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élections - Page 671

  • Michel Drac : "Ce qui m'étonne, c'est qu'il y ait encore une majorité de gens pour aller voter !"

  • Ces gouvernants qui prennent les Français pour des imbéciles…

    Depuis quelque temps déjà, c’est entendu : les gouvernants ne gouvernent plus, ils communiquent. Trois exemples parmi beaucoup d’autres nous ont été offerts récemment. La championne de cette nouvelle forme de politique est Madame Taubira. Engluée dans une affaire que l’opposition a habilement transformée en grave dysfonctionnement judiciaire, elle a improvisé une mise en scène maladroite à la sortie du Conseil des Ministres, en brandissant un document qui démentait ce qu’elle clamait. Mais, pour effacer le mensonge découvert et infamant, l’image que le public retiendra est celle d’une ministre casquée et habillée de rose, entrant à l’Élysée sur un vélo, entourée de deux gardes du corps cyclistes, précédée de sa voiture, et semble-t-il accompagnée d’une voiture et d’une moto également chargées de sa protection. On ne lui reprochera pas. Le quartier n’est pas sûr. On ne cesse de cambrioler les bijoutiers autour du ministère de la Justice. Mais ce grotesque équipage arrivant à l’Elysée dans le but de rassurer l’opinion sur la sérénité de la ministre prend manifestement les Français pour des imbéciles.
    Des Français qui n’ont pas tous la possibilité d’aller au travail à vélo, tandis que leur chauffeur les accompagne en voiture. Pourtant, un automobiliste francilien sur deux a dû se priver de sa voiture lundi pour faire preuve de civisme face au pic de pollution. Cette mesure prend à nouveau les Français pour des idiots.
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  • Elections municipales : quelques résultats (suite)

    Philippe Marini, maire de Compiègne et Eric Woerth maire de Chantilly, signataires de la charte de La Manif Pour Tous, réélus, ainsi que Laurent Wauquiez.

    Louis Aliot, FN, est en tête à Perpignan face à Jean-Marc Pujol (droite), avec 34,4% contre 29,8%. Le candidat PS-PCF Jacques Cresta obtient 12%.

    Le député UMP Lionnel Luca triomphe dès le premier tour à Villeneuve-Loubet avec 61% des voix.

    Pour le second tour, l'UMP campe sur une ligne "ni PS ni FN". Les "front républicain" cher à la gauche est mort. "Vis-à-vis du Front national, aucun désistement et aucune alliance ne peuvent être, pour l'UMP, envisagés", a souligné François Fillon. Henri Guaino, interpellé sur le retrait de l'UMP à Forbach pour empêcher l'élection de Florian Philippot, a nié cette éventualité.

    Nicolas Dupont-Aignan réélu dès le premier tour à Yerres.

    Gilbert Collard en tête à Saint-Gilles avec 42,57%.

    A Chartres, le maire UMP Jean-Pierre Gorges est élu au 1er tour avec 53,49% des voix.

    A Marseille, le PS prend une veste : les listes de Jean-Claude Gaudin (36,5 %) devancent les listes FN (22,5 %) et socialistes (21,2 %).

    Michel Janva

  • Elections municipales : quelques résultats

    Et premier résulltat de la soirée : le maire de Fontgombault est réélu ! 232 votants sur 249 inscrits. Ce qui veut dire que seules 17 personnes ne se sont pas déplacées. 

    Jacques Bompard est réélu à Orange (59,82%) tandis que son épouse, Marie-Claude Bompard, rate de peu l'élection dès le 1er tour à Bollène (manque 88 voix).

    Sur le plan national, la droite arriverait en tête du premier tour avec 45% des voix contre 40% pour la gauche. Le Front National 7%, avec moins de 600 listes, l'extrême-gauche est à 1%. Les autres listes recueillent 7%.

    A Béziers, Robert Ménard, le candidat du Rassemblement Bleu Marine, soutenu par le Front national arriverait largement en tête au premier tour, avec plus de 40 % des voix. Elie Aboud, le candidat UMP, obtiendrait 30,7 % des voix. Le candidat PS, Jean-Michel du Plaa, arriverait en troisième position, avec 21,3 % des voix. Aimé Couquet, le candidat Front de gauche, suivrait avec 6,4 % des voix. 

    Michel Bureau a été élu à Chartrettes avec avec 51,98 %, commune de 2600 habitants des environs de Fontainebleau. Ce candidat avait signé la Charte de la Manif pour tous.

    A Avignon, le candidat FN Philippe Lottiaux arriverait en tête (29,4% des voix), devant la socialiste Cécile Helle (27,5%). La liste UMP-UDI de Bernard Chaussegros récolterait 22,3% des voix et celle du Front de gauche conduite par André Castelli 13,5%. Ces quatre listes seraient en capacité de se maintenir au second tour.

    A Olonne-sur-Mer (Vendée), le député Yannick Moreau est réélu avec 67,04% des suffrages.

    A Fréjus, David Rachline (FN) est en tête avec 40,2% des voix, devant Philippe Mougin (UMP-UDI ; 18,1%),

    A Forbach, Florian Philippot, vice-président du Front national, est en tête avec 35,75% des voix contre 33% au maire sortant, le socialiste Laurent Kalinowski, selon des résultats définitifs. L'issue du second tour dépendra en partie de l'attitude des deux autres candidats, Eric Diligent, divers droite et Alexandre Cassaro, UMP, qui avec respectivement 18,99% et 12,26% des voix sont en mesure de se maintenir. 

    Hervé Mariton est réélu à Crest avec 57%.

    A Sorgues, élection dès le premier tour du candidat UMP avec 51,4%. La liste Marion Maréchal Le Pen 2e à 33,5%.

    A Hénin-Beaumont, Steve Briois est élu dès le premier tour avec 50,26%.

    A Carpentras, le maire PS sortant Francis Adolphe arrive en première position, avec 37% des voix. Le candidat FN, Hervé de Lépinau, réalise un score de 34% des voix.

    A Tarascon, la FN Valérie Laupies est à 39%, Lucien Limousin DVD à 34%.

    A Lille, Martine Aubry est en net recul, avec 35,2% des suffrages contre 46% en 2008. EELV obtient 11%, l'UMP-UDI 23% et le FN 16%.

    Guillaume Peltier, fondateur de la Droite forte, a été élu maire de Neung-sur-Beuvron (Loir-et-Cher) au premier tour avec 62 % des voix face à la liste de gauche sortante.

    Michel Janva

  • LE VOTE DES 5 MANIFS : LA CLAQUE A HOLLANDE

    Un hors-série de  « Présent » (8 pages couleur). Marche pour la vie, Jour de Colère, Manif pour tous, (Paris et Lyon), Dissolution des Femen : demandons aux futurs maires s’ils ont entendu nos revendications et notre colère. Photos, entretien et tribunes libres : Alméric Dumont, Christophe Boudot, Gabrielle Cluzel, Cécile Edel, Jean-Yves Le Gallou, les Hommen…
    Disponible en kiosque du 19 au 31 mars. (http:/www.trouverlapresse.com). Et dès le 18 mars à 16 heures dans les librairies amies : Duquesne Diffusion, librairie Notre Dame de France, Facta, La Protection de Marie (Versailles)…
    De la dissidence du peuple à la VIe République ? Jour de Colère
    Le quotidien Présent, en profond renouvellement, vient de publier un hors-série Vote des 5 manifs : la claque à Hollande, avec des contributions d’Albéric Dumont, Christophe Boudot, Gabrielle Cluzel et Cécile Edel. Jean-Yves Le Gallou revient sur le Jour de colère qu’il analyse comme une réaction du peuple face à la dictature des minorités, avec une sixième République référendaire en ligne de mire. Nos lecteurs trouveront ici son texte.
    Polémia.
    Dans la kyrielle des manifestations et des actions qui secouent la France depuis 18 mois, Jour de colère occupe une place à part.
    Pour au moins cinq raisons :
        -        C’est une manifestation marquée par une radicalité assumée : « Hollande dégage ! » est un slogan qui dépasse son contenu immédiat car il signifie en fait un rejet global du Système ; en l’occurrence la dénonciation de l’incapacité absolue des « représentants du peuple » à… représenter le peuple.
        -        Malgré sa radicalité (ou à cause de sa radicalité ?) la manifestation a été un succès du point de vue numérique : 17.000 participants selon la préfecture de police ; un cortège de 3 kilomètres de long sur de larges avenues.
        -        La manifestation a permis une coagulation des revendications : de défense de la vie et de la famille, de lutte contre l’excès fiscal, de critique des carences de l’éducation nationale, de défense de l’identité nationale et de refus du grand remplacement, de rejet de la théorie du genre et d’affirmation de la liberté d’expression. Sans tabou ni frilosité.
        -        La manifestation a aussi rassemblé des gens de tous âges et conditions. Les classes laborieuses – intermédiaires ou moyennes – y étaient largement représentées. Quelques éléments étaient même venus des banlieues dans la foulée de l’affaire Dieudonné.
        -        A l’issue de la manifestation le régime a montré sa vraie nature en lançant sur la foule des gaz lacrymogènes 10 minutes après la fin de la manifestation et surtout en organisant une nasse à la sortie de la Place Vauban ; ce qui a permis, à l’issue d’une rafle, d’interpeller et de garder à vue 250 personnes retenues arbitrairement entre 24 et 48 heures, à l’image de ce qui se pratique dans les régimes totalitaires.
    Quelle sera la suite ? Des manifestations régionales de Jour de colère vont avoir lieu le 6 avril prochain.
    Dictature des minorités et fiction démocratique
    Mais il faut aller au-delà. Ce qui se passe dans les profondeurs du pays c’est la dissidence du peuple : une dissidence qui provient du discrédit de la démocratie représentative et provoque une crise profonde de la Ve République. Pour une raison simple : le vote est devenu une fiction démocratique camouflant de plus en plus mal la nature réelle du régime : la dictature des minorités. Dans les faits ce sont les minorités financières, ethniques, religieuses, sectaires, associatives, sexuelles, syndicales qui gouvernent – avec l’appui des médias de l’oligarchie, véritables troupes d’occupation mentale. Disons clairement des choses : l’influence du lobby LGBT ou de l’association professionnelle des banques est excessive ; tout comme celle du Grand Orient de France et des syndicats de l’éducation nationale ; le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), le CFCM (Conseil français du culte musulman), le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) imposent sur les libertés une chape de plomb insupportable. Quant aux associations « antiracistes », immigrationnistes  ou homosexualistes, leurs subventions et leurs privilèges sont inacceptables.
    Rétablir la souveraineté nationale et la souveraineté populaire
    Il n’y a pas trente-six manières de s’en sortir ! Il faut aller vers la VIe République, c’est-à-dire une République qui rétablira la souveraineté nationale et la souveraineté populaire :
        -    la souveraineté nationale par la réaffirmation de la suprématie du droit interne sur le droit international et l’affirmation du principe de préférence nationale ;
        -    la souveraineté populaire par la mise en place du référendum d’initiative populaire et la mise en place d’une deuxième chambre législative à travers un système prenant en compte le tirage au sort.
     Jean-Yves Le Gallou, 10/03/2014
    http://www.polemia.com/le-vote-des-5-manifs-la-claque-a-hollande/

  • Municipales : Ayrault rend un fier service au Front national

    Premier ministre de l’Etat-PS toujours au plus bas dans les sondages, Jean-Marc Ayrault a encore raté sa cible, allant sans doute même jusqu’à se tromper de combat, en déclarant impérieusement qu’il « ne veut aucun maire » élu avec l’étiquette du Front national…

    Ici, il a commis une triple erreur : d’abord, en confondant la démocratie et une sorte de paternalisme idéologique d’Etat où on peut ostraciser ceux qui déplaisent aux maîtres du moment. Ensuite, en se permettant de frapper d’une sorte d’interdit un parti politique qui a légalement droit de cité, quel que soit le jugement qu’on peut porter sur lui et sur son évolution actuelle, et donc en prétendant se placer au-dessus des lois, et en jugeant à la place des électeurs d’une façon bien peu démocratique. Et enfin, en oubliant qu’aux élections municipales, la plupart des Français souhaitent, ou souhaiteraient autant que possible, choisir des hommes et des femmes pour leurs qualités personnelles, et non pour les étiquettes délavées des partis politiques dévalués.

    Jean-Marc Ayrault aurait pu se souvenir que les élections municipales sont souvent devenues le dernier refuge d’un vote à échelle humaine, où la politique politicienne du régime des partis autrefois rejeté en 1958 peut – et doit - être remplacée par la politique autrement plus digne et plus noble de la démocratie locale. [...]

    Denis Lensel - La suite sur France Catholique

  • Dictature Socialiste – La tribune de Nicolas Sarkozy dans le Figaro n’en finit pas de faire parler.

    dictatureLa tribune de l’ancien président de la République publiée dans le Figaro vendredi 21 mars,  n’en finit pas de faire couler de l’encre. Dans cette épître qu’il a voulu adresser aux français au sujet des fuites sur les écoutes dont il est secrètement l’objet depuis huit mois, l’ancien chef de l’Etat a voulu attirer l’attention de ses compatriotes sur les mensonges effrontés et les comportements douteux des membres de l’actuel gouvernement dans de cette affaire d’Etat.

    Comme il le dit lui-même dans sa tribune intitulée « Ce que je veux dire aux français », Nicolas Sarkozy ne cherche visiblement pas à s’apitoyer sur son sort et sur la véritable persécution judiciaire dont il est l’objet. Au contraire, il cherche manifestement à provoquer une prise de conscience et un sursaut national chez les citoyens de bon sens en prenant l’exemple de sa propre situation pour illustrer la dérive totalitaire du gouvernement socialiste.

    Précisant dès le début de son intervention écrite qu’il est bien conscient des soucis quotidiens de ses concitoyens, le président Sarkozy insiste sur le fait que s’il a décidé de s’exprimer c’est qu’il jugeait de son devoir de rompre son silence devant la gravité de la situation où d’après lui: « certains principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent«   .

    Il continue ensuite en s’interrogeant sur : « la proportionnalité de la réponse pénale, au regard de la qualité des faits supposés, violée ? La présomption d’innocence désacralisée ? La calomnie érigée en méthode de gouvernement ? La justice de la République instrumentalisée par des fuites opportunément manipulées ? »

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  • Ségolène Royal au gouvernement ?

    Un Président normal, ça en vire une pour en pecho dix et ça peut même remettre ça avec une ex.
    Un Français moyen, ça en perd une, ça en retrouve dix ! Mais un Président normal, ça en vire une pour en pecho dix et ça peut même remettre ça avec une ex. À défaut du septième ciel, au moins dans un ministère…
    Ça fait des mois que les rumeurs vont bon train sur l’arrivée de Ségolène Royal au gouvernement. Avec une subite accélération — et pour cause ! — quand Dame Trierweiler fut priée d’aller casser une autre vaisselle que celle de l’Élysée.
    Depuis, ce n’est plus qu’une question de timing et, selon toute probabilité, l’échéance des élections municipales dans les jours prochains est propice à un remaniement. À défaut, si François Hollande tergiverse encore et encore comme il sait bien le faire, on aura droit au retour au premier plan de la vie politique française de l’actuelle Présidente de la région Poitou-Charentes au plus tard après les élections européennes…
    « Il faut faire attention avec Hollande, car il ne tranche les choses qu’au tout dernier moment. Il peut aussi avoir la volonté de garder cette carte pour 2015 quand, après les européennes, il faudra construire un nouveau gouvernement pour incarner la deuxième partie du quinquennat », assure un proche conseiller de l’Élysée dont les propos sont rapportés par Le Lab politique/Europe 1.
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  • L'influence de La Manif Pour Tous sur les politiques

    Journaliste au Figaro, Stéphane Kovacs suit La Manif pour tous depuis sa création. Elle décrypte, pour Figarovox, le poids que ce mouvement pourrait avoir sur les élections municipales. Extraits :

    "Afin de «contribuer à éclairer le choix des électeurs», le collectif a proposé aux candidats aux municipales de formaliser leur soutien à ses revendications en signant une charte. Près de 2000 personnes se sont ainsi engagées à réclamer l'abrogation de la loi Taubira, à soutenir - à la présidentielle et aux sénatoriales - des candidats qui s'opposeront à toute légalisation de la PMA et de la GPA pour les couples homosexuels et à exiger que soit reconnue légalement la liberté de conscience des maires. [...]

    Parmi les signataires, on compte 57 % de sans étiquettes, 20 % d'UMP-UDI-Modem, 19 % de FN et 4 % de divers. Quelque 600 têtes de liste et 43 parlementaires [...]. D'autres encore ont fini par accepter, mais en émettant certaines réserves. Il y a aussi ces candidats qui ont signé la charte alors que d'autres membres de leur liste militent pour le mariage pour tous… et ceux qui, tels les colistiers de «Rambouillet pour tous» se présentent contre des figures de l'opposition à la loi Taubira, comme le président du PCD Jean-Frédéric Poisson. De quoi déconcerter bien des électeurs! [...]

    Comment La Manif pour tous compte-t-elle exercer une influence sur les européennes et les échéances à venir (notamment les primaires à l'UMP)?

    Le collectif étudie un «renouvellement du dispositif en l'adaptant pour les prochains scrutins», et d'abord pour les élections européennes. «L'autre victoire des manifestations du 2 février, c'est le changement de l'attitude des députés européens de droite, fait valoir la Manif pour tous. Ils ont finalement voté contre le rapport Lunacek - qui présentait une «feuille de route» contre l'homophobie, NDLR- alors même qu'ils avaient voté pour en commission. Entre temps, il y avait eu la mobilisation du 2 février…». La Manif pour tous est également en train de travailler à l'élaboration d'un réseau européen d'associations partageant les mêmes idées. Quant à d'éventuelles listes LMPT pour les européennes, le collectif «laisse encore la porte ouverte»… [...]"

    Michel Janva

  • L'infantilisme en politique

    « L’idéologie de l’émotion est une forme d’infantilisme aigu au service d’un ultralibéralisme mondialiste qui se frotte les mains devant autant d’inconscience ».
    Quand on constate le délabrement et la déliquescence de l’idéologie au pouvoir dans notre pays, on ne peut qu’être atterré par l’ampleur des dégâts. Comment en est-on arrivé là ?
    L’amateurisme désormais légendaire du gouvernement en est pour quelque chose, notamment en reprenant jusqu’à l’intempérance les théories fumeuses et foireuses de l’idéologie des babas cool qui sont à l’œuvre dans tous les rouages importants de notre société depuis mai 68. Ceci, il faut le dire, a rendu ce gouvernement définitivement inapte à prendre en charge les aspirations des Français, car si cette idéologie est peut-être adaptée à la petite minorité des bobos des grandes villes – ils avaient déjà des prédispositions à cette façon libertaire de vivre leur vie – elle ne peut être prescrite à la majorité du peuple qui, plein de bon sens et de mesure, a d’autres soucis autrement vitaux et d’autres préoccupations plus terre-à-terre. L’hédonisme pour chacun, pourquoi pas ? Mais l’imposer de force, par des lois et des décrets et en faire une référence inéluctable, c’est faire preuve d’irresponsabilité et d’infantilisme.
    L’Europe, ou plutôt pour être précis l’Union européenne, n’est pas en reste dans la dévastation de notre civilisation. Elle en rajoute une couche, non seulement en reprenant cette idéologie perverse, mais en voulant également imposer aux peuples un ultralibéralisme débridé. La connivence devient de plus en plus évidente entre la gauche libertaire et le système économique que celle-ci prétend combattre. Quelle fumisterie ! Ces gauchos libertaires, consciemment ou inconsciemment, ne sont que les idiots utiles du libéralisme, et même son avant-garde pour détruire les dernières résistances. Les instances européennes au service de la finance internationale l’ont compris depuis longtemps et s’en servent pour rendre les peuples européens décérébrés, sans identités et complètement perméables à une doctrine qui n’a besoin que de consommateurs bien cramponnés à leurs désirs insatiables de biens de plus en plus superflus ou inutiles. Ces instances ne veulent surtout pas de ces petites horreurs absolues que sont les citoyens patriotes, désignés au mieux comme des antirépublicains, au pire comme de dangereux fascistes. Des mots magiques, simples à retenir, qui déconsidèrent irrémédiablement tous les opposants à un système mondialiste qui veut se mettre en place définitivement.
    Européistes ultralibéraux et gauchos libertaires
    Cette alliance objective des européistes ultralibéraux et des gauchos libertaires est mortifère pour nos peuples. D’un côté, il y a la perte totale de notre souveraineté et de l’autre une volonté d’édifier une civilisation de l’indéfini où chacun pourra avoir l’impression de se réaliser individuellement, mais qui n’est qu’une pure fiction. Ceci ne compensera jamais cela. Un peuple qui perd sa souveraineté n’a plus le choix de son destin et individuellement ne peut plus être indépendant et libre de penser par soi-même. La soviétisation de plus en plus flagrante de la zone euro s’acte tous les jours et pèse lourdement dans notre vie quotidienne. Pour faire passer la pilule, nos gauchos européistes libertaires ont inventé une nouvelle façon de pratiquer la politique : l’émotion, érigée en doctrine indispensable. Une émotion de petits enfants incapables d’avoir le recul suffisant dans un quelconque jugement de valeur à cause de leurs inexpériences. L’infantilisation de la politique est en marche. Et nous allons la subir encore tant que nous n’aurons pas mis fin à cette absurdité de l’émotion.
    Ce sentiment – l’émotion – est normal chez chaque être humain, et même chez les politiques, mais ne peut pas être construit en système de gouvernance. Cette émotion ne doit pas régir nos lois, nos mœurs, nos coutumes. La bonne gouvernance d’un pays se fait sur une réflexion hautement maîtrisée, pensée et concertée par de vrais spécialistes et non par des esprits pervertis de théoriciens minoritaires ; que ceux-ci discutent entre eux, mais tant qu’ils n’apportent pas une preuve scientifique ou une preuve d’utilité publique à leurs théories foireuses, qu’ils nous laissent en paix. Qu’ils veuillent, par exemple, que papa porte une robe, c’est leur affaire, mais qu’ils n’enseignent pas cela comme une normalité possible à des gosses de six ans. Les théories expérimentales se discutent ou s’essayent entre adultes éclairés, mais pas sur des enfants et on ne cherche pas à les imposer à toute une société.
    L’idéologie de l’émotion est une forme d’infantilisme aigu au service d’un ultralibéralisme mondialiste qui se frotte les mains devant autant d’inconscience. Si ce n’est pas de l’inconscience, c’est une forfaiture – de la part de la gauche cela ne serait pas impossible…
    Que les élites bien-pensantes qui nous gouvernent cessent d’agir en irresponsables et qu’elles pensent enfin la politique comme des adultes. Qu’elles cessent de nous prendre pour des cobayes. Qu’elles se servent l’une de l’autre, entre elles, de cobayes si ça leur chante. Peut-être que cela leur remettra la tête à l’endroit, mais qu’elles laissent le peuple décider de ce qui est bon pour lui. C’est les Français qui doivent prendre en main le destin de la France, pas une minorité de fanatiques immatures et pervers.
     Claude Picard, 13/03/2014
    L’intertitre est de la rédaction.
    http://www.polemia.com/linfantilisme-en-politique/