducation, de dignité et de solidarité. En toute logique, ce 1er tour des municipales atteste que les citoyens Français savent reconnaître ceux qui défendent la famille et assument leurs convictions » analyse Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. 

    La Manif Pour Tous suivra attentivement le 2e tour des municipales. Elle appelle les Français à voter pour les candidats qui ont signé la charte de La Manif Pour Tous en faveur de la famille, exprimant ainsi leur refus d'une société fondée sur l'individualisme. C’est ainsi que se lèvera une nouvelle génération d’élus, hommes et femmes de convictions, à la recherche du bien commun."

    Michel Janva

  • Les Français ont fait le choix de la jacquerie électorale

    Communiqué du député-maire d'Orange Jacques Bompard :

    "Jacques Bompard se félicite des excellents résultants de la droite française lors de ce premier tour des élections municipales. Accablés d’impôts, exaspérés par une immigration destructrice et humiliés par un président indigne, les Français ont fait le choix de la jacquerie électorale.

    Les sondages, pourtant, les poussaient au panurgisme en diffusant des informations biaisées sur les intentions de vote comme nous avons pu le voir à Hénin-Beaumont, à Béziers ou encore à Marseille.

    Il est temps désormais de réaliser l’union des droites contre la politique inique et anti-française de la gauche unitaire. Ceux qui l’accompliront se hisseront au niveau de cet instant marquant de notre histoire électorale quand les autres garderont des réflexes étriquées conduisant à la défaite et au désamour pour une caste politique éloignée des préoccupations concrètes des Français.

    J’en appelle à l’union des droites pour le triomphe du bon sens contre la gabegie et le désordre. Je suis reconnaissant aux Orangeois d’avoir massivement validé cette politique dès le premier tour. Le bon sens peut l’emporter contre les excès du pire président de la cinquième république : aux candidats de faire leur choix !"

    Michel Janva

  • Le PS paie cher sa dénaturation du mariage

    En avril 2013, le démographe Hervé le Bras avait démontré, chiffres à l'appui, que le PS avait fait une erreur électorale énorme avec le "mariage pour tous", notamment en donnant l'exemple de l'Ouest de la France.

    Cette analyse s'est avérée rigoureusement exacte lors du 1er tour des municipales.

    De ce point de vue, le cas de l'ouest du pays, acquis depuis longtemps à la gauche, est emblématique : à Brest, Nantes, Poitiers ou Rennes, villes dont le basculement à gauche, aux municipales de 1977, avait annoncé la victoire de celle-ci à la présidentielle et aux législatives de 1981, les socialistes sont en recul. Autre symbole : à Quimper, le maire sortant, Bernard Poignant, vieil ami de François Hollande et conseiller à l’Élysée, est sur la défensive face à la droite, qui le devance au premier tour.

    Michel Janva

  • Municipales : victoire sans appel des droites

    Sans hésitation, le grand gagnant des ces élections municipales est le “parti des abstentionnistes” qui arrive en tête. Près de 40 % des 44 millions d’électeurs ont boudé les isoloirs dimanche. Un taux de participation le plus faible jamais enregistré depuis 40 ans. Sinon, ce qu’il faut avant tout retenir de ce premier tour, c’est une victoire de la droite, une forte poussée du FN et une gauche en net recul.

    La France connaît-elle une vague bleu marine ?

    Sans conteste, le Front national a réussi son pari. La majorité de la presse parle d’un succès historique. Marine Le Pen se réjouit « de la fin de la bipolarisation électorale et d’une très forte poussée électorale du FN ». Steeve Briois a été élu dès le premier tour à la municipalité d’Hénin‑Beaumont. Dans plusieurs villes moyennes, un candidat FN sera présent au second tour. Florian Philippot, vice-président du FN, arrive en tête à Forbach. Robert Ménard crée la surprise à Béziers. Louis Aliot, vice-président du FN, se distingue à Perpignan, ainsi que David Rachline à Fréjus ou Philippe Lottiaux à Avignon. A Marseille, Stéphane Ravier devance le candidat du parti socialiste Patrick Mennuci. A noter également la très nette victoire de Jacques Bompard, président de la Ligue du Sud, à Orange, ou encore celle de Nicolas Dupont-Aignan, à Yerres, élu avec plus de 75 % des voix.

    Qu’en est-il des ténors de l’UMP ?

    Jean‑François Copé à Meaux et Alain Juppé à Bordeaux ont été reconduits dans leurs fonctions dès le premier tour avec plus de 60 % des voix. Christian Jacob, porte-parole du groupe UMP à l’Assemblée nationale a été élu avec plus de 70 % des voix dans sa ville de Provins. Xavier Bertrand quant a lui a été réélu à Saint-Quentin, Hervé Mariton à Crest et Laurent Wauquiez au Puy-en-Velay.

    Et la gauche dans tout cela ?

    Michel Sapin, ministre du Travail, se détache du lot en se faisant élire dès le premier tour à Argenton-sur-Creuse. Mais la sanction est sans appel pour le gouvernement. Martine Aubry arrive en tête à Lille avec 34 % des voix mais n’échappe pas au ballotage. Gérard Collomb, quant à lui, devra affronter un deuxième tour à Lyon dimanche prochain. Cependant, la gauche refuse de voir dans ce constat un vote sanction. Martine Aubry rejette la faute sur l’UMP en affirmant que ce recul est imputable à « la droite qui a banalisé les thèmes du FN ».

    Sait-on qui sera maire de Paris ?

    Il est encore trop tôt pour le dire. Anne Hidalgo, qui avait été donnée gagnante dans les sondages avec 37 % des voix arrive en seconde position avec 34,4 % des voix, derrière Nathalie Kosciusko-Morizet. Mais cette dernière risque de ne pas bénéficier d’un réservoir de voix suffisant si elle ne fait pas alliance avec toutes les droites.

    http://fr.novopress.info/160515/municipales-victoire-appel-droites/#more-160515

  • Les menaces du PS

    Le patron des députés socialistes, Bruno Le Roux, s'est fait menaçant :

    "Nous appelons à ce qu'il n'y ait aucun maire Front national demain, de maire supplémentaire, parce que ce sera des larmes pour les habitants de ces communes, parce que l'expérience l'a déjà prouvé".

    L'expérience a prouvé en effet que les socialistes se muent en parti totalitaire et utilisent les structures étatiques (communauté de communes, cantons, conseils général et régional...) pour mettre des batons dans les roues des municipalités qui ne leur plaisent pas.

    Le ministre de la Culture Aurélie Filippetti a lancé lundi un "appel à la vigilance contre la censure" dans les bibliothèques des villes où le Front national l'emporterait.

    "Du point de vue de la culture, c'est extrêmement inquiétant car nous avons pu voir dans un passé récent, dans les villes gérées par le FN, des atteintes à la liberté vis-à-vis des institutions culturelles, dont les bibliothèques".

    Sic. Comme nous l'avons montré récemment à propos des ouvrages de propagande en faveur de l'idéologie du genre, l'intelligentsia de gauche utilise les bibliothèques municipales pour diffuser son idéologie et pervertir les intelligences. Allez chercher les ouvrages d'Eric Zemmour et ceux de Caroline Fourest dans vos bibliothèques, et vous découvrirez qui fait régner la censure.

    Le parti extrémiste n'est pas celui qui est désigné ainsi.

    Michel Janva