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élections - Page 670

  • 2e tour : Bernard Antony appelle à amplifier la déroute de la gauche

    Communiqué de Bernard Antony :

    "L’Institut du Pays Libre se réjouit de la déroute des candidats du pouvoir socialiste aux élections municipales.

    Illégitime moralement après avoir fait voter des lois contre-nature, l’évidence c ‘est qu’il n’a pas non plus de justification démocratique. François Hollande ferait bien de démissionner ou, pour le moins, de dissoudre l’Assemblée Nationale.

    Pour le second tour des élections l’Institut du Pays Libre appelle à faire battre partout la gauche là où elle est encore en position de l’emporter, si du moins les candidats de la pseudo-droite ne sont pas aussi gauchis que ceux de la gauche.

    Ainsi à Paris est-il inutile de voter dans son arrondissement pour madame Kosciusko-Morizet, qui ne répond vraiment à aucun des  critères de bien commun de la droite de conviction.

    À Toulouse, en revanche, pour faire battre l’exécrable maire gauchiste Pierre Cohen, on doit se résoudre à voter pour Jean-Luc Moudenc, candidat du moindre mal.

    À Pau, le laïcisme, aussi agressif que celui des socialistes, de François Bayrou contre toute expression en politique des valeurs chrétiennes ne permet pas un vote en sa faveur.

    L’Institut du Pays Libre invite à voter pour tous les candidats du Front National susceptibles de l’emporter même si hélas, il faut le dire, certains sont bien éloignés des exigences de la droite de conviction sur la défense de la vie, de la famille, des libertés.

    L’Institut du Pays Libre invite tous les membres des réseaux amis à se mobiliser ardemment pour faire élire ses amis Thibaut de La Tocnaye à Cavaillon, Hervé de Lépinau à Carpentras et à amplifier le très beau résultat à Bollène de Marie-Claude Bompard, qui frise à quelques voix sa réélection au premier tour. Il  la félicite et félicite son mari, notre ami Jacques Bompard, de sa quatrième et triomphale réélection."

    Michel Janva

  • Les hirondelles FN annoncent le printemps

    « Les sondages c’est comme le parfum, il faut les humer mais ne pas les boire » aimait à dire l’ex Premier ministre israélien Shimon Péres. Une distance et une prudence à conserver vis-à-vis des enquêtes d’opinion qui se sont vérifiées dimanche puisque médias et politologues n’ont pas su prévoir les deux enseignements majeurs de ce premier tour des élections municipales. Ceux-ci ont été énoncés par Jean-Marc Ayrault lui-même hier soir, lors de sa déclaration officielle : l’ampleur de l’abstention et la très forte poussée du FN. Bien sûr, la claque administrée à la gauche hier avait été logiquement anticipée par tous les observateurs au regard de l’impopularité record de la politique gouvernementale.

    Certes, Paris confirme sa différence, en permettant à Anne Hidalgo, en ballottage favorable, d’espérer succéder à M. Delanoë. Elle est distancée par NKM de trois points au premier tour, laquelle fait un meilleur score que prévu. Mais cette dernière ne devrait pas être en mesure de l’emporter dimanche prochain, dans les arrondissements décisifs des XIIe et XIVe. Et nous voyons mal les 6% d’électeurs FN de la capitale se précipiter à son secours…

    Mais ailleurs, le désaveu est terrible pour le PS, ses alliés communistes et Verts dont les scores de premier tour, notamment ceux enregistrés par les maires sortants, s’effondrent par rapport à 2008. Symbole, après 60 ans de gouvernance de la gauche, Niort a basculé à droite, la capacité du PS à conserver Strasbourg et Toulouse, conquises en 2008, est tout sauf évidente, elle risque aussi de perdre Amiens, Angers, Reims, Saint-Etienne, Laval…

    Si plusieurs ténors de l’UMP ont été réélus dés le premier tour -Edouard Philippe Au Havre, Alain Juppé à Bordeaux, Xavier Bertrand à Saint-Quentin, Jean-François Copé à Meaux, François Baroin à Troyes…-c’est bien la vague nationale, la vague bleu Marine qui a déferlé bien au delà de ce qu’indiquait les sondages, qui a surpris le microcosme.

    Dans la deuxième ville de France, à Marseille, véritable coup de tonnerre, les listes FN conduites par Stéphane Ravier (en tête dans le 7éme secteur où il se présentait avec plus de 32% de suffrages) devancent nettement celles du socialiste Patrick Mennucci, avec environ 22% des suffrages contre 20% au PS.

    Victoire emblématique à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), où les corrompus sont balayés dès le premier tour avec l’élection du Secrétaire général du FN, Steeve Briois (50,26%). Les listes patriotiques arrivent en tête à Béziers (Hérault), où le journaliste indépendant Robert Ménard, soutenu par le FN et DLR de M. Dupont-Aignan, enregistre 45% des suffrages ; à Saint-Gilles (Gard), avec le député et candidat RBM Gilbert Collard qui a totalisé 42,6% des suffrages; à Fréjus (Var) avec David Rachline qui passe la barre des 40% ; à Tarascon (Bouches-du-Rhône)Valérie Laupies a obtenu plus de 39% des voix . Nos amis cités ici peuvent s’attendre dans les heures qui viennent à une très forte adversité des tenants du Système qui feront tout pour garder leurs fromages…

    Sont aussi en tête avec des scores oscillant entre 32 et 37%, mais dans un rapport de force, une configuration rendant une victoire peut être encore plus difficile, Louis Aliot à Perpignan (Pyrénées Orientales), Florian Philippot à Forbach (Moselle), Julien Sanchez à Beaucaire (Gard), Hervé de Lépinau à Carpentras, dans un département du Vaucluse où les 12 listes du FN sont toutes qualifiées pour le second tour.

    Seule la victoire du maire sortant à Sorgues dés le premier tour prive la liste FN conduite par Gérard Gérent (plus de 33% des voix) et sur laquelle figurait à la dixième place Marion Maréchal-Le Pen, d’un second tour.

    A Hyères (Var), où Bruno Gollnisch était confronté à deux candidats de droite solidement implantés et bénéficiant de nombreux réseaux clientélistes, le député FN parvient à accrocher un second tour en réunissant près d’un électeur sur cinq (17, 97%). Il se hisse en troisième position derrière le maire sortant Jacques Politi (sans étiquette, divers droite, 27,65%) et le député UMP Jean-Pierre Giran (24,96%), mais devant les candidats de la gauche et de l’UDI.

    Le Front National a d’ores et déjà engrangé 472 conseillers municipaux,  102 conseillers communautaires, et sera présent dans 315 villes au second tour dimanche prochain. Rappelons aussi que le FN récolte les fruits de l’effort remarquable qu’il a conduit pour étendre son implantation. Ainsi, sur les 2000 communes où ces élections étaient marquées par des affrontements entre candidats investis par l’UMP, le PS et leurs partis satellites, le FN était présent d’un plus d’un quart d’entre elles avec 597 listes.

    Marine Le Pen l’a dit dés hier soir sur le plateau de TF1, ce premier tour permet de prime abord de constater que « l’implantation du FN est voulue par les Français », nous assistons à «la fin de la bipolarisation de la vie politique française », « les Français viennent de reprendre leur liberté !». «La vie ne se résume pas à faire gagner la droite ou la gauche, nous voulons défendre les intérêts de nos compatriotes ». Et de préciser encore que le FN, contrairement a une idée mainte fois rabâchée, à tort nous l’avons vu lors des dernières partielles, peut disposer de réserves de voix supplémentaires pour s’imposer au second tour dimanche prochain.

    Les réactions des partis du système ont été à la hauteur de leur désarroi. Jean-François Copé a lancé  un appel solennel duquel il ressort qu’il faut faire battre le FN en ne votant pas pour ses candidats. « Le FN est notre adversaire » a renchéri le député UMP Bruno Lemaire. «Le FN en tête c’est grave » a commenté la vice-présidente de l’UDI Rama Yade. Les ministres Hamon, Peillon, Vallaud-Belkacem, le porte-parole du PS David Assouline, Jean-Marc Ayrault, etc., ont appelé au Front républicain, à « tout faire pour empêcher  le FN de conquérir des villes ».

    Bruno Gollnisch a dit et répété que l’abstention serait la clé de ce scrutin. Et celle-ci a en effet atteint un niveau inégalé pour des élections municipales avec plus de 38%, encore en forte hausse par rapport à 2008 (33,46 %) et 2001 (33,5%).

    Une abstention qui répond à une certaine logique puisque les Français considèrent que l’Etat au sens large n’a plus les moyens de peser sur le cours des choses, tant il est vrai que les transferts de souveraineté opérée vis-à-vis de Bruxelles sont importants. Constat auquel s’ajoute le sentiment que les hommes politiques se désintéressent de leur sort, voire sont corrompus et malhonnêtes.

    Une grève du vote qui a plus touché les sympathisants du PS que ceux de l’UMP, très forte aussi dans les quartiers pluriels qui ont manifesté leur défiance vis-à-vis de la gauche. Nous le constatons de manière emblématique à Marseille mais aussi dans plusieurs villes d’Ile-de-France. Emmanuel Rivière, directeur du département opinion de TNS-Sofres, expliquait sur LCI qu’il s’agit d’ «une abstention sociologique des catégories populaires et des jeunes (…) et d’une abstention politique avec une très forte abstention dans les bastions de gauche».

    Une gauche qui paye  non seulement son incapacité à endiguer la crise sociale et économique, mais aussi les avancées sociétales dont elle s’enorgueillit, qui passent mal également auprès de cet électorat, tout comme les gesticulations médiatiques et les croisades de Manuel Valls de ces derniers mois…

    Les politologues ont insisté depuis le début de la campagne sur la notion d’«abstention différentielle ». «L’enjeu est de savoir qui (de la droite ou de la gauche) en souffrira le plus », analysait en mars Dominique Reynié, professeur à Sciences Po. Il est significatif que les villes qui ont le plus voté sont principalement situées dans le Sud-Est, là où les listes FN-RBM ont réalisé quelques-uns de leurs meilleurs résultats.

    A l’évidence l’électorat FN s’est mobilisé plus que les autres, conscient de l’enjeu, de la possibilité d’avoir des élus. Comme aime à la dire Bruno Gollnishch, on ne va pas au cinéma quand on passe toujours le même film, et là, le changement était bien à la clé ! Si nos compatriotes, les nombreux abstentionnistes déçus par l’UMPS, arrivent à s’en convaincre de manière encore plus massive, les bonnes nouvelles pour la France et les Français devraient se poursuivre dimanche prochain et aux élections européennes. Puissent les hirondelles FN annoncer la fin de l’hiver mondialiste !

    http://gollnisch.com/2014/03/24/les-hirondelles-fn-annoncent-printemps/

  • Zemmour sur les 22% du FN à Marseille : « C’est une ville populaire et pas encore de bobos » (vidéo)

  • Elections municipales 2014

    Au delà de la soupe politicienne et du partage de gâteau républicain, ces élections municipales envoient des signaux plutôt réjouissants :

    - la sévère gifle que prend le parti socialiste, payant l’impopularité du gouvernement et le rejet de sa politique (incapacité de régler des problèmes économiques et sociaux, fiscalisme croissant, politique morale délirante et brutale…)

    - une abstention record (35,9 % des inscrits), plus forte à chaque consultation, qui signifie bien le rejet et le dégoût d’une partie grandissante de la population envers le Système politicien. C’est toujours une base de travail qui s’élargit, pour les révolutionnaires…

    - la poussée, la percée même, du FN et de listes nationalistes indépendantes, qui traduit globalement un rejet croissant du mondialisme, de l’invasion et de l’UMPS.

    http://www.contre-info.com/

  • "Lorsque le FN est fort, le PS recule"

    Marine Le Pen est interrogée dans Le Figaro. Extraits :

    "La surprise est le retour du Front national dans des grandes villes, notamment Perpignan, Marseille, Metz, Lille, Strasbourg, Lyon. Ce retour est l'un des grands enseignements. Ensuite, j'observe que le Front national ramène des électeurs aux urnes puisque dans des villes où il est fort, l'abstention est moins importante qu'ailleurs. Le FN est aussi le mouvement capable de faire échouer le PS. À ce titre, le cas de Marseille est absolument emblématique. [...]

    Que ferez-vous au second tour? Quelles seront vos consignes face à d'éventuelles possibilités d'alliances?

    La règle générale est le maintien des candidats. Cela concernera l'immense majorité de ces 315 seconds tours car les électeurs du Front national votent Front national pour avoir des élus Front national. Je crois, d'ailleurs, que c'est ce que l'UMP n'a toujours pas compris. Pour le reste, il y aura peut-être quelques exceptions, mais nous ne sommes pas capables de le dire aujourd'hui. Attendez-vous à ce qu'il y en ait peu car ce seront des exceptions. Je n'ai jamais dit «jamais», et j'ai toujours envisagé cette possibilité de fusions de listes avec, pourquoi pas, quelqu'un qui quitterait par exemple l'UMP puisque qu'ils ont annoncé, à l'UMP, qu'ils les excluraient. Je ne parle évidemment que de situations où nous serions en tête. Il s'agit de faire le rassemblement autour de nous. Ce n'est pas nous qui allons fusionner avec une liste. Cela concerne des listes FN avec des candidats arrivés en tête.

    Craignez-vous le Front républicain du second tour?

    Il est mort. On ne peut donc pas craindre un mort. La pathétique déclaration de Monsieur Ayrault dimanche soir l'a démontré. Il n'y croyait pas lui-même. On aurait dit un disque rayé des années 80! C'était pitoyable. En réalité, il n'y a plus de Front républicain, et le PS le constatera sur le terrain car, évidemment, les candidats PS arrivés en troisième position, sauf à faire une croix sur toute présence au conseil municipal, ne se retireront pas.

    Quels sont les symboles les plus importants de ce premier tour?

    Le premier est Hénin-Beaumont. On n'a pas assez mesuré le caractère extraordinaire d'un Front national vainqueur dès le premier tour, quand on sait qu'il est si difficile de gagner lorsqu'on n'est pas sortant. C'est donc un résultat exceptionnel. Je peux citer aussi Marseille qui montre que, lorsque le FN est fort, le PS recule. Nous avions déjà fait cette démonstration à Hénin-Beaumont et dans l'ensemble du bassin minier du Pas-de-Calais. Ensuite, Perpignan, une ville de 120.000 habitants, incarne notre retour dans les grandes villes. Mais je pourrais encore citer Villers-Coterêt, Forbach… Notre percée dans l'Ouest, avec 17 % à Fougères, une présence au second tour à Laval, même à Nantes, une ville extrêmement difficile pour le FN où nous ratons le second tour à quelques centièmes."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Quelle sera l'attitude des candidats UMP face au FN ?

    Le Front national arrive en tête dans 16 communes de plus de 10 000 habitants et 7 autres villes de moindre importance. Il sera présent dans 229 triangulaires. En 1995, lors du précédent record, il y avait eu 116 triangulaires. Le FN s'offre même une victoire dès le premier tour à Hénin-Beaumont.

    Marine Le Pen a annoncé « la fin de la bipolarisation ». « Les Français se sont libérés du faux choix droite-gauche ». Nicolas Bay, secrétaire général adjoint du FN, peut être satisfait, lui qui déclarait :

    « Nous devons constituer un maillage territorial important, pour s'y appuyer lors des échéances nationales. C'est un travail sur le long terme ».

    A Marseille, Stéphane Ravier se place en seconde position et devance même Patrick Mennucci, le candidat PS. A Perpignan (120 000 habitants), Louis Aliot, vice-président du FN devance le maire sortant, Jean-Marc Pujol (UMP) : 34,20 % contre 30,57 %. Même chose à Béziers où la liste soutenue par le FN obtient 44,9 %.

    Le FN aborde donc le second tour en position de force. Dans les villes où il se retrouve en triangulaire, il peut exercer une pression forte sur l'UMP, surtout si sa liste devance celle de droite. Si la règle édictée par Marine Le Pen est de se maintenir systématiquement, des échanges de bons procédés ne sont pas à exclure. Mme Le Pen n'a d'ailleurs pas rejeté cette possibilité :

    « La règle est que nous nous maintenions partout où nous en avons la possibilité. Le bureau exécutif se réunira lundi pour examiner les situations locales et décider d'exceptionnels accords de second tour ».

    Michel Janva

  • Elections municipales : quelques résultats (suite)

    A Meaux, Jean-François Copé a été réélu pour la quatrième fois avec environ 64% des voix.

    Les résultats sur le site du ministère de l'Intérieur.

    A Neuilly, Jean-Christophe Fromantin est réélu avec plus de 66% des voix.

    Philippe Gosselin est réélu à Rémilly sur Ozon (50).

    A Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence), le FN est en tête avec 27,69% des suffrages, talonnée par la liste DVG de Patricia Granet (26,08%) et la liste DVG de Franck Di Benedetto (20,35%). L'UMP Christian Barbero a recueilli 16,54% des voix, le DVD Gérard Segond 9,34%. 

    A Bordeaux, Alain Juppé est réélu. La ville compte tout de même 44,7% d'abstentionnistes.

    Le maire sortant DVD de Versailles, François de Mazières, arrive largement en tête, selon une estimation portant sur 36 des 41 bureaux de vote. Il totalise 54,69% des voix devant Isabelle This Saint-Jean (PS), 14,35%, François Siméoni (FN), 11,19%; Benoït de Saint-Sernin (DVD), 9,53%, Fabien Bouglé (Versailles Famille Avenir), 8,15% et Thibault Mathieu (Versailles nous rassemble), 2,09%.

    En Gironde, Yves d'Amecourt, maire UMP de Sauveterre et l'un des maires à avoir saisi le Conseil Constitutionnel contre la Loi Taubira, a été réélu au premier tour.

    Philippe Brillault est réélu au Chesnay.

    Jean-Marc Nesme est réélu avec 78,8% des voix à Paray-le-Monial.

    A Villers-Cotterets, le FN est en tête avec 32% des voix.

    Le PS est confronté à un second tour à Nantes, ce qui ne s'était pas produit depuis 1989.

    A Brignoles, dans le Var, le FN se retrouve en tête avec 37,07% des voix, devant la liste d’union de la droite, 35,54%. Le PS et le Front de Gauche obtiennent 27,39% des voix. 

    Malaise au PS :

    S

     

    Avec ses gros sabots, Libé nous joue le coup du bruit de bottes :

    L

    A Nice, Christian Estrosi est contraint au second tour avec 44%, alors qu'il avait fait d’une réélection dès le premier tour son principal objectif. Marie-Christine Arnautu (FN) est créditée de 15% des voix, Olivier Bettati, ancien adjoint de Christian Estrosi, entré en dissidence, obtient 11%. Patrick Allemand, le socialiste, réalise 15 % des voix.

    A Chauffailles, Marie-Christine Bignon est réélue avec 67,70% des voix.

    A Paris, les résultats sont mitigés. Sur la totalité de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet recueillerait 35,8% contre 34,5% pour Anne Hidalgo. Seulement, la gauche serait en tête sur deux arrondissements clés, le XII° et le XIVe (où se présente NKM), nécessaires pour remporter la Mairie de Paris. Dans le 1er arrondissement : Legaret (UD-UMP) est élu avec 51,72% contre Raoul (UG-PS) 27,36%; Bourguinat (EELV) 10,84%; Rauch (FN) 5,03%.

    Xavier Lemoine réélu à Montfermeil, 61,34%.

    A Lyon, contrairement à 2008, où il l'avait emporté dès le premier tour, le maire de Lyon Gérard Collomb (PS) est en ballottage, même si sa liste arrive largement en tête d'un scrutin marqué par une poussée du Front national, qui peut se maintenir dans tous les arrondissements.

    Michel Janva

  • Hier soir, petit moral pour la soirée électorale…

    Petite forme hier soir pour les membres du gouvernement sur les plateaux télévisés. C’est le problème quand on a fait pendant deux ans sa Catherine II de Russie dans son village Potemkine, le retour à la réalité fait souvent assez mal.
    Il faut croire que tous les gueux, les manants, les gagne-petit qui ont protesté, tempêté, manifesté, pétitionné, mis des bonnets rouges, des gilets jaunes, des polos roses, qui ont brandi des pancartes, agité des calicots, fait des opérations escargots, déversé du fumier, brûlé des portiques, affronté les forces de l’ordre dans l’espoir frénétique perpétuellement déçu d’attirer leur attention, sans compter ceux, et ils étaient sans doute les plus nombreux, qui rongeaient leur frein en silence… les attendaient au tournant. Dans la vie, il suffit parfois d’être patient.
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