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élections - Page 671

  • La gauche morale part en campagne contre le FN

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation)
    Jeunes socialistes d’un côté, militants de milieux associatifs de l’autre, les voilà partant en croisade aujourd’hui, affublés de tracts, pour sauver la France. Après les manifestations de samedi à Paris contre le racisme et le fascisme pour lutter contre le FN et « la droitisation des esprits », c’est au tour de la province d’être l’objet de la rééducation par la Gauche.

    Leur destination ? Le Sud-Est, Béziers, Fréjus, Saint-Gilles, Brignoles, et le Nord-Pas-de-Calais, pour s’occuper de la vingtaine de villes susceptibles d’être dirigées par le FN. Il faut « rediaboliser le Front national ».

    Eh oui, certains irréductibles Gaulois s’entêtent encore à ne pas jouer le jeu de la démocratie, ou ne pas s’apercevoir que voter FN, c’est mal. Mais ne nous y trompons pas, ces jeunes hussards partent en campagne par, disent-ils, « solidarité ».

    http://fr.novopress.info/

  • Au Sud, ratatouille pour UMP et PS ?

    Le véritable choc de la soirée, c’est Marseille...
    Sans surprise, Alain Juppé est réélu à Bordeaux dès le premier tour. Mais sa récente alliance en vue de la présidentielle de 2017 avec François Bayrou semble contagieuse, sachant que ce dernier caracole à Pau avec 43 %.
    De son côté, Niort, ville historiquement de gauche depuis soixante ans, passe à l’UMP dès le premier tour avec 53 %. Une petite révolution…
    Mais le véritable choc de la soirée, c’est Marseille, ville éminemment symbolique, dans laquelle le frontiste Stéphane Ravier s’invite au second tour avec 22 %, derrière Jean-Claude Gaudin (38 %), et juste devant le PS (21 %). Situation contraire dans une autre ville tout aussi symbolique, Carpentras, où le FN (34 %) talonne le PS (37 %).
    Voilà qui contredit les Tartarins des sondages, sachant qu’à Tarascon, le même FN est en tête avec 39,24 %. Festival à Avignon, avec le FN qui sort en premier du chapeau : 28,9 %. À Villeneuve-sur-Lot, l’ancien fief du socialiste Jérôme Cahuzac, le PS sauve les meubles avec 28,65 %, mais talonné par le FN (26,01 %).
    À Perpignan, Louis Aliot, vice-président du FN, fait la course en tête avec 34 %. Tout comme David Rachline à Fréjus, avec 40,80 %. Idem pour l’avocat néo-lepéniste Gilbert Collard à Saint-Gilles (42,57 %).
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  • Béziers : Robert Ménard largement en tête au premier tour. Tous les espoirs sont permis !

    Un beau pari en passe d’être gagné !

    Béziers (Hérault) fait partie de ces villes convoitées par Front national. Le très médiatique Robert Ménard soutenu par le Front National, est arrivé loin devant au premier tour devant le candidat UMP Elie Aboud. L’ancien patron de Reporters frontières est crédité de 44,7% des voix selon une estimation actualisée de l’institut CSA..

    Lire ici l’entretien que nous a accordé Robert Ménard.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Beziers-Robert-Menard-largement-en

  • La menace au porc de Najat Belkacem

    Le ridicule ne tue pas, sinon le ministre de l'égalité serait déjà 6 pieds sous terre.

    Najat Belkacem a affirmé que les communes dirigées par le FN obligeront les enfants à manger du porc. Voilà un argument politique de poids.

    Michel Janva

  • Percée bleue marine : la fin du théâtre de la bipolarisation

    1-L’événement des municipales de mars 2014 c’est avant tout la percée du Front national :
        -        597 listes présentes ;
        -        7% des suffrages exprimés en ne présentant des listes qu’à un tiers des Français ;
        -        330 listes qualifiées au second tour (au lieu de 115 en 1995, record précédent) ;
        -        114 triangulaires, 77 quadrangulaires, 22 pentagulaires dans les villes de plus de 30.000 habitants, ;
        -        1 ville déjà conquise : Hénin-Beaumont ;
        -        en tête dans 17 communes de plus de 10.000 habitants (y compris Avignon, « ville de culture et de métissage » selon le Dauphiné libéré) et 7 communes de moindre taille ;
        -        5 à 10 victoires possibles supplémentaires ;
        -        un quasi-raz de marée – 45% pour Robert Ménard – à Béziers, ville de 77.000 habitants.
    2-La fin du théâtre de la bipolarisation
    Marine Le Pen a raison d’affirmer : « C’est la fin de la bipolarisation de la vie politique en France ». Les électeurs comprennent progressivement que l’alternance UMP/PS est une fausse alternance théâtralisée : les plus lucides des électeurs (lorsqu’ils en ont la possibilité, là où le FN a pu aligner des candidats crédibles) se portent alors vers l’offre politique nouvelle. Ce n’est que le début d’un processus : celui de la découverte que le système UMPS est clos et qu’il ne peut changer rien de fondamental.
    3-L’émancipation transgressive des électeurs des canons du politiquement correct
    Hors la présence de Marion Maréchal Le Pen, le Front national a été relativement discret lors des manifestations anti-loi Taubira. Mais celles-ci ont beaucoup décomplexé l’opinion tant par le fond que par la forme prise par les protestations contre le pouvoir. Les comportements transgressifs des manifestants ont ouvert la voie au comportement transgressif des électeurs. Localement de nombreuses têtes de liste RBM ont signé la charte de la Manif pour tous, s’ouvrant ainsi les faveurs d’un électorat nouveau.
    4-L’usure des procédés de diabolisation
    Le processus de diabolisation fonctionne moins bien : d’abord, parce que la ligne Marine/Philippot le rend plus difficile à mettre en œuvre ; mais aussi, et surtout, parce que l’antinazisme quotidien (à travers les documentaires et surtout les fictions) finit par lasser 70 ans après la fin de la seconde guerre mondiale – et qu’il est malgré tout difficile de faire croire que c’est Hitler qui est responsable du chômage en France en 2014. L’affaire Dieudonné – qui n’a pas touché que les milieux de l’immigration – a aussi contribué à décomplexer de nombreux jeunes électeurs. En défendant, non le fond des propos de l’humoriste, mais le principe central de la liberté d’expression, les dirigeants du FN ont fait un choix courageux et utile sur le long terme.
    Quant à la forme, les vieilles recettes des diabolisateurs peinent à se renouveler : le bus des jeunes socialistes, de l’UEJF et de SOS-Racisme qui va visiter les villes susceptibles de basculer vers le FN a un fort parfum des années 1980 : l’imagination n’est plus au pouvoir chez les socialistes et les communautaristes !
    Le refus du front républicain par l’UMP révèle d’ailleurs les limites du processus de diabolisation. Tout comme l’affirmation, dimanche 23 mars sur France 3, de Bruno Lemaire à Marine Le Pen : « Vous êtes dans le jeu démocratique ».
    5-La décrédibilisation des médias
    Libération (de moins en moins de lecteurs !) titre le 24 mars : « Peur sur les villes » mais cela n’effraye plus grand monde… Sur France 3, lors de la soirée électorale, les présentateurs interrogeaient leurs invités en boucle : « FN, à qui la faute ? ». Seulement voilà : les électeurs savent de plus en plus qu’il s’agit non de médias d’information mais de médias de propagande. Selon un sondage IPSOS, 72% des sondés estiment que les journalistes sont « coupés des réalités et ne parlent pas des vrais problèmes des Français », 73% pensent qu’ « ils ne sont pas indépendants » et « ont tendance à céder aux pressions du pouvoir politique », et 58% considèrent qu’ « ils font mal leur travail ». http://www.polemia.com/comment-abattre-la-tyrannie-mediatique/
    Bref, on peut compter sur les médias de l’oligarchie pour effectuer leur travail de désinformation et de mésinformation mais celui-ci est de moins en moins efficace.
    6-L’effort d’enracinement
    La percée FN n’a été possible que parce qu’un travail d’implantation a été conduit notamment par le secrétaire général, Steeve Briois, et son adjoint Nicolas Bay. Ils se sont appuyés sur la remobilisation de vieux briscards implantés comme Philippe Eymery à Dunkerque, Jean-Luc Mayennobe à Franconville ou Pierre Chassin aux Mureaux et sur de jeunes pousses talentueuses comme David Rachline, 26 ans, en passe d’emporter Fréjus ou Julen Rochedy, élu à Montélimar. Dans ce dispositif l’Ile-de-France reste un point de faiblesse. Raisons ethniques (le « grand remplacement ») et sociologiques (la « boboïsation ») en sont les causes principales, aggravées sans doute par des problèmes de leadership régional. On observera à cet égard l’écart entre Lyon (12%) et Paris (6%, malgré l’espace à droite laissé disponible par NKM). En Ile-de-France, on notera toutefois le très beau score de Dominique Joly (26%) à Villeneuve Saint-Georges, fruit, lui aussi, d’un long travail d’implantation.
    7-L’effort d’ouverture
    Le RBM s’est aussi élargi à de nombreux candidats venus d’ailleurs. La solution la plus intelligente a été trouvée à Béziers où Robert Ménard, issu de Reporters sans frontières, a conduit une liste de large union sans concurrence et avec le soutien du FN – une situation qu’il a résumée ainsi : « Je n’ai que 5 FN sur ma liste mais je suis fier de leur soutien ». Une attitude sans complexe qui a porté ses fruits.
    Conclusions
    Le deuxième tour des municipales se présente donc bien pour le FN malgré la campagne de haine et de dénigrement que les médias de propagande ne manqueront pas d’entretenir. Les élections qui suivront sont aussi prometteuses pour le RBM. Pour autant, il ne faut pas sous-estimer les capacités de défense du Système sur lesquelles Polémia reviendra dès la semaine prochaine. En donnant aussi des pistes de riposte…
    Jean-Yves Le Gallou
    http://www.polemia.com/percee-bleue-marine-la-fin-du-theatre-de-la-bipolarisation/

  • 2e tour : Bernard Antony appelle à amplifier la déroute de la gauche

    Communiqué de Bernard Antony :

    "L’Institut du Pays Libre se réjouit de la déroute des candidats du pouvoir socialiste aux élections municipales.

    Illégitime moralement après avoir fait voter des lois contre-nature, l’évidence c ‘est qu’il n’a pas non plus de justification démocratique. François Hollande ferait bien de démissionner ou, pour le moins, de dissoudre l’Assemblée Nationale.

    Pour le second tour des élections l’Institut du Pays Libre appelle à faire battre partout la gauche là où elle est encore en position de l’emporter, si du moins les candidats de la pseudo-droite ne sont pas aussi gauchis que ceux de la gauche.

    Ainsi à Paris est-il inutile de voter dans son arrondissement pour madame Kosciusko-Morizet, qui ne répond vraiment à aucun des  critères de bien commun de la droite de conviction.

    À Toulouse, en revanche, pour faire battre l’exécrable maire gauchiste Pierre Cohen, on doit se résoudre à voter pour Jean-Luc Moudenc, candidat du moindre mal.

    À Pau, le laïcisme, aussi agressif que celui des socialistes, de François Bayrou contre toute expression en politique des valeurs chrétiennes ne permet pas un vote en sa faveur.

    L’Institut du Pays Libre invite à voter pour tous les candidats du Front National susceptibles de l’emporter même si hélas, il faut le dire, certains sont bien éloignés des exigences de la droite de conviction sur la défense de la vie, de la famille, des libertés.

    L’Institut du Pays Libre invite tous les membres des réseaux amis à se mobiliser ardemment pour faire élire ses amis Thibaut de La Tocnaye à Cavaillon, Hervé de Lépinau à Carpentras et à amplifier le très beau résultat à Bollène de Marie-Claude Bompard, qui frise à quelques voix sa réélection au premier tour. Il  la félicite et félicite son mari, notre ami Jacques Bompard, de sa quatrième et triomphale réélection."

    Michel Janva

  • Les hirondelles FN annoncent le printemps

    « Les sondages c’est comme le parfum, il faut les humer mais ne pas les boire » aimait à dire l’ex Premier ministre israélien Shimon Péres. Une distance et une prudence à conserver vis-à-vis des enquêtes d’opinion qui se sont vérifiées dimanche puisque médias et politologues n’ont pas su prévoir les deux enseignements majeurs de ce premier tour des élections municipales. Ceux-ci ont été énoncés par Jean-Marc Ayrault lui-même hier soir, lors de sa déclaration officielle : l’ampleur de l’abstention et la très forte poussée du FN. Bien sûr, la claque administrée à la gauche hier avait été logiquement anticipée par tous les observateurs au regard de l’impopularité record de la politique gouvernementale.

    Certes, Paris confirme sa différence, en permettant à Anne Hidalgo, en ballottage favorable, d’espérer succéder à M. Delanoë. Elle est distancée par NKM de trois points au premier tour, laquelle fait un meilleur score que prévu. Mais cette dernière ne devrait pas être en mesure de l’emporter dimanche prochain, dans les arrondissements décisifs des XIIe et XIVe. Et nous voyons mal les 6% d’électeurs FN de la capitale se précipiter à son secours…

    Mais ailleurs, le désaveu est terrible pour le PS, ses alliés communistes et Verts dont les scores de premier tour, notamment ceux enregistrés par les maires sortants, s’effondrent par rapport à 2008. Symbole, après 60 ans de gouvernance de la gauche, Niort a basculé à droite, la capacité du PS à conserver Strasbourg et Toulouse, conquises en 2008, est tout sauf évidente, elle risque aussi de perdre Amiens, Angers, Reims, Saint-Etienne, Laval…

    Si plusieurs ténors de l’UMP ont été réélus dés le premier tour -Edouard Philippe Au Havre, Alain Juppé à Bordeaux, Xavier Bertrand à Saint-Quentin, Jean-François Copé à Meaux, François Baroin à Troyes…-c’est bien la vague nationale, la vague bleu Marine qui a déferlé bien au delà de ce qu’indiquait les sondages, qui a surpris le microcosme.

    Dans la deuxième ville de France, à Marseille, véritable coup de tonnerre, les listes FN conduites par Stéphane Ravier (en tête dans le 7éme secteur où il se présentait avec plus de 32% de suffrages) devancent nettement celles du socialiste Patrick Mennucci, avec environ 22% des suffrages contre 20% au PS.

    Victoire emblématique à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), où les corrompus sont balayés dès le premier tour avec l’élection du Secrétaire général du FN, Steeve Briois (50,26%). Les listes patriotiques arrivent en tête à Béziers (Hérault), où le journaliste indépendant Robert Ménard, soutenu par le FN et DLR de M. Dupont-Aignan, enregistre 45% des suffrages ; à Saint-Gilles (Gard), avec le député et candidat RBM Gilbert Collard qui a totalisé 42,6% des suffrages; à Fréjus (Var) avec David Rachline qui passe la barre des 40% ; à Tarascon (Bouches-du-Rhône)Valérie Laupies a obtenu plus de 39% des voix . Nos amis cités ici peuvent s’attendre dans les heures qui viennent à une très forte adversité des tenants du Système qui feront tout pour garder leurs fromages…

    Sont aussi en tête avec des scores oscillant entre 32 et 37%, mais dans un rapport de force, une configuration rendant une victoire peut être encore plus difficile, Louis Aliot à Perpignan (Pyrénées Orientales), Florian Philippot à Forbach (Moselle), Julien Sanchez à Beaucaire (Gard), Hervé de Lépinau à Carpentras, dans un département du Vaucluse où les 12 listes du FN sont toutes qualifiées pour le second tour.

    Seule la victoire du maire sortant à Sorgues dés le premier tour prive la liste FN conduite par Gérard Gérent (plus de 33% des voix) et sur laquelle figurait à la dixième place Marion Maréchal-Le Pen, d’un second tour.

    A Hyères (Var), où Bruno Gollnisch était confronté à deux candidats de droite solidement implantés et bénéficiant de nombreux réseaux clientélistes, le député FN parvient à accrocher un second tour en réunissant près d’un électeur sur cinq (17, 97%). Il se hisse en troisième position derrière le maire sortant Jacques Politi (sans étiquette, divers droite, 27,65%) et le député UMP Jean-Pierre Giran (24,96%), mais devant les candidats de la gauche et de l’UDI.

    Le Front National a d’ores et déjà engrangé 472 conseillers municipaux,  102 conseillers communautaires, et sera présent dans 315 villes au second tour dimanche prochain. Rappelons aussi que le FN récolte les fruits de l’effort remarquable qu’il a conduit pour étendre son implantation. Ainsi, sur les 2000 communes où ces élections étaient marquées par des affrontements entre candidats investis par l’UMP, le PS et leurs partis satellites, le FN était présent d’un plus d’un quart d’entre elles avec 597 listes.

    Marine Le Pen l’a dit dés hier soir sur le plateau de TF1, ce premier tour permet de prime abord de constater que « l’implantation du FN est voulue par les Français », nous assistons à «la fin de la bipolarisation de la vie politique française », « les Français viennent de reprendre leur liberté !». «La vie ne se résume pas à faire gagner la droite ou la gauche, nous voulons défendre les intérêts de nos compatriotes ». Et de préciser encore que le FN, contrairement a une idée mainte fois rabâchée, à tort nous l’avons vu lors des dernières partielles, peut disposer de réserves de voix supplémentaires pour s’imposer au second tour dimanche prochain.

    Les réactions des partis du système ont été à la hauteur de leur désarroi. Jean-François Copé a lancé  un appel solennel duquel il ressort qu’il faut faire battre le FN en ne votant pas pour ses candidats. « Le FN est notre adversaire » a renchéri le député UMP Bruno Lemaire. «Le FN en tête c’est grave » a commenté la vice-présidente de l’UDI Rama Yade. Les ministres Hamon, Peillon, Vallaud-Belkacem, le porte-parole du PS David Assouline, Jean-Marc Ayrault, etc., ont appelé au Front républicain, à « tout faire pour empêcher  le FN de conquérir des villes ».

    Bruno Gollnisch a dit et répété que l’abstention serait la clé de ce scrutin. Et celle-ci a en effet atteint un niveau inégalé pour des élections municipales avec plus de 38%, encore en forte hausse par rapport à 2008 (33,46 %) et 2001 (33,5%).

    Une abstention qui répond à une certaine logique puisque les Français considèrent que l’Etat au sens large n’a plus les moyens de peser sur le cours des choses, tant il est vrai que les transferts de souveraineté opérée vis-à-vis de Bruxelles sont importants. Constat auquel s’ajoute le sentiment que les hommes politiques se désintéressent de leur sort, voire sont corrompus et malhonnêtes.

    Une grève du vote qui a plus touché les sympathisants du PS que ceux de l’UMP, très forte aussi dans les quartiers pluriels qui ont manifesté leur défiance vis-à-vis de la gauche. Nous le constatons de manière emblématique à Marseille mais aussi dans plusieurs villes d’Ile-de-France. Emmanuel Rivière, directeur du département opinion de TNS-Sofres, expliquait sur LCI qu’il s’agit d’ «une abstention sociologique des catégories populaires et des jeunes (…) et d’une abstention politique avec une très forte abstention dans les bastions de gauche».

    Une gauche qui paye  non seulement son incapacité à endiguer la crise sociale et économique, mais aussi les avancées sociétales dont elle s’enorgueillit, qui passent mal également auprès de cet électorat, tout comme les gesticulations médiatiques et les croisades de Manuel Valls de ces derniers mois…

    Les politologues ont insisté depuis le début de la campagne sur la notion d’«abstention différentielle ». «L’enjeu est de savoir qui (de la droite ou de la gauche) en souffrira le plus », analysait en mars Dominique Reynié, professeur à Sciences Po. Il est significatif que les villes qui ont le plus voté sont principalement situées dans le Sud-Est, là où les listes FN-RBM ont réalisé quelques-uns de leurs meilleurs résultats.

    A l’évidence l’électorat FN s’est mobilisé plus que les autres, conscient de l’enjeu, de la possibilité d’avoir des élus. Comme aime à la dire Bruno Gollnishch, on ne va pas au cinéma quand on passe toujours le même film, et là, le changement était bien à la clé ! Si nos compatriotes, les nombreux abstentionnistes déçus par l’UMPS, arrivent à s’en convaincre de manière encore plus massive, les bonnes nouvelles pour la France et les Français devraient se poursuivre dimanche prochain et aux élections européennes. Puissent les hirondelles FN annoncer la fin de l’hiver mondialiste !

    http://gollnisch.com/2014/03/24/les-hirondelles-fn-annoncent-printemps/

  • Zemmour sur les 22% du FN à Marseille : « C’est une ville populaire et pas encore de bobos » (vidéo)

  • Elections municipales 2014

    Au delà de la soupe politicienne et du partage de gâteau républicain, ces élections municipales envoient des signaux plutôt réjouissants :

    - la sévère gifle que prend le parti socialiste, payant l’impopularité du gouvernement et le rejet de sa politique (incapacité de régler des problèmes économiques et sociaux, fiscalisme croissant, politique morale délirante et brutale…)

    - une abstention record (35,9 % des inscrits), plus forte à chaque consultation, qui signifie bien le rejet et le dégoût d’une partie grandissante de la population envers le Système politicien. C’est toujours une base de travail qui s’élargit, pour les révolutionnaires…

    - la poussée, la percée même, du FN et de listes nationalistes indépendantes, qui traduit globalement un rejet croissant du mondialisme, de l’invasion et de l’UMPS.

    http://www.contre-info.com/

  • "Lorsque le FN est fort, le PS recule"

    Marine Le Pen est interrogée dans Le Figaro. Extraits :

    "La surprise est le retour du Front national dans des grandes villes, notamment Perpignan, Marseille, Metz, Lille, Strasbourg, Lyon. Ce retour est l'un des grands enseignements. Ensuite, j'observe que le Front national ramène des électeurs aux urnes puisque dans des villes où il est fort, l'abstention est moins importante qu'ailleurs. Le FN est aussi le mouvement capable de faire échouer le PS. À ce titre, le cas de Marseille est absolument emblématique. [...]

    Que ferez-vous au second tour? Quelles seront vos consignes face à d'éventuelles possibilités d'alliances?

    La règle générale est le maintien des candidats. Cela concernera l'immense majorité de ces 315 seconds tours car les électeurs du Front national votent Front national pour avoir des élus Front national. Je crois, d'ailleurs, que c'est ce que l'UMP n'a toujours pas compris. Pour le reste, il y aura peut-être quelques exceptions, mais nous ne sommes pas capables de le dire aujourd'hui. Attendez-vous à ce qu'il y en ait peu car ce seront des exceptions. Je n'ai jamais dit «jamais», et j'ai toujours envisagé cette possibilité de fusions de listes avec, pourquoi pas, quelqu'un qui quitterait par exemple l'UMP puisque qu'ils ont annoncé, à l'UMP, qu'ils les excluraient. Je ne parle évidemment que de situations où nous serions en tête. Il s'agit de faire le rassemblement autour de nous. Ce n'est pas nous qui allons fusionner avec une liste. Cela concerne des listes FN avec des candidats arrivés en tête.

    Craignez-vous le Front républicain du second tour?

    Il est mort. On ne peut donc pas craindre un mort. La pathétique déclaration de Monsieur Ayrault dimanche soir l'a démontré. Il n'y croyait pas lui-même. On aurait dit un disque rayé des années 80! C'était pitoyable. En réalité, il n'y a plus de Front républicain, et le PS le constatera sur le terrain car, évidemment, les candidats PS arrivés en troisième position, sauf à faire une croix sur toute présence au conseil municipal, ne se retireront pas.

    Quels sont les symboles les plus importants de ce premier tour?

    Le premier est Hénin-Beaumont. On n'a pas assez mesuré le caractère extraordinaire d'un Front national vainqueur dès le premier tour, quand on sait qu'il est si difficile de gagner lorsqu'on n'est pas sortant. C'est donc un résultat exceptionnel. Je peux citer aussi Marseille qui montre que, lorsque le FN est fort, le PS recule. Nous avions déjà fait cette démonstration à Hénin-Beaumont et dans l'ensemble du bassin minier du Pas-de-Calais. Ensuite, Perpignan, une ville de 120.000 habitants, incarne notre retour dans les grandes villes. Mais je pourrais encore citer Villers-Coterêt, Forbach… Notre percée dans l'Ouest, avec 17 % à Fougères, une présence au second tour à Laval, même à Nantes, une ville extrêmement difficile pour le FN où nous ratons le second tour à quelques centièmes."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html