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élections - Page 666

  • PS : après la défaite aux municipales, la perte des communautés urbaines

    La gauche n'a pas le moral : la perte de plus de 100 villes de plus de 10 000 habitants n'est plus exclu, avec Toulouse et Strasbourg passant à droite. Et en perdant beaucoup de villes, les socialistes vont devoir abandonner la présidence de plusieurs communautés urbaines. La gauche a déjà perdu celle de Bordeaux, en laissant filer à droite 4 villes. Si le PS perd Toulouse et Strasbourg, il laissera s'échapper également ces deux communautés urbaines.
    A Lyon, si Gérard Collomb est quasi assuré d'être réélu, la perte de Pierre-Bénite et de Saint-Germain-au-Mont-d'Or et le risque de basculement à droite d'autres communes peut priver le sénateur de la présidence de la communauté.

    A Lille, Martine Aubry, assurée de conserver sa mairie, se dit « totalement sereine » pour garder la tête de Lille Métropole. Mais les bons résultats de la droite au premier tour à Tourcoing et Roubaix donnent quand même quelques angoisses aux socialistes.

    A ce 3e tour des communautés urbaines, il faut ajouter le 4e tour des sénatoriales, en septembre, qui pourrait voir le Sénat perdu pour le PS.

    Michel Janva

  • Insurrection démocratique, Révolution patriotique : aux urnes !

    Combien d’électeurs auront dimanche le bon goût, la sagesse, l’intelligence, le courage aussi, de résister aux pressions, diverses et variées du microcosme et des potentats locaux,  pour élire un maire FN? Sans se livrer au jeu des pronostics, bien  hasardeux puisque lesdites victoires dépendent largement d’une inconnue , la   mobilisation des abstentionnistes parmi lesquels le FN peut aussi trouver de réserves de voix non négligeables, l’opposition nationale a d’ores et déjà réussi son pari. Ces élections municipales resteront comme une étape déterminante de la fin de la bipolarisation inique de la vie politique française, comme une brèche ouverte dans le mur que le Système a érigé pour contenir l’alternative portée par le FN. L’arrivée au pouvoir des idées nationales  est désormais évoquée comme une possibilité sérieuse par beaucoup de  commentateurs, et mieux encore, comme un scénario envisageable par un   nombre croissant de nos compatriotes.

    Un des enjeux des municipales pour le FN était de faire élire un grand nombre d’élus municipaux pour asseoir son enracinement local, se constituer un vivier de futurs cadres et  prouver (à terme)  ses capacités de gestion dans les communes qu’il emporterait. Il s’agissait aussi de se servir de ce scrutin comme d’une caisse de résonnance, un tremplin, afin de  créer une dynamique favorable  pour les élections européennes.

     Placé  au centre de la vie politique française du fait  des excellents résultats engrangés le 23  mars, qui devraient être confirmés voire amplifiées dimanche prochain,  nous pouvons affirmer sans trop nous avancer, que ces objectifs ont été atteints (ou sont en passe de l’être)  par le FN.  Pour peu  que nous ne relâchions pas nos efforts et notre vigilance car nous  devons nous attendre notamment  à une intense propagande, à des coups bas,  des partis euromondialistes pour empêcher le Mouvement national de virer en tête au soir du 25 mai.

    Lors de la réunion d’entre deux tours tenue mercredi soir à Hyères, Bruno Gollnisch a appelé les abstentionnistes à  prendre le chemin des urnes, à ne pas faire de cadeaux aux partis des copains et des coquins. Il a aussi jugé, et ce constat vaut bien sûr dans les autres municipalités où les manœuvres sont identiques,  que les fusions de listes exécutées pour enrayer la progression et/ou la victoire  du Front,  «reposent sur une tromperie des électeurs ».

     La tête de liste  Hyères Bleu Marine et candidat aux élections européennes dans le Sud-Est a tenu également  à préciser que dans cette ville comme ailleurs, les candidats de l’UMP, du PS et leurs partis alliés condamnent leurs électeurs à «une erreur tragique en laissant entendre que les problèmes peuvent se régler dans le seul cadre municipal. C’est faux !».

    François Fillon en a fait l’aveu implicite  dans un entretien accordé  au Figaro et publié hier. Reprenant les éléments de langage de la boutique UMPS, l’ex Premier ministre a réaffirmé mensongèrement que  la gestion des précédentes mairies FN avait été un « désastre ». Mais il a été plus loin : « Moi j’ai toujours combattu le Front National, et je combattrai toujours le FN. Je me suis toujours battu pour qu’il n’y ait pas d’alliances entre mon parti et le FN, et je constate qu’aux municipales c’est ce qu’il s’est produit. Mais il ne faut pas raconter n’importe quoi, il ne faut pas brandir une permanence l’épouvantail de la République en danger ». « Si demain il y avait à la présidentielle ou aux législatives un danger de voir le FN prendre le pouvoir, bien sûr alors que la question du front républicain se poserait, mais elle ne se pose pas quand il y a 3 ou 4 communes qui sont en cause. »

    Comprendre par là que si  les élections municipales sont  une  étape  importante dans notre longue marche,  pour les raisons évoquées plus haut, les européennes un rendez-vous crucial pour ébranler de l’intérieur la dictature des soviets européistes,   ce sont  bien évidemment à l’Elysée et à l’assemblée nationale que sont les vrais leviers qui permettront de stopper la course vers l’abîme.

    Oui, nous pouvons  rompre avec la politique euromondialiste, projet mortifère qui sert de mauvaise boussole à la quasi totalité des adversaires du FN ;  oui le déclin n’est pas une fatalité, nous pouvons   redonner un avenir d’espoir, rétablir la prospérité et la souveraineté de nos compatriotes.

     N’ayons pas peur de l’affirmer haut et fort, nous avons d’autres ambitions pour notre pays au potentiel et aux atouts formidables  que la  France déclinante , sous tutelle, vidée de sa substance, étriquée, rabougrie, frileuse, moisie , que cherchent à nous fourguer comme un avenir indépassable les  spécialistes payés par les banques qui  squattent les plateaux médiatiques, les médias sous contrôle de la finance apatride,  les   Sarkozy, Ayrault, Copé, Désir, Borloo, Juppé, Aubry, Valls, Fillon,  Hollande…

    L’insurrection démocratique, la Révolution patriotique que nous appelons de nos vœux  elle se poursuit dimanche prochain,  elle développera son élan le 25 mai, elle devra aboutir en 2017 ! Aux urnes !

    http://gollnisch.com/2014/03/28/insurrection-democratique-revolution-patriotique-aux-urnes/

  • Avignon en rang d’oignons ?

     

    Le directeur du festival veut fermer boutique en cas de victoire du FN

    Depuis dimanche soir, on ne danse plus sur le pont d’Avignon. Et pour cause. À rebours de tous les pronostics, le candidat FN à la mairie de la cité des papes, Philippe Lottiaux, est arrivé en tête, avec 29, 63% des voix, devançant la candidate socialiste Cécile Helle (29,54%) et l’UMP Bernard Chaussegros, successeur désigné de Marie-Josée Roig.

     

    Ici et là, les tractations ont déjà commencé et, une fois n’est pas coutume, l’épouvantail fringant de la bête immonde est ressorti, brandi par des candidats caparaçonnés des valeurs républicaines, prêt à tout pour éviter l’arrivée au siège de premier magistrat de la ville d’un élu bleu marine.

    Comme une écholalie, l’indignation culturelle a succédé à l’indignation politique. Interrogé hier matin sur France Info, le directeur du festival d’Avignon, Olivier Py, a prévenu : si le Front National l’emporte au second tour des municipales à Avignon, le festival n’aura « aucune autre solution » que de partir. Et le chevalier blanc de justifier ainsi sa position : « Je ne vois pas comment, d’ailleurs, le festival pourrait vivre, défendre ses idées qui sont des idées d’ouverture, d’accueil de l’autre. Je ne vois pas comment le festival pourrait vivre à Avignon avec une mairie Front national, ça me semble inimaginable. » Ce n’est pas la première fois que ce militant acharné monte au créneau. Que ce soit pendant la guerre en Bosnie où il avait tenu une grève de la faim pendant 28 jours ou à l’occasion du débat sur le mariage gay avec une tribune qui dénonçait « l’intolérable intolérance sexuelle de l’Eglise », Olivier Py rivalise désormais sans conteste avec une autre sommité en matière d’indignation, Jean-Michel Ribes. [...]

    Théophane Le Méné - La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Avignon-en-rang-d-oignons

  • Villejuif : contre les communistes, les écologistes rejoignent l'UMP

    C'est un front répubicain inversé qui se joue à Villejuif (94), aux mains du PCF depuis 1925, dont Georges Marchais fut le député de 1973 à 1997. La candidate EELV, Natalie Gandais qui a recueilli 10,4% des voix s'est alliée avec le candidat (UMP) Franck Le Bohellec, (17,1%), l'UDI, Jean-François Harel (15,8%) et l'ex-PS, Philippe Vidal (10,6%). Ils affronteront au second tour la maire sortante Claudine Cordillot (PCF-PS) qui est arrivée en tête avec 32,7 %.

    Alain Lipietz, ex-candidat des Verts à la présidentielle de 2002, déclare :

    « Ici, la droite c'est le Parti communiste ! Depuis cinq ans, Villejuif s'embourbe dans la saleté et la délinquance. Ils bétonnent tout ce qui peut rester d'espaces verts. Les HLM sont laissés à l'abandon… Et l'équipe en place a laissé les narcotrafiquants s'installer dans la ville ».

    Cet accord a déclenché les foudres de la direction d'EELV. Emmanuelle Cosse, secrétaire générale d'EELV a suspendu Mme Gandais et M. Lipietz du mouvement et immédiatement accordé le soutien officiel de son parti à Claudine Cordillot. Venue sur le marché de Villejuif, mardi, accompagnée de Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au Sénat, Mme Cosse s'est attirée les huées de militants écologistes locaux. Certains ont ostensiblement déchiré leur carte du parti. 

    Pour Yves Contassot, conseiller (EELV) de Paris sortant,

    « l'argument localiste mis en avant par Alain Lipietz n'est qu'un prétexte. Il est depuis longtemps animé par une détestation des communistes sans doute liée à sa jeunesse maoïste ».

    A l'UMP, en revanche, le candidat n'a reçu aucune critique de son parti.

    Michel Janva

  • Big Brother, c’est maintenant !

    Tout le monde se souvient du livre « 1984 » de Georges Orwell dans lequel l’auteur introduisait le personnage de « Big Brother », le dictateur qui n’était que le nom que le pouvoir politique se donnait à lui-même en « Oceania ». Ce pouvoir, bienveillant par nature (d’où son nom), avait pour mission de contrôler chaque individu pour le protéger contre lui-même et par là assurer le bien de tous.
    A cet effet et au nom de cette protection, chacun devait bien sûr être surveillé de près, mais surtout les mots devaient changer de sens et dire en général l’inverse de ce qu’ils signifiaient autrefois. Une « novlangue » avait donc été inventée et quiconque utilisait les mots d’hier dans leur sens originel se retrouvait rapidement en camisole de force dans un asile. Le fondement de cette novlangue était bien sur une « novmorale » à géométrie variable que les équipes de Big Brother (mes oints du Seigneur) définissaient au fur et à mesure de leurs besoins.
    Et bien sûr la meilleure façon de repérer ceux qui ne pensaient pas convenablement était d’identifier ceux qui utilisaient les mots dans leur sens ancien. Tant il est vrai que tout changement politique passe avant tout par la parole. Changer le sens des mots, c’est empêcher les citoyens de se rassembler pour lutter contre la dictature. Par exemple « tolérance » en « novlangue » veut dire que tous ceux qui ne sont pas d’accord avec la nouvelle morale n’ont simplement pas droit à la parole, ce qui est bien normal puisqu’ils sont « intolérants ».
    Nous y sommes en plein et quiconque refuse de parler la « novlangue » est immédiatement traîné devant les tribunaux de la conscience universelle et interdit de parole (cf. les récents déboires de Finkielkraut par exemple). Rappelons un autre juste du royaume de la philosophie, Confucius, qui disait déjà en son temps que quand les mots changent de sens, les royaumes deviennent ingouvernables.
    Nous en avons eu un autre exemple quasiment parfait cette semaine, dans une actualité politique et sociale qui reste décidément bien riche. Les équipes de Big Brother (en France) utilisent depuis toujours et à tort et à travers la « reductio ad Hitlerum », accusant quiconque n’est pas d’accord avec eux d’être un farouche partisan d’Hitler. Un ancien président de la République s’est cru autorisé à utiliser un nouveau concept, la «  reductio ad Stasi (um) », pour décrire le traitement indigne dont il était l’objet. Que n’avait-il fait !
    Rappeler aux thuriféraires de la novclasse qu’ils avaient toujours et partout soutenu tous ces criminels contre l’humanité connus sous le nom de communistes était faire surgir une parole non pas neuve mais vraie, dans le silence assourdissant qui entoure les crimes communistes depuis longtemps (cf. J.F Revel, ou « Le livre noir du communisme »), et donc montrer que leur morale n’en était pas une. Quiconque a soutenu les communistes ou a été soutenu par eux est ou a été objectivement soit une ordure soit un idiot et il n’y a pas d’alternative (les deux ne s’excluant certes pas). D’où cette immense fureur et ce débordement de colère.
    Mais il y a plus grave encore que le changement de sens de la parole. Pour assurer son emprise sur la population dans son ensemble, Big Brother a besoin de savoir aussi ce que tout un chacun fait à tout moment et non pas simplement ce que chacun dit, et donc les libertés individuelles doivent aussi être soigneusement « contrôlées ».
    Et je ne peux pas m’empêcher d’être terrifié quand j’analyse les évolutions de nos sociétés depuis la chute des tours jumelles à New York en septembre 2001. Cette chute a en effet donné à tous les pouvoirs politiques l’occasion de renforcer l’espionnage sur chacun d’entre nous en partant du principe cher à Benoit Hamon que si vous n’avez rien à cacher, vous n’avez aucune raison de craindre cette surveillance. On retrouve ici le principe de Saint Just qui permit les avancées immenses de la Terreur telles que les premiers génocides de l’histoire : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».
    Or la réalité est que la technologie moderne permet et cette surveillance et de bien étranges manipulations de nos démocraties. Il n’était donc pas question de laisser passer une si belle occasion. Car toutes nos actions économiques ou culturelles aujourd’hui se traduisent par l’inscription dans un ordinateur de zéros et de uns, et donc rien n’est plus facile que de remonter ces zéros et ces uns pour savoir où j’étais, ce que je faisais, comment j’ai dépensé mon argent et avec qui.
    Et donc le pouvoir peut, en regardant mes dépenses ou mes parcours sur le Net, se faire une opinion exacte de mes opinions : à quelle revue je souscris, quelles sont les œuvres charitables à qui je donne de l’argent, quels sont les partis politiques que je finance, est-ce que je souscris au denier du culte, où je vais passer mes vacances…ce qui est bien pratique, chacun en conviendra.
    Que le lecteur me permette quelques exemples.
    D’abord dans le domaine électoral. J’étais aux USA pendant la dernière campagne présidentielle. Messieurs Romney et Obama se présentaient, et quelque chose pendant cette campagne m’avait laissé complètement perplexe. Romney, le candidat républicain, faisait une campagne classique, parlant aux citoyens de leur pays, de ses problèmes et des solutions qu’il comptait apporter. De son côté, le président sortant, Obama, ne développait aucun thème et aucune idée, ce qui me rendit songeur. Du coup je m’étais dit que Romney allait l’emporter tant le silence obamesque apparaissait assourdissant.
    Erreur funeste.
    L’explication de cette différence de comportement me fut fournie après coup.
    Une énorme équipe de spécialistes de l’informatique, souvent issus des équipes de Google, (le propriétaire de Google étant l’un des plus chauds partisans du président sortant), travaillait pour le compte d’Obama pour identifier les électeurs qui risquaient de souffrir des réformes proposées par M. Romney. Une fois ce travail fait, des messages publicitaires parfaitement ciblés étaient diffusés au travers des radios et des télévisions locales pour effrayer ces électeurs ou ces électrices. Dans un cas, il pouvait s’agir de mères célibataires, dans l’autre de la communauté hispanique, dans un troisième de la communauté des gens âgés, ou des Afro-Américains… Pour cela, il fallait comprendre quelles étaient les préférences de chacun, ce qui n’était pas bien difficile si l’on avait accès aux sites que chacun d’entre eux avait visités ou aux paiements qu’ils avaient effectués ou reçus. Etaient vérifiés aussi les profils sociaux et fiscaux de ces populations, cela va sans dire. Et cela se passait dans chacune des circonscriptions clefs.
    Le but n’était pas de rassembler la nation autour d’un projet, mais bien au contraire de la diviser autant que possible en de multiples groupes tous centrés sur leurs « avantages acquis », pour faire appel à chaque fois aux sentiments les plus bas comme la jalousie, la peur, la haine raciale.
    La fin n’était pas de montrer que l’on avait un projet, mais d’empêcher que le projet de l’autre soit entendu et donc d’empêcher tout débat contradictoire ou toute discussion sur les résultats du président sortant. Les messages se concentraient donc non sur la réalité, le possible et le rationnel, mais sur le subjectif, l’émotionnel et les sentiments. Le vrai objectif n’était donc plus de débattre de façon claire des deux projets en présence mais de montrer que l’autre personne/projet était moralement condamnable et de soulever des émotions et des craintes, et certainement pas de faire appel à la raison ou à l’intérêt général. Mon opposant, disaient ces messages, veut faire mourir de faim les enfants des mères célibataires. Mon opposant veut rétablir l’esclavage. Mon opposant veut faire raccompagner à la frontière tous les immigrants illégaux.
    C’est bien pour cela que M. Obama ne s’était même pas donné la peine de se préparer pour le premier débat, tant ce débat dans le fond était une survivance du passé. A ces messages, il est impossible de répondre puisque l’on n’a pas accès aux mêmes informations. Un scénario similaire se produisit en France où tous les medias « de gauche » et tous les oints du Seigneur tirèrent à boulets rouges sur M. Sarkozy en utilisant des critères « moraux » (bling bling, bouclier fiscal, Fouquets, ami des riches…) sans jamais parler du projet - ou de l’absence de projet - de son concurrent, qui fut élu par défaut, un peu comme M. Obama, par simple diabolisation de l’opposant.
    Et bien sûr, cela marcha parfaitement bien.
    Question : un président ainsi élu est légal, bien sûr. Est-il « légitime »?
    Second exemple :
    Le lecteur sait que je suis un financier qui de temps en temps met les mains dans le cambouis de la réalité. Eh bien, depuis le 9/11, cette réalité s’est terriblement détériorée, au détriment des épargnants (c’est-à-dire le rentier). La lutte contre le terrorisme a permis une montée incroyable des contrôles sur le patrimoine de tout un chacun ainsi que sur les mouvements de ce patrimoine au travers du temps. Le nombre de papiers qu’il faut fournir et de justificatifs qu’il faut apporter avant que d’effectuer un simple virement est devenu tout simplement incroyable. Et cela coûte très cher.
    Qui plus est tous ces virements passent par deux ordinateurs (qui servent de chambres de compensation à toutes les banques mondiales), l’un en Europe, l’autre aux USA, ce qui veut dire que tous les Etats importants sont parfaitement au courant de ce que chacun fait en temps réel.
    Ce qui donne bien sûr à ces Etats de multiples moyens de chantage.
    L’affaire de la NSA aux USA n’est en fait que la partie visible de l’iceberg. Sans être paranoïaque, je crois pouvoir affirmer que tous nos gouvernements n’ont qu’une idée en tête : comment mieux nous espionner pour mieux nous manipuler. Par exemple, chercher en utilisant un moteur de recherche dans l’un de ces deux ordinateurs toutes les transactions que Charles Gave a faites depuis 10 ans doit être un jeu d’enfant, ce qui m’ennuie beaucoup. Non pas que j’aie fait quoi que ce soit d’illégal, mais enfin je ne tiens pas à ce que les Etats français ou américain, ou qui que ce soit d’ailleurs, aient la possibilité de savoir qui je finance ou qui je ne finance pas. On imagine les possibilités de chantage si j’ai envoyé de l’argent à une vieille maîtresse dans le besoin ou pour entretenir une tripotée d’enfants illégitimes. Ma vie de famille en serait quelque peu compliquée.
    Il y a pire.
    Au départ, « on » nous expliquait que cette surveillance était nécessaire pour lutter contre Al Qaïda. Les masques sont tombés : maintenant, « on » nous dit que cela est nécessaire pour lutter contre la fraude fiscale, qui est rapidement en train de devenir un crime contre l’humanité. Mais ici je voudrais dire une simple vérité. La fraude fiscale doit être poursuivie et condamnée (à ce propos, à ma connaissance, M. Cahuzac n’est toujours pas en prison), et chacun en est d’accord. Mais la fraude fiscale me semble un bien petit crime par rapport aux massacres et aux spoliations effectués par des Etats contre tout ou partie de leur population pendant tout le XXème siècle.
    Renforcer le pouvoir des Etats pour leur permettre de commettre encore plus de crimes au XXIème siècle qu’au XXème ne me semble pas être une grande priorité. Et c’est ici que l’on retrouve Saint Thomas d’Aquin. A quel moment un Etat, un Big Brother, devient-il tyrannique ? A partir de quelle pression fiscale ne lui doit-on plus obéissance, et quand se révolter devient-il un devoir ? La réponse à cette question pour de nombreux Français passe par l’exil, qui constitue le seul moyen permettant à leur révolte de rester légale (jusqu’à quand ?).
    Cependant, et comme chacun le sait, tous les Français n’ont pas accès à cette solution, pour des raisons évidentes, mais tous doivent répondre à cette simple question à la fois pratique et morale : à quel moment deviennent-ils complices des abominations qui sont commises avec leur argent ?
    Qu’est-ce qui est le plus grave : aider à la consolidation du pouvoir de Big Brother ou agir pour préserver la liberté individuelle en général et la sienne en particulier ? Je n’ai pas de réponse simple à cette question. Mais une réponse va devoir être apportée par les peuples, les vrais souverains, faute de quoi nous serons vraiment mal partis. Le peuple anglais, le plus attaché à la liberté individuelle depuis toujours, a commencé à répondre et c’est un très bon signe.
    Je reste optimiste. Comme le disait Jean Paul II, la vérité l’emportera toujours sur le mensonge.
    Charles Gave
    http://francelibre.tumblr.com/post/80925657994/big-brother-cest-maintenant#.UzVIqMcsRXY

  • Lyon : les candidats face au lobby LGBT

    En 2 questions :

    1 2

    Monsieur Havard, candidat UMP, a pourtant signé la charte LMPT pour les Municipales (après avoir tenté à plusieurs reprises de l'amender à sa sauce, avant d'y souscrire). 

    Michel Janva

  • Au PS, on se prépare à la déroute

    Bien sûr, le premier tour n’est pas le second. Mais au bureau du parti socialiste, c’est la gueule de bois depuis que les ténors du parti ont pris connaissance des projections réalisées par les experts du parti pour dimanche prochain.

    Si rien ne vient infléchir la tendance du premier tour le PS perdrait environ 150 villes de plus de 10.000 habitants tout en en reprenant une quarantaine à la droite, ce qui fait un total largement déficitaire.

    Selon les mêmes experts du PS, cela signifierait notamment que le Sénat pourrait basculer à droite dès septembre. On comprend mieux pourquoi Jean-Pierre Bel, l’actuel président socialiste du Sénat, a déjà annoncé qu’il n’envisageait pas de se représenter.

    Quant aux élections européennes du 25 mai, tout confirme que le PS arriverait en troisième position, tandis que le FN serait en tête. Seule l’ampleur de la déroute reste une inconnue.

    Enfin, toujours dans le cadre de ces projections présentées par les experts du PS, les élections régionales de 2015 se transformeraient en fiasco complet pour les socialistes, ne leur permettant de conserver que trois conseils régionaux alors qu’ils ont aujourd’hui la main sur 21 des 22 conseils régionaux de métropole.

    Autant dire que le climat à Matignon n’est pas à la joie !

    http://medias-presse.info/au-ps-on-se-prepare-a-la-deroute/8000

  • Français, vous devez savoir que BHL écrit n'importe quoi

    De Bernard Antony :

     

    "Dans le Point de cette semaine, l’ancien maoïste non repenti et ultra-belliciste irresponsable Bernard-Henri Lévy se livre à une série de considérations sur un certain nombre de personnalités du FN. Sur chacune il introduit son propos par la formule : « Français, vous devez savoir… » Sur moi-même et Thibaut de la Tocnaye, il écrit :

    « Français, vous devez savoir que Thibault de La Tocnaye, candidat à Cavaillon et proche de la mouvance ultra du parti, animée par Bernard Antony, se vante d’avoir combattu dans les rangs des milices libanaises coupables, entre autres, du massacre de Sabra et Chatila. »

    Si toutes les informations qu’il prétend révéler sont de même acabit, on doit une fois encore considérer avec commisération ce personnage dont le grand Raymond Aron disait après son livre « L’idéologie française » qu’il était un « philosophe auto-proclamé, un discoureur de café du commerce ». BHL est décidément un aussi piètre informateur que philosophe.

    Il devrait savoir que n’étant plus au Front National depuis dix ans, je n’en anime évidemment pas ce qu’il appelle « la mouvance ultra » ! N’étant par ailleurs aucunement ultra, sinon contre la connerie et la désinformation.

    Quant à Thibaut de La Tocnaye,  il a certes avec courage combattu auprès des héroïques compagnons de Béchir Gemayel. Il n’était ni à Sabra ni à Chatila, massacres effectués sous la responsabilité de l’agent triple libano-israélo-syrien Hélie Hobeika. Quoique, comme moi, nullement hostile à l‘État d’Israël, Thibaut de la Tocnaye n’était pas au moment de Sabra et Chatila auprès du général Sharon. Il était alors, comme aujourd’hui, l’ami de Samir Geagea que l’assassin Hélie Hobeika essayait d’éliminer.

    La vérité, c’est que BHL demeure ce qu’il fut : un roquet tchékiste !"

    Michel Janva

  • MUNICIPALES : COMMUNIQUÉ DE L’ACTION FRANÇAISE

    L’ACTION FRANÇAISE, sensible au caractère avant tout local des élections municipales, avait invité les Français à privilégier le candidat honnête et compétent, surtout, avait-elle ajouté, s’il s’était montré impeccable sur les questions sociétales ou s’il était un patriote avéré et engagé.

    C’est pourquoi, l’AF tient à féliciter le député de gauche martiniquais Bruno Nestor Azerot pour sa réélection triomphale au premier tour comme maire de Sainte-Marie avec plus de 73% des voix. Il avait, lors de l’examen de la loi Taubira, courageusement défendu la famille et le mariage contre son propre camp politique. L’Action française félicite également Robert Ménard pour les résultats prometteurs qu’il a obtenus à Béziers au premier tour et espère que les Biterrois éliront largement un enfant du pays dont le seul objectif est d’en finir avec un clientélisme ravageur pour sortir la ville de son marasme.

    De façon plus générale, l’Action française observe avec intérêt la déroute du camp socialiste que ces élections ont permis de confirmer. Les Français ont ainsi sanctionné l’incompétence, les mensonges et l’autisme de François Hollande et de sa majorité. Plus profondément, l’abstention du premier tour prouve que le pays réel est de plus en plus déconnecté d’un pays légal incapable de répondre à ses inquiétudes légitimes et d’assurer l’avenir du pays. L’Action française ne saurait donc fonder aucun espoir sur une quelconque vague « bleue », la droite parlementaire n’ayant malheureusement rien appris de son échec de 2012.

    C’est pourquoi, refusant d’appeler à voter pour les prétendus « candidats du moindre mal », ce réflexe pavlovien des conservateurs étant directement responsable du recul des valeurs traditionnelles et nationales depuis des décennies, l’AF appelle les Français à confirmer leur choix du premier tour en favorisant, chaque fois que c’est possible, les candidats qui affichent, tant pour leur ville que pour leur pays, une volonté de changement radical dans le sens de l’honnêteté, de la famille et de la préférence française.

    Le Centre Royaliste d’Action Française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?MUNICIPALES-COMMUNIQUE-DE-L-ACTION