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élections - Page 673

  • Municipales : Ayrault rend un fier service au Front national

    Premier ministre de l’Etat-PS toujours au plus bas dans les sondages, Jean-Marc Ayrault a encore raté sa cible, allant sans doute même jusqu’à se tromper de combat, en déclarant impérieusement qu’il « ne veut aucun maire » élu avec l’étiquette du Front national…

    Ici, il a commis une triple erreur : d’abord, en confondant la démocratie et une sorte de paternalisme idéologique d’Etat où on peut ostraciser ceux qui déplaisent aux maîtres du moment. Ensuite, en se permettant de frapper d’une sorte d’interdit un parti politique qui a légalement droit de cité, quel que soit le jugement qu’on peut porter sur lui et sur son évolution actuelle, et donc en prétendant se placer au-dessus des lois, et en jugeant à la place des électeurs d’une façon bien peu démocratique. Et enfin, en oubliant qu’aux élections municipales, la plupart des Français souhaitent, ou souhaiteraient autant que possible, choisir des hommes et des femmes pour leurs qualités personnelles, et non pour les étiquettes délavées des partis politiques dévalués.

    Jean-Marc Ayrault aurait pu se souvenir que les élections municipales sont souvent devenues le dernier refuge d’un vote à échelle humaine, où la politique politicienne du régime des partis autrefois rejeté en 1958 peut – et doit - être remplacée par la politique autrement plus digne et plus noble de la démocratie locale. [...]

    Denis Lensel - La suite sur France Catholique

  • Dictature Socialiste – La tribune de Nicolas Sarkozy dans le Figaro n’en finit pas de faire parler.

    dictatureLa tribune de l’ancien président de la République publiée dans le Figaro vendredi 21 mars,  n’en finit pas de faire couler de l’encre. Dans cette épître qu’il a voulu adresser aux français au sujet des fuites sur les écoutes dont il est secrètement l’objet depuis huit mois, l’ancien chef de l’Etat a voulu attirer l’attention de ses compatriotes sur les mensonges effrontés et les comportements douteux des membres de l’actuel gouvernement dans de cette affaire d’Etat.

    Comme il le dit lui-même dans sa tribune intitulée « Ce que je veux dire aux français », Nicolas Sarkozy ne cherche visiblement pas à s’apitoyer sur son sort et sur la véritable persécution judiciaire dont il est l’objet. Au contraire, il cherche manifestement à provoquer une prise de conscience et un sursaut national chez les citoyens de bon sens en prenant l’exemple de sa propre situation pour illustrer la dérive totalitaire du gouvernement socialiste.

    Précisant dès le début de son intervention écrite qu’il est bien conscient des soucis quotidiens de ses concitoyens, le président Sarkozy insiste sur le fait que s’il a décidé de s’exprimer c’est qu’il jugeait de son devoir de rompre son silence devant la gravité de la situation où d’après lui: « certains principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent«   .

    Il continue ensuite en s’interrogeant sur : « la proportionnalité de la réponse pénale, au regard de la qualité des faits supposés, violée ? La présomption d’innocence désacralisée ? La calomnie érigée en méthode de gouvernement ? La justice de la République instrumentalisée par des fuites opportunément manipulées ? »

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  • Ségolène Royal au gouvernement ?

    Un Président normal, ça en vire une pour en pecho dix et ça peut même remettre ça avec une ex.
    Un Français moyen, ça en perd une, ça en retrouve dix ! Mais un Président normal, ça en vire une pour en pecho dix et ça peut même remettre ça avec une ex. À défaut du septième ciel, au moins dans un ministère…
    Ça fait des mois que les rumeurs vont bon train sur l’arrivée de Ségolène Royal au gouvernement. Avec une subite accélération — et pour cause ! — quand Dame Trierweiler fut priée d’aller casser une autre vaisselle que celle de l’Élysée.
    Depuis, ce n’est plus qu’une question de timing et, selon toute probabilité, l’échéance des élections municipales dans les jours prochains est propice à un remaniement. À défaut, si François Hollande tergiverse encore et encore comme il sait bien le faire, on aura droit au retour au premier plan de la vie politique française de l’actuelle Présidente de la région Poitou-Charentes au plus tard après les élections européennes…
    « Il faut faire attention avec Hollande, car il ne tranche les choses qu’au tout dernier moment. Il peut aussi avoir la volonté de garder cette carte pour 2015 quand, après les européennes, il faudra construire un nouveau gouvernement pour incarner la deuxième partie du quinquennat », assure un proche conseiller de l’Élysée dont les propos sont rapportés par Le Lab politique/Europe 1.
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  • L'influence de La Manif Pour Tous sur les politiques

    Journaliste au Figaro, Stéphane Kovacs suit La Manif pour tous depuis sa création. Elle décrypte, pour Figarovox, le poids que ce mouvement pourrait avoir sur les élections municipales. Extraits :

    "Afin de «contribuer à éclairer le choix des électeurs», le collectif a proposé aux candidats aux municipales de formaliser leur soutien à ses revendications en signant une charte. Près de 2000 personnes se sont ainsi engagées à réclamer l'abrogation de la loi Taubira, à soutenir - à la présidentielle et aux sénatoriales - des candidats qui s'opposeront à toute légalisation de la PMA et de la GPA pour les couples homosexuels et à exiger que soit reconnue légalement la liberté de conscience des maires. [...]

    Parmi les signataires, on compte 57 % de sans étiquettes, 20 % d'UMP-UDI-Modem, 19 % de FN et 4 % de divers. Quelque 600 têtes de liste et 43 parlementaires [...]. D'autres encore ont fini par accepter, mais en émettant certaines réserves. Il y a aussi ces candidats qui ont signé la charte alors que d'autres membres de leur liste militent pour le mariage pour tous… et ceux qui, tels les colistiers de «Rambouillet pour tous» se présentent contre des figures de l'opposition à la loi Taubira, comme le président du PCD Jean-Frédéric Poisson. De quoi déconcerter bien des électeurs! [...]

    Comment La Manif pour tous compte-t-elle exercer une influence sur les européennes et les échéances à venir (notamment les primaires à l'UMP)?

    Le collectif étudie un «renouvellement du dispositif en l'adaptant pour les prochains scrutins», et d'abord pour les élections européennes. «L'autre victoire des manifestations du 2 février, c'est le changement de l'attitude des députés européens de droite, fait valoir la Manif pour tous. Ils ont finalement voté contre le rapport Lunacek - qui présentait une «feuille de route» contre l'homophobie, NDLR- alors même qu'ils avaient voté pour en commission. Entre temps, il y avait eu la mobilisation du 2 février…». La Manif pour tous est également en train de travailler à l'élaboration d'un réseau européen d'associations partageant les mêmes idées. Quant à d'éventuelles listes LMPT pour les européennes, le collectif «laisse encore la porte ouverte»… [...]"

    Michel Janva

  • L'infantilisme en politique

    « L’idéologie de l’émotion est une forme d’infantilisme aigu au service d’un ultralibéralisme mondialiste qui se frotte les mains devant autant d’inconscience ».
    Quand on constate le délabrement et la déliquescence de l’idéologie au pouvoir dans notre pays, on ne peut qu’être atterré par l’ampleur des dégâts. Comment en est-on arrivé là ?
    L’amateurisme désormais légendaire du gouvernement en est pour quelque chose, notamment en reprenant jusqu’à l’intempérance les théories fumeuses et foireuses de l’idéologie des babas cool qui sont à l’œuvre dans tous les rouages importants de notre société depuis mai 68. Ceci, il faut le dire, a rendu ce gouvernement définitivement inapte à prendre en charge les aspirations des Français, car si cette idéologie est peut-être adaptée à la petite minorité des bobos des grandes villes – ils avaient déjà des prédispositions à cette façon libertaire de vivre leur vie – elle ne peut être prescrite à la majorité du peuple qui, plein de bon sens et de mesure, a d’autres soucis autrement vitaux et d’autres préoccupations plus terre-à-terre. L’hédonisme pour chacun, pourquoi pas ? Mais l’imposer de force, par des lois et des décrets et en faire une référence inéluctable, c’est faire preuve d’irresponsabilité et d’infantilisme.
    L’Europe, ou plutôt pour être précis l’Union européenne, n’est pas en reste dans la dévastation de notre civilisation. Elle en rajoute une couche, non seulement en reprenant cette idéologie perverse, mais en voulant également imposer aux peuples un ultralibéralisme débridé. La connivence devient de plus en plus évidente entre la gauche libertaire et le système économique que celle-ci prétend combattre. Quelle fumisterie ! Ces gauchos libertaires, consciemment ou inconsciemment, ne sont que les idiots utiles du libéralisme, et même son avant-garde pour détruire les dernières résistances. Les instances européennes au service de la finance internationale l’ont compris depuis longtemps et s’en servent pour rendre les peuples européens décérébrés, sans identités et complètement perméables à une doctrine qui n’a besoin que de consommateurs bien cramponnés à leurs désirs insatiables de biens de plus en plus superflus ou inutiles. Ces instances ne veulent surtout pas de ces petites horreurs absolues que sont les citoyens patriotes, désignés au mieux comme des antirépublicains, au pire comme de dangereux fascistes. Des mots magiques, simples à retenir, qui déconsidèrent irrémédiablement tous les opposants à un système mondialiste qui veut se mettre en place définitivement.
    Européistes ultralibéraux et gauchos libertaires
    Cette alliance objective des européistes ultralibéraux et des gauchos libertaires est mortifère pour nos peuples. D’un côté, il y a la perte totale de notre souveraineté et de l’autre une volonté d’édifier une civilisation de l’indéfini où chacun pourra avoir l’impression de se réaliser individuellement, mais qui n’est qu’une pure fiction. Ceci ne compensera jamais cela. Un peuple qui perd sa souveraineté n’a plus le choix de son destin et individuellement ne peut plus être indépendant et libre de penser par soi-même. La soviétisation de plus en plus flagrante de la zone euro s’acte tous les jours et pèse lourdement dans notre vie quotidienne. Pour faire passer la pilule, nos gauchos européistes libertaires ont inventé une nouvelle façon de pratiquer la politique : l’émotion, érigée en doctrine indispensable. Une émotion de petits enfants incapables d’avoir le recul suffisant dans un quelconque jugement de valeur à cause de leurs inexpériences. L’infantilisation de la politique est en marche. Et nous allons la subir encore tant que nous n’aurons pas mis fin à cette absurdité de l’émotion.
    Ce sentiment – l’émotion – est normal chez chaque être humain, et même chez les politiques, mais ne peut pas être construit en système de gouvernance. Cette émotion ne doit pas régir nos lois, nos mœurs, nos coutumes. La bonne gouvernance d’un pays se fait sur une réflexion hautement maîtrisée, pensée et concertée par de vrais spécialistes et non par des esprits pervertis de théoriciens minoritaires ; que ceux-ci discutent entre eux, mais tant qu’ils n’apportent pas une preuve scientifique ou une preuve d’utilité publique à leurs théories foireuses, qu’ils nous laissent en paix. Qu’ils veuillent, par exemple, que papa porte une robe, c’est leur affaire, mais qu’ils n’enseignent pas cela comme une normalité possible à des gosses de six ans. Les théories expérimentales se discutent ou s’essayent entre adultes éclairés, mais pas sur des enfants et on ne cherche pas à les imposer à toute une société.
    L’idéologie de l’émotion est une forme d’infantilisme aigu au service d’un ultralibéralisme mondialiste qui se frotte les mains devant autant d’inconscience. Si ce n’est pas de l’inconscience, c’est une forfaiture – de la part de la gauche cela ne serait pas impossible…
    Que les élites bien-pensantes qui nous gouvernent cessent d’agir en irresponsables et qu’elles pensent enfin la politique comme des adultes. Qu’elles cessent de nous prendre pour des cobayes. Qu’elles se servent l’une de l’autre, entre elles, de cobayes si ça leur chante. Peut-être que cela leur remettra la tête à l’endroit, mais qu’elles laissent le peuple décider de ce qui est bon pour lui. C’est les Français qui doivent prendre en main le destin de la France, pas une minorité de fanatiques immatures et pervers.
     Claude Picard, 13/03/2014
    L’intertitre est de la rédaction.
    http://www.polemia.com/linfantilisme-en-politique/

  • Municipales : le sujet éludé

    Après une campagne éludée, logique les socialos n’avaient pas intérêt à ce que soit un vote sur leur brillante politique. C’est de bonne guerre.

     

    Sauf qu’il y a largement matière à sanctionner les gestions calamiteuses locales.

     

    Les divers candidats y sont allés de leurs promesses mirifiques !

     

    - Des logements sociaux

     

    - Des palais des congrès ou des sports

     

    - Des zones commerciales

     

    - Des lignes de tramway

     

    - Des rocades

     

    - Des ronds- points

     

    - Des crèches

     

    - Des services pour les vieux, les handicapés...

     

    Des dépenses à tout- va...

     

    Or, à l’occasion de ces élections le vrai sujet n’a été abordé par personne, surtout pas par les bouffons qui font office de journalistes. Nous sommes parmi les seuls à avoir évoqué cette question dans un récent article. A savoir l’endettement colossal des principales villes de France et leur situation de faillite ( elles en sont à emprunter pour payer les salaires de leurs ribambelles d’employés). Même la vertueuse Nantes de Zéro 1er est parmi les plus endettées... Logiquement la plupart d’entre elles devraient être sous tutelle.

     

    C’est comme pour les banques, c’est silence général sur cette bombe atomique à retardement.

     

    Pendant ce temps les potentats locaux responsable de ce désastre financier plastronnent. Ils prétendent souvent avoir réduit la dette de leur commune, sauf que c’est un camouflage de la réalité, certains diront de la cavalerie, puisque l’essentiel a été transféré aux Agglos... Et demain aux 15 métropoles ( en résumé les 15 plus grosses villes de France), là où se trouve le vrai pouvoir !

     

    La solution ? Ils l’ont déjà, c’est la forte hausse des impôts locaux.

     

    Maintenant ils ont raison, ils seront majoritairement réélus.

     

    Nota : ce Dimanche électoral il y aura peut être un fil continu en brèves, ça dépend de l’humeur...

    http://www.euro-reconquista.com/site/spip.php?breve1775

  • Pourquoi les Français rechignent à aller aux urnes

    Actuellement, 80 % des Français se méfient des politiques et 46 % (presque la moitié) se disent dégoûtés par ceux-ci.
    Dimanche prochain, nous voterons pour les élections municipales. Le premier enseignement qu’il faudra en tirer – et peut-être le plus symptomatique – sera le taux d’abstention. Un sondage BVA nous annonce que seuls 57 % des Français sont prêts à mettre un bulletin dans l’urne. Si l’on ajoute les partis limitrophes du système que sont le FN et l’extrême gauche, nous arrivons à moins de 40 % d’électeurs pour les deux grands partis installés depuis 50 ans sur la scène publique. Ainsi, cet UMPS uni dans la majorité de leurs votes est minoritaire.
    Actuellement, 80 % des Français se méfient des politiques et 46 % (presque la moitié) se disent dégoûtés par ceux-ci. Et ils ont bien raison, car tous les jours de nouvelles affaires éclatent.
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  • Bête comme Ayrault, la preuve par Jean-Marc sur Radio J !

    Mauvaise pioche, monsieur le professeur de morale politique !
    Jean-Marc Ayrault prie ! Pas dans une église ; sur une radio – Radio J, en l’occurrence –, il en appelle, de sa voix à nul autre ennui, à l’épouvantail du pacte républicain contre le FN un peu comme on lance un SOS : « Les républicains devraient tout faire pour qu’il n’y ait aucune possibilité qu’il y ait un maire Front national dans une commune de France. »
    « Tout faire » : vaste programme, lourd de menaces peu démocratiques, mais il est peut-être un peu tard pour cela et l’actuel chef du gouvernement a grandement sa part dans l’éventualité, dimanche prochain, d’un succès de suffrages du parti à la flamme tricolore… confirmé par de nombreux élus et quelques premiers édiles la semaine suivante !
    Car, comme il le dit lui-même, si « le Front national se développe sur le désarroi et les peurs », c’est tout de même un peu – voire beaucoup – le résultat de sa politique, comme de celle de ces prédécesseurs UMP et centristes… Quant au fait que le FN « n’apporterait aucune solution », faudrait-il encore que les Français aient la possibilité de le constater par eux-mêmes car la seule certitude qu’ils ont, c’est que l’UMPS aux affaires ne leur en a pas apporté, pour sa part, de bien concluantes…
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  • Voter FN, c’est la mort du front ripoublicain!

    A quelques heures de la fin de la campagne officielle, pour  les équipes de Bruno Gollnisch à Hyères comme pour les autres militants frontistes engagés dans la bataille des municipales, c’est le moment des tous derniers efforts pour convaincre nos compatriotes de glisser le bon bulletin dans l’urne.  C’est pourquoi Bruno Gollnisch réitère ici  son  appel solennel  à voter pour les candidats FN-RBM  dès le premier tour. Si les électeurs de droite notamment  votent pour un candidat UMP, c’est une voix de moins pour le FN , donc c’est un coup de main à la gauche socialo-communiste dont l’opposition nationale est le seul adversaire résolu. «Voter FN», pour plagier encore  une formule de Jean-François Copé,  signifie aussi  «mécaniquement» défendre la France et les Français d’abord, dire son refus du social-libéralisme ou du libéralisme-social de l’UMPS qui ruine notre pays.  C’est un vote d’espoir, d’espérance et de résistance. 

    Marine Le Pen s’est logiquement réjouie de ce que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui atteint des sommets d’impopularité,  ait hier désigné le FN  comme le principal adversaire de ce Système corrompu et décadent, en appelant à la constitution d’un front ripoublicain contre les listes patriotes -voir notre article publié hier.  Outre une volonté de mobiliser le peuple de gauche contre une mythique extrême-droite, «il (M. Ayrault, NDLR) veut déminer la critique selon laquelle le FN aiderait le PS à garder des mairies», a analysé le porte-parole du groupe PS à l’Assemblée, Thierry Mandon. C’est surtout  une énième preuve de la collusion   tacite entre les dirigeants des deux principaux partis euromondialistes   qui peuvent se déchirer sur la tactique à utiliser face au FN mais qui se rejoignent sur le fond… 

    Cette fébrilité maladroite de M. Ayrault  a suscité la colère de ses amis socialistes. Selon Le Figaro il «n’a pas choisi le bon timing» .«En choisissant de griller les étapes, le Premier ministre a mis en difficulté les candidats socialistes qui pourraient être contraints de se désister avant le second tour pour faire barrage au Front National. J’ai reçu des textos énervés de certains d’entre eux, soupire un responsable du PS. Ils n’ont plus que deux jours pour faire campagne et ils vont être harcelés par les journalistes locaux qui vont leur demander s’ils vont se désister.»

    «Évoquant une erreur tactique, ce responsable ajoute: Quand on lance un thème médiatique qui risque de saturer le débat, il faut que ce thème soit vraiment positif pour son camp.» Une règle de base en effet de la communication politique qu’il est surprenant qu’un éléphant comme M.  Ayrault ait oublié; faut-il que la panique soit grande…

     Et Marine analyse de notre point de vue assez justement le dilemme qui se pose à l’UMP et au PS quand  elle confie que ces deux partis «se sont tellement insultés ces derniers mois (qu’elle ne voit pas)  comment ils vont dire à leurs électeurs, sous prétexte de nous battre, de voter pour le camp d’en face. Et, s’ils le font, ils tomberont dans le piège. Le front républicain sera le révélateur de leur grande faiblesse.»«Vouloir faire le front républicain, c’est très exactement tomber dans le piège du Front National, qui fait l’amalgame UMPS», a avoué  Alain Juppé jeudi sur Europe 1.

    C’est la raison pour laquelle cet outil  de l’arsenal anti-FN  est largement obsolète.  Front ripoublicain   dont  de toute façon, hormis les caricaturaux bobos que sont  les Baroin, Pécresse, NKM et autres  Lemaire, les dirigeants  de l’UMP ne veulent plus entendre parler. Ils  se contentent de prôner  surtout  le ni-ni (ni FN ni PS) et de  promettre  de ne pas faire battre la gauche et l’extrême gauche en appelant à  voter FN.

    Ce type d’alliance  UMP-PS est  trop visible, trop caricaturale,  et partant contre-productive dans une  France qui s’est fortement droitisée ces dernières années.  Elle est devenue   totalement incompréhensible pour la très grande fraction des sympathisants de l’UMP très perméable aux idées du FN, largement favorables  à des alliances avec l’opposition nationale comme l’ont relevé de nombreux sondages. 

     Selon une enquête  Ipsos/Steria pour France 3 et Le Monde publié hier,  ils se trouveraient encore 62% de Français pour  juger que «ce serait risqué», de confier les clés des mairies au FN parce que «ce parti ne dispose ni de l’expérience, ni des équipes pour bien l’administrer». Pour autant, l’opposition nationale, qui a certes encore un travail de fond à livrer pour gagner en crédibilité et convaincre nos compatriotes, séduit un nombre croissant d’électeurs. Ainsi, au  terme de ce même sondage, près d’un Français sur trois (30%)   estimerait  comme «une très bonne chose» ou «plutôt une bonne chose» de voir  un maire FN à la tête de leur commune et quatre sondés  sur dix (41%) ne voient pas d’inconvénient à avoir un ou des conseillers municipaux frontistes. 

    Sur le site France TV Info, Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos, a jugé «Ces chiffres » «frappants». «Certes, il y a encore une majorité de Français qui exprime son scepticisme à l’égard de ce parti. Mais ces chiffres sont la traduction d’un succès, au moins relatif, de la stratégie du FN». A charge pour les hommes et les femmes du FN de transformer l’essai et de poursuivre sur cette bonne voie…Premiers éléments de réponse dimanche prochain!

    http://gollnisch.com/2014/03/21/voter-fn-cest-mort-du-front-ripoublicain/

  • Dimanche, c’est pas Sébastopol mais Clochemerle…

    Dimanche, ce n’est pas Poutine qui est en ligne de mire mais Dupont, Durand, Martin, Grosbernard et Petitjean qui sont sur la sellette.
    À deux jours des municipales, il est plus que temps de redescendre de la station spatiale internationale médiatique et cesser d’embrasser le monde en se laissant complaisamment aveugler par des artifices étrangers.
    Dimanche, c’est à Clochemerle qu’il faut redescendre, à ras de terre. Chacun dans le sien parmi les 36.680 qui forment un immense puzzle, pour ne pas dire un pêle-mêle plutôt complexe et turbulent. Mais cette année s’y ajoutent des milliers de « Super Clochemerle » que sont les communautés de communes et agglomérations qui vont aussi, et enfin, entendre les voix citoyennes.
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