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élections - Page 668

  • Les résultats contredisent les instituts de sondage

    Les instituts de sondage pointés dans Présent :

    "S’ils avaient prédit un mauvais score pour la gauche et une poussée du Front national, Robert Ménard, soutenu par le FN à Béziers, devait être au coude-à-coude avec l’UMP (44 % pour le premier, 30 % pour le second), le FN Steeve Briois battu dans tous les cas de figure au second tour (élu dimanche avec 50,25 %), les listes d’union de la gauche d’Anne Hidalgo l’emporter sur celles de l’UMP NKM à Paris (ces dernières sont en tête en nombre de voix)… et les listes socialistes de Patrick Mennucci à Marseille menacer l’UMP Jean-Claude Gaudin (37,64 %, tandis que celles du FN Stéphane Ravier, à 23,16 %, devancent celles du PS à 20,77 %)…

    Certes, un sondage n’indique que l’opinion du jour du sondage et les sondés peuvent mentir… A la différence des Instituts de sondage qui eux, bien sûr, ne sont jamais soupçonnables de malhonnêteté. Et puis quoi encore !"

    Michel Janva

  • Le conflit ouvert par la gauche sur le mariage a laissé une trace durable

    Jean-Marie Guénois réagit au sondage publié hier par La Croix :

    "La question du mariage homosexuel a probablement pesé dans le choix électoral municipal de «catholiques pratiquants» selon un sondage Harris-Interactive publié mardi par La Croix. Prudence toutefois dans l'analyse car il s'agit d'un scrutin local et d'un sondage «sortie des urnes» mais une tendance semble se dessiner nettement: alors que la question du mariage homosexuel a été jugée «très importante» ou «importante» pour 37 % des Français, les prises de positions des candidats sur ce thème l'ont été de la même façon pour 42 % des catholiques pratiquants réguliers dans ce scrutin.

    [...] Cette question pourrait a fortiori ne concerner que moins de 10 % de la population, voire 5 %... C'est-à-dire les plus convaincus, les pratiquants de tous les dimanches car les sondeurs retiennent «pratiquant régulier» celui qui va à la messe une fois par mois. Or, même avec toutes les marges d'erreur, ces chiffres - 37 % des Français et 42 % des catholiques pratiquants réguliers - prouvent que la question du mariage homosexuel est désormais jugée suffisamment sérieuse pour s'inviter, parmi d'autres et pour longtemps, dans la liste des critères de choix d'un nombre très significatif d'électeurs."

    Michel Janva

  • 2 listes FN fusionnent avec la droite

    En Moselle, à L'Hôpital, 5000 habitants, le candidat divers gauche, Gilbert Weber, est arrivé premier avec 36% des voix. Celui du FN, Jean-Claude Dreistadt, est second, avec 24%. Une alliance aurait lieu avec le quatrième, le DVD Jean-Marcel Labach (18%).

    Marine Le Pen a confirmé la fusion entre la liste divers droite Philippe Gaudin, qui vient de perdre le soutien de l'UMP, et la liste FN de Villeneuve-Saint-Georges (94). La gauche y a fait 38,87%, la droite 31,80% et le FN 26%.

    La présidente du FN a par ailleurs annoncé soutenir le candidat de droite de la ville de Sevran. Dans cette ville, le candidat PS Stéphane Gatignon est arrivé en tête avec 42,50% des voix, suivi par le Front de gauche Clémentine Autain (24,66%) et par le divers droite Philippe Geffroy.

    Au final, le FN sera présent dans 328 communes au second tour dimanche.

    Michel Janva

  • Mais c’est quoi, être « républicain », à la fin ?

    Républicains, l'UMP, le PS et l'extrême gauche ? C'est une plaisanterie ?
    En dépit du taux d’abstention record que viennent d’enregistrer les élections municipales – 38,6 % – et qui a porté le FN dans un nombre également record de villes dès ce premier tour, la droite et la gauche brament à l’unisson. Selon le Premier ministre, les abstentionnistes seraient animés « d’inquiétudes, voire de doutes » ; Brice Hortefeux y voit « de la lassitude, du mécontentement ». Pour Jean-François Copé, c’est « la colère » qui est responsable du vote FN ; et tous en choeur en appellent au vote républicain pour « tout faire pour empêcher le FN de conquérir des villes », clame le porte-parole du PS David Assouline. Rien de moins.
    Mais c’est quoi, être républicain, à la fin ? Être contre la monarchie ? Que les royalistes se lèvent ! S’opposer aux communautarismes religieux, ethniques, sociaux, culturels, sexuels ou politiques ? Que l’UMPS et l’extrême gauche restent assis !
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  • Le FN dispose peut-être d'une réserve de voix et pourrait encore progresser

    Guillaume Bernard décrypte pour le Figarovox les résultats du premier tour des municipales. Extraits :

    "[...] [D]eux phénomènes convergent pour expliquer la progression du FN: d'une part, la défiance de plus en plus grande des électeurs vis-à-vis des élites, en particulier politiques (qui se traduit notamment par l'abstention) et, d'autre part, la progression des idées du FN: «dédiabolisation», crédibilisation de son discours (en particulier à cause de la différenciation peu nette, sur un certain nombre de sujets importants, comme le multiculturalisme ou la construction européenne, entre la droite et la gauche). La progression du FN est d'autant plus significative que son électorat de prédilection, l'électorat populaire, est normalement celui qui s'abstient le plus: par conséquent, soit il s'est extrêmement mobilisé, soit le FN dispose peut-être d'une réserve de voix et pourrait encore progresser (si tant est que certains de ses électeurs du premier tour ne s'en détourne au second).

    Traduit-elle une adhésion profonde au programme du FN ou un vote de protestation ?

    Il est assez difficile de démêler ce qui relève de la protestation et ce qui appartient à l'adhésion. Elles sont, en fait, intimement liées : le vote FN peut (mais pas nécessairement) commencer par être l'expression d'un rejet des autres partis politiques pour, ensuite, se transformer en une adhésion. Au sein de l'électorat FN, la progression de l'adhésion est, ces dernières années, certaine : si seulement la moitié des électeurs du FN il y a encore quelques années souhaitaient vraiment l'arrivée au pouvoir de son candidat à la présidentielle, ils sont maintenant une écrasante majorité (plus de 85 % semble-t-il). Quand il vote pour le FN, l'électeur ne se détourne plus seulement des autres partis qu'il entend sanctionner, il fait un choix positif (du moins sur certains thèmes : l'immigration, l'insécurité, la construction européenne).

    De manière générale, il est certain que le vote aux extrêmes est plus protestataire que celui qui se porte sur les partis modérés puisqu'il s'appuie sur le rejet des «sortants». Cela dit, est-il vraiment crédible de penser que les électeurs qui votent pour un parti libéral ont attentivement lu Adam Smith ou que ceux qui se prononcent pour les sociaux-démocrates ont une vision précise de l'œuvre de John Maynard Keynes? Ainsi, l'opposition entre vote protestataire et vote d'adhésion mérite-t-elle d'être très fortement relativisée. Dans tous les courants d'opinion, la plupart des électeurs adhèrent, même de manière quelque peu imprécise, à quelques grands principes. Pour le FN, c'est le protectionnisme et la préférence nationale. [...]

    Tous ces éléments conduisent à penser que l'on s'oriente donc vers une recomposition du système partisan: de bipolaire il est en train de devenir tripolaire (gauche, droite, FN). La force du FN c'est qu'il est capable de réunir des électorats venant de droite et gauche (pour ce dernier souvent passé d'abord par l'abstention) ; sa faiblesse, c'est que son électorat est, en partie, volatil. Il semblerait que si l'ensemble des personnes qui ont déjà voté, une fois, pour le FN, celui-ci pourrait atteindre le tiers des suffrages. En tout cas, si, dans quelque temps, la progression du FN empêchait de constituer une majorité parlementaire et que cela rende nécessaire la constitution d'un gouvernement de grande coalition à l'allemande, cela ne pourrait que provoquer une recomposition des organisations partisanes elles-mêmes.

    Le PS semble avoir définitivement l'électorat populaire. En 2007, Nicolas Sarkozy avait su capter une partie de ces électeurs en déshérence. Aujourd'hui l'UMP doit-il partir à la reconquête de cet électorat, quitte à chasser sur les terres du FN, ou bien l'abandonner pour une ligne plus centriste et consensuelle (incarnée par exemple par Alain Juppé)?

    Sans le dire explicitement, vous mettez sur le tapis la question de la légitimité de ce qu'il est convenu d'appeler la «ligne Buisson». Disons-le sans détour: celle-ci n'est pas décriée pour des raisons électorales car elle a permis, en 2007, la victoire de Nicolas Sarkozy et a empêché, en 2012, l'hémorragie. Elle est, en fait, attaquée pour des raisons idéologiques: pour tous ceux qui ont adopté (consciemment ou non) l'idéologie de gauche, elle est une anomalie, presqu'une hérésie face au sens inéluctable de l'histoire qui voudrait que les idées de droite disparaissent totalement. Or, la ligne Buisson a conduit une partie de la droite qui, pendant deux siècles avait été colonisée par les idées de gauche, à penser de nouveau avec certains des concepts de droite. Elle est une des manifestations de ce que j'ai proposé d'appeler, notamment dans vos colonnes, le «mouvement dextrogyre»: la pression idéologique et la poussée électorale viennent, désormais, par la droite. Les attaques contre la ligne Buisson viennent donc surtout de ceux qui sont électoralement positionnés à droite mais qui ne sont pas (ou peu) doctrinalement de droite.

    Mais, cela n'empêche pas l'UMP de se trouver devant une alternative assez cruciale pour son avenir: soit accepter la droitisation de son discours pour se maintenir sur son créneau électoral, soit consentir de glisser sur sa gauche et laisser, sur sa droite, un espace politique qui sera inéluctablement occupé par d'autres. [...]"

    Michel Janva

  • Niort : les électeurs ont sanctionné le militantisme LGBT

    Le maire sortant PS de Niort, Geneviève Gaillard, a été éliminé dès le premier tour, récoltant seulement 20,35% des suffrages. Elle avait fait mettre des drapeaux LGTB sur le fronton de la mairie en février dernier. Geneviève Gaillard, n'assumant pas sa défaite, a accusé... Ségolène Royal, présidente du Conseil Régional.

    L'UDI a remporté la mairie dès le premier tour avec 54,31% des suffrages.

    Niort était une ville de gauche depuis 1957. Geneviève Gaillard est la fille du député PS René Gaillard, qui avait été maire de Niort en 1971 et 1985. Niort avait voté à plus de 64% pour Hollande en 2012. C'est dire l'ampleur de la claque pour le PS.

    Michel Janva

  • La liste nationaliste de Vénissieux qualifiée

     

    La liste nationaliste conduite à Vénissieux par Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac s’est qualifiée dimanche pour le second tour avec 11,49% des suffrages.

    venissieux-fait-frontElle est arrivée dimanche soir en 4e position derrière celles de la maire sortante PCF (30,72%), du candidat de l’union de la droite (22,03%) et du PS (15,79%).

    Yvan Benedetti avait été élu conseiller municipal FN de Vénissieux en 2008, tout comme M. Gabriac, conseiller régional de Rhône-Alpes.

    «Ce score est une énorme surprise pour nos adversaires», a déclaré M. Gabriac à l’AFP. «C’est une énorme satisfaction que de glisser une certaine quenelle à ce système», a-t-il ajouté. «Le score de notre liste mais aussi celui de l’abstention montrent un dégoût des Français pour le système politique actuel», a-t-il encore déclaré.

    Source: La Flamme

  • Les hirondelles FN annoncent le printemps ( article actualisé)

    « Les sondages c’est comme le parfum, il faut les humer mais ne pas les boire » aimait à dire l’ex Premier ministre israélien Shimon Péres. Une distance et une prudence à conserver vis-à-vis des enquêtes d’opinion qui se sont vérifiées dimanche puisque médias et politologues n’ont pas su prévoir les deux enseignements majeurs de ce premier tour des élections municipales. Ceux-ci ont été énoncés par Jean-Marc Ayrault lui-même hier soir, lors de sa déclaration officielle : l’ampleur de l’abstention et la très forte poussée du FN. Bien sûr, la claque administrée à la gauche hier avait été logiquement anticipée par tous les observateurs au regard de l’impopularité record de la politique gouvernementale.

    Certes, Paris confirme sa différence, en permettant à Anne Hidalgo, en ballottage favorable, d’espérer succéder à M. Delanoë. Elle est distancée par NKM de trois points au premier tour, laquelle fait un meilleur score que prévu. Mais cette dernière ne devrait pas être en mesure de l’emporter dimanche prochain, dans les arrondissements décisifs des XIIe et XIVe. Et nous voyons mal les 6% d’électeurs FN de la capitale se précipiter à son secours…

    Mais ailleurs, le désaveu est terrible pour le PS, ses alliés communistes et Verts dont les scores de premier tour, notamment ceux enregistrés par les maires sortants, s’effondrent par rapport à 2008. Symbole, après 60 ans de gouvernance de la gauche, Niort a basculé à droite, la capacité du PS à conserver Strasbourg et Toulouse, conquises en 2008, est tout sauf évidente, elle risque aussi de perdre Amiens, Angers, Reims, Saint-Etienne, Laval…

    Si plusieurs ténors de l’UMP ont été réélus dés le premier tour -Edouard Philippe Au Havre, Alain Juppé à Bordeaux, Xavier Bertrand à Saint-Quentin, Jean-François Copé à Meaux, François Baroin à Troyes…-c’est bien la vague nationale, la vague bleu Marine qui a déferlé bien au delà de ce qu’indiquait les sondages, qui a surpris le microcosme.

    Dans la deuxième ville de France, à Marseille, véritable coup de tonnerre, les listes FN conduites par Stéphane Ravier (en tête dans le 7éme secteur où il se présentait avec plus de 32% de suffrages) devancent nettement celles du socialiste Patrick Mennucci, avec environ 22% des suffrages contre 20% au PS.

    Victoire emblématique à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), où les corrompus sont balayés dès le premier tour avec l’élection du Secrétaire général du FN, Steeve Briois (50,26%). Les listes patriotiques arrivent en tête à Béziers (Hérault), où le journaliste indépendant Robert Ménard, soutenu par le FN et DLR de M. Dupont-Aignan, enregistre 45% des suffrages ; à Saint-Gilles (Gard), avec le député et candidat RBM Gilbert Collard qui a totalisé 42,6% des suffrages; à Fréjus (Var) avec David Rachline qui passe la barre des 40% ; à Tarascon (Bouches-du-Rhône)Valérie Laupies a obtenu plus de 39% des voix .

     Sont aussi en tête avec des scores oscillant entre 32 et 37%, Louis Aliot à Perpignan (Pyrénées Orientales), Florian Philippot à Forbach (Moselle), Julien Sanchez à Beaucaire (Gard), Hervé de Lépinau à Carpentras ( Vaucluse). 

    Dans d’autres villes de plus de 10 000 habitants, le FN est également premier. C’est le cas  à  Brignoles (Var) avec  Laurent Lopez  ( 37,07% des voix), tout comme Marie-Anne Baudoui-Maurel (27,69% des voix) à Digne-les-Bains (Alpes de Haute-Provence), Cyril Nauth (21% des suffrages)  à Mantes-la-Ville (Yvelines), Franck Briffaut (32,04% des voix) à Villers-Cotterêts (Aisne), Fabien Engelmann (30,40%)  à Hayange (Moselle)  et Dominique Martin (31,5% des voix) à Cluses (Haute-Savoie).

    Nos amis cités ici peuvent s’attendre dans les heures qui viennent à une très forte adversité des tenants du Système qui feront tout pour garder leurs fromages…

    Notons encore que dans ce dernier département, où les 12 listes du FN sont toutes qualifiées pour le second tour, seule la victoire du maire sortant à Sorgues dés le premier tour prive la liste FN conduite par Gérard Gérent (plus de 33% des voix) et sur laquelle figurait à la dixième place Marion Maréchal-Le Pen, d’un second tour.

    Comment ne pas  se réjouir également à  Lyon, ville chère au cœur de Bruno Gollnisch,   des très beaux scores réalisés par les listes conduites par Christophe Boudot(13, 78%), au dessus de 10% dans sept arrondissements sur neuf  et atteignant  même plus de 18% dans le VIIIéme  où celui-ci se présentait.

    A Hyères (Var), où Bruno Gollnisch était confronté à deux candidats de droite solidement implantés et bénéficiant de nombreux réseaux clientélistes, le député FN parvient à accrocher un second tour en réunissant près d’un électeur sur cinq (17, 97%). Il se hisse en troisième position derrière le maire sortant Jacques Politi (sans étiquette, divers droite, 27,65%) et le député UMP Jean-Pierre Giran (24,96%), mais devant les candidats de la gauche et de l’UDI.

    Bruno a relevé « qu’en en 2001 nous (le FN, NDLR)  avions fait 11 % et, en 2008, le Front National n’avait pas été en mesure localement de présenter une liste. C’est donc le retour du Front national sur la scène municipale hyéroise. Bien sûr, nous aurions souhaité faire plus… Mais je table sur l’extraordinaire poussée du FN au niveau national pour que ceux qui ont cru à tort contester le système en s’abstenant au premier tour viennent renforcer notre score au second. Car compte tenu du système partiellement proportionnel qui existe, au second tour, nous aurons des élus !».

     Le Front National a d’ores et déjà engrangé 472 conseillers municipaux,  102 conseillers communautaires, et sera présent dans 315 villes au second tour dimanche prochain. Rappelons aussi que le FN récolte les fruits de l’effort remarquable qu’il a conduit pour étendre son implantation. Ainsi, sur les 2000 communes où ces élections étaient marquées par des affrontements entre candidats investis par l’UMP, le PS et leurs partis satellites, le FN était présent d’un plus d’un quart d’entre elles avec 597 listes.

    Marine Le Pen l’a dit dés hier soir sur le plateau de TF1, ce premier tour permet de prime abord de constater que « l’implantation du FN est voulue par les Français », nous assistons à «la fin de la bipolarisation de la vie politique française », « les Français viennent de reprendre leur liberté !». «La vie ne se résume pas à faire gagner la droite ou la gauche, nous voulons défendre les intérêts de nos compatriotes ». Et de préciser encore que le FN, contrairement à une idée mainte fois rabâchée, à tort nous l’avons vu lors des dernières partielles, peut disposer de réserves de voix supplémentaires pour s’imposer au second tour dimanche prochain.

    Les réactions des partis du système ont été à la hauteur de leur désarroi. Jean-François Copé a lancé  un appel solennel duquel il ressort qu’il faut faire battre le FN en ne votant pas pour ses candidats. « Le FN est notre adversaire » a renchéri le député UMP Bruno Lemaire. «Le FN en tête c’est grave » a commenté la vice-présidente de l’UDI Rama Yade. Les ministres Hamon, Peillon, Vallaud-Belkacem, le porte-parole du PS David Assouline, Jean-Marc Ayrault, etc., ont appelé au Front républicain, à « tout faire pour empêcher  le FN de conquérir des villes ».

    Bruno Gollnisch a dit et répété que l’abstention serait la clé de ce scrutin. Et celle-ci a en effet atteint un niveau inégalé pour des élections municipales avec plus de 38%, encore en forte hausse par rapport à 2008 (33,46 %) et 2001 (33,5%).

    Une abstention qui répond à une certaine logique puisque les Français considèrent que l’Etat au sens large n’a plus les moyens de peser sur le cours des choses, tant il est vrai que les transferts de souveraineté opérée vis-à-vis de Bruxelles sont importants. Constat auquel s’ajoute le sentiment que les hommes politiques se désintéressent de leur sort, voire sont corrompus et malhonnêtes.

    Une grève du vote qui a plus touché les sympathisants du PS que ceux de l’UMP, très forte aussi dans les quartiers pluriels qui ont manifesté leur défiance vis-à-vis de la gauche. Nous le constatons de manière emblématique à Marseille mais aussi dans plusieurs villes d’Ile-de-France. Emmanuel Rivière, directeur du département opinion de TNS-Sofres, expliquait sur LCI qu’il s’agit d’ «une abstention sociologique des catégories populaires et des jeunes (…) et d’une abstention politique avec une très forte abstention dans les bastions de gauche».

    Une gauche qui paye  non seulement son incapacité à endiguer la crise sociale et économique, mais aussi les avancées sociétales dont elle s’enorgueillit, qui passent mal également auprès de cet électorat, tout comme les gesticulations médiatiques et les croisades de Manuel Valls de ces derniers mois…

    Les politologues ont insisté depuis le début de la campagne sur la notion d’«abstention différentielle ». «L’enjeu est de savoir qui (de la droite ou de la gauche) en souffrira le plus », analysait en mars Dominique Reynié, professeur à Sciences Po. Il est significatif que les villes qui ont le plus voté sont principalement situées dans le Sud-Est, là où les listes FN-RBM ont réalisé quelques-uns de leurs meilleurs résultats.

    A l’évidence l’électorat FN s’est mobilisé plus que les autres, conscient de l’enjeu, de la possibilité d’avoir des élus. Comme aime à la dire Bruno Gollnishch, on ne va pas au cinéma quand on passe toujours le même film, et là, le changement était bien à la clé ! Si nos compatriotes, les nombreux abstentionnistes déçus par l’UMPS, arrivent à s’en convaincre de manière encore plus massive, les bonnes nouvelles pour la France et les Français devraient se poursuivre dimanche prochain et aux élections européennes. Puissent les hirondelles FN annoncer la fin de l’hiver mondialiste !

    http://gollnisch.com/2014/03/24/les-hirondelles-fn-annoncent-printemps/

  • Avignon : Olivier Py fait des menaces en l'air

    Si le Front national l’emporte au deuxième tour des municipales à Avignon, le festival n’aura «aucune autre solution» que de «partir»a affirmé son directeur, Olivier Py : 

    « Je ne me vois pas travaillant avec une mairie Front national. Cela me semble tout à fait inimaginable. Donc je pense qu’il faudrait partir. Il n’y aurait aucune autre solution. »

    « Je ne vois pas comment, d’ailleurs, le festival pourrait vivre, défendre ses idées qui sont des idées d’ouverture, d’accueil de l’autre. Je ne vois pas comment le festival pourrait vivre à Avignon avec une mairie Front national, ça me semble inimaginable ».

    Réaction de notre correspondant local, Elie Sab, qui avait rendu compte du prochain Festival d'Avignon :

    "Mais, Olivier, depuis quand les fonctionnaires de l'Etat -et qui plus est fonctionnaires de la culture- démissionnent-ils parce que le chef change...? Mais bon, tout le monde sait que toutes tes phrases ce n'est que du vent ! Sans doute ces élections seront-elles le prétexte pour toi en mal d'idoles à abattre, de t'auto-programmer un 5e spectacle "Révolte des narcissiques en mal de liberté absolue" en digne héritier de la génération 68 qui a évincé Villar lui-même du festival le traitant de Salazar !

    Olivier, qui n'est en fait qu'un petit fonctionnaire sait très bien que le festival ne partira pas, et aussi que pour rien au monde il ne laissera sa place ! Quand on est fonctionnaire -et à cette place sans avoir vraiment fait ses preuves sinon par une certaines quantités de commandes de gros oligarques d'une certaine idée de la culture- on ne laisse pas sa place.

    Mais Olivier ne dit pas une chose, c'est que le Festival In -financé par l'Etat- risque d'être remis en cause cette année par les intermittents du spectacle ! Nos chers 'fonctionnaires officiels de la culture' sont plus virulents que les grévistes de chez Renault ou de Florange. Car eux bossent moins, et pour rien au monde ils ne se remettront à bosser. Parce que d'abord ils n'en sont plus capables... contrairement au off ne vit sans aucune aide de l'Etat. Décidément, ce n'est n'est pas celui qu'on nous avait annoncé, mais le changement c'est bien maintenant !"

    Finalement, interrogé par le Figaro, Olivier Py assure que la manifestation aura lieu de toute manière cet été. Et si le FN est élu, il annonce «sa démission ultérieure». Le voilà crédible...

    Michel Janva

  • Vote ouvrier FN : la preuve par Hayange et Engelmann

    Le monde ouvrier, trahi de toutes parts, se tourne de plus en plus vers les seuls qu’il n’a pas essayés, et qui parlent encore de lui.
    Il a à peine 35 ans. Il vient de l’extrême gauche, Lutte ouvrière, puis le Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Plombier, il était secrétaire du syndicat CGT des agents territoriaux de la mairie de Nilvange. Pour une fois, l’extrême gauche tenait un véritable ouvrier, pas un de ces fils de bourgeois qui ne sont que les enfants de leur lecture, et ne connaissent rien à la dure réalité du salariat. Il se présentait à chaque élection locale, et faisait de bons scores.
    Et puis tout s’est enrayé. Fabien a commencé à se poser des questions. La candidature d’une militante voilée, Ilham Moussaïd, soutenue par son parti aux élections régionales PACA, l’a plus que perturbé. Et il s’est mis à réfléchir, dans une région où les hauts-fourneaux ferment les uns après les autres, malgré les promesses de Sarkozy ou de Hollande, et les gesticulations de syndicalistes à la Édouard Martin, à la solde du PS.
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